- DanskaProphète
hannae13 a écrit:L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.nounours a écrit:hannae13 a écrit:Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.Hypermnestre a écrit:Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
Et allez, encore une fervente partisane du "c'est qu'un rhume, personne n'est malade, on en fait trop !". Quoi, les réas qui augmentent, les décès qui augmentent ? Les gens toujours malades des mois après ? Bah, des faibles, sans doute, on ne va pas s'arrêter de vivre pour eux...
- mafalda16Modérateur
hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
Bah tiens
Tu diras ça aux médecins généralistes débordés et aux médecins qui commencent à dire que les hôpitaux saturent !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- piescoModérateur
VinZT a écrit:Je n'ai aucune compétence en épidémiologie, comme la plupart d'entre nous (non, lire des tweets ou écouter Cnews ne fait pas de soi un expert).
Mais ce qui me tue, c'est de voir que certains d'entre nous sont incapables de respecter une consigne, certes contraignante et pénible, mais vraisemblablement la seule à même de diminuer la propagation du virus et la saturation des hôpitaux.
Ce matin, en SDP, la grande majorité des collègues avait enlevé le masque, et que je te fais la bise, et que je bois dans les tasses à café en espérant que quelqu'un les lave après … Souvent les mêmes qui riaient de Sibeth Ndiaye en avril dernier, souvent les mêmes qui pointent du doigt (à juste titre) l'état lamentable de notre CHU qui tombe en ruine. Dans ces conditions, qu'arrive-t-il ? Eh bien les élèves se sentent autorisés à l'enlever à tout bout de champ, à le mettre n'importe comment.
Entendons nous bien, je trouve, comme beaucoup, que ce gouvernement « gère » la crise lamentablement, singulièrement pour ce qui nous concerne, mais entendre invoquer des « droits fondamentaux », des « ça me rappelle les heures sombres », je suis désolé, mais ça me composte le fondement.
Voilà ! Fais ce que je dis...
Et bon, comme j'ai expliqué en cours à mes élèves nous avons la possibilité d'éviter une maladie en respectant des règles simples, contraignantes mais simples. Je ne comprends pas qu'on refuse sciemment de le faire.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- Pontorson50Fidèle du forum
Au vu des derniers posts, je finis par penser que mon collège est un havre de discipline tranquille, toujours aucun manquement ni chez les adultes ni chez les élèves (auxquels nous avons même dû rappeler qu'ils avaient évidemment le droit de retirer le masque pour se moucher, parce que peu après la rentrée, quelques masques étaient devenus imbibés!).
Moins d'absents (0 à 2) que la semaine dernière (de 1 à 3), sans doute que les rhumes de reprise se tassent, et surtout que les parents sont moins inquiets en voyant le virus ne pas se balader par ici, en tout cas de façon aisément identifiable.
L'arrivée d'un temps très frais et humide va peut-être rebattre les cartes sur des organismes peu habitués à un temps de plein automne après ces jours de chaleur insensée en ville dans les terres.
Moins d'absents (0 à 2) que la semaine dernière (de 1 à 3), sans doute que les rhumes de reprise se tassent, et surtout que les parents sont moins inquiets en voyant le virus ne pas se balader par ici, en tout cas de façon aisément identifiable.
L'arrivée d'un temps très frais et humide va peut-être rebattre les cartes sur des organismes peu habitués à un temps de plein automne après ces jours de chaleur insensée en ville dans les terres.
- InvitéInvité
mafalda16 a écrit:hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
Bah tiens
Tu diras ça aux médecins généralistes débordés et aux médecins qui commencent à dire que les hôpitaux saturent !
Je me contente de rapporter les propos de nombreux médecins en fait, pas ceux à qui on tend le micro mais aux médecins de proximité, ceux de la vraie vie, entre autres.
- nounoursNiveau 6
hannae13 a écrit:L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.nounours a écrit:hannae13 a écrit:Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.Hypermnestre a écrit:Aucun cas ? Vous testez tous vos élèves, leurs frères, soeurs, parents, grands-parents ?
Les mesures ne peuvent freiner la propagation que si elles sont respectées.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
800 hospitalisations par jour, 130 mise en réanimation par jour ... Ces nombres augmentent semaine après semaine ...C'est cela que tu appelles "sans malades" ?
- HalybelÉrudit
mafalda16 a écrit:hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
Bah tiens
Tu diras ça aux médecins généralistes débordés et aux médecins qui commencent à dire que les hôpitaux saturent !
Je ne vois pas comment après 200000 morts aux États Unis on puisse encore tenir ce genre de propos.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- DanskaProphète
hannae13 a écrit:mafalda16 a écrit:hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
Bah tiens
Tu diras ça aux médecins généralistes débordés et aux médecins qui commencent à dire que les hôpitaux saturent !
Je me contente de rapporter les propos de nombreux médecins en fait, pas ceux à qui on tend le micro mais aux médecins de proximité, ceux de la vraie vie, entre autres.
Ah oui, c'est vrai que les hôpitaux, ce n'est pas "la vraie vie"... Remarque, pour les plus de 30 000 personnes décédées depuis le début de l'épidémie, ce n'est effectivement plus la vie du tout.
Sinon, il y a des statistiques : au lieu d'écouter uniquement les propos qui t'arrangent, tu peux tout simplement aller jeter un coup d'oeil sur le site dédié aux statistiques de l'épidémie, sur lequel on voit clairement les courbes qui remontent un peu partout.
- chmarmottineGuide spirituel
nounours a écrit:hannae13 a écrit:L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.nounours a écrit:hannae13 a écrit:
Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
800 hospitalisations par jour, 130 mise en réanimation par jour ... Ces nombres augmentent semaine après semaine ...C'est cela que tu appelles "sans malades" ?
sans compter ceux qui sont très malades sans être hospitalisés !
- EdithWGrand sage
Hs : Alexandre Benalla est en rea, à cause du Covid.... 30 ans je crois.
- InvitéInvité
nounours a écrit:hannae13 a écrit:L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.nounours a écrit:hannae13 a écrit:
Oui aucun. Les statistiques communiquées par la ville font état de 7 cas positifs depuis avril, de zéro admission en centre hospitalier depuis fin mars, et deux journées de tests organisés par la ville dans le centre d'exposition viennent d'avoir lieu. Le maire nous annonce une possible augmentation de cas positifs mais aucun malade.
Ville de 35 000 habitants en zone rouge où le port du masque n'est pas imposé à l'extérieur et où les commerces et les autorités sont très relax dans les espaces clos ... port du masque portė plus souvent sous le menton, voire au poignet. A part dans les établissements scolaires et les médias, on n'a jamais eu l'impression d'être au cœur d'une épidémie mondiale par ici.
Après on s'étonne que la France est l'un des pays où l'épidémie repart le plus fort au monde. Tout en disant que c'est la faute du gouvernement.
800 hospitalisations par jour, 130 mise en réanimation par jour ... Ces nombres augmentent semaine après semaine ...C'est cela que tu appelles "sans malades"
Faut arrêter les chiffres en mode coup de poing hein. Age ? Pathologies annexes ? Mode de contamination ? ... Le covid est une maladie qui touche tout le monde mais les formes graves ciblent une minorité de gens. Bref, pas dire nimporte quoi. Je dis stop à l'hystérie, j'en reviens pas pour ma part qu'on ait donné le pouvoir à des profs aussi apeurés de donner la permission à des gamins de respirer. Je sors.
- Thalia de GMédiateur
@hannae13, peux-tu corriger les balises de citation du pénultième message ? Merci d'avance.
D'autre part, je rappelle un principe essentiel : pas de politique dans ce topic consacré à la covid 19 dans l'EN. Donc pas de référence à une personnalité politique qui n'a pas de rapport avec l'EN. Une fois.
D'autre part, je rappelle un principe essentiel : pas de politique dans ce topic consacré à la covid 19 dans l'EN. Donc pas de référence à une personnalité politique qui n'a pas de rapport avec l'EN. Une fois.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- MaellerpÉrudit
@hannae13 devenir aussi insultante après seulement 23 messages sur ce forum, y'a pas photo. Bel exploit, magnifique participation.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
hannae13 a écrit:mafalda16 a écrit:hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
Bah tiens
Tu diras ça aux médecins généralistes débordés et aux médecins qui commencent à dire que les hôpitaux saturent !
Je me contente de rapporter les propos de nombreux médecins en fait, pas ceux à qui on tend le micro mais aux médecins de proximité, ceux de la vraie vie, entre autres.
ah? ce ne sont pas du tout les propos tenus par mon généraliste, mon cardio, et mon neuro (le hasard a voulu que je les ai tous vus en 2 semaines) pourtant je ne les vois pas sur les plateaux de LCI...mais tous, sont en alerte rouge. L'hôpital du coin, sature, et les généralistes sont over surbookés. Et j'habite une ville moyenne de province, et l'hôpital n'est pas un CHU, donc je trouve qu'ils sont de bons candidats à l'appellation "médecinsdeproximité" mais bon...
L'épidémie de la peur se répand peut-être, mais elle n'a rien à envier, à l'épidémie du déni (pour ne pas la nommer autrement)
- Thalia de GMédiateur
Petite pause, le temps d'un petit brainstorming de la modération.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- Equipe de modérationModérateur
Topic déverrouillé après un petit lifting...
Nous comptons sur vous pour qu'il ne soit pas à nouveau verrouillé.
Nous comptons sur vous pour qu'il ne soit pas à nouveau verrouillé.
- RogerMartinBon génie
Bon courage Vince, depuis que la température a baissé un peu à Paris, on se rend compte avec mes collègues que le masque est plus facile à supporter à longueur de journée. Les étudiants à la fac sont plutôt respectueux des consignes, je trouve, mais je suis exaspérée qu'on ne leur ait pas fourni même un masque symbolique.VinZT a écrit:Je n'ai aucune compétence en épidémiologie, comme la plupart d'entre nous (non, lire des tweets ou écouter Cnews ne fait pas de soi un expert).
Mais ce qui me tue, c'est de voir que certains d'entre nous sont incapables de respecter une consigne, certes contraignante et pénible, mais vraisemblablement la seule à même de diminuer la propagation du virus et la saturation des hôpitaux.
Ce matin, en SDP, la grande majorité des collègues avait enlevé le masque, et que je te fais la bise, et que je bois dans les tasses à café en espérant que quelqu'un les lave après … Souvent les mêmes qui riaient de Sibeth Ndiaye en avril dernier, souvent les mêmes qui pointent du doigt (à juste titre) l'état lamentable de notre CHU qui tombe en ruine. Dans ces conditions, qu'arrive-t-il ? Eh bien les élèves se sentent autorisés à l'enlever à tout bout de champ, à le mettre n'importe comment.
Entendons nous bien, je trouve, comme beaucoup, que ce gouvernement « gère » la crise lamentablement, singulièrement pour ce qui nous concerne, mais entendre invoquer des « droits fondamentaux », des « ça me rappelle les heures sombres », je suis désolé, mais ça me composte le fondement.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User17095Érudit
Je reste très étonné des différences de comportement d'un établissement à l'autre, et de lire des descriptions comme celle de @VinZT
Dans mon collège, je n'ai pas observé un seul manquement chez les adultes : tout le monde porte son masque tout le temps, quand on l'ôte pour boire c'est toujours en laissant un peu de distance avec les autres, etc.
Il faut régulièrement recadrer les élèves, mais c'est neuf fois sur dix de la distraction, il n'y a pas de refus ni de contestation - un peu de provocation de temps en temps mais enfin, on parle d'adolescents, et après une bonne gueulante ça ne se reproduit pas.
Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
Dans mon collège, je n'ai pas observé un seul manquement chez les adultes : tout le monde porte son masque tout le temps, quand on l'ôte pour boire c'est toujours en laissant un peu de distance avec les autres, etc.
Il faut régulièrement recadrer les élèves, mais c'est neuf fois sur dix de la distraction, il n'y a pas de refus ni de contestation - un peu de provocation de temps en temps mais enfin, on parle d'adolescents, et après une bonne gueulante ça ne se reproduit pas.
Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
- JennyMédiateur
pogonophile a écrit:Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
Je pense que ça joue.
Pratiquement tout le monde connaît des gens qui ont un covid persistant, été en réa ou qui n'y ont pas survécu, y compris parmi nos élèves. Du coup, l'épidémie est très concrète et proche. Je trouve que mes élèves sont plutôt sérieux (pas de contestation en effet, juste des oublis ou la lassitude du masque avec la chaleur), plutôt conscients de la gravité de l'épidémie.
- VinZTDoyen
pogonophile a écrit:Je reste très étonné des différences de comportement d'un établissement à l'autre, et de lire des descriptions comme celle de @VinZT
J'ai quelques collègues vaguement complotistes, mais la plupart de ceux qui enlèvent le masque en SDP semblent minimiser le risque. L'éloignement, l'insularité peuvent expliquer en partie ce comportement, ainsi que des croyances plus ou moins raoultiennes (le virus a muté, il est moins actif dans les pays chauds, il n'y a plus de forme grave). Les exemples guyanais (heureusement en voie d'être maîtrisé) et plus récemment guadeloupéen (16 morts en une semaine, taux d'incidence à 250 / 100 000) ne semblent pas les frapper. Ce qui me désole, c'est que les comorbidités, notamment le diabète et le surpoids, sont très fréquentes ici.
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- MoonchildSage
pogonophile a écrit:Je reste très étonné des différences de comportement d'un établissement à l'autre, et de lire des descriptions comme celle de @VinZT
Dans mon collège, je n'ai pas observé un seul manquement chez les adultes : tout le monde porte son masque tout le temps, quand on l'ôte pour boire c'est toujours en laissant un peu de distance avec les autres, etc.
Il faut régulièrement recadrer les élèves, mais c'est neuf fois sur dix de la distraction, il n'y a pas de refus ni de contestation - un peu de provocation de temps en temps mais enfin, on parle d'adolescents, et après une bonne gueulante ça ne se reproduit pas.
Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
Mon lycée est dans une zone super cramoisie où le virus a activement circulé et fait des dégâts lors de la première vague, mais la prise de conscience chez nos élèves semble plus que limitée ; en même temps, ça fait plusieurs années que c'est le bordel dans l'établissement et qu'une certaine proportion des élèves fait n'importe quoi donc je ne suis pas surpris.
En revanche, je m'étonne de la totale décontraction des collègues. Par exemple, aujourd'hui, en début d'après-midi, il y avait une bonne douzaine de personnes en salle des profs sans aucune aération et au moins la moitié ne portait pas de masque.
- InvitéInvité
pogonophile a écrit:Je reste très étonné des différences de comportement d'un établissement à l'autre, et de lire des descriptions comme celle de @VinZT
Dans mon collège, je n'ai pas observé un seul manquement chez les adultes : tout le monde porte son masque tout le temps, quand on l'ôte pour boire c'est toujours en laissant un peu de distance avec les autres, etc.
Il faut régulièrement recadrer les élèves, mais c'est neuf fois sur dix de la distraction, il n'y a pas de refus ni de contestation - un peu de provocation de temps en temps mais enfin, on parle d'adolescents, et après une bonne gueulante ça ne se reproduit pas.
Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
Je pense que cela joue effectivement, ici dans l'Est le protocole est très bien respecté dans l'immense majorité des cas, parce que la première vague a marqué les esprits, nous sommes nombreux à connaître des personnes ayant été gravement touchées par le virus, et qui dans certains cas ne s'en sont pas sorties, et nous avons en tête les images et témoignages des services d'urgences saturés dans la région. Cela ne veut pas dire que personne n'enlève le masque sur le campus de l'université à l'extérieur, ou dans la rue (où il est obligatoire aussi) mais dans l'ensemble et en particulier à l'intérieur des bâtiments, les gens respectent le protocole sans broncher et en comprennent la nécessité.
- TivinouDoyen
Ici, collègues et élèves font n'importe quoi, mais nous sommes dans une zone abricot pas mûr- ambre de Birmanie?( je ne suis pas sûre d'avoir bien intégré la nouvelle légende colorée de la carte de France).
Des collègues ont demandé en CA qu' on puisse enlever le masque en classe. Bref, mes passages en Salle des Profs sont de plus en plus courts.
Des collègues ont demandé en CA qu' on puisse enlever le masque en classe. Bref, mes passages en Salle des Profs sont de plus en plus courts.
- User20401Vénérable
On a pu constater, lors de nos vacances dans la région de Colmar, que les locaux respectaient très scrupuleusement les consignes sanitaires (et notamment les commerçants, qui n'hésitaient pas à faire sortir le 4ème client si la boutique ne pouvait en contenir que 3).Mathilde Artémis a écrit:pogonophile a écrit:Je reste très étonné des différences de comportement d'un établissement à l'autre, et de lire des descriptions comme celle de @VinZT
Dans mon collège, je n'ai pas observé un seul manquement chez les adultes : tout le monde porte son masque tout le temps, quand on l'ôte pour boire c'est toujours en laissant un peu de distance avec les autres, etc.
Il faut régulièrement recadrer les élèves, mais c'est neuf fois sur dix de la distraction, il n'y a pas de refus ni de contestation - un peu de provocation de temps en temps mais enfin, on parle d'adolescents, et après une bonne gueulante ça ne se reproduit pas.
Est-ce parce qu'à Paris, zone infra-rouge incandescent (j'ai des doutes sur la dernier typologie ?), la perception de l'épidémie est plus concrète ?
Je pense que cela joue effectivement, ici dans l'Est le protocole est très bien respecté dans l'immense majorité des cas, parce que la première vague a marqué les esprits, nous sommes nombreux à connaître des personnes ayant été gravement touchées par le virus, et qui dans certains cas ne s'en sont pas sorties, et nous avons en tête les images et témoignages des services d'urgences saturés dans la région. Cela ne veut pas dire que personne n'enlève le masque sur le campus de l'université à l'extérieur, ou dans la rue (où il est obligatoire aussi) mais dans l'ensemble et en particulier à l'intérieur des bâtiments, les gens respectent le protocole sans broncher et en comprennent la nécessité.
Les touristes, par contre…
En effet, je pense que selon comment on a vécu (ou pas) la première vague, l'attitude est maintenant très différente.
- ElietteNiveau 9
Ville de l’Ouest très peu touchée par la première vague, je trouve que collègues et élèves jouent le jeu en intérieur. En revanche zone fumeurs élèves où le retrait du masque est autorisé bondée, et aucune illusion sur la vie sociale débridée de mes ( grands ) élèves.
Au moins ils gardent le masque en cours, et j’ai cette chance de pouvoir aérer ma salle en grand.
Au moins ils gardent le masque en cours, et j’ai cette chance de pouvoir aérer ma salle en grand.
- Flo44Érudit
hannae13 a écrit:
L'épidémie repart sans malades sur la plupart des zones, essentiellement des cas positifs. La propagation de la peur est le vrai phénomène, et ça va aller de mal en pis quand tous les tests virologiques reviendront tous positifs avec la saison hivernale.
C'est tout à fait normal. Une propagation inaperçue (gens porteurs et peu ou pas malades, puis une explosion des cas quand suffisamment de personnes atteintes et que la concentration d'aérosols/goutelettes dans les espaces clos est suffisante). Puis une propagation des jeunes vers les plus âgés.
https://dr-gomi.blog4ever.com/covid19-les-trois-cercles-de-propagation-et-l-effet-de-masse-critique-1
l'explique très bien. (cercle 1 : les jeunes, cercle 2 le travail et autres lieux de concentration, cercle 3 : les personnes âgées ou malades)
Et le dernier bulletin de l'ARS Pays de Loire du 22 septembre explique très bien pourquoi on ne voit rien venir jusqu'à ce que la catastrophe soit sur nous :Dr Gomi a écrit:La levée du confinement s'accompagne actuellement d'une très probable augmentation à bas bruit de la circulation dans le cercle 1, alors que dans le cercle 2 et 3 , il ne se passe pas grand chose.
Les événements de cercle 2 risquent de suivre le mouvement dans les zones ou la probabilité d'avoir plusieurs excréteurs ou superspreaders dans un même lieu augmente.
On voit aussi que la maitrise de la propagation dans le cercle 1 n'est pas simple....on peut s'attaquer aux clusters (cercle 2) mais dans quelle mesure peut t on éteindre la circulation du cercle 1 ? peut être le facteur de dispersion peut nous y aider, ou une des trois formes d immunité (humorale, cellulaire et locale à IGA) , mais nous n'en savons rien.
On voit aussi ici que la doctrine de suppression de la circulation dans le premier cercle, telle que pratiquée en Asie a du sens.
Enfin élément important : la classe d'âge jeune principalement vectrice (cercle 1) qui n'est impactée qu'à la marge a de fait une responsabilité qu'elle ne perçoit sans doute pas : celle de la diffusion en population.
https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/coronavirus-actualite-et-conduite-tenir-0
Dr Blaise a écrit:Or, et c’est la toute la perversité de cette épidémie, ces situations extrêmes germent bien longtemps avant qu’elles ne soient perceptibles. Et lorsqu’elles sont ressenties, il est bien tard pour agir.
En fait, nous sommes leurrés par le virus dont les modes et surtout la cinétique de propagation brouillent notre perception du temps.
En effet, la prise de décision dans cette épidémie est fortement contrainte par un triple biais cognitif que nous proposons d’illustrer dans la poursuite de cette chronique.
D’une part, premier biais, l’esprit humain raisonne intuitivement de façon linéaire alors que l’épidémie progresse de façon exponentielle.
C’est-à-dire d’abord imperceptiblement puis accélérant soudainement très rapidement.
...
D’autre part, deuxième biais, la photographie de l’épidémie à un instant t est décalée dans le temps.
Ce que mesurent les indicateurs et que perçoivent les soignants et la population à un moment donné, c’est l’épidémie d’il y a 10 jours.
L’épisode de rebond épidémique par le coronavirus au marché de Wuhan en juin 2020, illustre ce phénomène.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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