- lulucastagnetteEmpereur
gluche a écrit:
Pour le défi Un livre dont le titre mentionne un astre, j'ai lu il y a quelques semaines Saturne de Sarah Chiche. Et je l'ai déjà oublié. Sur le papier, le livre avait tout pour me plaire: une histoire de famille ancrée dans l'histoire (la guerre d'Algérie), un personnage sauvé par l'écriture, un roman écrit par une psychanalyste. Mais vraiment, ça m'a laissé froide, j'ai trouvé ça convenu, les personnages stéréotypés. Je voyais bien les procédés pour produire un effet, mais sans en être touchée.
Je l'ai lu en janvier et je ne me souviens quasiment de rien ! J'ai eu les mêmes impressions que toi.
- AphrodissiaMonarque
Moi aussi, j'ai lu un "Voltaire enquête": La baronne meurt à cinq heures. Je souscris à tout ce que tu dis et j'ajoute qu'en plus j'avais trouvé le personnage de Voltaire particulièrement minable, ridicule et sot.lulucastagnette a écrit:Ah Le Lys dans la vallée... Je me souviens l'avoir lu il y a très longtemps pendant une semaine au ski... Pfiou je n'en pouvais plus ! (à égalité avec la Nouvelle Héloïse niveau ennui pour moi).
Au cœur des ténèbres je l'ai étudié à la fac. C'est la nouvelle qui a inspiré Apocalypse now d'ailleurs.
De mon côté, pour le défi 31 (un polar historique), j'ai lu, dans la série "Voltaire enquête" (que je ne connaissais pas) Mélodie pour un tueur de Frédéric Lenormand.
La marquise de Pompadour a commandé à Voltaire le livret d'un opéra qui sera joué à Versailles devant le roi. Problème : le ténor choisi pour le rôle principal est atteint d'un mal mystérieux. Le stress le pousse à chanter des injures au lieu des paroles. Sans compter que le chemin du philosophe est jonché de cadavres. Aidé de son amie Emilie du Châtelet et d'un jeune homme genevois prénommé Jean-Jacques, Voltaire mène l'enquête.
Je suis plutôt très bon public concernant les polars historiques mais alors là j'ai trouvé ça nullissime. Tout se mélange, il y a des jeux de mots et des références qui n'ont rien à voir avec le 18e... Par exemple, Rousseau se trouve dans une pension de famille tenue par une Mme Vauquer, et Voltaire lui conseille d'en faire l'introduction d'un roman...
Quant à l"intrigue policière, elle est moins qu'un prétexte ici. Bref grosse déception.
Pour Le lys dans la vallée, lu au lycée (ou en troisième peut-être), je me rappelle surtout de mon ennui profond. Je me dis régulièrement que je pourrais peut-être envisager de le relire.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- *Ombre*Grand sage
lulucastagnette a écrit:Ah Le Lys dans la vallée... Je me souviens l'avoir lu il y a très longtemps pendant une semaine au ski... Pfiou je n'en pouvais plus ! (à égalité avec la Nouvelle Héloïse niveau ennui pour moi).
Décidément, nous avons vraiment les mêmes goûts. La nouvelle Héloïse a été une terrible traversée. "J'ai hurlé comme une bête", disait Gustave à propos de ce roman. Moi aussi, mais sans doute pas pour les mêmes raisons...
- AsarteLilithBon génie
J'ai lu et relu ce Balzac pour un ancien défi.....je déteste ce livre, qui m'a gonflée autant que Les Rêveries du promeneur solitaire. Je préfère encore Les souffrances du jeune Werther ou Adolphe.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- PointàlaligneExpert
Je peine avec le nouveau "clique et collecte" de la médiathèque locale... mais que vois-je ? Il y a un nouveau Carole Martinez; Les Roses fauves !
On peut lire le début ici :
Aperçu
Cela semble convenir pour "secret", "cultiver son jardin"...
Bon, reste à attendre mon tour, les nouveautés sont sur réservation...
Sinon, je recommande chaudement L'Ingénu de Harlem, de Langston Hughes, qui est à la fois passionnant et plein d'humour. Le narrateur, Boyd, retrouve le soir autour de bières son ami Jesse Simple (le simple, heureusement traduit par "l'ingénu" dans le titre de ce recueil de nouvelles). Simple est ouvrier, il vient du Sud raciste auquel il fait de nombreuses références ainsi qu'aux lois Jim Crow. Il raconte son quotidien, sa fiancée Joyce, son amie moins sérieuse Zarita, sa logeuse, et donne son avis sur à peu près tout, des impôts à la bombe atomique. Je le classe dans "Sud" (des Etats-Unis !) même si je l'ai découvert grâce au défi "Harlem Renaissance".
Un extrait en spoiler.
On peut lire le début ici :
Aperçu
Cela semble convenir pour "secret", "cultiver son jardin"...
Bon, reste à attendre mon tour, les nouveautés sont sur réservation...
Sinon, je recommande chaudement L'Ingénu de Harlem, de Langston Hughes, qui est à la fois passionnant et plein d'humour. Le narrateur, Boyd, retrouve le soir autour de bières son ami Jesse Simple (le simple, heureusement traduit par "l'ingénu" dans le titre de ce recueil de nouvelles). Simple est ouvrier, il vient du Sud raciste auquel il fait de nombreuses références ainsi qu'aux lois Jim Crow. Il raconte son quotidien, sa fiancée Joyce, son amie moins sérieuse Zarita, sa logeuse, et donne son avis sur à peu près tout, des impôts à la bombe atomique. Je le classe dans "Sud" (des Etats-Unis !) même si je l'ai découvert grâce au défi "Harlem Renaissance".
Un extrait en spoiler.
- Spoiler:
- Langston Hughes a écrit:
- Qu'est-ce qui lui est donc arrivé là-bas? dis-je.
- Je vais vous le dire tel que ça m'a été raconté, dit Simple. Vous savez que le frère à Buddy est chauffeur de taxi. Bon. L'autre jour il m'a raconté l'affaire. La semaine passée, il descendait Broadway vers la Downtown quand un Blanc l'appelle, monte dans le taxi et lui dit avec cet accent traînant du Dixieland :
"-Dis moua, mon garçon, tu m'emmènes au coin de la 59e rue et de la Cintième Avénuuuue !
"- Je suis pas près de vous emmener nulle part, il lui dit le frère à Buddy. Fichez-moi le camp de ce taxi s'il vous plaît !
"Le Blanc qui ne comprenait pas ce qui se passait lui dit :
"-Pourquoi ?
"-Parce que moi, je peux pas sentir les gens du Sud, voilà pourquoi, il lui dit le frère à Buddy. Vous autres, Sudistes, vous m'avez si bien traité quand j'étais soldat dans votre pays que j'ai pas envie de revoir un seul d'entre vous ni une minute ni une seule seconde. Et j'ai encore moins envie de vous entendre parler, ça me fait mal partout. J'ai passé dix-huit mois d'enfer au Mississippi.
"Le Blanc se met à rougir, puis il se met en colère et il appelle un flic pour forcer le frère à Buddy à l'emmener là où il voulait aller. Le flic, c'était ce qu'on trouve de mieux dans le genre à New York, un bon gros Irlandais. Il a commencé par écouter le Blanc, puis, il a écouté le frère à Buddy. Celui-ci est resté assis à son volant et il a expliqué au flic tout sur le Mississippi. Et comment on l'a ségrégué dans le train alors qu'il allait tout simplement faire son devoir et apprendre le maniement des armes pour défendre l'Oncle Sam ; comment on l'a "jim-crowé" dans le camp. Et comment quand il avait une permission lui et ses copains noirs devaient attendre et attendre et attendre le bus devant la barrière du camp, parce que tous les bus étaient pleins de soldats blancs et que les nègres avaient qu'à prendre la queue et attendre indéfiniment. Et aussi que, parfois, les jours de paye, quad il y avait beaucoup de soldats blancs, les GI's noirs, ils pouvaient toujours se l'accrocher pour aller en ville.
"-Sergent, c'est moi qui vous le dis, il ajoute, le frère à Buddy, le Mississippi, c'est quelque chose, oui. Dans le Sud, ils ont pas des polices bien comme vous. Dans ce pays, tout ce qu'ils rêvent les policiers blancs c'est de cogner sur la tête des Noirs, de nous traiter d'***és et autres gentillesses du même genre. Ils protègent pas le citoyen américain, si c'est un Nègre. Une nuit, à six kilomètres sur la route de notre campement, ils ont lynché un homme. Ils l'ont laissé là pendant trois jours ! Ils disaient que c'était pour nous apprendre à nous autres Nègres du Nord comment on doit se conduire dans le Sud ! En particulier, les Nègres de New York !
"Pendant tout ce temps-là le Blanc sudiste qu'essayait de faire que le flic il envoie le frère à Buddy l'emmener à la Cinquième Avenue, il devenait de plus en plus rouge. Et soudain, le voilà qui dit :
"-Vous autres, négros de New York, vous avez vraiment besoin qu'on vous apprend à bien vous conduire.
"- Ta gueule ! dit le flic. Laissez-le parler !
"-Sergent, dit le frère à Buddy, c'était une chose si tellement terrible dans ce camp... Tenez ! je m'en vais vous raconter une histoire qui m'est arrivée à moi-même. On nous avait mis, nous autres troupes de couleurs jusqu'en bas, à l'autre bout du camp, à environ six miles de la barrière. Un jour, on m'envoie pour une quelconque corvée dans la partie du camp réservée aux Blancs. Faut vous dire, sergent, que je suis faible de la vessie. Aussi, j'étais pas plus tôt arrivé là-bas que qu'il fallait que j'y aille. Tout est séparé, au Mississippi, sergent, même les latrines. Y'a des plaques BLANCS et NEGRES. Mais là, dans le camp des Blancs, y'avait pas une latrine pour gens de couleur alentour. Alors je me suis dirigé vers une qu'était marquée BLANCS. Alors j'entends la voix d'une espèce de farceur de MP qui me crie "Halte!" Quand il a vu que je m'arrêtais pas, parce que je pouvais pas, il dirige son fusil vers moi et il l'arme. Il allait me tirer dessus si j'étais entré dans cette latrine pour Blancs. Alors moi, ça m'a mis en rage. Je suis retourné dans nos baraquements et j'ai pris mon fusil. Puis je suis remonté vers le camp des Blancs et j'ai marché droit sur le MP : "Ni toi ni moi, on verra ni un Allemand ni un Japonais si t'essaies de m'empêcher d'entrer dans cette latrine ce matin", je lui dis. Le MP, il a pas essayé. Il a seulement pâli et je suis entré. [...] Dans le Mississippi, sergent, faut avoir un fusil pour faire ses besoins, si on est Noir ! Et c'est pour ça que je veux pas conduire cet homme-là, sergent. Parce que c'est ces gens-là qui veulent m'empêcher d'aller au cabinet dans le Sud, vous comprenez, sergent?
"- Si j'ai compris ! il dit le flic. Pour comprendre j'ai compris. Doux Jésus ! Ils vous font la même chose que ces salauds d'Anglais, ils nous faisaient à nous autres Irlandais. Nom d'un chien ! Je comprends que vous avez pas besoin de charger ce client. Dites-moi, vous, m'sieur l'étranger, vous feriez bien de vous trouver un autre taxi. Allez circulez ! avant que je vous embarque.
"Le Sudiste s'est taillé en vitesse et le frère à Buddy il a démarré de son côté après avoir remercié le flic. Et en lui -même il chantait les louanges de la ville de new York comme jamais il l'avait fait auparavant.
"Mais moi-même, j'aurais été là, ajouta Simple, j'aurais aimé poser une simple question sur l'Irlande à ce policier. "Très bien, j'y aurais dit, mais avant que vous tous vous soyez libres, quand vous étiez encore sous la domination des Anglais, est-ce que vous aviez des impôts à leur payer ?"
- AdrenFidèle du forum
Chouette, un nouveau Carole Martinez, je pensais à elle pour le défi "merveille".
Lecture d'un roman jeunesse pour débuter les vacances Une poignée d'étoiles de Rafik Schami. J'avais retenue le titre pour le défi "astre", mais en fait il convient parfaitement pour le n°4 "un livre avec un journaliste". A Damas, le narrateur de 16 ans commence à tenir un journal. Il est premier de sa classe et bien décidé à devenir journaliste. Il écrit des poèmes et un de ses professeurs lui conseille de les envoyer à un éditeur. Un jour, son père a besoin de lui à la boulangerie et il est obligé d'interrompre ses études. Mais grâce à son nouveau travail, il fait la connaissance d'un vrai journaliste et commence la rédaction d'un journal politique clandestin. Sur vos conseils, j'ai aussi Les choses humaines pour ce défi, je le lirai aussi.
Lecture d'un roman jeunesse pour débuter les vacances Une poignée d'étoiles de Rafik Schami. J'avais retenue le titre pour le défi "astre", mais en fait il convient parfaitement pour le n°4 "un livre avec un journaliste". A Damas, le narrateur de 16 ans commence à tenir un journal. Il est premier de sa classe et bien décidé à devenir journaliste. Il écrit des poèmes et un de ses professeurs lui conseille de les envoyer à un éditeur. Un jour, son père a besoin de lui à la boulangerie et il est obligé d'interrompre ses études. Mais grâce à son nouveau travail, il fait la connaissance d'un vrai journaliste et commence la rédaction d'un journal politique clandestin. Sur vos conseils, j'ai aussi Les choses humaines pour ce défi, je le lirai aussi.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
De mon côté après avoir fini ma trilogie écossaise je viens justement d'attaquer "La terre qui penche " de la même autrice ( item "une subordonnée dans le titre ")
Prochainement je mettrai enfin ma liste à jour et mes comptes rendus !
Prochainement je mettrai enfin ma liste à jour et mes comptes rendus !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AdrenFidèle du forum
Du domaine des murmures, puis La terre qui penche m'ont beaucoup plu.
- SitiaNiveau 5
Moi aussi, j'ai bien apprécié ces deux livres de Carole Martinez, mais moins Les roses fauves et Le coeur cousu.
- NasopiBon génie
Pour "Enfer ou Paradis", j'ai mis Personnages désespérés de Paula Fox, parce que l'existence des personnages paraît d'abord idéale, mais dès qu'on creuse un peu, on se rend compte de son vide désespérant.
J'ai trouvé cette lecture assez agréable, mais franchement je ne pense pas qu'elle va me marquer. C'est une œuvre assez banale que j'aurai certainement bientôt oubliée.
J'ai trouvé cette lecture assez agréable, mais franchement je ne pense pas qu'elle va me marquer. C'est une œuvre assez banale que j'aurai certainement bientôt oubliée.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Question : quelqu'un a-t-il lu "L'anomalie " de Le Tellier pour le défi ? Je voudrais le lire mais où le mettre ?
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- PointàlaligneExpert
Écusette de Noireuil a écrit:Question : quelqu'un a-t-il lu "L'anomalie " de Le Tellier pour le défi ? Je voudrais le lire mais où le mettre ?
Je l'ai commencé ! mais hors défi.
Le début me fait penser à Si par une nuit d'hiver un voyageur, de Calvino (et j'ai entendu une interview où l'auteur disait que c'était son point de départ). Pour le moment, on dirait que chaque personnage a droit à un pastiche d'un genre narratif... Je pense que tu pourrais le caser dans le défi 40 "réécritures". (J'ai déjà un livre pour cet item donc je le continue hors défi...).
D'autres avis ?
- Clecle78Bon génie
Oui je crois que c'est d'ailleurs assumé par l'auteur
- JennyMédiateur
Pour le défi 28, une histoire qui se passe en hiver - Maxence Fermine - Neige
Un petit livre très poétique qui nous emmène dans les montagnes japonaises. Yukon, issu d'une famille de militaires et de religieux, décide de devenir poète et de consacrer ses haïkus à la neige. Tous les hivers, il compose 77 haïkus au grand dam de son père et se proclame poète de la Neige. Il est rapidement repéré par le poète de l'empereur, qui voit en lui un successeur potentiel. Il l'envoie compléter sa formation auprès du maitre Soseki pour lui apprendre à "colorer" ses poèmes immaculés. En traversant les Alpes japonaises, il est fasciné par une jeune femme, Neige, dont le corps est prisonnier des glaces...
Un petit livre très poétique qui nous emmène dans les montagnes japonaises. Yukon, issu d'une famille de militaires et de religieux, décide de devenir poète et de consacrer ses haïkus à la neige. Tous les hivers, il compose 77 haïkus au grand dam de son père et se proclame poète de la Neige. Il est rapidement repéré par le poète de l'empereur, qui voit en lui un successeur potentiel. Il l'envoie compléter sa formation auprès du maitre Soseki pour lui apprendre à "colorer" ses poèmes immaculés. En traversant les Alpes japonaises, il est fasciné par une jeune femme, Neige, dont le corps est prisonnier des glaces...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Merci @Pointàlaligne !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- ShajarVénérable
Défi 14 (une pièce de théâtre écrite par une femme) : Mathilde de Véronique Olmi
Une femme, écrivaine, revient au domicile conjugal après avoir fait quelques temps de la prison pour avoir eu des relations avec un adolescent. Elle est accueillie par son mari, médecin. Le couple se déchire et s'accuse mutuellement, avant de se retrouver.
Quel pensum ! C'est la seule pièce de théâtre écrite par une femme que j'ai trouvée à la bibliothèque, mais vraiment, je n'irai pas en lire d'autre. Un livre pourtant très court (55 p.), mais qui m'a semblé durer des jours. Toute la pièce est un dialogue entre les deux personnages principaux, sans vraiment de construction ni de forme, des répliques très courtes qui fusent de l'un à l'autre, et une vacuité de la pensée qui n'a de pair que la platitude de l'écriture. A part si vous adorez les scènes de ménage (sans un poil d'humour), passez votre chemin !
Une femme, écrivaine, revient au domicile conjugal après avoir fait quelques temps de la prison pour avoir eu des relations avec un adolescent. Elle est accueillie par son mari, médecin. Le couple se déchire et s'accuse mutuellement, avant de se retrouver.
Quel pensum ! C'est la seule pièce de théâtre écrite par une femme que j'ai trouvée à la bibliothèque, mais vraiment, je n'irai pas en lire d'autre. Un livre pourtant très court (55 p.), mais qui m'a semblé durer des jours. Toute la pièce est un dialogue entre les deux personnages principaux, sans vraiment de construction ni de forme, des répliques très courtes qui fusent de l'un à l'autre, et une vacuité de la pensée qui n'a de pair que la platitude de l'écriture. A part si vous adorez les scènes de ménage (sans un poil d'humour), passez votre chemin !
- JennyMédiateur
Merci pour l’avertissement.
C’est un des défis qui va me poser problème.
C’est un des défis qui va me poser problème.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Quelques suggestions
"Small talk " de Caroline Frechette, une comédie sur la communication
Marion Aubert :
"Le brâme des biches"
La saga des habitants du val de Moldavie "
"Phaéton" ( convient aussi pour réécriture)
Marie Dilasser
"Blanche Neige, histoire d'un prince"
Marie Clements
"Vision brûlure "
Élise Noiraud
"Élise "
Le collectif "Les filles de Simone "
Je suis sur mon téléphone mais je pourrai proposer des liens plus tard, et peut-être d'autres idées.
"Small talk " de Caroline Frechette, une comédie sur la communication
Marion Aubert :
"Le brâme des biches"
La saga des habitants du val de Moldavie "
"Phaéton" ( convient aussi pour réécriture)
Marie Dilasser
"Blanche Neige, histoire d'un prince"
Marie Clements
"Vision brûlure "
Élise Noiraud
"Élise "
Le collectif "Les filles de Simone "
Je suis sur mon téléphone mais je pourrai proposer des liens plus tard, et peut-être d'autres idées.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- JennyMédiateur
Merci, je veux bien.
Je n’y connais rien. :oups:
Je n’y connais rien. :oups:
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 36 (De la poésie en prose), j'ai lu Petits poèmes en prose ou Le Spleen de Paris de Charles Baudelaire (1869, posthume). Je connaissais déjà, comme tout le monde, « Les fenêtres », « Le joujou du pauvre » et « Le port » que l’on trouve dans tous les manuels. Les 47 autres textes du recueil sont d’un intérêt inégal. Mais surtout, j’ai du mal à considérer comme de la poésie (même en prose) ces contes, ces portraits, ces anecdotes propices à une réflexion artistique ou philosophique…Je n’y ai pas retrouvé la beauté envoûtante des vers de Baudelaire.
Pour compenser cette déception, j’ai relu ces recueils de Pierre Reverdy : Poèmes en prose (1915) et Etoiles peintes (1921). Il me semble que cette lecture conviendrait aussi pour le défi 34 (Seconds couteaux), non ?
La poésie de Pierre Reverdy (vers ou prose) me touche, résonne d’une manière particulière. J’ignore comment l’assemblage de ses mots produit cet effet. Le personnage solitaire mis en scène m’émeut, sa difficulté à être parmi ses semblables, dans la menace latente du monde qui l’entoure suggérée à petites touches, une inquiétude diffuse, une inadéquation... Les poèmes de Reverdy sont mystérieux sans être hermétiques, un peu décalés sans être opaques, dans une fêlure intime qui (me) bouleverse. Des exemples pris dans le premier recueil, que je vous conseille :
Pour compenser cette déception, j’ai relu ces recueils de Pierre Reverdy : Poèmes en prose (1915) et Etoiles peintes (1921). Il me semble que cette lecture conviendrait aussi pour le défi 34 (Seconds couteaux), non ?
La poésie de Pierre Reverdy (vers ou prose) me touche, résonne d’une manière particulière. J’ignore comment l’assemblage de ses mots produit cet effet. Le personnage solitaire mis en scène m’émeut, sa difficulté à être parmi ses semblables, dans la menace latente du monde qui l’entoure suggérée à petites touches, une inquiétude diffuse, une inadéquation... Les poèmes de Reverdy sont mystérieux sans être hermétiques, un peu décalés sans être opaques, dans une fêlure intime qui (me) bouleverse. Des exemples pris dans le premier recueil, que je vous conseille :
« Belle étoile »
J’aurai peut-être perdu la clé, et tout le monde rit autour de moi et chacun me montre une clé énorme pendue à son cou.Je suis le seul à ne rien avoir pour entrer quelque part. Ils ont tous disparu et les portes closes laissent la rue triste. Personne. Je frapperai partout.
Des injures jaillissent des fenêtres et je m’éloigne.
Alors un peu plus loin que la ville, au bord d’une rivière et d’un bois, j’ai trouvé une porte. Une simple porte à claire-voie et sans serrure. Je me suis mis derrière et, sous la nuit qui n’a pas de fenêtres mais de larges rideaux, entre la forêt et la rivière qui me protègent, j’ai pu dormir.
« Le patineur céleste »
On a transformé le trottoir en vélodrome. Il n’y a qu’un seul coureur. Alors pourquoi court-il si vite ?On ne voit pas ses mains et le guidon remplace les pédales. Il monte.
On a peur de le voir tomber et qu’une lourde voiture l’écrase ; mais au coin de la rue une glace absorbe son image qui tourne. Il est sauvé.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 11 (livre d'un auteur libanais), j'ai lu Villa des femmes de Charif Majdalani que je vous recommande vivement.
Grandeur et décadence d'une riche famille libanaise qui a fait fortune dans le négoce de tissus, dans les années 1960.
Depuis la terrasse ensoleillée de la villa familiale où il passe le plus clair de son temps, le narrateur, qui est aussi le chauffeur, observe et raconte la vie de cette famille dominée par les femmes. Ni le décès du patriarche, ni les conflits qui ensanglantent la région, ni la faillite ne viendront à bout de leur détermination.
J'ai adoré ce roman. On se prend d'amour pour cette famille et pour le destin de chacun de ses membres. Une lecture vraiment passionnante. J'ai hâte de découvrir d'autres titres de l'auteur.
Pour le défi 24 (une dystopie ou un livre évoquant les mutations écologiques à venir), j'ai lu Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin (qui convient aussi pour le défi 28 une histoire qui se passe en hiver ou le défi 1 roman d'un auteur canadien).
Une mystérieuse panne électrique générale (dont on n'apprendra pas la cause), un village isolé dans les forêts au cœur de l'hiver.
Deux hommes forcés de cohabiter et survivre dans l'une des maisons du village.
Et puis la neige qui envahit tout. Les titres des courts chapitres sont rythmés par la hauteur de neige au-dehors : soixante-deux, cent-huit, ...
Le propos n'est pas écolo mais présente un huis-clos en conditions extrêmes lorsque tout vient à manquer.
Une lecture prenante (je l'ai lu quasiment d'une traite), la tension monte au fil des pages même si les péripéties sont peu nombreuses. J'avais choisi un peu au hasard et je ne suis pas déçue même si la fin très ouverte peut sembler frustrante.
Grandeur et décadence d'une riche famille libanaise qui a fait fortune dans le négoce de tissus, dans les années 1960.
Depuis la terrasse ensoleillée de la villa familiale où il passe le plus clair de son temps, le narrateur, qui est aussi le chauffeur, observe et raconte la vie de cette famille dominée par les femmes. Ni le décès du patriarche, ni les conflits qui ensanglantent la région, ni la faillite ne viendront à bout de leur détermination.
J'ai adoré ce roman. On se prend d'amour pour cette famille et pour le destin de chacun de ses membres. Une lecture vraiment passionnante. J'ai hâte de découvrir d'autres titres de l'auteur.
Pour le défi 24 (une dystopie ou un livre évoquant les mutations écologiques à venir), j'ai lu Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin (qui convient aussi pour le défi 28 une histoire qui se passe en hiver ou le défi 1 roman d'un auteur canadien).
Une mystérieuse panne électrique générale (dont on n'apprendra pas la cause), un village isolé dans les forêts au cœur de l'hiver.
Deux hommes forcés de cohabiter et survivre dans l'une des maisons du village.
Et puis la neige qui envahit tout. Les titres des courts chapitres sont rythmés par la hauteur de neige au-dehors : soixante-deux, cent-huit, ...
Le propos n'est pas écolo mais présente un huis-clos en conditions extrêmes lorsque tout vient à manquer.
Une lecture prenante (je l'ai lu quasiment d'une traite), la tension monte au fil des pages même si les péripéties sont peu nombreuses. J'avais choisi un peu au hasard et je ne suis pas déçue même si la fin très ouverte peut sembler frustrante.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 19, un livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif : La philosophie comme manière de vivre, entretiens avec Pierre Hadot.
Un ouvrage facile à lire pour découvrir un philosophe du vingtième siècle qui a proposé un lecture nouvelle des philosophes antiques. Un chemin de vie intellectuelle fort intéressant du séminaire et de la prêtrise au Collège de France où il fut appelé par Michel Foucault.
Pour le défi 26, un manga, Quartier lointain, intégrale de Jiro Taniguchi. Plusieurs néos ont déjà dit qu'elles avaient apprécié cet ouvrage, n'ayant jamais lu d'autre auteur que Taniguchi, je me demande toutefois en quoi ceci est un manga.
Pour le défi 43, Enfer ou Paradis : Yoga de Emmanuel Carrère. Sur la foi de quelques critiques j'avais réservé ce livre à la médiathèque, lu en vingt-quatre heures, ce livre me laisse dubitative, les parties traitent successivement d'une retraite de yoga vipassana, de l'attentat contre Charlie Hebdo, d'une hospitalisation en hôpital psychiatrique, d'un séjour dans une île grecque au contact avec des migrants et d'une conclusion où l'auteur se regarde essayer de "rabouter" les morceaux. Les pages qui sont des pépites ou proposent des citations propices à la méditation ne sont pas parvenues à me faire oublier le nombrilisme de l'auteur.
Ce livre pourrait convenir pour défi 50 puisque une partie se déroule dans une île grecque.
Un ouvrage facile à lire pour découvrir un philosophe du vingtième siècle qui a proposé un lecture nouvelle des philosophes antiques. Un chemin de vie intellectuelle fort intéressant du séminaire et de la prêtrise au Collège de France où il fut appelé par Michel Foucault.
Pour le défi 26, un manga, Quartier lointain, intégrale de Jiro Taniguchi. Plusieurs néos ont déjà dit qu'elles avaient apprécié cet ouvrage, n'ayant jamais lu d'autre auteur que Taniguchi, je me demande toutefois en quoi ceci est un manga.
Pour le défi 43, Enfer ou Paradis : Yoga de Emmanuel Carrère. Sur la foi de quelques critiques j'avais réservé ce livre à la médiathèque, lu en vingt-quatre heures, ce livre me laisse dubitative, les parties traitent successivement d'une retraite de yoga vipassana, de l'attentat contre Charlie Hebdo, d'une hospitalisation en hôpital psychiatrique, d'un séjour dans une île grecque au contact avec des migrants et d'une conclusion où l'auteur se regarde essayer de "rabouter" les morceaux. Les pages qui sont des pépites ou proposent des citations propices à la méditation ne sont pas parvenues à me faire oublier le nombrilisme de l'auteur.
Ce livre pourrait convenir pour défi 50 puisque une partie se déroule dans une île grecque.
- glucheNiveau 10
Je l'ai lu - sans penser au défi - et j'ai beaucoup aimé. Il peut rentrer dans la catégorie "dystopie", laquelle ne m'emballait pas a priori tant j'ai l'impression que nous vivons déjà en pleine dystopie...Écusette de Noireuil a écrit:Question : quelqu'un a-t-il lu "L'anomalie " de Le Tellier pour le défi ? Je voudrais le lire mais où le mettre ?
- MalagaModérateur
Pour le défi 31. Un polar historique, j'ai lu Le diable s'habille en Voltaire de Frédéric Lenormand.
J'ai vu que plusieurs d'entre vous n'avez pas du tout aimé cette série "Voltaire mène l'enquête". De mon côté, j'ai plutôt apprécié de court roman policier, la langue maniée par l'auteur, le personnage de Voltaire (et j'utilise bien le terme personnage car finalement la véracité en ce qui concerne la personnalité véritable du philosophe m'importait peu).
Dans cette histoire, le diable en personne semble semer la terreur dans Paris et notamment à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. L'abbé Paulet décide de faire appel à Voltaire pour mener une enquête discrète.
Pour le défi 38. Lettres, j'ai lu Kamo, l'agence Babel de Daniel Pennac. Je suis tombée sur ce roman jeunesse chez mes parents qui ont gardé les nombreux livres que mes frères et sœurs ainsi que moi avons lu plus jeunes. J'avais adoré la série des Kamo et ce roman-là ne fait pas exception.
Dans cette histoire, Kamo a promis à sa mère d'apprendre l'anglais en trois mois. Il s'inscrit à une agence de correspondants et il commence à écrire à une mystérieuse jeune femme, Cathy, dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Son meilleur ami, le narrateur, va chercher à comprendre qui elle est.
Je place ce livre dans le défi "lettres" car le roman repose en partie sur la correspondance entre Kamo et Cathy.
J'ai vu que plusieurs d'entre vous n'avez pas du tout aimé cette série "Voltaire mène l'enquête". De mon côté, j'ai plutôt apprécié de court roman policier, la langue maniée par l'auteur, le personnage de Voltaire (et j'utilise bien le terme personnage car finalement la véracité en ce qui concerne la personnalité véritable du philosophe m'importait peu).
Dans cette histoire, le diable en personne semble semer la terreur dans Paris et notamment à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. L'abbé Paulet décide de faire appel à Voltaire pour mener une enquête discrète.
Pour le défi 38. Lettres, j'ai lu Kamo, l'agence Babel de Daniel Pennac. Je suis tombée sur ce roman jeunesse chez mes parents qui ont gardé les nombreux livres que mes frères et sœurs ainsi que moi avons lu plus jeunes. J'avais adoré la série des Kamo et ce roman-là ne fait pas exception.
Dans cette histoire, Kamo a promis à sa mère d'apprendre l'anglais en trois mois. Il s'inscrit à une agence de correspondants et il commence à écrire à une mystérieuse jeune femme, Cathy, dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Son meilleur ami, le narrateur, va chercher à comprendre qui elle est.
Je place ce livre dans le défi "lettres" car le roman repose en partie sur la correspondance entre Kamo et Cathy.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AphrodissiaMonarque
Malaga a écrit:Pour le défi 31. Un polar historique, j'ai lu Le diable s'habille en Voltaire de Frédéric Lenormand.
J'ai vu que plusieurs d'entre vous n'avez pas du tout aimé cette série "Voltaire mène l'enquête". De mon côté, j'ai plutôt apprécié de court roman policier, la langue maniée par l'auteur, le personnage de Voltaire (et j'utilise bien le terme personnage car finalement la véracité en ce qui concerne la personnalité véritable du philosophe m'importait peu).
Dans cette histoire, le diable en personne semble semer la terreur dans Paris et notamment à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. L'abbé Paulet décide de faire appel à Voltaire pour mener une enquête discrète.
Pour le défi 38. Lettres, j'ai lu Kamo, l'agence Babel de Daniel Pennac. Je suis tombée sur ce roman jeunesse chez mes parents qui ont gardé les nombreux livres que mes frères et sœurs ainsi que moi avons lu plus jeunes. J'avais adoré la série des Kamo et ce roman-là ne fait pas exception.
Dans cette histoire, Kamo a promis à sa mère d'apprendre l'anglais en trois mois. Il s'inscrit à une agence de correspondants et il commence à écrire à une mystérieuse jeune femme, Cathy, dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Son meilleur ami, le narrateur, va chercher à comprendre qui elle est.
Je place ce livre dans le défi "lettres" car le roman repose en partie sur la correspondance entre Kamo et Cathy.
Je crois qu'elle importe peu à l'auteur également.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- EloahExpert spécialisé
nicole 86 a écrit:
Pour le défi 26, un manga, Quartier lointain, intégrale de Jiro Taniguchi. Plusieurs néos ont déjà dit qu'elles avaient apprécié cet ouvrage, n'ayant jamais lu d'autre auteur que Taniguchi, je me demande toutefois en quoi ceci est un manga.
Un manga est une bande dessinée japonaise, tout simplement. Il en existe de plein de sortes différentes.
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