- Disciplus simplexNiveau 5
zigmag17 a écrit:hannae13 a écrit:C'est terrifiant. Si un collègue vient me chercher noise parce que je porte mal mon masque, je lui fais passer le pire 1/4h de sa vie.lilith888 a écrit:On en est vraiment à souhaiter ici que des collègues qui respectent mal les gestes barrières tombent malades pour avoir une bonne leçon ?
Ce qui me terrifie moi, c'est qu'au vu de la situation des adultes responsables ne respectent pas le minimum des précautions demandées - le masque est peut-être un cautère sur une jambe de bois, mais pour l'instant c'est mieux que rien, et s'il peut protéger les personnes vulnérables eh bien je ne vois aucun inconvénient à me plier à cette exigence dût-elle me coûter, comme elle coûte à beaucoup (dans tous les sens du terme d'ailleurs).
Certains de mes collègues ne vont plus en salle des profs car ils sont vulnérables, et savent qu'ils prennent des risques en s'aventurant dans cette zone dangereuse qu'elle est devenue pour eux, avec des gens qui ne portent pas le masque (pour les repas c'est ok comment faire autrement mais le reste du temps?), parlent donc postillonnent à tout va et ne se posent aucune, mais alors aucune question.
Je me dis que bien heureux sont ceux qui n'ont jamais connu de drame dans leur vie pour ne pas à ce point tenir compte des autres.
Le danger existe d'être contaminé ou contaminant et le vaccin n'existe pas. Ces deux paramètres à eux seuls justifieraient que les consignes soient respectées.
C'est d'autant plus incroyable que là où je travaille ce sont les ados qui montrent l'exemple: très peu de réclamations, de jérémiades, de provocations du type "j'enlève le masque/je mets le masque" pour narguer le prof. Les adultes en revanche...
J'ai une collègue dans le collimateur pour ça depuis le début de l'année. Pour l'instant je l'ai observée de loin elle navigue loin de ma zone, mais si un jour elle s'installe près de moi avec son masque sur le menton pour me parler à vingt centimètres, je le lui ferai remarquer. Et si elle essaie de me "faire passer le pire 1/4h de ma vie" on verra bien.
+1
- laMissSage
amour a écrit:Ca ne vous fait pas ciller, vous, que l'on diffuse cette information aux familles alors qu'il n'a absolument jamais été question de consacrer le moindre temps ni le moindre argent à cela?
Cela me révulse, comme à chaque fois que l'on nous ment et a fortiori en notre nom. Malheureusement, assez peu de journalistes "grand public" font le boulot...
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- AngelaNiveau 4
Verdurette a écrit:Ce sont des masques slips Corèle, et sur la notice, il est bien précisé que ces masques "ne sont pas adaptés si on est malade". J'en déduis qu'ils ne protègent pas tant que ça, puisque précisément le masque est censé protéger les autres SI on est malade.
(Je me demande même, du coup, à quoi ça sert. Pour décorer, peut-être ? Ou rassurer?)
Je me pose exactement la même question : s'il n'est pas adapté quand on est malade, alors, quel intérêt, vu le faible niveau de filtration ?
- DanskaProphète
hannae13 a écrit:Personnellement, je m'en moque de savoir qui m'a contaminé ou qui j'ai contaminé. Le seul responsable de ce chaos est le gouvernement, avec les conditions intenables dans lesquelles nous exerçons. Je réclame pour ma part le droit inviolable de respirer et je le prends dès que besoin, et autant que de besoin. Je n'ai pas à prendre en charge les peurs de la communauté, en espérant que ce cirque finira bientôt.amethyste a écrit:Non, je n'ai pas "d'envie secrète", je suis tout simplement dégoûtée de voir comment l'institution ne prend pas soin de moi, puisque le protocole n'est pas appliqué, sciemment, dans mon établissement, malgré alertes faites au niveau du rectorat par plusieurs personnels et que la plupart des collègues s'en moquent. Je ne parlais pas pour ma part de maladresses, comme tout le monde peut en faire, moi la première, je parle de personnes qui se moquent de me contaminer "puisqu'on aura pu établir la chaîne de contamination".
Le droit inviolable de respirer, rien que ça.
Hélas, même si on avait le meilleur gouvernement du monde, efficace, réactif et tout ce qu'on veut, ce n'est pas notre président qui va trouver un traitement ou un vaccin contre ce virus. Qu'on reconnaisse la responsabilité et les errances du gouvernement, c'est une autre ; qu'on puisse assener froidement "je me moque de savoir qui je contamine, le gouvernement n'avait qu'à se débrouiller pour que je puisse respirer librement" (en chassant le virus de ses petites mains ?), c'est assez glaçant.
- InvitéInvité
Je suis moi-même vulnérable, abandonnée par l'administration dès la reprise de septembre. Jetée dans l'arène avec un masque lamentable qui m'a coûté des vertiges, des sensations d'étouffement, des glaires en fin de journée dans les bronches, une crise d'asthme après chaque journée de travail. Et j'ai des proches à préserver en plus de ma petite personne.zigmag17 a écrit:hannae13 a écrit:C'est terrifiant. Si un collègue vient me chercher noise parce que je porte mal mon masque, je lui fais passer le pire 1/4h de sa vie.lilith888 a écrit:On en est vraiment à souhaiter ici que des collègues qui respectent mal les gestes barrières tombent malades pour avoir une bonne leçon ?
Ce qui me terrifie moi, c'est qu'au vu de la situation des adultes responsables ne respectent pas le minimum des précautions demandées - le masque est peut-être un cautère sur une jambe de bois, mais pour l'instant c'est mieux que rien, et s'il peut protéger les personnes vulnérables eh bien je ne vois aucun inconvénient à me plier à cette exigence dût-elle me coûter, comme elle coûte à beaucoup (dans tous les sens du terme d'ailleurs).
Certains de mes collègues ne vont plus en salle des profs car ils sont vulnérables, et savent qu'ils prennent des risques en s'aventurant dans cette zone dangereuse qu'elle est devenue pour eux, avec des gens qui ne portent pas le masque (pour les repas c'est ok comment faire autrement mais le reste du temps?), parlent donc postillonnent à tout va et ne se posent aucune, mais alors aucune question.
Je me dis que bien heureux sont ceux qui n'ont jamais connu de drame dans leur vie pour ne pas à ce point tenir compte des autres.
Le danger existe d'être contaminé ou contaminant et le vaccin n'existe pas. Ces deux paramètres à eux seuls justifieraient que les consignes soient respectées.
C'est d'autant plus incroyable que là où je travaille ce sont les ados qui montrent l'exemple: très peu de réclamations, de jérémiades, de provocations du type "j'enlève le masque/je mets le masque" pour narguer le prof. Les adultes en revanche...
J'ai une collègue dans le collimateur pour ça depuis le début de l'année. Pour l'instant je l'ai observée de loin elle navigue loin de ma zone, mais si un jour elle s'installe près de moi avec son masque sur le menton pour me parler à vingt centimètres, je le lui ferai remarquer. Et si elle essaie de me "faire passer le pire 1/4h de ma vie" on verra bien.
Alors, je reste à l'écart des collègues et des chefs qui tombent allègrement le masque entre adultes, sans se soucier des adultes plus fragiles, mais se comportent comme des miliciens du masque avec les élèves.
Je ne vais plus en salle des profs non plus, je baisse mon masque dès que possible pour respirer et je m'en fiche de savoir qui fait quoi en fait. Que chacun assume un peu ses peurs selon sa situation, plutôt que d'exiger des autres qu'ils la prennent en charge. En espérant que tu fais bien mumuse à épier tes collègues. Misère
- Philomène87Grand sage
hannae13 a écrit:amethyste a écrit:Non, je n'ai pas "d'envie secrète", je suis tout simplement dégoûtée de voir comment l'institution ne prend pas soin de moi, puisque le protocole n'est pas appliqué, sciemment, dans mon établissement, malgré alertes faites au niveau du rectorat par plusieurs personnels et que la plupart des collègues s'en moquent. Je ne parlais pas pour ma part de maladresses, comme tout le monde peut en faire, moi la première, je parle de personnes qui se moquent de me contaminer "puisqu'on aura pu établir la chaîne de contamination".
Personnellement, je m'en moque de savoir qui m'a contaminé ou qui j'ai contaminé. Le seul responsable de ce chaos est le gouvernement, avec les conditions intenables dans lesquelles nous exerçons. Je réclame pour ma part le droit inviolable de respirer et je le prends dès que besoin, et autant que de besoin. Je n'ai pas à prendre en charge les peurs de la communauté, en espérant que ce cirque finira bientôt.
Voilà, il y a plus responsable que moi alors je m'en fous.
Et ce ne sont pas de simples peurs, je pense que les données concernant la réanimation et la mortalité ne sont pas imaginaires...
- amethysteDoyen
Disons qu'une fois qu'un collègue aura contaminé la moitié de la salle des profs, ce n'est pas seulement moi qui serai concernée, mais aussi le personnel hospitalier. Aurait-on déjà oublié dans quel état se trouve l'hôpital en France ?
- chmarmottineGuide spirituel
Disons que, quand une personne ne respecte pas une règle mais que ça n'a guère de conséquence, je m'abstiens de faire une quelconque remarque. Mais quand il y a mise en danger d'autrui, c'est une autre histoire.
Surtout quand le "mal port" du masque semble être devenu une discipline olympique en salle des profs ... pas plus tard qu'hier, je débarque pour voir mon casier, ça mangeait face à face ou côte à côte, entassés, fenêtres fermées.
C'est à croire que certains pensent vraiment que ça n'arrive qu'aux autres.
Un peu marre d'avoir à fuir tout le temps.
Surtout quand le "mal port" du masque semble être devenu une discipline olympique en salle des profs ... pas plus tard qu'hier, je débarque pour voir mon casier, ça mangeait face à face ou côte à côte, entassés, fenêtres fermées.
C'est à croire que certains pensent vraiment que ça n'arrive qu'aux autres.
Un peu marre d'avoir à fuir tout le temps.
- InvitéInvité
Danska a écrit:hannae13 a écrit:Personnellement, je m'en moque de savoir qui m'a contaminé ou qui j'ai contaminé. Le seul responsable de ce chaos est le gouvernement, avec les conditions intenables dans lesquelles nous exerçons. Je réclame pour ma part le droit inviolable de respirer et je le prends dès que besoin, et autant que de besoin. Je n'ai pas à prendre en charge les peurs de la communauté, en espérant que ce cirque finira bientôt.amethyste a écrit:Non, je n'ai pas "d'envie secrète", je suis tout simplement dégoûtée de voir comment l'institution ne prend pas soin de moi, puisque le protocole n'est pas appliqué, sciemment, dans mon établissement, malgré alertes faites au niveau du rectorat par plusieurs personnels et que la plupart des collègues s'en moquent. Je ne parlais pas pour ma part de maladresses, comme tout le monde peut en faire, moi la première, je parle de personnes qui se moquent de me contaminer "puisqu'on aura pu établir la chaîne de contamination".
Le droit inviolable de respirer, rien que ça.
Hélas, même si on avait le meilleur gouvernement du monde, efficace, réactif et tout ce qu'on veut, ce n'est pas notre président qui va trouver un traitement ou un vaccin contre ce virus. Qu'on reconnaisse la responsabilité et les errances du gouvernement, c'est une autre ; qu'on puisse assener froidement "je me moque de savoir qui je contamine, le gouvernement n'avait qu'à se débrouiller pour que je puisse respirer librement" (en chassant le virus de ses petites mains ?), c'est assez glaçant.
C'est sûr que reformulé ainsi, tu peux faire dire à mon propos tout ce qui t'arrange, du glaçant et du grotesque.
Pour info, le droit de respirer un air pur est un droit humain inscrit dans la déclaration des droits de l'homme. Sous le masque, l'air inhalé n'est pas sain. Ma respiration est lourdement entravée par le masque je me sens en danger en raison des mesures incompatibles avec ma capacité respiratoire déjà bien diminuée par des pathologies anciennes, et que l'administration a cessé de reconnaître à partir de septembre. Si je tombe malade, je serais malade, il n'y aura pas lieu d'incriminer un quelconque collègue négligent mais bien un contexte désastreux dû à des décisions absurdes.
Et le virus progresse encore malgré toutes ces mesures ... Absurdie Absurdie ...
- HypermnestreÉrudit
Je ne comprends pas bien votre cohérence @hannae13 : vous vous interrogez sur le fait que le virus progresse malgré les mesures, tout en reconnaissant que vous enlevez le masque dès que vous le souhaitez.
- Atalante1Niveau 5
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il est préférable pour tout le monde de porter le masque au-dessus du nez dans les espaces clos. L'ambiance serait moins anxiogène.
Rien n'empêche ceux qui se connaissent bien de se voir ailleurs.
Rien n'empêche ceux qui se connaissent bien de se voir ailleurs.
- InvitéInvité
Je ne fais aucun lien avec ma situation propre, j'enlève le masque et nous sommes nombreux dans mon établissement à le faire, direction comprise. Pourtant aucun cas par ici.Hypermnestre a écrit:Je ne comprends pas bien votre cohérence @hannae13 : vous vous interrogez sur le fait que le virus progresse malgré les mesures, tout en reconnaissant que vous enlevez le masque dès que vous le souhaitez.
Le masque et les différentes mesures imposées n'ont pas freiné la propagation, à moins que tout le monde se postillonne doucement les uns sur les autres partout où ça repart, j'en conclus que les mesures ne sont pas appropriées.
- HypermnestreÉrudit
Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
- volnyNiveau 7
Je le pense aussi de plus en plus.hannae13 a écrit:Je ne fais aucun lien avec ma situation propre, j'enlève le masque et nous sommes nombreux dans mon établissement à le faire, direction comprise. Pourtant aucun cas par ici.Hypermnestre a écrit:Je ne comprends pas bien votre cohérence @hannae13 : vous vous interrogez sur le fait que le virus progresse malgré les mesures, tout en reconnaissant que vous enlevez le masque dès que vous le souhaitez.
Le masque et les différentes mesures imposées n'ont pas freiné la propagation, à moins que tout le monde se postillonne doucement les uns sur les autres partout où ça repart, j'en conclus que les mesures ne sont pas appropriées.
On a pris toutes les mesures nécessaires et le virus se propage.
Il se propage dans des réunions de familles/d'amis . A moins de les interdire et de fermer bars, restos, salle de sport, il continuera à se répandre.
- fifi51Fidèle du forum
On a également le droit de s'interroger sur la pertinence des mesures et leur efficacité, sachant que le gouvernement a peut-être pris des mesures aggravantes pendant le confinement (je pense précisément à l'interdiction de la montagne, à la fermeture de parcs etc...en écivant cela). A titre personnel, je pense que le port du masque sur une longue durée (plus de 3 heures d'affilée pour quantifier) et en extérieur a plutôt un effet délétère.
_________________
Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- InvitéInvité
Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.Hypermnestre a écrit:Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
- nounoursNiveau 6
hannae13 a écrit:Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.Hypermnestre a écrit:Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
- Miss MessyNiveau 7
Où est donc ce lieu magique, que le virus ne parviens pas à atteindre, qu'on vienne tous s'y réfugier ?Hannae13 a écrit:Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
- InvitéInvité
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.nounours a écrit:hannae13 a écrit:Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.Hypermnestre a écrit:Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
- InvitéInvité
Miss Messy a écrit:Où est donc ce lieu magique, que le virus ne parviens pas à atteindre, qu'on vienne tous s'y réfugier ?Hannae13 a écrit:Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Je serais curieuse de connaître les statistiques catastrophiques de ton coin pour ma part
- zigmag17Guide spirituel
hannae13 a écrit:Je suis moi-même vulnérable, abandonnée par l'administration dès la reprise de septembre. Jetée dans l'arène avec un masque lamentable qui m'a coûté des vertiges, des sensations d'étouffement, des glaires en fin de journée dans les bronches, une crise d'asthme après chaque journée de travail. Et j'ai des proches à préserver en plus de ma petite personne.zigmag17 a écrit:hannae13 a écrit:C'est terrifiant. Si un collègue vient me chercher noise parce que je porte mal mon masque, je lui fais passer le pire 1/4h de sa vie.lilith888 a écrit:On en est vraiment à souhaiter ici que des collègues qui respectent mal les gestes barrières tombent malades pour avoir une bonne leçon ?
Ce qui me terrifie moi, c'est qu'au vu de la situation des adultes responsables ne respectent pas le minimum des précautions demandées - le masque est peut-être un cautère sur une jambe de bois, mais pour l'instant c'est mieux que rien, et s'il peut protéger les personnes vulnérables eh bien je ne vois aucun inconvénient à me plier à cette exigence dût-elle me coûter, comme elle coûte à beaucoup (dans tous les sens du terme d'ailleurs).
Certains de mes collègues ne vont plus en salle des profs car ils sont vulnérables, et savent qu'ils prennent des risques en s'aventurant dans cette zone dangereuse qu'elle est devenue pour eux, avec des gens qui ne portent pas le masque (pour les repas c'est ok comment faire autrement mais le reste du temps?), parlent donc postillonnent à tout va et ne se posent aucune, mais alors aucune question.
Je me dis que bien heureux sont ceux qui n'ont jamais connu de drame dans leur vie pour ne pas à ce point tenir compte des autres.
Le danger existe d'être contaminé ou contaminant et le vaccin n'existe pas. Ces deux paramètres à eux seuls justifieraient que les consignes soient respectées.
C'est d'autant plus incroyable que là où je travaille ce sont les ados qui montrent l'exemple: très peu de réclamations, de jérémiades, de provocations du type "j'enlève le masque/je mets le masque" pour narguer le prof. Les adultes en revanche...
J'ai une collègue dans le collimateur pour ça depuis le début de l'année. Pour l'instant je l'ai observée de loin elle navigue loin de ma zone, mais si un jour elle s'installe près de moi avec son masque sur le menton pour me parler à vingt centimètres, je le lui ferai remarquer. Et si elle essaie de me "faire passer le pire 1/4h de ma vie" on verra bien.
Alors, je reste à l'écart des collègues et des chefs qui tombent allègrement le masque entre adultes, sans se soucier des adultes plus fragiles, mais se comportent comme des miliciens du masque avec les élèves.
Je ne vais plus en salle des profs non plus, je baisse mon masque dès que possible pour respirer et je m'en fiche de savoir qui fait quoi en fait. Que chacun assume un peu ses peurs selon sa situation, plutôt que d'exiger des autres qu'ils la prennent en charge. En espérant que tu fais bien mumuse à épier tes collègues. Misère
Je me permets de rectifier: 1 - Je n'"épie" personne (épier a un sens péjoratif que je récuse; j'ai utilisé le verbe "observer" à bon escient, car j'en reste au constat) et 2 - La situation ne m'amuse pas ("faire mumuse" encore moins).
- VinZTDoyen
Je n'ai aucune compétence en épidémiologie, comme la plupart d'entre nous (non, lire des tweets ou écouter Cnews ne fait pas de soi un expert).
Mais ce qui me tue, c'est de voir que certains d'entre nous sont incapables de respecter une consigne, certes contraignante et pénible, mais vraisemblablement la seule à même de diminuer la propagation du virus et la saturation des hôpitaux.
Ce matin, en SDP, la grande majorité des collègues avait enlevé le masque, et que je te fais la bise, et que je bois dans les tasses à café en espérant que quelqu'un les lave après … Souvent les mêmes qui riaient de Sibeth Ndiaye en avril dernier, souvent les mêmes qui pointent du doigt (à juste titre) l'état lamentable de notre CHU qui tombe en ruine. Dans ces conditions, qu'arrive-t-il ? Eh bien les élèves se sentent autorisés à l'enlever à tout bout de champ, à le mettre n'importe comment.
Entendons nous bien, je trouve, comme beaucoup, que ce gouvernement « gère » la crise lamentablement, singulièrement pour ce qui nous concerne, mais entendre invoquer des « droits fondamentaux », des « ça me rappelle les heures sombres », je suis désolé, mais ça me composte le fondement.
Mais ce qui me tue, c'est de voir que certains d'entre nous sont incapables de respecter une consigne, certes contraignante et pénible, mais vraisemblablement la seule à même de diminuer la propagation du virus et la saturation des hôpitaux.
Ce matin, en SDP, la grande majorité des collègues avait enlevé le masque, et que je te fais la bise, et que je bois dans les tasses à café en espérant que quelqu'un les lave après … Souvent les mêmes qui riaient de Sibeth Ndiaye en avril dernier, souvent les mêmes qui pointent du doigt (à juste titre) l'état lamentable de notre CHU qui tombe en ruine. Dans ces conditions, qu'arrive-t-il ? Eh bien les élèves se sentent autorisés à l'enlever à tout bout de champ, à le mettre n'importe comment.
Entendons nous bien, je trouve, comme beaucoup, que ce gouvernement « gère » la crise lamentablement, singulièrement pour ce qui nous concerne, mais entendre invoquer des « droits fondamentaux », des « ça me rappelle les heures sombres », je suis désolé, mais ça me composte le fondement.
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- DanskaProphète
volny a écrit:Je le pense aussi de plus en plus.hannae13 a écrit:Je ne fais aucun lien avec ma situation propre, j'enlève le masque et nous sommes nombreux dans mon établissement à le faire, direction comprise. Pourtant aucun cas par ici.Hypermnestre a écrit:Je ne comprends pas bien votre cohérence @hannae13 : vous vous interrogez sur le fait que le virus progresse malgré les mesures, tout en reconnaissant que vous enlevez le masque dès que vous le souhaitez.
Le masque et les différentes mesures imposées n'ont pas freiné la propagation, à moins que tout le monde se postillonne doucement les uns sur les autres partout où ça repart, j'en conclus que les mesures ne sont pas appropriées.
On a pris toutes les mesures nécessaires et le virus se propage.
Il se propage dans des réunions de familles/d'amis . A moins de les interdire et de fermer bars, restos, salle de sport, il continuera à se répandre.
Tu rigoles ? "Toutes les mesures nécessaires" ? Combien d'établissements scolaires en France dans lesquels on ne peut même pas ouvrir les fenêtres, rien que ça ?!
- piescoModérateur
Disciplus simplex a écrit:zigmag17 a écrit:hannae13 a écrit:C'est terrifiant. Si un collègue vient me chercher noise parce que je porte mal mon masque, je lui fais passer le pire 1/4h de sa vie.lilith888 a écrit:On en est vraiment à souhaiter ici que des collègues qui respectent mal les gestes barrières tombent malades pour avoir une bonne leçon ?
Ce qui me terrifie moi, c'est qu'au vu de la situation des adultes responsables ne respectent pas le minimum des précautions demandées - le masque est peut-être un cautère sur une jambe de bois, mais pour l'instant c'est mieux que rien, et s'il peut protéger les personnes vulnérables eh bien je ne vois aucun inconvénient à me plier à cette exigence dût-elle me coûter, comme elle coûte à beaucoup (dans tous les sens du terme d'ailleurs).
Certains de mes collègues ne vont plus en salle des profs car ils sont vulnérables, et savent qu'ils prennent des risques en s'aventurant dans cette zone dangereuse qu'elle est devenue pour eux, avec des gens qui ne portent pas le masque (pour les repas c'est ok comment faire autrement mais le reste du temps?), parlent donc postillonnent à tout va et ne se posent aucune, mais alors aucune question.
Je me dis que bien heureux sont ceux qui n'ont jamais connu de drame dans leur vie pour ne pas à ce point tenir compte des autres.
Le danger existe d'être contaminé ou contaminant et le vaccin n'existe pas. Ces deux paramètres à eux seuls justifieraient que les consignes soient respectées.
C'est d'autant plus incroyable que là où je travaille ce sont les ados qui montrent l'exemple: très peu de réclamations, de jérémiades, de provocations du type "j'enlève le masque/je mets le masque" pour narguer le prof. Les adultes en revanche...
J'ai une collègue dans le collimateur pour ça depuis le début de l'année. Pour l'instant je l'ai observée de loin elle navigue loin de ma zone, mais si un jour elle s'installe près de moi avec son masque sur le menton pour me parler à vingt centimètres, je le lui ferai remarquer. Et si elle essaie de me "faire passer le pire 1/4h de ma vie" on verra bien.
+1
Merci pour exprimer calmement ce que j'aurais voulu écrire moi-même.
Quant à moi, je ne mange plus en salle de professeurs, et à vrai dire je la fréquente le moins fréquemment possible car dès que je passe mon nez par la porte je vois des collègues sans masque et je ne veux pas m'énerver. Pas parce que je crains de passer le pire quart d'heure de ma vie (je pense l'avoir déjà vécu), mais parce que je préfère garder un peu de santé mentale dans cet asile de fous qui est notre grande et belle maison.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- DanskaProphète
hannae13 a écrit:L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.nounours a écrit:hannae13 a écrit:Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.Hypermnestre a écrit:Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
Et allez, encore une fervente partisane du "c'est qu'un rhume, personne n'est malade, on en fait trop !". Quoi, les réas qui augmentent, les décès qui augmentent ? Les gens toujours malades des mois après ? Bah, des faibles, sans doute, on ne va pas s'arrêter de vivre pour eux...
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum