- Flo44Érudit
hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
C'est tout à fait normal. Une propagation inaperçue (gens porteurs et peu ou pas malades, puis une explosion des cas quand suffisamment de personnes atteintes et que la concentration d'aérosols/goutelettes dans les espaces clos est suffisante). Puis une propagation des jeunes vers les plus âgés.
https://dr-gomi.blog4ever.com/covid19-les-trois-cercles-de-propagation-et-l-effet-de-masse-critique-1
l'explique très bien. (cercle 1 : les jeunes, cercle 2 le travail et autres lieux de concentration, cercle 3 : les personnes âgées ou malades)
Et le dernier bulletin de l'ARS Pays de Loire du 22 septembre explique très bien pourquoi on ne voit rien venir jusqu'à ce que la catastrophe soit sur nous :Dr Gomi a écrit:La levée du confinement s'accompagne actuellement d'une très probable augmentation à bas bruit de la circulation dans le cercle 1, alors que dans le cercle 2 et 3 , il ne se passe pas grand chose.
Les événements de cercle 2 risquent de suivre le mouvement dans les zones ou la probabilité d'avoir plusieurs excréteurs ou superspreaders dans un même lieu augmente.
On voit aussi que la maitrise de la propagation dans le cercle 1 n'est pas simple....on peut s'attaquer aux clusters (cercle 2) mais dans quelle mesure peut t on éteindre la circulation du cercle 1 ? peut être le facteur de dispersion peut nous y aider, ou une des trois formes d immunité (humorale, cellulaire et locale à IGA) , mais nous n'en savons rien.
On voit aussi ici que la doctrine de suppression de la circulation dans le premier cercle, telle que pratiquée en Asie a du sens.
Enfin élément important : la classe d'âge jeune principalement vectrice (cercle 1) qui n'est impactée qu'à la marge a de fait une responsabilité qu'elle ne perçoit sans doute pas : celle de la diffusion en population.
https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/coronavirus-actualite-et-conduite-tenir-0
Dr Blaise a écrit:Or, et c’est la toute la perversité de cette épidémie, ces situations extrêmes germent bien longtemps avant qu’elles ne soient perceptibles. Et lorsqu’elles sont ressenties, il est bien tard pour agir.
En fait, nous sommes leurrés par le virus dont les modes et surtout la cinétique de propagation brouillent notre perception du temps.
En effet, la prise de décision dans cette épidémie est fortement contrainte par un triple biais cognitif que nous proposons d’illustrer dans la poursuite de cette chronique.
D’une part, premier biais, l’esprit humain raisonne intuitivement de façon linéaire alors que l’épidémie progresse de façon exponentielle.
C’est-à-dire d’abord imperceptiblement puis accélérant soudainement très rapidement.
...
D’autre part, deuxième biais, la photographie de l’épidémie à un instant t est décalée dans le temps.
Ce que mesurent les indicateurs et que perçoivent les soignants et la population à un moment donné, c’est l’épidémie d’il y a 10 jours.
L’épisode de rebond épidémique par le coronavirus au marché de Wuhan en juin 2020, illustre ce phénomène.
- Flo44Érudit
Dans mon établissement, les élèves jouent globalement le jeu, mais de moins en moins. J'ai dû mettre le premier mot dans le carnet à une élève qui passait son temps à enlever son masque. Je l'ai prévenue que la prochaine fois que je la voyais le baisser volontairement, c'était la porte. Et pas mal d'élèves ont le masque slip, qui n'arrête pas de glisser.Flo44 a écrit:C'est tout à fait normal. Une propagation inaperçue (gens porteurs et peu ou pas malades, puis une explosion des cas quand suffisamment de personnes atteintes et que la concentration d'aérosols/goutelettes dans les espaces clos est suffisante). Puis une propagation des jeunes vers les plus âgés.hannae13 a écrit:L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
https://dr-gomi.blog4ever.com/covid19-les-trois-cercles-de-propagation-et-l-effet-de-masse-critique-1
l'explique très bien. (cercle 1 : les jeunes, cercle 2 le travail et autres lieux de concentration, cercle 3 : les personnes âgées ou malades)Et le dernier bulletin de l'ARS Pays de Loire du 22 septembre explique très bien pourquoi on ne voit rien venir jusqu'à ce que la catastrophe soit sur nousDr Gomi a écrit:La levée du confinement s'accompagne actuellement d'une très probable augmentation à bas bruit de la circulation dans le cercle 1, alors que dans le cercle 2 et 3 , il ne se passe pas grand chose.
Les événements de cercle 2 risquent de suivre le mouvement dans les zones ou la probabilité d'avoir plusieurs excréteurs ou superspreaders dans un même lieu augmente.
On voit aussi que la maitrise de la propagation dans le cercle 1 n'est pas simple....on peut s'attaquer aux clusters (cercle 2) mais dans quelle mesure peut t on éteindre la circulation du cercle 1 ? peut être le facteur de dispersion peut nous y aider, ou une des trois formes d immunité (humorale, cellulaire et locale à IGA) , mais nous n'en savons rien.
On voit aussi ici que la doctrine de suppression de la circulation dans le premier cercle, telle que pratiquée en Asie a du sens.
Enfin élément important : la classe d'âge jeune principalement vectrice (cercle 1) qui n'est impactée qu'à la marge a de fait une responsabilité qu'elle ne perçoit sans doute pas : celle de la diffusion en population.
https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/coronavirus-actualite-et-conduite-tenir-0Dr Blaise a écrit:Or, et c’est la toute la perversité de cette épidémie, ces situations extrêmes germent bien longtemps avant qu’elles ne soient perceptibles. Et lorsqu’elles sont ressenties, il est bien tard pour agir.
En fait, nous sommes leurrés par le virus dont les modes et surtout la cinétique de propagation brouillent notre perception du temps.
En effet, la prise de décision dans cette épidémie est fortement contrainte par un triple biais cognitif que nous proposons d’illustrer dans la poursuite de cette chronique.
D’une part, premier biais, l’esprit humain raisonne intuitivement de façon linéaire alors que l’épidémie progresse de façon exponentielle.
C’est-à-dire d’abord imperceptiblement puis accélérant soudainement très rapidement.
...
D’autre part, deuxième biais, la photographie de l’épidémie à un instant t est décalée dans le temps.
Ce que mesurent les indicateurs et que perçoivent les soignants et la population à un moment donné, c’est l’épidémie d’il y a 10 jours.
L’épisode de rebond épidémique par le coronavirus au marché de Wuhan en juin 2020, illustre ce phénomène.
Les adultes le gardent bien pour la plupart d'entre eux dans les couloirs. Pas en salle des professeurs, du coup je n'y mets presque plus les pieds (seulement au moins une heure après la dernière pause, le temps que ça ventile). Et je n'y mettrai plus les pieds du tout quand les fenêtres seront fermées. Pas les AED. Et le personnel de ménage, qui le mettait bien jusqu'à la semaine dernière (malgré la chaleur), l'enlève maintenant ! (ce sont les seuls que j'ai du mal à blâmer vu qu'ils font un travail physique, mais ce n'est pas rassurant du tout)
- NaooFidèle du forum
- AmauryNiveau 5
pogonophile a écrit:Je reste très étonné des différences de comportement d'un établissement à l'autre, et de lire des descriptions comme celle de @VinZT
Dans mon collège, je n'ai pas observé un seul manquement chez les adultes : tout le monde porte son masque tout le temps, quand on l'ôte pour boire c'est toujours en laissant un peu de distance avec les autres, etc.
Il faut régulièrement recadrer les élèves, mais c'est neuf fois sur dix de la distraction, il n'y a pas de refus ni de contestation - un peu de provocation de temps en temps mais enfin, on parle d'adolescents, et après une bonne gueulante ça ne se reproduit pas.
Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
Etrangement, depuis que je suis revenue de septaine et ai confirmé ma maladie aux élèves, je n'ai plus dans aucune de mes classes à interrompre mon cours pour des nez non couverts. Donc oui, la conscience de la proximité de la maladie joue dans le respect plus ou moins grand des consignes. Ce qui est idiot concernant mes élèves d'ailleurs : ils devraient bien penser que précisément parce que j'ai eu la maladie, je suis la personne la moins à même dans l'immédiat de la leur transmettre ! Mais bon, ce sont des ados, on peut pas leur demander de penser, et je ne vais pas me plaindre qu'ils respectent les consignes avec moi. :lol:
- Ajonc35Sage
Mais les masques qui glissent sont légion ( hier j'avais un modèle de ce type) et ceux qui ont des liens font plutôt mieux leur travail que ceux avec élastique. Par contre dehors on voit de plus en plus d'élèves sans ou masque sur une oreille. On fait des rappels.
Nous avons aussi des étudiants qui viennent de rentrer et de ce côté je n'ai pas eu le temps de regarder.
Nous avons eu aussi des ouvriers qui travaillaient pour finaliser la construction d'un nouveau bâtiment. Je sais il faisait chaud, mais je croyais que le port du masque s'appliquait à tous, ce qui n'a pas manqué d'etonner nos élèves.
Nous sommes dans un département rouge, une ville étudiante rouge écarlate.
Les restaurants et cafés ferment à Marseille. Si quelqu'un est de la région, les cantines aussi?
- GaliNéoFidèle du forum
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- lene75Prophète
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- GaliNéoFidèle du forum
lene75 a écrit:On souhaiterait la fermeture totale des établissements et le retour à la situation catastrophique de la période de confinement du printemps qu'on ne s'y prendrait pas mieux.
Je pense qu'un nouveau confinement, à l'échelle départementale, n'est qu'une question de semaine malheureusement.
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- floisaNiveau 9
lene75 a écrit:J'hallucine pour ma part de l'absence totale de gestion et d'anticipation de la crise par l'Éducation nationale alors qu'on savait déjà au printemps dernier qu'il y aurait une nouvelle vague à l'automne, vague qui est maintenant là mais qu'on feint toujours d'ignorer jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Je suis en IDF et aucune précaution particulière, hors le port très aléatoire du masque aussi bien par les adultes que par les élèves, n'est mise en place. La réforme du lycée avec brassage d'élèves comme jamais vu jusque-là et temps de présence de tous en établissement largement accrue n'a pas été suspendue, pas plus que les réunions de parents auxquelles sont conviés à chaque fois 300 parents et plusieurs dizaines de profs qui vont - du fait de l'éclatement des groupes dû à la réforme - déplacer le virus de salle en salle pour être bien sûr que si un parent en est porteur tous puissent en profiter. On souhaiterait la fermeture totale des établissements et le retour à la situation catastrophique de la période de confinement du printemps qu'on ne s'y prendrait pas mieux.
Tout pareil.
Le ministre n'avait pas dit qu'il avait d'autres protocoles sous le coude en cas de reprise de la circulation active du virus? Allo?
- Isis39Enchanteur
.@philippejuvin : "10 % des clusters en France viennent du milieu scolaire et universitaire, l'école est un vrai sujet car il y a une gestion un peu chaotique" #le79inter pic.twitter.com/Lq8a2wKhFS
— France Inter (@franceinter) September 24, 2020
- Clecle78Bon génie
Faut pas fermer les écoles et pi c'est tout! Le seul point où le ministre devrait se mettre au travail serait pour harmoniser les fermetures. Rien d'autre !
Rien sur les brassages, l'allègement scandaleux du protocole, les jeunes contaminés et contaminants qui ne respectent pas les gestes barrière. Rien sur les personnes vulnérables.... C'était minable vraiment. Les deux invités n'ont pas arrêté de dire que tout allait très mal mais leur indignation comme sans doute le virus ne passe pas la porte des établissements d'enseignement.
- lene75Prophète
Je m'accroche de manière symbolique à cette histoire de réunions de parents, parce que les supprimer et les remplacer par des infos envoyées par l'ENT est d'une facilité de mise en place déconcertante pour un coût financier de 0. Le fait que même ça ne soit pas mis en place est la preuve flagrante qu'on est dans le déni total. L'argument des enfants qui ne transmettraient pas le virus ne vaut même plus, puisque ce sont des adultes qu'on regroupe. Il y a vraiment cette idée que ça va aller quand même, que ça n'arrive qu'aux autres, alors que tous les indicateurs sont au rouge.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ditaNeoprof expérimenté
Le professeur Crémieux, que j'ai souvent vue à Cdans l'air, me déçoit beaucoup. Je pensais qu'elle n'était pas du genre à se laisser dicter sa conduite. Or il est évident qu'elle et ses confrères ont reçu des consignes des autorités. Cela rejoint le témoignage d'un Néo qui disait qe les généralistes ne donnaient pas d'arrêt, même si on avait une fragilité pulmonaire avérée (pneumonies et asthme).Clecle78 a écrit:La question des établissements scolaires a été très bien posée ce matin sur France Inter par une enseignante. Par contre la réponse de Juvin et la non réponse de Crémieux...
Faut pas fermer les écoles et pi c'est tout! Le seul point où le ministre devrait se mettre au travail serait pour harmoniser les fermetures. Rien d'autre !
Rien sur les brassages, l'allègement scandaleux du protocole, les jeunes contaminés et contaminants qui ne respectent pas les gestes barrière. Rien sur les personnes vulnérables.... C'était minable vraiment. Les deux invités n'ont pas arrêté de dire que tout allait très mal mais leur indignation comme sans doute le virus ne passe pas la porte des établissements d'enseignement.
Que faire ? Les syndicats n'appellent-ils pas à la grève ?
Je pense qu'il faut évoquer la question des BTS qui, comme quels autres étudiants (facs, grandes écoles), présentent des risques très forts de contamination.
Les étudiants et les lycéens, quels qu'ils soient, peuvent travailler de chez eux. Les collégiens de 4è et de 3è, à mon sens également.
Donc, qu'attend le gouvernement pour proposer le télétravail ?
Le problème reste entier pour les plus jeunes élèves. Il faudrait mettre en place un réseau de solidarité professoral et familial pour les accueillir en tout petits groupes.
- Dinimip!Niveau 5
dita a écrit:
Les étudiants et les lycéens, quels qu'ils soient, peuvent travailler de chez eux. Les collégiens de 4è et de 3è, à mon sens également.
Donc, qu'attend le gouvernement pour proposer le télétravail ?
Allez hop, cours en distanciel pour les 4e et 3e pendant un an
J'imagine pas le massacre..
- Clecle78Bon génie
Je suis tout à fait d'accord sur Crémieux. Je l'appréciais beaucoup et me réjouissais de l'entendre ce matin. Quelle déception ! Elle était complètement phagocytée par Juvin et ne s'est même pas exprimée pour l'école. Je crois effectivement que tous ces gens là sont briffés. Il faut lire les articles de Christian Lehmann dans Libération pour une parole authentique de médecin qui prend vraiment en compte enseignants et personnes vulnérables.dita a écrit:Le professeur Crémieux, que j'ai souvent vue à Cdans l'air, me déçoit beaucoup. Je pensais qu'elle n'était pas du genre à se laisser dicter sa conduite. Or il est évident qu'elle et ses confrères ont reçu des consignes des autorités. Cela rejoint le témoignage d'un Néo qui disait qe les généralistes ne donnaient pas d'arrêt, même si on avait une fragilité pulmonaire avérée (pneumonies et asthme).Clecle78 a écrit:La question des établissements scolaires a été très bien posée ce matin sur France Inter par une enseignante. Par contre la réponse de Juvin et la non réponse de Crémieux...
Faut pas fermer les écoles et pi c'est tout! Le seul point où le ministre devrait se mettre au travail serait pour harmoniser les fermetures. Rien d'autre !
Rien sur les brassages, l'allègement scandaleux du protocole, les jeunes contaminés et contaminants qui ne respectent pas les gestes barrière. Rien sur les personnes vulnérables.... C'était minable vraiment. Les deux invités n'ont pas arrêté de dire que tout allait très mal mais leur indignation comme sans doute le virus ne passe pas la porte des établissements d'enseignement.
Que faire ? Les syndicats n'appellent-ils pas à la grève ?
Je pense qu'il faut évoquer la question des BTS qui, comme quels autres étudiants (facs, grandes écoles), présentent des risques très forts de contamination.
Les étudiants et les lycéens, quels qu'ils soient, peuvent travailler de chez eux. Les collégiens de 4è et de 3è, à mon sens également.
Donc, qu'attend le gouvernement pour proposer le télétravail ?
Le problème reste entier pour les plus jeunes élèves. Il faudrait mettre en place un réseau de solidarité professoral et familial pour les accueillir en tout petits groupes.
- EdithWGrand sage
dans le café péda de ce matin :
"Maintenant c'est la Dasen de Côte d'Or qui sermonne les enseignants. Dans un courrier adressé aux professeurs des écoles le 22 septembre, elle explique "qu'une situation en particulier est fortement porteuse de décisions d'évictions sanitaires... Il s'agit des moments de convivialité qui sont partagés entre collègues". "Pas de repas à 5 ou 6 sur une même table". Des contaminations ont probablement lieu à ces occasions mais comment ne pas entendre les risques que pensent prendre les enseignants au quotidien dans leur classe avec des enfants non masqués ?"
source : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2020/09/24092020Article637365295589110681.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7aFZ1E4yS5hsaQ1rXf_ucU4XOTyfGkjVXI&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=504655
- EdithWGrand sage
https://drive.google.com/file/d/1mJCr7ItB4M4nU7CC-DGosDfd2HIKVvte/view
Merci à la modération de me dire si ce post doit être modifié ou bougé ailleurs... ou de le faire eux-même.
- Albert JarlHabitué du forum
Isis39 a écrit:Philippe Juvin a dit ce matin qu'il faudrait que le ministre de l'En se mette au travail..@philippejuvin : "10 % des clusters en France viennent du milieu scolaire et universitaire, l'école est un vrai sujet car il y a une gestion un peu chaotique" #le79inter pic.twitter.com/Lq8a2wKhFS
— France Inter (@franceinter) September 24, 2020
Je rappelle une info que j'ai déjà donné ici. Le milieu scolaire c'est 10 % de l'ensemble des clusters, c'est à dire ceux qui sont investigués depuis le tout début de la rentrée, sans doute même avant la rentrée. Le chiffre du milieu scolaire parmi les derniers clusters découverts c'est 22 %, ce qui nous place juste derrière les établissement de santé avec une dynamique nettement haussière.
_________________
Si vis pacem, para bellum
- Clecle78Bon génie
- EdithWGrand sage
Clecle78 a écrit:Et la cantine on fait comment ? Quelle mauvaise foi !
Voir mon post plus haut! Maintenant, ça sera de NOTRE faute s'il y a des contaminations (puisqu'on mange sans masque avec les collègues, dans nos immenses salles des profs bien aérées partout bien sûr en se collant les uns aux autres exprès). Parce que les élèves ne sont pas contaminants donc c'est forcément les méchants personnels qui seront coupables si ça explose, pas les effectifs (quels effectifs? les classes à 35 c'est très anectotique a dit le ministre), ni le port du masque pas tout à fait exemplaire de nos élèves. Il faut voir les remontrances aux AED de la rectrice d'Orléans-Tours :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/09/23092020Article637364427478020661.aspx
j'hésite entre et
vala. c'est simple, non?
- CatalunyaExpert spécialisé
Et c'est 12-13 millions de personnes.Albert Jarl a écrit:Isis39 a écrit:Philippe Juvin a dit ce matin qu'il faudrait que le ministre de l'En se mette au travail..@philippejuvin : "10 % des clusters en France viennent du milieu scolaire et universitaire, l'école est un vrai sujet car il y a une gestion un peu chaotique" #le79inter pic.twitter.com/Lq8a2wKhFS
— France Inter (@franceinter) September 24, 2020
Je rappelle une info que j'ai déjà donné ici. Le milieu scolaire c'est 10 % de l'ensemble des clusters, c'est à dire ceux qui sont investigués depuis le tout début de la rentrée, sans doute même avant la rentrée. Le chiffre du milieu scolaire parmi les derniers clusters découverts c'est 22 %, ce qui nous place juste derrière les établissement de santé avec une dynamique nettement haussière.
- User17095Érudit
EdithW a écrit:Clecle78 a écrit:Et la cantine on fait comment ? Quelle mauvaise foi !
Voir mon post plus haut! Maintenant, ça sera de NOTRE faute s'il y a des contaminations (puisqu'on mange sans masque avec les collègues, dans nos immenses salles des profs bien aérées partout bien sûr en se collant les uns aux autres exprès). Parce que les élèves ne sont pas contaminants donc c'est forcément les méchants personnels qui seront coupables si ça explose, pas les effectifs (quels effectifs? les classes à 35 c'est très anectotique a dit le ministre), ni le port du masque pas tout à fait exemplaire de nos élèves. Il faut voir les remontrances aux AED de la rectrice d'Orléans-Tours :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/09/23092020Article637364427478020661.aspx
j'hésite entre et
vala. c'est simple, non?
Gardons nous de caricaturer. Il est faux de dire que les contaminations sont l'apanage des enseignants pas rigoureux, mais aussi de nier qu'il y a par endroits des comportements bien légers, comme décrit plus haut.
- ditaNeoprof expérimenté
Quel massacre ? Soyons honnêtes, oublions la bienpensance bisounours. Les élèves largués le seraient de toutes façons. Au niveau de parcoursup, où nombreux essuieraient le premier "non"de leur vie, ou au niveau universitaire pour ceux qui seraient passés à travers les mailles du filet. Là, on fait quoi ? On leur fait cours en "présentiel", c'est-à-dire qu'on les garde au chaud (ou dans les courants d'air) en leur faisant croire que tout va bien, on est bienveillants et on surnote.Dinimip! a écrit:dita a écrit:
Les étudiants et les lycéens, quels qu'ils soient, peuvent travailler de chez eux. Les collégiens de 4è et de 3è, à mon sens également.
Donc, qu'attend le gouvernement pour proposer le télétravail ?
Allez hop, cours en distanciel pour les 4e et 3e pendant un an
J'imagine pas le massacre..
Il faudrait faire cours en télétravail et récupérer les élèves largués et leur proposer des formations en bac pro.
J'en ai marre de voir des Secondes dire :"ah, mais avec mon 09 en math, je ne vais pas pouvoir devenir vétérinaire / chirurgien ?"
- JennyMédiateur
Dédoubler les classes permettraient aussi de limiter le monde à la cantine.
- chmarmottineGuide spirituel
MEN a écrit:La circulaire du plan de continuité pédagogique
Le scénario de référence pour la prochaine rentrée scolaire s'inscrit dans un cadre sanitaire normal, n'impliquant pas de restrictions d'accueil des élèves et de fonctionnement des écoles, collèges et lycées.
Il est cependant nécessaire de préparer l'hypothèse d'une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire à la rentrée scolaire 2020.
Dans cette optique, la circulaire présentant le plan de continuité pédagogique pose des principes, des recommandations et des conseils ou exemples de mise en œuvre, en cas de dégradation de la situation sanitaire à la rentrée scolaire 2020.
Ce plan de continuité ne traite pas des modalités d'organisation de la rentrée scolaire dans des conditions sanitaires normales.
Deux hypothèses sont envisagées :
Hypothèse 1 : circulation active du virus, localisée, nécessitant la remise en vigueur d'un protocole sanitaire strict.
Hypothèse 2 : circulation très active du virus, localisée, nécessitant la fermeture des écoles, collèges et lycées sur une zone géographique déterminée.
- TFSFidèle du forum
chmarmottine a écrit:J'ai beau lire et relire le site du MEN, je ne vois pas pourquoi certaines zones n'entrent pas dans les hypothèses 1 et 2.MEN a écrit:La circulaire du plan de continuité pédagogique
Le scénario de référence pour la prochaine rentrée scolaire s'inscrit dans un cadre sanitaire normal, n'impliquant pas de restrictions d'accueil des élèves et de fonctionnement des écoles, collèges et lycées.
Il est cependant nécessaire de préparer l'hypothèse d'une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire à la rentrée scolaire 2020.
Dans cette optique, la circulaire présentant le plan de continuité pédagogique pose des principes, des recommandations et des conseils ou exemples de mise en œuvre, en cas de dégradation de la situation sanitaire à la rentrée scolaire 2020.
Ce plan de continuité ne traite pas des modalités d'organisation de la rentrée scolaire dans des conditions sanitaires normales.
Deux hypothèses sont envisagées :
Hypothèse 1 : circulation active du virus, localisée, nécessitant la remise en vigueur d'un protocole sanitaire strict.
Hypothèse 2 : circulation très active du virus, localisée, nécessitant la fermeture des écoles, collèges et lycées sur une zone géographique déterminée.
Absolument : les zone d'alerte élevées et maximales correspondent exactement aux hypothèse 1 et 2... et rien ?
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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