- MathadorEmpereur
En lycée cela fonctionne bien, mais en collège certains semblent avoir du mal à se repérer sur un tel plan: il vaut donc mieux, au moins au début, placer individuellement les élèves même si le plan est projeté.
- berseriaNiveau 7
Cela me plaît comme idée de projeter le plan de classe quand ils arrivent. J'ai un plan de classe :
- pour les 6e : le problème c'est que parfois j'accepte les requêtes de changement, et du coup maintenant au début de chaque cours, j'ai des élèves qui demandent un changement.
- pour les 5e : je sépare les pires élèves, mais ils sont trop nombreux, et certains élèves refusent de se mettre à côté d'eux (les parents écrivent des mots pour demander un changement de place)
Effectivement, c'est une excuse le bruit de couloir. Je dois d'abord retrouver le calme, avant de penser à faire cours.
Pour la rentrée, pour les 6e, je voudrais mettre les élèves les plus mauvais devant. Comme cela, j'ai tous les élèves à suivre dans les 2 premiers rangs.
Et je mets les meilleurs élèves dans les derniers rangs, je passe les voir moins souvent.
- pour les 6e : le problème c'est que parfois j'accepte les requêtes de changement, et du coup maintenant au début de chaque cours, j'ai des élèves qui demandent un changement.
- pour les 5e : je sépare les pires élèves, mais ils sont trop nombreux, et certains élèves refusent de se mettre à côté d'eux (les parents écrivent des mots pour demander un changement de place)
Effectivement, c'est une excuse le bruit de couloir. Je dois d'abord retrouver le calme, avant de penser à faire cours.
Pour la rentrée, pour les 6e, je voudrais mettre les élèves les plus mauvais devant. Comme cela, j'ai tous les élèves à suivre dans les 2 premiers rangs.
Et je mets les meilleurs élèves dans les derniers rangs, je passe les voir moins souvent.
- X.Y.U.Niveau 7
Le plan de classe est une excellente chose selon moi. Attention cependant à ton dernier paragraphe : je pense que si je procédais ainsi, j'aurais des "bons élèves" qui auraient le sentiment d'être "punis". Et l'inconvénient est que ce procédé regroupe les pénibles ensemble immanquablement, au moins certains... (et franchement, même au 1er rang, certains ne se gênent pas pour chahuter...).
Mieux vaut éclater les noyaux durs aux 4 coins de la salle, grosso modo, ce qui a effectivement ses limites quand il y a plus de 4 ou 5 "pénibles"/agités.
Pour les élèves qui refusent, il faut que tu tiennes bon (je dis ça, mais j'avoue que ça m'arrive de céder : encore récemment, je l'ai amèrement regretté, car à chaque nouvelle heure de cours, j'avais une nouvelle demande de changement, puis deux, et ça n'en finit plus car "mais hier ya machin qui a changé de place", c'est sans fin ! ). Peut-être anticiper en demandant par écrit les contraintes (pb de vue/élève à placer près du tableau, ou autre) : ensuite à toi d'en tenir compte (si c'est valable) dans l'élaboration de ton plan de classe. C'est beaucoup de travail mais ça en vaut la peine. Très honnêtement ça peut changer une ambiance de classe du tout au tout. Je ne comprendrai jamais les collègues qui se plaignent toujours du chahut des mêmes 4 élèves qui se sont placés par affinités, et qui ne veulent pas les déplacer (peur de froisser les petits chéris ? je ne sais pas ! ).
Et depuis quelques années je projette le plan, c'est beaucoup plus rapide (et je le change aux petites vacances grand max, donc ça dure au moins 7 semaines... mais il faut le laisser si ça fonctionne bien, pas se forcer à changer à chaque vacances, car parfois on le regrette beaucoup, on fait des associations fâcheuses qu'on n'aurait pas pu prévoir...).
Si certains ne s'y retrouvent pas sur le plan, ben ça se voit assez vite, tu les aides et puis voilà.
Pense bien à écrire le plan dans leur sens à eux et pas dans le tien (donc tu mets le rang de devant en haut et celui de derrière en bas).
Fais attention à rester ferme et à maintenir le cap de ce que tu as décidé* : la moindre faille et ils s'engouffrent allègrement sans attendre ta bénédiction ! Donc si tu imposes les places, ils n'ont pas à pinailler. A chaque fois il y a des brouhahas ou commentaires "oh nooon" quand je projette le plan : je les "mouche" tout de suite en les interpelant individuellement et généralement ils n'ont plus rien à dire. Je ne tolère pas le moindre commentaire et je leur demande de bien retenir leurs places. (il peut arriver que certains ne se supportent pas, tu peux donc aussi prendre ce genre de demandes en considération, mais bon c'est à manier avec précaution pour ne pas avoir à gérer le bureau des pleurs... et idem : toujours en amont. S'ils sont pas contents après le plan donné, ils n'avaient qu'à signaler le souci avant que le plan ne soit fait. Et généralement, s'ils me disent qu'ils ne s'entendent pas, je réponds "eh bien c'est parfait puisque ça vous évitera d'être tentés de bavarder". Au pire, ils se supportent quelques semaines et ils changeront aux prochaines vacances).
* : c'est valable aussi pour les annonces d'interro, les menaces de punition, etc... : toujours se tenir à ce qu'on a annoncé, ne pas revenir en arrière, ne pas se laisser influencer par un élève qui essaie de contourner le truc. Trouver l'argument imparable du tac-au-tac n'est pas toujours évident, ça s'apprend avec l'expérience. Mais plus ils voient que tu appliques, moins ils te "cherchent" par la suite.
J'aime aussi mettre un bavard à côté d'un calme/concentré. Un faible avec un plus à l'aise qui appréciera peut-être de l'aider. Evidemment pas un caïd à côté d'un gamin qui pourrait être potentiellement son souffre-douleur. Les ultra-pénibles seuls (ils savent très bien pourquoi on ne leur met pas de voisin), dans l'hypothèse où la classe n'est pas surchargée...
J'aime aussi faire attention à ne pas mettre toujours les mêmes derrière, ils en ont marre au bout d'un moment... Mais j'avoue que pour certains ça peut parfois être la meilleure solution, quand ils tournent comme des girouettes à chaque instant. Une petite boutade pour le "casser" gentiment si jamais il riposte ("tu aimes tellement te retourner que je t'ai mis derrière, tu pourras toujours discuter avec l'armoire si le coeur t'en dit"). Avec humour et le sourire, le but n'est pas de les braquer.
Le piège avec le plan de classe, c'est quand tu as une classe qui, quel que soit le plan, ne te donne pas satisfaction : c'est un peu le cas pour mes 6ème, j'ai beau m'être déjà pris le chou 2 ou 3 fois sur un plan de classe, je trouve que je n'ai toujours pas trouvé la disposition idéale et ça m'énerve !!! ça ne résout pas tous les problèmes malheureusement...
Mieux vaut éclater les noyaux durs aux 4 coins de la salle, grosso modo, ce qui a effectivement ses limites quand il y a plus de 4 ou 5 "pénibles"/agités.
Pour les élèves qui refusent, il faut que tu tiennes bon (je dis ça, mais j'avoue que ça m'arrive de céder : encore récemment, je l'ai amèrement regretté, car à chaque nouvelle heure de cours, j'avais une nouvelle demande de changement, puis deux, et ça n'en finit plus car "mais hier ya machin qui a changé de place", c'est sans fin ! ). Peut-être anticiper en demandant par écrit les contraintes (pb de vue/élève à placer près du tableau, ou autre) : ensuite à toi d'en tenir compte (si c'est valable) dans l'élaboration de ton plan de classe. C'est beaucoup de travail mais ça en vaut la peine. Très honnêtement ça peut changer une ambiance de classe du tout au tout. Je ne comprendrai jamais les collègues qui se plaignent toujours du chahut des mêmes 4 élèves qui se sont placés par affinités, et qui ne veulent pas les déplacer (peur de froisser les petits chéris ? je ne sais pas ! ).
Et depuis quelques années je projette le plan, c'est beaucoup plus rapide (et je le change aux petites vacances grand max, donc ça dure au moins 7 semaines... mais il faut le laisser si ça fonctionne bien, pas se forcer à changer à chaque vacances, car parfois on le regrette beaucoup, on fait des associations fâcheuses qu'on n'aurait pas pu prévoir...).
Si certains ne s'y retrouvent pas sur le plan, ben ça se voit assez vite, tu les aides et puis voilà.
Pense bien à écrire le plan dans leur sens à eux et pas dans le tien (donc tu mets le rang de devant en haut et celui de derrière en bas).
Fais attention à rester ferme et à maintenir le cap de ce que tu as décidé* : la moindre faille et ils s'engouffrent allègrement sans attendre ta bénédiction ! Donc si tu imposes les places, ils n'ont pas à pinailler. A chaque fois il y a des brouhahas ou commentaires "oh nooon" quand je projette le plan : je les "mouche" tout de suite en les interpelant individuellement et généralement ils n'ont plus rien à dire. Je ne tolère pas le moindre commentaire et je leur demande de bien retenir leurs places. (il peut arriver que certains ne se supportent pas, tu peux donc aussi prendre ce genre de demandes en considération, mais bon c'est à manier avec précaution pour ne pas avoir à gérer le bureau des pleurs... et idem : toujours en amont. S'ils sont pas contents après le plan donné, ils n'avaient qu'à signaler le souci avant que le plan ne soit fait. Et généralement, s'ils me disent qu'ils ne s'entendent pas, je réponds "eh bien c'est parfait puisque ça vous évitera d'être tentés de bavarder". Au pire, ils se supportent quelques semaines et ils changeront aux prochaines vacances).
* : c'est valable aussi pour les annonces d'interro, les menaces de punition, etc... : toujours se tenir à ce qu'on a annoncé, ne pas revenir en arrière, ne pas se laisser influencer par un élève qui essaie de contourner le truc. Trouver l'argument imparable du tac-au-tac n'est pas toujours évident, ça s'apprend avec l'expérience. Mais plus ils voient que tu appliques, moins ils te "cherchent" par la suite.
J'aime aussi mettre un bavard à côté d'un calme/concentré. Un faible avec un plus à l'aise qui appréciera peut-être de l'aider. Evidemment pas un caïd à côté d'un gamin qui pourrait être potentiellement son souffre-douleur. Les ultra-pénibles seuls (ils savent très bien pourquoi on ne leur met pas de voisin), dans l'hypothèse où la classe n'est pas surchargée...
J'aime aussi faire attention à ne pas mettre toujours les mêmes derrière, ils en ont marre au bout d'un moment... Mais j'avoue que pour certains ça peut parfois être la meilleure solution, quand ils tournent comme des girouettes à chaque instant. Une petite boutade pour le "casser" gentiment si jamais il riposte ("tu aimes tellement te retourner que je t'ai mis derrière, tu pourras toujours discuter avec l'armoire si le coeur t'en dit"). Avec humour et le sourire, le but n'est pas de les braquer.
Le piège avec le plan de classe, c'est quand tu as une classe qui, quel que soit le plan, ne te donne pas satisfaction : c'est un peu le cas pour mes 6ème, j'ai beau m'être déjà pris le chou 2 ou 3 fois sur un plan de classe, je trouve que je n'ai toujours pas trouvé la disposition idéale et ça m'énerve !!! ça ne résout pas tous les problèmes malheureusement...
- CatalunyaExpert spécialisé
Les plus pénibles sont à mettre derrière. J'ai fait l'erreur à mes débuts de mettre les 3 pires élèves de la classe devant, ce fut un désastre.
- gregforeverGrand sage
Non ça montre juste que tu as peur du regard, du jugement des autres profs qui pourraient les entendre dans le couloir...berseria a écrit:X.Y.U. a écrit:
Mais en les laissant entrer dans ce vacarme, tu leur laisses donc entendre qu'on ne peut pas faire le b***** dans le couloir mais qu'on peut très bien le faire dans ta salle de cours..!
S'ils dérangent les autres classes, c'est plus grave que si le trouble reste limité à leur classe.
- MalagaModérateur
Je fais des plans de classe pour toutes les classes et ce dès le premier jour de la rentrée. Je place en général un garçon à côté d'une fille, dans un ordre plus ou moins alphabétique. Quand je connais les élèves, je sépare les pénibles pour qu'ils soient loin les uns des autres.
Tous les quinze jours, tous les élèves reculent d'un rang et ceux du dernier rang se retrouvent devant. Cela me permet de mieux voir le travail de chaque élève, les élèves apprécient de ne pas être toujours au premier ou au dernier rang.
Je refuse tous les changements de place sauf si un élève calme se plaint d'un élève vraiment pénible (mais j'essaye de ne pas mettre de voisin à ce type d'élève). Je demande aux élèves qui ont des soucis de vue un mot écrit de leurs parents.
Pour annoncer aux élèves le plan de classe, je les mets tous au fond de la classe et je leur montre leur place, un par un. Cela va très vite et cela évite de les laisser dans le couloir (le couloir devant ma classe est très petit et nous sommes quatre classes, il est impossible qu'elles soient rangées toutes les quatre en même temps).
Tous les quinze jours, tous les élèves reculent d'un rang et ceux du dernier rang se retrouvent devant. Cela me permet de mieux voir le travail de chaque élève, les élèves apprécient de ne pas être toujours au premier ou au dernier rang.
Je refuse tous les changements de place sauf si un élève calme se plaint d'un élève vraiment pénible (mais j'essaye de ne pas mettre de voisin à ce type d'élève). Je demande aux élèves qui ont des soucis de vue un mot écrit de leurs parents.
Pour annoncer aux élèves le plan de classe, je les mets tous au fond de la classe et je leur montre leur place, un par un. Cela va très vite et cela évite de les laisser dans le couloir (le couloir devant ma classe est très petit et nous sommes quatre classes, il est impossible qu'elles soient rangées toutes les quatre en même temps).
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- FlorentGDGNiveau 5
Salut,
Pour les mettre directement dans l'ambiance de travail, tu peux commencer par un QCM de cours / calcul mental / conversion d'unités de 5 - 6 questions. Puis, une correction rapide à l'oral.
J'ai donné à mes élèves une feuilles réponse qu'ils complètent au fur et a mesure. Toutes les 20 questions, ils ont une note sur 20 (ou compétence pour les 6ème).
Sinon, n'hésite pas à en parler avec leur PP et aux autres collègues. Les élèves doivent voir qu'ils sont face à une équipe de prof et pas juste au nouveau stagiaire!
Pour les mettre directement dans l'ambiance de travail, tu peux commencer par un QCM de cours / calcul mental / conversion d'unités de 5 - 6 questions. Puis, une correction rapide à l'oral.
J'ai donné à mes élèves une feuilles réponse qu'ils complètent au fur et a mesure. Toutes les 20 questions, ils ont une note sur 20 (ou compétence pour les 6ème).
Sinon, n'hésite pas à en parler avec leur PP et aux autres collègues. Les élèves doivent voir qu'ils sont face à une équipe de prof et pas juste au nouveau stagiaire!
- WysteriaNiveau 6
Le plan de classe est effectivement pas mal.
J'avais une classe très pénible lorsque j'étais stagiaire [1ère STMG avec des problèmes de drogue et de harcèlement, avec des mignons qui essayaient tant bien que mal de suivre] (même les anciens déprimaient face à cette classe) :
- Plan de classe projeté A CHAQUE FOIS (mémoire fluctuante)
- Rituel :
Bonjour individuel en arrivant en classe ;
Ceux qui ont un bonnet/earpods les enlèvent sinon ils retournent à la fin de la file et on reprend ;
Ils ne s'assoient pas tant qu'ils ne sont pas calmes. Ceux qui le font, ils restent debout durant l'appel. Comme ils sont "affichés" devant tout le monde, ils ne réitèrent pas ;
Pendant que je fais l'appel, ils révisent la leçon de la dernière séance en silence, car il y a interrogation orale sur la base du "hasard", sinon questions collectives ramassées s'ils ne se tiennent pas bien
- Avertissement de comportement : je préviens en début d'année que si je dis non, c'est non. Ils tentent (inévitablement), ils essaient, ils sont virés de cours pour les cas les plus graves. Sinon c'est devoir supplémentaire ou heure de colle. Je n'ai aucun scrupule à le faire. Vu la classe que j'ai eu en tant que stagiaire, je ne la souhaite à personne.
Après, nous avions fait ensemble les règles de vie de classe en début d'année. Bien évidemment, j'ai imposé des choses en les faisant "collaborer", mais l'adhésion en classe a été plus grand.
Il n'y a pas de solution miracle, mais en dehors de mes BTS, je n'ai pas de problème maintenant.
J'avais une classe très pénible lorsque j'étais stagiaire [1ère STMG avec des problèmes de drogue et de harcèlement, avec des mignons qui essayaient tant bien que mal de suivre] (même les anciens déprimaient face à cette classe) :
- Plan de classe projeté A CHAQUE FOIS (mémoire fluctuante)
- Rituel :
Bonjour individuel en arrivant en classe ;
Ceux qui ont un bonnet/earpods les enlèvent sinon ils retournent à la fin de la file et on reprend ;
Ils ne s'assoient pas tant qu'ils ne sont pas calmes. Ceux qui le font, ils restent debout durant l'appel. Comme ils sont "affichés" devant tout le monde, ils ne réitèrent pas ;
Pendant que je fais l'appel, ils révisent la leçon de la dernière séance en silence, car il y a interrogation orale sur la base du "hasard", sinon questions collectives ramassées s'ils ne se tiennent pas bien
- Avertissement de comportement : je préviens en début d'année que si je dis non, c'est non. Ils tentent (inévitablement), ils essaient, ils sont virés de cours pour les cas les plus graves. Sinon c'est devoir supplémentaire ou heure de colle. Je n'ai aucun scrupule à le faire. Vu la classe que j'ai eu en tant que stagiaire, je ne la souhaite à personne.
Après, nous avions fait ensemble les règles de vie de classe en début d'année. Bien évidemment, j'ai imposé des choses en les faisant "collaborer", mais l'adhésion en classe a été plus grand.
Il n'y a pas de solution miracle, mais en dehors de mes BTS, je n'ai pas de problème maintenant.
- RuthvenGuide spirituel
Parmi les trucs qui fonctionnent bien pour récupérer l'attention d'une classe quand on sent qu'on est en train de la perdre, faire un pendu (sur un mot technique dont on a besoin dans le cours).
- berseriaNiveau 7
J'ai fait ma rentrée. Pour l'entrée en classe, j'ai fait attendre les élèves dans le couloir, jusqu'à ce qu'il y ait le silence.
J'ai fait un nouveau plan de classe, le temps qu'ils s'installent, il y avait du bruit. Je les ai fait attendre debout.
Durant la séance, il y avait quand même du bruit.
J'essaie de tendre vers une séance plus apaisée.
J'ai fait un nouveau plan de classe, le temps qu'ils s'installent, il y avait du bruit. Je les ai fait attendre debout.
Durant la séance, il y avait quand même du bruit.
J'essaie de tendre vers une séance plus apaisée.
- CathEnchanteur
C'est un début. Il faut continuer pour qu'ils comprennent que c'est sérieux et que les choses ont changé. Quel "bruit" y a-t-il eu pendant le cours et comment l'as-tu géré ?
- IrulanHabitué du forum
Ne lâche rien, surtout. Interromps-toi dix fois par heure s'il le faut, mais ne fais pas cours dans le bruit.
_________________
Ad augusta per angusta.
- User20159Esprit éclairé
Comme @Cath vient de l'écrire, si les miracles, les solutions clés en mains, existaient, en gestion de classe, ça se saurait, et ça ne serait plus un sujet. Maintenant il faut se battre pour pérenniser les choses. Et je me souviens d'un stagiaire tombé sur une classe toute pourrie : il a dégusté au premier trimestre, il a enfilé son armure lourde au second, au troisième, il y avait un silence de cathédrale dans sa 4e de le mort qui tue
- Le plan de classe et l'entrée en classe c'est le début. Pour l'entrée en classe, du bruit il y en a, souvent, je ne dis pas toujours,
ce qu'il faut obtenir en revanche, c'est une ambiance de travail, au bout de 5 minutes maximum.
Alors après l'entrée en classe un petit rituel c'est pas mal : certains conseils ont été donnés ici.
Autre astuce hyper importante : connaître et vite, ses élèves : la demoiselle du fond ou le jeune homme du 3e rang, ça passe les 15 premiers jours, ne pas connaître leurs noms et prénoms c'est par contre fort dangereux à long terme.
Ils commencent à se dire Mme/Monsieur Bidule il nous aime pas !
Ben oui c'est bête un élève, en fait non, c'est juste un enfant.
- Spoiler:
- j'avais aussi la classe, et j'ai pris cher....en énergie dépensée, comme quoi....
J'ai fait ma rentrée. Pour l'entrée en classe, j'ai fait attendre les élèves dans le couloir, jusqu'à ce qu'il y ait le silence.
J'ai fait un nouveau plan de classe, le temps qu'ils s'installent, il y avait du bruit. Je les ai fait attendre debout.
Durant la séance, il y avait quand même du bruit.
J'essaie de tendre vers une séance plus apaisée.
- Le plan de classe et l'entrée en classe c'est le début. Pour l'entrée en classe, du bruit il y en a, souvent, je ne dis pas toujours,
- Spoiler:
- Il y a des stricto-rigides de l'entrée en classe, les stricto-rigides du bonjour à l'entrée, chacun selon sa personnalité
ce qu'il faut obtenir en revanche, c'est une ambiance de travail, au bout de 5 minutes maximum.
Alors après l'entrée en classe un petit rituel c'est pas mal : certains conseils ont été donnés ici.
Autre astuce hyper importante : connaître et vite, ses élèves : la demoiselle du fond ou le jeune homme du 3e rang, ça passe les 15 premiers jours, ne pas connaître leurs noms et prénoms c'est par contre fort dangereux à long terme.
- Spoiler:
- Et le plan de classe ça sert justement à çà, demandez donc aux profs d'AP ou d'EM, qui se tapent en collège, 18 classes à plein temps
Ils commencent à se dire Mme/Monsieur Bidule il nous aime pas !
Ben oui c'est bête un élève, en fait non, c'est juste un enfant.
- berseriaNiveau 7
Cath a écrit:C'est un début. Il faut continuer pour qu'ils comprennent que c'est sérieux et que les choses ont changé. Quel "bruit" y a-t-il eu pendant le cours et comment l'as-tu géré ?
- Certains élèves parlent entre eux comme si de rien n'était. Je passe les voir, mais cela ne change rien. Finalement, j'ai mis un mot à un élève.
- Certains répondent aux questions sans avoir été invités à répondre.
- Quand quelqu'un se trompe, tout le monde le reprend dans le vacarme.
Même les élèves sages (muets) au premier trimestre, se mettent à parler.
Et cela, c'est dans ma classe la plus sage.
Depuis les vacances, j'ai eu temps de prendre de la distance,et je ne le prends pas mal,
j'essaie de faire un cours comme je peux, sans accuser les élèves de tous les maux.
- berseriaNiveau 7
Mara-Jade a écrit:Ne lâche rien, surtout. Interromps-toi dix fois par heure s'il le faut, mais ne fais pas cours dans le bruit.
Je donne aux élèves un exercice à faire, et après ils se mettent à parler. Je ne peux guère les stopper.
- X.Y.U.Niveau 7
Ok et donc : comment gères-tu ces soucis de prise de parole ? Il ne faut pas laisser courir, sinon tous les efforts que tu mets lors de l'entrée en classe sont réduits à néant au bout de 5 min de blabla non sanctionnés... "Passer les voir" ça veut dire quoi ? Il faut poser les choses clairement, fermement, et s'y tenir.berseria a écrit:- Certains élèves parlent entre eux comme si de rien n'était. Je passe les voir, mais cela ne change rien. Finalement, j'ai mis un mot à un élève.
- Certains répondent aux questions sans avoir été invités à répondre.
- Quand quelqu'un se trompe, tout le monde le reprend dans le vacarme.
Même les élèves sages (muets) au premier trimestre, se mettent à parler.
- bobdomNiveau 8
Finalement, ce fil ne tourne pas en rond.
Bon début, Berseria. Ce n'este qu'un début mais c'est un début.
D'accord avec Ha@_x : il ne faut pas forcément s'arc-bouter sur un tout petit peu de bruit lors de l'installation, si on peut obtenir le silence ensuite. Pour ma part, je fixais un moment à partir duquel je disais : maintenant, on travaille, et je punis au besoin. Je tolérais un peu de bruit à l'entrée pour avoir un calme absolu ensuite. Différentes manières de faire sont possibles, il faut trouver la tienne. Et c'est un sujet inépuisable, c'est clair.
Sur le bavardage pendant les exercices, il faut que tu distingues clairement :
- cet exercice est à faire seul et en silence (= sans bavardage, et au besoin, punition)
- (avec parcimonie) cet exercice est à faire à deux (= on peut discuter avec son voisin)
En tout cas ce serait ma manière de faire.
Bon début, Berseria. Ce n'este qu'un début mais c'est un début.
D'accord avec Ha@_x : il ne faut pas forcément s'arc-bouter sur un tout petit peu de bruit lors de l'installation, si on peut obtenir le silence ensuite. Pour ma part, je fixais un moment à partir duquel je disais : maintenant, on travaille, et je punis au besoin. Je tolérais un peu de bruit à l'entrée pour avoir un calme absolu ensuite. Différentes manières de faire sont possibles, il faut trouver la tienne. Et c'est un sujet inépuisable, c'est clair.
Sur le bavardage pendant les exercices, il faut que tu distingues clairement :
- cet exercice est à faire seul et en silence (= sans bavardage, et au besoin, punition)
- (avec parcimonie) cet exercice est à faire à deux (= on peut discuter avec son voisin)
En tout cas ce serait ma manière de faire.
- X.Y.U.Niveau 7
Pourquoi tu ne peux guère ? Tu sembles ne pas vouloir vraiment que ça change, si ? J'ai du mal à te suivre...berseria a écrit:Mara-Jade a écrit:Ne lâche rien, surtout. Interromps-toi dix fois par heure s'il le faut, mais ne fais pas cours dans le bruit.
Je donne aux élèves un exercice à faire, et après ils se mettent à parler. Je ne peux guère les stopper.
Ont-ils le droit de se concerter pendant les exercices ou pas ? Est-ce un échange sur la méthode à suivre, ou bien du chahut sans aucun lien avec le travail à faire ?
Il faut être clair : perso avec les classes qui jouent bien le jeu, j'autorise la concertation pendant les exos (pas tous, tout dépend...), mais avec ma classe de 6ème par exemple, c'est généralement silence total pendant les exos car ça part en vrille sinon, on ne peut pas leur faire confiance... Je retenterai dans qq temps mais pas pour le moment.
Si tu estimes qu'il n'y a pas à parler pendant ces exos, il faut l'annoncer clairement avant de les lancer dans les exos, et sanctionner au premier dérapage (mot dans le carnet + punition). Et dire "tu auras une punition" ne suffit pas car ils n'y croient pas, il faut clairement prendre leur carnet, c'est plus convaincant comme ça. (et ne pas leur rendre tant qu'il n'y a pas la sanction dedans ! ). Et évidemment sanctionner les autres dérapages (un exemple ne suffit pas, surtout si ça calme pas les autres ! et tant pis si il y a 10 carnets sur le bureau au bout d'un quart d'heure).
- X.Y.U.Niveau 7
+1. Et de même, je les laisse se retourner ou papoter un peu (dans le calme ! ) pendant un moment de flottement (distribution de feuilles par exemple : quand il n'y a rien à suivre au tableau et rien à faire dans les cahiers, en gros). Mais il faut leur réexpliquer souvent car ils ont du mal à comprendre (combien de fois j'entends "eh mais je parlais pas madame !!! je lui demandais juste son effaceur" grrr...). Bien leur redire fermement que tu ne tolères aucun bavardage, aucun échange, lorsqu'il faut être attentif au cours notamment. Devoir réexpliquer est notre rôle, mais pas d'être pris pour un idiot donc celui qui n'a toujours pas compris ou ne veut pas comprendre, il se prend quand même la punition. Expliquer c'est bien beau mais une fois que c'est fait il faut passer aux actes sinon on n'est jamais pris au sérieux.bobdom a écrit:D'accord avec Ha@_x : il ne faut pas forcément s'arc-bouter sur un tout petit peu de bruit lors de l'installation, si on peut obtenir le silence ensuite. Pour ma part, je fixais un moment à partir duquel je disais : maintenant, on travaille, et je punis au besoin. Je tolérais un peu de bruit à l'entrée pour avoir un calme absolu ensuite.
- User20159Esprit éclairé
Tant mieux, on progresse.
1- Il faut arrêter la pédagogie garçon de café....
Si tu donnes un exercice, les consignes doivent être explicites : à faire seul, et en silence, au début c'est mieux.
2-Les règles de prise de parole doivent être comprises dès le début de l'année et expliquées aux élèves. Manquement à la règle : rappel. Re-manquement : punition. Et il faut aussi l'annoncer, le classique : je dis ce que je fait, je fais ce que je dit.
3- C'est normal si la seconde règle ne s'applique pas.
4- Idem, il n'y a pas de raisons pour qu'un élève studieux ne s'adonne pas lui non plus aux bavardages ambiants d'une classe dissipée, c'est humain.
:sourit: Quand on gère ses classes, on tolère souvent ce genre de moments, l'échange de feuilles, de matériel, et là parfois arrive le drame....
S'interrompre dix fois par heure fait partie du métier, même quand on la paix royale :
- L'élève mâche son stylo : interruption !
- L'élève suce son pouce : interruption !
- L'élève fait des découpages débiles avec sa paire de ciseaux : interruption/confiscation !
- L'élève est assis de travers sur sa chaise : interruption !
- L'élève se retourne pour demander une règle à son camarade : interruption/exclusion/excommunication !
euh non, pour le dernier cas je déconne :lol:
Alors le mieux c'est l'interruption type : "prof expliquant un point du cours/dictant son cours/répondant à un question ; recadrage d'un tel ou d'une telle ; reprise du cours" .
Il faut éviter de perdre du temps tout en montrant que tu vois tout et que tu relèves tout.
- Certains élèves parlent entre eux comme si de rien n'était. Je passe les voir, mais cela ne change rien. Finalement, j'ai mis un mot à un élève.
- Certains répondent aux questions sans avoir été invités à répondre.
- Quand quelqu'un se trompe, tout le monde le reprend dans le vacarme.
Même les élèves sages (muets) au premier trimestre, se mettent à parler.
1- Il faut arrêter la pédagogie garçon de café....
- Spoiler:
- pas moi qui l'ai dit c'est Meirieu, pas taper
Si tu donnes un exercice, les consignes doivent être explicites : à faire seul, et en silence, au début c'est mieux.
2-Les règles de prise de parole doivent être comprises dès le début de l'année et expliquées aux élèves. Manquement à la règle : rappel. Re-manquement : punition. Et il faut aussi l'annoncer, le classique : je dis ce que je fait, je fais ce que je dit.
3- C'est normal si la seconde règle ne s'applique pas.
4- Idem, il n'y a pas de raisons pour qu'un élève studieux ne s'adonne pas lui non plus aux bavardages ambiants d'une classe dissipée, c'est humain.
Et de même, je les laisse se retourner ou papoter un peu (dans le calme ! ) pendant un moment de flottement (distribution de feuilles par exemple
:sourit: Quand on gère ses classes, on tolère souvent ce genre de moments, l'échange de feuilles, de matériel, et là parfois arrive le drame....
- Spoiler:
- Rania K. a raté son lancer silencieux de tube de colle vers Fatou I., l'objet s'est retrouvé sur le sol, le professeur a soulevé un sourcil interrogateur.... , l'élève lanceuse est allée chercher son tube, et s'est fait copieusement railler par la classe à la sonnerie
Mara-Jade a écrit:Interromps-toi dix fois par heure
S'interrompre dix fois par heure fait partie du métier, même quand on la paix royale :
- L'élève mâche son stylo : interruption !
- L'élève suce son pouce : interruption !
- L'élève fait des découpages débiles avec sa paire de ciseaux : interruption/confiscation !
- L'élève est assis de travers sur sa chaise : interruption !
- L'élève se retourne pour demander une règle à son camarade : interruption/exclusion/excommunication !
euh non, pour le dernier cas je déconne :lol:
Alors le mieux c'est l'interruption type : "prof expliquant un point du cours/dictant son cours/répondant à un question ; recadrage d'un tel ou d'une telle ; reprise du cours" .
Il faut éviter de perdre du temps tout en montrant que tu vois tout et que tu relèves tout.
- berseriaNiveau 7
A la rentrée, j'ai perçu une baisse de considération de certains élèves, qui se trouvent être parmi les meilleurs élèves.
Comme indiqué précédemment, il ne faut pas être dans l'affect, et juste chercher à faire une séance utile à tous. C'est tout de même curieux.
Comme indiqué précédemment, il ne faut pas être dans l'affect, et juste chercher à faire une séance utile à tous. C'est tout de même curieux.
- ShajarVénérable
Tu peux tout à fait les stopper :berseria a écrit:Mara-Jade a écrit:Ne lâche rien, surtout. Interromps-toi dix fois par heure s'il le faut, mais ne fais pas cours dans le bruit.
Je donne aux élèves un exercice à faire, et après ils se mettent à parler. Je ne peux guère les stopper.
1) Tu signales gentiment une première fois qu'il y a trop de bruit et qu'ils ont intérêt à baisser le niveau/que l'exercice est individuel.
2) Tu dis "Stop" bien fort, tu prends ton air le plus ronchon/sec/stalinien/t'auras-pas-de-cadeaux-à-noël, bras croisés près du bureau, et tu dis que puisqu'ils n'ont pas écouté ton premier avertissement, ils sortent tous leurs carnets sur la table et que tu ramasseras au prochain bruit.
Et évidemment, tu ramasses au prochain bruit. Et tu ne te contentes pas d'un mot, tu donnes aussi une punition (trouve un moyen de t'en souvenir au prochain cours), ou tu mets une heure de colle.
Marche aussi, s'ils ont tendance à ne pas avoir le carnet, avec le fait d'écrire le nom au tableau.
2bis) Tu prends le même air, et tu leur annonces que l'exercice sera ramassé et noté (soit tout, au début et si le bordel est général), soit quelques uns "au hasard", si tu cibles quelques enquiquineurs.
- berseriaNiveau 7
X.Y.U. a écrit:
Si tu estimes qu'il n'y a pas à parler pendant ces exos, il faut l'annoncer clairement avant de les lancer dans les exos, et sanctionner au premier dérapage (mot dans le carnet + punition). Et dire "tu auras une punition" ne suffit pas car ils n'y croient pas, il faut clairement prendre leur carnet, c'est plus convaincant comme ça. (et ne pas leur rendre tant qu'il n'y a pas la sanction dedans ! ). Et évidemment sanctionner les autres dérapages (un exemple ne suffit pas, surtout si ça calme pas les autres ! et tant pis si il y a 10 carnets sur le bureau au bout d'un quart d'heure).
C'est cela que je ne fais pas. Je préviens les élèves quarante fois, et après je mets un mot sur le carnet. Du coup, je n'ai aucune crédibilité.
- ShajarVénérable
Ce qui est bien, c'est que tu t'en rends compte maintenant. Donc tu sais ce que tu peux changer.berseria a écrit:X.Y.U. a écrit:
Si tu estimes qu'il n'y a pas à parler pendant ces exos, il faut l'annoncer clairement avant de les lancer dans les exos, et sanctionner au premier dérapage (mot dans le carnet + punition). Et dire "tu auras une punition" ne suffit pas car ils n'y croient pas, il faut clairement prendre leur carnet, c'est plus convaincant comme ça. (et ne pas leur rendre tant qu'il n'y a pas la sanction dedans ! ). Et évidemment sanctionner les autres dérapages (un exemple ne suffit pas, surtout si ça calme pas les autres ! et tant pis si il y a 10 carnets sur le bureau au bout d'un quart d'heure).
C'est cela que je ne fais pas. Je préviens les élèves quarante fois, et après je mets un mot sur le carnet. Du coup, je n'ai aucune crédibilité.
Principe de base : tu dis ce que tu fais, tu fais ce que tu dis.
- berseriaNiveau 7
Ha@_x a écrit:Tant mieux, on progresse.
1- Il faut arrêter la pédagogie garçon de café....
Pour l'instant, je fais la pédagogie garçon de café, voire employé de maison.
Les élèves bavardent à haute voix, et entre les éclats de voix, parfois ils m’appellent pour me poser une question. Et je réponds au milieu du vacarme.
Parfois, je dis aux élèves que je réponds à aucune question dans le bruit, sans grands résultats.
- Stagiaire dans le doute
- [Ressource Canopé] Se mettre dans la peau d'un stagiaire dans la rédaction d'un grand quotidien
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- Affectée dans un autre département que celui demandé en tant que stagiaire : plus de chance de revenir dans son département l'an prochain ?
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