Phrase nominale et verbale en poésie 6e

Bonjour,

Je suis à la recherche de poèmes afin de construire une séance de langue avec des phrases nominales et verbales.
Je souhaite travailler cette notion autour cette thématique : "la poésie au fil des saisons".

Seulement, je ne trouve que des haîkus pour la phrase nominale. Il y a quelques exemples en poésie contemporaine mais les poètes n'utilisent pas de ponctuation.
Je voudrais que les élèves réfléchissent à partir d'un corpus de poème à construire la notion de phrase nominale et verbale. Ils rappelleraient ce qu'est une phrase puis feraient des repérages dans les textes et observeraient que certaines d'entres elles ne contiennent pas de verbes.

Auriez-vous des poèmes ou des idées à me suggérer?

Merci beaucoup !

Bonjour Thalie33, je te suggère de garder ta thématique pour l'étude des poèmes et, par ailleurs, de faire un cours de grammaire sur phrase verbale / phrase nominale. Pourquoi mélanger ?

Même conseil. Fabrique plutôt toi-même un corpus sur mesure de phrases nominales et verbales bien réfléchies et maîtrisées (pour éviter les cas particuliers et les mauvaises suprises), qui te permettra de construire ensuite de façon solide et efficace ton cours de grammaire. Sinon tu risques de choisir des poèmes non pour leur intérêt littéraire, mais comme prétextes à ton cours de grammaire, ce qui n'est satisfaisant ni d'un point de vue littéraire ni d'un point de vue grammatical.

Je me joins aux remarques précédentes.
Choisis tes poèmes pour eux-mêmes, pour ce que tu pourras en dire, pour leur beauté et leur accessibilité à des Sixième, et pour la progression que tu pourras ménager au fil de ta séquence.
La grammaire est un autre problème, bien assez complexe pour ne pas y ajouter les difficultés propres au vers.

Même avis que les autres !

Idem. A moins que tu ne sois stagiaire et obligée d'obéir à ce genre d'injonctions ?

Comme les collègues.
Après, si vous voulez des exemples de phrases nominales en poésie, je pense â La Fontaine.
Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau.
Car quoi, rien d'assuré, point de franche lipée, tout à la pointe de l'épée.
Rats en campagne aussitôt.
Fi du plaisir que la crainte peut corrompre.
Bon appétit surtout.
Plus d'amour, partant plus de joie.
Adieu, veau, vache, cochon, couvée.
Plus de chant.

Proposition : sépare en effet les deux activités, puis réinvestis les notions grammaticales dans de l'écriture d'invention : un premier poème plus ou moins libre, puis consigne de réécriture : transformer x phrases verbales en phrases nominales (et discussions ensuite sur les effets produits).