- JennyMédiateur
L’an dernier, mes élèves pissaient sur les portes de certains profs (je ne comprends pas, la mienne est restée intacte :diable: sauf la fois où elle a été défoncée par des élèves dans le couloir ), les bris de vitres n'étaient pas rares... Là, c’est pénible mais ça reste gentillet.
Berzeco : pas de sélection partie collège. mais évidemment, les élèves du quartier sont majoritairement aisés !
Berzeco : pas de sélection partie collège. mais évidemment, les élèves du quartier sont majoritairement aisés !
- User20159Esprit éclairé
berzeko a écrit:Bah une classe avec problèmes familiaux importants (alcool, père en prison), des élèves qui touchent déjà à la drogue, qui n'ont aucun niveau scolaire depuis des années ou qui ne savent même pas faire un exercice sans demander ce que veut dire chaque mot de l'énoncé.
Intéressant ton second point, mais les CSP+ sont plus dans le privé du coup ? Après faut pas se voiler la face : il sera toujours plus simple de gérer des classes générales que de bac pro.
1- Les élèves avec problèmes familiaux, on les trouve partout, et j'ai davantage trouvé de problèmes d'addiction à la drogue chez les bourgeois que chez mes élèves.
- Spoiler:
- Au pire, hein au pire, les garçons de 3e font les choufs dans le quartier, la drogue ils y touchent pas, les plus grands la vendent, eux ils ne peuvent même pas se la payer
2- T'es au courant qu'il y a une carte scolaire ? Et puis le privé, c'est 20% de la population scolaire...
Mais sinon entre une classe de 2GT à 35 et une 2SPVL (oui je sais , ça s'appelle plus comme ça ! ) à 18, mon cœur balance...
- berzekoNiveau 8
Jenny a écrit:L’an dernier, mes élèves pissaient sur les portes de certains profs (je ne comprends pas, la mienne est restée intacte :diable: sauf la fois où elle a été défoncée par des élèves dans le couloir ), les bris de vitres n'étaient pas rares... Là, c’est pénible mais ça reste gentillet.
Berzeco : pas de sélection partie collège. mais évidemment, les élèves du quartier sont majoritairement aisés !
Ouais forcément ça crée déjà une sélection évidente ! Pisser sur la porte et personne n'a rien remarqué sans rire ? :sourit:
- zigmag17Guide spirituel
Ha@_x a écrit:berzeko a écrit:Bah une classe avec problèmes familiaux importants (alcool, père en prison), des élèves qui touchent déjà à la drogue, qui n'ont aucun niveau scolaire depuis des années ou qui ne savent même pas faire un exercice sans demander ce que veut dire chaque mot de l'énoncé.
Intéressant ton second point, mais les CSP+ sont plus dans le privé du coup ? Après faut pas se voiler la face : il sera toujours plus simple de gérer des classes générales que de bac pro.
1- Les élèves avec problèmes familiaux, on les trouve partout, et j'ai davantage trouvé de problèmes d'addiction à la drogue chez les bourgeois que chez mes élèves.
- Spoiler:
Au pire, hein au pire, les garçons de 3e font les choufs dans le quartier, la drogue ils y touchent pas, les plus grands la vendent, eux ils ne peuvent même pas se la payer
2- T'es au courant qu'il y a une carte scolaire ? Et puis le privé, c'est 20% de la population scolaire...
Mais sinon entre une classe de 2GT à 35 et une 2SPVL (oui je sais , ça s'appelle plus comme ça ! ) à 18, mon cœur balance...
Certes mais s'il faut moduler alors modulons: en LP les classes de GA à 35 ne sont pas rares, et dans la plupart des cas c'est disons, "sportif", que l'on ait de la bouteille ou pas; parfois je rêve de les échanger contre 35 GT, pour voir...
- JennyMédiateur
berzeko a écrit:Jenny a écrit:L’an dernier, mes élèves pissaient sur les portes de certains profs (je ne comprends pas, la mienne est restée intacte :diable: sauf la fois où elle a été défoncée par des élèves dans le couloir ), les bris de vitres n'étaient pas rares... Là, c’est pénible mais ça reste gentillet.
Berzeco : pas de sélection partie collège. mais évidemment, les élèves du quartier sont majoritairement aisés !
Ouais forcément ça crée déjà une sélection évidente ! Pisser sur la porte et personne n'a rien remarqué sans rire ? :sourit:
Ils gagnaient des TIG quand on les prenaient en flagrant délit.
- berzekoNiveau 8
zigmag17 a écrit:Ha@_x a écrit:berzeko a écrit:Bah une classe avec problèmes familiaux importants (alcool, père en prison), des élèves qui touchent déjà à la drogue, qui n'ont aucun niveau scolaire depuis des années ou qui ne savent même pas faire un exercice sans demander ce que veut dire chaque mot de l'énoncé.
Intéressant ton second point, mais les CSP+ sont plus dans le privé du coup ? Après faut pas se voiler la face : il sera toujours plus simple de gérer des classes générales que de bac pro.
1- Les élèves avec problèmes familiaux, on les trouve partout, et j'ai davantage trouvé de problèmes d'addiction à la drogue chez les bourgeois que chez mes élèves.
- Spoiler:
Au pire, hein au pire, les garçons de 3e font les choufs dans le quartier, la drogue ils y touchent pas, les plus grands la vendent, eux ils ne peuvent même pas se la payer
2- T'es au courant qu'il y a une carte scolaire ? Et puis le privé, c'est 20% de la population scolaire...
Mais sinon entre une classe de 2GT à 35 et une 2SPVL (oui je sais , ça s'appelle plus comme ça ! ) à 18, mon cœur balance...
Certes mais s'il faut moduler alors modulons: en LP les classes de GA à 35 ne sont pas rares, et dans la plupart des cas c'est disons, "sportif", que l'on ait de la bouteille ou pas; parfois je rêve de les échanger contre 35 GT, pour voir...
Ah oui que je veux bien comprendre ... même dans un lycée moyen il n'y a pas photo
- berseriaNiveau 7
5e : calcul littéral
Je voudrais me placer d'un point de vue disciplinaire. Sur une semaine :
- la première séance, les élèves ont travaillé sur les carrés bordés et ont suivi.
- la deuxième séance : pas de cours, il y avait trop de bruit + des altercations entre élèves, certains élèves ont cherché la feuille d'exercices
- la troisième séance : trop de bruit , correction de 3 exercices de découverte qui pourraient se faire chacun en 10 minutes (correction incluse)
Pour un stagiaire, est-ce une situation fréquente ? A chaque fois que ma tutrice vient, elle me dit qu'elle aurait l'équivalent de ma séance en 20 minutes.
( Et en plus, les élèves auraient compris).
Je voudrais me placer d'un point de vue disciplinaire. Sur une semaine :
- la première séance, les élèves ont travaillé sur les carrés bordés et ont suivi.
- la deuxième séance : pas de cours, il y avait trop de bruit + des altercations entre élèves, certains élèves ont cherché la feuille d'exercices
- la troisième séance : trop de bruit , correction de 3 exercices de découverte qui pourraient se faire chacun en 10 minutes (correction incluse)
Pour un stagiaire, est-ce une situation fréquente ? A chaque fois que ma tutrice vient, elle me dit qu'elle aurait l'équivalent de ma séance en 20 minutes.
( Et en plus, les élèves auraient compris).
- ShajarVénérable
Berseria, tu tournes en boucle, là. On te l'a déjà dit : tu ne pourras pas faire cours tant que tes classes ne sont pas calmes. Donc, avant de penser "disciplinaire" (ce qui est essentiel, on est d'accord, mais pas quand deux élèves s'insultent un cours entier), il faut penser discipline. Il y a déjà du positif si tu as réussi à avoir ce premier cours calme. Comment as-tu fait ? Quels sont les gestes, postures, paroles qui t'ont été utiles ? Est-ce que tu peux les identifier pour les reproduire ?
Surtout, ne crie pas. Ce n'est qu'une manière de te décrédibiliser, et pour les élèves, c'est beaucoup plus amusant qu'effrayant. Il n'y a que dans les films qu'une bonne gueulante, ça marche. Tu ne dois pas rentrer dans le jeu des élèves. Ils fichent le bazar ? Aucune importance, c'est eux qui en assument les conséquences, en venant faire une heure, deux heures, quatre heures de colle si nécessaire. Et tu appelles leurs parents, avec le CPE, en disant ce qu'ils font en cours. Les élèves détestent qu'on appelle leurs parents. Tu n'y arriveras pas du premier coup, c'est sur le long terme que tu peux regagner le calme. Avec beaucoup, beaucoup d'énergie.
Ta tutrice est bien gentille de te dire qu'elle pourrait faire ton cours en 20 minutes, mais enfin, à part te culpabiliser, ce genre de phrase ne sert pas à grand chose. Que t'a-t-elle dit de constructif, sur la manière dont précisément tu peux t'améliorer ?
Et je te repose la question : comment te sens-tu ? On sait tous que se faire bordéliser, c'est très difficile à vivre. Si tu es mal, fatigué, déprimé, les conseils ne seront sans doute pas du tout les mêmes que si tu te sens d'attaque et combattif.
Je me demande si ce dont tu as besoin en ce moment, plus que de conseils répétés et répétés que tu ne suis pas, ce n'est pas d'une vraie pause, afin de prendre du recul. Revenir régulièrement sur ce fil, est-ce vraiment utile ou n'est-ce pas en fait une manière de ressasser en se donnant l'impression d'une activité utile ?
Surtout, ne crie pas. Ce n'est qu'une manière de te décrédibiliser, et pour les élèves, c'est beaucoup plus amusant qu'effrayant. Il n'y a que dans les films qu'une bonne gueulante, ça marche. Tu ne dois pas rentrer dans le jeu des élèves. Ils fichent le bazar ? Aucune importance, c'est eux qui en assument les conséquences, en venant faire une heure, deux heures, quatre heures de colle si nécessaire. Et tu appelles leurs parents, avec le CPE, en disant ce qu'ils font en cours. Les élèves détestent qu'on appelle leurs parents. Tu n'y arriveras pas du premier coup, c'est sur le long terme que tu peux regagner le calme. Avec beaucoup, beaucoup d'énergie.
Ta tutrice est bien gentille de te dire qu'elle pourrait faire ton cours en 20 minutes, mais enfin, à part te culpabiliser, ce genre de phrase ne sert pas à grand chose. Que t'a-t-elle dit de constructif, sur la manière dont précisément tu peux t'améliorer ?
Et je te repose la question : comment te sens-tu ? On sait tous que se faire bordéliser, c'est très difficile à vivre. Si tu es mal, fatigué, déprimé, les conseils ne seront sans doute pas du tout les mêmes que si tu te sens d'attaque et combattif.
Je me demande si ce dont tu as besoin en ce moment, plus que de conseils répétés et répétés que tu ne suis pas, ce n'est pas d'une vraie pause, afin de prendre du recul. Revenir régulièrement sur ce fil, est-ce vraiment utile ou n'est-ce pas en fait une manière de ressasser en se donnant l'impression d'une activité utile ?
- KantNiveau 4
berseria a écrit:5e : calcul littéral
Je voudrais me placer d'un point de vue disciplinaire. Sur une semaine :
- la première séance, les élèves ont travaillé sur les carrés bordés et ont suivi.
- la deuxième séance : pas de cours, il y avait trop de bruit + des altercations entre élèves, certains élèves ont cherché la feuille d'exercices
- la troisième séance : trop de bruit , correction de 3 exercices de découverte qui pourraient se faire chacun en 10 minutes (correction incluse)
Pour un stagiaire, est-ce une situation fréquente ? A chaque fois que ma tutrice vient, elle me dit qu'elle aurait l'équivalent de ma séance en 20 minutes.
( Et en plus, les élèves auraient compris).
Je suis maître auxiliaire de français donc ma situation n'est pas vraiment la même mais j'ai le temps de faire ce que j'ai prévu de faire. Si on analyse les facteurs de perte de temps, il y a l'installation et la sortie des affaires, l'appel, la vérification du matériel, la dynamique prof-élèves (le prof interroge, les élèves répondent, l'élève pose une question, le prof répond) et la discipline.
L'appel et la vérification des affaires ont une durée qui me semble incompressible, tu perds probablement trente cinq-minutes lors de l'installation, la sortie des affaires, la dynamique du cours et la discipline.
Soit ta tutrice ment mais ça me semble improbable, soit tu avances trois fois plus lentement qu'elle à cause des points évoqués, tu risques de ne pas finir le programme.
- berseriaNiveau 7
Ma séance s'est bien passée:
- parce que le sujet était accessible : avec des premières questions triviales que tous les élèves pouvaient résoudre
- 3 élèves pénibles n'étaient pas là, il en restait d'autres.
C'est quand même une situation déplaisante, de venir et de ne pas faire cours, (pour les 5e).
J'ai quand même fait des progrès : au dernier cours, j'ai coupé court à une altercation entre deux élèves.
- parce que le sujet était accessible : avec des premières questions triviales que tous les élèves pouvaient résoudre
- 3 élèves pénibles n'étaient pas là, il en restait d'autres.
C'est quand même une situation déplaisante, de venir et de ne pas faire cours, (pour les 5e).
J'ai quand même fait des progrès : au dernier cours, j'ai coupé court à une altercation entre deux élèves.
- Volo'Neoprof expérimenté
Tu évoques des questions triviales mais est-ce souvent le cas dans ce que tu proposes ? As-tu bien une progression des apprentissages avec une augmentation de la difficulté ?
- Avatar des AbyssesNiveau 8
Volo' a écrit:Tu évoques des questions triviales mais est-ce souvent le cas dans ce que tu proposes ? As-tu bien une progression des apprentissages avec une augmentation de la difficulté ?
Tout le problème est là: des questions qui devraient être triviales en tant qu'élève de 6ème normal... Or les lacunes des élèves s'apparentent plus aux abysses qu'a un petit cassis sur la route. Quand on fait un cours sur une notion qui est sensée avoir été apprise l'année précédente ( au minimum vu ou entendue ) et que les 3/4 de la classe disent ne jamais avoir entendu parlé ( surtout quand il y a de élèves studieux dans le tas ) c'est bien qu'il y a un problème dans quelque part. Et il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est passé l'heure de cours a faire des rappels. Je me souviens d'un de mes défauts à mes débuts, c'était croire ( oui on a le droit d'être naïf et optimiste ) que les élèves connaissaient les prérequis des 3 ou 4 dernière années. J'ai du vite revoir ma copie, je pars maintenant du principe que ils ne se souviennent de rien, alors mon cours commence par des successions de questions bateaux sur les prérequis pour jauger la profondeur de leur vocabulaire et connaissances.
Si berseria idéalise trop ( consciemment ou inconsciemment ) les élèves et ce qu'ils savent, cela peut être une grande source de décalage qui, bien sur, va générer très rapidement une déconcentration et du bruit de fond à minima.
_________________
Il y a 10 catégories de personnes ceux qui connaissent le binaire, ceux qui connaissent le ternaire... et les autres.
N'écoutez pas les bruits du monde, mais le silence de l'âme. ( JCVD )
"if you think education is expensive, try ignorance", Abraham Lincoln
Au 01/08/2022 : 2,2 SMIC = 2923,91 euros NET...
Au 01/01/2023 : 2,2 SMIC = 2976,75 euros NET...
Au 01/05/2023 : 2,2 SMIC = 3036,24 euros NET...
Au 01/09/2024 : 2,2 SMIC = 3077,14 euros NET...
Pour info 2,2 SMIC était le salaire des professeurs débutants en 1980.
- User20159Esprit éclairé
Kant a écrit:L'appel et la vérification des affaires ont une durée qui me semble incompressible, tu perds probablement trente cinq-minutes lors de l'installation, la sortie des affaires, la dynamique du cours et la discipline.
35 minutes ? Vraiment ?
Chez moi, l'entrée, l'installation, et la mise au travail des élèves, ça prend maximum 5-10 minutes, c'est grave docteur ?
Et c'est quoi au fait la dynamique du cours ?
, nan mais j'ai sûrement raté un truc....
- henrietteMédiateur
On perd certes un peu plus de temps en ce moment car il faut donner du GHA à chacun (ce que d'ailleurs berseria a dit ne pas faire), mais de là à ce que ça fasse 35 minutes ! Il doit y avoir une faute de frappe, ou une hyperbole.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Volo'Neoprof expérimenté
Avatar des Abysses a écrit:Volo' a écrit:Tu évoques des questions triviales mais est-ce souvent le cas dans ce que tu proposes ? As-tu bien une progression des apprentissages avec une augmentation de la difficulté ?
Tout le problème est là: des questions qui devraient être triviales en tant qu'élève de 6ème normal... Or les lacunes des élèves s'apparentent plus aux abysses qu'a un petit cassis sur la route. Quand on fait un cours sur une notion qui est sensée avoir été apprise l'année précédente ( au minimum vu ou entendue ) et que les 3/4 de la classe disent ne jamais avoir entendu parlé ( surtout quand il y a de élèves studieux dans le tas ) c'est bien qu'il y a un problème dans quelque part. Et il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est passé l'heure de cours a faire des rappels. Je me souviens d'un de mes défauts à mes débuts, c'était croire ( oui on a le droit d'être naïf et optimiste ) que les élèves connaissaient les prérequis des 3 ou 4 dernière années. J'ai du vite revoir ma copie, je pars maintenant du principe que ils ne se souviennent de rien, alors mon cours commence par des successions de questions bateaux sur les prérequis pour jauger la profondeur de leur vocabulaire et connaissances.
Si berseria idéalise trop ( consciemment ou inconsciemment ) les élèves et ce qu'ils savent, cela peut être une grande source de décalage qui, bien sur, va générer très rapidement une déconcentration et du bruit de fond à minima.
C'est bien pour cela que je posais la question. Ce questionnement se pose pour toutes les disciplines et à tous les niveaux. A priori il n'est pas normal d'apprendre les océans et les continents en 4e, on devrait les revoir en HG, mais je pars toujours de cela. Même chose pour certaines méthodes qui devraient être de la révision mais qui bien souvent sont de la révision (pour nous parce qu'on sait ce qui a été fait l'année d'avant) et qui finalement sont de l'apprentissage pour les élèves.
Je posais cette question, de fait, parce que si le niveau est trop haut également, ce que de nombreux stagiaires ont tendance à faire en sortant des études et des concours, les élèves n'essaient pas. J'ai été dans ce cas aussi avant de revoir ma copie. Il est nécessaire de partir d'éléments que nous pouvons considérer comme triviaux pour qu'ils gagnent confiance et ensuite les confronter à des éléments plus complexes. Mais, je suppose, étant donné la réponse de berseria, que ce doit être le cas...
Pas d'inquiétudes, Ha@_x, je mets également 5-10 minutes et souvent ce n'est pas moi qui fais l'appel. Pendant qu'un élève fait l'appel, contrôle des cahiers et des devoirs. Rentabilisation du temps.
- ShajarVénérable
Je n'ai pas compris le message de Kant ainsi : il liste l'ensemble des activités d'un cours, entre celles qui sont du ressort de l'apprentissage et celles qui sont de la gestion des élèves. Comme la tutrice dit qu'elle pourrait faire le même cours en 20 min, chez berseria, sur les 55min du cours, 35min doivent être actuellement "perdues" en gestion des élèves.Ha@_x a écrit:Kant a écrit:L'appel et la vérification des affaires ont une durée qui me semble incompressible, tu perds probablement trente cinq-minutes lors de l'installation, la sortie des affaires, la dynamique du cours et la discipline.
35 minutes ? Vraiment ?
Chez moi, l'entrée, l'installation, et la mise au travail des élèves, ça prend maximum 5-10 minutes, c'est grave docteur ?
Et c'est quoi au fait la dynamique du cours ?
, nan mais j'ai sûrement raté un truc....
- berseriaNiveau 7
symétrie centrale
Combien de temps faut-il pour la recherche puis la correction ? Ma tutrice m'a dit qu'en 15 minutes, c'était traité. Je suis d'accord avec elle.
Je donne la feuille d'exercices, je passe expliquer aux élèves qui ont du mal, ceux qui ont compris avancent dans les exercices. Tous les élèves bavardent.
Quand je veux faire corriger l'exercice, le vacarme continue. Et personne n'écoute la correction. Par contre, j'ai beaucoup d'élèves qui veulent passer au tableau.
Combien de temps faut-il pour la recherche puis la correction ? Ma tutrice m'a dit qu'en 15 minutes, c'était traité. Je suis d'accord avec elle.
Je donne la feuille d'exercices, je passe expliquer aux élèves qui ont du mal, ceux qui ont compris avancent dans les exercices. Tous les élèves bavardent.
Quand je veux faire corriger l'exercice, le vacarme continue. Et personne n'écoute la correction. Par contre, j'ai beaucoup d'élèves qui veulent passer au tableau.
- User20159Esprit éclairé
Shajar a écrit:Je n'ai pas compris le message de Kant ainsi : il liste l'ensemble des activités d'un cours, entre celles qui sont du ressort de l'apprentissage et celles qui sont de la gestion des élèves. Comme la tutrice dit qu'elle pourrait faire le même cours en 20 min, chez berseria, sur les 55min du cours, 35min doivent être actuellement "perdues" en gestion des élèves.
:sourit: Je savais que j'avais raté un truc !
- berseriaNiveau 7
Shajar a écrit:Berseria, tu tournes en boucle, là. On te l'a déjà dit : tu ne pourras pas faire cours tant que tes classes ne sont pas calmes. Donc, avant de penser "disciplinaire" (ce qui est essentiel, on est d'accord, mais pas quand deux élèves s'insultent un cours entier), il faut penser discipline.
J'ai enfin fixé les heures de retenues qui étaient en attente dans la classe de 5e (la pire).
Dans la classe de 6e, j'ai trouvé un créneau horaire, au prochain cours, je vais coller un ou deux pour l'exemple.
- HapoNiveau 4
berseria a écrit:symétrie centrale
Quand je veux faire corriger l'exercice, le vacarme continue. Et personne n'écoute la correction. Par contre, j'ai beaucoup d'élèves qui veulent passer au tableau.
Ne pourrais-tu pas refuser de faire passer les élèves au tableau tant qu'il y a du bruit ?
Puis, si ça devient calme, tu en fais passer un et si le bruit recommencer, tu arrêtes.
Ils semblent vouloir aller au tableau : ça peut justement être une "carotte" pour qu'ils se tiennent sages, non ?
- berseriaNiveau 7
Maintenant, je corrige les exercices moi-même, pas tellement pour les punir, mais pour gérer le rythme.
S'il y a du bruit, j'arrêt et je demande le silence. Je ne vais pas faire attendre un élève qui veut corriger, 10 minutes.
C'est troublant, tout le monde veut passer, mais personne ne veut écouter la correction. Cela me laisse perplexe.
S'il y a du bruit, j'arrêt et je demande le silence. Je ne vais pas faire attendre un élève qui veut corriger, 10 minutes.
C'est troublant, tout le monde veut passer, mais personne ne veut écouter la correction. Cela me laisse perplexe.
- HapoNiveau 4
Je suis moi-même stagiaire, mais dans une autre discipline et dans un établissement de banlieue aisée.berseria a écrit:5e : calcul littéral
Pour un stagiaire, est-ce une situation fréquente ? A chaque fois que ma tutrice vient, elle me dit qu'elle aurait l'équivalent de ma séance en 20 minutes.
( Et en plus, les élèves auraient compris).
Je ne pense pas que ce soit une situation fréquente. En tout cas, elle n'est pas normale.
Tu pourrais peut-être en discuter avec tes autres camarades stagiaires.
Je vais te dire comment ça s'est passé pour moi. Je ne sais pas si ça t'aidera, mais sait-on jamais.
D'abord, le public que je gère n'est pas particulièrement difficile. Sur le plan des savoirs, ils n'ont globalement pas de grosses lacunes, ce qui fait que le cours avance bien même quand je n'explique pas les choses de manière très didactique (évidemment, je cherche à faire de mon mieux sur ce plan là...).
Néanmoins, ces élèves ont parfois une très haute opinion d'eux-mêmes, et il faut donc les remettre à leur place d'élèves.
Je suis très jeune, et cela est visible, même avec le masque. Donc dès que je suis arrivé, des questions ont fusé sur mon âge, sur le fait que je sois nouveau dans l'établissement. De plus, j'ai commis quelques erreurs, en hésitant parfois sur le tutoiement ou le vouvoiement, ce qui n'a pas été bénéfique dans la construction de mon image de professeur.
Après quelques jours, la situation avec l'une de mes classes s'est dégradée. Ils se croyaient tout-permis, bavardaient sans cesse, et mes rappels à l'ordre avaient peu d'effet. Je pense qu'ils jugeaient que j'étais inexpérimenté donc qu'ils pouvaient en profiter, et par les questions de certains élèves, j'ai compris qu'ils avaient compris que j'étais tout nouveau dans l'enseignement.
J'ai donc décidé, pour prévenir la situation avant qu'elle ne se dégrade trop, de prendre le taureau par les cornes. J'ai mis en place des rituels : ils doivent être debout au début du cours, et je ne les laisse pas s'asseoir avant qu'il n'y ait un silence complet durant quelques secondes. En attendant, j'occupe l'espace en circulant entre eux, pour leur montrer que je suis bien là.
Lorsqu'ils s'assoient, j'entre immédiatement dans le cours en demandant à un ou une élève de récapituler le cours précédent. Ainsi, ils n'ont pas le temps de faire autre chose, de se distraire, de bavarder. Et je fais l'appel un peu plus tard dans le cours, car je me suis rendu compte que l'appel dès le début ouvrait la porte aux bavardages.
J'utilise également énormément les carnets de correspondances. Dans les premières semaines, il y avait souvent un brouhaha diffus donc je prenais les carnets de ceux que j'entendais, souvent ceux qui étaient les plus proches de moi. C'était assez inégalitaire car souvent, d'autres parlaient également et je ne le voyais pas (avec le masque, c'est plus compliqué). Il y a donc eu beaucoup d'élèves qui se sont plaints que je prenne leurs carnets et pas ceux de leurs camarades. Peut-être que c'était une faute professionnelle, mais je n'ai pas lâché. Il m'est arrivé, surtout sur un créneau compliqué (deux heures de suite le vendredi après-midi), de prendre une dizaine de carnets. Presque à chaque fois, j'ai mis des mots quand je prenais le carnet (à chaque fois en discutant avec eux de leur conduite, mais toujours à la fin du cours, jamais pendant).
Au bout de deux ou trois semaines, ça a payé. Il y avait alors moins de brouhaha général, plutôt des bavardages ciblés. A ce moment-là, c'était plus facile à gérer : je surprends un bavardages, je dis d'une voix très ferme (mais sans crier) "Pose ton carnet sur ta table", et je passe à autre chose pour éviter les tergiversations. L'élève sait que si il recommence, je prends son carnet, et il sait que dans ce cas, il aura un mot, tant pis pour lui. Dans notre établissement, trois mots donne droit à une heure de colle. Ca peut aller vite, trois mots, entre les oublis de matériel, les bavardages etc.
Je n'utilise donc pas beaucoup de moyens de pression différents, il n'y en a qu'un seul de vraiment récurrent, mais au moins, ils sont habitués. Ils savent que si ils parlent, leur carnet est pris. Ils ont une chance, pas deux. C'est un peu dur, mais ça a été le seul moyen pour casser les bavardages.
Surtout, ne jamais faire comme si je n'avais pas entendu, car d'autres élèves s'en aperçoivent et risquent d'en profiter.
De la même façon, j'ai eu une fois un élève qui faisait le guignol dans la classe. Je pense qu'il était parti du principe qu'il ne risquait pas grand-chose. Il se mettait à danser, lançait des affaires aux autres, faisait des croche-pieds à ceux qui passaient au tableau... Je l'ai séparé une première fois. Il a recommencé, je lui ai dit que ça dérangeait le cours, que si il continuait, il devrait sortir. Il a recommencé, j'ai donc fait venir un AED pour qu'il sorte du cours. Une fois, pas deux. Il reste toujours un peu agité, mais beaucoup moins qu'avant.
Depuis, le travail est beaucoup plus calme, et les élèves en sont satisfaits. Je sens que leur travail est plus efficace, et l'ambiance est bien meilleure. J'aurais accepté des petits bavardages si il n'y avait eu que cela. Mais dès lors que ça entrave le bon fonctionnement du cours, tant pis, je n'accepte plus. Ils ont eu leur chance, ils l'ont laissée passer. A côté, ma deuxième classe est bien plus calme, elle se recentre quand je le demande. Je suis donc moins autoritaire (mais toujours aussi ferme dans mes prises de parole).
J'ai eu peur d'être trop autoritaire, et d'avoir l'image d'un dragon auprès d'eux. Mais je pense qu'une image peut rapidement se transformer. Ca a été le cas, et j'ai plutôt le sentiment que désormais, ils m'apprécient.
- SisypheHabitué du forum
Je crois aussi que tu peux utiliser cette envie d'aller au tableau. Ce que tu peux faire au prochain cours :
1. Expliquer que tu vas refaire une évaluation au cours suivant qui reprendra les mêmes exercices que ceux que tu vas faire aujourd'hui parce que tu veux voir qui travaille sérieusement.
2. Expliquer comment va fonctionner le cours : tu donnes un premier exercice. Lecture de la consigne et reformulation par les élèves. Les 3 élèves qui ont levé la main et reformulé correctement la consigne passent au tableau. Tu divises ton tableau en trois parties comme pour des khôlles. Les autres travaillent en silence et seuls. Tu dis que tu choisiras pour passer au tableau un élève qui aura respecté cette consigne et reformulé correctement la consigne de l'exercice suivante.
3. Mise en commun. Les élèves au tableau expliquent leur démarche. Les autres élèves peuvent, en levant la main en silence et sur ton autorisation, venir corriger avec une craie rouge (rouge c'est pour augmenter le plaisir de l'élève). Tu valides, corrige, explique. Tu redis : cet exercice sera posé dans l'évaluation du prochain cours. Le même. Avec les mêmes valeurs. Le but est pour toi de mettre dans la tête des élèves que tes cours sont clairs et que tout le monde peut réussir en travaillant.
4. Exercice suivant même principe
Tu préviens que tu arrêtes tes explications dès qu'il y a agitation ou bruit. Tant pis pour eux si vous n'avez pas le temps de faire les exercices prévus. Le but est de rendre solidaire de ta démarche les élèves qui veulent avoir une bonne note.
Prévois peu d'exercices. Je ne suis pas prof de maths. Mais l'objectif si ça se passe bien est que tous les exercices aient été vus en classe et expliqués.
Tu passeras après à des contrôles plus difficiles.
Je te déconseille la punition ou menace collective. Il faut que la classe se retourne contre les pénibles et donc qu'elle ait envie de te suivre.
Courage.
1. Expliquer que tu vas refaire une évaluation au cours suivant qui reprendra les mêmes exercices que ceux que tu vas faire aujourd'hui parce que tu veux voir qui travaille sérieusement.
2. Expliquer comment va fonctionner le cours : tu donnes un premier exercice. Lecture de la consigne et reformulation par les élèves. Les 3 élèves qui ont levé la main et reformulé correctement la consigne passent au tableau. Tu divises ton tableau en trois parties comme pour des khôlles. Les autres travaillent en silence et seuls. Tu dis que tu choisiras pour passer au tableau un élève qui aura respecté cette consigne et reformulé correctement la consigne de l'exercice suivante.
3. Mise en commun. Les élèves au tableau expliquent leur démarche. Les autres élèves peuvent, en levant la main en silence et sur ton autorisation, venir corriger avec une craie rouge (rouge c'est pour augmenter le plaisir de l'élève). Tu valides, corrige, explique. Tu redis : cet exercice sera posé dans l'évaluation du prochain cours. Le même. Avec les mêmes valeurs. Le but est pour toi de mettre dans la tête des élèves que tes cours sont clairs et que tout le monde peut réussir en travaillant.
4. Exercice suivant même principe
Tu préviens que tu arrêtes tes explications dès qu'il y a agitation ou bruit. Tant pis pour eux si vous n'avez pas le temps de faire les exercices prévus. Le but est de rendre solidaire de ta démarche les élèves qui veulent avoir une bonne note.
Prévois peu d'exercices. Je ne suis pas prof de maths. Mais l'objectif si ça se passe bien est que tous les exercices aient été vus en classe et expliqués.
Tu passeras après à des contrôles plus difficiles.
Je te déconseille la punition ou menace collective. Il faut que la classe se retourne contre les pénibles et donc qu'elle ait envie de te suivre.
Courage.
- User20159Esprit éclairé
Hapo a écrit:J'ai eu peur d'être trop autoritaire, et d'avoir l'image d'un dragon auprès d'eux. Mais je pense qu'une image peut rapidement se transformer. Ca a été le cas, et j'ai plutôt le sentiment que désormais, ils m'apprécient.
, vu ce que j'ai lu ; au demeurant tu donnes d'excellents conseils dans ton histoire :sourit: ; tu ne sais pas ce qu'est un dragon...
Et oui, tous les élèves, partout, apprécient les profs qui mettent un cadre clair et énoncé. C'est la première chose à faire, cadrer des enfants, avant même de commencer à faire cours.
- PrezboGrand Maître
Volo' a écrit:Avatar des Abysses a écrit:Volo' a écrit:Tu évoques des questions triviales mais est-ce souvent le cas dans ce que tu proposes ? As-tu bien une progression des apprentissages avec une augmentation de la difficulté ?
Tout le problème est là: des questions qui devraient être triviales en tant qu'élève de 6ème normal... Or les lacunes des élèves s'apparentent plus aux abysses qu'a un petit cassis sur la route. Quand on fait un cours sur une notion qui est sensée avoir été apprise l'année précédente ( au minimum vu ou entendue ) et que les 3/4 de la classe disent ne jamais avoir entendu parlé ( surtout quand il y a de élèves studieux dans le tas ) c'est bien qu'il y a un problème dans quelque part. Et il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est passé l'heure de cours a faire des rappels. Je me souviens d'un de mes défauts à mes débuts, c'était croire ( oui on a le droit d'être naïf et optimiste ) que les élèves connaissaient les prérequis des 3 ou 4 dernière années. J'ai du vite revoir ma copie, je pars maintenant du principe que ils ne se souviennent de rien, alors mon cours commence par des successions de questions bateaux sur les prérequis pour jauger la profondeur de leur vocabulaire et connaissances.
Si berseria idéalise trop ( consciemment ou inconsciemment ) les élèves et ce qu'ils savent, cela peut être une grande source de décalage qui, bien sur, va générer très rapidement une déconcentration et du bruit de fond à minima.
C'est bien pour cela que je posais la question. Ce questionnement se pose pour toutes les disciplines et à tous les niveaux.
Il me semble quand même que l'effet de sidération quant au niveau réel des élèves est souvent plus important en maths que dans d'autres disciplines Enfin, ce n'est pas que moi qui le dit : c'est confirmé par toutes les études, TIMMS, PISA ou celles du DEPP.
Sans excuser tous les manques de Berseria, il faut reconnaître qu'il y a là un problème difficile à gérer, et plus difficile pour un stagiaire qui peut plus difficilement prendre un peu d'autonomie par rapport aux programmes et préconisations officielles, et qui par manque d'expérience quant à ce qui va vraiment poser problème aux élèves peut être plus tenté de se reposer sur des ressources existantes, notamment les "activités d'introduction" des manuels, souvent complètement inadaptées.
D'autre part, dans une matière très cumulative, il est moins évident d'aider des élèves ayant accumulé plusieurs années de retard, sauf à prétendre faire plusieurs programmes en parallèles. Franchement, je pense que les enseignants les plus expérimentés, quoiqu'ils en disent, n'y arrivent pas. Autant dire qu'un débutant qui a déjà tout à mettre en place à encore moins l'occasion d'y arriver.
Pour le dire plus prosaïquement : oui, un débutant peut donner des exercices dont il ne s'attendaient pas à ce qu'ils soient si difficiles sans vouloir faire des "olympiades de mathématiques", comme je l'ai lu plus haut. Et une partie des conseils donnés par ce fil par des collègues d'autres matières ne me semblent pas si simple à transposer en maths.
Il me semble aussi que les conseils qui dans cette situation peuvent être donner par les formateurs, IPR et tuteurs peuvent être aussi ambigus et inadaptés, parce que ces acteurs portent une parole officielle dont ils ne peuvent pas trop se démarquer. Je ne dis pas que c'est ce qui se passe dans le cas de Berseria, simplement que c'est un paramètre à prendre en compte dans l'évaluation de la situation, et probablement une source de déstabilisation pour ne nombreux stagiaires.
Berséria, pour le reste, tout t'a été dit, et si tu refuses de répondre aux questions qu'on te pose, le fil continuera à tourner en rond sans que personne ne puisse t'aider. Notamment si tu continue à faire silence sur cette simple question : tu dis que ta tutrice te reproche de faire en une séance ce qu'elle ferait en vingt minutes, mais as-tu assisté régulièrement à ses cours ?
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