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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Shingola a écrit:Moui, euh bon tu sais moi je débute...
J'ai dans l'idée que la terminologie est atroce. Mais peut-être que j'ai besoin d'un prétexte pour m'être intéressée à la grammaire qu'en troisième année de fac.
Je n'ai dévoré qu'un bouquin de grammaire, La phrase française de F.Deloffre si mes souvenirs sont bons. Avant tout n'était que souffrance, si je peux être bien sincère. Peut-être devrais-je m'interroger plutôt sur les connexions neuronales, les miennes en particulier.
Très bien, il faut étudier la langue. Quel terme est-il accessible exactement en terminologie grammaticale ? Je veux dire accessible "comme ça". Et même "sujet" et "objet", oui vraiment.
Moi qui aime bien comprendre les choses, je suis gênée. Je peux appliquer en me.disant que c'est comme ça, le COD c'est la définition qu'on me donne, je m'exerce et je m'entraîne et j'applique.
Mais dans dans le fond, c'est quoi cet objet là, exactement ? Et le sujet est un sujet de sa Majesté ?
Quand je vais chez le garagiste, je ne comprends à peu près rien de ce qu'il me dit. C'est normal il utilise un jargon professionnel (ouf).
Quand je regarde mes petiots dans la.classe, je respire un grand coup intérieur avant d'attaquer avec mon jargon, qui est difficilement accessible et qui n'est pas logique. Bam.
Il me semble que le passé composé est bien composé dans le sens où je l'entends, où tu l'entends et où on voudrait bien que les élèves l'entendent. Pour avoir plein de copains nuls en français, ils se rappellent d'une seule chose, c'est que le passé composé est composé comme une salade composée, composée de plusieurs ingrédients.
C'est aussi le cas des autres passés composés, comme le passé antérieur et le plus-que-parfait.
Certes la terminologie donne des précisions sémantiques supplémentaires. Mais au moment où l'on observe et où on nomme les temps de l'indicatif, pourquoi 'ne pas' designer tous les temps en discriminant l'une ou l'autre de leurs qualités sans les mélanger.
On appelle bien le passe simple, simple, comme son nom l'indique en référence à sa construction, idem pour le passé composé. Donc je ne vois pas pourquoi on n'en fait pas autant avec le plus-que-parfait et le passé antérieur, et pourquoi on ne propose pas des noms cohérents et simples pour des choses qui sont somme toute cohérentes et simples.
En gros, voilà mon point de vue. Déjà cette feuille des modes ne ressemble à rien. Mettre sur un pied d'égalité l'indicatif et l'impératif ! Ce que je ne vois pas.c'est où et quand c'est clair, tout ce schmilblic.
Le plus-que-parfait et le passé antérieur se nomment ainsi parce que l'un permet de désigner une action "plus qu'achevée", et que l'autre permet de désigner une action antérieure à une autre action au passé simple.
Les noms des temps, pour peu qu'on s'y intéresse, ne sont pas arbitraires. Ce ne sont pas des "précisions sémantiques supplémentaires", ce sont des idées qui permettent de structurer l'usage de ces temps et donc l'écriture des récits.
Alors bien sûr qu'on peut trouver que les noms des temps ou la terminologie sont trop compliqués, mais encore une fois pour peu qu'on s'y intéresse, qu'on définisse ces termes (et qu'on les définisse correctement pour nos élèves), le jargon n'est pas ce qui pose problème. Ce qui pose problème c'est l'absence d'entraînement systématique en grammaire, parce que depuis des années on martèle que la langue ne sert qu'à communiquer et qu'il est inutile d'en approfondir les mécanismes. Or rien n'est plus faux, et je crois que ton message, notamment, en est la preuve.
- *Ombre*Grand sage
Bien d'accord avec tout ce qui vient d'être dit.
On gagne en effet à éclairer le sens des mots de la grammaire.
Mais rien ne remplace le temps passé.
Flûte, c'est justement le truc qu'on n'a pas.
On gagne en effet à éclairer le sens des mots de la grammaire.
Mais rien ne remplace le temps passé.
Flûte, c'est justement le truc qu'on n'a pas.
- SacapusHabitué du forum
Je trouve vos explications de la terminologie un peu tautologiques, et la logique qu'on prétend y voir est parfois plus postulée que réelle.
Le "plus que parfait" se nomme ainsi par traduction littérale du latin "plus quam perfectum". C'est une dénomination imaginée pour décrire un temps du latin.
En latin, il n'y a à l'indicatif que trois temps du passé : L'imparfait, le parfait (qui correspond au passé simple et au passé composé) et le "plus que parfait". Les trois dénominations se répondent les unes aux autres. On comprend encore mieux si on précise qu'en latin, "perfectum" (parfait) est aussi le moyen le plus direct de dire "terminé".
Le parfait est le temps du passé qui décrit les actions terminéess, l'imparfait celles qui ne sont pas terminées (parce qu'une de ses fonctions est de décrire les actions interrompues), et le plus que parfait décrit les actions qui semblent plus terminées que les actions terminées.
La dénomination "passé antérieur" est apparue plus tard, pour décrire un temps propre aux langues romanes, inexistant en latin.
Le "plus que parfait" se nomme ainsi par traduction littérale du latin "plus quam perfectum". C'est une dénomination imaginée pour décrire un temps du latin.
En latin, il n'y a à l'indicatif que trois temps du passé : L'imparfait, le parfait (qui correspond au passé simple et au passé composé) et le "plus que parfait". Les trois dénominations se répondent les unes aux autres. On comprend encore mieux si on précise qu'en latin, "perfectum" (parfait) est aussi le moyen le plus direct de dire "terminé".
Le parfait est le temps du passé qui décrit les actions terminéess, l'imparfait celles qui ne sont pas terminées (parce qu'une de ses fonctions est de décrire les actions interrompues), et le plus que parfait décrit les actions qui semblent plus terminées que les actions terminées.
La dénomination "passé antérieur" est apparue plus tard, pour décrire un temps propre aux langues romanes, inexistant en latin.
- IphigénieProphète
Je me demande si un des problèmes de la terminologie n’est pas justement lié au fait que tout le monde veut y mettre « son sens », au lieu d’accepter les choses telles qu’elles sont ( on ne s’improvise pas grammairien pas plus que médecin ou serrurier: franchement clé anglaise ou angine ça pourrait pas se dire plus clairement ? Ben non c’est comme ça et on se contente de se servir de ces mots-là, ne serait-ce que parce que c’est pratique d’avoir un seul mot courant pour désigner cela... )
Bien entendu les explications qui s’ajoutent comme celles de Sacapus sont très interessantes- mais au fond pas nécessaires, pour le primaire voire le secondaire s’entend!
En tant que parent je me suis effrayée de voir en primaire des fiches sur les « valeurs » des temps ( en vrac: présent, imparfait, passé simple) où il fallait apprendre que l’un est de narration ou l’autre duratif, le tout pêle-mêle ...etc) alors que c’était le moment de juste apprendre déjà à les conjuguer...
Bien entendu les explications qui s’ajoutent comme celles de Sacapus sont très interessantes- mais au fond pas nécessaires, pour le primaire voire le secondaire s’entend!
En tant que parent je me suis effrayée de voir en primaire des fiches sur les « valeurs » des temps ( en vrac: présent, imparfait, passé simple) où il fallait apprendre que l’un est de narration ou l’autre duratif, le tout pêle-mêle ...etc) alors que c’était le moment de juste apprendre déjà à les conjuguer...
- *Ombre*Grand sage
Non, vraiment, le problème n'est pas là.
S'il existe un problème avec la terminologie, c'est celui des ses fluctuations incessantes.
Pour le reste, l'essentiel, c'est le temps et la qualité des apprentissages.
S'il existe un problème avec la terminologie, c'est celui des ses fluctuations incessantes.
Pour le reste, l'essentiel, c'est le temps et la qualité des apprentissages.
- IphigénieProphète
Fluctuations, et « écoles » différentes, terminologies officielles mouvantes en conséquence et déclenchement de ce fait de choix personnels plus ou moins légitimes et et et( les problèmes ne manquent pas et s’accumulent)...on reparle du COI?
- ShingolaNiveau 4
Merci de vos réponses toutes très intéressantes. Excuses-moi Iphigénie, cela ne concerne pas le COI.
Quid du passé surcompose que j'entends souvent dans ma campagne. Apparemment, il ne peut pas toujours être transposé à la voix passive.
Quid du passé surcompose que j'entends souvent dans ma campagne. Apparemment, il ne peut pas toujours être transposé à la voix passive.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Sacapus a écrit:Je trouve vos explications de la terminologie un peu tautologiques, et la logique qu'on prétend y voir est parfois plus postulée que réelle.
Le "plus que parfait" se nomme ainsi par traduction littérale du latin "plus quam perfectum". C'est une dénomination imaginée pour décrire un temps du latin.
En latin, il n'y a à l'indicatif que trois temps du passé : L'imparfait, le parfait (qui correspond au passé simple et au passé composé) et le "plus que parfait". Les trois dénominations se répondent les unes aux autres. On comprend encore mieux si on précise qu'en latin, "perfectum" (parfait) est aussi le moyen le plus direct de dire "terminé".
Le parfait est le temps du passé qui décrit les actions terminéess, l'imparfait celles qui ne sont pas terminées (parce qu'une de ses fonctions est de décrire les actions interrompues), et le plus que parfait décrit les actions qui semblent plus terminées que les actions terminées.
La dénomination "passé antérieur" est apparue plus tard, pour décrire un temps propre aux langues romanes, inexistant en latin.
Je trouve que c'est une clé très importante, même pour expliquer aux élèves l'usage de l'imparfait, qui est certes un temps du passé, mais qui décrit une action en cours de déroulement (je ne parle pas de sa valeur descriptive ni répétitive mais de cette valeur qui donne son nom au temps). C'est en fait l'aspect du verbe que l'on aborde ici, et c'est crucial dans l'écriture d'un récit.
Vraiment je suis convaincue que le problème n'est pas la terminologie mais le fait de ne pas l'expliquer aux élèves.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IphigénieProphète
Ou de l’expliquer mal ou pas au bon moment .
Mais bon je ne vais pas débattre avec Ombre ou toi avec qui je suis globalement d’accord!
Mais bon je ne vais pas débattre avec Ombre ou toi avec qui je suis globalement d’accord!
- IphigénieProphète
Les formes surcomposées sont en usage dans certaines régions plus que d’autres. Et à l’actif en effet: on dira :quand j’ai eu fini mon travailShingola a écrit:Merci de vos réponses toutes très intéressantes. Excuses-moi Iphigénie, cela ne concerne pas le COI.
Quid du passé surcompose que j'entends souvent dans ma campagne. Apparemment, il ne peut pas toujours être transposé à la voix passive.
mais pas *quand mon travail a eu été fini, sans doute parce que l’accumulation des auxiliaires, c’est un peu trop much ici !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Iphigénie a écrit:Ou de l’expliquer mal ou pas au bon moment .
Mais bon je ne vais pas débattre avec Ombre ou toi avec qui je suis globalement d’accord!
Oui évidemment nous sommes d'accord, quand je parle d'explications je parle d'explications correctes et données au bon moment en effet
Mais même sans rentrer dans le détail avec de jeunes élèves, ils peuvent comprendre assez aisément sur des phrases types que quand je dis "Alors que je mangeais, quelqu'un entra.", cela signifie que l'action de manger n'est pas terminée, par exemple.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- gnafron2004Grand sage
Je suis votre discussion avec beaucoup d'interêt car j'aborde le passif (pour moi un aspect, justement la terminologie utilisée en LM m'intéresse) en anglais en 4è et je me rends compte que, pour le coup, je risque de l'aborder avant même qu'il soit revu en LM... et pourtant je n'ai pas l'impression qu'ils aient tant de mal que cela... étrange, non? Peut-être est-ce parce nous passons pas mal de temps à reproduire des modèles et répéter, mais j'imagine que vous le faites aussi.
- IphigénieProphète
oui bien sûr, mais ce que je eux dire c'est que ce n'est pas la première chose à faire: avec des manipulations nombreuses et répétées, comme le disent Ombre et Gnafron, et la maîtrise de la conjugaison, c'est un "savoir" qui vient quasi intuitivement, alors que l'inverse (la conjugaison à partir de- ou après l'explication des "valeurs", comme je l'ai vu faire, avec la meilleure volonté du monde, en primaire avec mes enfants-) non!Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:Ou de l’expliquer mal ou pas au bon moment .
Mais bon je ne vais pas débattre avec Ombre ou toi avec qui je suis globalement d’accord!
Oui évidemment nous sommes d'accord, quand je parle d'explications je parle d'explications correctes et données au bon moment en effet
Mais même sans rentrer dans le détail avec de jeunes élèves, ils peuvent comprendre assez aisément sur des phrases types que quand je dis "Alors que je mangeais, quelqu'un entra.", cela signifie que l'action de manger n'est pas terminée, par exemple.
à titre indicatif ou explicatif, je ne me souviens pas que l'on m'ait parlé de valeurs aspectuelles avant le bac, du moins de manière systématique (on remarquait ici un présent de narration, là une opposition passé simple/ imparfait selon les besoins d'un texte étudié): ça n'empêchait ni d'analyser les formes et leurs valeurs dans ce texte ni d'assimiler la conjugaison et son emploi, ce qui est l'essentiel.
Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, j'ai un peu l'impression que plus la pratique de la langue s'éloigne plus on veut introduire des savoirs "savants" prématurément...et je ne parle ni d’Ombre ni de FOP qui maîtrisent parfaitement tout ça ! Je parle pour ceux qui hésitent et n’ont pas toute cette formation: mieux vaut se recentrer sur les bases essentielles simplement! ( par exemple puisque je l’ai pris, la maîtresse de mes enfants qui avait une bonne formation scientifique, mais très mauvaise en lettres, et pensait devoir reproduire des fiches ineptes en grammaire, sorties probablement d’un manuel)
- ShingolaNiveau 4
J'étais assez étonnée d'entendre un prof proche de la retraite dire qu'avant, on ne parlait pas des valeurs des temps, qu'il y a une vingtaine d'années c'était devenu l'urgence absolue, et qu'à présent on ne savait plus vraiment s'il fallait l'enseigner, en tout cas que ça semblait moins urgent.
Je n'ai pas sous la main d'ancien manuel de langue.
J'ai tendance à penser, peut être à tort que je ne pas les utiliser parce qu'ils proposent des exercices systématiques ex nihilo alors qu'il serait préférable de faire de la dissection de texte vivant, si j'ai bien compris, de façon à rendre les exercices plus attrayants et concrets.
Dites le, si j'ai mal compris.
En effet, le melioratif et le duratif ne m'ont pas laissé de souvenir collégien. Je me souviens juste au lycée d'un prof traçant la ligne du temps au tableau pour situer les temps du passé, et d'une chanson de fin d'année créée par les 3 ème dont le thème principal était notre nullité collective en grammaire.
Les modes me posent aussi question. Quel intérêt de travailler l'impératif en tant que mode.
C'est une notion linguistique hyper compliquée non?
Je n'ai pas sous la main d'ancien manuel de langue.
J'ai tendance à penser, peut être à tort que je ne pas les utiliser parce qu'ils proposent des exercices systématiques ex nihilo alors qu'il serait préférable de faire de la dissection de texte vivant, si j'ai bien compris, de façon à rendre les exercices plus attrayants et concrets.
Dites le, si j'ai mal compris.
En effet, le melioratif et le duratif ne m'ont pas laissé de souvenir collégien. Je me souviens juste au lycée d'un prof traçant la ligne du temps au tableau pour situer les temps du passé, et d'une chanson de fin d'année créée par les 3 ème dont le thème principal était notre nullité collective en grammaire.
Les modes me posent aussi question. Quel intérêt de travailler l'impératif en tant que mode.
C'est une notion linguistique hyper compliquée non?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Iphigénie a écrit:oui bien sûr, mais ce que je eux dire c'est que ce n'est pas la première chose à faire: avec des manipulations nombreuses et répétées, comme le disent Ombre et Gnafron, et la maîtrise de la conjugaison, c'est un "savoir" qui vient quasi intuitivement, alors que l'inverse (la conjugaison à partir de- ou après l'explication des "valeurs", comme je l'ai vu faire, avec la meilleure volonté du monde, en primaire avec mes enfants-) non!Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:Ou de l’expliquer mal ou pas au bon moment .
Mais bon je ne vais pas débattre avec Ombre ou toi avec qui je suis globalement d’accord!
Oui évidemment nous sommes d'accord, quand je parle d'explications je parle d'explications correctes et données au bon moment en effet
Mais même sans rentrer dans le détail avec de jeunes élèves, ils peuvent comprendre assez aisément sur des phrases types que quand je dis "Alors que je mangeais, quelqu'un entra.", cela signifie que l'action de manger n'est pas terminée, par exemple.
à titre indicatif ou explicatif, je ne me souviens pas que l'on m'ait parlé de valeurs aspectuelles avant le bac, du moins de manière systématique (on remarquait ici un présent de narration, là une opposition passé simple/ imparfait selon les besoins d'un texte étudié): ça n'empêchait ni d'analyser les formes et leurs valeurs dans ce texte ni d'assimiler la conjugaison et son emploi, ce qui est l'essentiel.
Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, j'ai un peu l'impression que plus la pratique de la langue s'éloigne plus on veut introduire des savoirs "savants" prématurément...et je ne parle ni d’Ombre ni de FOP qui maîtrisent parfaitement tout ça ! Je parle pour ceux qui hésitent et n’ont pas toute cette formation: mieux vaut se recentrer sur les bases essentielles simplement! ( par exemple puisque je l’ai pris, la maîtresse de mes enfants qui avait une bonne formation scientifique, mais très mauvaise en lettres, et pensait devoir reproduire des fiches ineptes en grammaire, sorties probablement d’un manuel)
C'est exactement ce que je dis
Je pense qu'on ne se comprend pas bien mais je ne vois pas sur quoi.
Évoquer ces "valeurs" n'implique pas de "faire un cours sur les valeurs" avec de jeunes élèves.
Je crois fermement au fait que tout ça vient avec l'habitude de pratiquer la conjugaison et de s'en servir dans des phrases correctes, et ensuite sur cet instinct bien formé on ajoute l'approfondissement théorique.
Mais ton message dit tout le contraire ou plutôt me fait dire tout le contraire de ce que je dis vraiment!
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ShingolaNiveau 4
Quant à la terminologie proprement dite je me permets quand même de faire le parallèle avec leq chiffres en particulier entre 10 et 20 et les 70 et 90 car on aurait prouvé d'une part, avec certitude, qu'ils font mourir de rire les non francophones, d'autre part, qu'ils ajouteraient une difficulté non négligeable pour les petits francophone car pour embrasser la logique globale disons qu'ils ne sont pas avantagés.
Maintenant on pourrait aussi faire de la pratique en langue tout en présentant un tout cohérent du genre: l'imparfait/ parfait/plus que parfait et par ailleurs passé et futur antérieur. Ou bien au contraire : passé simple, présent simple, futur simple et passé composé 1 passé composé 2 et passé composé 3
Je suis tentée d'être convaincue que la terminologie n'est pas un problème, mais je me demande ce qu'en pensent les étrangers car nous sommes pris dans l'habitude. Si les élèves conjuguent sans problème le passé composé en anglais, mais qu'en français il n'est pas correct (à cause du participe ou de l'auxiliaire) peut être que ça vaut le coup de se poser la question, et si cette question n'est pas la bonne alors d'autres questions.
Maintenant on pourrait aussi faire de la pratique en langue tout en présentant un tout cohérent du genre: l'imparfait/ parfait/plus que parfait et par ailleurs passé et futur antérieur. Ou bien au contraire : passé simple, présent simple, futur simple et passé composé 1 passé composé 2 et passé composé 3
Je suis tentée d'être convaincue que la terminologie n'est pas un problème, mais je me demande ce qu'en pensent les étrangers car nous sommes pris dans l'habitude. Si les élèves conjuguent sans problème le passé composé en anglais, mais qu'en français il n'est pas correct (à cause du participe ou de l'auxiliaire) peut être que ça vaut le coup de se poser la question, et si cette question n'est pas la bonne alors d'autres questions.
- IphigénieProphète
Mais c’est que je ne dis pas que c’est toi qui dis cela! J’ai compris ce que tu disais et on est d’accord!Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:oui bien sûr, mais ce que je eux dire c'est que ce n'est pas la première chose à faire: avec des manipulations nombreuses et répétées, comme le disent Ombre et Gnafron, et la maîtrise de la conjugaison, c'est un "savoir" qui vient quasi intuitivement, alors que l'inverse (la conjugaison à partir de- ou après l'explication des "valeurs", comme je l'ai vu faire, avec la meilleure volonté du monde, en primaire avec mes enfants-) non!Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:Ou de l’expliquer mal ou pas au bon moment .
Mais bon je ne vais pas débattre avec Ombre ou toi avec qui je suis globalement d’accord!
Oui évidemment nous sommes d'accord, quand je parle d'explications je parle d'explications correctes et données au bon moment en effet
Mais même sans rentrer dans le détail avec de jeunes élèves, ils peuvent comprendre assez aisément sur des phrases types que quand je dis "Alors que je mangeais, quelqu'un entra.", cela signifie que l'action de manger n'est pas terminée, par exemple.
à titre indicatif ou explicatif, je ne me souviens pas que l'on m'ait parlé de valeurs aspectuelles avant le bac, du moins de manière systématique (on remarquait ici un présent de narration, là une opposition passé simple/ imparfait selon les besoins d'un texte étudié): ça n'empêchait ni d'analyser les formes et leurs valeurs dans ce texte ni d'assimiler la conjugaison et son emploi, ce qui est l'essentiel.
Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, j'ai un peu l'impression que plus la pratique de la langue s'éloigne plus on veut introduire des savoirs "savants" prématurément...et je ne parle ni d’Ombre ni de FOP qui maîtrisent parfaitement tout ça ! Je parle pour ceux qui hésitent et n’ont pas toute cette formation: mieux vaut se recentrer sur les bases essentielles simplement! ( par exemple puisque je l’ai pris, la maîtresse de mes enfants qui avait une bonne formation scientifique, mais très mauvaise en lettres, et pensait devoir reproduire des fiches ineptes en grammaire, sorties probablement d’un manuel)
C'est exactement ce que je dis
Je pense qu'on ne se comprend pas bien mais je ne vois pas sur quoi.
Évoquer ces "valeurs" n'implique pas de "faire un cours sur les valeurs" avec de jeunes élèves.
Je crois fermement au fait que tout ça vient avec l'habitude de pratiquer la conjugaison et de s'en servir dans des phrases correctes, et ensuite sur cet instinct bien formé on ajoute l'approfondissement théorique.
Mais ton message dit tout le contraire ou plutôt me fait dire tout le contraire de ce que je dis vraiment!
Je reprenais l’exemple de ce que j’ai vu faire avec mes enfants!
- IphigénieProphète
Là par contre je n’y comprends rien!Shingola a écrit:Quant à la terminologie proprement dite je me permets quand même de faire le parallèle avec leq chiffres en particulier entre 10 et 20 et les 70 et 90 car on aurait prouvé d'une part, avec certitude, qu'ils font mourir de rire les non francophones, d'autre part, qu'ils ajouteraient une difficulté non négligeable pour les petits francophone car pour embrasser la logique globale disons qu'ils ne sont pas avantagés.
Maintenant on pourrait aussi faire de la pratique en langue tout en présentant un tout cohérent du genre: l'imparfait/ parfait/plus que parfait et par ailleurs passé et futur antérieur. Ou bien au contraire : passé simple, présent simple, futur simple et passé composé 1 passé composé 2 et passé composé 3
Je suis tentée d'être convaincue que la terminologie n'est pas un problème, mais je me demande ce qu'en pensent les étrangers car nous sommes pris dans l'habitude. Si les élèves conjuguent sans problème le passé composé en anglais, mais qu'en français il n'est pas correct (à cause du participe ou de l'auxiliaire) peut être que ça vaut le coup de se poser la question, et si cette question n'est pas la bonne alors d'autres questions.
- NitaEmpereur
Shingola a écrit:Quant à la terminologie proprement dite je me permets quand même de faire le parallèle avec leq chiffres en particulier entre 10 et 20 et les 70 et 90 car on aurait prouvé d'une part, avec certitude, qu'ils font mourir de rire les non francophones, d'autre part, qu'ils ajouteraient une difficulté non négligeable pour les petits francophone car pour embrasser la logique globale disons qu'ils ne sont pas avantagés.
Maintenant on pourrait aussi faire de la pratique en langue tout en présentant un tout cohérent du genre: l'imparfait/ parfait/plus que parfait et par ailleurs passé et futur antérieur. Ou bien au contraire : passé simple, présent simple, futur simple et passé composé 1 passé composé 2 et passé composé 3
Je suis tentée d'être convaincue que la terminologie n'est pas un problème, mais je me demande ce qu'en pensent les étrangers car nous sommes pris dans l'habitude. Si les élèves conjuguent sans problème le passé composé en anglais, mais qu'en français il n'est pas correct (à cause du participe ou de l'auxiliaire) peut être que ça vaut le coup de se poser la question, et si cette question n'est pas la bonne alors d'autres questions.
L'ensemble de tes "vies professionnelles" ne me paraît pas être une assise suffisante pour l'enseignement du français.
Reprends la grammaire au niveau concours, ça te paraîtra peut-être plus clair.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Iphigénie a écrit:Mais c’est que je ne dis pas que c’est toi qui dis cela! J’ai compris ce que tu disais et on est d’accord!Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:oui bien sûr, mais ce que je eux dire c'est que ce n'est pas la première chose à faire: avec des manipulations nombreuses et répétées, comme le disent Ombre et Gnafron, et la maîtrise de la conjugaison, c'est un "savoir" qui vient quasi intuitivement, alors que l'inverse (la conjugaison à partir de- ou après l'explication des "valeurs", comme je l'ai vu faire, avec la meilleure volonté du monde, en primaire avec mes enfants-) non!Fires of Pompeii a écrit:
Oui évidemment nous sommes d'accord, quand je parle d'explications je parle d'explications correctes et données au bon moment en effet
Mais même sans rentrer dans le détail avec de jeunes élèves, ils peuvent comprendre assez aisément sur des phrases types que quand je dis "Alors que je mangeais, quelqu'un entra.", cela signifie que l'action de manger n'est pas terminée, par exemple.
à titre indicatif ou explicatif, je ne me souviens pas que l'on m'ait parlé de valeurs aspectuelles avant le bac, du moins de manière systématique (on remarquait ici un présent de narration, là une opposition passé simple/ imparfait selon les besoins d'un texte étudié): ça n'empêchait ni d'analyser les formes et leurs valeurs dans ce texte ni d'assimiler la conjugaison et son emploi, ce qui est l'essentiel.
Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, j'ai un peu l'impression que plus la pratique de la langue s'éloigne plus on veut introduire des savoirs "savants" prématurément...et je ne parle ni d’Ombre ni de FOP qui maîtrisent parfaitement tout ça ! Je parle pour ceux qui hésitent et n’ont pas toute cette formation: mieux vaut se recentrer sur les bases essentielles simplement! ( par exemple puisque je l’ai pris, la maîtresse de mes enfants qui avait une bonne formation scientifique, mais très mauvaise en lettres, et pensait devoir reproduire des fiches ineptes en grammaire, sorties probablement d’un manuel)
C'est exactement ce que je dis
Je pense qu'on ne se comprend pas bien mais je ne vois pas sur quoi.
Évoquer ces "valeurs" n'implique pas de "faire un cours sur les valeurs" avec de jeunes élèves.
Je crois fermement au fait que tout ça vient avec l'habitude de pratiquer la conjugaison et de s'en servir dans des phrases correctes, et ensuite sur cet instinct bien formé on ajoute l'approfondissement théorique.
Mais ton message dit tout le contraire ou plutôt me fait dire tout le contraire de ce que je dis vraiment!
Je reprenais l’exemple de ce que j’ai vu faire avec mes enfants!
Ahhh au temps pour moi
Je n'avais pas compris qu'on se comprenait :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IphigénieProphète
Oui c’est cela même : mais pas de problème : j’ai compris que tu ne comprenais pas que je t’avais comprise :lol:
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