Enseigner avec un masque, comment le vivez-vous ?
- VinZTDoyen
J'ai coché 1 par défaut, mais je ne mets que des masques chir, les slip (même pas DIM) fournis par le rectorat sont juste insupportables.
Bizarrement, alors même qu'il fait chaud sous ma latitude, je ne me déshydrate pas tant que ça, le taux d'humidité de l'air doit jouer.
Évidemment, je préfererais enseigner sans, mais, pour l'instant et pour moi, la contrainte est acceptable.
Ce qui me gêne le plus c'est que je ne comprends strictement rien si l'élève n'articule pas distinctement. Soit je suis un sourd qui s'ignore (ce qui est possible) soit certains le font exprès.
Bizarrement, alors même qu'il fait chaud sous ma latitude, je ne me déshydrate pas tant que ça, le taux d'humidité de l'air doit jouer.
Évidemment, je préfererais enseigner sans, mais, pour l'instant et pour moi, la contrainte est acceptable.
Ce qui me gêne le plus c'est que je ne comprends strictement rien si l'élève n'articule pas distinctement. Soit je suis un sourd qui s'ignore (ce qui est possible) soit certains le font exprès.
- LilypimsGrand sage
Comme beaucoup, j'ai mal à la tête et à la gorge quand je porte un masque (en tissu fourni par l'EN) quatre heures d'affilée et je ne suis pas satisfaite du tout de ma relation avec les élèves. J'ai besoin de voir leurs mimiques pour voir ce qui est compris ou non et m'adapter. Et je me rends compte que, d'habitude, je lis sur les lèvres, ce qui est impossible actuellement. Là, je les entends très mal et c'est fatigant.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- e-WandererGrand sage
J'ai la chance d'avoir surtout des cours en effectifs réduits au premier semestre, mais je n'ai pas une voix qui porte beaucoup et le médicament que je prend contre l'asthme altère légèrement mes cordes vocales : c'est donc difficile de devoir parler plus fort. C'est peut-être aussi parce que j'ai utilisé un masque en tissu, assez épais : les masques chirurgicaux sont peut-être moins gênants ? Je vais tester ça demain, car je commence un nouveau cours devant une quarantaine d'étudiants…
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- PoupoutchModérateur
Les effectifs jouent sans doute beaucoup aussi. Comme je n'ai que des options et des spécialités, je n'ai que des effectifs assez bas (22 pour le groupe le plus important, 9 pour le plus petit). C'est un confort que je mesure à sa juste valeur.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Fesseur ProGuide spirituel
Ça se passait bien mais avec ces fortes chaleurs, c'est compliqué.
Pour moi comme pour les élèves.
Pour moi comme pour les élèves.
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Pourvu que ça dure...
- MariekeNiveau 7
Le masque me gène beaucoup. Outre les symptômes "post-masque" de fin de journée, j'ai peine à comprendre les élèves. Le travail de groupe se termine en brouhaha (non pédagogique).
Mais une chose m'a particulièrement frappée : je suis allée m'acheter mon repas du midi. Deux jeunes filles m'interpellent et me saluent par mon nom. Elles n'étaient pas masquées.
Je ne les ai pas reconnu...
Mais une chose m'a particulièrement frappée : je suis allée m'acheter mon repas du midi. Deux jeunes filles m'interpellent et me saluent par mon nom. Elles n'étaient pas masquées.
Je ne les ai pas reconnu...
- DanskaProphète
Marieke a écrit:Le masque me gène beaucoup. Outre les symptômes "post-masque" de fin de journée, j'ai peine à comprendre les élèves. Le travail de groupe se termine en brouhaha (non pédagogique).
Mais une chose m'a particulièrement frappée : je suis allée m'acheter mon repas du midi. Deux jeunes filles m'interpellent et me saluent par mon nom. Elles n'étaient pas masquées.
Je ne les ai pas reconnu...
M'étonne pas : je n'ai pas reconnu l'élève qui avait participé à fond l'heure précédente quand je l'ai croisé, non masqué, à la sortie du lycée ; et d'autres collègues disaient la même chose au self vendredi. Pour retenir les prénoms, ce n'est vraiment pas simple.
- EnglishTidsearNiveau 9
J'ai coché la première réponse même si j'ai hésité avec la deuxième. Le masque ne me gêne pas en cours grâce aux masques jetables dans lesquels j'ai investi. J'ai l'impression d'étouffer avec un masque en tissu. En revanche il me donne soif et m' assèche la gorge. Je prepare une bouteille thermos de thé par demi-journée et en bois une tasse à chaque interclasse. J'ai également l'impression d'avoir les yeux secs. Mais est-ce dû au masque ? J'ai du mal à comprendre les élèves et ne les reconnais pas. Plan de classe avec photo obligatoire pour moi.
Mais le port du masque par tous me rassure, je me sens moins stressée d'avoir côtoyé une élève covid+ en cours.
Mais le port du masque par tous me rassure, je me sens moins stressée d'avoir côtoyé une élève covid+ en cours.
- DanskaProphète
J'avoue être un peu perplexe : ça fait déjà plusieurs personnes qui répondent grosso modo que le masque ne les gêne pas, avant d'ajouter qu'elles ont mal à la gorge ou ne reconnaissent pas les élèves ou ne les comprennent pas, ou tout ça à la fois... Mais vous ne considérez pas que c'est une entrave à votre travail ?
- MelanieSLBDoyen
Danska a écrit:Marieke a écrit:Le masque me gène beaucoup. Outre les symptômes "post-masque" de fin de journée, j'ai peine à comprendre les élèves. Le travail de groupe se termine en brouhaha (non pédagogique).
Mais une chose m'a particulièrement frappée : je suis allée m'acheter mon repas du midi. Deux jeunes filles m'interpellent et me saluent par mon nom. Elles n'étaient pas masquées.
Je ne les ai pas reconnu...
M'étonne pas : je n'ai pas reconnu l'élève qui avait participé à fond l'heure précédente quand je l'ai croisé, non masqué, à la sortie du lycée ; et d'autres collègues disaient la même chose au self vendredi. Pour retenir les prénoms, ce n'est vraiment pas simple.
J'ai un mal fou à retenir les visages en temps ordinaire, du coup, le masque ne change rien du tout pour moi. Mais si ça peut aider ceux qui d'habitude reconnaissent les visages: j'associe toujours un prénom à une silhouette + chevelure + souvent les vêtements qui sont portés régulièrement.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Personnellement, je suis contente d'être dans un pays où nous enlevons le masque pendant les cours, car quand les élèves ont le masque, c'est plus difficile d'entendre distinctement ce qu'ils disent et cela m'arrive d'avoir vraiment du mal à comprendre puisque mes élèves ne me parlent pas français.
Disons que c'est un obstacle pour ma compréhension.
Disons que c'est un obstacle pour ma compréhension.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- PhyliaNiveau 9
J'ai hésité entre les deux premières et je ne sais plus ce que j'ai coché.
Ce qui est sûr, c'est que je m'économise encore plus qu'à l'ordinaire :
- Je ne chante plus sous la douche ;
- Je ne fredonne plus en préparant le dîner ;
-Je ne réponds plus aux questions des téléspectateurs à la place des invités de C dans l'air ;
- Je ne parle plus à mon chat (et je suis sûre que chat lui manque !).
Si ça continue, je vais sombrer dans la déprime avant même les premières gelées !
Ce qui est sûr, c'est que je m'économise encore plus qu'à l'ordinaire :
- Je ne chante plus sous la douche ;
- Je ne fredonne plus en préparant le dîner ;
-Je ne réponds plus aux questions des téléspectateurs à la place des invités de C dans l'air ;
- Je ne parle plus à mon chat (et je suis sûre que chat lui manque !).
Si ça continue, je vais sombrer dans la déprime avant même les premières gelées !
- AsarteLilithBon génie
J'ai coché la réponse 3: j'arrive à parler, je bois régulièrement, quand je peux (seule dans une salle), j'enlève le masque. En revanche, j'ai beaucoup hésité avec la 2 (difficile de lire, même 10 lignes, sans être essoufflée + faut vraiment accentuer à mort les expressions faciales + pas facile de hausser la voix quand nécessaire) et la 4 (pas de médicaments, pas fatigue accrue et tête en vrac en fin de journée, voire de demie-journée, impression de "vide" physique et nerveux accentuée par la fatigue si mal dormi).
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- User7488Niveau 7
Plus de trois heures masquée
Plus de trente élèves chaque fois
Plus de trente degrés dehors
Je suis en plus en rez-de-chaussée côté cour, sur le temps du déjeuner... autant dire que ça circule à mes fenêtres
Ce masque m'étouffe, ils m'entendent moins, je les fais souvent répéter, (ils sont bien cachés pour papoter en douce...)
je transpire sous ce masque...
Plus de trente élèves chaque fois
Plus de trente degrés dehors
Je suis en plus en rez-de-chaussée côté cour, sur le temps du déjeuner... autant dire que ça circule à mes fenêtres
Ce masque m'étouffe, ils m'entendent moins, je les fais souvent répéter, (ils sont bien cachés pour papoter en douce...)
je transpire sous ce masque...
- Manu7Expert spécialisé
Poupoutch a écrit:Par contre, tu évoques ton confort mais pas vraiment la pédagogie (à part pour dire que tu as la voix qui porte ; moi aussi, mais pour moi faire cours ne se résume pas à porter la voix au fond de la classe...). Tu trouves vraiment que ça ne fait aucune différence ?
Le seul inconfort que je ressens au niveau de la pédagogie n'est pas lié au masque, c'est l'impossibilité d'envoyer des élèves au tableau car on ne donne plus les crayons aux élèves. Pour repérer les élèves qui comprennent ou pas, je n'aime pas me fier à l'impression visuelle, je préfère regarder les productions sur les cahiers d'exercices et je devines plus rapidement les fragilités à l'oral ou bien dans le regard donc le masque ne me dérange pas trop. Pour mieux entendre les élèves, j'ai pris l'habitude de me rapprocher des élèves qui ont la parole, c'est aussi un point positif. Je sais aussi que j'ai de chance d'être dans un petit collège rural dans lequel les élèves sont très disciplinés. Dans les conditions habituelles, on peut reconnaître les bavards même de dos...
Toujours d'un point de vue pédagogique, c'est mieux qu'en mai/juin, car ils sont deux par tables donc les élèves peuvent s'aider mutuellement, par contre je ne peux plus organiser l'équipe des élèves correcteurs qui m'assistent pour expliquer aux autres. Mais cela n'a pas de rapport avec le masque.
- Manu7Expert spécialisé
Clecle78 a écrit:Manu7 a écrit:
Pour ma part, j'ai vraiment de la peine à comprendre qu'on ne puisse pas supporter le masque. Dans les pays asiatiques où c'est très courant, les gens sont habitués et ils voient les avantages.
Cette phrase est hallucinante je trouve. Que tu l'apprecies tant mieux pour toi mais en conclure que tous ceux qui ne le supportent pas ont tort, je trouve un peu fort. Tu nies complètement l'inconfort que nous sommes nombreux à ressentir et les difficultés de communication avec les élèves. Nous n'avons visiblement pas la même conception du métier.
Je t'invite à relire ma phrase dans son contexte, quand je dis que j'aime bien le port du masque et donc j'ai de la peine à comprendre ceux qui ne le supportent pas c'est assez logique. Mais je vois bien que c'est compliqué pour de nombreux profs. Je ne nies pas du tout l'inconfort. Et je ne vois pas tellement le lien avec la conception du métier. C'est vrai que je ne tire pas de conclusions attives...
- PoupoutchModérateur
OK, merci !Manu7 a écrit:Poupoutch a écrit:Par contre, tu évoques ton confort mais pas vraiment la pédagogie (à part pour dire que tu as la voix qui porte ; moi aussi, mais pour moi faire cours ne se résume pas à porter la voix au fond de la classe...). Tu trouves vraiment que ça ne fait aucune différence ?
Le seul inconfort que je ressens au niveau de la pédagogie n'est pas lié au masque, c'est l'impossibilité d'envoyer des élèves au tableau car on ne donne plus les crayons aux élèves. Pour repérer les élèves qui comprennent ou pas, je n'aime pas me fier à l'impression visuelle, je préfère regarder les productions sur les cahiers d'exercices et je devines plus rapidement les fragilités à l'oral ou bien dans le regard donc le masque ne me dérange pas trop. Pour mieux entendre les élèves, j'ai pris l'habitude de me rapprocher des élèves qui ont la parole, c'est aussi un point positif. Je sais aussi que j'ai de chance d'être dans un petit collège rural dans lequel les élèves sont très disciplinés. Dans les conditions habituelles, on peut reconnaître les bavards même de dos...
Toujours d'un point de vue pédagogique, c'est mieux qu'en mai/juin, car ils sont deux par tables donc les élèves peuvent s'aider mutuellement, par contre je ne peux plus organiser l'équipe des élèves correcteurs qui m'assistent pour expliquer aux autres. Mais cela n'a pas de rapport avec le masque.
Nous n'avions pas repris en juin, je n'ai donc pas de comparaison.
Il est possible aussi que ça dépende des matières. Dans les miennes, il y a nécessairement une grande part d'oral, ce qui est problématique avec le masque et, en théâtre, le travail de placement de la voix et celui des expressions est de fait limité, ce qui est handicapant (de la même manière, les échauffements physiques sont inenvisageables et c'est bien pénible aussi).
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"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Ma'amÉrudit
J'ai coché la réponse 2, comme beaucoup, ça me gêne dans ma pratique, surtout avec les lunettes.
En cours de langues, c'est compliqué de ne pas entendre correctement les élèves.
Mais je ne peux pas dire que ça soit insupportable pour moi. Moi aussi, comme beaucoup de ceux qui ont coché la réponse 2, je mets des masques chirurgicaux. En lisant les réponses des uns et des autres, c'est vraiment ce qui ressort. Comme d'hab, on est obligés de compenser les manquements de l'institution pour avoir des conditions de travail acceptables. Ça devient usant à la longue...
En cours de langues, c'est compliqué de ne pas entendre correctement les élèves.
Mais je ne peux pas dire que ça soit insupportable pour moi. Moi aussi, comme beaucoup de ceux qui ont coché la réponse 2, je mets des masques chirurgicaux. En lisant les réponses des uns et des autres, c'est vraiment ce qui ressort. Comme d'hab, on est obligés de compenser les manquements de l'institution pour avoir des conditions de travail acceptables. Ça devient usant à la longue...
- nicole 86Expert spécialisé
Manu7 a écrit:Poupoutch a écrit:Par contre, tu évoques ton confort mais pas vraiment la pédagogie (à part pour dire que tu as la voix qui porte ; moi aussi, mais pour moi faire cours ne se résume pas à porter la voix au fond de la classe...). Tu trouves vraiment que ça ne fait aucune différence ?
Le seul inconfort que je ressens au niveau de la pédagogie n'est pas lié au masque, c'est l'impossibilité d'envoyer des élèves au tableau car on ne donne plus les crayons aux élèves. Pour repérer les élèves qui comprennent ou pas, je n'aime pas me fier à l'impression visuelle, je préfère regarder les productions sur les cahiers d'exercices et je devines plus rapidement les fragilités à l'oral ou bien dans le regard donc le masque ne me dérange pas trop. Pour mieux entendre les élèves, j'ai pris l'habitude de me rapprocher des élèves qui ont la parole, c'est aussi un point positif. Je sais aussi que j'ai de chance d'être dans un petit collège rural dans lequel les élèves sont très disciplinés. Dans les conditions habituelles, on peut reconnaître les bavards même de dos...
Toujours d'un point de vue pédagogique, c'est mieux qu'en mai/juin, car ils sont deux par tables donc les élèves peuvent s'aider mutuellement, par contre je ne peux plus organiser l'équipe des élèves correcteurs qui m'assistent pour expliquer aux autres. Mais cela n'a pas de rapport avec le masque.
Puis-je me permettre de donner mon point de vue d'étudiante attardée, nos cours ont repris par la semaine intensive, un professeur et 15 étudiants disciplinés. Si j'ai bien compris le professeur, j'ai par contre eu nettement plus de difficultés à comprendre les réponses formulées par certains étudiants surtout lorsqu'il s'agit de lire une autre langue que le français. Si j'étais encore enseignante, il me semble qu'il me faudrait tenir compte de ce paramètre.
- EnglishTidsearNiveau 9
J'ai toujours eu du mal à reconnaître les élèves, masque ou pas masque... Si je m' hydrate suffisamment toutes les heures, je n'ai pas mal à la gorge. J'oblige les élèves à répéter ce que disent leur camarades, donc ce sont eux qui font le travail de compréhension. En langues, c'est conseillé. Je fais beaucoup travailler les élèves à 2, c'est reposant pour moi. Ca me demande plus de travail de préparation en amont, mais je ne peux pas considérer ça comme une entrave. Mais un inconfort oui, cest certain.Danska a écrit:J'avoue être un peu perplexe : ça fait déjà plusieurs personnes qui répondent grosso modo que le masque ne les gêne pas, avant d'ajouter qu'elles ont mal à la gorge ou ne reconnaissent pas les élèves ou ne les comprennent pas, ou tout ça à la fois... Mais vous ne considérez pas que c'est une entrave à votre travail ?
- MarxouHabitué du forum
Très bizarrement, le port du masque ne me dérange pas tant que ça, même si, bien sûr, je m'en passerais bien. Je précise qu'il s'agit des masques chir, non fournis pas l'EN et que je donc paye moi-même...
Apparemment, ce sont les seuls supportables et les plus protecteurs; il est donc absolument inadmissible que l'EN ne nous les fournisse pas.
Très étrangement aussi, j'arrive peu ou prou à reconnaître les élèves et à imaginer leurs visages. Il est vrai que je leur demande de mettre leur prénom systématiquement devant eux. Un autre point bizarre: je trouve que le masque libère en ce sens que les élèves ne sont par plus focalisés sur toi (ta gueule, tes expressions, etc..que tu n'as pas nécessairement envie de montrer tous les matins au tout venant et notamment aux regards scrutateurs et impitoyables des adolescents), mais uniquement (ou presque) sur ce que tu peux blablater. Suis-je le seul à ressentir ça?
Après, je comprends bien sûr (et compatis avec ) tous les collègues qui témoignent ici que c'est l'enfer: à temps partiel cette année, j'ai très peu de classes et des élèves plutôt sympa. Mais même avec ces conditions, sur la durée, ça risque fort de s'avérer problématique et pénible.
Et pour finir, absolument d'accord avec le constat que le ministère n'a absolument RIEN anticipé. (ni glandé). Quid de "l'hybridation" (nouveau terme....) de l'enseignement, de ce dernier à distance qui ne va pas tarder à s'imposer, de la mise en place de groupes plus réduits, etc, etc.
Encore une fois, des économies de bouts de chandelle, une vision à très courte vue, qui risquent d'entraîner le pire: des reconfinements à grande échelle qui au final, vont plomber l'économie.
Et bien sûr, le seul fait que ce gvt ne nous fournisse pas des masques chirurgicaux (les seuls supportables) est un scandale en soi.
Apparemment, ce sont les seuls supportables et les plus protecteurs; il est donc absolument inadmissible que l'EN ne nous les fournisse pas.
Très étrangement aussi, j'arrive peu ou prou à reconnaître les élèves et à imaginer leurs visages. Il est vrai que je leur demande de mettre leur prénom systématiquement devant eux. Un autre point bizarre: je trouve que le masque libère en ce sens que les élèves ne sont par plus focalisés sur toi (ta gueule, tes expressions, etc..que tu n'as pas nécessairement envie de montrer tous les matins au tout venant et notamment aux regards scrutateurs et impitoyables des adolescents), mais uniquement (ou presque) sur ce que tu peux blablater. Suis-je le seul à ressentir ça?
Après, je comprends bien sûr (et compatis avec ) tous les collègues qui témoignent ici que c'est l'enfer: à temps partiel cette année, j'ai très peu de classes et des élèves plutôt sympa. Mais même avec ces conditions, sur la durée, ça risque fort de s'avérer problématique et pénible.
Et pour finir, absolument d'accord avec le constat que le ministère n'a absolument RIEN anticipé. (ni glandé). Quid de "l'hybridation" (nouveau terme....) de l'enseignement, de ce dernier à distance qui ne va pas tarder à s'imposer, de la mise en place de groupes plus réduits, etc, etc.
Encore une fois, des économies de bouts de chandelle, une vision à très courte vue, qui risquent d'entraîner le pire: des reconfinements à grande échelle qui au final, vont plomber l'économie.
Et bien sûr, le seul fait que ce gvt ne nous fournisse pas des masques chirurgicaux (les seuls supportables) est un scandale en soi.
- DanskaProphète
EnglishTidsear a écrit:J'ai toujours eu du mal à reconnaître les élèves, masque ou pas masque... Si je m' hydrate suffisamment toutes les heures, je n'ai pas mal à la gorge. J'oblige les élèves à répéter ce que disent leur camarades, donc ce sont eux qui font le travail de compréhension. En langues, c'est conseillé. Je fais beaucoup travailler les élèves à 2, c'est reposant pour moi. Ca me demande plus de travail de préparation en amont, mais je ne peux pas considérer ça comme une entrave. Mais un inconfort oui, cest certain.Danska a écrit:J'avoue être un peu perplexe : ça fait déjà plusieurs personnes qui répondent grosso modo que le masque ne les gêne pas, avant d'ajouter qu'elles ont mal à la gorge ou ne reconnaissent pas les élèves ou ne les comprennent pas, ou tout ça à la fois... Mais vous ne considérez pas que c'est une entrave à votre travail ?
D'accord, je vois
- arcencielGrand Maître
Marxou a écrit:Très bizarrement, le port du masque ne me dérange pas tant que ça, même si, bien sûr, je m'en passerais bien. Je précise qu'il s'agit des masques chir, non fournis pas l'EN et que je donc paye moi-même...
Apparemment, ce sont les seuls supportables et les plus protecteurs; il est donc absolument inadmissible que l'EN ne nous les fournisse pas.
Très étrangement aussi, j'arrive peu ou prou à reconnaître les élèves et à imaginer leurs visages. Il est vrai que je leur demande de mettre leur prénom systématiquement devant eux. Un autre point bizarre: je trouve que le masque libère en ce sens que les élèves ne sont par plus focalisés sur toi (ta gueule, tes expressions, etc..que tu n'as pas nécessairement envie de montrer tous les matins au tout venant et notamment aux regards scrutateurs et impitoyables des adolescents), mais uniquement (ou presque) sur ce que tu peux blablater. Suis-je le seul à ressentir ça?
Après, je comprends bien sûr (et compatis avec ) tous les collègues qui témoignent ici que c'est l'enfer: à temps partiel cette année, j'ai très peu de classes et des élèves plutôt sympa. Mais même avec ces conditions, sur la durée, ça risque fort de s'avérer problématique et pénible.
Et pour finir, absolument d'accord avec le constat que le ministère n'a absolument RIEN anticipé. (ni glandé). Quid de "l'hybridation" (nouveau terme....) de l'enseignement, de ce dernier à distance qui ne va pas tarder à s'imposer, de la mise en place de groupes plus réduits, etc, etc.
Encore une fois, des économies de bouts de chandelle, une vision à très courte vue, qui risquent d'entraîner le pire: des reconfinements à grande échelle qui au final, vont plomber l'économie.
Et bien sûr, le seul fait que ce gvt ne nous fournisse pas des masques chirurgicaux (les seuls supportables) est un scandale en soi.
Pareil pour moi, je ne porte que des masques chirurgicaux et je les supporte assez bien en fait. J'ai juste plus soif que d'habitude.
- Volo'Neoprof expérimenté
Danska a écrit:J'avoue être un peu perplexe : ça fait déjà plusieurs personnes qui répondent grosso modo que le masque ne les gêne pas, avant d'ajouter qu'elles ont mal à la gorge ou ne reconnaissent pas les élèves ou ne les comprennent pas, ou tout ça à la fois... Mais vous ne considérez pas que c'est une entrave à votre travail ?
Pédagogiquement, cela ne me gêne pas plus que de raison même si je vais sûrement limiter la dose de travail de groupe. C'est plus personnellement que c'est gênant.
- LefterisEsprit sacré
Mal de crâne qui dure, mal de gorge, grosse fatigue. Plus évidemment la gêne sur le visage, la sueur en ce moment, les difficultés à se comprendre... La moindre coupure de parole est encore plus douloureuse. Va falloir arrêter de parler, projeter, trouver une solution. Les élèves qui sont dans une situation moins pénible ( j'ai été à une réunion de trois heures, c'est bien plus supportable quand on est assis et qu'on peut ne pas parler) ont du mal, l'enlèvent, le mettent sous le nez. Alors nous, combien de temps allons-nous tenir ? Il est grand temps qu'on nous permettent de l'enlever en reculant les tables du premier rang; comme en juin.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Elle aimeExpert
Je porte les masques fournis par l'EN : les 4 fournis en mai dernier et les 4 fournis la semaine dernière. Je ne les utilise pas en dehors du collège (ceux de mai ne m'ont pas servi cet été) où j'utilise des masques que j'ai moi-même achetés.
Je suis totalement épuisée en rentrant le soir (je travaille au collège de 8h30 à 18h : préparations, corrections). Maux de tête, nausée, sensation d'étouffement. J'ai eu des vertiges aujourd'hui. Je suis arrêtée une semaine. J'ignore si c'est le masque ou le fait de devoir toujours rappeler à l'ordre certains élèves (qui, eux, baissent le masque sans cesse),
Je suis totalement épuisée en rentrant le soir (je travaille au collège de 8h30 à 18h : préparations, corrections). Maux de tête, nausée, sensation d'étouffement. J'ai eu des vertiges aujourd'hui. Je suis arrêtée une semaine. J'ignore si c'est le masque ou le fait de devoir toujours rappeler à l'ordre certains élèves (qui, eux, baissent le masque sans cesse),
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
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