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Mathador
Empereur

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par Mathador Sam 7 Nov 2020 - 13:53
MendianteRousse a écrit:L'établissement vient d'envoyer un message d'information aux familles pour expliquer la nouvelle organisation (par groupes) de la semaine prochaine.

Voici la réponse d'un parent d'élève (je suis outrée qu'on puisse ne serait-ce qu'oser penser envoyer ce message à la communauté éducative) :

"Bonjour à tous,
​Merci de nous tenir au courant des nouvelles mesures.

​Je souhaite savoir si les professeurs vont tenir compte de ces mesures quant à la notation de nos enfants, sachant qu'au lycée *** les notes données ont toujours été plus sévères que dans les lycées alentours... Il en va de l avenir de nos enfants et de la suite de leurs études. Je vous demande de revoir vos barêmes pour ne pas les pénaliser, je pense que d autres parents se posent les memes questions.
​Je ne vous demande pas de mettre des 20 / 20 mais d être juste et indulgents vu la conjoncture.
​Par avance je vous remercie de me tenir au courrant des décisions qui seront prises en ce sens.
​Bonne journée à tous"

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 1665347707


Voilà ce que mon esprit matheux et facétieux serait tenté de répondre:
Bonjour Madame/Monsieur,

Vous disiez dans votre précédent message: ​« Par avance je vous remercie de me tenir au courrant des décisions qui seront prises en ce sens. ».
Cela a déjà été fait.

Mme MendianteRousse.

:diable:
Dinimip!
Dinimip!
Niveau 5

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Dinimip! Sam 7 Nov 2020 - 13:56
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:
Enaeco a écrit:

Je n'ai pas la chance d'être un prof "un peu expérimenté" (ou alors je suis nul humhum).
Mais du coup, quand on est un prof un peu expérimenté, est-ce qu'on fait en 30 minutes avec 7 élèves ce qu'on fait en 1h avec 15 élèves et en 2h avec 30 élèves ? Car dans ce cas là on pourrait alléger encore plus les effectifs présents ! On pourrait prendre 1/4 des élèves une semaine sur 4.

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Si on pouvait éviter ce genre d'arguments d'autorité contre notre collègue...
Iphigénie
Iphigénie
Prophète

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par Iphigénie Sam 7 Nov 2020 - 13:59
Mathador a écrit:
MendianteRousse a écrit:L'établissement vient d'envoyer un message d'information aux familles pour expliquer la nouvelle organisation (par groupes) de la semaine prochaine.

Voici la réponse d'un parent d'élève (je suis outrée qu'on puisse ne serait-ce qu'oser penser envoyer ce message à la communauté éducative) :

"Bonjour à tous,
​Merci de nous tenir au courant des nouvelles mesures.

​Je souhaite savoir si les professeurs vont tenir compte de ces mesures quant à la notation de nos enfants, sachant qu'au lycée *** les notes données ont toujours été plus sévères que dans les lycées alentours... Il en va de l avenir de nos enfants et de la suite de leurs études. Je vous demande de revoir vos barêmes pour ne pas les pénaliser, je pense que d autres parents se posent les memes questions.
​Je ne vous demande pas de mettre des 20 / 20 mais d être juste et indulgents vu la conjoncture.
​Par avance je vous remercie de me tenir au courrant des décisions qui seront prises en ce sens.
​Bonne journée à tous"

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 1665347707


Voilà ce que mon esprit matheux et facétieux serait tenté de répondre:
Bonjour Madame/Monsieur,

Vous disiez dans votre précédent message: ​« Par avance je vous remercie de me tenir au courrant des décisions qui seront prises en ce sens. ».
Cela a déjà été fait.

Mme MendianteRousse.

:diable:
à la rigueur je demanderais un supplément d'informations, si ce parent a des sources précises, autre que le pifomètre.(tant les situations peuvent être différentes dans le recrutement de deux lycées, même voisins...)
Hélips
Hélips
Prophète

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par Hélips Sam 7 Nov 2020 - 14:07
Dinimip! a écrit:
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Si on pouvait éviter ce genre d'arguments d'autorité contre notre collègue...

Si tu pouvais éviter de faire la police n'importe comment sur ce forum Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 1665347707
Si tu penses qu'il y a un souci, tu signales le message. En l'occurrence, ne te fatigue pas, on valide le message.

_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
JC Grandin
JC Grandin
Niveau 1

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par JC Grandin Sam 7 Nov 2020 - 14:14
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:
Enaeco a écrit:

Je n'ai pas la chance d'être un prof "un peu expérimenté" (ou alors je suis nul humhum).
Mais du coup, quand on est un prof un peu expérimenté, est-ce qu'on fait en 30 minutes avec 7 élèves ce qu'on fait en 1h avec 15 élèves et en 2h avec 30 élèves ? Car dans ce cas là on pourrait alléger encore plus les effectifs présents ! On pourrait prendre 1/4 des élèves une semaine sur 4.

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.
Yazilikaya
Yazilikaya
Neoprof expérimenté

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Yazilikaya Sam 7 Nov 2020 - 14:17
JC Grandin a écrit:
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.

Au bout de 20 ans d'enseignement, je pense que je verrais la différence.
Ponocrates
Ponocrates
Expert spécialisé

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par Ponocrates Sam 7 Nov 2020 - 14:19
Ce qui est horripilant, c'est que nous sommes prévenus: la covid 19 est là pour un moment dixit l'OMS. Alors bien sûr nous espérons qu'un vaccin va être mis au point, un traitement consensuel et efficace trouvé. Mais un gouvernement devrait prendre le taureau par les cornes et faire "comme si" on était dans une situation appelée à durer encore au moins un an. Remettre les choses à plat, réfléchir à des solutions.
Cela fait des années que l'on nous bassine avec la différenciation. Et là que cela devient une question vitale, parce que le confinement/semi confinement rend plus criantes les inégalités sociales et culturelles, on laisse chacun bricoler dans son coin.
Pourquoi ne pas répartir les élèves en groupes ( autonomes, semi-autonomes, à aider absolument pas à pas) dans chaque matière ? Pourquoi ne pas en profiter pour laisser les plus rapides aller plus vite de leur côté en les "nourrissant" en leur en fournissant les ressources, et prendre le temps - et les moyens d'encadrement- pour aider les plus en difficultés ? Pourquoi ne pas mettre en place des systèmes de tutorat entre élèves - parce que l'apprentissage avec les pairs cela aussi peut marcher ? Pourquoi ne pas demander aux élèves collèges et de lycée de devenir véritablement "acteurs" de leur formation, en leur proposant des objectifs à atteindre par semaine et éventuellement en les revoyant à la baisse ou à la hausse en fonction des matières et des points vus.
Fournir aux élèves qui en manquent du matériel informatique, maintenir des classes via zoom ou teams pour des petits groupes qui n'arrivent pas du tout seuls. Faire des horaires de "permanence" où les élèves pourraient contacter non pas un AED mais un vrai enseignant ressource- par skype, zoom ou autre- et avoir un tutorat individualisé sur un point précis, à la demande de l'élève. Maintenir du présentiel uniquement pour les élèves qui ont besoin d'une présence physique pour apprendre, en groupe restreint - en raison de problème de concentration- ou parce que l'environnement familial interdit tout travail à la maison - et non, ce n'est pas la majorité des élèves de France. Utiliser les exercices automatisés pour faire acquérir tout ce qui est de l'ordre du réflexe - le par coeur honni, mais indispensable-, pour concentrer les échanges sur les explications des erreurs faites pour les surmonter.
Et arrêter une fois pour toute avec les programmes identiques pour une année donnée: l'élève qui progresse plus vite dans une matière que dans l'autre pourrait avoir un décalage accepté par l'institution jusqu'à la classe "terminale" ( cm2, 3e, Terminale) classe terminale qu'il "redoublerait" pour combler ses lacunes uniquement dans les matières où il aurait moins de 10. Et on ne passerait plus du primaire au collège, du collège au lycée en ayant 2 en anglais, en français, en mathématiques etc.
Seulement, pour tout cela, il faudrait une véritable volonté de former les élèves, une véritable volonté de remettre à plat l'enseignement au lieu de continuer comme on en a l'habitude, en essayant de transposer en distance, ce que nous faisons en présentiel.Il faudrait que les gens censés piloter à la DGESCO, au Ministère sortent de leur pré-pensé du "toujours moins de moyens et faisons porter la charge aux enseignants." Quand on change de medium, on doit changer aussi l'organisation: le papyrus n'est pas le manuscrit, qui n'est pas le livre, qui n'est pas le site...
Nous subissons une situation sanitaire inédite, et au lieu d'en faire une occasion générale d'utiliser ce qui existe, ce qui marche pour modifier les pratiques d'enseignement pour pouvoir à nouveau être exigeants, pour vouloir ce qu'il y a de mieux pour les élèves, pour leur demander de fournir eux aussi des efforts à la mesure de leurs moyens tout en les poussant le plus loin possible, il n'est question que "d'allègement des programmes". L'éducation nationale crève de l'allègement des programmes, parce que les parents "cultivés" pendant ce temps gardent pour leurs enfants une longueur d'avance.
Mais, bon, c'est tellement plus simple de demander aux enseignants de coller des rustines sur le Titanic EN, en continuant à jouer du violon, pour les appeler "feignasses".

_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
mafalda16
mafalda16
Modérateur

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par mafalda16 Sam 7 Nov 2020 - 14:20
JC Grandin a écrit:
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.

Pardon ?
Alors oui si tu fais du cours 100% magistral sans te soucier de ce que comprenne et retienne tes élèves, oui effectivement ça doit pouvoir être vrai.
De fait, ça ne te gênera pas si on te met des groupes en amphi de 500 lycéens. Merci, c'est gentil pour tes collègues.

_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
Verdurette
Verdurette
Modérateur

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par Verdurette Sam 7 Nov 2020 - 14:22
JC Grandin a dit que personne n'était mort parmi les enseignants, mais de quoi nous inquiétons-nous , je vous le demande ?
henriette
henriette
Médiateur

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par henriette Sam 7 Nov 2020 - 14:25
JC Grandin a écrit:
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:
Enaeco a écrit:

Je n'ai pas la chance d'être un prof "un peu expérimenté" (ou alors je suis nul humhum).
Mais du coup, quand on est un prof un peu expérimenté, est-ce qu'on fait en 30 minutes avec 7 élèves ce qu'on fait en 1h avec 15 élèves et en 2h avec 30 élèves ? Car dans ce cas là on pourrait alléger encore plus les effectifs présents ! On pourrait prendre 1/4 des élèves une semaine sur 4.

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.
Affirmation parfaitement gratuite car fondée uniquement sur quoi, en fait.
De toute façon la question n'est pas là : la question c'est comment nous protéger nous, enseignants (car on nous répète que les adultes font plus de formes graves que les enfants), protéger les élèves (pour qu ils ne contaminent pas les adultes avec lesquels ils vivent) et plus largement protéger l'ensemble de la population, et l'économie du pays : donc éviter, si c'est encore possible, une fermeture totale et un reconfinement dur.
Continuer comme on le fait n'est pas une option : cela ne fonctionne pas, on voit bien les chiffres, on entend les cris d'alarme des professionnels de santé.
La passage très vite et de façon systématique à une diminution du nombre d'élèves simultanément présents dans les établissements semble être la seule adapatation ayant eu chance d'être efficace. Sinon, on va dans le mur et ce sera la catastrophe sur tous les plans : sanitaire, humain, et économique finalement.

_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
uneodyssée
uneodyssée
Neoprof expérimenté

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par uneodyssée Sam 7 Nov 2020 - 14:26
Ponocrates a écrit:Ce qui est horripilant, c'est que nous sommes prévenus: la covid 19 est là pour un moment dixit l'OMS. Alors bien sûr nous espérons qu'un vaccin va être mis au point, un traitement consensuel et efficace trouvé. Mais un gouvernement devrait prendre le taureau par les cornes et faire "comme si" on était dans une situation appelée à durer encore au moins un an. Remettre les choses à plat, réfléchir à des solutions.
Cela fait des années que l'on nous bassine avec la différenciation. Et là que cela devient une question vitale, parce que le confinement/semi confinement rend plus criantes les inégalités sociales et culturelles,  on laisse chacun bricoler dans son coin.
Pourquoi ne pas répartir les élèves en groupes ( autonomes, semi-autonomes, à aider absolument pas à pas) dans chaque matière ? Pourquoi ne pas en profiter pour laisser les plus rapides aller plus vite de leur côté en les "nourrissant" en leur en fournissant les ressources, et prendre le temps - et les moyens d'encadrement- pour aider les plus en difficultés ? Pourquoi ne pas mettre en place des systèmes de tutorat entre élèves - parce que l'apprentissage avec les pairs cela aussi peut marcher ? Pourquoi ne pas demander aux élèves  collèges et de lycée de devenir véritablement "acteurs" de leur formation, en leur proposant des objectifs à atteindre par semaine et éventuellement en les revoyant à la baisse ou à la hausse en fonction des matières et des points vus.
Fournir aux élèves qui en manquent du matériel informatique, maintenir des classes via zoom ou teams pour des petits groupes qui n'arrivent pas du tout seuls. Faire des horaires de "permanence" où les élèves pourraient contacter non pas un AED mais un vrai enseignant  ressource- par skype, zoom ou autre-  et avoir un tutorat individualisé sur un point précis, à la demande de l'élève. Maintenir du présentiel uniquement pour les élèves qui ont besoin d'une présence physique pour apprendre, en groupe restreint - en raison de problème de concentration- ou parce que l'environnement familial interdit tout travail à la maison - et non, ce n'est pas la majorité des élèves de France. Utiliser les exercices automatisés pour faire acquérir tout ce qui est de l'ordre du réflexe - le par coeur honni, mais indispensable-, pour concentrer les échanges sur les explications des erreurs faites pour les surmonter.
Et arrêter une fois pour toute avec les programmes identiques pour une année donnée: l'élève qui progresse plus vite dans une matière que dans l'autre pourrait avoir un décalage accepté par l'institution jusqu'à la classe "terminale" ( cm2, 3e, Terminale) classe terminale qu'il "redoublerait" pour combler ses lacunes uniquement dans les matières où il aurait moins de 10. Et on ne passerait plus du primaire au collège, du collège au lycée en ayant 2 en anglais, en français, en mathématiques etc.
Seulement, pour tout cela, il faudrait une véritable volonté de former les élèves, une véritable volonté de remettre à plat l'enseignement au lieu de continuer comme on en a l'habitude, en essayant de transposer en distance, ce que nous faisons en présentiel.Il faudrait que les gens censés piloter à la DGESCO, au Ministère sortent de leur pré-pensé du "toujours moins de moyens et faisons porter la charge aux enseignants." Quand on change de medium, on doit changer aussi l'organisation: le papyrus n'est pas le manuscrit, qui n'est pas le livre, qui n'est pas le site...
Nous subissons une situation sanitaire inédite, et au lieu d'en faire une occasion générale d'utiliser ce qui existe, ce qui marche pour modifier les pratiques d'enseignement pour pouvoir à nouveau être exigeants, pour vouloir ce qu'il y a de mieux pour les élèves, pour leur demander de fournir eux aussi des efforts à la mesure de leurs moyens tout en les poussant le plus loin possible, il n'est question que "d'allègement des programmes". L'éducation nationale crève de l'allègement des programmes, parce que les parents "cultivés" pendant ce temps gardent pour leurs enfants une longueur d'avance.
Mais, bon, c'est tellement plus simple de demander aux enseignants de coller des rustines sur le Titanic EN, en continuant à jouer du violon, pour les appeler "feignasses".

Je suis d'accord avec toi.
Danska
Danska
Prophète

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Danska Sam 7 Nov 2020 - 14:27
JC Grandin a écrit:Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.

Toutafé. Nombre de copies, de bulletins à remplir et de parents à rencontrer, risque de bavardages, possibilité de travail en groupe ou sur ordinateur, temps à consacrer à chaque élève, 15 ou 35, c'est du pareil au même !

Une obscure théorie prétend d'ailleurs que ce sont des jeunes profs bordélisés qui ont lâché le virus sur le monde pour obtenir des demi-groupes, c'est dire Rolling Eyes
JC Grandin
JC Grandin
Niveau 1

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par JC Grandin Sam 7 Nov 2020 - 14:27
mafalda16 a écrit:
JC Grandin a écrit:
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.

Pardon ?
Alors oui si tu fais du cours 100% magistral sans te soucier de ce que comprenne et retienne tes élèves, oui effectivement ça doit pouvoir être vrai.
De fait, ça ne te gênera pas si on te met des groupes en amphi de 500 lycéens. Merci, c'est gentil pour tes collègues.

C'est mon dernier message à ce propos car nous nous sommes malheureusement éloignés du sujet.
Je vois, à titre personnel, une contradiction entre la nécessité de rendre nos élèves de plus en plus autonomes et l'insistance forcenée de certains sur la différenciation. Si un cours est bien expliqué, il doit pouvoir être compris par tous les élèves sans qu'il soit nécessaire de vérifier constamment où chacun en est.

Désolé pour avoir dévié du sujet mais je me devais de répondre.
JC Grandin
JC Grandin
Niveau 1

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par JC Grandin Sam 7 Nov 2020 - 14:31
Verdurette a écrit:JC Grandin a dit que personne n'était mort parmi les enseignants, mais de quoi nous inquiétons-nous ,  je vous le demande ?

Pas tout à fait. J'ai écrit « depuis le mois de mars ». La première victime officielle de la COVID-19 était un professeur, et à ma connaissance il n'y en a pas eu depuis.
Pontorson50
Pontorson50
Fidèle du forum

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Pontorson50 Sam 7 Nov 2020 - 14:33
Danska a écrit:
Pontorson50 a écrit:Une raison qui circule dans les couloirs ministériels pour ne vraiment pas vouloir fermer les écoles :

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/virus-ces-8-jours-qui-vont-tout-decider-1262834

Aux yeux du chef du gouvernement, la priorité reste de tout faire pour que les élèves continuent de fréquenter les écoles, même à temps partiel, et même si cette priorité a pour contrepartie de rendre moins prioritaire le retour à une activité économique normale. « La France a un taux d'activité féminine particulièrement élevé en Europe, et les familles monoparentales y sont nombreuses. Avoir les enfants à l'école permet aussi aux femmes, comme aux Hommes, de travailler », explique un conseiller.

Je ne sais pas si cette intuition est confirmée par des experts.

Qu'en France le taux d'activité féminin soit élevé n'a rien d'une intuition, c'est une évidence et un fait largement documenté. C'est bien pour ça que le problème de la garde se pose avec beaucoup d'acuité en France, rien de nouveau sous le soleil.

Merci chère collègue de SES Smile , mais du coup, que proposons-nous syndicalement quand nous revendiquons, légitimement, grève à l'appui le 10, les élèves à la maison pour 50% du temps depuis la 6°? Puisque le souci est réel. Pour ma part c'est ma seule réticence au distanciel partiel en ce moment, couler encore un peu plus les familles monoparentales qui n'en peuvent mais.
Pontorson50
Pontorson50
Fidèle du forum

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Pontorson50 Sam 7 Nov 2020 - 14:35
JC Grandin a écrit:
Verdurette a écrit:JC Grandin a dit que personne n'était mort parmi les enseignants, mais de quoi nous inquiétons-nous ,  je vous le demande ?

Pas tout à fait. J'ai écrit « depuis le mois de mars ». La première victime officielle de la COVID-19 était un professeur, et à ma connaissance il n'y en a pas eu depuis.

Je ne parviens pas à trouver des statistiques de décès covid par métier, j'ignore s'il en existe, et, à défaut, peut-être serait-il bon d'être moins sûr de cette audacieuse affirmation vu les effectifs assez massifs de notre profession, d'autant que les collègues vulnérables ont dû retourner au travail en septembre/octobre avant que le gouvernement ne prenne conscience de son impéritie dans ce domaine et les protège à nouveau depuis novembre.


Dernière édition par Pontorson50 le Sam 7 Nov 2020 - 14:37, édité 1 fois
Ponocrates
Ponocrates
Expert spécialisé

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Ponocrates Sam 7 Nov 2020 - 14:36
JC Grandin a écrit:
mafalda16 a écrit:
JC Grandin a écrit:
volny a écrit:
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.

Pardon ?
Alors oui si tu fais du cours 100% magistral sans te soucier de ce que comprenne et retienne tes élèves, oui effectivement ça doit pouvoir être vrai.
De fait, ça ne te gênera pas si on te met des groupes en amphi de 500 lycéens. Merci, c'est gentil pour tes collègues.

C'est mon dernier message à ce propos car nous nous sommes malheureusement éloignés du sujet.
Je vois, à titre personnel, une contradiction entre la nécessité de rendre nos élèves de plus en plus autonomes et l'insistance forcenée de certains sur la différenciation. Si un cours est bien expliqué, il doit pouvoir être compris par tous les élèves sans qu'il soit nécessaire de vérifier constamment où chacun en est.

Désolé pour avoir dévié du sujet mais je me devais de répondre.
Je ne partage pas votre foi dans une "bonne explication": il n'y a pas de "bien expliqué", parce que chaque élève est différent, que ce soit quant à la maîtrise du vocabulaire  que vous employez quand vous lui parlez ou de l'assimilation de la logique. Ce qui est "bien expliqué" pour un élève, ne l'est pas nécessairement pour un autre. J'ai eu le cas dernièrement: je donne le travail à faire oralement. Une fois. Un élève ne comprend pas: je réexplique. Toujours rien. Une deuxième réexplication - en changeant un peu les termes. Nada. Un élève intervient alors et redit mot pour mot ma dernière explication. Soyons honnête, en le ponctuant de "non, mais en fait la prof a dit , et donc" La lumière se fait.  Alors, certes, certaines explications ont plus de chances d'être comprises du plus grand nombre. Mais je ne crois pas, quand on atteint un certain de degré de complexité du sujet, à un possible 100%.
Il est nécessaire de vérifier que les élèves ont compris.
Mais cette vérification peut parfaitement, à mon sens, se faire avec des questionnaires automatisés avec des explications pré-programmées en cas de mauvaise réponse...Et je crois même qu'à ce moment-là elle pourra se faire de façons beaucoup plus fine qu'en interrogeant aléatoirement Farid, Kevin et Louis parce qu'ils ouvrent des yeux ronds.

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Danska
Danska
Prophète

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Danska Sam 7 Nov 2020 - 14:38
Pontorson50 a écrit:
Merci chère collègue de SES Smile , mais du coup, que proposons-nous syndicalement quand nous revendiquons, légitimement, grève à l'appui le 10, les élèves à la maison pour 50% du temps depuis la 6°? Puisque le souci est réel. Pour ma part c'est ma seule réticence au distanciel partiel en ce moment, couler encore un peu plus les familles monoparentales qui n'en peuvent mais.

A ma connaissance, les revendications portent plutôt sur une partie des cours à distance pour les élèves en âge de se garder seuls, c'est à dire à partir de la 4e seulement.

Cela dit, pour les élèves plus jeunes, y compris en primaire, une bonne partie doit avoir au moins un parent à la maison en ce moment : entre les salariés en télétravail et ceux au chômage partiel, la structure de l'emploi est complètement bouleversée actuellement - sans compter ceux qui ont des frères ou soeurs plus âgés. Pour les enfants sans aucun mode de garde, on pourrait imaginer des personnes supplémentaires embauchées pour les garder, des animateurs titulaires du BAFA par exemple comme on l'a déjà évoqué plusieurs fois ; ou tout simplement intégrer les enfants sans mode de garde dans les classes et mettre en place un enseignement à distance partiel pour les autres, ce qui allégerait déjà les effectifs.

Ce n'est pas la panacée, clairement. Mais c'est mieux que de devoir tout fermer en catastrophe pour revenir au confinement de mars-avril quand les hôpitaux vont exploser sous la pression.
Danska
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par Danska Sam 7 Nov 2020 - 14:43
Pontorson50 a écrit:
JC Grandin a écrit:
Verdurette a écrit:JC Grandin a dit que personne n'était mort parmi les enseignants, mais de quoi nous inquiétons-nous ,  je vous le demande ?

Pas tout à fait. J'ai écrit « depuis le mois de mars ». La première victime officielle de la COVID-19 était un professeur, et à ma connaissance il n'y en a pas eu depuis.

Je ne parviens pas à trouver des statistiques de décès covid par métier, j'ignore s'il en existe, et, à défaut, peut-être serait-il bon d'être moins sûr de cette audacieuse affirmation vu les effectifs assez massifs de notre profession, d'autant que les collègues vulnérables ont dû retourner au travail en septembre/octobre avant que le gouvernement ne prenne conscience de son impéritie dans ce domaine et les protège à nouveau depuis novembre.

Non mais JC Grandin raconte n'importe quoi : comme si la profession des 40 000 personnes décédées depuis le début de l'épidémie était rendue publique ! Statistiquement, ce serait absolument extraordinaire qu'il n'y ait aucun enseignant parmi ces 40 000 personnes.


Mais à la limite, on s'en fiche de savoir si les enseignants sont davantage victimes de la maladie (nous on ne s'en fiche pas, mais je prends l'échelon de la France en général) : pour tenir des propos pareils, il faut n'avoir absolument rien compris à la dynamique d'une épidémie. Pourtant le principe est simple : plus il y a de personnes qui se rencontrent, plus le virus se propage. Or dans un établissement scolaire, de nombreuses personnes se côtoient quotidiennement - pas seulement les enseignants et les élèves mais aussi le personnel administratif, les agents d'entretien, le personnel de restauration, les chauffeurs dans les transports scolaires et ainsi de suite.


Encore une fois, j'aimerais vraiment beaucoup que les enseignants qui considèrent que tout va bien en ce moment soient contraints d'aller faire un séjour de 48h dans un service hospitalier en ce moment, peut-être que ça leur ouvrirait les yeux sur les conditions de travail épouvantables des soignants ! furieux
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par Ponocrates Sam 7 Nov 2020 - 14:44
Danska a écrit:: entre les salariés en télétravail et ceux au chômage partiel, la structure de l'emploi est complètement bouleversée actuellement - sans compter ceux qui ont des frères ou soeurs plus âgés. Pour les enfants sans aucun mode de garde, on pourrait imaginer des personnes supplémentaires embauchées pour les garder, des animateurs titulaires du BAFA par exemple comme on l'a déjà évoqué plusieurs fois ; ou tout simplement intégrer les enfants sans mode de garde dans les classes et mettre en place un enseignement à distance partiel pour les autres, ce qui allégerait déjà les effectifs.

Ce n'est pas la panacée, clairement. Mais c'est mieux que de devoir tout fermer en catastrophe pour revenir au confinement de mars-avril quand les hôpitaux vont exploser sous la pression.
+100, en particulier avec la partie graissée: dans la mesure où actuellement le gouvernement prend en charge le chômage partiel qui concerne au bas mot 10% des personnes qui avaient un emploi, je ne comprends pas pourquoi il n'exige pas que l'école primaire soit réservée aux parents qui sont dans l'obligation véritable de sortir pour aller travailler. À partir du moment où il y a un adulte qui ne travaille pas qui reste à la maison, les enfants devraient pouvoir être pris en charge.

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par User20401 Sam 7 Nov 2020 - 14:45
Danska a écrit:
Pontorson50 a écrit:
Merci chère collègue de SES Smile , mais du coup, que proposons-nous syndicalement quand nous revendiquons, légitimement, grève à l'appui le 10, les élèves à la maison pour 50% du temps depuis la 6°? Puisque le souci est réel. Pour ma part c'est ma seule réticence au distanciel partiel en ce moment, couler encore un peu plus les familles monoparentales qui n'en peuvent mais.

A ma connaissance, les revendications portent plutôt sur une partie des cours à distance pour les élèves en âge de se garder seuls, c'est à dire à partir de la 4e seulement.

Cela dit, pour les élèves plus jeunes, y compris en primaire, une bonne partie doit avoir au moins un parent à la maison en ce moment : entre les salariés en télétravail et ceux au chômage partiel, la structure de l'emploi est complètement bouleversée actuellement - sans compter ceux qui ont des frères ou soeurs plus âgés. Pour les enfants sans aucun mode de garde, on pourrait imaginer des personnes supplémentaires embauchées pour les garder, des animateurs titulaires du BAFA par exemple comme on l'a déjà évoqué plusieurs fois ; ou tout simplement intégrer les enfants sans mode de garde dans les classes et mettre en place un enseignement à distance partiel pour les autres, ce qui allégerait déjà les effectifs.

Ce n'est pas la panacée, clairement. Mais c'est mieux que de devoir tout fermer en catastrophe pour revenir au confinement de mars-avril quand les hôpitaux vont exploser sous la pression.
Le Snuipp revendique les demi-groupes. Donc en primaire.
Pontorson50
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par Pontorson50 Sam 7 Nov 2020 - 14:45
Danska a écrit:
Pontorson50 a écrit:
Merci chère collègue de SES Smile , mais du coup, que proposons-nous syndicalement quand nous revendiquons, légitimement, grève à l'appui le 10, les élèves à la maison pour 50% du temps depuis la 6°? Puisque le souci est réel. Pour ma part c'est ma seule réticence au distanciel partiel en ce moment, couler encore un peu plus les familles monoparentales qui n'en peuvent mais.

A ma connaissance, les revendications portent plutôt sur une partie des cours à distance pour les élèves en âge de se garder seuls, c'est à dire à partir de la 4e seulement.

Cela dit, pour les élèves plus jeunes, y compris en primaire, une bonne partie doit avoir au moins un parent à la maison en ce moment : entre les salariés en télétravail et ceux au chômage partiel, la structure de l'emploi est complètement bouleversée actuellement - sans compter ceux qui ont des frères ou soeurs plus âgés. Pour les enfants sans aucun mode de garde, on pourrait imaginer des personnes supplémentaires embauchées pour les garder, des animateurs titulaires du BAFA par exemple comme on l'a déjà évoqué plusieurs fois ; ou tout simplement intégrer les enfants sans mode de garde dans les classes et mettre en place un enseignement à distance partiel pour les autres, ce qui allégerait déjà les effectifs.

Ce n'est pas la panacée, clairement. Mais c'est mieux que de devoir tout fermer en catastrophe pour revenir au confinement de mars-avril quand les hôpitaux vont exploser sous la pression.

Oui sur le dernier point tu as raison. On n'en est pas à chercher la solution idéale.
Sur le télétravail, le gouvernement semble peiner à l'imposer, et la circulation routière considérable ne peut pas à ce niveau être uniquement le fait de l'ouverture des écoles. Mais c'est une info qu'un gouvernement sérieux (joke) serait bien inspiré de tenter de se procurer, combien de monoparents sont toujours au travail hors de chez eux en ce moment?
Iphigénie
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par Iphigénie Sam 7 Nov 2020 - 14:48
JC Grandin a écrit:
volny a écrit:
JC Grandin a écrit:
chmarmottine a écrit:

Je ne crois pas une seule seconde qu'on travaille deux fois plus vite quand on a deux fois moins d'élèves ...

Mais bon, je suis peu expérimentée dans doute, du haut de mes 23 ans d'ancienneté ...

Merci pour avoir rétabli cette vérité.
Cela dit, je suis moi-même un débutant, avec mes vingt ans d'ancienneté !
A te lire, on a vite compris que tu venais d'être titularisé? Tu récites bien ta leçon apprise à l'ESPE. Dans quelques années, tu vas déchanter!

Au contraire, je constate que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont favorables au travail par groupe car cela leur facilite la gestion de classe. Au bout de quelques années d'enseignement, il n'y a plus de différence entre faire cours à quinze, vingt-cinq ou même trente-cinq élèves.
oui, on est tout autant épuisé Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 437980826
Cela dit ce n'est pas le professeur qui travaille deux fois plus vite, mais (en principe) l'élève... abi
montjoie-saintdenis
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par montjoie-saintdenis Sam 7 Nov 2020 - 14:50
JC Grandin a écrit:

Pas tout à fait. J'ai écrit « depuis le mois de mars ». La première victime officielle de la COVID-19 était un professeur, et à ma connaissance il n'y en a pas eu depuis.

Tu sais, ce n'est pas parce que les informations ne le disent pas, qu'il n'y en a pas eu. Trouve nous une source prouvant la chose (si tu veux).
Pontorson50
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 27 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Pontorson50 Sam 7 Nov 2020 - 14:51
Ponocrates a écrit:
Danska a écrit:: entre les salariés en télétravail et ceux au chômage partiel, la structure de l'emploi est complètement bouleversée actuellement - sans compter ceux qui ont des frères ou soeurs plus âgés. Pour les enfants sans aucun mode de garde, on pourrait imaginer des personnes supplémentaires embauchées pour les garder, des animateurs titulaires du BAFA par exemple comme on l'a déjà évoqué plusieurs fois ; ou tout simplement intégrer les enfants sans mode de garde dans les classes et mettre en place un enseignement à distance partiel pour les autres, ce qui allégerait déjà les effectifs.

Ce n'est pas la panacée, clairement. Mais c'est mieux que de devoir tout fermer en catastrophe pour revenir au confinement de mars-avril quand les hôpitaux vont exploser sous la pression.
+100, en particulier avec la partie graissée: dans la mesure où actuellement le gouvernement prend en charge le chômage partiel qui concerne au bas mot 10% des personnes qui avaient un emploi, je ne comprends pas pourquoi il n'exige pas que l'école primaire soit réservée aux parents qui sont dans l'obligation véritable de sortir pour aller travailler. À partir du moment où il y a un adulte qui ne travaille pas qui reste à la maison, les enfants devraient pouvoir être pris en charge.

Il semble bien qu'il n'ait pas les moyens (ou ne se les donne pas?) d'imposer à bien des employeurs le télétravail, c'est cette notion d'obligation véritable d'aller travailler qui doit bloquer. Par ailleurs, bien des parents n'arrivaient pas à télétravailler et à avoir leur(s) enfant(s) à tutoriser ou à occuper en général (sur ce point Danska propose des progrès).
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par mgb35 Sam 7 Nov 2020 - 14:54
Je ne dis pas que JC Grandin à raison mais ça va être compliqué pour lui de prouver quelque chose qui n'a pas eu lieu...
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