- zigmag17Guide spirituel
C'est ça : On ne change pas une méthode qui euh... gagne?
- JacqGuide spirituel
Mathador a écrit:C'est imposé aux services rectoraux par l'article L122-2 du Code de l'éducation.Celadon a écrit:Je ne fais pas d'erreur en postant : c'est bien la rubrique "Et maintenant ?"
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/pyrenees-atlantiques-un-eleve-exclu-de-son-lycee-apres-avoir-approuve-la-decapitation-de-samuel-paty_4220311.html
C'est moi qui ai graissé la dernière phrase, qui répond à la question du titre du topic.Un élève du lycée Ramiro Arrué de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été définitivement exclu de l’établissement après avoir approuvé la décapitation de Samuel Paty, rapporte France Bleu Pays Basque. (...) L'élève renouvelle ses déclarations lors d'une première réunion avec le proviseur adjoint et le conseiller principal d’éducation. Un conseil de discipline est convoqué, la famille et l'élève sont entendus. Le lycée décide de l'exclusion définitive de l'élève. Depuis, une solution de scolarisation lui a été proposée dans un autre établissement.
Voilà.
Question, à la lecture de l'article... Puisqu'ils étaient présents au Conseil de Discipline, qu'ont dit les parents ? On ne le saura jamais puisque que les débats sont (logiquement) strictement internes. Mais pour ce gamin il y a des questions. Famille ? Entourage "amical" ? Simple bêtise (avec "récidive" tout de même).
Délocaliser l'élève, comme indiqué par les collègues, c'est juste délocaliser le problème vers un autre établissement sans rien résoudre.
- CeladonDemi-dieu
Et il faut continuer à lire et écouter que ce sont les enseignants qu'il faut former...zigmag17 a écrit:Je suis d'accord avec les propos précédents : déplacer des élèves qui présentent de tels profils, c'est déplacer le problème, en aucun cas le régler.
Et bon courage aux collègues qui devront travailler avec eux.
Si le système -scolaire et étatique- n'avait pas composé avec cette intolérance religieuse depuis si longtemps nous n'en serions pas là. Le mal est fait. Et force est de constater que l'assassinat de Samuel Paty n'a rien changé, en tout cas dans l'EN. C'est toujours la même rengaine: dernièrement un IPR a botté en touche (sans cacher son mécontentement) lorsque nous lui avons demandé ce qu'il en serait de nos cours désormais, s'il s'agissait d'être confronté à cette intolérance et à des propos extrémistes dans nos classes. Réponse: "Cellule d'écoute, Rectorat", le tout balayé d'un revers de la main et en deux mots.
- zigmag17Guide spirituel
Oui... Ce gouvernement et ce ministère ont tout compris. On ne sait rien faire n'est-ce pas??? C'est outrageant et ça me met dans une colère noire. Une petite formation sur la laïcité et c'est bon hein...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Mais comment aurais-tu réglé le problème si tu avais été le recteur ? Quelle est pour toi la bonne solution pour cette personne ?zigmag17 a écrit:Je suis d'accord avec les propos précédents : déplacer des élèves qui présentent de tels profils, c'est déplacer le problème, en aucun cas le régler.
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:Oui... Ce gouvernement et ce ministère ont tout compris. On ne sait rien faire n'est-ce pas??? C'est outrageant et ça me met dans une colère noire. Une petite formation sur la laïcité et c'est bon hein...
On peut aussi continuer de réduire les heures de français, d'histoire géographie, de philosophie, tout en augmentant les heures d'EMC/ECJS, bref les trucs qui ne servent qu'à l'affichage médiatique et cosmétique.
Je me demande comment JMB n'a pas déjà eu cette idée...
- zigmag17Guide spirituel
Jacq a écrit:zigmag17 a écrit:Oui... Ce gouvernement et ce ministère ont tout compris. On ne sait rien faire n'est-ce pas??? C'est outrageant et ça me met dans une colère noire. Une petite formation sur la laïcité et c'est bon hein...
On peut aussi continuer de réduire les heures de français, d'histoire géographie, de philosophie, tout en augmentant les heures d'EMC/ECJS, bref les trucs qui ne servent qu'à l'affichage médiatique et cosmétique.
Je me demande comment JMB n'a pas déjà eu cette idée...
Il l'a eue: c'est d'ailleurs hyper "en marche". Mes élèves me réclament le "chef-d'oeuvre" à grands cris ces temps-ci parce que dixit (c'est tout frais, ça date de cet après-midi) "on voit pas la poésie ça sert à quoi" et que "le français ça sert à rien" (je bosse avec des nihilistes :diable: ) Bon ben moi non plus finalement: allez les enfants, en 2021 on va écrire une belle lettre de voeux à Jean-Mimi pour lui dire combien on est ravis de ne plus rien apprendre du tout. Résolutions pour la nouvelle année: chef-d'oeuvrons en choeur, co-intervenons, accompagnement-personnalisons, et vive les licornes à paillettes! Je suis totally vénère!!!!
- zigmag17Guide spirituel
beaverforever a écrit:Mais comment aurais-tu réglé le problème si tu avais été le recteur ? Quelle est pour toi la bonne solution pour cette personne ?zigmag17 a écrit:Je suis d'accord avec les propos précédents : déplacer des élèves qui présentent de tels profils, c'est déplacer le problème, en aucun cas le régler.
C'était un constat (amer). La meilleure solution aurait été qu'il n'y ait pas eu de problème (oui je botte aussi en touche! ). Il est douloureux de constater que rien n'est fait en amont pour contrer les comportements ou les propos d'élèves dans les classes, dont on sait qu'ils relèvent de l'intégrisme religieux et nous empêchent de faire un cours sereinement. L'institution ne nous accompagne pas, ne nous aide pas, nous laisse tout affronter seuls. Des élèves qui présentent ce profil vont réitérer ailleurs ce genre de propos et de comportement, dans d'autres classes, empêchant d'autres enseignants de faire cours sereinement etc.
- LefterisEsprit sacré
Application du proverbe populaire : le plus gêné n'a qu'à laisser tomber. On y est déjà, et même certains collègues sont dedans. J'ai entendu une collègue admonester un élève qui vantait les délices d'un plat de cochon, parce que ça "froissait" (on dirait "offenser" en franco-anglo-saxon d'aujourd'hui) des musulmans de la classe.Moonchild a écrit:Celadon a écrit:Non, composer avec c'est leur laisser libre cours et ils n'attendent que ça.
Oui, mais malgré les déclarations lyriques qui suivent chaque attentat, c'est pourtant ce qui se passe en définitive.
Crois-tu vraiment qu'il y aura une réaction au sein de l'Education Nationale ? Si ce n'est pas le cas autant clarifier la situation et reconnaître publiquement la lâcheté de l'institution, que personne ne soit dupe.
Et plus généralement, il est désormais évident que l'Etat français n'est plus en mesure de garantir la sécurité de quiconque se risquerait à tenir publiquement des propos polémiques sur l'islam ou qui seraient perçus comme tels. C'est la froide réalité d'aujourd'hui : la parole sur ce sujet doit faire l'objet d'un strict auto-contrôle, sinon ce serait faire preuve à l'échelle individuelle d'une extrême imprudence. Notre société n'est plus armée pour affronter la violence latente que peuvent manifester à tout moment les musulmans radicaux donc, sur ce point, ils ont déjà gagné pour quelques décennies probablement. La logique est assez simple et malheureusement assez universelle : le conciliant finit par s'écraser face au colérique.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CeladonDemi-dieu
Et après, on s'étonnera : mais comment un tel acte (assassinat, que dis-je, exécution, plutôt) a-t-il pu être commis par quelqu'un que l'EN a élevé en son sein ?
Oui en effet, je me demande comment.
Oui en effet, je me demande comment.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
N.B. Là, je ne suis pas sûr…… Une grande partie des criminels, voleurs, meurtriers, escrocs, etc. etc. sont aussi passés par l'école, et ça a toujours été le cas.
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Si tu vales valeo.
- zigmag17Guide spirituel
Lefteris a écrit:Application du proverbe populaire : le plus gêné n'a qu'à laisser tomber. On y est déjà, et même certains collègues sont dedans. J'ai entendu une collègue admonester un élève qui vantait les délices d'un plat de cochon, parce que ça "froissait" (on dirait "offenser" en franco-anglo-saxon d'aujourd'hui) des musulmans de la classe.Moonchild a écrit:Celadon a écrit:Non, composer avec c'est leur laisser libre cours et ils n'attendent que ça.
Oui, mais malgré les déclarations lyriques qui suivent chaque attentat, c'est pourtant ce qui se passe en définitive.
Crois-tu vraiment qu'il y aura une réaction au sein de l'Education Nationale ? Si ce n'est pas le cas autant clarifier la situation et reconnaître publiquement la lâcheté de l'institution, que personne ne soit dupe.
Et plus généralement, il est désormais évident que l'Etat français n'est plus en mesure de garantir la sécurité de quiconque se risquerait à tenir publiquement des propos polémiques sur l'islam ou qui seraient perçus comme tels. C'est la froide réalité d'aujourd'hui : la parole sur ce sujet doit faire l'objet d'un strict auto-contrôle, sinon ce serait faire preuve à l'échelle individuelle d'une extrême imprudence. Notre société n'est plus armée pour affronter la violence latente que peuvent manifester à tout moment les musulmans radicaux donc, sur ce point, ils ont déjà gagné pour quelques décennies probablement. La logique est assez simple et malheureusement assez universelle : le conciliant finit par s'écraser face au colérique.
C'est incroyable. Et pourtant j'en ai entendu...
- LefterisEsprit sacré
T'as pas tout entendu, heureusement qu'il te reste des choses à découvrirzigmag17 a écrit:
C'est incroyable. Et pourtant j'en ai entendu...
Bon, c'était avant toutes ces choses affreuses. Aujourd'hui ces gens qui croient, en défendant la bigoterie, défendre une sorte de nouveaux damnés de la terre, se voient en chevaliers de la bien-pensance et de la générosité, font un peu plus profil bas.
Pour te consoler, j'ai aussi entendu des enseignants du premier degré un peu lucides conseiller le privé à des parents d'élèves (en "off" bien entendu) pour être moins .. dans la religion.
Dans certains quartiers, tu prends ta dose de religion le matin, le midi, le soir, au repas, au dessert. Il n'y a que ça qui compte, les enseignements sont évalués à cette aune, tout comme les repas, les tenues des enseignants et surtout enseignantes, et les élèves même petits n'ont que ça à la bouche.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- zigmag17Guide spirituel
Je sais bien... En l'occurrence c'est le fait que ce soit une enseignante qui se permette ce genre de remarque qui me choque énormément et me foudroie: ça, je ne l'ai jamais entendu de la part d'un(e) collègue encore. De la part des élèves, rien ne m'étonne, et tous les exemples que tu cites font écho à ce que j'ai connu - et connais encore un peu, à la marge.
- egometDoyen
epekeina.tes.ousias a écrit:N.B. Là, je ne suis pas sûr…… Une grande partie des criminels, voleurs, meurtriers, escrocs, etc. etc. sont aussi passés par l'école, et ça a toujours été le cas.
Considérant que l'école est obligatoire, que le taux d'incarcération en France est d'environ 100 pour 100 000 habitants, que la population carcérale tourne et qu'un professeur va avoir quelques milliers d'élèves dans sa carrière, vous pouvez être à peu près sûr que quelques-uns de vos élèves vont mal tourner à un moment de leur vie.
Je ne parlerai pas de ceux qui vont passer par de longues périodes de chômage et de sévères épisodes dépressifs, de ceux qui vont se suicider…
Il faut s'y faire, on ne sauvera pas tout le monde. Bien sûr, ce n'est pas aussi dur que pour les médecins (100% des patients finissent par mourir), mais il vaut mieux être lucide.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- PuckVénérable
Sur le ouaieb, Yannick Haenel raconte le dernier jour du procès Charlie. Une avocate des accusés demande pourquoi et comment « la religion est devenu l’opium des prisons ». Faut-il pour « contrer l’analphabétisme religieux » enseigner l’histoire des religions à l’école et montrer la trame commune se demande Haenel. J’ajouterais qu’il faudrait aussi montrer toute la culture païenne qui est sous les fêtes chrétiennes, et qui a influencé certaines dates, comme Noël. Bref, le remède serait peut-être une école de la culture. On peut constater que c’est loin d’être le projet des gouvernements successifs, allant même jusqu’à rendre optionnels les derniers jours d’un trimestre.
Caroline Fourest parlait hier, dans Quotidien, de la particularité de notre pays qui est profondément laïc. Elle disait que c’était difficile à comprendre pour les autres mais qu’il ne fallait surtout pas y renoncer.
Je suis de plus en plus désabusée.
Caroline Fourest parlait hier, dans Quotidien, de la particularité de notre pays qui est profondément laïc. Elle disait que c’était difficile à comprendre pour les autres mais qu’il ne fallait surtout pas y renoncer.
Je suis de plus en plus désabusée.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- Isis39Enchanteur
Puck a écrit:Sur le ouaieb, Yannick Haenel raconte le dernier jour du procès Charlie. Une avocate des accusés demande pourquoi et comment « la religion est devenu l’opium des prisons ». Faut-il pour « contrer l’analphabétisme religieux » enseigner l’histoire des religions à l’école et montrer la trame commune se demande Haenel. J’ajouterais qu’il faudrait aussi montrer toute la culture païenne qui est sous les fêtes chrétiennes, et qui a influencé certaines dates, comme Noël. Bref, le remède serait peut-être une école de la culture. On peut constater que c’est loin d’être le projet des gouvernements successifs, allant même jusqu’à rendre optionnels les derniers jours d’un trimestre.
Caroline Fourest parlait hier, dans Quotidien, de la particularité de notre pays qui est profondément laïc. Elle disait que c’était difficile à comprendre pour les autres mais qu’il ne fallait surtout pas y renoncer.
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Enseigner l’histoire des religions, on le fait en histoire.
- ElaïnaDevin
Isis39 a écrit:Puck a écrit:Sur le ouaieb, Yannick Haenel raconte le dernier jour du procès Charlie. Une avocate des accusés demande pourquoi et comment « la religion est devenu l’opium des prisons ». Faut-il pour « contrer l’analphabétisme religieux » enseigner l’histoire des religions à l’école et montrer la trame commune se demande Haenel
Enseigner l’histoire des religions, on le fait en histoire.
C'est la faute des profs donc si les gens se radicalisent. Et tant pis si les gens radicalisés ont des parcours scolaires où on se demande bien quand leurs profs auraient trouvé l'occasion de leur enseigner quoi que ce fût, du reste...
Quant aux propos de Fourest sur la spécificité de la laïcité française, je suis un peu perplexe sur l'ethnocentrisme qu'ils révèlent mais bon.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- PuckVénérable
Je ne pense pas qu’il faille avoir cette lecture. Haenel n’est pas spécialiste de l’EN et ne sait donc pas le peu d’heures que nous avons maintenant pour former des esprits « éclairés ». Il est vrai néanmoins que si on avait des horaires et des moyens décents, on pourrait certainement passer plus de temps à constituer un petit bagage intellectuel et culturel à des élèves, même s’ils quittent le système scolaire après le collège. Maintenant c’est une béance même après le bac.
Quant à Fourest, elle a quand même raison. Un pays où le blasphème n’existe pas, où la caricature est une tradition, où satires et parodies font partie du patrimoine littéraire, etc. bref, c’est un pays où les lecteurs sont plus à même de décrypter une couv de Charlie qu’un lecteur pakistanais.
Quant à Fourest, elle a quand même raison. Un pays où le blasphème n’existe pas, où la caricature est une tradition, où satires et parodies font partie du patrimoine littéraire, etc. bref, c’est un pays où les lecteurs sont plus à même de décrypter une couv de Charlie qu’un lecteur pakistanais.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- lilith888Grand sage
Isis39 a écrit:Puck a écrit:Sur le ouaieb, Yannick Haenel raconte le dernier jour du procès Charlie. Une avocate des accusés demande pourquoi et comment « la religion est devenu l’opium des prisons ». Faut-il pour « contrer l’analphabétisme religieux » enseigner l’histoire des religions à l’école et montrer la trame commune se demande Haenel. J’ajouterais qu’il faudrait aussi montrer toute la culture païenne qui est sous les fêtes chrétiennes, et qui a influencé certaines dates, comme Noël. Bref, le remède serait peut-être une école de la culture. On peut constater que c’est loin d’être le projet des gouvernements successifs, allant même jusqu’à rendre optionnels les derniers jours d’un trimestre.
Caroline Fourest parlait hier, dans Quotidien, de la particularité de notre pays qui est profondément laïc. Elle disait que c’était difficile à comprendre pour les autres mais qu’il ne fallait surtout pas y renoncer.
Je suis de plus en plus désabusée.
Enseigner l’histoire des religions, on le fait en histoire.
Oui, mais uniquement les 3 religions monothéistes, non ? (vraie question)
- ElyasEsprit sacré
lilith888 a écrit:Isis39 a écrit:Puck a écrit:Sur le ouaieb, Yannick Haenel raconte le dernier jour du procès Charlie. Une avocate des accusés demande pourquoi et comment « la religion est devenu l’opium des prisons ». Faut-il pour « contrer l’analphabétisme religieux » enseigner l’histoire des religions à l’école et montrer la trame commune se demande Haenel. J’ajouterais qu’il faudrait aussi montrer toute la culture païenne qui est sous les fêtes chrétiennes, et qui a influencé certaines dates, comme Noël. Bref, le remède serait peut-être une école de la culture. On peut constater que c’est loin d’être le projet des gouvernements successifs, allant même jusqu’à rendre optionnels les derniers jours d’un trimestre.
Caroline Fourest parlait hier, dans Quotidien, de la particularité de notre pays qui est profondément laïc. Elle disait que c’était difficile à comprendre pour les autres mais qu’il ne fallait surtout pas y renoncer.
Je suis de plus en plus désabusée.
Enseigner l’histoire des religions, on le fait en histoire.
Oui, mais uniquement les 3 religions monothéistes, non ? (vraie question)
Non, nous enseignons les polythéismes antiques et les trois monothéismes. Autrefois, dans les programmes de 2008, nous enseignions aussi le bouddhisme, le taoïsme et les animismes africains ainsi que les polythéismes amérindiens mais il paraissait que nous enseignions des choses inutiles. Donc, cela a disparu des programmes de 2016.
- CeladonDemi-dieu
Elle n'a pas idée du nombre de gens qui y ont déjà renoncé.Puck a écrit:Sur le ouaieb, Yannick Haenel raconte le dernier jour du procès Charlie. Une avocate des accusés demande pourquoi et comment « la religion est devenu l’opium des prisons ». Faut-il pour « contrer l’analphabétisme religieux » enseigner l’histoire des religions à l’école et montrer la trame commune se demande Haenel. J’ajouterais qu’il faudrait aussi montrer toute la culture païenne qui est sous les fêtes chrétiennes, et qui a influencé certaines dates, comme Noël. Bref, le remède serait peut-être une école de la culture. On peut constater que c’est loin d’être le projet des gouvernements successifs, allant même jusqu’à rendre optionnels les derniers jours d’un trimestre.
Caroline Fourest parlait hier, dans Quotidien, de la particularité de notre pays qui est profondément laïc. Elle disait que c’était difficile à comprendre pour les autres mais qu’il ne fallait surtout pas y renoncer.
Je suis de plus en plus désabusée.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Camarades profs d'HG, vous la sentez venir, la nouvelle surcouche de travail ? Je propose un nom: le PEFRCL ou "parcours d'éducation aux faits religieux dans un cadre laïc". Et aucun allégement à prévoir sur le reste, bien sûr. Le fait que certains thèmes deviennent facultatifs a déjà fait bisquer... tout le monde sauf nous.
Qu'ils aillent tous se mettre en dehors de la charte, sérieusement.
Qu'ils aillent tous se mettre en dehors de la charte, sérieusement.
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Asinus asinum fricat
- LefterisEsprit sacré
Tu n'as pas des collègues qui ont passé le mur du çon du politiquement correct ? Triste à dire mais en lettres ça bat des records. Moi j'ai croisé celle-là un an peut-être deux, elle était TZR, je ne sais même plus son nom, elle n'était d'ailleurs pas antipathique comme ça.zigmag17 a écrit:Je sais bien... En l'occurrence c'est le fait que ce soit une enseignante qui se permette ce genre de remarque qui me choque énormément et me foudroie: ça, je ne l'ai jamais entendu de la part d'un(e) collègue encore. De la part des élèves, rien ne m'étonne, et tous les exemples que tu cites font écho à ce que j'ai connu - et connais encore un peu, à la marge.
Mais ces gens vivent dans leur bulle, leur imagerie, leur univers de croyance qu'il ne f aut jamais confronter au réel, qu'ils façonnent à partir de leurs propres représentations et désirs . Ce sont ces collègues pour qui les élèves sont des nenfants, les parents sont des mamans et des papas, les religions sont par principe toutes de paix et d'amour, certaines religions sont celles du nouveau prolétariat brimé, et il faut les ménager, etc.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CeladonDemi-dieu
Comme ce doit être dur de côtoyer ce genre de collègues !
- LefterisEsprit sacré
Quand même un des rares avantages du métier : on les croise, et basta. Pas obligé de les fréquenter beaucoup.Celadon a écrit:Comme ce doit être dur de côtoyer ce genre de collègues !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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