- Mrs D.Niveau 5
g4w4in a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
J’ai hésité à créer un nouveau topic mais me greffe finalement à celui-ci : j’ai de grandes difficultés à trouver des informations sur la façon dont le conjoint, enseignant dans le secondaire (en l’occurrence moi), d’un prof en CPGE qui obtiendrait sa mutation avec changement d’académie, est censé procéder pour rejoindre le mouvement tardif après la parution des résultat du mouvement spécifique en mars (si tant est que ce mystérieux mouvement tardif existe bien). Nous avons bien conscience de la possibilité pour moi d’obtenir une disponibilité de droit pour suivi de conjoint, et c’est la voie que nous suivrons en dernier recours, mais idéalement je souhaiterais ne pas être obligé de renoncer à être en poste pendant un an le temps d’intégrer notre académie potentielle de destination (qui est très déficitaire dans ma matière, je suis certain d’avoir assez de points pour y entrer au moins comme TZR).
Quelqu’un pourrait-il/elle m’en dire plus ?
Un grand merci d’avance !
Tu peux déposer une demande tardive de participation au mouvement avant le 9 février minuit (https://www.education.gouv.fr/mutation-des-personnels-du-second-degre-siam-phase-interacademique-3218). Les résultats officiels du mouvement spécifique ne seront pas parus mais l'IG informe généralement officieusement les collègues qui obtiennent une mutation. Cela dit, sans justificatif de la mutation obtenue, je doute que tu puisses faire valoir le fait que tu sois dans ce cas de figure : c'est franchement mal fait... Si tu conserves ton poste pendant une année supplémentaire, tu auras une bonification pour rejoindre l'académie que tu vises, ce qui peut être rassurant.
- ForsterÉrudit
L’IG informe des résultats dans quelques matières seulement. Mais peut-être que vous pouvez signaler votre cas à l’IG pour lui expliquer ce problème de calendrier.
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faudra demander une ATP pour la première année puis participer au mouvement l'année suivante.
- lene75Prophète
Question bête : dans la mesure où il n'y a pas de barème et pas de bonifications (familiales), etc., pour les affectations en CPGE, la liste des pièces à joindre avec la confirmation de demande de mutation ne nous concerne pas, c'est bien ça ? Ou bien faut-il quand même fournir toutes les pièces ?
Et la question que je me pose tous les ans : l'ancienneté de poste, c'est à quelle date ? 31/08/2024 ? 31/08/2023 ? Une autre date ? Edit : Pour dire les choses plus clairement : faut-il compter l'année scolaire en cours comme une année d'ancienneté de poste ? Je suis dans mon lycée depuis le 01/09/2010 : est-ce que je dois noter 13 ou 14 ans d'ancienneté ?
Et la question que je me pose tous les ans : l'ancienneté de poste, c'est à quelle date ? 31/08/2024 ? 31/08/2023 ? Une autre date ? Edit : Pour dire les choses plus clairement : faut-il compter l'année scolaire en cours comme une année d'ancienneté de poste ? Je suis dans mon lycée depuis le 01/09/2010 : est-ce que je dois noter 13 ou 14 ans d'ancienneté ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MathadorEmpereur
Il n'y a pas de barème mais les priorités légales s'appliquent à tous les fonctionnaires dont la situation personnelle ou administrative y donne droit. Pour les agrégés on peut considérer que ceux qui veulent les faire valoir n'ont qu'à participer à l'inter, mais les chaire sup n'ont pas cette option.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- g4w4inNiveau 3
Forster a écrit:L’IG informe des résultats dans quelques matières seulement. Mais peut-être que vous pouvez signaler votre cas à l’IG pour lui expliquer ce problème de calendrier.
Effectivement, d’expérience dans la matière de mon conjoint (sa précédente mutation) les IG n’annoncent plus les résultats à l’avance. Il y a même la possibilité qu’il ne soit pas affecté à l’issue de la phase principle du mouvement spécifique, mais qu’on lui propose quand même un poste entre mars et mai (à la louche) en fonction du jeu de chaises musicales qui peut s’enclencher tardivement… c’est arrivé l’année dernière à l’un de ses collègues.
Je ne savais pas que le mouvement tardif n’était ouvert que jusqu’en février, c’est donc mort pour moi ! Pour solliciter une ATP dans une autre académie en étant dans le secondaire, il faudrait écrire à qui, mon IPR ? L’IG de mon conjoint ? Pour des raisons familiales, nous excluons la possibilité de vivre séparés pendant un an donc en l’absence d’une autre solution, je serai contraint de demander une dispo. Je trouverais ça regrettable, ce n’est certes pas une configuration des plus courantes mais c’est comme si le système ne prévoyait absolument pas qu’un prof en prépa puisse partager sa vie avec un humble prof en collège/lycée.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 2023-2024 : enfin en poste fixe en lycée ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
2020-2023 : TZR, admis à l’agreg externe session 2022
admis au CAPES externe session 2019
2018-2019 : contractuel en collège REP
- lene75Prophète
Mathador a écrit:Il n'y a pas de barème mais les priorités légales s'appliquent à tous les fonctionnaires dont la situation personnelle ou administrative y donne droit. Pour les agrégés on peut considérer que ceux qui veulent les faire valoir n'ont qu'à participer à l'inter, mais les chaire sup n'ont pas cette option.
Mais du coup ça veut dire qu'il faut fournir toutes les pièces justificatives pour le rapprochement de conjoint, les enfants à charge et tout ça ou pas ? (Je n'ai pas eu l'idée de faire établir une attestation d'emploi par l'employeur de mon mari pour les CPGE, c'est un peu la galère à obtenir dans son boulot...). Je ne suis pas chaire sup
g4w4in a écrit:Forster a écrit:L’IG informe des résultats dans quelques matières seulement. Mais peut-être que vous pouvez signaler votre cas à l’IG pour lui expliquer ce problème de calendrier.
Effectivement, d’expérience dans la matière de mon conjoint (sa précédente mutation) les IG n’annoncent plus les résultats à l’avance. Il y a même la possibilité qu’il ne soit pas affecté à l’issue de la phase principle du mouvement spécifique, mais qu’on lui propose quand même un poste entre mars et mai (à la louche) en fonction du jeu de chaises musicales qui peut s’enclencher tardivement… c’est arrivé l’année dernière à l’un de ses collègues.
Ça dépend des disciplines. Dans la mienne l'IG m'a dit que l'essentiel du mouvement se faisait entre avril et août et qu'il ne fallait donc tenir aucun compte du message de l'administration qui m'indiquerait que je n'ai pas eu de poste. Ce qui n'empêche pas que l'an dernier ma collègue ait eu un poste au mouvement en février et qu'elle en ait été prévenue en amont par l'IG, qui ne nomme pas quelqu'un sur un poste sans lui demander préalablement si ça lui convient.
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- MathadorEmpereur
g4w4in a écrit:Forster a écrit:L’IG informe des résultats dans quelques matières seulement. Mais peut-être que vous pouvez signaler votre cas à l’IG pour lui expliquer ce problème de calendrier.
Effectivement, d’expérience dans la matière de mon conjoint (sa précédente mutation) les IG n’annoncent plus les résultats à l’avance. Il y a même la possibilité qu’il ne soit pas affecté à l’issue de la phase principle du mouvement spécifique, mais qu’on lui propose quand même un poste entre mars et mai (à la louche) en fonction du jeu de chaises musicales qui peut s’enclencher tardivement… c’est arrivé l’année dernière à l’un de ses collègues.
Je ne savais pas que le mouvement tardif n’était ouvert que jusqu’en février, c’est donc mort pour moi ! Pour solliciter une ATP dans une autre académie en étant dans le secondaire, il faudrait écrire à qui, mon IPR ? L’IG de mon conjoint ? Pour des raisons familiales, nous excluons la possibilité de vivre séparés pendant un an donc en l’absence d’une autre solution, je serai contraint de demander une dispo. Je trouverais ça regrettable, ce n’est certes pas une configuration des plus courantes mais c’est comme si le système ne prévoyait absolument pas qu’un prof en prépa puisse partager sa vie avec un humble prof en collège/lycée.
J'irais plutôt voir du côté des services administratifs, peut-être bien un bureau de la DGRH (je ne connais pas les détails, n'ayant jamais été concerné).
Je dirais que ce problème de mutation simultanée est assez général: je suis hors EN mais vu le calendrier des mutations, si j'étais dans la même situation que toi je serais embêté, vu qu'en avril ce sont les résultats de mes mutations. Je me retrouverais à demander les postes restés vacants, ce sur quoi je ne pourrais compter que pour quelques villes bien particulières.
lene75 a écrit:Mathador a écrit:Il n'y a pas de barème mais les priorités légales s'appliquent à tous les fonctionnaires dont la situation personnelle ou administrative y donne droit. Pour les agrégés on peut considérer que ceux qui veulent les faire valoir n'ont qu'à participer à l'inter, mais les chaire sup n'ont pas cette option.
Mais du coup ça veut dire qu'il faut fournir toutes les pièces justificatives pour le rapprochement de conjoint, les enfants à charge et tout ça ou pas ? (Je n'ai pas eu l'idée de faire établir une attestation d'emploi par l'employeur de mon mari pour les CPGE, c'est un peu la galère à obtenir dans son boulot...). Je ne suis pas chaire sup
Je n'ai pas l'impression que ce soit vraiment pertinent dans ton cas.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ForsterÉrudit
Lene75 : tu n’as pas de pièce à fournir au mouvement spécifique car il n’y a pas de barème. Par contre tu peux préciser ta situation familiale dans la lettre.
- Felix1708Niveau 1
Bonjour, je suis en train de finaliser ma demande sur colibri et je ne sais pas si ma demande de mutation en CPGE est un poste spécifique national (SPENAT) ou bien si c'est un poste à profil.
Dans le cas où c'est un SPENAT, qu'est ce que la confirmation de demande de mutation sur poste SPENAT ?
Dans le cas où c'est un POP, dans l'académie de Créteil du moins, les dossiers de candidature sur un poste à profil (PoP) sont à transmettre exclusivement par mail à l'adresse suivante : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] selon la procédure définie dans la circulaire académique. Que faut-il envoyer au juste ?
D'avance merci pour votre aide et bon courage pour vos demandes. On croise les doigts !
Dans le cas où c'est un SPENAT, qu'est ce que la confirmation de demande de mutation sur poste SPENAT ?
Dans le cas où c'est un POP, dans l'académie de Créteil du moins, les dossiers de candidature sur un poste à profil (PoP) sont à transmettre exclusivement par mail à l'adresse suivante : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] selon la procédure définie dans la circulaire académique. Que faut-il envoyer au juste ?
D'avance merci pour votre aide et bon courage pour vos demandes. On croise les doigts !
- TontonNiveau 4
Il s’agit d’un poste spécifique national. L’académie n’a rien à voir dans la procédure à part transmettre la confirmation au ministère puis c’est l’Inspection Générale qui gère.
- lene75Prophète
Forster a écrit:Lene75 : tu n’as pas de pièce à fournir au mouvement spécifique car il n’y a pas de barème. Par contre tu peux préciser ta situation familiale dans la lettre.
Merci.
- Felix1708Niveau 1
Tonton a écrit:Il s’agit d’un poste spécifique national. L’académie n’a rien à voir dans la procédure à part transmettre la confirmation au ministère puis c’est l’Inspection Générale qui gère.
Merci ! Et la confirmation de demande de mutation sur poste SPENAT est le PDF que j'avais déjà envoyé ?
- EpsilonpiJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
j'ai une petite question concernant le contexte morose actuel. J'étais prag en maths en école d'ingénieur pendant plusieurs années, cette année j'ai obtenu un poste en prépa privée. Ca se passe bien, les élèves sont pas très bons, mais sympa. Or, cette prépa privée passe par une phase en creux, elle ne fait pas le plein (ce qui oblige à recruter bas, d'où le niveau très hétérogène et très moyen), les CPGE étant nombreuses sur Lyon, j'ai peur qu'elle ne ferme dans les années à venir (il y a 3 classes similaires, diminuer à deux semble logique) et que mon poste saute, en tant que dernière arrivée. Je ne sais pas s'il est facile de donner des conseils, mais, j'ai la possibilité de reprendre mon poste de prag l'année prochaine (il n'a pas encore été mis au mouvement), ce qui ne se reproduira plus les autres années.
Est-il risqué de rester en poste en CPGE en priant pour que la classe ne soit pas supprimée ? Vaut-il mieux faire une demande pour retourner à mon poste de prag (certes clairement moins rémunérateur, mais plus sûr, l'école ne peinant pas du tout à faire le plein). Que se passe-t-il si le poste saute ? Où vais-je me retrouver ? Si jamais une autre personne est recrutée (départ à la retraite prévu dans quelques années), est-ce que je suis un peu plus "protégée" pour autant ? Même si c'est affreux de compter sur un nouveau venu pour "sécuriser" son poste ...
Je suis en plein doute sur ce que je dois faire. Le pire pour moi serait de me retrouver relocalisée dans un établissement loin de chez moi par carte scolaire.
Si jamais des personnes ont ces même doutes ou des situations similaires.
Bon courage à tous en ces temps troublés !
j'ai une petite question concernant le contexte morose actuel. J'étais prag en maths en école d'ingénieur pendant plusieurs années, cette année j'ai obtenu un poste en prépa privée. Ca se passe bien, les élèves sont pas très bons, mais sympa. Or, cette prépa privée passe par une phase en creux, elle ne fait pas le plein (ce qui oblige à recruter bas, d'où le niveau très hétérogène et très moyen), les CPGE étant nombreuses sur Lyon, j'ai peur qu'elle ne ferme dans les années à venir (il y a 3 classes similaires, diminuer à deux semble logique) et que mon poste saute, en tant que dernière arrivée. Je ne sais pas s'il est facile de donner des conseils, mais, j'ai la possibilité de reprendre mon poste de prag l'année prochaine (il n'a pas encore été mis au mouvement), ce qui ne se reproduira plus les autres années.
Est-il risqué de rester en poste en CPGE en priant pour que la classe ne soit pas supprimée ? Vaut-il mieux faire une demande pour retourner à mon poste de prag (certes clairement moins rémunérateur, mais plus sûr, l'école ne peinant pas du tout à faire le plein). Que se passe-t-il si le poste saute ? Où vais-je me retrouver ? Si jamais une autre personne est recrutée (départ à la retraite prévu dans quelques années), est-ce que je suis un peu plus "protégée" pour autant ? Même si c'est affreux de compter sur un nouveau venu pour "sécuriser" son poste ...
Je suis en plein doute sur ce que je dois faire. Le pire pour moi serait de me retrouver relocalisée dans un établissement loin de chez moi par carte scolaire.
Si jamais des personnes ont ces même doutes ou des situations similaires.
Bon courage à tous en ces temps troublés !
- AthanorNiveau 5
Bonjour
Question difficile, le contexte actuel est effectivement propice à l'angoisse pour les nouveaux nommés en CPGE.
Dans tous les cas ton choix relèvera d'un certaine dose de pari sur l'avenir.
A ta place, pour prendre cette décision, je considèrerai les éléments suivants :
- dans quelles conditions as-tu obtenu ce poste en prépa privée ? As-tu été contactée par l'inspection générale qui t'a proposé ce poste ? Si oui, l'inspection te proposera probablement (j'insiste sur le probablement, et il est certain que l'inspection elle-même ne te promettra rien) un poste en remplacement de ton poste perdu en cas de fermeture de la CPGE. Si non, le danger de se retrouver sans poste est plus grand. Attention même dans ces conditions (poste proposé par l'IG) pour avoir les meilleures chances que l'IG propose un poste il faut faire des voeux très larges et donc prendre le risque de se faire envoyer loin. Les précisions géographiques écrites dans la lettre de recommandation sont prises en compte mais dans la mesure du possible.
- à quelle distance est ton CV des "canons" de l'affectation en CPGE : ENS ou école d'ingénieur, bon rang à l'agreg, thèse de doctorat soutenue, publications, inspections réussies dans le secondaire, expérience d'enseignement dans le supérieur (facteurs tous optionnels individuellement bien sûr) et j'en oublie certainement. En cas de CV "atypique", le danger sera plus grand de ne pas être repêché par l'inspection. Même si un CV "typique" ne garantit rien tu l'auras compris.
- je dirais aussi qu'un retour en école d'ingénieurs après une année en CPGE privée sera sans doute perçu côté inspection comme un désintérêt pour la CPGE et risque de compromettre une future nomination en CPGE.
- je ne connais pas la pratique dans les CPGE privées. Mais dans le public, et en mathématiques, il me semble que les postes sont attachés aux classes elles-mêmes. Autrement dit même si je suis le dernier arrivé dans mon lycée, si ce n'est pas ma classe, disons de PCSI, qui ferme mais celle d'une collègue, disons de MPSI, collègue qui a plus d'ancienneté, c'est tout de même elle qui sera victime de la mesure de carte scolaire. Je ne suis vraiment pas certain de ce que je viens de dire. Mais dans l'exemple que je viens de donner, si la fermeture de la MPSI entraînait mon éviction de la classe de PCSI, il faudrait alors y nommer la collègue ayant plus d'ancienneté. Ce qui serait une "dégradation" (au sens de l'inverse d'une promotion) puisqu'il y aurait un impact négatif sur sa fiche de paye. Autrement dit je ne pense pas qu'un départ à la retraite dans ton lycée te protège : c'est la situation de ta classe qu'il faut scruter. Sauf si le fonctionnement dans le privé est très différent (il y a de côté là une différence entre privé sous et hors contrat je pense, le sous contrat étant géré entièrement par l'inspection à peu près comme dans le public si j'ai bien compris, le hors-contrat étant plus autonome).
- finalement le contexte politique joue : qui est le recteur à Lyon et quelle est sa politique ces derniers temps (je ne le connais pas et je ne sais pas quelle est la situation à Lyon) ? Le recteur de Paris Kerrero est très actif et a le vent en poupe, il a donc particulièrement les mains libres en ce moment. Ta classe de CPGE est-elle une scientifique ou bien une commerciale / littéraire ? Les premières ne sont pas encore attaquées, même si personne ne se fait d'illusion pour le futur.
Pas de réponse donc mais peut-être des pistes de réflexion.
Bon courage pour la suite
Question difficile, le contexte actuel est effectivement propice à l'angoisse pour les nouveaux nommés en CPGE.
Dans tous les cas ton choix relèvera d'un certaine dose de pari sur l'avenir.
A ta place, pour prendre cette décision, je considèrerai les éléments suivants :
- dans quelles conditions as-tu obtenu ce poste en prépa privée ? As-tu été contactée par l'inspection générale qui t'a proposé ce poste ? Si oui, l'inspection te proposera probablement (j'insiste sur le probablement, et il est certain que l'inspection elle-même ne te promettra rien) un poste en remplacement de ton poste perdu en cas de fermeture de la CPGE. Si non, le danger de se retrouver sans poste est plus grand. Attention même dans ces conditions (poste proposé par l'IG) pour avoir les meilleures chances que l'IG propose un poste il faut faire des voeux très larges et donc prendre le risque de se faire envoyer loin. Les précisions géographiques écrites dans la lettre de recommandation sont prises en compte mais dans la mesure du possible.
- à quelle distance est ton CV des "canons" de l'affectation en CPGE : ENS ou école d'ingénieur, bon rang à l'agreg, thèse de doctorat soutenue, publications, inspections réussies dans le secondaire, expérience d'enseignement dans le supérieur (facteurs tous optionnels individuellement bien sûr) et j'en oublie certainement. En cas de CV "atypique", le danger sera plus grand de ne pas être repêché par l'inspection. Même si un CV "typique" ne garantit rien tu l'auras compris.
- je dirais aussi qu'un retour en école d'ingénieurs après une année en CPGE privée sera sans doute perçu côté inspection comme un désintérêt pour la CPGE et risque de compromettre une future nomination en CPGE.
- je ne connais pas la pratique dans les CPGE privées. Mais dans le public, et en mathématiques, il me semble que les postes sont attachés aux classes elles-mêmes. Autrement dit même si je suis le dernier arrivé dans mon lycée, si ce n'est pas ma classe, disons de PCSI, qui ferme mais celle d'une collègue, disons de MPSI, collègue qui a plus d'ancienneté, c'est tout de même elle qui sera victime de la mesure de carte scolaire. Je ne suis vraiment pas certain de ce que je viens de dire. Mais dans l'exemple que je viens de donner, si la fermeture de la MPSI entraînait mon éviction de la classe de PCSI, il faudrait alors y nommer la collègue ayant plus d'ancienneté. Ce qui serait une "dégradation" (au sens de l'inverse d'une promotion) puisqu'il y aurait un impact négatif sur sa fiche de paye. Autrement dit je ne pense pas qu'un départ à la retraite dans ton lycée te protège : c'est la situation de ta classe qu'il faut scruter. Sauf si le fonctionnement dans le privé est très différent (il y a de côté là une différence entre privé sous et hors contrat je pense, le sous contrat étant géré entièrement par l'inspection à peu près comme dans le public si j'ai bien compris, le hors-contrat étant plus autonome).
- finalement le contexte politique joue : qui est le recteur à Lyon et quelle est sa politique ces derniers temps (je ne le connais pas et je ne sais pas quelle est la situation à Lyon) ? Le recteur de Paris Kerrero est très actif et a le vent en poupe, il a donc particulièrement les mains libres en ce moment. Ta classe de CPGE est-elle une scientifique ou bien une commerciale / littéraire ? Les premières ne sont pas encore attaquées, même si personne ne se fait d'illusion pour le futur.
Pas de réponse donc mais peut-être des pistes de réflexion.
Bon courage pour la suite
- EpsilonpiJe viens de m'inscrire !
Merci pour tes éléments de réponse qui m'aident effectivement.
Pour préciser les points que tu évoques :
- dans quelles conditions as-tu obtenu ce poste en prépa privée ? : c'est moi qui ai postulé auprès du chef d'établissement, il y avait peu de candidats, j'ai été choisie, et l'IG ne s'y est pas opposé. Donc je ne suis pas dans les petits papiers d'un IG. Bon plutot "moins".
- à quelle distance est ton CV des "canons" de l'affectation en CPGE : il est loin. Je n'ai pas de thèse, agreg début années 2000 de rang moyen , pas d'ENS. J'avais juste 10 ans d'expérience en tant que prag INSA avec beaucoup d'expériences diverses : cours en de 1ere et 2eme année, des amphis, des TD, des formations à tout et n'importe quoi, en maths, en info, cours en anglais, organisation de conférences mathématiques, double responsable de discipline depuis plusieurs année, bref un CV bien rempli, je suis une personne adaptable et diplomate, n'ayant pas peur de m'investir, qui présente bien. Mais pas par des choses académiques. Donc plutot "moins".
- je dirais aussi qu'un retour en école d'ingénieurs après une année en CPGE privée sera sans doute perçu côté inspection comme un désintérêt pour la CPGE et risque de compromettre une future nomination en CPGE : : oui, sans doute, mais n'étant pas carriériste et ne courant pas après l'argent, je préfère un poste sûr même moins payé, à un poste à risque où je vais me demander chaque année si c'est ma dernière. Déjà je me pose cette question tous les matins en partant bosser, je ne suis pas sereine, même si le boulot me plait beaucoup, cette écharde dans mon quotidien suffit à elle seule à me le gâcher. Si mon poste saute, je ne vois pas où on pourrai me recaser, à part loin de chez moi, ce que je refuserai pour sûr.
- je ne connais pas la pratique dans les CPGE privées. C'est une privée sous contrat. C'était jusqu'à l'an dernier une prépa à profil "prépa intégrée", on pouvait y passer les concours ou entrer à l'ECAM sur contrôle continu, mais l'ECAM se sépare progressivement en créant son propre cycle préparatoire qui fait concurrence directe à ces 3 classes PTSI identiques qui apparaissent maintenant sous parcoursup en tant que prépa "normale" et non en tant que cycle préparatoire pour l'ECAM. Elles mènent toujours à l'ecam, mais pas de manière transparente pour les candidats qui vont donc préférer postuler directement au cycle préparatoire (qui est par contre nettement plus cher...). Donc si le nombre de PTSI est ramené de 3 à 2, c'est moi qui sauterai sans doute. Et je ne vois pas à l'heure actuelle comment maintenir les 3, si elles ne remplissent pas sur plusieurs années d'affilée, le recrutement étant de plus en plus compliqué. Même si paradoxalement, c'est le rectorat qui demande depuis plusieurs années à ces classes de se normaliser en se déclarant comme "vraies" CPGE. Ce serait pour les fermer maintenant qu'elles sont libellées comme le rectorat le demande ?
- finalement le contexte politique joue : qui est le recteur à Lyon et quelle est sa politique ces derniers temps : aucune idée : a priori aucune CPGE ne ferme à Lyon l'année prochaine. Mais l'arrivée de ces 3 PTSI sur Parcoursup risque de déstabiliser la ventilation des candidats sur les CPGE historiques.
Je ne sais pas si ça te permet de préciser tes conseils.
Pour préciser les points que tu évoques :
- dans quelles conditions as-tu obtenu ce poste en prépa privée ? : c'est moi qui ai postulé auprès du chef d'établissement, il y avait peu de candidats, j'ai été choisie, et l'IG ne s'y est pas opposé. Donc je ne suis pas dans les petits papiers d'un IG. Bon plutot "moins".
- à quelle distance est ton CV des "canons" de l'affectation en CPGE : il est loin. Je n'ai pas de thèse, agreg début années 2000 de rang moyen , pas d'ENS. J'avais juste 10 ans d'expérience en tant que prag INSA avec beaucoup d'expériences diverses : cours en de 1ere et 2eme année, des amphis, des TD, des formations à tout et n'importe quoi, en maths, en info, cours en anglais, organisation de conférences mathématiques, double responsable de discipline depuis plusieurs année, bref un CV bien rempli, je suis une personne adaptable et diplomate, n'ayant pas peur de m'investir, qui présente bien. Mais pas par des choses académiques. Donc plutot "moins".
- je dirais aussi qu'un retour en école d'ingénieurs après une année en CPGE privée sera sans doute perçu côté inspection comme un désintérêt pour la CPGE et risque de compromettre une future nomination en CPGE : : oui, sans doute, mais n'étant pas carriériste et ne courant pas après l'argent, je préfère un poste sûr même moins payé, à un poste à risque où je vais me demander chaque année si c'est ma dernière. Déjà je me pose cette question tous les matins en partant bosser, je ne suis pas sereine, même si le boulot me plait beaucoup, cette écharde dans mon quotidien suffit à elle seule à me le gâcher. Si mon poste saute, je ne vois pas où on pourrai me recaser, à part loin de chez moi, ce que je refuserai pour sûr.
- je ne connais pas la pratique dans les CPGE privées. C'est une privée sous contrat. C'était jusqu'à l'an dernier une prépa à profil "prépa intégrée", on pouvait y passer les concours ou entrer à l'ECAM sur contrôle continu, mais l'ECAM se sépare progressivement en créant son propre cycle préparatoire qui fait concurrence directe à ces 3 classes PTSI identiques qui apparaissent maintenant sous parcoursup en tant que prépa "normale" et non en tant que cycle préparatoire pour l'ECAM. Elles mènent toujours à l'ecam, mais pas de manière transparente pour les candidats qui vont donc préférer postuler directement au cycle préparatoire (qui est par contre nettement plus cher...). Donc si le nombre de PTSI est ramené de 3 à 2, c'est moi qui sauterai sans doute. Et je ne vois pas à l'heure actuelle comment maintenir les 3, si elles ne remplissent pas sur plusieurs années d'affilée, le recrutement étant de plus en plus compliqué. Même si paradoxalement, c'est le rectorat qui demande depuis plusieurs années à ces classes de se normaliser en se déclarant comme "vraies" CPGE. Ce serait pour les fermer maintenant qu'elles sont libellées comme le rectorat le demande ?
- finalement le contexte politique joue : qui est le recteur à Lyon et quelle est sa politique ces derniers temps : aucune idée : a priori aucune CPGE ne ferme à Lyon l'année prochaine. Mais l'arrivée de ces 3 PTSI sur Parcoursup risque de déstabiliser la ventilation des candidats sur les CPGE historiques.
Je ne sais pas si ça te permet de préciser tes conseils.
- MathadorEmpereur
Dans le secondaire ?Epsilonpi a écrit:- je dirais aussi qu'un retour en école d'ingénieurs après une année en CPGE privée sera sans doute perçu côté inspection comme un désintérêt pour la CPGE et risque de compromettre une future nomination en CPGE : : oui, sans doute, mais n'étant pas carriériste et ne courant pas après l'argent, je préfère un poste sûr même moins payé, à un poste à risque où je vais me demander chaque année si c'est ma dernière. Déjà je me pose cette question tous les matins en partant bosser, je ne suis pas sereine, même si le boulot me plait beaucoup, cette écharde dans mon quotidien suffit à elle seule à me le gâcher. Si mon poste saute, je ne vois pas où on pourrai me recaser, à part loin de chez moi, ce que je refuserai pour sûr.
Mais je ne sais pas si c'est possible d'avoir des bonifications MCS basées sur une affectation dans le privé sous contrat. Ou alors on se baserait sur ton dernier poste occupé dans le public (donc ton poste de PRAG) ? À creuser…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- AthanorNiveau 5
Epsilonpi a écrit:Merci pour tes éléments de réponse qui m'aident effectivement.
Pour préciser les points que tu évoques :
J'avais juste 10 ans d'expérience en tant que prag INSA avec beaucoup d'expériences diverses : cours en de 1ere et 2eme année, des amphis, des TD, des formations à tout et n'importe quoi, en maths, en info, cours en anglais, organisation de conférences mathématiques, double responsable de discipline depuis plusieurs année, bref un CV bien rempli, je suis une personne adaptable et diplomate, n'ayant pas peur de m'investir, qui présente bien. Mais pas par des choses académiques.
Pour le coup je dirais que tu as déjà un long CV d'enseignante dans le supérieur avec en plus une partie rayonnement de la discipline très appréciée de l'inspection (il faudra insister dessus dans ta lettre, et affirmer que tu veux développer cet aspect là de ta pratique et que tu pourras mieux le faire en CPGE pour telle et telle raison) donc je ne le mettrai pas au négatif. Demander une PTSI au mouvement spécifique avec un tel CV ne semble pas du tout déraisonnable, surtout avec une première expérience en CPGE !
Epsilonpi a écrit:
aucune idée : a priori aucune CPGE ne ferme à Lyon l'année prochaine. Mais l'arrivée de ces 3 PTSI sur Parcoursup risque de déstabiliser la ventilation des candidats sur les CPGE historiques.
Le fait que ce soient trois PTSI identiques joue en ta faveur : effectivement en cas de fermeture + départ à la retraite cela te permettrait de conserver ton poste. Il "suffit" donc de tenir ces "quelques" années. Je dirais que ce qui est le plus bloquant dans ton questionnement est ton impossibilité d'accepter un poste loin de chez toi. Si tu pouvais relâcher un peu cette contrainte, je te conseillerais de parier sur la CPGE. Il ne faut pas partir du principe qu'en cas de problème tu te retrouverais loin de chez toi, car l'inspection prend vraiment en compte les demandes quand elles sont raisonnables (ou perçues comme raisonnables... nuance) mais si tu n'y es pas prête du tout alors effectivement cela pourra être angoissant. Note que si tu refuses un poste CPGE loin de chez toi et après avoir perdu ton poste PRAG, et que te fais muter dans le secondaire tu aurais probablement un lycée pas trop de chez toi mais je ne sais pas si c'est une option pour toi.
- MitcindyNiveau 10
Je n'ai pas lu tout le fil de cette longue discussion, mais moi, je viens d'obtenir un poste en CPGE au sein d'un lycée privé sous contrat.
Il s'agit d'un remplacement (professeur en arrêt long).
Pour information, je suis une contractuelle franco-allemande, qui a 8 ans d'expérience, 2 Masters 2 et un MBA.
Je ne coche ni la case agrégation et ni la case doctorat. Et pourtant...
Tout est possible quand il n'y a plus personne sur les rangs.
Il faut bien sûr énormément travailler pour préparer ses cours !!
Il s'agit d'un remplacement (professeur en arrêt long).
Pour information, je suis une contractuelle franco-allemande, qui a 8 ans d'expérience, 2 Masters 2 et un MBA.
Je ne coche ni la case agrégation et ni la case doctorat. Et pourtant...
Tout est possible quand il n'y a plus personne sur les rangs.
Il faut bien sûr énormément travailler pour préparer ses cours !!
- AthanorNiveau 5
Mitcindy a écrit:
Pour information, je suis une contractuelle franco-allemande, qui a 8 ans d'expérience, 2 Masters 2 et un MBA.
Je ne coche ni la case agrégation et ni la case doctorat. Et pourtant...
Tout est possible quand il n'y a plus personne sur les rangs.
J'ai bien précisé que les facteurs étaient tous optionnels individuellement.
C'est l'inspection elle-même qui rappelait, dans sa communication auprès des syndicats (quand ils siégaient encore dans les commissions), ces différents critères. On trouvait aussi sur le net les slides d'une présentation d'un IG à l'ENS Rennes qui expliquait aux étudiants les critères de nomination, avec même des pourcentages de présence de certains critères parmi les actuels profs en CPGE (docteurs / non docteurs, rang à l'agrégation > 120 / < 120, etc.).
Je précise pour ceux qui nous lisent que tout ceci concerne UNIQUEMENT les mathématiques ! La situation est très différente matière par matière. Et d'autre part les besoins ponctuels et / ou urgents permettent chaque année des nominations (comme la mienne) pour des CV moins standardisés.
- EpsilonpiJe viens de m'inscrire !
Athanor a écrit:
Le fait que ce soient trois PTSI identiques joue en ta faveur : effectivement en cas de fermeture + départ à la retraite cela te permettrait de conserver ton poste. Il "suffit" donc de tenir ces "quelques" années. Je dirais que ce qui est le plus bloquant dans ton questionnement est ton impossibilité d'accepter un poste loin de chez toi. Si tu pouvais relâcher un peu cette contrainte, je te conseillerais de parier sur la CPGE. Il ne faut pas partir du principe qu'en cas de problème tu te retrouverais loin de chez toi, car l'inspection prend vraiment en compte les demandes quand elles sont raisonnables (ou perçues comme raisonnables... nuance) mais si tu n'y es pas prête du tout alors effectivement cela pourra être angoissant. Note que si tu refuses un poste CPGE loin de chez toi et après avoir perdu ton poste PRAG, et que te fais muter dans le secondaire tu aurais probablement un lycée pas trop de chez toi mais je ne sais pas si c'est une option pour toi.
En fait, ce serait un départ retraite en PT, donc à moins qu'un collègue de sup ne demande à "monter", je ne pense pas que ça m'aide vraiment. Ce n'est pas vraiment le "loin" qui m'embete, c'est plus le facteur temps, car par exemple 1h de train tranquille où je peux bosser, est toujours préférable à 40 minutes de transports en commun ou de voiture pénibles qui sont une perte de temps sèche sur l'organisation de ta journée. Mais c'est vrai que dépasser 1h heure de trajet, pour donner certains jours 2h de cours uniquement, me parait écologiquement et personnellement non envisageable. L'école d'ingé où je bossais avant, était à 15 minutes de vélo sur un trajet tranquille, difficile de trouver mieux ! L'organisation familiale en était grandement facilitée.
Je suppose qu'effectivement l'inspection prend en compte les contraintes personnelles, mais c'est sous réserve de disponibilité de postes. S'il n'y a rien de disponible parce que les classes ferment les unes après les autres, ça va être compliqué de recaser tout le monde. Faut-il écrire à l'IG préventivement pour se faire connaitre, ou est-ce que ce serait mal vu étant donné que je viens d'arriver ?
Pour ce qui est d'un retour au second degré, ça serait une dernière option que je pourrais envisager, si c'est près de chez moi effectivement. Mais je percevrai cela comme un retour à mon point de départ, donc je pense que ça me couperait toute envie de m'investir plus que d'assurer correctement les cours avec les élèves.
La décision est difficile, je vais encore y réfléchir. Merci pour vos conseils, j'ai appris des choses.
- AthanorNiveau 5
Epsilonpi a écrit:
En fait, ce serait un départ retraite en PT, donc à moins qu'un collègue de sup ne demande à "monter", je ne pense pas que ça m'aide vraiment.
Si personne ne demande à monter pourquoi ne serait-ce pas toi ?
Je ne suis pas certain que ce soit partout et tout le temps vrai, mais j'ai quand même l'impression qu'en maths, on propose d'abord aux collègues sur place de monter et qu'ensuite on ouvre à l'extérieur.
Epsilonpi a écrit:
Je suppose qu'effectivement l'inspection prend en compte les contraintes personnelles, mais c'est sous réserve de disponibilité de postes. S'il n'y a rien de disponible parce que les classes ferment les unes après les autres, ça va être compliqué de recaser tout le monde. Faut-il écrire à l'IG préventivement pour se faire connaitre, ou est-ce que ce serait mal vu étant donné que je viens d'arriver ?
Il n'y a absolument aucun problème à écrire à l'inspection. Le problème est : pour dire quoi ? Si tu n'as pas candidaté au mouvement cette année (je suppose que non ?) alors tu n'as pas grand chose à dire. Et ta prépa n'étant pas menacée à la rentrée prochaine, il n'y a rien de spécial à leur écrire. Mais l'an prochain à l'occasion du mouvement, candidate et soigne ta lettre !
Quant aux fermetures de classes, chaque année 30 nouveaux postes sont pourvus au mouvement. D'ici à ce que l'on ferme 30 classes une année donnée, il y a quand même de la marge. Cette année quatre classes ferment pour deux ouvertures (la troisième n'est pas un CPGE donc je suppose que ce sera payé en heures supplémentaires à des collègues de prépa, un peu comme les CPES, cela ne crééra pas de poste). C'est la première entrée dans le mouvement qui va se durcir progressivement. Tu noteras que c'est un argument pour tenter ta chance en CPGE : en effet une PRAG avec de l'expérience en INSA + un passage en CPGE sera recrutable en PRAG dans le futur, alors que le recrutement en CPGE va être de plus en plus difficile sauf revirement de politique ministérielle.
- trompettemarineMonarque
40 minutes de trajet, embouteillages compris, c'est quand même jouable, non ?
Combien de collègues du secondaire font pendant près de vingt ans plus d'une heure de trajet "aller" pas jour, et je ne parle pas des TZR !
Pour le reste (risque de fermeture, etc.), je comprends mieux tes craintes.
Combien de collègues du secondaire font pendant près de vingt ans plus d'une heure de trajet "aller" pas jour, et je ne parle pas des TZR !
Pour le reste (risque de fermeture, etc.), je comprends mieux tes craintes.
- EpsilonpiJe viens de m'inscrire !
trompettemarine a écrit:40 minutes de trajet, embouteillages compris, c'est quand même jouable, non ?
Combien de collègues du secondaire font pendant près de vingt ans plus d'une heure de trajet "aller" pas jour, et je ne parle pas des TZR !
Pour le reste (risque de fermeture, etc.), je comprends mieux tes craintes.
Oui je sais que je semble exigeante et que ça semble exagéré ... Mais tout dépend des priorités des personnes. J'ai fait de longs trajets pendant quelques années, et j'en suis arrivée à la conclusion que ... tout sauf ça. Je sais que des collègues ont des trajets longs, attendent parfois des années avant de pouvoir se rapprocher de chez eux. Passer quotidiennement un temps inutilement long à me déplacer sans pouvoir faire quelque chose d'utile pour moi ou les autres pendant ce temps, ne même pas pouvoir lire ou travailler en même temps, me semble juste totalement aliénant. Désolée
J'ai travaillé pendant 10 ans à 15 minutes de chez moi, le bonheur total !
- ForsterÉrudit
Toujours rien pour moi. Je vais laisser passer deux semaines pour me calmer et aller remplir un dossier pour reconversion dans le privé. Jpp comme disent les jeunes.
- Underscore67Niveau 1
C'est bon pour moi cette année.
J'espère qu'un maximum aura obtenu satisfaction.
Désolé pour les autres... C'est toujours rageant, désespérant, ou tout autre qualificatif
J'espère qu'un maximum aura obtenu satisfaction.
Désolé pour les autres... C'est toujours rageant, désespérant, ou tout autre qualificatif
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