- lulucastagnetteEmpereur
*Ombre* a écrit:Lulu, au début, nous avions proposé un défi sur la vie conjugale, et un autre sur la maternité. Puis on a suggéré de fusionner les deux sous le titre "vie familiale". Donc oui, cela peut être sur la vie de couple.
Alors c'est parfait ! J'ai un Paula Fox qui prend la poussière dans ma PAL depuis des mois !
- AmaliahEmpereur
lulucastagnette a écrit:Amaliah a écrit:
Au milieu de mon Balzac, j'ai lu le petit livre d'Annie Ernaux, Regarde les lumières mon amour, que je voulais lire depuis longtemps. Mais, comme la plupart du temps que je lis Ernaux, je n'en pense rien et il ne m'en restera rien très rapidement.
Je pensais comme toi jusqu'à il y a quelques mois et La Femme gelée qui est un bijou, je trouve.
De mon côté, j'ai lu un autre Balzac aujourd'hui, ou plutôt relu Le Cabinet des Antiques qui me permet de valider le défi 23 (un livre qui fait partie de la sélection "la bibliothèque idéale" de Télérama). Un jeune homme issu de la noblesse désargentée qui monte à Paris et fait des dettes (comment ça c'est la trame de la moitié des romans balzaciens ? ). Je dois avouer que la sélection de Télérama me laisse bien songeuse. Comment est-ce possible qu'on ne retienne que ce roman de la somme balzacienne ? Non pas que le roman soit ennuyeux, mais bon il ne fait pas le poids face au Père Goriot ou à La Peau de chagrin.
Lulu, ton rythme de lecture m'impressionne toujours! Je vais finir ce soir La Femme de trente ans et je suis bien contente de l'avoir lu, ça me donne envie de (re)lire un autre Balzac.
Je retiens le titre d'Annie Ernaux que je n'ai pas lu.
Pointàlaligne a écrit::cheminee:
Je commence avec une gourmandise anglaise, dégustée en VO au coin du feu avec force cups of tea : Emma, d'Alexander Mc Call Smith, qui revisite le livre de Jane Austen en situant l'action à notre époque. Je ne suis pas toujours fan des réécritures de Jane Austen, il y en a de bien mauvaises, et Mc Call Smith est un peu énervant à force de réussir dans tous les genres (littérature de jeunesse, roman policier, roman feuilleton... et maintenant la JAFF ! - Jane Austen Fan Fiction, pour les non initiés...); mais son Emma est très réussie. Le choix de développer le comique des situations et des caractères est bienvenu. Les actualisations sont malicieuses : de nos jours, bien sûr, Mr Woodhouse lit The Economist, la famille Martin gère un B and B, et Emma veut devenir décoratrice d'intérieur. Le personnage de Miss Taylor est développé de façon plaisante.
Une vraie lecture de Noël !
C'est vraiment un genre la JAFF? Je veux dire, il y a plusieurs écrivains qui réécrivent les romans de Jane Austen?
J'ai reçu pour Noël Le Pays des autres de Leïla Slimani qui correspondra parfaitement pour un roman dont l'histoire se passe dans l'empire colonial de la France.
- lisontineHabitué du forum
Je viens de terminer un premier défi
Pour le n°11, livre d'un auteur libanais : Mauvaises herbes de Dima Abdallah. Il était sous le sapin et il est assez court, sorti en septembre dernier. C'est le récit à la première personne d'une petite fille et de son père en alternance. Elle est née à Beyrouth pendant la guerre civile et ils évoquent tous les deux leur relation compliquée faite de silence et d'amour pour les plantes.
En partie autobiographique et très poétique.
Pour le n°11, livre d'un auteur libanais : Mauvaises herbes de Dima Abdallah. Il était sous le sapin et il est assez court, sorti en septembre dernier. C'est le récit à la première personne d'une petite fille et de son père en alternance. Elle est née à Beyrouth pendant la guerre civile et ils évoquent tous les deux leur relation compliquée faite de silence et d'amour pour les plantes.
En partie autobiographique et très poétique.
- AphrodissiaMonarque
Amaliah a écrit:Lulu, ton rythme de lecture m'impressionne toujours! Je vais finir ce soir La Femme de trente ans et je suis bien contente de l'avoir lu, ça me donne envie de (re)lire un autre Balzac.lulucastagnette a écrit:Je pensais comme toi jusqu'à il y a quelques mois et La Femme gelée qui est un bijou, je trouve.Amaliah a écrit:Au milieu de mon Balzac, j'ai lu le petit livre d'Annie Ernaux, Regarde les lumières mon amour, que je voulais lire depuis longtemps. Mais, comme la plupart du temps que je lis Ernaux, je n'en pense rien et il ne m'en restera rien très rapidement.
De mon côté, j'ai lu un autre Balzac aujourd'hui, ou plutôt relu Le Cabinet des Antiques qui me permet de valider le défi 23 (un livre qui fait partie de la sélection "la bibliothèque idéale" de Télérama). Un jeune homme issu de la noblesse désargentée qui monte à Paris et fait des dettes (comment ça c'est la trame de la moitié des romans balzaciens ? ). Je dois avouer que la sélection de Télérama me laisse bien songeuse. Comment est-ce possible qu'on ne retienne que ce roman de la somme balzacienne ? Non pas que le roman soit ennuyeux, mais bon il ne fait pas le poids face au Père Goriot ou à La Peau de chagrin.
Je retiens le titre d'Annie Ernaux que je n'ai pas lu.C'est vraiment un genre la JAFF? Je veux dire, il y a plusieurs écrivains qui réécrivent les romans de Jane Austen?Pointàlaligne a écrit: :cheminee:
Je commence avec une gourmandise anglaise, dégustée en VO au coin du feu avec force cups of tea : Emma, d'Alexander Mc Call Smith, qui revisite le livre de Jane Austen en situant l'action à notre époque. Je ne suis pas toujours fan des réécritures de Jane Austen, il y en a de bien mauvaises, et Mc Call Smith est un peu énervant à force de réussir dans tous les genres (littérature de jeunesse, roman policier, roman feuilleton... et maintenant la JAFF ! - Jane Austen Fan Fiction, pour les non initiés...); mais son Emma est très réussie. Le choix de développer le comique des situations et des caractères est bienvenu. Les actualisations sont malicieuses : de nos jours, bien sûr, Mr Woodhouse lit The Economist, la famille Martin gère un B and B, et Emma veut devenir décoratrice d'intérieur. Le personnage de Miss Taylor est développé de façon plaisante.
Une vraie lecture de Noël !
J'ai reçu pour Noël Le Pays des autres de Leïla Slimani qui correspondra parfaitement pour un roman dont l'histoire se passe dans l'empire colonial de la France.
Il t'a plu entièrement, alors? Je ne sais plus pourquoi je l'ai arrêté en cours de lecture.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- OxfordNeoprof expérimenté
Amaliah a écrit:Pointàlaligne a écrit::cheminee:
Je commence avec une gourmandise anglaise, dégustée en VO au coin du feu avec force cups of tea : Emma, d'Alexander Mc Call Smith, qui revisite le livre de Jane Austen en situant l'action à notre époque. Je ne suis pas toujours fan des réécritures de Jane Austen, il y en a de bien mauvaises, et Mc Call Smith est un peu énervant à force de réussir dans tous les genres (littérature de jeunesse, roman policier, roman feuilleton... et maintenant la JAFF ! - Jane Austen Fan Fiction, pour les non initiés...); mais son Emma est très réussie. Le choix de développer le comique des situations et des caractères est bienvenu. Les actualisations sont malicieuses : de nos jours, bien sûr, Mr Woodhouse lit The Economist, la famille Martin gère un B and B, et Emma veut devenir décoratrice d'intérieur. Le personnage de Miss Taylor est développé de façon plaisante.
Une vraie lecture de Noël !
C'est vraiment un genre la JAFF? Je veux dire, il y a plusieurs écrivains qui réécrivent les romans de Jane Austen?
Il y a beaucoup de réécritures de Jane Austen, mais peu de réussies me semble-t-il.
Je ne connaissais pas celle d'Alexander Mc Call Smith, ça me donne envie !
Quelqu'un aurait-il lu La mort s'invite à Pemberley de P.D. James (suite policière à Orgueil et préjugés) ?
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- EloahExpert spécialisé
lisontine a écrit:Je viens de terminer un premier défi
Pour le n°11, livre d'un auteur libanais : Mauvaises herbes de Dima Abdallah. Il était sous le sapin et il est assez court, sorti en septembre dernier. C'est le récit à la première personne d'une petite fille et de son père en alternance. Elle est née à Beyrouth pendant la guerre civile et ils évoquent tous les deux leur relation compliquée faite de silence et d'amour pour les plantes.
En partie autobiographique et très poétique.
Ca a l'air beau et émouvant, je note !
Moi qui vouais commencer au premier janvier, je viens de lire un roman graphique bouleversant dont le titre comporte une subordonnée et je valide donc le défi 27 : il s'agit de Ces Jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher.
Lubin est un jeune acrobate qui partage sa vie entre répétitions et spectacles avec sa petite troupe, son job dans une boutique et son amoureuse, mais un jour il se rend compte qu'il n'a aucun souvenir de la veille, même chose le surlendemain ... il comprend alors qu'il ne vit plus qu'un jour sur deux. Aidé par ses proches et une psychiatre, il tente de coopérer avec ce double qui occupe son corps mais dont le caractère et les habitudes sont à l'opposé des siens. De tempérament doux, un peu rêveur, il est vite dominé par ce double qui prend le pouvoir et l'empêche d'exister en allongeant petit à petit le nombre de jours où Lubin n'existe plus. C'est un récit très émouvant sur la dissociation d'identité, sur le temps qui file et la vie qui nous échappe. Je vous le recommande !
- JennyMédiateur
Mauvaises herbes est dans ma PAL, je devais assister à une rencontre avec l’auteur, mais ça a été annulé.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu La mort s'invite à Pemberley mais c'est une suite, pas vraiment une réécriture. Je l'ai lu en 2012, donc j'ai peu de souvenirs, mais on va dire que c'était sympa, quoi .
Je note pour la réécriture d'Emma. Sanditon a été terminé par quelqu'un d'autre, est-ce que ça compte? Je voulais le lire.
Je note pour la réécriture d'Emma. Sanditon a été terminé par quelqu'un d'autre, est-ce que ça compte? Je voulais le lire.
- liskayaNeoprof expérimenté
La question avait été posée plus haut, mais je n'ai pas trouvé la réponse... Comment entendez-vous le défi 20 : Merveille ?
- AmaliahEmpereur
Aphrodissia, j'ai beaucoup aimé le début, le mariage entre Julie et Victor d'Aiglemont, la désillusion rapide de Julie (il y a une belle tirade de Julie contre le mariage de l'époque qui réduit les femmes à des objets) et l'amour chaste entre Julie et Arthur Grenville.
Mais la deuxième moitié du livre m'a beaucoup moins plu : la liaison avec Charles de Vandenesse, la mort du petit garçon et la fin m'a semblé surréelle avec la fille fratricide qui suit un meurtrier qu'elle n'a jamais vu et que son père retrouve sur un bateau de corsaires, les retrouvailles improbables avec sa mère, l'autre fille, aimée, qui est séduite par le fils de Charles de Vandenesse. Bref, ça sent le roman-feuilleton dont les épisodes ne sont pas reliés entre eux, j'ai eu l'impression de lire plusieurs livres en un.
Impressions mitigées donc en fin de compte.
Liskaya, je ne sais pas vraiment comment comprendre le défi "Merveille" : un livre qu'on qualifierait de "merveille"? Je pense au roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas qui est une merveille pour moi.
Ou alors, en partant de l'étymologie, "chose admirable" : la biographie de quelqu'un qu'on admire?
Mais la deuxième moitié du livre m'a beaucoup moins plu : la liaison avec Charles de Vandenesse, la mort du petit garçon et la fin m'a semblé surréelle avec la fille fratricide qui suit un meurtrier qu'elle n'a jamais vu et que son père retrouve sur un bateau de corsaires, les retrouvailles improbables avec sa mère, l'autre fille, aimée, qui est séduite par le fils de Charles de Vandenesse. Bref, ça sent le roman-feuilleton dont les épisodes ne sont pas reliés entre eux, j'ai eu l'impression de lire plusieurs livres en un.
Impressions mitigées donc en fin de compte.
Liskaya, je ne sais pas vraiment comment comprendre le défi "Merveille" : un livre qu'on qualifierait de "merveille"? Je pense au roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas qui est une merveille pour moi.
Ou alors, en partant de l'étymologie, "chose admirable" : la biographie de quelqu'un qu'on admire?
- DeliaEsprit éclairé
Plusieurs livres en un, c'est exactement ça ! Balzac a fait un montage de textes indépendants, déjà parus d'ailleurs, pour en faire un unique roman. Ce qui explique que bien des détails ne raboutent pas.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- AphrodissiaMonarque
Mais oui, je me rappelle maintenant que j'avais eu l'impression d'un rafistolage d'épisodes tous plus invraisemblables les uns que les autres. C'est pour cela que je m'étais arrêtée.Amaliah a écrit:Aphrodissia, j'ai beaucoup aimé le début, le mariage entre Julie et Victor d'Aiglemont, la désillusion rapide de Julie (il y a une belle tirade de Julie contre le mariage de l'époque qui réduit les femmes à des objets) et l'amour chaste entre Julie et Arthur Grenville.
Mais la deuxième moitié du livre m'a beaucoup moins plu : la liaison avec Charles de Vandenesse, la mort du petit garçon et la fin m'a semblé surréelle avec la fille fratricide qui suit un meurtrier qu'elle n'a jamais vu et que son père retrouve sur un bateau de corsaires, les retrouvailles improbables avec sa mère, l'autre fille, aimée, qui est séduite par le fils de Charles de Vandenesse. Bref, ça sent le roman-feuilleton dont les épisodes ne sont pas reliés entre eux, j'ai eu l'impression de lire plusieurs livres en un.
Impressions mitigées donc en fin de compte.
Liskaya, je ne sais pas vraiment comment comprendre le défi "Merveille" : un livre qu'on qualifierait de "merveille"? Je pense au roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas qui est une merveille pour moi.
Ou alors, en partant de l'étymologie, "chose admirable" : la biographie de quelqu'un qu'on admire?
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Cle73Niveau 4
Sphinx a écrit:Pour les montagnes françaises, ça veut dire des montagnes qui sont en partie françaises, ou seulement la partie française desdites montagnes ?
Une grande partie du roman se passe dans les Alpes françaises: j'ai été absolument happée par La Tentation de Luc Lang, lu à Noël dernier. Ecriture ciselée et un texte oscillant - selon la lecture qu'on en fera- entre noirceur profonde et grande lumière. Grande découverte, pour moi, que cet auteur contemporain.
- Cle73Niveau 4
Et Au bord de la terre glacée, qui cumule le Grand Nord et les initiales en voyelles. Attirée par la couverture, un achat "par hasard" qui s'est avéré un très beau moment de lecture.Derborence a écrit:41 : Eowyn Ivey, La Fille de l'hiver.
Un autre conseil de lecture cumulant deux entrées ("dystopie" et "Zulma"): le très étonnant Epépé de Ferenc Karinthy: un linguiste qui se trouve bloqué dans un pays imaginaire dont il ne comprend absolument pas la langue. Un OVNI littéraire.
- PointàlaligneExpert
Oxford a écrit:Amaliah a écrit:Pointàlaligne a écrit::cheminee:
Je commence avec une gourmandise anglaise, dégustée en VO au coin du feu avec force cups of tea : Emma, d'Alexander Mc Call Smith, qui revisite le livre de Jane Austen en situant l'action à notre époque. Je ne suis pas toujours fan des réécritures de Jane Austen, il y en a de bien mauvaises, et Mc Call Smith est un peu énervant à force de réussir dans tous les genres (littérature de jeunesse, roman policier, roman feuilleton... et maintenant la JAFF ! - Jane Austen Fan Fiction, pour les non initiés...); mais son Emma est très réussie. Le choix de développer le comique des situations et des caractères est bienvenu. Les actualisations sont malicieuses : de nos jours, bien sûr, Mr Woodhouse lit The Economist, la famille Martin gère un B and B, et Emma veut devenir décoratrice d'intérieur. Le personnage de Miss Taylor est développé de façon plaisante.
Une vraie lecture de Noël !
C'est vraiment un genre la JAFF? Je veux dire, il y a plusieurs écrivains qui réécrivent les romans de Jane Austen?
Il y a beaucoup de réécritures de Jane Austen, mais peu de réussies me semble-t-il.
Je ne connaissais pas celle d'Alexander Mc Call Smith, ça me donne envie !
Quelqu'un aurait-il lu La mort s'invite à Pemberley de P.D. James (suite policière à Orgueil et préjugés) ?
Oui, la JAFF est particulièrement vivante : voir ici l'étagère Goodreads. C'est assez fascinant. Ce serait bien qu'un spécialiste de littérature et civilisation anglaise nous donne son avis...
Certains auteurs de sites de fan fiction ont ensuite accédé à la publication, comme Amanda Grange ou Abigail Reynolds. D'autres étaient déjà confirmés, comme P.D. James ou A. Mc Call Smith. Toutes les déclinaisons existent, des variations de point de vue aux "what if ?", des plus chastes aux plus lestes, des historiques aux anachroniques. Certaines réécritures sont d'emblées fantaisistes comme Pride and prejudice and zombies (si, si !), gros succès et adaptation filmée aux USA (traduit en français mais passé inaperçu).
Pour ce qui est de la JAFF, je classerais aussi les suites dans les réécritures, dans la mesure où l'on prolonge ce que l'auteur avait considéré comme achevé ; mais cela n'engage que moi.
- AmaliahEmpereur
Merci Pointàlaligne pour ces informations! C'est en effet intéressant.
- AsarteLilithBon génie
Je viens de finir, en deux jours, La Dame à la licorne, de Tracy Chevalier, pour l'item '' oeuvres d'art'' ( il y a plusieurs tapisseries, cela me semble correct pour le pluriel de l'item). Je me suis régalée. Un vrai livre dans lequel on se plonge. Je connaissais la Jeune fille à la perle, j'y retrouvé cette écriture précise et nette.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Cléopatra2Guide spirituel
Ok merci, je pense que je vais lire Sanditon, je verrai si je le fais figurer ou pas!
J'ai Epepe dans ma bibli, je comptais justement le lire pour les éditions Zulma!
J'ai Epepe dans ma bibli, je comptais justement le lire pour les éditions Zulma!
- nath75Niveau 6
J'ai finalement commencé en douceur hier, une fois le boulot des vacances bouclé, avec un tout petit livre d'une centaine de pages seulement.
J'ai validé l'item 28 (une histoire qui se passe en hiver) avec Le Tram de Noël de Giosue Calaciura.
Je vous mets la chronique que j'ai écrite sur instagram:
Noël est pour beaucoup un temps de partage, mais c’est aussi l’un des moments de l’année où l’exclusion sociale est la plus marquée et la plus douloureuse. Dans le tram de Noël se croisent en ce soir du 24 décembre ceux qui ne font pas la fête, ceux qui sont relégués dans les marges et qui subissent au quotidien la pauvreté, la misère, le racisme, la violence, l’exploitation. Ils sont exténués et vidés de tout espoir mais ce tram, véritable comète dans la nuit noire, va néanmoins leur apporter un peu de cette magie qui leur échappe tant. Sur le siège du fond babille en effet un nouveau-né abandonné dont l’innocence les touche. Autour de lui, tous vont se réunir et communier. Quoique reflet de l’injustice des hommes, il leur apparaît comme un miracle susceptible de bouleverser leur vie à tout jamais, tandis qu’ils se laissent entraîner dans un voyage sans fin vers un ailleurs riche de promesses. Ce conte moderne, cruel et universel revisite la scène de la Nativité pour redonner une voix à ceux qui n’en ont pas, qui n’en ont plus. Il dit leurs souffrances comme leur aspiration à un monde meilleur d’une manière sensible et émouvante. Il leur redonne une place parmi les hommes.
C’est une lecture que j’ai appréciée, qui m’a littéralement tenue en apnée et même émue aux larmes. La langue est belle et nous berce. J’ai toutefois trouvé la construction de certains chapitres maladroite, du fait d’une alternance de focalisations qui m’a interrogée et parfois gênée.
J'ai validé l'item 28 (une histoire qui se passe en hiver) avec Le Tram de Noël de Giosue Calaciura.
Je vous mets la chronique que j'ai écrite sur instagram:
Noël est pour beaucoup un temps de partage, mais c’est aussi l’un des moments de l’année où l’exclusion sociale est la plus marquée et la plus douloureuse. Dans le tram de Noël se croisent en ce soir du 24 décembre ceux qui ne font pas la fête, ceux qui sont relégués dans les marges et qui subissent au quotidien la pauvreté, la misère, le racisme, la violence, l’exploitation. Ils sont exténués et vidés de tout espoir mais ce tram, véritable comète dans la nuit noire, va néanmoins leur apporter un peu de cette magie qui leur échappe tant. Sur le siège du fond babille en effet un nouveau-né abandonné dont l’innocence les touche. Autour de lui, tous vont se réunir et communier. Quoique reflet de l’injustice des hommes, il leur apparaît comme un miracle susceptible de bouleverser leur vie à tout jamais, tandis qu’ils se laissent entraîner dans un voyage sans fin vers un ailleurs riche de promesses. Ce conte moderne, cruel et universel revisite la scène de la Nativité pour redonner une voix à ceux qui n’en ont pas, qui n’en ont plus. Il dit leurs souffrances comme leur aspiration à un monde meilleur d’une manière sensible et émouvante. Il leur redonne une place parmi les hommes.
C’est une lecture que j’ai appréciée, qui m’a littéralement tenue en apnée et même émue aux larmes. La langue est belle et nous berce. J’ai toutefois trouvé la construction de certains chapitres maladroite, du fait d’une alternance de focalisations qui m’a interrogée et parfois gênée.
- lisontineHabitué du forum
Eloah a écrit:lisontine a écrit:Je viens de terminer un premier défi
Pour le n°11, livre d'un auteur libanais : Mauvaises herbes de Dima Abdallah. Il était sous le sapin et il est assez court, sorti en septembre dernier. C'est le récit à la première personne d'une petite fille et de son père en alternance. Elle est née à Beyrouth pendant la guerre civile et ils évoquent tous les deux leur relation compliquée faite de silence et d'amour pour les plantes.
En partie autobiographique et très poétique.
Ca a l'air beau et émouvant, je note !
Moi qui vouais commencer au premier janvier, je viens de lire un roman graphique bouleversant dont le titre comporte une subordonnée et je valide donc le défi 27 : il s'agit de Ces Jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher.
Lubin est un jeune acrobate qui partage sa vie entre répétitions et spectacles avec sa petite troupe, son job dans une boutique et son amoureuse, mais un jour il se rend compte qu'il n'a aucun souvenir de la veille, même chose le surlendemain ... il comprend alors qu'il ne vit plus qu'un jour sur deux. Aidé par ses proches et une psychiatre, il tente de coopérer avec ce double qui occupe son corps mais dont le caractère et les habitudes sont à l'opposé des siens. De tempérament doux, un peu rêveur, il est vite dominé par ce double qui prend le pouvoir et l'empêche d'exister en allongeant petit à petit le nombre de jours où Lubin n'existe plus. C'est un récit très émouvant sur la dissociation d'identité, sur le temps qui file et la vie qui nous échappe. Je vous le recommande !
J'ai lu ce roman graphique à sa sortie. Il est vraiment très bien. J'ai été moins convaincue par le second du même auteur, Le Patient, plus sanglant et obscur.
- liskayaNeoprof expérimenté
Amaliah a écrit:
Liskaya, je ne sais pas vraiment comment comprendre le défi "Merveille" : un livre qu'on qualifierait de "merveille"? Je pense au roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas qui est une merveille pour moi.
Ou alors, en partant de l'étymologie, "chose admirable" : la biographie de quelqu'un qu'on admire?
Et bien, je vais dire comme toi Amaliah, car je découvre avec délice une merveille de Julia Wertz : Les Entrailles de New-York , que je savoure par petits morceaux !
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item un volume d'un grand cycle littéraire, j'ai cherché un Balzac que je n'ai pas encore lu et arrêté mon choix sur Le Contrat de mariage. C'est un format court (un peu moins de 200 pages) qui traite, comme le titre l'indique, d'un mariage. Le beau (et riche) Paul de Manerville rencontre la belle Natalia Evangelista. Il a le mauvais goût d'en tomber amoureux. La mère de Natalia, qui a dévoré sa propre fortune, compte bien sur le mariage de sa fille pour perpétuer son rang. Elle manoeuvre pour spolier Paul grâce au contrat de mariage. Un notaire habile, vieil employé et ami de la famille de Manerville, va d'abord protéger son jeune client, mais c'est compter sans la perversité et les calculs d'une mère.
Il n'y a aucun suspens, dans ce court roman : tout est dit dès que Natalia a séduit, sur ordre de sa mère, ce jeune premier. Mais le texte n'en est pas moins savoureux. La façon dont ces deux araignées tissent leur toile est fascinante et le récit est émaillé de l'ironie de Balzac, plus caustique que jamais. Un petit bonheur de lecture.
Ce titre conviendrait aussi pour l'item "le personnage est un dandy" puisque Paul est présenté comme un jeune élégant, adepte de Brummel, introduisant en France les moeurs anglaises.
Pour le défi titre qui contient une subordonnée, j'ai jeté mon dévolu sur L''Homme qui rit. Parfois, le défi, ce sont des découvertes inattendues. Parfois, c'est l'occasion de se tourner vers des classiques qu'on n'a pas encore lus. Je saisis donc cette occasion.
Il n'y a aucun suspens, dans ce court roman : tout est dit dès que Natalia a séduit, sur ordre de sa mère, ce jeune premier. Mais le texte n'en est pas moins savoureux. La façon dont ces deux araignées tissent leur toile est fascinante et le récit est émaillé de l'ironie de Balzac, plus caustique que jamais. Un petit bonheur de lecture.
Ce titre conviendrait aussi pour l'item "le personnage est un dandy" puisque Paul est présenté comme un jeune élégant, adepte de Brummel, introduisant en France les moeurs anglaises.
Pour le défi titre qui contient une subordonnée, j'ai jeté mon dévolu sur L''Homme qui rit. Parfois, le défi, ce sont des découvertes inattendues. Parfois, c'est l'occasion de se tourner vers des classiques qu'on n'a pas encore lus. Je saisis donc cette occasion.
- adumbrateNiveau 10
Mes lectures de ces derniers jours rentrent dans le cadre du défi, donc je me lance :
16. Un livre qui comporte un secret. The good Daughter, Karin Slaughter
Un thriller assez classique (avec notamment une famille décimée lors d'une agression atroce, qui n'a pas révélé tous ces secrets), lu parce qu'il était conseillé sur le fil des policiers à ceux qui aimaient Gillian Flynn. Le livre est plutôt réussi et on rentre bien dans l'histoire, même si je préfère quand même les ouvrages de Gillian Flynn.
26. Un manga. Alice in borderland, Asou Haro (les 18 volumes)
Un survival. J'avoue que je l'ai juste lu car je ne suis pas patiente et que je voulais savoir comment se finissait l'histoire, car seule la saison 1 de l'adaptation en série est sortie. En fait, j'ai trouvé que les passages les plus intéressants étaient justement ceux qui étaient présents dans la saison 1 de la série. Pas une lecture formidable, mais ça distrait. Les dessins sont assez laids.
13. Quelle cuisine ! (cuisine culinaire, politique...) Vie de Gérard Fumard, Jean Echenoz
Il s'agit ici de cuisine politique, avec les aventures d'un héros peu dégourdi qui se trouve mêlé aux intrigues rocambolesques qui règnent à l'intérieur d'un petit parti politique. J'aime beaucoup l'écriture de cet auteur, mais ce n'est vraiment pas mon préféré de lui.
46. Une histoire avec un (ou des) train(s). 4:30 from Paddington, Agatha Christie
Une passagère de train (amie de Miss Marple, bien évidemment) est témoin d'un meurtre dans le train qui venait en sens inverse. Sans être transcendant, c'est un Agatha Christie de bonne facture, à mon sens.
16. Un livre qui comporte un secret. The good Daughter, Karin Slaughter
Un thriller assez classique (avec notamment une famille décimée lors d'une agression atroce, qui n'a pas révélé tous ces secrets), lu parce qu'il était conseillé sur le fil des policiers à ceux qui aimaient Gillian Flynn. Le livre est plutôt réussi et on rentre bien dans l'histoire, même si je préfère quand même les ouvrages de Gillian Flynn.
26. Un manga. Alice in borderland, Asou Haro (les 18 volumes)
Un survival. J'avoue que je l'ai juste lu car je ne suis pas patiente et que je voulais savoir comment se finissait l'histoire, car seule la saison 1 de l'adaptation en série est sortie. En fait, j'ai trouvé que les passages les plus intéressants étaient justement ceux qui étaient présents dans la saison 1 de la série. Pas une lecture formidable, mais ça distrait. Les dessins sont assez laids.
13. Quelle cuisine ! (cuisine culinaire, politique...) Vie de Gérard Fumard, Jean Echenoz
Il s'agit ici de cuisine politique, avec les aventures d'un héros peu dégourdi qui se trouve mêlé aux intrigues rocambolesques qui règnent à l'intérieur d'un petit parti politique. J'aime beaucoup l'écriture de cet auteur, mais ce n'est vraiment pas mon préféré de lui.
46. Une histoire avec un (ou des) train(s). 4:30 from Paddington, Agatha Christie
Une passagère de train (amie de Miss Marple, bien évidemment) est témoin d'un meurtre dans le train qui venait en sens inverse. Sans être transcendant, c'est un Agatha Christie de bonne facture, à mon sens.
- Cle73Niveau 4
lisontine a écrit:Eloah a écrit:lisontine a écrit:Je viens de terminer un premier défi
Pour le n°11, livre d'un auteur libanais : Mauvaises herbes de Dima Abdallah. Il était sous le sapin et il est assez court, sorti en septembre dernier. C'est le récit à la première personne d'une petite fille et de son père en alternance. Elle est née à Beyrouth pendant la guerre civile et ils évoquent tous les deux leur relation compliquée faite de silence et d'amour pour les plantes.
En partie autobiographique et très poétique.
Ca a l'air beau et émouvant, je note !
Moi qui vouais commencer au premier janvier, je viens de lire un roman graphique bouleversant dont le titre comporte une subordonnée et je valide donc le défi 27 : il s'agit de Ces Jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher.
Lubin est un jeune acrobate qui partage sa vie entre répétitions et spectacles avec sa petite troupe, son job dans une boutique et son amoureuse, mais un jour il se rend compte qu'il n'a aucun souvenir de la veille, même chose le surlendemain ... il comprend alors qu'il ne vit plus qu'un jour sur deux. Aidé par ses proches et une psychiatre, il tente de coopérer avec ce double qui occupe son corps mais dont le caractère et les habitudes sont à l'opposé des siens. De tempérament doux, un peu rêveur, il est vite dominé par ce double qui prend le pouvoir et l'empêche d'exister en allongeant petit à petit le nombre de jours où Lubin n'existe plus. C'est un récit très émouvant sur la dissociation d'identité, sur le temps qui file et la vie qui nous échappe. Je vous le recommande !
J'ai lu ce roman graphique à sa sortie. Il est vraiment très bien. J'ai été moins convaincue par le second du même auteur, Le Patient, plus sanglant et obscur.
Je confirme: beaucoup aimé également cette BD, qui était recommandée par ma libraire au charmant accent italien - l'avantage d'habiter dans les marges du territoire, à quelques pas de la frontière piémontaise. A priori peu attirée par le dessin, je me suis vraiment laisser prendre par l'histoire et la grande sensibilité dans le traitement du thème du dédoublement. Vraiment bien mais je ne suis pas sure que cela rentre dans un des items. Petite merveille peut-être?
- glucheNiveau 10
Bonjour,
Je vous rejoins dans ce nouveau défi lecture.
Mes premières lectures:
12: Un livre qui évoque le grand Nord.
J’ai lu, un an après beaucoup de monde ! Tous les Hommes n’habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois, prix Goncourt 2019, dont une partie de l’action se passe au Canada. J’ai beaucoup aimé plein de choses : l’évocation de la vie en prison, la narration construite vers la révélation finale du crime commis, le beau personnage de la femme du narrateur, le mélange d’humanité et de violence chez chez le narrateur, la peinture sociale.
16: Un livre qui comporte un secret.
Je viens de terminer L'autre Rimbaud de David Le Bailly, oeuvre sur le frère aîné d'Arthur Rimbaud, personnage oublié de la famille. « Alors qu’on croyait tout savoir de la famille Rimbaud, il restait donc ce secret, que David Le Bailly nous dévoile dans un livre unique, jonglant entre enquête et roman. » En général, je ne suis pas fan de cette alternance entre réflexion sur le livre et histoire elle-même, mais ici elle ne m’a pas gênée et je l’ai même apprécié. Pour qui adore la poésie rimbaldienne ou s’intéresse à Rimbaud, ce livre n’aura pas forcément grand intérêt (même si le bandeau annonce « le dernier secret d’Arthur Rimbaud »). Mais l’auteur a une histoire à raconter, on s’attache à Frédéric Rimbaud et la mère, Vitalie Cuif, est en soi un personnage qui vaut le détour. A la description de la vie dans la campagne, j’ai retrouvé un peu l’ambiance des nouvelles de Maupassant. Bref, une lecture agréable.
50: Le Sud.
Comme j’avais envie de lire, après Le Cocher, un autre livre de Selma Lagerlöf, je me suis emparé de L’Empereur du Portugal qui était à la maison, pensant répondre au défi 50. Eh bien, l’histoire se déroule en Finlande d’un bout à l’autre et il n’est à peu près jamais question du Portugal. Donc, raté, il faudra que je trouve autre chose !
Actuellement, je lis un livre qu’on m’a offert, Le Chant des Revenants de Jesmyn Ward. La quatrième de couverture était alléchante, annonçant « un roman puissant, hanté, d’une déchirante beauté, un road trip à travers un Sud dévasté, un chant à trois voix pour raconter l’Amérique noire, en butte au racisme le plus primaire, aux injustices, à la misère, mais aussi l’amour inconditionnel, la tendresse et la force puisée dans les racines. » Mais je ne suis pas emballée (comme souvent d’ailleurs en littérature américaine). Je vais le finir quand même (il n’est pas très long), ce sera mon défi « Sud » ou « vie familiale ».
A vous lire, je me tenterai peut-être ensuite de lire un roman de Balzac pour le défi « un tome d’un grand cycle littéraire », histoire de changer d’avis sur un auteur que j’ai toujours trouvé très lourd (mais que je n’ai pas lu depuis longtemps).
Je vous rejoins dans ce nouveau défi lecture.
Mes premières lectures:
12: Un livre qui évoque le grand Nord.
J’ai lu, un an après beaucoup de monde ! Tous les Hommes n’habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois, prix Goncourt 2019, dont une partie de l’action se passe au Canada. J’ai beaucoup aimé plein de choses : l’évocation de la vie en prison, la narration construite vers la révélation finale du crime commis, le beau personnage de la femme du narrateur, le mélange d’humanité et de violence chez chez le narrateur, la peinture sociale.
16: Un livre qui comporte un secret.
Je viens de terminer L'autre Rimbaud de David Le Bailly, oeuvre sur le frère aîné d'Arthur Rimbaud, personnage oublié de la famille. « Alors qu’on croyait tout savoir de la famille Rimbaud, il restait donc ce secret, que David Le Bailly nous dévoile dans un livre unique, jonglant entre enquête et roman. » En général, je ne suis pas fan de cette alternance entre réflexion sur le livre et histoire elle-même, mais ici elle ne m’a pas gênée et je l’ai même apprécié. Pour qui adore la poésie rimbaldienne ou s’intéresse à Rimbaud, ce livre n’aura pas forcément grand intérêt (même si le bandeau annonce « le dernier secret d’Arthur Rimbaud »). Mais l’auteur a une histoire à raconter, on s’attache à Frédéric Rimbaud et la mère, Vitalie Cuif, est en soi un personnage qui vaut le détour. A la description de la vie dans la campagne, j’ai retrouvé un peu l’ambiance des nouvelles de Maupassant. Bref, une lecture agréable.
50: Le Sud.
Comme j’avais envie de lire, après Le Cocher, un autre livre de Selma Lagerlöf, je me suis emparé de L’Empereur du Portugal qui était à la maison, pensant répondre au défi 50. Eh bien, l’histoire se déroule en Finlande d’un bout à l’autre et il n’est à peu près jamais question du Portugal. Donc, raté, il faudra que je trouve autre chose !
Actuellement, je lis un livre qu’on m’a offert, Le Chant des Revenants de Jesmyn Ward. La quatrième de couverture était alléchante, annonçant « un roman puissant, hanté, d’une déchirante beauté, un road trip à travers un Sud dévasté, un chant à trois voix pour raconter l’Amérique noire, en butte au racisme le plus primaire, aux injustices, à la misère, mais aussi l’amour inconditionnel, la tendresse et la force puisée dans les racines. » Mais je ne suis pas emballée (comme souvent d’ailleurs en littérature américaine). Je vais le finir quand même (il n’est pas très long), ce sera mon défi « Sud » ou « vie familiale ».
A vous lire, je me tenterai peut-être ensuite de lire un roman de Balzac pour le défi « un tome d’un grand cycle littéraire », histoire de changer d’avis sur un auteur que j’ai toujours trouvé très lourd (mais que je n’ai pas lu depuis longtemps).
- JennyMédiateur
gluche a écrit:12: Un livre qui évoque le grand Nord.
J’ai lu, un an après beaucoup de monde ! Tous les Hommes n’habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois, prix Goncourt 2019, dont une partie de l’action se passe au Canada. J’ai beaucoup aimé plein de choses : l’évocation de la vie en prison, la narration construite vers la révélation finale du crime commis, le beau personnage de la femme du narrateur, le mélange d’humanité et de violence chez chez le narrateur, la peinture sociale.
Avis radicalement opposé au mien.
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