- LédisséEsprit sacré
Ce qui est terrible, c'est qu'eux-mêmes ne perçoivent sans doute pas cela comme de l'hostilité. C'est l'impression rampante, insidieuse, destructrice, que bien sûr, le latin c'est merveilleux, mais tout de même, ça coûte cher pour peu d'élèves, on ne peut pas les forcer non plus, mieux vaut consacrer ces moyens à un "dispositif" qui bénéficie à plus d'élèves (au choix : aide aux devoirs, AP, chorale, you name it), etc. Et plus on avance, moins les collègues de lettres eux-mêmes ont fait de latin, moins on peut soutenir en les regardant en face que le latin est essentiel dans la formation d'un littéraire.
- trompettemarineMonarque
Dans mon établissement, la guerre est clairement déclarée entre certaines collègues de LM (pas toutes heureusement), ainsi que certains collègues d'autres disciplines (du SNALC et oui, même lui, comme quoi localement, les idées du snalc sont foulées aux pieds par leurs propres membres : mais je dois faire preuve de bienveillance, m'a-t-on dit) et les lettres classiques.
Nous sommes le mal, nous coûtons un pognon de dingue ! 1% d'élèves de grec grève le budget de l'EN, mais pas les augmentations de salaire de la haute fonction publique qui n'a rien fait pendant qu'on se débrouillait jusqu'à pas d'heure pour les élèves pendant le confinement.
Le latin et le grec. C'est cher ? Qu 'on me le prouve !!!
Franchement, vu ce que je vis dans mon établissement, et ce que j'ai pu connaître avant, j'ai la haine. Je ne voudrais jamais avoir eu l'envie de faire ce métier.
Je voudrais que tout s'arrête, juste une minute, le temps d'une respiration.
Aux étudiants de langues anciennes, quittez la France. Parlez une langue étrangère, vous serez payés décemment et votre matière ne sera pas bafouée.
En France, les professeurs ne servent à rien : le président et le Premier ministre l'ont dit. Fuyez tant qu'il en est encore temps pour vous.
Nous sommes le mal, nous coûtons un pognon de dingue ! 1% d'élèves de grec grève le budget de l'EN, mais pas les augmentations de salaire de la haute fonction publique qui n'a rien fait pendant qu'on se débrouillait jusqu'à pas d'heure pour les élèves pendant le confinement.
Le latin et le grec. C'est cher ? Qu 'on me le prouve !!!
Franchement, vu ce que je vis dans mon établissement, et ce que j'ai pu connaître avant, j'ai la haine. Je ne voudrais jamais avoir eu l'envie de faire ce métier.
Je voudrais que tout s'arrête, juste une minute, le temps d'une respiration.
Aux étudiants de langues anciennes, quittez la France. Parlez une langue étrangère, vous serez payés décemment et votre matière ne sera pas bafouée.
En France, les professeurs ne servent à rien : le président et le Premier ministre l'ont dit. Fuyez tant qu'il en est encore temps pour vous.
- A reboursEsprit éclairé
@trompettemarine je suis malheureusement presque dans le même cas, d'autant plus que j'ai la rage de ne pas pouvoir retrouver mon temps complet après mon temps partiel dans mon bahut où je suis la plus ancienne de l'équipe. CDE et LM contre moi...
Tu as raison, que les étudiants en langues anciennes fuient !
Tu as raison, que les étudiants en langues anciennes fuient !
- AmauryNiveau 5
Lédissé a écrit:Ce qui est terrible, c'est qu'eux-mêmes ne perçoivent sans doute pas cela comme de l'hostilité. C'est l'impression rampante, insidieuse, destructrice, que bien sûr, le latin c'est merveilleux, mais tout de même, ça coûte cher pour peu d'élèves, on ne peut pas les forcer non plus, mieux vaut consacrer ces moyens à un "dispositif" qui bénéficie à plus d'élèves (au choix : aide aux devoirs, AP, chorale, you name it), etc.
C'est exactement le discours d'un de mes collègues de sciences physiques/chimie, qui estime que chaque heure de la marge d'autonomie doit être dédiée non pas à une partie des élèves seulement mais à tous les élèves. Donc aux merveilleux groupes de sciences, par exemple (il ne faudrait pas non plus que les moyens soient concentrés sur les fondamentaux tels que le français et les mathématiques, hein).
Depuis la réforme du collège et la mise en concurrence des matières derrière la soi-disant "autonomie des établissements", tout le monde est à couteaux tirés. C'était assez bien vu de la part de nos dirigeants de nous dresser les uns contre les autres.
- User17095Érudit
Provence a écrit:Lefteris a écrit:J'adhère aux arguments de Lédissé et autres, mais ayant repéré le troll, je ne me suis pas fatigué à argumenter. Pour reprendre divers posts en bref sans les citer tous, ça m'amène à dire qu'il n'y a même plus assez de latin pour former des professeurs de lettres décents (je ne vois pas trop comment expliquer la langue sans avoir fait de latin, et pas plus un pan immense de la littérature), parmi les rares qui font l'erreur de se lancer dans ce métier d'animateur de catégorie B (bientôt C, avec une petite dose de veulerie supplémentaire), et encore moins dans d'autres disciplines ou c'est loin d'être accessoire, comme l'histoire. Je crois qu'on vit la première génération où l'on organise, sciemment, l'inculture des enseignants à grande échelle. Faibles traitements => peu de candidats => études au rabais => concours "professionnalisants" genre MEEF=> école au rabais => futurs candidats encore plus rares et plus au rabais et ainsi de suite.
Ce qui me sidère, c'est que j'observe de plus en plus d'hostilité au latin de la part de professeurs d'autres matières, y compris sur ce forum.
La virulence et l'agressivité avec lesquelles il est défendu ne sont, il faut le dire, pas très engageantes - et je ne dis pas ça spécifiquement pour toi. Défendre le fait qu'une option soit optionnelle et non pas sacerdotale paraît délirant et j'ai mis un petit moment avant de revenir sur ce sujet.
Mais c'est un fait, les langues anciennes sont désormais une option (ou une spécialité en lycée), et il n'appartient pas aux établissements d'en organiser l'enseignement autrement. Par exemple, on peut tenter d'accommoder sur l'emploi du temps, mais ça restera nécessairement aux extrémités des demies journées, parce que non, on ne va pas entasser plusieurs classes en permanence de 10h à 11h pour mettre à l'honneur les langues anciennes.
Perso, je prône une initiation pour tout le monde en 5e, et la suite en option - et là, l'engagement pour deux ans serait justifié. La DHG étant ce qu'elle est, l'option restera une option pour ceux qui la veulent.
L'argument de la prétendue inutilité des langues anciennes pour le quotidien d'adulte n'a pas d'objet, on peut effectivement l'employer pour tout et n'importe quoi. Mais l'argument inverse, comme quoi c'est la chose la plus fondamentale de tout le cursus scolaire, n'en a pas plus.
J'observe une deuxième contradiction fréquente, c'est de dénoncer simultanément l'emploi de l'argument d'utilité, et de déplorer le fait qu'en tant qu'option, ce ne soit plus "lucratif" (en particulier, pour être inscrit dans "la bonne classe"), ce qui a considérablement réduit l'attrait pour la discipline... rétablir ce fonctionnement serait prôner une forme d'utilité immédiate non ?
- BoubouleDoyen
Fires of Pompeii a écrit:Le latin est une option (du latin optare, qui signifie choisir ou souhaiter (de manière réfléchie, oui c'est l'étymologie). Donc on décide si on commence ou pas, oui c'est une option. Mais ce n'est pas facultatif au sens où on peut décider n'importe quand de changer d'avis. Cela ne l'a jamais été. C'est une question de respect et de logique. Quand on choisit une LV2 et pas une autre, on ne change pas deux jours après, on s'y tient.Bouboule a écrit:Une option facultative est une option facultative.
(Sauf que ça ne devrait pas être une option facultative et tout les élèves de collège devraient étudier un peu de latin (et de grec) dans le cadre du cours de français dont les horaires sont malheureusement réduits à peau de chagrin.
Effectivement, il ne faut pas défendre l'utilité, ce n'est pas utile, c'est juste indispensable.)
Au passage, si on pouvait arrêter de voir des gens qui n'y connaissent rien asséner des pseudo-vérités, ce serait bien. On se croirait sur un fil COVID plein de pseudo-épidémiologistes.
Malheureusement ici, on parle d'une inscription dans des circonstances assez particulières et les élèves ne sont pas venus au premier cours. Je comprends bien la notion de "portes ouvertes" à tout et la peur de voir les heures supprimées mais il n'y a pas grand chose à gagner à forcer (la moitié du groupe va en dire du mal et va pourrir la suite).Provence a écrit:J'ajouterai, pour reproduire le raisonnement, qu'une inscription est une inscription.
A l'autre bout, comme pogonophile, j'ai toujours trouvé que râler pour le coeff au bac c'était se tromper de combat.
A mon sens, le combat, c'est de réintroduire du latin tôt (6è ou 5è) de façon obligatoire à l'intérieur du français, bref, ce que j'ai connu ce qui je le reconnais ne me rend pas objectif.
- Cléopatra2Guide spirituel
Un emploi du temps correct serait possible si tous les latinistes étaient dans la même classe. Voire 2 classes max au lieu de 5 actuellement.
Au lycée, ce n'est guère mieux. Nous avons la spé LCA (gros énervement de l'autre bahut qui ne l'a pas malgré la présence de plusieurs profs de LC contre un seul chez nous) mais l'option et la spé sont mélangées, je me demande si pour l'option les premières et terminales ne sont pas mélangées aussi.
Dans ces conditions, lorsque le latin est un vrai choix, on voit que ce n'est même pas respecté non plus.
Quand j'étais au lycée je cumulais 2 options facultatives dont le latin, qui se déroulaient à la même heure parfois (nous avions 3 heures de latin par semaine). Nous étions 3 dans ce cas et nous nous sommes engagés à rattraper le travail perdu, ce qu'on faisait seuls, bien sûr, avec des copains de la classe, et tout ça se passait parfaitement bien.
Interdire le cumul euro/latin est ridicule.
En revanche, ce qui est vrai aussi, c'est que lorsqu'on met le latin de 17 à 18h et que les élèves ont encore 1h de car pour rentrer, ça commence à être compliqué. Mais normalement ça ne concerne que le lycée, et pas le collège. Et un élève motivé travaillera dans le car au lieu de regarder des vidéos de chatons sur son téléphone.
Au lycée, ce n'est guère mieux. Nous avons la spé LCA (gros énervement de l'autre bahut qui ne l'a pas malgré la présence de plusieurs profs de LC contre un seul chez nous) mais l'option et la spé sont mélangées, je me demande si pour l'option les premières et terminales ne sont pas mélangées aussi.
Dans ces conditions, lorsque le latin est un vrai choix, on voit que ce n'est même pas respecté non plus.
Quand j'étais au lycée je cumulais 2 options facultatives dont le latin, qui se déroulaient à la même heure parfois (nous avions 3 heures de latin par semaine). Nous étions 3 dans ce cas et nous nous sommes engagés à rattraper le travail perdu, ce qu'on faisait seuls, bien sûr, avec des copains de la classe, et tout ça se passait parfaitement bien.
Interdire le cumul euro/latin est ridicule.
En revanche, ce qui est vrai aussi, c'est que lorsqu'on met le latin de 17 à 18h et que les élèves ont encore 1h de car pour rentrer, ça commence à être compliqué. Mais normalement ça ne concerne que le lycée, et pas le collège. Et un élève motivé travaillera dans le car au lieu de regarder des vidéos de chatons sur son téléphone.
- RendashBon génie
C'est un parti pris idéologique : l'idée selon laquelle ce serait une option élitiss' réservée aux meilleurs élèves, toussah. C'est d'autant plus ridicule lorsqu'on a un groupe de dix latinistes dispatché sur six classesCléopatra2 a écrit:Un emploi du temps correct serait possible si tous les latinistes étaient dans la même classe. Voire 2 classes max au lieu de 5 actuellement.
En 3e cette année, nous avons treize latinistes, sur deux classes seulement. Étonnamment, leur EdT est moins merdique que les années précédentes. Notre collègue LC n'en revient d'ailleurs pas : il a l'impression que la Chefferie a compensé cette année tous les EdT moisis qu'il avait subis lors des quinze années précédentes :lol:
Cléopatra2 a écrit:Interdire le cumul euro/latin est ridicule.
Ça revient à interdire aux élèves qui ont envie d'en bouffer plus de le faire. A l'inverse, la Chefferie précédente (qui avait beaucoup de qualités sous d'autres rapports) refusait également le cumul latin/activités de soutien ; ils partaient justement du principe que latiniste = bon élève, ce qui n'était pas forcément le cas. On en avait quelques-uns qui auraient bien eu besoin du soutien, et qui n'auraient pu l'avoir qu'en laissant tomber le latin
Idéologie, encore.
Je trouve ça d'autant plus terrible en REP+ =/
Notre Bureaucrate a choisi cette année de placer le latin en M1 ou M4, et en S3, plutôt qu'en S4 le vendredi ; ça change déjà pas mal les choses pour les élèves. Mais jusqu'alors, les cours de latin étaient systématiquement placés sur les créneaux S4 pour les 4e/3e.Cléopatra2 a écrit:En revanche, ce qui est vrai aussi, c'est que lorsqu'on met le latin de 17 à 18h et que les élèves ont encore 1h de car pour rentrer, ça commence à être compliqué. Mais normalement ça ne concerne que le lycée, et pas le collège. Et un élève motivé travaillera dans le car au lieu de regarder des vidéos de chatons sur son téléphone.
Cela étant, bosser dans le bus, bon... motivés ou pas, faut pas charrier
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- musaNeoprof expérimenté
pogonophile a écrit:Provence a écrit:Lefteris a écrit:J'adhère aux arguments de Lédissé et autres, mais ayant repéré le troll, je ne me suis pas fatigué à argumenter. Pour reprendre divers posts en bref sans les citer tous, ça m'amène à dire qu'il n'y a même plus assez de latin pour former des professeurs de lettres décents (je ne vois pas trop comment expliquer la langue sans avoir fait de latin, et pas plus un pan immense de la littérature), parmi les rares qui font l'erreur de se lancer dans ce métier d'animateur de catégorie B (bientôt C, avec une petite dose de veulerie supplémentaire), et encore moins dans d'autres disciplines ou c'est loin d'être accessoire, comme l'histoire. Je crois qu'on vit la première génération où l'on organise, sciemment, l'inculture des enseignants à grande échelle. Faibles traitements => peu de candidats => études au rabais => concours "professionnalisants" genre MEEF=> école au rabais => futurs candidats encore plus rares et plus au rabais et ainsi de suite.
Ce qui me sidère, c'est que j'observe de plus en plus d'hostilité au latin de la part de professeurs d'autres matières, y compris sur ce forum.
La virulence et l'agressivité avec lesquelles il est défendu ne sont, il faut le dire, pas très engageantes - et je ne dis pas ça spécifiquement pour toi. Défendre le fait qu'une option soit optionnelle et non pas sacerdotale paraît délirant et j'ai mis un petit moment avant de revenir sur ce sujet.
Mais c'est un fait, les langues anciennes sont désormais une option (ou une spécialité en lycée), et il n'appartient pas aux établissements d'en organiser l'enseignement autrement. Par exemple, on peut tenter d'accommoder sur l'emploi du temps, mais ça restera nécessairement aux extrémités des demies journées, parce que non, on ne va pas entasser plusieurs classes en permanence de 10h à 11h pour mettre à l'honneur les langues anciennes.
Perso, je prône une initiation pour tout le monde en 5e, et la suite en option - et là, l'engagement pour deux ans serait justifié. La DHG étant ce qu'elle est, l'option restera une option pour ceux qui la veulent.
L'argument de la prétendue inutilité des langues anciennes pour le quotidien d'adulte n'a pas d'objet, on peut effectivement l'employer pour tout et n'importe quoi. Mais l'argument inverse, comme quoi c'est la chose la plus fondamentale de tout le cursus scolaire, n'en a pas plus.
J'observe une deuxième contradiction fréquente, c'est de dénoncer simultanément l'emploi de l'argument d'utilité, et de déplorer le fait qu'en tant qu'option, ce ne soit plus "lucratif" (en particulier, pour être inscrit dans "la bonne classe"), ce qui a considérablement réduit l'attrait pour la discipline... rétablir ce fonctionnement serait prôner une forme d'utilité immédiate non ?
On peut choisir de se focaliser sur la véhémence de certains propos (et encore je vois surtout une description argumentée de la violence institutionnelle -exercée depuis un bon moment mais là on arrive au bout il me semble- sur ces disciplines et ceux qui les enseignent ) pour les disqualifier. C'est à mon avis une bonne façon de passer à côté du vrai problème de l'enseignement des Humanités en France. Mais comme Henriette, je vais quitter ce fil qui me fait trop mal. Mon masochisme a aussi des limites.
- AsarteLilithBon génie
Peut-être aussi qu'à force d'essayer de comprendre, d'arranger, de faire au mieux, pour au final se prendre des critiques, institutionnelles aussi bien que du citoyen lambda, on a fini par être virulents et agressifs. De mon point de vue, la dernière réforme m'a beaucoup démolie moralement.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- A reboursEsprit éclairé
Moi, ce qui m'agace le plus en collège, c'est le rappel permanent que le latin prend des heures de marge qui seraient plus utiles à d'autres. Au lycée, ce sont les cours de 17h à 18h.
Ca fait perdre la foi.
Ca fait perdre la foi.
- SphinxProphète
Je n'argumente même plus, déjà fait sur d'autres fils, marre. Ça fait partie des raisons pour lesquelles je veux quitter l'EN d'ailleurs. Déjà quand tu as un doctorat avec quelque chose d'ancien dans le sujet tu te rends compte que l'université n'a pas de postes à te donner (oh oui pour faire semblant qu'on valorise l'antiquité côté culture et journées du prétendu patrimoine, là il y a du monde, par contre payer des gens à travailler dessus ? faut pas charrier), mais en plus dans l'Education Nationale aussi on te fait comprendre que toi, le prof de vieux machins, tu es de trop et sacrément pénible à vouloir transmettre tes connaissances dont tout le monde se fout vu que ce n'est pas utile. Enseigner le latin aux élèves, oui, mais juste un petit peu et s'ils veulent bien et en douceur, hein, ça risquerait de leur faire mal, et puis en dépensant le moins de DGH possible. Eh bien moi et mes connaissances de vieux machins, on va aller se faire voir ailleurs, merci beaucoup.
Je te rassure (ou pas du tout), dans mon établissement bien-aimé ces derniers temps c'est devenu possible d'abandonner l'allemand en fin de 5e voire en fin de 6e bilangue pour passer à l'espagnol (motif officiel : aucun, motif officieux : le prof d'allemand n'est pas assez funky). Quand le collège va devenir une réforme du lycée bis où l'élève fera ce qu'il voudra et par exemple pas de maths, on rigolera. Jaune.
mafalda16 a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Bouboule a écrit:Une option facultative est une option facultative.
(Sauf que ça ne devrait pas être une option facultative et tout les élèves de collège devraient étudier un peu de latin (et de grec) dans le cadre du cours de français dont les horaires sont malheureusement réduits à peau de chagrin.
Effectivement, il ne faut pas défendre l'utilité, ce n'est pas utile, c'est juste indispensable.)
Le latin est une option (du latin optare, qui signifie choisir ou souhaiter (de manière réfléchie, oui c'est l'étymologie). Donc on décide si on commence ou pas, oui c'est une option. Mais ce n'est pas facultatif au sens où on peut décider n'importe quand de changer d'avis. Cela ne l'a jamais été. C'est une question de respect et de logique. Quand on choisit une LV2 et pas une autre, on ne change pas deux jours après, on s'y tient.
Pas tout à fait... A chaque fois que j'ai été en lycée j'ai eu en 2de quelques élèves ayant fait trois ans d'allemand au collège mais qui ont décidé à l'entrée en 2de de prendre espagnol (Bah oui parlo facilo spañolo)
Je te rassure (ou pas du tout), dans mon établissement bien-aimé ces derniers temps c'est devenu possible d'abandonner l'allemand en fin de 5e voire en fin de 6e bilangue pour passer à l'espagnol (motif officiel : aucun, motif officieux : le prof d'allemand n'est pas assez funky). Quand le collège va devenir une réforme du lycée bis où l'élève fera ce qu'il voudra et par exemple pas de maths, on rigolera. Jaune.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ElaïnaDevin
Après le problème est toujours le même : si ces élèves veulent vraiment arrêter, on peut utiliser tous les arguments du monde, ça ne les convaincra pas plus des beautés du grec ou du latin, ou de leur utilité. Ils vont juste pourrir la classe pendant les trois ans à venir, et la vie du prof par conséquent... tout ça pour ça, est-ce que ça vaut le coup ?
A titre personnel, quoique persuadée de l'intérêt des langues anciennes, j'aurais tendance à penser que, ma foi, on ne peut pas aller contre la volonté des gens. Et plus on racolera, moins ça marchera. Il y aura moins de latinistes, mais ils seront peut-être meilleurs, pour pasticher Greta Garbo.
(à titre de comparaison-boutade, je dirais que c'est un peu le problème de pas mal d'Eglises chrétiennes, plus elles ont voulu "garder" les gens, moins ça a fonctionné).
A titre personnel, quoique persuadée de l'intérêt des langues anciennes, j'aurais tendance à penser que, ma foi, on ne peut pas aller contre la volonté des gens. Et plus on racolera, moins ça marchera. Il y aura moins de latinistes, mais ils seront peut-être meilleurs, pour pasticher Greta Garbo.
(à titre de comparaison-boutade, je dirais que c'est un peu le problème de pas mal d'Eglises chrétiennes, plus elles ont voulu "garder" les gens, moins ça a fonctionné).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- A reboursEsprit éclairé
Bien sûr, c'est pénible de garder des élèves qui seront des boulets toute l'année, mais c'est une question de principe. Mince, on fait ça en français, en anglais ? OOOOh, j'aime pââââs, j'veux arrêter. Ben non. Et puis, le problème c'est que les autoriser à arrêter va donner des idées à d'autres. On commence l'année, on finit. Et tant qu'à faire, sur la durée du cycle, comme le précise la circulaire (qui ne sert à rien pour les CDE, hein !).
- ElaïnaDevin
A rebours a écrit:Bien sûr, c'est pénible de garder des élèves qui seront des boulets toute l'année, mais c'est une question de principe. Mince, on fait ça en français, en anglais ? OOOOh, j'aime pââââs, j'veux arrêter. Ben non. Et puis, le problème c'est que les autoriser à arrêter va donner des idées à d'autres. On commence l'année, on finit. Et tant qu'à faire, sur la durée du cycle, comme le précise la circulaire (qui ne sert à rien pour les CDE, hein !).
Le souci c'est de faire la différence entre les bases et le superflu. Et ça fait quand même un certain temps que le latin est considéré comme du superflu - on peut le déplorer autant qu'on veut, et je suis la première à le faire, mais c'est le triste constat que l'on ne peut que faire.
Le débat ne date pas d'hier hein : au XVIIIe siècle, quand les oratoriens ont ouvert des collèges où ils proposaient des mathématiques et pas seulement du latin et de la rhétorique (truc de jésuites), les gens se sont précipités dessus et les Jésuites ont dû s'adapter pour faire face à la concurrence. Le latin a quasiment toujours été considéré comme un truc de mec oisif ou éventuellement de prêtre. C'est malheureux pour nous qui sommes convaincus de l'utilité de la culture générale et des langues, mais ce n'est pas un discours qui est largement reconnu.
Du reste, il faudrait prouver l'utilité d'avoir mangé du latin des années pour comprendre l'étymologie des mots (il suffit de dire une fois telle racine c'est ça, et normalement, si on a une tête entre deux oreilles, ça devrait rester). Enfin, ce discours sur l'utilité de tel ou tel truc m'a toujours porté sur les nerfs. C'est de la culture générale, ça pourrait être de l'hydraulique comme du latin, c'est pareil.
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Euh entre apprendre aux gens à assumer leurs décisions et racoler il y a un juste milieu.
Je ne supplie pas les élèves de prendre le latin. Ceux qui le font le font de leur propre chef. Si un jour on n’a plus de latin ou qu’on ferme des groupes tant pis. Chanceux seront ceux qui auront profité de ces cours (tu en connais certains je pense Elaina, ton lycée recrute un peu dans mon collège),et pour les autres tant pis. Je ne sauverai pas le latin coûte que coûte.
Je ne supplie pas les élèves de prendre le latin. Ceux qui le font le font de leur propre chef. Si un jour on n’a plus de latin ou qu’on ferme des groupes tant pis. Chanceux seront ceux qui auront profité de ces cours (tu en connais certains je pense Elaina, ton lycée recrute un peu dans mon collège),et pour les autres tant pis. Je ne sauverai pas le latin coûte que coûte.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- AsarteLilithBon génie
Idem: je ne retiens passes casse-pieds. En revanche quand c'est bidule qui arrête parce que machine a arrêté, ça c'est une autre histoire. La circulaire devrait être une loi.
Et bizarrement, quand il s'agit des maths au lycée, c'est un drame d'arrêter. C'est triste et violent à dire, mais au moins, on sera plus les seuls à devoir racoler pour avoir des élèves et cela devrait en aider à nous comprendre.
Oui, je suis violente et agressive: c'est l'institution, les parents des moncherimoncoeur qui m'ont rendue ainsi. La réforme m'a aigrie.
Et bizarrement, quand il s'agit des maths au lycée, c'est un drame d'arrêter. C'est triste et violent à dire, mais au moins, on sera plus les seuls à devoir racoler pour avoir des élèves et cela devrait en aider à nous comprendre.
Oui, je suis violente et agressive: c'est l'institution, les parents des moncherimoncoeur qui m'ont rendue ainsi. La réforme m'a aigrie.
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- ElaïnaDevin
Disons que l'élève qui veut arrêter, moi je pars du principe que ma foi, s'il est pas assez malin pour comprendre ce que ça pourrait lui apporter en termes de culture, tant pis pour lui...
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- User17095Érudit
Elaïna a écrit:Disons que l'élève qui veut arrêter, moi je pars du principe que ma foi, s'il est pas assez malin pour comprendre ce que ça pourrait lui apporter en termes de culture, tant pis pour lui...
C'est bien le fond du problème : pourquoi les forcer à poursuivre, ça apporte quoi à qui ?
- HélipsProphète
C'est vrai : j'ai bien sûr appelé un par un les parents de chaque élève ayant voulu faire une L sans option math depuis 10 ans et mes proviseurs en ont toujours rajouté une coucheAsarteLilith a écrit:Idem: je ne retiens passes casse-pieds. En revanche quand c'est bidule qui arrête parce que machine a arrêté, ça c'est une autre histoire. La circulaire devrait être une loi.
Et bizarrement, quand il s'agit des maths au lycée, c'est un drame d'arrêter. C'est triste et violent à dire, mais au moins, on sera plus les seuls à devoir racoler pour avoir des élèves et cela devrait en aider à nous comprendre.
Oui, je suis violente et agressive: c'est l'institution, les parents des moncherimoncoeur qui m'ont rendue ainsi. La réforme m'a aigrie.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- LefterisEsprit sacré
On demande à des gens dont a brisé la vie professionnelle, voire la vie tout court, qui ont subi la violence , la guerre scolaire (car c'en est une) de la part de l'institution et de certains collègues, qui ont la haine au ventre, d'être bien gentillets et de tenir des propos édulcorés, d'où ne ressortent pas le désarroi et la haine qu'ils ressentent suite à cette violence institutionnelle. Ca vaut pour plusieurs disciplines, j'ai accompagné des collègues d'allemand, d'italien, au bord du désespoir, enfoncés dans la dépression suite à la réforme. La grande différence entre les LC et les LV , c'est que ces dernières ne disparaîtront pas tant qu'il y aura des locuteurs de la langue, la situation pourra se rétablir. Pour les LC, la transmission va tout simplement s'arrêter faute d'élèves, d'étudiants, d'enseignants.
La réforme du collège a fracturé l'ambiance, entre les victimes, ceux qui ont tourné la tête quand ils ont sauvé leurs fesses, et ceux qui se sont réjouis de voir leurs collègues dans le caniveau, délégitimé les IPR qui l'ont vendue au lieu défendre leurs disciplines, ce qu'ils auraient pu faire à leur manière malgré leur devoir de soumission. Et maintenant celle du lycée, déjà programmée à l'époque, qui fait la même chose. Nous avons été pris à revers, on ne peut pas partir du jour au lendemain, et on ne nous a pas offert de reconversion, de postes réservés, rien...
La réforme du collège a fracturé l'ambiance, entre les victimes, ceux qui ont tourné la tête quand ils ont sauvé leurs fesses, et ceux qui se sont réjouis de voir leurs collègues dans le caniveau, délégitimé les IPR qui l'ont vendue au lieu défendre leurs disciplines, ce qu'ils auraient pu faire à leur manière malgré leur devoir de soumission. Et maintenant celle du lycée, déjà programmée à l'époque, qui fait la même chose. Nous avons été pris à revers, on ne peut pas partir du jour au lendemain, et on ne nous a pas offert de reconversion, de postes réservés, rien...
Je suis assez d'accord, et j'ai décidé de ne même plus passer dans les classes, ça fait VRP, "communicant", type qui a quelque chose à vendre, et ça nuit à la dignité du latin autant qu"à la mienne. Ceci dit, en faisant comme ça, on joue à pile ou face, il faut accepter de voir disparaître la matière. Il se trouve que cette année j'ai plus de monde que l'an dernier, mais ça aurait pu être l'inverse. Je me dis qu'au point où l'on en est, je m'en fiche, les responsables assumeront. C'est un peu comme les défections : si l'on garde les pénibles, inscrits de force par leurs parents, on se pourrit la vie. Si on laisse filer, on a plein de gens qui changent d'avis, qui renâclent à la première difficulté. C'est la quadrature du cercle.Elaïna a écrit:A titre personnel, quoique persuadée de l'intérêt des langues anciennes, j'aurais tendance à penser que, ma foi, on ne peut pas aller contre la volonté des gens. Et plus on racolera, moins ça marchera. Il y aura moins de latinistes, mais ils seront peut-être meilleurs, pour pasticher Greta Garbo.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AsarteLilithBon génie
Helips: je ne sais pas si j'ai mal saisi une ironie ou pas. En revanche, j'ai fait L avec maths et j'espère bien que les maths leur seront imposées.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- mafalda16Modérateur
AsarteLilith a écrit:Idem: je ne retiens passes casse-pieds. En revanche quand c'est bidule qui arrête parce que machine a arrêté, ça c'est une autre histoire. La circulaire devrait être une loi.
Et bizarrement, quand il s'agit des maths au lycée, c'est un drame d'arrêter. C'est triste et violent à dire, mais au moins, on sera plus les seuls à devoir racoler pour avoir des élèves et cela devrait en aider à nous comprendre.
Oui, je suis violente et agressive: c'est l'institution, les parents des moncherimoncoeur qui m'ont rendue ainsi. La réforme m'a aigrie.
C'est bien lamentable de dire ça quand on voit ce qui s'est passé pour la réforme du lycée, et avant les L qui tout d'un coup n'ont plus eu de maths
Tu ne peux pas reprocher un manque de solidarité de la part des collègues et attaquer de la même manière pour d'autres matières.
Le vieux diviser pour mieux régner a encore de beaux jours devant lui
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- HélipsProphète
Si si, grosse ironie morose dans ma phrase.AsarteLilith a écrit:Helips: je ne sais pas si j'ai mal saisi une ironie ou pas. En revanche, j'ai fait L avec maths et j'espère bien que les maths leur seront imposées.
Alors juste pour ta culture :
1. ça fait plus de 10 ans qu'on peut faire une première avec 0 math, il suffisait de ne pas prendre l'option math, et non, ça n'était imposé dans aucun des établissements que je connais.
2. Avec la réforme, il n'y a plus de L. Et oui, on peut choisir 3 spécialités sans prendre maths, j'en ai 10 comme ça dans mon groupe de spécialité informatique, et il y a environ 30% des élèves qui ont choisi ça l'an dernier. Et il n'y a pas de math dans le tronc commun.
Donc le coup du "ça serait un scandale si on faisait ça aux maths" que je lis depuis le début (et de plusieurs intervenants), avec des reproches du genre les profs de math ne se bougent jamais pour nous, ça m'agace un tantinet. Donc je vais vous laisser jouer entre vous.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Thalia de GMédiateur
@Lefteris, tu le dis bien mieux que moi et j'avais aussi envie d'écrire qu'accuser ceux qui enseignent ou défendent les LC de tenir des propos violents et agressifs, alors qu'on les plonge dans le désarroi et la détresse, c'est leur demander de tendre l'autre joue.
Luigi a tenu le site Avenir latin grec https://www.neoprofs.org/t94536-avenir-latin-grec-dernieres-nouvelles?highlight=avenir, c'est une agonie.
Luigi a tenu le site Avenir latin grec https://www.neoprofs.org/t94536-avenir-latin-grec-dernieres-nouvelles?highlight=avenir, c'est une agonie.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- musaNeoprof expérimenté
pogonophile a écrit:Elaïna a écrit:Disons que l'élève qui veut arrêter, moi je pars du principe que ma foi, s'il est pas assez malin pour comprendre ce que ça pourrait lui apporter en termes de culture, tant pis pour lui...
C'est bien le fond du problème : pourquoi les forcer à poursuivre, ça apporte quoi à qui ?
Zut j'avais dit que je ne lisais plus mais juste une petite remarque. Je suis tout à fait d'accord avec ça mais il y a un moment où le raisonnement atteint ses limites. Là j'ai deux élèves en 4è et un veut arrêter parce que ça le fait finir à 17h30 et qu'il a foot (il est vrai que ce sont les seuls du collège à avoir ce créneau...) Je continue avec un seul élève? Et si ce dernier veut arrêter, je viens faire plante verte toute l'année? (note bien que je ne suis pas contre, je n'ai plus aucune dignité à force).
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