- AsarteLilithBon génie
Je viens tout juste de finir Petit pays, de Gaël Faye. Le livre m'a été prêté par une collègue après une discu sur le sujet du dnb blanc dans mon collège, qui reprenait le dnb 2019.
Je crois que plusieurs néos en parlaient au défi précédent. Poignant.
Je crois que plusieurs néos en parlaient au défi précédent. Poignant.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
deux défis remplis récemment, mais là, je suis en panne, médiathèque fermé pour travaux...
Défi n°40 "une réécriture sérieuse ou parodique" Leurs contes de Perrault 11 écrivains réinterprètent Perrault ce sont tous des écrivains francophones contemporains, certaines réécritures m'ont plu "La petite rétrospective rouge " d'Hervé Le Tellier notamment, d'autres moins, évidemment. J'ai découvert le conte "Grisélidis" que je ne connaissais pas.
Défi n°36 "de la poésie en prose" Flaques de verre de Pierre Reverdy. Poésie de paysages que j'ai trouvée lisse, comme les flaques et comme le verre, justement, comme les murs dont il est aussi beaucoup question. J'ai été surprise de trouver un rythme très régulier dans ces textes en prose, l'impression que beaucoup de phrases y sont en alexandrins.
deux défis remplis récemment, mais là, je suis en panne, médiathèque fermé pour travaux...
Défi n°40 "une réécriture sérieuse ou parodique" Leurs contes de Perrault 11 écrivains réinterprètent Perrault ce sont tous des écrivains francophones contemporains, certaines réécritures m'ont plu "La petite rétrospective rouge " d'Hervé Le Tellier notamment, d'autres moins, évidemment. J'ai découvert le conte "Grisélidis" que je ne connaissais pas.
Défi n°36 "de la poésie en prose" Flaques de verre de Pierre Reverdy. Poésie de paysages que j'ai trouvée lisse, comme les flaques et comme le verre, justement, comme les murs dont il est aussi beaucoup question. J'ai été surprise de trouver un rythme très régulier dans ces textes en prose, l'impression que beaucoup de phrases y sont en alexandrins.
- court extrait:
MURMURE DES PENSEES
Un bruit de pas dans l'escalier de service du mensonge. A toutes les oreilles des portes qui battent, des sirènes qui sifflent et tous les battements de roue des véhicules en retard ; la fermeture prématurée des barrières.
Au crépuscule, le passage à niveau des criques où se consacrent les nuages dans l'encombrement des voix célestes. Au buisson d'eau évaporée des sources sombres, les doigts déliés de la pluie.
La lanterne égarée, la porte qui s'éclaire. Et les cyprès vêtus de noir dans les allées sans direction des cimetières.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
lulucastagnette a écrit:Aphrodissia a écrit:@lulucastagnette J'ai reçu L'anomalie à Noël mais je ne l'ai pas encore commencé. Dans mon entourage, deux personnes l'ont lu et ont été déçue, une troisième l'a apprécié. Je ne vais sans doute pas tardé à le commencer.
Tu me donneras ton avis, alors !
Je viens de terminer "l'anomalie", que je rangerai dans "réécriture " à la suggestion d'un néo, j'ai beaucoup aimé ! Outre que la construction le rend facile à lire, avec des chapitres brefs et un vrai don pour brosser des personnages auxquels on s'attache, il y a plusieurs niveaux de lecture puisque c'est un jeu sur les genres romanesques, et de plus c'est truffé d'allusions littéraires ( je pense n'en avoir vu que quelques unes). J'ai apprécié les effets de mise en abyme et l'humour, la légèreté, ça fait du bien par les temps qui courent !
Verdict : emballée!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AdrenFidèle du forum
Vous m'intriguez, une réécriture de quoi ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
"Si par une nuit d'hiver un voyageur "( il y a une structure un peu similaire, et une allusion-Calvino est un OuLiPien aussi !)
Et puis certains chapitres sont un peu des "réécritures " du roman style thriller/policier/ roman d'amour/Sf/ blockbuster américain...une sorte d'exercice de styles.
Et puis certains chapitres sont un peu des "réécritures " du roman style thriller/policier/ roman d'amour/Sf/ blockbuster américain...une sorte d'exercice de styles.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- MalagaModérateur
Pour le défi 41 (Un livre dont les initiales de l'auteur sont des voyelles), j'ai lu Opération Napoléon d'Arnaldur Indridason.
C'est un polar islandais mais sans le traditionnel commissaire Erlendur. Là, le roman commence en 1945 quand un avion s'écrase en Islande puis disparait mystérieusement. Les Américains le recherchent pendant des décennies et il réapparait soudainement en 1999. l'armée américaine se dépêche d'arriver sur place mais des sauveteurs islandais sont également présents. Une course poursuite s'engage alors entre des Américains qui veulent conserver le secret de cet avion et des Islandais bien décidés à ne pas se laisser faire.
Mon avis : un roman policier assez différent de ceux de cet auteur, avec des personnages inhabituels. Le roman s'axe beaucoup sur les relations complexes entre les Américains qui possèdent des bases militaires en Islande et les Islandais. Tout le roman se déroule en 2 jours et l'intrigue est assez bien construite même si certains passages sont invraisemblables (le final l'est également).
C'est un polar islandais mais sans le traditionnel commissaire Erlendur. Là, le roman commence en 1945 quand un avion s'écrase en Islande puis disparait mystérieusement. Les Américains le recherchent pendant des décennies et il réapparait soudainement en 1999. l'armée américaine se dépêche d'arriver sur place mais des sauveteurs islandais sont également présents. Une course poursuite s'engage alors entre des Américains qui veulent conserver le secret de cet avion et des Islandais bien décidés à ne pas se laisser faire.
Mon avis : un roman policier assez différent de ceux de cet auteur, avec des personnages inhabituels. Le roman s'axe beaucoup sur les relations complexes entre les Américains qui possèdent des bases militaires en Islande et les Islandais. Tout le roman se déroule en 2 jours et l'intrigue est assez bien construite même si certains passages sont invraisemblables (le final l'est également).
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- NasopiBon génie
Pour "Un livre publié aux éditions Viviane Hamy ou Zulma", j'ai lu Epépé de Ferenc Karinthy et c'est une découverte : je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j'ai a-do-ré. Du coup, je me suis empressée d'acheter un autre roman de lui.
Un linguiste se rendant à un congrès à Helsinki se retrouve dans une ville complètement inconnue, où les gens parlent une langue qui ne ressemble à aucune autre. Il est dans l'impossibilité complète de communiquer avec les innombrables individus qui l'entourent et dont les coutumes et les réactions sont incompréhensibles. Seul dans une foule qui l'emporte comme une marée humaine, il cherche désespérément le moyen de rentrer chez lui.
Un linguiste se rendant à un congrès à Helsinki se retrouve dans une ville complètement inconnue, où les gens parlent une langue qui ne ressemble à aucune autre. Il est dans l'impossibilité complète de communiquer avec les innombrables individus qui l'entourent et dont les coutumes et les réactions sont incompréhensibles. Seul dans une foule qui l'emporte comme une marée humaine, il cherche désespérément le moyen de rentrer chez lui.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RyuzakiNiveau 9
Défi 11, Un livre d'un auteur libanais : Les croisades vues par les Arabes, Amin Maalouf
Comme son titre l'indique, le livre d'Amin Maalouf raconte le déroulement des Croisades, de 1096 à 1291, en se basant sur les historiens et chroniqueurs arabes qui assistèrent à l'invasion de leurs pays par les "Franj". C'est un livre qui se lit plutôt bien et qui a surtout un intérêt documentaire. J'ai toutefois eu du mal à garder en mémoire les nombreux protagonistes de ce drame, et un index aurait été une addition bienvenue à l'ouvrage. Mais il reste recommandé, que vous vous intéressiez déjà à cette période ou que vous vouliez la découvrir.
Verdict : intéressant
Maalouf a écrit:Le vendredi 19 août 1099, il a emmené ses compagnons à la grande mosquée de Baghdad et, à midi, lorsque les croyants affluent de toutes parts pour la prière, il se met à manger ostensiblement, alors qu'on est en ramadan, le mois du jeûne obligatoire. En quelques instants, une foule en colère se presse autour de lui, des soldats s'approchent pour l'arrêter. Mais Abou-Saad se lève et demande calmement à ceux qui l'entourent comment ils peuvent se montrer si bouleversés par une rupture de jeûne alors que le massacre de milliers de musulmans et la destruction des lieux saints de l'islam les laissent dans une complète indifférence. Ayant ainsi imposé le silence dans la foule, il décrit alors en détail les malheurs qui accablent la Syrie, "Bilad-ech-Cham", et surtout ceux qui viennent de frapper Jérusalem. Les réfugiés ont pleuré, et ils ont fait pleurer, dira Ibn al-Athir.
Comme son titre l'indique, le livre d'Amin Maalouf raconte le déroulement des Croisades, de 1096 à 1291, en se basant sur les historiens et chroniqueurs arabes qui assistèrent à l'invasion de leurs pays par les "Franj". C'est un livre qui se lit plutôt bien et qui a surtout un intérêt documentaire. J'ai toutefois eu du mal à garder en mémoire les nombreux protagonistes de ce drame, et un index aurait été une addition bienvenue à l'ouvrage. Mais il reste recommandé, que vous vous intéressiez déjà à cette période ou que vous vouliez la découvrir.
Verdict : intéressant
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 19 (le titre comporte un verbe à l'infinitif) et aussi le 7 (publié ma première année devant des élèves) et le 39 (C'est la guerre ! - conjugale) : Apprendre à finir de Laurent Mauvignier (2000).
Ce roman nous plonge dans les pensées d’une femme dont le mari, après un grave accident, va revenir à la maison, incapable encore de bouger seul. Avant, le couple se déchirait, lui la trompait et l’un et l’autre étaient très violents dans leurs disputes. A l’hôpital, elle a été aux petits soins avec lui et s’est prise à espérer.
J’ai eu du mal avec ce monologue intérieur aux phrases qui n’en sont pas (rythme syncopé fait de subordonnées seules ou de groupes nominaux ; longs enchaînements de propositions aussi dont certaines, comme des parenthèses, restent inachevées ; nombreuses phrases débutant par « Et »…) et qui ressassent les mêmes idées. Je comprends l’intérêt de la chose, l’expérience littéraire, mais cette écriture m’a plutôt agacée. Quant au contenu, il n’est pas inintéressant mais assez déprimant.
J’avais noté d’autres titres de cet auteur dont il avait été question ici (Dans la foule, notamment), mais je suis un peu refroidie par cette première lecture.
Ce roman nous plonge dans les pensées d’une femme dont le mari, après un grave accident, va revenir à la maison, incapable encore de bouger seul. Avant, le couple se déchirait, lui la trompait et l’un et l’autre étaient très violents dans leurs disputes. A l’hôpital, elle a été aux petits soins avec lui et s’est prise à espérer.
J’ai eu du mal avec ce monologue intérieur aux phrases qui n’en sont pas (rythme syncopé fait de subordonnées seules ou de groupes nominaux ; longs enchaînements de propositions aussi dont certaines, comme des parenthèses, restent inachevées ; nombreuses phrases débutant par « Et »…) et qui ressassent les mêmes idées. Je comprends l’intérêt de la chose, l’expérience littéraire, mais cette écriture m’a plutôt agacée. Quant au contenu, il n’est pas inintéressant mais assez déprimant.
J’avais noté d’autres titres de cet auteur dont il avait été question ici (Dans la foule, notamment), mais je suis un peu refroidie par cette première lecture.
- *Ombre*Grand sage
Pour le défi Dystopie ou livre sur l'écologie, j'ai lu un ouvrage sélectionné pour les cursives de mes 4e : Nous sommes l'étincelle, de Vincent Villeminot. Et cela a été une très bonne surprise. Vers 2025, excédée par une société de plus en plus policière (le véganisme a été imposé par nécessité, les voitures individuelles ont disparu, sauf pour les forces de l'ordre, de vastes espaces sont décrétés réserves naturelles, les citoyens sont sans cesse observés par des caméras, les étudiants enfermés dans des campus sécurisés) qui ne parvient pas malgré tout à endiguer la destruction de la nature à force de consommation, une partie de la jeunesse décide de faire sécession et de réinvestir les forêts, pour y vivre du strict nécessaire et de son seul travail. Mais les autorités ne sont pas décidées à laisser faire ces néo-babas-cools et entame une répression violente. Malgré tout, certains s'obstinent. Une quarantaine d'années plus tard, des vies se sont organisées dans la grande forêt, autarciques et libres. Mais pas sans danger. Dans un monde où les produits animaux sont interdits, les braconniers sont prêts à tout pour poursuivre un trafic juteux. Chasser la viande interdite est excitant et fait sauter les tabous. Ces hors-la-loi n'hésitent plus à enlever les enfants pour en faire des esclaves - ou une viande comme une autre... Quand Adam et Allis voient leurs enfants disparaître, ils se lancent dans une quête angoissée.
C'est un roman prenant, qui mêle différentes époques, fait le récit d'une utopie et de son naufrage et pose, de façon plus subtile qu'il n'y paraît d'abord, la question du mal : suffit-il de rompre avec la consommation et de retourner à la nature pour y échapper ?
Une belle découverte. Plus de 500 pages, un défi pour bien des élèves de 4e, mais j'espère que ce roman saura les emporter comme moi.
Pour le défi Une histoire qui se déroule en hiver, j'ai choisi Six Fourmis blanches, de Sandrine Collette. C'est un thriller qui se passe dans les montagnes albanaises. Une jeune couple et d'autres personnes - six en tout - se sont vu offrir par une agence un trek en montagne, avec un guide, afin de tester une nouvelle formule de voyage, censée rendre accessibles les hautes sommets à des personnes inexpérimentées. En alternance, on suit le récit d'un personnage étrange, un sacrificateur, chargé d'accomplir les rites ancestraux qui persistent dans cette contrée sauvage et superstitieuse. Tout commence dans la joie et la bonne humeur, malgré le caractère bourru, voire franchement rude, du guide. Mais soudain, la tempête se lève, et la randonnée tourne au cauchemar. Une force mystérieuse semble s'acharner contre le petit groupe, et le guide paraît de plus en plus inquiétant.
J'ai lu cette histoire alors que j'étais moi-même en montagne : l'ambiance est terrible et fascinante, l'ensemble un bon page-turner. Bref, une lecture de vacances agréable.
C'est un roman prenant, qui mêle différentes époques, fait le récit d'une utopie et de son naufrage et pose, de façon plus subtile qu'il n'y paraît d'abord, la question du mal : suffit-il de rompre avec la consommation et de retourner à la nature pour y échapper ?
Une belle découverte. Plus de 500 pages, un défi pour bien des élèves de 4e, mais j'espère que ce roman saura les emporter comme moi.
Pour le défi Une histoire qui se déroule en hiver, j'ai choisi Six Fourmis blanches, de Sandrine Collette. C'est un thriller qui se passe dans les montagnes albanaises. Une jeune couple et d'autres personnes - six en tout - se sont vu offrir par une agence un trek en montagne, avec un guide, afin de tester une nouvelle formule de voyage, censée rendre accessibles les hautes sommets à des personnes inexpérimentées. En alternance, on suit le récit d'un personnage étrange, un sacrificateur, chargé d'accomplir les rites ancestraux qui persistent dans cette contrée sauvage et superstitieuse. Tout commence dans la joie et la bonne humeur, malgré le caractère bourru, voire franchement rude, du guide. Mais soudain, la tempête se lève, et la randonnée tourne au cauchemar. Une force mystérieuse semble s'acharner contre le petit groupe, et le guide paraît de plus en plus inquiétant.
J'ai lu cette histoire alors que j'étais moi-même en montagne : l'ambiance est terrible et fascinante, l'ensemble un bon page-turner. Bref, une lecture de vacances agréable.
- PointàlaligneExpert
Je viens de finir Coup de sang, d'Enki Bilal, que je rangerai aussi dans "une dystopie ou un livre évoquant les mutations écologiques à venir".
Comme souvent avec Bilal c'est une trilogie. On suit tour à tour différents personnages (et il y a aussi, pour le défi "réécritures", une variation sur Roméo et Juliette). Pas beaucoup de "moins" : le format de la BD est un peu plus petit que pour un album classique et du coup je trouve que les textes sont imprimés un peu petit (c'était ma minute vieille). L'intrigue est parfois un peu complexe et embrouillée mais c'est Bilal, il est énigmatique, voilà. Les plus : une fable écologique qui nous montre des humains désemparés, modifiés pour certains (je n'en dis pas plus), qui tentent de survivre sur une Terre qui a eu un "coup de sang", ulcérée par ce que les hommes lui font subir depuis deux siècles. Un cannibale, deux chevaux-zèbres, un milan, quelques dauphins. Et le dessin somptueux de Bilal.
Comme souvent avec Bilal c'est une trilogie. On suit tour à tour différents personnages (et il y a aussi, pour le défi "réécritures", une variation sur Roméo et Juliette). Pas beaucoup de "moins" : le format de la BD est un peu plus petit que pour un album classique et du coup je trouve que les textes sont imprimés un peu petit (c'était ma minute vieille). L'intrigue est parfois un peu complexe et embrouillée mais c'est Bilal, il est énigmatique, voilà. Les plus : une fable écologique qui nous montre des humains désemparés, modifiés pour certains (je n'en dis pas plus), qui tentent de survivre sur une Terre qui a eu un "coup de sang", ulcérée par ce que les hommes lui font subir depuis deux siècles. Un cannibale, deux chevaux-zèbres, un milan, quelques dauphins. Et le dessin somptueux de Bilal.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu Six fourmis blanches il y a quelques temps, un bon moment, mais je n'en garde pas de souvenir précis (la fin notamment m'échappe). Nous sommes l'étincelle je l'ai commencé puis j'ai dû rendre le livre et je ne l'ai pas terminé. J'ai moyennement accroché mais je ne suis pas arrivée à la moitié du livre. Je devrais le réemprunter.
Sinon pour le défi sur les montagnes françaises, j'ai lu Premier de cordée de Roger Frison-Roche.
Le livre suit Pierre Servettaz, fils d'un guide de Chamonix en 1925-26. Alors que son père vient de mourir foudroyé au sommet d'une montagne, il participe à l'expédition qui va aller chercher le corps. Tout ne se passe pas comme prévu. Pierre et Georges (le porteur du père) vont garder des séquelles, et le livre est l'histoire de leur reconstruction et de leur retour à la montagne.
J'adore l'alpinisme (enfin de loin, je déteste randonner en montagne et j'ai le vertige), donc j'ai beaucoup aimé ce classique de la littérature d'aventure. Il y a un intérêt à la fois sportif, historique (le tourisme de masse à Chamonix), géographique, bien sûr et j'ai trouvé certains passages très beaux. On tourne un peu dans sa bouche les différents mots de la montagne, sérac, moraine, dalle, rimaye, vire, corniche, on va regarder des photos sur google pour se représenter les Drus, l'Aiguille Vert, le Brévent, et l'imagination fonctionne à plein.
Bref, j'ai beaucoup aimé et je regrette bien de ne pas l'avoir lu plus tôt.
Sinon pour le défi sur les montagnes françaises, j'ai lu Premier de cordée de Roger Frison-Roche.
Le livre suit Pierre Servettaz, fils d'un guide de Chamonix en 1925-26. Alors que son père vient de mourir foudroyé au sommet d'une montagne, il participe à l'expédition qui va aller chercher le corps. Tout ne se passe pas comme prévu. Pierre et Georges (le porteur du père) vont garder des séquelles, et le livre est l'histoire de leur reconstruction et de leur retour à la montagne.
J'adore l'alpinisme (enfin de loin, je déteste randonner en montagne et j'ai le vertige), donc j'ai beaucoup aimé ce classique de la littérature d'aventure. Il y a un intérêt à la fois sportif, historique (le tourisme de masse à Chamonix), géographique, bien sûr et j'ai trouvé certains passages très beaux. On tourne un peu dans sa bouche les différents mots de la montagne, sérac, moraine, dalle, rimaye, vire, corniche, on va regarder des photos sur google pour se représenter les Drus, l'Aiguille Vert, le Brévent, et l'imagination fonctionne à plein.
Bref, j'ai beaucoup aimé et je regrette bien de ne pas l'avoir lu plus tôt.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
Miss Sophie, je n'ai lu que Continuer de Laurent Mauvignier qui m'a bien plu. La syntaxe n'y est pas excessivement troublée. Ce qui m'avait gênée c'était l'emploi exagéré du futur à mon goût quand le présent aurait très bien convenu.
Pour le défi "peuple autochtone opprimé", j'ai lu Tous tes enfants dispersés de Beate Umubyeyi Mairesse. Le roman se passe au Rwanda avant et après le génocide de 1994. Trois personnages sont mis en évidence : Blanche, sa mère Immaculata et son fils Stokely. En 1994, Immaculata envoie sa fille en France grâce à un convoi humanitaire pour qu'elle fuie son pays. Blanche revient ensuite plusieurs au Rwanda pour retrouver son enfance et tenter de retisser un lien avec sa famille, en particulier son frère qui s'est battu contre les Hutus. Chaque personnage porte une voix, est le fruit d'un métissage, le jeune Stokely étant celui qui cherche à comprendre et peut-être celui qui parviendra à renouer les fils, à délivrer la parole de sa grand-mère.
Extraits : "Encore un voyage en avion la gorge nouée, pas envie de parler, pas envie de manger, juste la hantise d'arriver et de me confronter à cette terre que je
chéris et crains à la fois, la mère de tous mes ennuis, pourquoi ne suis-je pas née en Patagonie ?
[...]
Nous remontons la route, croisant tout un tas de gens dont certains s'arrêtent pour nous saluer, ils me demandent si je vais rester, je dis non mais pour la première fois j'effleure l'éventualité de revenir m'installer. Peut-être pourrai-je moi aussi participer à ce grand chantier. Peut-on transformer une vieille demeure sans transformer les hommes et les femmes qui ont toujours habité cette maison, caché leurs haines dans les lézardes des murs, planté des graines poisons au fond du jardin, glissé des poignards dans les faux-plafonds ? Et s'ils ne change pas, où les met-on ? Au musée ? On ravale les nations comme les façades, de nos jours. Ca donne un air de neuf en attendant d'avoir les moyens humains de désamianter et refaire l'intérieur, mais qui les aura jamais, ces moyens-là ? L'âme des peuples est un chantier perpétuel."
Vous m'avez donné envie de lire Les choses humaines, est-ce qu'il conviendrait pour le défi sur la vie de famille ?
Autre question, je pense aussi lire une pièce de Shakespeare pour le théâtre élisabéthain, mais je n'ai aucune autre référence à part lui, quelles sont vos autres suggestions ?
J'ai retrouvé le passage de L'amour sans le faire qui m'avait fait osé classer ce roman dans les "montagnes françaises", mais j'ai bien compris mon erreur :
" Ici, ça ressemble au Montana. C'est ce qu'ils se disaient quand ils étaient gosses, à cause du nom sans doute, le Montana, ça sonnait bien. C'était aussi histoire de surestimer l'endroit, de donner une valeur mythique à ces panoramas qui leur servaient de décor, la rivière noueuse qui creuse un canyon entre les falaises, le causse solitaire avec ses horizons glacés l'hiver et arides l'été, des territoires plus ou moins offerts en fonction des saisons. Depuis le sommet des roches ils pouvaient voir la ferme en bas, comme des Indiens surplombants des westerns."
Miss Sophie, je n'ai lu que Continuer de Laurent Mauvignier qui m'a bien plu. La syntaxe n'y est pas excessivement troublée. Ce qui m'avait gênée c'était l'emploi exagéré du futur à mon goût quand le présent aurait très bien convenu.
Pour le défi "peuple autochtone opprimé", j'ai lu Tous tes enfants dispersés de Beate Umubyeyi Mairesse. Le roman se passe au Rwanda avant et après le génocide de 1994. Trois personnages sont mis en évidence : Blanche, sa mère Immaculata et son fils Stokely. En 1994, Immaculata envoie sa fille en France grâce à un convoi humanitaire pour qu'elle fuie son pays. Blanche revient ensuite plusieurs au Rwanda pour retrouver son enfance et tenter de retisser un lien avec sa famille, en particulier son frère qui s'est battu contre les Hutus. Chaque personnage porte une voix, est le fruit d'un métissage, le jeune Stokely étant celui qui cherche à comprendre et peut-être celui qui parviendra à renouer les fils, à délivrer la parole de sa grand-mère.
Extraits : "Encore un voyage en avion la gorge nouée, pas envie de parler, pas envie de manger, juste la hantise d'arriver et de me confronter à cette terre que je
chéris et crains à la fois, la mère de tous mes ennuis, pourquoi ne suis-je pas née en Patagonie ?
[...]
Nous remontons la route, croisant tout un tas de gens dont certains s'arrêtent pour nous saluer, ils me demandent si je vais rester, je dis non mais pour la première fois j'effleure l'éventualité de revenir m'installer. Peut-être pourrai-je moi aussi participer à ce grand chantier. Peut-on transformer une vieille demeure sans transformer les hommes et les femmes qui ont toujours habité cette maison, caché leurs haines dans les lézardes des murs, planté des graines poisons au fond du jardin, glissé des poignards dans les faux-plafonds ? Et s'ils ne change pas, où les met-on ? Au musée ? On ravale les nations comme les façades, de nos jours. Ca donne un air de neuf en attendant d'avoir les moyens humains de désamianter et refaire l'intérieur, mais qui les aura jamais, ces moyens-là ? L'âme des peuples est un chantier perpétuel."
Vous m'avez donné envie de lire Les choses humaines, est-ce qu'il conviendrait pour le défi sur la vie de famille ?
Autre question, je pense aussi lire une pièce de Shakespeare pour le théâtre élisabéthain, mais je n'ai aucune autre référence à part lui, quelles sont vos autres suggestions ?
J'ai retrouvé le passage de L'amour sans le faire qui m'avait fait osé classer ce roman dans les "montagnes françaises", mais j'ai bien compris mon erreur :
" Ici, ça ressemble au Montana. C'est ce qu'ils se disaient quand ils étaient gosses, à cause du nom sans doute, le Montana, ça sonnait bien. C'était aussi histoire de surestimer l'endroit, de donner une valeur mythique à ces panoramas qui leur servaient de décor, la rivière noueuse qui creuse un canyon entre les falaises, le causse solitaire avec ses horizons glacés l'hiver et arides l'été, des territoires plus ou moins offerts en fonction des saisons. Depuis le sommet des roches ils pouvaient voir la ferme en bas, comme des Indiens surplombants des westerns."
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, d'accord je vois quel type de paysage ça peut être. Ca donne envie de le lire en tout cas.
- glucheNiveau 10
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 16 (un livre qui comporte un secret), j'ai lu L'anomalie d'Hervé le Tellier. Difficile de résumer l'intrigue sans trop en dire... En gros, le destin d'une dizaine de personnages bascule lors d'un vol Paris-New York.
Je suis très partagée : la lecture est agréable, c'est bien ficelé, le roman se lit quasi d'une traite... Mais de bout en bout, ça m'a fait penser à un scénar hollywoodien ! Je ne comprends pas vraiment pas que ce soit le Goncourt 2020 ! J'aimerais bien les avis de ceux qui l'ont lu.
Pour le défi 50, j'ai lu Grossir le ciel de Franck Bouysse (j'ai beaucoup aimé Né d'aucune femme lu pour le défi 2020, d'ailleurs).
Le décor : les Cévennes, somptueuses et austères. Les personnages : Gus, paysan quinquagénaire et son voisin tout aussi taciturne, Abel. Les journées sont rythmées par les travaux de la ferme, rudes et exigeants. Un jour, tout bascule. Un beau huis clos dans une nature hostile et belle tour à tour. Je l'ai lu d'une traite. Entre polar et roman "rural". Le suspense n'est pas dingue mais l'intérêt n'est pas là.
De Franck Bouysse, je viens de lire Buveurs de Vent. C'est le premier livre que je lis de cet auteur. Il s'agit de l'histoire d'une fratrie dans la vallée du Gour noir, 3 frères et une soeur très différents mais liés par une indéfectible solidarité. J'ai eu l'impression d'une sorte de conte: l'histoire n'est pas datée, pas vraiment située (même si en cherchant j'ai découvert qu'existait dans le massif central le barrage du Gour noir), même si le roman flirte aussi avec d'autres genres (western parfois). J'ai beaucoup aimé la description des liens familiaux dans ce qu'ils ont de beau (les liens entre frère et soeur) ou de moins beau. Dans la vallée, tout le monde vit de la centrale hydroélectrique dirigée d'une main de fer par Joyce. Dans cet univers un peu désespérant, chacun cherche comment vivre, oscillant entre résistance et soumission. C'est donc l'item 8 que je valide avec cette lecture.
Écusette de Noireuil a écrit:
Je viens de terminer "l'anomalie", que je rangerai dans "réécriture " à la suggestion d'un néo, j'ai beaucoup aimé ! Outre que la construction le rend facile à lire, avec des chapitres brefs et un vrai don pour brosser des personnages auxquels on s'attache, il y a plusieurs niveaux de lecture puisque c'est un jeu sur les genres romanesques, et de plus c'est truffé d'allusions littéraires ( je pense n'en avoir vu que quelques unes). J'ai apprécié les effets de mise en abyme et l'humour, la légèreté, ça fait du bien par les temps qui courent !
Verdict : emballée!
Moi aussi, j'ai bien aimé alors que je ne suis pas vraiment une fan de l'Oulipo. C'est vrai aussi qu'on pense souvent au cinéma (ou à des séries) en lisant le livre.
Je viens de finir ce même roman pour le défi 19 (titre qui comporte un verbe à l'infinitif) Je partage ce point de vue, même si je ne suis pas allée jusqu'à l'agacement. J'ai aussi un autre livre de cet auteur dans ma PAL, Des Hommes, mais pour l'instant pas trop envie de l'ouvrir.miss sophie a écrit:Pour le défi 19 (le titre comporte un verbe à l'infinitif) et aussi le 7 (publié ma première année devant des élèves) et le 39 (C'est la guerre ! - conjugale) : Apprendre à finir de Laurent Mauvignier (2000).
Ce roman nous plonge dans les pensées d’une femme dont le mari, après un grave accident, va revenir à la maison, incapable encore de bouger seul. Avant, le couple se déchirait, lui la trompait et l’un et l’autre étaient très violents dans leurs disputes. A l’hôpital, elle a été aux petits soins avec lui et s’est prise à espérer.
J’ai eu du mal avec ce monologue intérieur aux phrases qui n’en sont pas (rythme syncopé fait de subordonnées seules ou de groupes nominaux ; longs enchaînements de propositions aussi dont certaines, comme des parenthèses, restent inachevées ; nombreuses phrases débutant par « Et »…) et qui ressassent les mêmes idées. Je comprends l’intérêt de la chose, l’expérience littéraire, mais cette écriture m’a plutôt agacée. Quant au contenu, il n’est pas inintéressant mais assez déprimant.
J'ai lu également Sorcières! Le sombre Grimoire du Féminin de Julie Proust Tanguy pour le défi 37 (Sorcières). Il s'agit d'une synthèse sur les sorcières depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, à travers la littérature, l'histoire, les séries, le cinéma. Ce n'est pas inintéressant, mais il faut croire que je m'y connaissais déjà en sorcières car je n'ai pas eu l'impression d'apprendre grand chose , et je me suis forcée pour le terminer. C'est plus un ouvrage à consulter sur un point précis qu'un livre à lire d'une seule traite.
Pour l'item Paradis ou Enfer, j'ai lu Arcadie d'Emmanuelle Bayamack-Tam. L'histoire débute à Liberty Housse, lieu de résidence d'une communauté de marginaux en tous genres: naturistes, électrosensibles sous la houlette d'un gourou adoré de l'héroïne, la jeune Farah. C'est un libre qui m'a été recommandé, mais j'ai vite décroché et là aussi, je me suis forcée à finir. Je n'ai pas trouvé l'écriture littéraire et l'histoire ne m'a pas emportée.
Enfin, pour l'item "un livre publié votre 1re année devant les élèves", mais qui convient aussi pour l'item 27 "Un livre dont le titre comporte une subordonnée", voire l'item 6 "Un roman dont l'auteur est immigré" ou l'item 21 "Un livre qui évoque un peuple autochtone opprimé", j'ai lu Quand nous étions orphelins de Kuzuo Ishiguro. C'est un auteur que j'aime bien et ce livre ne m'a pas déçue. L'histoire débute dans une atmosphère très anglaise, mais nous plongerons dans les souvenirs de l'enfance du narrateur à Shangaï, avant de suivre notre détective dans la ville où ses parents ont disparu pour y mener l'enquête tant de fois retardée.
- JennyMédiateur
De Bouysse, je n'ai lu que Né d'aucune femme qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant, le résumé me tentait beaucoup.
J'ai décidément beaucoup de mal avec la littérature française.
J'ai décidément beaucoup de mal avec la littérature française.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je n'ai rien compris à Quand nous étions orphelins. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, non, mais alors, je n'ai rien compris du tout!
- IrulanHabitué du forum
Pour le défi 7, "un livre publié votre première année devant des élèves" (en tant que certifiée : 2019) : Mon esprit mis à nu de Catherine Choupin.
Un récit très sensible et parfaitement écrit, délicat et drôle, sur l’autisme asperger au féminin : professeure de lettres classiques aujourd’hui à la retraite, Catherine Choupin s’interroge sur son étrangeté, sur ce qu’elle appelle, à tort, ses « tares », difficultés qui ont rendu sa vie si particulière par bien des aspects.
Je précise qu'il s’agit bien d’un texte littéraire, pas d’un simple témoignage de vie comme il en fleurit tous les quatre matins sur le sujet. La précision de l’auteure peut paraître clinique par moments, mais elle est largement atténuée par l’humour. Le style un peu suranné m'a semblé délicieux (avis aux amateurs : ce livre contient du subjonctif imparfait !).
J’ai beaucoup aimé ce livre, que j’ai lu d’une traite ! Le seul reproche que je pourrais faire est que je le trouve trop court, et que je ne sais pas (ai-je lu trop vite ?) quel est le secret qui entoure sa grossesse, qu'elle évoque sans l'expliquer… peut-être en parle-t-elle dans un de ses romans. J’aurais aimé en savoir encore davantage sur la vie de cette femme, que je ne connais pourtant pas, mais qui m’a beaucoup touchée.
Défi 43 , Enfer ou Paradis : les deux, mon capitaine ! Enfer au paradis, lorsque à Hawaï, Keawe découvre que tous ses souhaits peuvent se réaliser grâce à une bouteille renfermant un petit diable. Le souci ? Il faut se débarrasser de la bouteille avant de mourir, sous peine de brûler éternellement en enfer. Et pas n’importe comment : il est impératif de vendre la bouteille moins cher qu’on ne l’a achetée. Pas si simple…
Je ne sais qui est le traducteur, puisque j’ai lu cette nouvelle dans sa version éditée par Lire, c’est partir, et qu'ils ne précisent jamais ce genre de "détails" tout de même essentiels, mais l’histoire m’a beaucoup plu et le texte est bon. J’ai également bien aimé les illustrations, même si j’ai éclaté de rire devant celle censée représenter la femme des rêves de Keawe...
Un récit très sensible et parfaitement écrit, délicat et drôle, sur l’autisme asperger au féminin : professeure de lettres classiques aujourd’hui à la retraite, Catherine Choupin s’interroge sur son étrangeté, sur ce qu’elle appelle, à tort, ses « tares », difficultés qui ont rendu sa vie si particulière par bien des aspects.
Je précise qu'il s’agit bien d’un texte littéraire, pas d’un simple témoignage de vie comme il en fleurit tous les quatre matins sur le sujet. La précision de l’auteure peut paraître clinique par moments, mais elle est largement atténuée par l’humour. Le style un peu suranné m'a semblé délicieux (avis aux amateurs : ce livre contient du subjonctif imparfait !).
J’ai beaucoup aimé ce livre, que j’ai lu d’une traite ! Le seul reproche que je pourrais faire est que je le trouve trop court, et que je ne sais pas (ai-je lu trop vite ?) quel est le secret qui entoure sa grossesse, qu'elle évoque sans l'expliquer… peut-être en parle-t-elle dans un de ses romans. J’aurais aimé en savoir encore davantage sur la vie de cette femme, que je ne connais pourtant pas, mais qui m’a beaucoup touchée.
Défi 43 , Enfer ou Paradis : les deux, mon capitaine ! Enfer au paradis, lorsque à Hawaï, Keawe découvre que tous ses souhaits peuvent se réaliser grâce à une bouteille renfermant un petit diable. Le souci ? Il faut se débarrasser de la bouteille avant de mourir, sous peine de brûler éternellement en enfer. Et pas n’importe comment : il est impératif de vendre la bouteille moins cher qu’on ne l’a achetée. Pas si simple…
Je ne sais qui est le traducteur, puisque j’ai lu cette nouvelle dans sa version éditée par Lire, c’est partir, et qu'ils ne précisent jamais ce genre de "détails" tout de même essentiels, mais l’histoire m’a beaucoup plu et le texte est bon. J’ai également bien aimé les illustrations, même si j’ai éclaté de rire devant celle censée représenter la femme des rêves de Keawe...
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Ad augusta per angusta.
- AsarteLilithBon génie
Je ne te remercie pas d'augmenter la PAL !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- TremereNiveau 9
Adren a écrit:
Vous m'avez donné envie de lire Les choses humaines, est-ce qu'il conviendrait pour le défi sur la vie de famille ?
Oui, tout à fait !
- CryptoprofNiveau 4
Bonsoir,
Pour le défi 5, le livre d'un roi, j'ai lu Le Dieu des Petits Riens d'Arunhdati Roy.
Arunhdati Roy est une écrivaine indienne, connue pour son militantisme altermondialiste. Son roman raconte l'histoire d'un garçon et de sa soeur jumelle au Kerala dans les années 70. Les enfants sont au coeur d'un drame familial, amplifié par les luttes politiques et les pesanteurs de la société indienne de l'époque. J'ai trouvé le style très riche, parfois pesant, parfois intéressant et poétique, notamment lors des descriptions de la nature. L'histoire est sombre et pessimiste cependant et j'ai mis du temps à terminer le livre.
Voilà...
Pour le défi 5, le livre d'un roi, j'ai lu Le Dieu des Petits Riens d'Arunhdati Roy.
Arunhdati Roy est une écrivaine indienne, connue pour son militantisme altermondialiste. Son roman raconte l'histoire d'un garçon et de sa soeur jumelle au Kerala dans les années 70. Les enfants sont au coeur d'un drame familial, amplifié par les luttes politiques et les pesanteurs de la société indienne de l'époque. J'ai trouvé le style très riche, parfois pesant, parfois intéressant et poétique, notamment lors des descriptions de la nature. L'histoire est sombre et pessimiste cependant et j'ai mis du temps à terminer le livre.
Voilà...
- RyuzakiNiveau 9
Défi 12, Un livre évoquant le Grand Nord : Le fils du loup, Jack London
Le fils du loup, premier livre de Jack London, est composé d'une série de récits, liés entre eux par le retour de certains personnages, qui se déroulent dans le grand nord canadien à l'époque de la ruée vers l'or. Chaque histoire est construite comme une nouvelle, avec une chute à la fin. On partage les aventures de ces hommes et ces femmes venus affronter des conditions extrêmes, loin de la civilisation. Des héros qui doivent faire preuve de ténacité et de loyauté les uns envers les autres s'ils ne veulent pas être terrassés par la faim et le froid. London arrive à nous faire ressentir la dureté d'un monde sans pitié, où la mort est omniprésente. Mais les relations humaines, et en particulier l'amour, y occupent aussi une place importante. Bref, un très bon début pour un auteur renommé, et un livre que je recommande.
Verdict : captivant
London a écrit:La nature a mille sortilèges pour convaincre l'homme qu'il est mortel : le flux incessant des marées, la furie des tempêtes, la violence des tremblements de terre, les grondements du tonnerre ; mais le plus fabuleux, le plus stupéfiant de tout, est l'inertie immobile du Silence blanc. Tout mouvement cesse, le ciel clair est comme du cuivre, le moindre murmure semble un sacrilège. Et l'homme devenu timide est effrayé par le son de sa propre voix.
Le fils du loup, premier livre de Jack London, est composé d'une série de récits, liés entre eux par le retour de certains personnages, qui se déroulent dans le grand nord canadien à l'époque de la ruée vers l'or. Chaque histoire est construite comme une nouvelle, avec une chute à la fin. On partage les aventures de ces hommes et ces femmes venus affronter des conditions extrêmes, loin de la civilisation. Des héros qui doivent faire preuve de ténacité et de loyauté les uns envers les autres s'ils ne veulent pas être terrassés par la faim et le froid. London arrive à nous faire ressentir la dureté d'un monde sans pitié, où la mort est omniprésente. Mais les relations humaines, et en particulier l'amour, y occupent aussi une place importante. Bref, un très bon début pour un auteur renommé, et un livre que je recommande.
Verdict : captivant
- glucheNiveau 10
J'ai commencé ce roman il y a des années sur les conseils d'une Indienne et n'ai jamais réussi à le finir. Ce pourrait être un défi de m'y recoller.Cryptoprof a écrit:Bonsoir,
Pour le défi 5, le livre d'un roi, j'ai lu Le Dieu des Petits Riens d'Arunhdati Roy.
Arunhdati Roy est une écrivaine indienne, connue pour son militantisme altermondialiste. Son roman raconte l'histoire d'un garçon et de sa soeur jumelle au Kerala dans les années 70. Les enfants sont au coeur d'un drame familial, amplifié par les luttes politiques et les pesanteurs de la société indienne de l'époque. J'ai trouvé le style très riche, parfois pesant, parfois intéressant et poétique, notamment lors des descriptions de la nature. L'histoire est sombre et pessimiste cependant et j'ai mis du temps à terminer le livre.
Voilà...
Sinon, pour ceux qui n'ont pas encore relevé le défi du livre d'un roi, Le Livre du Roi d'Analdur Indridason est vraiment très bien (si on accepte cette interprétation de l'item).
- AphrodissiaMonarque
Après en avoir lu des compliments sur ce fil et d'autres, j'ai lu mon premier Inspecteur Gamache enquête : Le mois le plus cruel de Louise Penny, donc, que j'ai classé dans le défi 49: un livre dont le titre comprend un adverbe. Il peut aussi correspondre aux défis 1 (auteur canadien), 16 (un secret), 18 (œuvres d'art).
J'ai trouvé ce roman policier prenant, un peu déroutant au début à cause des allusions aux tomes d'avant, mais j'y ai trouvé une assez belle écriture de la psychologie des personnages. Toutefois, le portrait du détective seul au milieu de la foule, sensible et qui recherche le bien envers et contre tout m'a paru un peu exagéré (mais j'ai bien aimé quand même).
Pour résumer: Mado est morte de peur et il s'agit d'un crime. Gamache et son équipe enquêtent. Dans l'univers fermé et bienveillant du village, ce meurtre de la personne la plus aimée de tous fait apparaitre les rancœurs et les jalousies. Rancœur et jalousie à la Sureté prennent aussi Gamache pour cible.
J'ai trouvé ce roman policier prenant, un peu déroutant au début à cause des allusions aux tomes d'avant, mais j'y ai trouvé une assez belle écriture de la psychologie des personnages. Toutefois, le portrait du détective seul au milieu de la foule, sensible et qui recherche le bien envers et contre tout m'a paru un peu exagéré (mais j'ai bien aimé quand même).
Pour résumer: Mado est morte de peur et il s'agit d'un crime. Gamache et son équipe enquêtent. Dans l'univers fermé et bienveillant du village, ce meurtre de la personne la plus aimée de tous fait apparaitre les rancœurs et les jalousies. Rancœur et jalousie à la Sureté prennent aussi Gamache pour cible.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
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