- LeclochardEmpereur
Balthamos a écrit:Tous ensemble ou divisés?
Donc tous ensemble.
Déjà militons pour faire pression sur le gouvernement.
C'est quand même Blanquer qui annonce dans les médias 700 millions et qui réduit l'enveloppe à 200.
C'est aussi lui qui rend de l'argent depuis deux ans au budget général au lieu de nous augmenter ou de faire "ruisseler" l'argent vers nos conditions de travail ou nos rémunérations.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/01/25012021Article637471556122732723.aspx
"Tous ensemble", cela inclut les enseignants, les autres personnels ou tous les fonctionnaires ? parce qu'encore une fois, les autres catégories n'ont pas l'air de partager cet universalisme salarial.
- Dame JouanneÉrudit
Balthamos, je ne peux pas te suivre.Leclochard a écrit:Balthamos a écrit:Effectivement, mon côté anti sarkoziste primaire m'empêche de revendiquer le "travailler plus ou gagner plus".
Il nous doivent une augmentation, aucune contrepartie à négocier.
Après chacun ses revendications....
Pour l'inégalité, elle est flagrante.
Actuellement dans l'EN, les femmes ont plus de temps partiels que les hommes.
De plus les hommes ont plus d'HSA que les femmes (notamment lié aux temps partiels, mais pas seulement).
La contrepartie est injuste. N'importe qui ne peut pas avoir autant d'HSA (disponibilité des heures, conditions de travail, de santé, etc.)
Enfin, les HSA ne sont pas des HP. A force que certains se régalent, on scie notre branche. On contribue à la dégradation de nos conditions de travail. Le ministère fait bien de nous imposer des HSA puisque certains les acceptent et ça se passe très bien. Donc les autres peuvent bien faire des efforts.
Je trouve sain au contraire qu'un syndicat milite pour une augmentation des salaires pour tous (et toutes) et non pour seulement certains, et avec contrepartie d'un service plus chargé, de conditions de travail dégradées.
Et à l'inverse, je trouve aberrant de concentrer les revendications sur les HS et non sur le traitement qui n'augmente pas, et même diminue si on compare en PPA.
Bien sûr. Mais en attendant, quelle politique ? tous ensemble augmentés ou personne ? C'est ça la revendication ? Parce qu'alors si c'est ça la stratégie, je serai à la retraite qu'on n'aura touché que des miettes.
Car, concrètement, cette position de principe a-t-elle amélioré la condition des femmes? Notre situation financière et nos conditions de travail se sont-elles améliorées depuis la suppression de cette prime?
Par contre, le ministère a bien compris quelles économies il pouvait obtenir de nous : la part d'HP n'augmente pas, celle des HSA oui, la deuxième heure supp est devenue obligatoire, des postes sont supprimés faute d'HP suffisantes et les collègues qui restent croulent sous les HSA. Comme globalement les HSA lui coûtent moins cher que des heures postes, pourquoi le ministère gênerait-il? Rester arque bouté sur le grand principe "tous revalorisés sinon rien" nous mène à quoi ? Pour nous à une dégradation de nos conditions de travail et de salaire, et pour notre employeur à profiter de cette situation.
Tous ensemble oui, mais un peu de réalisme ne fait pas de mal. Et la réalité c'est qu'actuellement on nous oblige à faire des HSA sous payées
- MathadorEmpereur
Personnellement je suis désormais pour que le SNES réclame la hausse du point d'indice, comme ça je serai augmenté aussi.
Et avec un peu de chance mon RIFSEEP augmenterait aussi pendant que vos IMP, l'ISAE et la prime des PP agrégés ne bougeraient pas d'un centime.
Et avec un peu de chance mon RIFSEEP augmenterait aussi pendant que vos IMP, l'ISAE et la prime des PP agrégés ne bougeraient pas d'un centime.
Même le taux le plus élevé est une énorme arnaque (cf. mon tableau page 2 du fil désintox).Lefteris a écrit:Je suis aussi contre les HSA, j'aimerais ne pas en avoir, mais maintenant qu'on est obligé d'en faire deux , elles devraient être payées au taux le plus élevé.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Dame JouanneÉrudit
Mais est-ce une raison pour se contenter du taux le moins élevé?Mathador a écrit:Personnellement je suis désormais pour que le SNES réclame la hausse du point d'indice, comme ça je serai augmenté aussi.
Et avec un peu de chance mon RIFSEEP augmenterait aussi pendant que vos IMP, l'ISAE et la prime des PP agrégés ne bougeraient pas d'un centime.Même le taux le plus élevé est une énorme arnaque (cf. mon tableau page 2 du fil désintox).Lefteris a écrit:Je suis aussi contre les HSA, j'aimerais ne pas en avoir, mais maintenant qu'on est obligé d'en faire deux , elles devraient être payées au taux le plus élevé.
- MathadorEmpereur
Non, au contraire je défends qu'on réclame un montant conforme au Code du travail, ce qui n'est pas le cas du taux « majoré » (qui est en réalité minoré: ×9/13 suivi d'une majoration de 20% c'est au total une diminution).
PS: les spécialistes de la comptabilitéartificielle analytique de la Cour des comptes continueraient d'ailleurs d'estimer que les HSA conformes au Code du travail sont une bonne affaire, vu qu'ils prendraient en compte la « cotisation patronale » pour la retraite d'environ 75% du traitement (qui est en réalité une simple écriture dans laquelle l'État se paye lui-même).
PS: les spécialistes de la comptabilité
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LefterisEsprit sacré
Mathador a écrit:Non, au contraire je défends qu'on réclame un montant conforme au Code du travail, ce qui n'est pas le cas du taux « majoré » (qui est en réalité minoré: ×9/13 suivi d'une majoration de 20% c'est au total une diminution).
PS: les spécialistes de la comptabilitéartificielleanalytique de la Cour des comptes continueraient d'ailleurs d'estimer que les HSA conformes au Code du travail sont une bonne affaire, vu qu'ils prendraient en compte la « cotisation patronale » pour la retraite d'environ 75% du traitement (qui est en réalité une simple écriture dans laquelle l'État se paye lui-même).
Les HS devraient aussi, comme toutes les rémunérations annexes, être calculées en pourcentage sur le traitement indiciaires et majorées ensuite. Les payer sur la base de l'échelon 6 pur la classe normale (je crois, si ça na pas changé) est malhonnête. Minorer les suivantes, n'en parlons pas. On ne devrait minorer que celles qui ne sont pas nécessaires à faire un service "rond". Le SNES sait très bien que les collègues sont obligés d'en prendre pour boucler un service, cette attitude est très hypocrite. D'autre part, on sait aussi que la crise du recrutement est telle que sans HS, tout s'écroule. Et la crise du recrutement est en grande partie liée au traitement. ON tourne en rond.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
Un autre disque un jour peut-être ?
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- LeclochardEmpereur
Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
On critique le SNES parce que c'est le syndical largement majoritaire, que son attitude et sa stratégie ont échoué tout simplement. Mais peut-être que les résultats ne l'intéressent pas. Peut-être que ce qui compte, c'est de préserver le dogme égalitaire à tout prix, quitte à ce que la profession s'enfonce dans la paupérisation et qu'elle soit forcée d'avoir recours aux HSA et aux divers projets rémunérés... que le syndicat ne manquera pas de dénoncer. Misère.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
C'est pas "le méchant SNES". C'est simplement des fautes de parcours, dont on se demande si elles représentent la base (qui il est vrai s'en contrefout et ne se rappelle qu'elle a payé une cotisation qu'au moment des mutations) : le PPCR, les baisses de rémunérations, la fin de la bi-admissibilité, ma mise au second plan de la question salariale etc. sont des boulettes monumentales, payées au quotidien par les collègues. Il fallait au moins ne pas voter pour.Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- BalthamosDoyen
Leclochard a écrit:Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
On critique le SNES parce que c'est le syndical largement majoritaire, que son attitude et sa stratégie ont échoué tout simplement. Mais peut-être que les résultats ne l'intéressent pas. Peut-être que ce qui compte, c'est de préserver le dogme égalitaire à tout prix, quitte à ce que la profession s'enfonce dans la paupérisation et qu'elle soit forcée d'avoir recours aux HSA et aux divers projets rémunérés divers... que le syndicat ne manquera pas de dénoncer. Misère.
Drôle de retournement de responsabilité...
le Snes ou les collègues qui ne se mobilisent pas, qui comptent sur "le syndicat" sans s'investir aussi bien dans son fonctionnement, ses revendications que ses mobilisations ?
Le Snes ou le gouvernement qui ne nous augmente pas, qui nous méprise à longueur de décisions et de réformes ?
Pour le reste, snes ou autre je suis pour la syndicalisation et la lutte syndicale. Mais la profession à tendance à abandonner ce moyen d'expression et de revendication.
Pour le moment, le monde syndical enseignant reste divisé et aux moments d'union les enseignants ne suivent pas. Le gouvernement aurait donc tort de s'affoler.
Nous avons des gouvernants qui sont très forts en communication et arrivent à désinformer et à diviser sur des sujets importants pour nous.
Ca se voit ici, où une décision gouvernementale devient une décision du snes contre les enseignants
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- Spoiler:
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:C'est pas "le méchant SNES". C'est simplement des fautes de parcours, dont on se demande si elles représentent la base (qui il est vrai s'en contrefout et ne se rappelle qu'elle a payé une cotisation qu'au moment des mutations) : le PPCR, les baisses de rémunérations, la fin de la bi-admissibilité, ma mise au second plan de la question salariale etc. sont des boulettes monumentales, payées au quotidien par les collègues. Il fallait au moins ne pas voter pour.Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
C'est une vraie question: quel est le degré de coupure entre la base et les chefs qui décident de la politique générale d'un syndicat ? A un moment, il faudrait peut-être qu'ils retournent en classe avec la paye qui va avec.
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- PrezboGrand Maître
Balthamos a écrit:
Drôle de retournement de responsabilité...
le Snes ou les collègues qui ne se mobilisent pas, qui comptent sur "le syndicat" sans s'investir aussi bien dans son fonctionnement, ses revendications que ses mobilisations ?
Le Snes ou le gouvernement qui ne nous augmente pas, qui nous méprise à longueur de décisions et de réformes ?
Pour le reste, snes ou autre je suis pour la syndicalisation et la lutte syndicale. Mais la profession à tendance à abandonner ce moyen d'expression et de revendication.
Pour le moment, le monde syndical enseignant reste divisé et aux moments d'union les enseignants ne suivent pas. Le gouvernement aurait donc tort de s'affoler.
Nous avons des gouvernants qui sont très forts en communication et arrivent à désinformer et à diviser sur des sujets importants pour nous.
Ca se voit ici, où une décision gouvernementale devient une décision du snes contre les enseignants
Ce n'est peut-être pas le SNES qui a délibérément voulu approfondir la profession, mais il ne me semble pas déplacé d'interroger la direction d'un syndicat sur ses revendications, ses mots d'ordres, sa stratégie et ses échecs. De ce point de vue, il faut bien remarquer que la base militante, si elle critique parfois en privé, reste d'une patience hors-norme.
- LeclochardEmpereur
Balthamos a écrit:Leclochard a écrit:Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
On critique le SNES parce que c'est le syndical largement majoritaire, que son attitude et sa stratégie ont échoué tout simplement. Mais peut-être que les résultats ne l'intéressent pas. Peut-être que ce qui compte, c'est de préserver le dogme égalitaire à tout prix, quitte à ce que la profession s'enfonce dans la paupérisation et qu'elle soit forcée d'avoir recours aux HSA et aux divers projets rémunérés divers... que le syndicat ne manquera pas de dénoncer. Misère.
Drôle de retournement de responsabilité...
le Snes ou les collègues qui ne se mobilisent pas, qui comptent sur "le syndicat" sans s'investir aussi bien dans son fonctionnement, ses revendications que ses mobilisations ?
Le Snes ou le gouvernement qui ne nous augmente pas, qui nous méprise à longueur de décisions et de réformes ?
Pour le reste, snes ou autre je suis pour la syndicalisation et la lutte syndicale. Mais la profession à tendance à abandonner ce moyen d'expression et de revendication.
Pour le moment, le monde syndical enseignant reste divisé et aux moments d'union les enseignants ne suivent pas. Le gouvernement aurait donc tort de s'affoler.
Nous avons des gouvernants qui sont très forts en communication et arrivent à désinformer et à diviser sur des sujets importants pour nous.
Ca se voit ici, où une décision gouvernementale devient une décision du snes contre les enseignants
Ce n'est pas une série de décisions du SNES mais il était d'accord pour la mise en place du PPCR, la fin de la prime pour les trois heures supp etc... proposées par l'administration. il a bien voté en faveur de ces mesures à chaque fois. Au passage, je précise que par certains aspects, je trouve que le PPCR n'est pas complètement négatif.
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- gnafron2004Grand sage
Mais en même temps les syndiqués se comptent sur les doigts d'une main dans mon établissement, alors que faire quand la vaste majorité se laisse bouffer sans broncher?
- LeclochardEmpereur
gnafron2004 a écrit:Mais en même temps les syndiqués se comptent sur les doigts d'une main dans mon établissement, alors que faire quand la vaste majorité se laisse bouffer sans broncher?
La question principale: notre stratégie marche-t-elle ? est-elle efficace ? Enfin, je ne sais pas. Ca me semble évident quand on dirige.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BalthamosDoyen
Leclochard a écrit:Balthamos a écrit:Leclochard a écrit:Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
On critique le SNES parce que c'est le syndical largement majoritaire, que son attitude et sa stratégie ont échoué tout simplement. Mais peut-être que les résultats ne l'intéressent pas. Peut-être que ce qui compte, c'est de préserver le dogme égalitaire à tout prix, quitte à ce que la profession s'enfonce dans la paupérisation et qu'elle soit forcée d'avoir recours aux HSA et aux divers projets rémunérés divers... que le syndicat ne manquera pas de dénoncer. Misère.
Drôle de retournement de responsabilité...
le Snes ou les collègues qui ne se mobilisent pas, qui comptent sur "le syndicat" sans s'investir aussi bien dans son fonctionnement, ses revendications que ses mobilisations ?
Le Snes ou le gouvernement qui ne nous augmente pas, qui nous méprise à longueur de décisions et de réformes ?
Pour le reste, snes ou autre je suis pour la syndicalisation et la lutte syndicale. Mais la profession à tendance à abandonner ce moyen d'expression et de revendication.
Pour le moment, le monde syndical enseignant reste divisé et aux moments d'union les enseignants ne suivent pas. Le gouvernement aurait donc tort de s'affoler.
Nous avons des gouvernants qui sont très forts en communication et arrivent à désinformer et à diviser sur des sujets importants pour nous.
Ca se voit ici, où une décision gouvernementale devient une décision du snes contre les enseignants
Ce n'est pas une série de décisions du SNES mais il était d'accord pour la mise en place du PPCR, la fin de la prime pour les trois heures supp etc... proposées par l'administration. il a bien voté en faveur de ces mesures à chaque fois. Au passage, je précise que par certains aspects, je trouve que le PPCR n'est pas complètement négatif.
En cohérence avec ses revendications et revendications actuelles et avec ses adhérents.
On ne pas pas faire le procès du snes ici, mais si ca t'intéresse, tu pourras trouver différents articles et déclarations expliquant leur position.
Pour le reste, d'autres ne sont pas d'accord et sont dans d'autres syndicats.
Pour répondre à la question de déconnexion, il n'y a aucune décharge totale au snes, chaque membre du bureau a au moins une classe. Et ils vont régulièrement dans les académies rencontrer les collègues, notamment lors des stages et congrès.
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- Spoiler:
- LefterisEsprit sacré
Nous avons des gens qui viennent du SNES, dans mon syndicat, présent partout maintenant mais très très loin de la majorité, souvent représentée par SNES + UNSA dans les CTM (poids énorme de l'UNSA, qui n'est qu'en 4e position chez les enseignants, mais est le syndicat ultra majoritaire des CDE et représente en fait l'administration). Ils sont partis entre autre à cause d'un système "hiérarchique" coupé de la base, et d'une volonté effrénée de co-gérer coûte-que-coûte, et la défense uniquement des adhérents, quitte à attaquer le droit d'un adhérent d'une organisation concurrente. Anecdote intéressante : lors de mon combat pour être reclassé, j'avais des points pour un poste sur ma résidence administrative. Or il se trouvait que j'avais tellement de points que j'aurais pu aller n'importe où (je l'ai su après, j'ai pris un modeste établissement à proximité de chez moi). Il y a eu un psychodrame lors des CAP, un représentant du SNES s'est emporté face aux autres commissaires paritaires, a interpellé le représentant du recteur pour faire changer le système de points en intra . "Vous vous rendez-compte, il vient d'une autre administration, et il peut directement aller dans les meilleurs lycées !"(et ça a été fait par la suite, les points des fonctionnaires reclassés ont été réduits en intra). Je précise que ne connaissant aucun syndicat de l'EN, dans mon affaire de reclassement, je m'étais adressé au SNES, qui a refusé de s'en occuper me renvoyant aux textes (alors que justement il y avait un trou dans les textes et qu'il fallait se battre contre une interprétation abusive). Dans mon académie, il y a vraiment une hiérarchie avec ses caciques,le premier cercle, le second cercle, la piétaille.Ca dépend aussi beaucoup des personnalités, ce n'est pas pareil dans l'académie voisine paraît-il.Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:C'est pas "le méchant SNES". C'est simplement des fautes de parcours, dont on se demande si elles représentent la base (qui il est vrai s'en contrefout et ne se rappelle qu'elle a payé une cotisation qu'au moment des mutations) : le PPCR, les baisses de rémunérations, la fin de la bi-admissibilité, ma mise au second plan de la question salariale etc. sont des boulettes monumentales, payées au quotidien par les collègues. Il fallait au moins ne pas voter pour.Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
C'est une vraie question: quel est le degré de coupure entre la base et les chefs qui décident de la politique générale d'un syndicat ? A un moment, il faudrait peut-être qu'ils retournent en classe avec la paye qui va avec.
C'est compliqué ces histoires de syndicat : si on ne veut pas de compromis, on se retrouve dans un syndicat minoritaire. Si on entre dans un syndicat majoritaire, on ne peut pas faire bouger le système de l'intérieur.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
La réponse : rien. Entre ceux qui ne s'intéressent à rien, ceux qui s'intéressent à eux-mêmes, ceux qui picorent dans la main de l'administration, ceux qui ont peur, c'est foutu et archi-foutu. Pourquoi suis-je syndiqué, et actif m'objectera-t-on en y voyant une incohérence ? Tout simplement par principe, pour ne pas être comme le reste. On tombera, tous, collectivement, ce métier est condamné, mais au moins je ne ferai pas partie de ceux qui y ont participé ou fait semblant de ne rien voir. Et il y a aussi parfois des besoins locaux et de modestes actions concrètes (accompagnement de collègues dans les établissements ou au rectorat, recours administratifs, puisque c'est à ça que prête ma petite main, refusant depuis le début de reprendre tout mandat de direction).gnafron2004 a écrit:Mais en même temps les syndiqués se comptent sur les doigts d'une main dans mon établissement, alors que faire quand la vaste majorité se laisse bouffer sans broncher?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthazaardVénérable
Lefteris a écrit:Nous avons des gens qui viennent du SNES, dans mon syndicat, présent partout maintenant mais très très loin de la majorité, souvent représentée par SNES + UNSA dans les CTM (poids énorme de l'UNSA, qui n'est qu'en 4e position chez les enseignants, mais est le syndicat ultra majoritaire des CDE et qui représente en fait l'administration). Ils sont partis entre autre à cause d'un système "hiérarchique" coupé de la base, et d'une volonté effrénée de co-gérer coûte-que-coûte, et la défense uniquement des adhérents, quitte à attaquer le droit d'un adhérent d'une organisation concurrente. Anecdote intéressante : lors de mon combat pour être reclassé, j'avais des points pour un poste sur ma résidence administrative. Or il se trouvait que j'avais tellement de points que j'aurais pu aller n'importe où (je l'ai su après, j'ai pris un modeste établissement à proximité de chez moi). Il y a eu un psychodrame lors des CAP, un représentant du SNES s'est emporté face aux autres commissaires paritaires, a interpellé le représentant du recteur pour faire changer le système de points en intra . "Vous vous rendez-compte, il vient d'une autre administration, et il peut directement aller dans les meilleurs lycées !"(et ça a été fait par la suite, les points des fonctionnaires reclassés ont été réduits en intra). Je précise que ne connaissant aucun syndicat de l'EN, dans mon affaire de reclassement, je m'étais adressé au SNES, qui a refusé de s'en occuper me renvoyant aux textes (alors que justement il y avait un trou dans les textes et qu'il fallait se battre contre une interprétation abusive). Dans mon académie, il y a vraiment une hiérarchie avec ses caciques,le premier cercle, le second cercle, la piétaille.Ca dépend aussi beaucoup des personnalités, ce n'est pas pareil dans l'académie voisine paraît-il.Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:C'est pas "le méchant SNES". C'est simplement des fautes de parcours, dont on se demande si elles représentent la base (qui il est vrai s'en contrefout et ne se rappelle qu'elle a payé une cotisation qu'au moment des mutations) : le PPCR, les baisses de rémunérations, la fin de la bi-admissibilité, ma mise au second plan de la question salariale etc. sont des boulettes monumentales, payées au quotidien par les collègues. Il fallait au moins ne pas voter pour.Tangleding a écrit:Ah le SNES... Le méchant SNES qui ne fait rien qu'à vouloir appauvrir les collègues...
Un autre disque un jour peut-être ?
C'est une vraie question: quel est le degré de coupure entre la base et les chefs qui décident de la politique générale d'un syndicat ? A un moment, il faudrait peut-être qu'ils retournent en classe avec la paye qui va avec.
C'est compliqué ces histoires de syndicat : si on ne veut pas de compromis, on se retrouve dans un syndicat minoritaire. Si on entre dans un syndicat majoritaire, on ne peut pas faire bouger le système de l'intérieur.
j'ai une histoire personnelle que je ne raconterai pas suite à une situation très difficile où la représentante du snes (au niveau académique) m'a rit au nez prétextant (sic) qu'il fallait savoir ce que l'on voulait (ie qu'une situation personnelle ne pouvait l'emporter sur la sacro-sainte égalité de traitement...) De dépit je me suis adressé au rectorat où j'ai eu une vrai écoute et une vraie considération de mon cas (on croit rêver..), en définitive c'est un responsable du syndicat "de la feuille de paie" qui a débrouillé l'affaire. Que l'on ne vienne pas dans un syndicat que pour ses "petits bobos" j'en suis pleinement conscient et ce n'était pas le cas, mais que l'on agite des "principes" dont on ne sait pas très bien sur quoi ils reposent et quelle en est la finalité, parfois au détriment des adhérents pour que les "caciques" souvent à l'abri des vicissitudes puissent balader leur pureté et leur abnégation, j'en ai un peu soupé...
Histoire personnelle mais je me dois de la citer en écho à lefteris, cela fait au moins deux.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,Lefteris a écrit:La réponse : rien. Entre ceux qui ne s'intéressent à rien, ceux qui s'intéressent à eux-mêmes, ceux qui picorent dans la main de l'administration, ceux qui ont peur, c'est foutu et archi-foutu. Pourquoi suis-je syndiqué, et actif m'objectera-t-on en y voyant une incohérence ? Tout simplement par principe, pour ne pas être comme le reste. On tombera, tous, collectivement, ce métier est condamné, mais au moins je ne ferai pas partie de ceux qui y ont participé ou fait semblant de ne rien voir. Et il y a aussi parfois des besoins locaux et de modestes actions concrètes (accompagnement de collègues dans les établissements ou au rectorat, recours administratifs, puisque c'est à ça que prête ma petite main, refusant depuis le début de reprendre tout mandat de direction).gnafron2004 a écrit:Mais en même temps les syndiqués se comptent sur les doigts d'une main dans mon établissement, alors que faire quand la vaste majorité se laisse bouffer sans broncher?
et cela devient même dangereux d'être syndiqué(e) et de vouloir juste faire respecter ses droits.
C'est en effet largement foutu mais ce qui est à gerber est que l'attitude des collègues arrivistes joue sur ce que doivent supporter d'autres collègues plus "légalistes".
Ne jamais regarder autre chose que son propre nombril a cette conséquence, c'est ce qui permet au chef d'exercer un management différencié (REP93, il ne faut plus avoir plus de 10 ans d'ancienneté si on y est parvenu, et les syndicats ne parlent plus que de rapport de force local en cas de problème (typiquement, changement d'EDT au pied levé, si t'es pas copains avec le bande de GO qui te sert de collègues et que t'es pas content, c'est pareil).
TrucOuBidule
- BalthazaardVénérable
Leclochard a écrit:gnafron2004 a écrit:Mais en même temps les syndiqués se comptent sur les doigts d'une main dans mon établissement, alors que faire quand la vaste majorité se laisse bouffer sans broncher?
La question principale: notre stratégie marche-t-elle ? est-elle efficace ? Enfin, je ne sais pas. Ca me semble évident quand on dirige.
C'est incompréhensible que l'on puisse encore arguer après 40 ans (mes débuts) sur la pertinence d'une revendication sur l'augmentation du point d'indice comme revalorisation salariale, c'est plus que de l'aveuglement. Quel gouvernement...lequel?...sera prêt à lâcher un milliard d'euros dans le contexte pour un peu moins de 1% d'augmentation du traitement? 30 euros par mois net pour un certifié en fin de carrière....pour un tel coût!
IL ne faut pas être un as pour comprendre que l'effort est hors de proportion pour le bénéfice individuel et qui si par extraordinaire on nous accordait 1, 2 ou 3% (100 euros pou le même certifié) cela se paierait par une période de vache maigres sans comparaison avec ce que nous avons vécu.
Et en plus la réforme des retraites va arriver...vous croyez qu'à coup de point d'indice vous épongerez les pertes?
Dénoncer une stratégie suicidaire, ne fait pas de vous forcément un sarkozyste.
- LefterisEsprit sacré
Il y a de moins en moins de droits collectifs, de plus en plus de fait du prince et de droit coutumier. Et c'est une des armes majeures des techniques managériales qui a été dégainée : fabriquer une hiérarchie intermédiaire qui aura des avantages (IMP, promotions, HSE, décharges dans les REP...) grâce à ce qu'elle infligera aux autres. Ca aussi, c'était annoncé, je fais hélas partie de ceux qui ont prévenu. Et ce n'est que le début, ce qui va se passer très bientôt sera proche du cauchemar pour certains, avec les collègues choisis pour seconder l'inspection et venir vous former aux méthodes de travail voulues.TrucOuBidule a écrit:
Bonjour,
et cela devient même dangereux d'être syndiqué(e) et de vouloir juste faire respecter ses droits.
C'est en effet largement foutu mais ce qui est à gerber est que l'attitude des collègues arrivistes joue sur ce que doivent supporter d'autres collègues plus "légalistes".
Ne jamais regarder autre chose que son propre nombril a cette conséquence, c'est ce qui permet au chef d'exercer un management différencié (REP93, il ne faut plus avoir plus de 10 ans d'ancienneté si on y est parvenu, et les syndicats ne parlent plus que de rapport de force local en cas de problème (typiquement, changement d'EDT au pied levé, si t'es pas copains avec le bande de GO qui te sert de collègues et que t'es pas content, c'est pareil).
TrucOuBidule
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
En fait le ministre de l'EN depuis 20 ans, à lire certain d'entre vous, c'est Frédérique Rolet ?
Le SNES défend les mandats qui sont les siens, on est par exemple pour la déconnexion de l'inspection et de l'avancement, pour le rythme unique mais dans le cadre du PPCR on défendait le Grand Choix pour tous, tout simplement. On ne l'a pas obtenu.
Peut-être que si les autres syndicats avaient joué la même partition on aurait pu l'obtenir, mais le fameux syndicat de la feuille de paie était bien trop occupé à répandre des contre-vérités pour torpiller l'horrible majoritaire (honni de tous sur Néo).
Le PPCR je suis bien placé pour savoir que ça s'est joué à un cheveu en interne, parmi les vrais profs qui composent le SNES à tous les niveaux (base militante qui s'amenuise d'année en année pendant que certains jactent à longueur de temps contre les SNES et/ou les syndicats, sans y avoir donné la moindre minute de leur mirifique "carrière") parce que les militants du SNES ne sont pas déchargés à 100%, ils conservent tous un service d'enseignement.
En pendant ce temps chacun y va de son petit témoignage à la noix démontrant n'est-ce pas à quel point le SNES est le mal incarné.
C'est sans doute aussi le SNES qui a demandé la mis à mort des CAPA, etc ?
Votre discours est minable, depuis que je suis inscrit sur néo, il ne change pas, toujours la même rengaine, toujours par les mêmes dont une poignée de militants d'autres orgas.
Le problème c'est la stratégie du SNES bien sûr, parce que les autres syndicats enchaînent les victoires politiques, la profession leur doit tellement d'avancées, n'est-ce pas...
Ne changez rien.
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Enfin le PPCR ce n'était pas que le dégel du point, insuffisant, c'était aussi la reconstruction de la grille. Et comme je l'ai dit, le rythme unique, et on réclamait le Grand choix. Soit une vraie revalorisation.
Et pour finir, parmi les mandats du SNES (mais ceux qui causent les ont lus ?), il y a le doublement de l'ISOE... Et comme chacun sait, sans rapport de force, on l'a évidemment obtenu, avec nos gros bras majoritaires, au SNES ? Puisque tout est fait au MEN par le SNES, à ce qu'il semble. Par et pour le SNES, et contre la profession bien entendu.
Vilain SNES. Sera privé de dessert.
Le SNES défend les mandats qui sont les siens, on est par exemple pour la déconnexion de l'inspection et de l'avancement, pour le rythme unique mais dans le cadre du PPCR on défendait le Grand Choix pour tous, tout simplement. On ne l'a pas obtenu.
Peut-être que si les autres syndicats avaient joué la même partition on aurait pu l'obtenir, mais le fameux syndicat de la feuille de paie était bien trop occupé à répandre des contre-vérités pour torpiller l'horrible majoritaire (honni de tous sur Néo).
Le PPCR je suis bien placé pour savoir que ça s'est joué à un cheveu en interne, parmi les vrais profs qui composent le SNES à tous les niveaux (base militante qui s'amenuise d'année en année pendant que certains jactent à longueur de temps contre les SNES et/ou les syndicats, sans y avoir donné la moindre minute de leur mirifique "carrière") parce que les militants du SNES ne sont pas déchargés à 100%, ils conservent tous un service d'enseignement.
En pendant ce temps chacun y va de son petit témoignage à la noix démontrant n'est-ce pas à quel point le SNES est le mal incarné.
C'est sans doute aussi le SNES qui a demandé la mis à mort des CAPA, etc ?
Votre discours est minable, depuis que je suis inscrit sur néo, il ne change pas, toujours la même rengaine, toujours par les mêmes dont une poignée de militants d'autres orgas.
Le problème c'est la stratégie du SNES bien sûr, parce que les autres syndicats enchaînent les victoires politiques, la profession leur doit tellement d'avancées, n'est-ce pas...
Ne changez rien.
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Enfin le PPCR ce n'était pas que le dégel du point, insuffisant, c'était aussi la reconstruction de la grille. Et comme je l'ai dit, le rythme unique, et on réclamait le Grand choix. Soit une vraie revalorisation.
Et pour finir, parmi les mandats du SNES (mais ceux qui causent les ont lus ?), il y a le doublement de l'ISOE... Et comme chacun sait, sans rapport de force, on l'a évidemment obtenu, avec nos gros bras majoritaires, au SNES ? Puisque tout est fait au MEN par le SNES, à ce qu'il semble. Par et pour le SNES, et contre la profession bien entendu.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- ChutneyNiveau 6
Je suis au SNALC, et j'ai quand même l'impression que critiquer les autres syndicats et vanter ses propres réussites est une condition sine qua non pour garder vivante son association. C'est pas maladif au SNALC, mais j'écoute toujours avec un certain amusement ce moment obligatoire où l'on finit par entendre "Nous seul avions demandé...". Après, j'ai moi-même succombé à ce travers, mais en toute légèreté ; en voyant trois syndicalistes (étrangers à l'établissement) de FO venir en SdP pour poser une affiche, je leur ai demandé s'ils avaient besoin d'aide ^^
(Oui, ce message ne sert à rien, je voulais juste détendre l'atmosphère)
(Oui, ce message ne sert à rien, je voulais juste détendre l'atmosphère)
- TangledingGrand Maître
Disons que critiquer le SNES ou un autre syndicat, why not. Mais de là à s'imaginer que le SNES, parce que dans les faits encore majoritaire, est responsable de tout ce qui nous tombe sur la tronche depuis 20 ans...
Faudrait quand même raison garder.
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- LefterisEsprit sacré
Personne ne dit que le SNES est le ministre, mais le SNES est majoritaire, et ses votes pèsent lourd dans la balance. Il est normal de s'interroger sur ses orientations et votes en CTM par exemple, puisque c'est de cela qu'il s'agit, ou de ses orientations concernant la politique salariale. Après, ça fait partie de la démocratie : la majorité des 40% qui se déplacent encore aux urnes donnent des voix et des sièges au SNES, on ne peut que prendre acte. Mais il est tout aussi normal que les syndicats qui ne sont pas sur les mêmes orientations portent un regard critique. En dehors des orientations au niveau local, ça n'empêche pas parfois des actions communes sur des points précis. Mais les politiques et conceptions du syndicalisme sont parfois très divergentes entre les organisations, et il est normal que cela s'exprime. Ca n'existe pas "les syndicats"...
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