- MehitabelVénérable
RedPixel a écrit:Mehitabel a écrit:Furby a écrit:Alors ça dépend. Là où je suis (lycée AEFE) il est toléré (c'est-à-dire autorisé en fait, toutes les filles musulmanes le portent, et elles sont largement majoritaires). Ce qui n'empêche pas la charte de la laïcité d'être affichée dans toutes les salles...
Ah oui, je pensais que l'on parlait des enseignants, pas des élèves ! Ma réponse valait pour les enseignants seulement !
Pour les élèves, en général, c'est toléré, de peur de devoir s'expliquer avec les autorités locales.
Un peu étonné par vos réponses. J'ai enseigné 3 ans au Caire et pas de voile aussi bien coté enseignants qu'élèves, les lycées français à l'étranger étant tenus de suivre le programme éducatif français et en particulier la charte de la laïcité...
Quand tu reçois des élèves issues des familles royales saoudiennes, qatariennes ou koweitiennes, tu ne vas pas leur demander d'enlever le voile, et tu n'auras aucun soutien ni de l'ambassade, ni de l'AEFE. Si on accepte pour elles, de fait, on accepte pour les autres ...
Et quand une école scolarise un membre de la famille royale, on ne va pas lui dire d'aller voir ailleurs non plus. Je ne dis pas que c'est bien, je dis qu'entre la théorie (charte de la laïcité) et la réalité, il y a un pas. Comme dans beaucoup d'autres choses d'ailleurs dans ces lycées : livres retirés des listes de lectures des élèves par exemple à cause de la censure.
- ZinzbNiveau 2
Le mouvement INTRA approche à grand pas. J'ai accepté un poste de résident AEFE depuis la mi mars et depuis aucune nouvelle.
Faut-il participer au mouvement ou est ce qu'il attendre de savoir la réponse au détachement :|
Si la réponse pour le détachement est négative et pas participé au mouvement :| :|
Faut-il participer au mouvement ou est ce qu'il attendre de savoir la réponse au détachement :|
Si la réponse pour le détachement est négative et pas participé au mouvement :| :|
- IsidoriaDoyen
Oui, tu dois participer au mouvement au cas où. Si tu obtiens le détachement entre temps, le rectorat le saura et tu ne passeras pas les mouvements intra. Tu peux contacter un syndicat de ton académie pour les prévenir, si tu veux.
- ZinzbNiveau 2
Isidoria a écrit:Oui, tu dois participer au mouvement au cas où. Si tu obtiens le détachement entre temps, le rectorat le saura et tu ne passeras pas les mouvements intra. Tu peux contacter un syndicat de ton académie pour les prévenir, si tu veux.
Merci !! je vais contacter le syndicat :lol:
- ZinzbNiveau 2
Zinzb a écrit:Isidoria a écrit:Oui, tu dois participer au mouvement au cas où. Si tu obtiens le détachement entre temps, le rectorat le saura et tu ne passeras pas les mouvements intra. Tu peux contacter un syndicat de ton académie pour les prévenir, si tu veux.
Merci !! je vais contacter le syndicat :lol:
D'après le syndicat, je peux participer au mouvement et si j'obtiens un poste et que mon détachement est accordé , le poste sera réintroduit en poste provisoire à la phase d'ajustement.
- Tonio KrögerNiveau 8
Bonjour,
Je suis un peu perdu quant à la légalisation des documents (diplômes, etc.) pour le Qatar. Qui peut le faire ? J’ai demandé un devis à une boîte privée qui me demande 591€ pour trois feuilles... aucun service de l’État ne s’en charge pour moins cher ?
Merci de vos retours !
Je suis un peu perdu quant à la légalisation des documents (diplômes, etc.) pour le Qatar. Qui peut le faire ? J’ai demandé un devis à une boîte privée qui me demande 591€ pour trois feuilles... aucun service de l’État ne s’en charge pour moins cher ?
Merci de vos retours !
- MehitabelVénérable
Tonio Kröger a écrit:Bonjour,
Je suis un peu perdu quant à la légalisation des documents (diplômes, etc.) pour le Qatar. Qui peut le faire ? J’ai demandé un devis à une boîte privée qui me demande 591€ pour trois feuilles... aucun service de l’État ne s’en charge pour moins cher ?
Merci de vos retours !
C'est long, fastidieux, et cher, mais beaucoup moins qu'en passant par une boîte privée.
Ne perds pas ton temps à faire légaliser ton CAPES, ce n'est pas possible. Fais légaliser directement ton diplôme en rapport avec la matière que tu enseignes.
De mémoire, tu dois obtenir un certificat de ta fac d'origine, faire certifier conforme ton diplôme à la mairie (tu dois montrer la photocopie et le diplôme d'origine), puis envoyer le tout à l'ambassade du Qatar avec une enveloppe retour type Chronopost. Ils traduisent normalement (c'est payant et à la page, il faut faire un chèque), et ensuite légalisent. Ils sont rapides avec les diplômes français, ça ne fait pas partie de leur radar de chasse.
- Tonio KrögerNiveau 8
Ok merci pour cette réponse complète ! Je pense en effet qu’il y a des boîtes qui doivent peindre leurs murs avec de l’or avec ce genre de démarche...
- MehitabelVénérable
Si tu veux je peux t'envoyer par mail le certificat que j'avais demandé de la fac.
- Tonio KrögerNiveau 8
Je te remercie ! Mais j’ai déjà obtenu ce certificat de mon université. J’ai une copie de mon diplôme de M2 et de mes notes d’agreg, mais visiblement les notes du M2 suffisent. J’espère que la mairie ne fera pas de problème pour les certifier, car je ne crois pas avoir d’originaux.
- User2264Niveau 5
Ce que je trouve bizarre, c’est que pour le même type de formalités, une collègue PE, partant en couple cette année au Qatar, a son mari qui a bien un diplôme CRPE. Delivrée par le Rectorat. Genre imprimés comme les diplômes papiers de Licence ou Master.
- User2264Niveau 5
Ben as-tu un diplôme de l’agrégation ? Moi non. Juste un relevé de note.Tonio Kröger a écrit:Qu’est-ce qui est bizarre ?
- Tonio KrögerNiveau 8
Ah non non j’ai mes notes. Pour le diplôme j’ai mon M2.
- User2264Niveau 5
C’est ce que je trouve bizarre. J’avais jamais entendu parler de diplôme du CAPES et de l’Agrégation (puisque ce sont des concours) et pourtant, pour le CRPE, il a bien été délivré à ce PE.Tonio Kröger a écrit:Ah non non j’ai mes notes. Pour le diplôme j’ai mon M2.
- Li-LiNeoprof expérimenté
Tonio Kröger a écrit:Ok merci pour cette réponse complète ! Je pense en effet qu’il y a des boîtes qui doivent peindre leurs murs avec de l’or avec ce genre de démarche...
J'arrive tardivement, mais pour les traductions à l'époque pour mon mariage je m'étais adressé à l'alliance française du pays de mon mari. Les tarifs étaient très corrects.
- User2264Niveau 5
Bon alors je vais revenir là dessus. EDIT:CONCERNE LES CONTRATS LOCAUX. Mehitabel, tu semble avoir une expérience très diversifiée et un recul par rapport à tous cela. Ce que j’aime bien, car tu as l’honnêteté de le reconnaître. Il n’empêche:je ne peux que conseiller aux prétendants désirant entrer dans le cercle fermé des lycées français de l’étranger d’avoir une lettre de recommandation. Comment-est-ce possible en étant extérieur au cercle? Je dirais qu’il faut être un bon petit soldat déjà en France, et avoir prouvé qu’on peut avaler des couleuvres par seaux entiers. Dans le management privé, la première chose qu’un recruteur RH va faire pour dépasser les possibles fadaises du CV: appeler un « référent ». Malheur à toi si tu n’as pas « l’esprit de sacrifice chevillé au corps », que tu n’étais pas systématiquement PP, si tu étais trop pénible au CA, si tu n’étais pas en remplacement au pied levé (Robien), malheur à toi si tu n’étais pas en « devoirs faits », si tu étais en dispo enfant, syndicaliste ou en longue maladie (surtout ces deux derniers, le syndicalisme étant pour le new management une forme de maladie...), alors adieu au sauf conduit royal pour vassaux bien obéissants, adieu les compliments au motif de ton engagement militant, malheur à toi sorti major de l’agrégation externe sans aucun soutien, on ne te connais pas et on ne veut pas de toi, malheur à toi la femme compréhensive qui a suivi le mari plutôt que la carrière, malheur à toi celui qui ne surnote pas et reste exigent, malheur à toi celui qui a soutenu le pauvre prof mouton noir dans la kabale pernicieuse d’un CDE en roue libre, malheur à toi celui qui ne tient pas en place et qui au lieu de prendre la mousse sur les épaules préfère s’expatrier dès que possible, malheur à toi celui qui tombe dans une équipe toxique, ostracisant au possible l’étranger de passage, etc.Mehitabel a écrit:C'est une formalité. Ce qui va rentrer en ligne de compte c'est ton expérience.
N'importe qui peut écrire une lettre à n'importe qui, par amitiés, complaisance ou autres. A l'AEFE, elles ne sont tout simplement pas lues dans de nombreuses commissions de recrutement.
Bref, des quelques retours que j’ai eu du circuit pistonné de l’AEFE, des lettres de recommandations, c’est le new standard, tout le reste c’est bullshit.
(Ben ouais: pourquoi quand c’est anonyme comme un concours je défonce le score, loin devant les autres, et dès que c’est sur dossier je suis écarté?, bizarre).
- MehitabelVénérable
jaimelekiri a écrit:Bon alors je vais revenir là dessus. Mehitabel, tu semble avoir une expérience très diversifiée et un recul par rapport à tous cela. Ce que j’aime bien, car tu as l’honnêteté de le reconnaître. Il n’empêche:je ne peux que conseiller aux prétendants désirant entrer dans le cercle fermé des lycées français de l’étranger d’avoir une lettre de recommandation. Comment-est-ce possible en étant extérieur au cercle? Je dirais qu’il faut être un bon petit soldat déjà en France, et avoir prouvé qu’on peut avaler des couleuvres par seaux entiers. Dans le management privé, la première chose qu’un recruteur RH va faire pour dépasser les possibles fadaises du CV: appeler un « référent ». Malheur à toi si tu n’as pas « l’esprit de sacrifice chevillé au corps », que tu n’étais pas systématiquement PP, si tu étais trop pénible au CA, si tu n’étais pas en remplacement au pied levé (Robien), malheur à toi si tu n’étais pas en « devoirs faits », si tu étais en dispo enfant, syndicaliste ou en longue maladie (surtout ces deux derniers, le syndicalisme étant pour le new management une forme de maladie...), alors adieu au sauf conduit royal pour vassaux bien obéissants, adieu les compliments au motif de ton engagement militant, malheur à toi sorti major de l’agrégation externe sans aucun soutien, on ne te connais pas et on ne veut pas de toi, malheur à toi la femme compréhensive qui a suivi le mari plutôt que la carrière, malheur à toi celui qui ne surnote pas et reste exigent, malheur à toi celui qui a soutenu le pauvre prof mouton noir dans la kabale pernicieuse d’un CDE en roue libre, malheur à toi celui qui ne tient pas en place et qui au lieu de prendre la mousse sur les épaules préfère s’expatrier dès que possible, malheur à toi celui qui tombe dans une équipe toxique, ostracisant au possible l’étranger de passage, etc.Mehitabel a écrit:C'est une formalité. Ce qui va rentrer en ligne de compte c'est ton expérience.
N'importe qui peut écrire une lettre à n'importe qui, par amitiés, complaisance ou autres. A l'AEFE, elles ne sont tout simplement pas lues dans de nombreuses commissions de recrutement.
Bref, des quelques retours que j’ai eu du circuit pistonné de l’AEFE, des lettres de recommandations, c’est le new standard, tout le reste c’est bullshit.
(Ben ouais: pourquoi quand c’est anonyme comme un concours je défonce le score, loin devant les autres, et dès que c’est sur dossier je suis écarté?, bizarre).
Parce que justement le recrutement AEFE n'est pas un concours ? Ce n'est pas celui qui a le meilleur profil académique qui sera recruté mais uniquement celui dont le profil sera parfaitement adapté au profil de poste, et que les dits profils sont justement devenus très exigeants. Par ailleurs, avec la multiplication des TNR, les jeux sont en effet souvent joués d'avance, car ils sont prioritaires sur des postes devenus rares.
Je vois que tu indiques zone USA, je mets l'intégralité des établissements aux USA en-dehors de ces considérations.
Honnêtement, je ne commenterai pas tes propos en-dehors de la phrase sur-lignée, car je n'ai eu aucun piston pour obtenir l'ensemble des postes que j'ai décrochés, et qu'à lire les topics des recrutements AEFE 2021 (et toutes les années antérieures depuis 2011), je ne vois que des enseignants qui, pour être recrutés, ont suivi les conseils donnés par des anciens comme moi, si vous voulez rentrer à l'AEFE actuellement comme résident, il n'y a que trois solutions : avoir un dossier béton de type expatrié (formateur, tuteur, DNL ...), ou bien partir d'abord dans un pays moisi dont personne ne veut et où les dossiers sont moindres, ou partir en contrat local. Et parfois, pour certaines matières, il faut accepter les trois. Le jeu des chaises musicales peut également être favorable, ainsi qu'un mauvais classement dans un pays à un instant T ne présage en rien d'un autre classement dans un autre pays, ni à un autre moment. La première fois est rarement la bonne, mais il ne faut pas se décourager et recommencer : bref, comme pour tout en somme ?
J'ajouterais une dernière chose : ne mettre aucun affect dans ces candidatures et n'en attendre rien. Si une proposition de poste survient, alors à ce moment-là les questions se poseront, mais une fois la sélection des pays faite, les dossiers envoyés, il faut laisser ça derrière soi et ne pas construire sa vie autour de cela, malgré tous les changements que cela pourrait entraîner. Cela évite les déceptions, les questions inutiles (les pourquoi ?), et de ressasser inutilement sur quelque chose qui n'est pas entre vos mains, mais entre celles de circonstances qui nous échappent la plupart du temps.
- IsidoriaDoyen
jaimelekiri a écrit:Bon alors je vais revenir là dessus. Mehitabel, tu semble avoir une expérience très diversifiée et un recul par rapport à tous cela. Ce que j’aime bien, car tu as l’honnêteté de le reconnaître. Il n’empêche:je ne peux que conseiller aux prétendants désirant entrer dans le cercle fermé des lycées français de l’étranger d’avoir une lettre de recommandation. Comment-est-ce possible en étant extérieur au cercle? Je dirais qu’il faut être un bon petit soldat déjà en France, et avoir prouvé qu’on peut avaler des couleuvres par seaux entiers. Dans le management privé, la première chose qu’un recruteur RH va faire pour dépasser les possibles fadaises du CV: appeler un « référent ». Malheur à toi si tu n’as pas « l’esprit de sacrifice chevillé au corps », que tu n’étais pas systématiquement PP, si tu étais trop pénible au CA, si tu n’étais pas en remplacement au pied levé (Robien), malheur à toi si tu n’étais pas en « devoirs faits », si tu étais en dispo enfant, syndicaliste ou en longue maladie (surtout ces deux derniers, le syndicalisme étant pour le new management une forme de maladie...), alors adieu au sauf conduit royal pour vassaux bien obéissants, adieu les compliments au motif de ton engagement militant, malheur à toi sorti major de l’agrégation externe sans aucun soutien, on ne te connais pas et on ne veut pas de toi, malheur à toi la femme compréhensive qui a suivi le mari plutôt que la carrière, malheur à toi celui qui ne surnote pas et reste exigent, malheur à toi celui qui a soutenu le pauvre prof mouton noir dans la kabale pernicieuse d’un CDE en roue libre, malheur à toi celui qui ne tient pas en place et qui au lieu de prendre la mousse sur les épaules préfère s’expatrier dès que possible, malheur à toi celui qui tombe dans une équipe toxique, ostracisant au possible l’étranger de passage, etc.Mehitabel a écrit:C'est une formalité. Ce qui va rentrer en ligne de compte c'est ton expérience.
N'importe qui peut écrire une lettre à n'importe qui, par amitiés, complaisance ou autres. A l'AEFE, elles ne sont tout simplement pas lues dans de nombreuses commissions de recrutement.
Bref, des quelques retours que j’ai eu du circuit pistonné de l’AEFE, des lettres de recommandations, c’est le new standard, tout le reste c’est bullshit.
(Ben ouais: pourquoi quand c’est anonyme comme un concours je défonce le score, loin devant les autres, et dès que c’est sur dossier je suis écarté?, bizarre).
Je ne peux que réagir.
Le classement au concours n’apporte rien, ni en France après l’année de stage ni à l’étranger. Être major au concours n’apporte rien aux recrutements à l’AEFE. En revanche le piston non plus! Comme Mehitabel, tous les postes que j’ai obtenus, c’est avec une candidature, sans avoir de contact sur place ou de piston à l’AEFE. Rien qu’un dossier qui met en avant les projets que j’ai mis en place, mon expérience de formation, mon investissement,... et grâce à ça je suis devenue résidente et EEMCP2. Et tous les gens que j’ai croisés sur ma route sont arrivés normalement avec une candidature ordinaire, y compris des syndiqués et syndicalistes, des gens qui avaient eu une dispo,...
là où je te rejoins, c’est que oui il est mieux de joindre une lettre de recommandation, mais parce que pour certaines actions, les attestations n’existent pas ! Ou qu’une attestation x ne montre pas le projet derrière, etc...
Celui qui ne sur note pas et reste exigent... mais où enseignes-tu pour dire des trucs pareils?
Je suis vraiment effarée de certains propos que tu tiens.
Pour être recruté à l’AEFE, il faut essayer, et mieux vaut être un prof qui fait des projets, qui aime le numérique,... mais tout le reste non, vraiment non. Et je parle ainsi pour avoir siégé en CCPL.
- FurbyNiveau 9
Je plussoie à ce que disent Méhitabel et Isidoria.
Le reste n'est qu'élucubrations aigries et pétries de préjugés, peut-être héritées du système américain que je ne connais pas, mais qui n'est certainement pas la règle générale.
Je rajouterai qu'être lauréat de concours ne fait pas forcément un bon enseignant.
Le reste n'est qu'élucubrations aigries et pétries de préjugés, peut-être héritées du système américain que je ne connais pas, mais qui n'est certainement pas la règle générale.
Je rajouterai qu'être lauréat de concours ne fait pas forcément un bon enseignant.
- samtoujNiveau 1
Bonjour,
Connaissez-vous le lycée international Alexandre Dumas - ALger ?
Je suis sur liste d'attente pour un poste de résident et je souhaite avoir des infos sur la vie à alger??
Merci pour votre aide!
Connaissez-vous le lycée international Alexandre Dumas - ALger ?
Je suis sur liste d'attente pour un poste de résident et je souhaite avoir des infos sur la vie à alger??
Merci pour votre aide!
- User2264Niveau 5
Isidoria a écrit:jaimelekiri a écrit:Bon alors je vais revenir là dessus. Mehitabel, tu semble avoir une expérience très diversifiée et un recul par rapport à tous cela. Ce que j’aime bien, car tu as l’honnêteté de le reconnaître. Il n’empêche:je ne peux que conseiller aux prétendants désirant entrer dans le cercle fermé des lycées français de l’étranger d’avoir une lettre de recommandation. Comment-est-ce possible en étant extérieur au cercle? Je dirais qu’il faut être un bon petit soldat déjà en France, et avoir prouvé qu’on peut avaler des couleuvres par seaux entiers. Dans le management privé, la première chose qu’un recruteur RH va faire pour dépasser les possibles fadaises du CV: appeler un « référent ». Malheur à toi si tu n’as pas « l’esprit de sacrifice chevillé au corps », que tu n’étais pas systématiquement PP, si tu étais trop pénible au CA, si tu n’étais pas en remplacement au pied levé (Robien), malheur à toi si tu n’étais pas en « devoirs faits », si tu étais en dispo enfant, syndicaliste ou en longue maladie (surtout ces deux derniers, le syndicalisme étant pour le new management une forme de maladie...), alors adieu au sauf conduit royal pour vassaux bien obéissants, adieu les compliments au motif de ton engagement militant, malheur à toi sorti major de l’agrégation externe sans aucun soutien, on ne te connais pas et on ne veut pas de toi, malheur à toi la femme compréhensive qui a suivi le mari plutôt que la carrière, malheur à toi celui qui ne surnote pas et reste exigent, malheur à toi celui qui a soutenu le pauvre prof mouton noir dans la kabale pernicieuse d’un CDE en roue libre, malheur à toi celui qui ne tient pas en place et qui au lieu de prendre la mousse sur les épaules préfère s’expatrier dès que possible, malheur à toi celui qui tombe dans une équipe toxique, ostracisant au possible l’étranger de passage, etc.Mehitabel a écrit:C'est une formalité. Ce qui va rentrer en ligne de compte c'est ton expérience.
N'importe qui peut écrire une lettre à n'importe qui, par amitiés, complaisance ou autres. A l'AEFE, elles ne sont tout simplement pas lues dans de nombreuses commissions de recrutement.
Bref, des quelques retours que j’ai eu du circuit pistonné de l’AEFE, des lettres de recommandations, c’est le new standard, tout le reste c’est bullshit.
(Ben ouais: pourquoi quand c’est anonyme comme un concours je défonce le score, loin devant les autres, et dès que c’est sur dossier je suis écarté?, bizarre).
Je ne peux que réagir.
Le classement au concours n’apporte rien, ni en France après l’année de stage ni à l’étranger. Être major au concours n’apporte rien aux recrutements à l’AEFE. En revanche le piston non plus! Comme Mehitabel, tous les postes que j’ai obtenus, c’est avec une candidature, sans avoir de contact sur place ou de piston à l’AEFE. Rien qu’un dossier qui met en avant les projets que j’ai mis en place, mon expérience de formation, mon investissement,... et grâce à ça je suis devenue résidente et EEMCP2. Et tous les gens que j’ai croisés sur ma route sont arrivés normalement avec une candidature ordinaire, y compris des syndiqués et syndicalistes, des gens qui avaient eu une dispo,...
là où je te rejoins, c’est que oui il est mieux de joindre une lettre de recommandation, mais parce que pour certaines actions, les attestations n’existent pas ! Ou qu’une attestation x ne montre pas le projet derrière, etc...
Celui qui ne sur note pas et reste exigent... mais où enseignes-tu pour dire des trucs pareils?
Je suis vraiment effarée de certains propos que tu tiens.
Pour être recruté à l’AEFE, il faut essayer, et mieux vaut être un prof qui fait des projets, qui aime le numérique,... mais tout le reste non, vraiment non. Et je parle ainsi pour avoir siégé en CCPL.
Tu parles des recrutements de résidents, je parle des candidatures en contrat local...
Mais soit, parlons des postes de résident et du process égalitaire...
Tu as l’air de dire que tout le monde est bien traité sur un pied d’égalité à travers les commissions? Les règles sont suivies? Pas toujours.
Par exemple: Combien de titulaires d’éducation musicale en poste de résident? En arts plastiques? La techno c’est récent (à cause de son introduction au DNB). C’est donc ça l’égalité imbattable du process de recrutement des postes de résidents. La règle est la même pour tout le monde? sauf pour certains, qui n’auront jamais de poste de résidents.
Où j’enseigne? Dans la réalité, et surnoter est très répandu, à l’heure où DNB et BAC sont en contrôle continu, ce qui engendre des pressions des parents et des CDE sur les équipes, où les établissements sont classés sur des indicateurs de réussite bidouillables servant surtout la promotion des CDE. Oui la réalité est effarante. Mais peut-être faut-il être un peu bisounours pour ne pas voir. Ce qui est peut-être une forme de sagesse, mais que je n’ai pas envie d’avoir.
- User2264Niveau 5
Bien sûr, les concours ne servent à rien. Mais as-tu conscience de la logique que tu défends?Furby a écrit:Je plussoie à ce que disent Méhitabel et Isidoria.
Le reste n'est qu'élucubrations aigries et pétries de préjugés, peut-être héritées du système américain que je ne connais pas, mais qui n'est certainement pas la règle générale.
Je rajouterai qu'être lauréat de concours ne fait pas forcément un bon enseignant.
Mais vous verrez, à force de dévaloriser ce qui certifie un certains nombre de compétences disciplinaires requises pour être un bon enseignant (on enseigne pas du vide): le prof de maths sera remplacé par un comptable serviable; le prof d’éco par le neveu qu’a fait HEC, le prof d’anglais par n’importe quel natif (alors qu’ils étudient parfois moins bien leur langue que des non natifs), le prof de sport par le coach de tennis du condo,... oh wait! C’est déjà En Marche...
PS: qui dit concours dit année de stage avec formations (avant la réforme Master MEEF, parce que maintenant, à part le disciplinaire, y aussi bcp d’élucubrations socio-constructivistes). Donc quelqui a le concours a une certification disciplinaire nationale et anonyme. C’est par rien. Et s’il est titulaire c’est qu’il a validé son année de stage pédagogique, ce qui n’est ps rien. Quand je vois des collègues contractuels sans formation qui rament comme des fous pour tenir une classe et qu’ils sont là depuis des années, car bien utiles au Rectorat, ben je crache pas sur le concours et l’année de stage.
PPS: les lettres de recommandations/références sont la norme dans le les entreprises privées, mais aussi dans de nombreux systèmes scolaires.
- User2264Niveau 5
Je trouve ta réponse intéressante sur bien des points. En fait je parlais des contrats locaux, qui vont devenir la norme. Flexibilité oblige...Mehitabel a écrit:jaimelekiri a écrit:Bon alors je vais revenir là dessus. Mehitabel, tu semble avoir une expérience très diversifiée et un recul par rapport à tous cela. Ce que j’aime bien, car tu as l’honnêteté de le reconnaître. Il n’empêche:je ne peux que conseiller aux prétendants désirant entrer dans le cercle fermé des lycées français de l’étranger d’avoir une lettre de recommandation. Comment-est-ce possible en étant extérieur au cercle? Je dirais qu’il faut être un bon petit soldat déjà en France, et avoir prouvé qu’on peut avaler des couleuvres par seaux entiers. Dans le management privé, la première chose qu’un recruteur RH va faire pour dépasser les possibles fadaises du CV: appeler un « référent ». Malheur à toi si tu n’as pas « l’esprit de sacrifice chevillé au corps », que tu n’étais pas systématiquement PP, si tu étais trop pénible au CA, si tu n’étais pas en remplacement au pied levé (Robien), malheur à toi si tu n’étais pas en « devoirs faits », si tu étais en dispo enfant, syndicaliste ou en longue maladie (surtout ces deux derniers, le syndicalisme étant pour le new management une forme de maladie...), alors adieu au sauf conduit royal pour vassaux bien obéissants, adieu les compliments au motif de ton engagement militant, malheur à toi sorti major de l’agrégation externe sans aucun soutien, on ne te connais pas et on ne veut pas de toi, malheur à toi la femme compréhensive qui a suivi le mari plutôt que la carrière, malheur à toi celui qui ne surnote pas et reste exigent, malheur à toi celui qui a soutenu le pauvre prof mouton noir dans la kabale pernicieuse d’un CDE en roue libre, malheur à toi celui qui ne tient pas en place et qui au lieu de prendre la mousse sur les épaules préfère s’expatrier dès que possible, malheur à toi celui qui tombe dans une équipe toxique, ostracisant au possible l’étranger de passage, etc.Mehitabel a écrit:C'est une formalité. Ce qui va rentrer en ligne de compte c'est ton expérience.
N'importe qui peut écrire une lettre à n'importe qui, par amitiés, complaisance ou autres. A l'AEFE, elles ne sont tout simplement pas lues dans de nombreuses commissions de recrutement.
Bref, des quelques retours que j’ai eu du circuit pistonné de l’AEFE, des lettres de recommandations, c’est le new standard, tout le reste c’est bullshit.
(Ben ouais: pourquoi quand c’est anonyme comme un concours je défonce le score, loin devant les autres, et dès que c’est sur dossier je suis écarté?, bizarre).
Parce que justement le recrutement AEFE n'est pas un concours ? Ce n'est pas celui qui a le meilleur profil académique qui sera recruté mais uniquement celui dont le profil sera parfaitement adapté au profil de poste, et que les dits profils sont justement devenus très exigeants. Par ailleurs, avec la multiplication des TNR, les jeux sont en effet souvent joués d'avance, car ils sont prioritaires sur des postes devenus rares.
Je vois que tu indiques zone USA, je mets l'intégralité des établissements aux USA en-dehors de ces considérations.
Honnêtement, je ne commenterai pas tes propos en-dehors de la phrase sur-lignée, car je n'ai eu aucun piston pour obtenir l'ensemble des postes que j'ai décrochés, et qu'à lire les topics des recrutements AEFE 2021 (et toutes les années antérieures depuis 2011), je ne vois que des enseignants qui, pour être recrutés, ont suivi les conseils donnés par des anciens comme moi, si vous voulez rentrer à l'AEFE actuellement comme résident, il n'y a que trois solutions : avoir un dossier béton de type expatrié (formateur, tuteur, DNL ...), ou bien partir d'abord dans un pays moisi dont personne ne veut et où les dossiers sont moindres, ou partir en contrat local. Et parfois, pour certaines matières, il faut accepter les trois. Le jeu des chaises musicales peut également être favorable, ainsi qu'un mauvais classement dans un pays à un instant T ne présage en rien d'un autre classement dans un autre pays, ni à un autre moment. La première fois est rarement la bonne, mais il ne faut pas se décourager et recommencer : bref, comme pour tout en somme ?
J'ajouterais une dernière chose : ne mettre aucun affect dans ces candidatures et n'en attendre rien. Si une proposition de poste survient, alors à ce moment-là les questions se poseront, mais une fois la sélection des pays faite, les dossiers envoyés, il faut laisser ça derrière soi et ne pas construire sa vie autour de cela, malgré tous les changements que cela pourrait entraîner. Cela évite les déceptions, les questions inutiles (les pourquoi ?), et de ressasser inutilement sur quelque chose qui n'est pas entre vos mains, mais entre celles de circonstances qui nous échappent la plupart du temps.
Alors sur les conseils: certaines matières sont exclues d’emblée des postes résidents. Donc ils sont obligatoirement en contrat local, si en plus faut accepter un pays « moisi » pour un salaire jusqu’à 10fois inférieur au mien (j’ai vu des « offres » entre 400 et 500€) pour un hypothétique upgrade dans les années suivantes... Et si tu es partie, c’est aussi peut-être que tu n’avais pas encore ton CAPES, sur les grilles internes des établissements, ça coute aussi moins cher.
Ce n'est pas celui qui a le meilleur profil académique qui sera recruté mais uniquement celui dont le profil sera parfaitement adapté au profil de poste,
La question du profil adapté? Je ne pense pas. Des gens sont recrutés sans aucune expérience de l’enseignement, sans vergogne, alors que des titulaires chevronnés sont dans la pile de dossiers. Mais je comprends que ça puisse être flatteur de se dire « je correspond au profil », lorsqu’on est de ce côté. Mais les critères de choix d’un candidat sont aussi économiques...
- TFSFidèle du forum
Les établissements français de l'étranger ne sont pas, et c'est bie dommage, une académie hors de France... l'AEFE est un prestataire de services publiques auprès d'entités majoritairement privées.
Ces dernières, pour des raisons financières, ne demanderont jamais que 100 % de leurs équipes soient importées de France, qui de toute façon ne parviendrait pas non plus à répondre à la demande.
Heureusement, il n'y a pas qu'en France que l'on forme des enseignants, et on trouve à l'étranger d'excellents profesionnels de l'éducation, et bon nombre de parfaits francophones.
Que les recrutements des CDL suive les régles et les travers du secteur privé, c'est un fait... en général quand même encadré ou combattu en interne. Mais C'EST un recrutement du secteur privé.
Les pressions parentales et de la hiérarchie sont fortes, c'est aussi vrai... mais ce n'est plus du tout l'apanage de l'AEFE, suffit de regarder les fils le dénonçant ici sur Néo.
Et cela reste aussi encadré et combattu autant que possible, par les titulaires tout au moins... les CDL ont d'autres relations professionnelles avec leurs hiérarchies et les lois travaillistes des diffèrent énormément selon les pays et sont rarement aussi protectrices que la fonction publique française... C'EST aussi la réalité de l'étranger.
Le principal reproche que l'on ne peut cesser de faire à l'AEFE, cc'est de subventionner totalement ces pratiques en y faisant participer totalement ses équipes de direction sans garde-fous réels.
Ces dernières, pour des raisons financières, ne demanderont jamais que 100 % de leurs équipes soient importées de France, qui de toute façon ne parviendrait pas non plus à répondre à la demande.
Heureusement, il n'y a pas qu'en France que l'on forme des enseignants, et on trouve à l'étranger d'excellents profesionnels de l'éducation, et bon nombre de parfaits francophones.
Que les recrutements des CDL suive les régles et les travers du secteur privé, c'est un fait... en général quand même encadré ou combattu en interne. Mais C'EST un recrutement du secteur privé.
Les pressions parentales et de la hiérarchie sont fortes, c'est aussi vrai... mais ce n'est plus du tout l'apanage de l'AEFE, suffit de regarder les fils le dénonçant ici sur Néo.
Et cela reste aussi encadré et combattu autant que possible, par les titulaires tout au moins... les CDL ont d'autres relations professionnelles avec leurs hiérarchies et les lois travaillistes des diffèrent énormément selon les pays et sont rarement aussi protectrices que la fonction publique française... C'EST aussi la réalité de l'étranger.
Le principal reproche que l'on ne peut cesser de faire à l'AEFE, cc'est de subventionner totalement ces pratiques en y faisant participer totalement ses équipes de direction sans garde-fous réels.
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