- micaschisteMonarque
La moyenne d'âge en réa est de 62 ans actuellement. Celle de mars était de combien ?ProvençalLeGaulois a écrit:micaschiste a écrit:Sans confiner tout le pays, il y a peut-être des mesures à prendre pour les écoles, collèges, lycées dans les zones bien rouges.Proton a écrit:80 décès sur toute la France ? Et il faudrait selon certains confiner un pays de 67 millions d'habitants ? Refaire des cours à distance ?
D'ailleurs qu'est-ce qui fera que le virus est maintenant moins létal sachant que son ARN n'a pas significativement muté ? C'est la même souche qu'en mars.
Les responsables des services de réanimation que l'on voit parler à la télé (ça vaut ce que ça vaut) semblent s'accorder sur le fait que la durée des séjours en hôpital et en réa diminue, qu'ils savent maintenant mieux traiter les patients qu'au début de l'épidémie, ils font notamment moins de mises sous respirateur et plutôt une "oxygénation", j'admets que je ne sais pas exactement ce que cela recouvre mais réa n'est pas/plus égale à intubation, ce qui expliquerait en partie la moindre létalité du virus actuellement par rapport à mars.
Et sinon, comme chaque jour d'été en France, il y a dû avoir quelque chose comme 1200 ou 1300 décès hier, pas 80 ; on ne meurt pas que du COVID, même si l'on a tendance à occulter tout le reste.
- Flo44Érudit
C'est sûr que c'est pas trop le moment, mais j'ai déjà eu des coups de chaleur pour bien moins que ce que je vais subir lundi, et c'était à un moment où j'étais à peu près en forme, alors que là je suis déjà épuisée. La seule autre option, c'est d'attendre le malaise, mais après, je fais comment pour rentrer chez moi? (si j'ai une migraine, je ne suis absolument pas en état de conduire, je perds l'équilibre et tous mes réflexes). J'ai 60 km à faire et pas de transport en commun, personne pour me ramener ou venir me chercher, sans compter le lendemain matin pour retourner chercher la voiture?Fenrir a écrit:ah ben ça va être facile en maths, où on doit "élever le niveau" (en perdant 5-10 minutes par heure de cours à changer de salle).
Et puis bon, le riant climat de l'IDF hein...
Et j'ai déjà fait ponctuellement des séances dehors, mais là, c'est clairement pas le moment pédagogiquement.
Après, de toute manière avec une chaleur aussi élevée et humide en plus, je ne parviendrai jamais à faire un cours acceptable, et je doute de l'état des élèves et de leur capacité à faire des maths de 16h à 17h, après 11 à 12h de car + collège avec le masque... Le pire, c'est que ça va continuer toute la semaine... et on n'aura toujours pas droit au déblocage des fenêtres.
J'ai pensé à des jeux à faire en groupe, et des activités en autonomie avec fiches de correction.
Sinon, j'avais des vraies idées de mathématiques en extérieur, mais pour cela il faudrait avoir vu au moins les triangles semblables, ou le théorème de Pythagore, et ce n'est pas encore le cas.
- DorineHabitué du forum
Bien vu !. Je comprends pourquoi la proposition a eu peu de succès auprès des collègues.Mathador a écrit:Quel bonhomme ce recteur ! Bien que l'on regrette (ou pas) son absence, mieux vaut une peine confirmée qu'affiner en Chine.VinZT a écrit:Noter recteur est testé positif, ce qui nous privera de son aide précieuse pendant sa quatorzaine de 7 jours.
J'ai proposé aux collègues de mettre du baume au recteur, mais la plupart n'a pas suivi.
- OxfordNeoprof expérimenté
Poke a écrit:Cassandrine a écrit:Depuis la rentrée, mes collégiens (dans les autres cours aussi) sont extrêmement bavards. Comme ils sont masqués, ils en profitent et nient les faits... Du coup , le bruit ambiant est très fort et les tensions montent... Je voulais savoir si c'était le cas dans vos établissements???
J'ai une classe difficile en lycée dans laquelle les élèves sifflent et font des bruitages sans pouvoir se faire repérer. Ambiance garantie :|
Oui c'est pareil dans le lycée où j'exerce
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- Flo44Érudit
Est-ce qu'il y a un responsable syndical qui traîne par ici ?
En effet, plus ça va, plus on sait que les lieux clos mal ventilés sont à risque, même avec masque, et pourtant on nous empêche de ventiler sérieusement nos salles (et les cantines).
Parce que j'ai écrit une petite lettre ouverte sur l'aération des établissements, mais je ne sais pas à qui m'adresser pour avoir un impact. Je ne connais pas grand-monde, les collègues de l'établissement sont peu combattifs, et je pense qu'il faut un écho plus large (donc un relai par un syndicat ou par la presse). Mon syndicat ne me répond pas (sans doute débordé avec la gestion de tous les problèmes, les vulnérables, etc...)
Mais qui alerter? Comment faire? On ne peut pas écrire au ministère de la santé sur le covid (ils ont écrit qu'ils ne lisaient pas). Le ministère de l'éducation... euh.. comment dire.
Nous sommes en danger et nos élèves aussi, et on reste sans rien faire?
Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, et de toute manière, ressasser en boucle entre convaincus nos problèmes, ça ne sert à rien.
En effet, plus ça va, plus on sait que les lieux clos mal ventilés sont à risque, même avec masque, et pourtant on nous empêche de ventiler sérieusement nos salles (et les cantines).
Parce que j'ai écrit une petite lettre ouverte sur l'aération des établissements, mais je ne sais pas à qui m'adresser pour avoir un impact. Je ne connais pas grand-monde, les collègues de l'établissement sont peu combattifs, et je pense qu'il faut un écho plus large (donc un relai par un syndicat ou par la presse). Mon syndicat ne me répond pas (sans doute débordé avec la gestion de tous les problèmes, les vulnérables, etc...)
Mais qui alerter? Comment faire? On ne peut pas écrire au ministère de la santé sur le covid (ils ont écrit qu'ils ne lisaient pas). Le ministère de l'éducation... euh.. comment dire.
Nous sommes en danger et nos élèves aussi, et on reste sans rien faire?
Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, et de toute manière, ressasser en boucle entre convaincus nos problèmes, ça ne sert à rien.
- OxfordNeoprof expérimenté
Flo44, regarde sur le site de ton académie, il y a une adresse mail où tu peux écrire pour signaler tout risque sanitaire.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- Flo44Érudit
Déjà fait. Ils s'en fichent. De toute manière, on a le recteur qui voulait obliger tout le monde à faire des réunions en présentiel toute la semaine juste après la fermeture des établissements, qui a réuni tous les stagiaires de l'Inspe dans un amphi à la rentrée, comme d'habitude. Qui a incité tout le monde à faire des réunions en présentiel à la rentrée, et a aussi réuni les chefs d'établissement en présentiel.Oxford a écrit:Flo44, regarde sur le site de ton académie, il y a une adresse mail où tu peux écrire pour signaler tout risque sanitaire.
Et à ce que je lis, le problème est national.
- OxfordNeoprof expérimenté
Désolée Flo Dans l'établissement de mon ado : salles sans fenêtre, nettoyées 1 fois/semaine. En zone rouge.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- sifiÉrudit
Pour avoir posé la question à notre chef d'établissement, la réponse est claire: les élèves risquent tous de se suicider si on ouvre ne serait-ce qu'une seule fenêtre (celle au niveau du bureau, par exemple).
Je me demande quand même si en haut lieu ils s'imaginent qu'on les pousse tous au suicide, ces petits.
Je me demande quand même si en haut lieu ils s'imaginent qu'on les pousse tous au suicide, ces petits.
- Flo44Érudit
sifi a écrit:Pour avoir posé la question à notre chef d'établissement, la réponse est claire: les élèves risquent tous de se suicider si on ouvre ne serait-ce qu'une seule fenêtre (celle au niveau du bureau, par exemple).
Je me demande quand même si en haut lieu ils s'imaginent qu'on les pousse tous au suicide, ces petits.
Certes c'est un risque. Mais s'ils étaient formés en gestion du risque, ils sauraient que cette gestion-là, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. On doit traiter en priorité les risques qui ont beaucoup de chances de se produire, même peu graves (enfin si on considère que la contamination de l'équipe pédagogique ou des AED est peu grave...).
Les risques graves, mais très peu probables, on en tient compte éventuellement... Et pas avec des trous dans la raquette (comme l'escalier quand on peut se jeter du 2ème étage très facilement).
Pour en revenir à la question : j'ai fait une fiche RSST, mais Oxford, tu penses peut-être à autre chose? Peut-on écrire à l'inspecteur santé et sécurité au travail? À quelqu'un d'autre? (pas trouvé sur le site de mon académie...)
- DicloniaExpert
Flo44 a écrit:Est-ce qu'il y a un responsable syndical qui traîne par ici ?
En effet, plus ça va, plus on sait que les lieux clos mal ventilés sont à risque, même avec masque, et pourtant on nous empêche de ventiler sérieusement nos salles (et les cantines).
Parce que j'ai écrit une petite lettre ouverte sur l'aération des établissements, mais je ne sais pas à qui m'adresser pour avoir un impact. Je ne connais pas grand-monde, les collègues de l'établissement sont peu combattifs, et je pense qu'il faut un écho plus large (donc un relai par un syndicat ou par la presse). Mon syndicat ne me répond pas (sans doute débordé avec la gestion de tous les problèmes, les vulnérables, etc...)
Mais qui alerter? Comment faire? On ne peut pas écrire au ministère de la santé sur le covid (ils ont écrit qu'ils ne lisaient pas). Le ministère de l'éducation... euh.. comment dire.
Nous sommes en danger et nos élèves aussi, et on reste sans rien faire?
Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, et de toute manière, ressasser en boucle entre convaincus nos problèmes, ça ne sert à rien.
Est-ce que tu ne pourrais pas envoyer cela à l'inspection du travail de ton secteur ?
- mafalda16Modérateur
sifi a écrit:Pour avoir posé la question à notre chef d'établissement, la réponse est claire: les élèves risquent tous de se suicider si on ouvre ne serait-ce qu'une seule fenêtre (celle au niveau du bureau, par exemple).
Je me demande quand même si en haut lieu ils s'imaginent qu'on les pousse tous au suicide, ces petits.
Pareil... Et même si on ouvre en grand juste pendant les pauses, salle vide donc, et ben non c’est encore trop dangereux, même au rez-de-chaussée, même en salle des profs qui se trouve qui plus est au rez-de-chaussée
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- VerduretteModérateur
Flo : Pourquoi ne pas écrire à Marianne ?
- elisa18Neoprof expérimenté
Ici aussi.... C'est encore plus épuisant de les reprendre sans cesse. Surtout qu'ils bavardent plus fort pour se faire entendre du voisin.... C'est la première année que je vais punir aussi tôt.Cassandrine a écrit:Depuis la rentrée, mes collégiens (dans les autres cours aussi) sont extrêmement bavards. Comme ils sont masqués, ils en profitent et nient les faits... Du coup , le bruit ambiant est très fort et les tensions montent... Je voulais savoir si c'était le cas dans vos établissements???
- JacqGuide spirituel
mafalda16 a écrit:sifi a écrit:Pour avoir posé la question à notre chef d'établissement, la réponse est claire: les élèves risquent tous de se suicider si on ouvre ne serait-ce qu'une seule fenêtre (celle au niveau du bureau, par exemple).
Je me demande quand même si en haut lieu ils s'imaginent qu'on les pousse tous au suicide, ces petits.
Pareil... Et même si on ouvre en grand juste pendant les pauses, salle vide donc, et ben non c’est encore trop dangereux, même au rez-de-chaussée, même en salle des profs qui se trouve qui plus est au rez-de-chaussée
Même réponse à la même question. J'ai demandé qu'on débloque les fenêtres ouvrables uniquement en oscillobattant pour que l'on puisse les laisser en oscillo durant le cours et au moins ouvrir grand à la pause (même si cinq minutes c'est insuffisant, c'est mieux que rien du tout). Niet. J'ai eu beau faire remarquer qu'il s'agissait d'ouvrir à la pause, donc sans élève, mais non tout de même. En ajoutant qu'en ouvrant ainsi il y avait un adulte, mais non quand même. Aucune confiance dans les personnels.
Hier il faisait chaud, c'était pénible le masque. A un moment j'ai vraiment eu de la peine à reprendre mon souffle pendant que je parlais. L'après midi j'ai fait sortir dans le couloir des élèves qui se sentaient mal (petit tour dans le couloir "prendre l'air" avec autorisation d'enlever le masque quelques instants car il n'y avait à ce moment personne dans les couloirs). En même temps, dès qu'ils sont à l'extérieur la majorité ne respecte par les gestes barrières, se tapent la bise tout le temps. Dans les couloirs il faut faire la chasse à une minorité qui a le masque sur la bouche et pas sur le nez. Et puis ils s'adossent ou s'accoudent tous sur les barrières ou les rampes. Hier après midi une chasse envoyée à deux de mes élèves qui en classe ont toujours le masque sous le nez. Menace de mot dans le cahier de correspondance et comme ils ne sont pas encore très "courageux" (ce sont des secondes) ça a stoppé toute apparition de nez dans la classe et dans les deux heures suivantes.
- kaktus65Niveau 10
Flo44 a écrit:Est-ce qu'il y a un responsable syndical qui traîne par ici ?
En effet, plus ça va, plus on sait que les lieux clos mal ventilés sont à risque, même avec masque, et pourtant on nous empêche de ventiler sérieusement nos salles (et les cantines).
Parce que j'ai écrit une petite lettre ouverte sur l'aération des établissements, mais je ne sais pas à qui m'adresser pour avoir un impact. Je ne connais pas grand-monde, les collègues de l'établissement sont peu combattifs, et je pense qu'il faut un écho plus large (donc un relai par un syndicat ou par la presse). Mon syndicat ne me répond pas (sans doute débordé avec la gestion de tous les problèmes, les vulnérables, etc...)
Mais qui alerter? Comment faire? On ne peut pas écrire au ministère de la santé sur le covid (ils ont écrit qu'ils ne lisaient pas). Le ministère de l'éducation... euh.. comment dire.
Nous sommes en danger et nos élèves aussi, et on reste sans rien faire?
Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, et de toute manière, ressasser en boucle entre convaincus nos problèmes, ça ne sert à rien.
+1 et tu es bien polie . A ajouter la chaleur humide qui transforme le masque en éponge le rendant inefficace.
Quant à qui écrire, tout le monde s’en fiche à l’EN, ils attendent sûrement des accidents chez les profs (Migraines + conduite, chutes dues aux vertiges etc ...) dus aux masques, ce qui serait un comble.
Le déconfinement a à peu près réussi car il y avait le télétravail, des classes en demi-groupes, pas de cantine. Tout cela a disparu et on voit le résultat.
Comme beaucoup d’intervenants, il est vraiment à regretter cette navigation à vue du gouvernement avec un menteur professionnel de l’EN à la barre assénant à tous « on est prêt » et le pire c’est que les Français (sauf les profs) le croient.
- Ajonc35Sage
Je travaille dans un lycee où un des bâtiments comporte 3 étages, un bâtiment des années 70 autant dire une passoire en hiver et pour les salles au sud, difficile d'y respirer certains jours.
Les fenêtres s'ouvrent toujours, elle sont coulissantes et donc s'ouvrent à moitié. Je n'ai jamais constaté de suicide depuis que j'y travaille et des collègues sont plus anciens et pour eux, c'est pareil. De plus comme dit Jacq, les salles sont fermées aux pauses. Quoique. Nous manquons tellement de place et de personnel vie scolaire que lorsqu'un enseignant manque, les eleves restent dans les salles habituellement et sans présence adulte. Par contre avec la crise, ils doivent descendre dans l'unique salle de permanence ou sortir ( sans surveillance pour l'extérieur, les avs ne peuvent être partout).
Jusque l'an passé quand un collègue était absent, un autre pouvait le remplacer pour arranger leur emploi du temps, ce qui arrangeait aussi parfois le notre. Les élèves pouvaient commencer plus tôt, plus tard et en cette période encore plus intelligent car les élèves pourraient circuler en dehors des heures de pointe, seraient moins présents dans l'établissement. Ben non, on garde le système, on ne remplace pas sauf si accord de la Direction, ben oui bien sûr surtout quand il faudrait remplacer d'une heure sur l'autre.
Cette année aussi nouvelle organisation. Les enseignants niveau lycée et collèges étaient présents dans un seul bâtiment. Cette année, les deux niveaux sont séparés et donc le brassage des enseignants qui circulent d'un bâtiment à l'autre est important.
Je reviens aux fenêtres. Dans le bâtiment "college", les salles ont des fenêtres qui ne s'ouvrent pas ( anciens labo) et nous dénonçons depuis des années ce problème. La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!! D'autres salles sont en oscillo-batant mais donnant sur une galerie vitrée. Mercredi, 4eme heure de cours dans ce bâtiment: début de mal de tête, vertiges, il a fallu que je sorte. Des petits collégiens adorables qui ont ouvert les portes en grand, ont cherché de quoi les bloquer...... Je sens que cela ça me reprendre. J'espère aussi que les parents vont réagir. Mon collègue qui est à côté, ouvre les portes : il parle fort et encore davantage dans ce contexte, la galerie fait un écho, quelles belles conditions de travail pour tous. J'oubliais que des élèves qui finissent à midi passent par cette galerie et pas en silence. Notre direction s'en moque. Là réponse, nous manquons de places , je dirais que cela depend pour qui.
Les fenêtres s'ouvrent toujours, elle sont coulissantes et donc s'ouvrent à moitié. Je n'ai jamais constaté de suicide depuis que j'y travaille et des collègues sont plus anciens et pour eux, c'est pareil. De plus comme dit Jacq, les salles sont fermées aux pauses. Quoique. Nous manquons tellement de place et de personnel vie scolaire que lorsqu'un enseignant manque, les eleves restent dans les salles habituellement et sans présence adulte. Par contre avec la crise, ils doivent descendre dans l'unique salle de permanence ou sortir ( sans surveillance pour l'extérieur, les avs ne peuvent être partout).
Jusque l'an passé quand un collègue était absent, un autre pouvait le remplacer pour arranger leur emploi du temps, ce qui arrangeait aussi parfois le notre. Les élèves pouvaient commencer plus tôt, plus tard et en cette période encore plus intelligent car les élèves pourraient circuler en dehors des heures de pointe, seraient moins présents dans l'établissement. Ben non, on garde le système, on ne remplace pas sauf si accord de la Direction, ben oui bien sûr surtout quand il faudrait remplacer d'une heure sur l'autre.
Cette année aussi nouvelle organisation. Les enseignants niveau lycée et collèges étaient présents dans un seul bâtiment. Cette année, les deux niveaux sont séparés et donc le brassage des enseignants qui circulent d'un bâtiment à l'autre est important.
Je reviens aux fenêtres. Dans le bâtiment "college", les salles ont des fenêtres qui ne s'ouvrent pas ( anciens labo) et nous dénonçons depuis des années ce problème. La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!! D'autres salles sont en oscillo-batant mais donnant sur une galerie vitrée. Mercredi, 4eme heure de cours dans ce bâtiment: début de mal de tête, vertiges, il a fallu que je sorte. Des petits collégiens adorables qui ont ouvert les portes en grand, ont cherché de quoi les bloquer...... Je sens que cela ça me reprendre. J'espère aussi que les parents vont réagir. Mon collègue qui est à côté, ouvre les portes : il parle fort et encore davantage dans ce contexte, la galerie fait un écho, quelles belles conditions de travail pour tous. J'oubliais que des élèves qui finissent à midi passent par cette galerie et pas en silence. Notre direction s'en moque. Là réponse, nous manquons de places , je dirais que cela depend pour qui.
- DanskaProphète
Ajonc35 a écrit: La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!!
Ouais, ben j'ai fait cours toute la journée d'hier avec la porte grande ouverte, j'ai même laissé la porte ouverte à midi en prévenant l'agent d'entretien qui travaillait dans le couloir... Curieusement, ça n'a pas suffi
Pour les fenêtres coulissantes, je vois très bien de quoi tu parles, on avait exactement les mêmes jusqu'à l'année dernière. Je n'aurais jamais cru les regretter, et pourtant... !
- Pontorson50Fidèle du forum
Saramago a écrit:Autant que possible, et je vous assure qu'on peut trouver un tas d'idées pour que ce soit souvent possible, je fais cours dehors. Aujourd'hui, sortie au parc de deux heures avec les 6ème pour une séance échantillonnage SVT/lecture et croquis de paysage en géo. Lundi, sortie randonnée toute la journée (programme EPS 4ème, il faut bien des accompagnateurs !), mercredi, à nouveau sortie pour étudier avec les 3ème l'expansion de la ville. Bon, je ne dis pas que je tiendrai toute l'année à ce rythme et ça m'oblige à quelques modifications dans ma progression, mais faire cours dehors au grand air avec des élèves démasqués redonne envie de travailler !
Le grand air en Auvergne ces jours-ci pourquoi pas en effet, mais dans les agglomérations, le cours dehors par 30° ou plus à l'ombre va en prendre un coup...
- Ramanujan974Érudit
Sur cette histoire de fenêtres et de suicides, combien y en a-t-il eu ces 50 dernières années.
Et dans un tel cas, que risqueraient l'enseignant et le CDE ?
Et dans un tel cas, que risqueraient l'enseignant et le CDE ?
- JacqGuide spirituel
Danska a écrit:Ajonc35 a écrit: La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!!
Ouais, ben j'ai fait cours toute la journée d'hier avec la porte grande ouverte, j'ai même laissé la porte ouverte à midi en prévenant l'agent d'entretien qui travaillait dans le couloir... Curieusement, ça n'a pas suffi
Pour les fenêtres coulissantes, je vois très bien de quoi tu parles, on avait exactement les mêmes jusqu'à l'année dernière. Je n'aurais jamais cru les regretter, et pourtant... !
Même chose.
Depuis la rentrée je fais cours avec les portes ouvertes (lorsqu'il y en a deux donnant sur les couloirs, sinon une seule). Pas trop de dérangement mais nous sommes dans un établissement calme avec peu de mouvements en dehors des intercours. Fenêtres ouvertes au maximum possible pour tenter d'aérer un peu, mais quand le soleil tape dessus il faut les fermer pour ne pas suffoquer (même avec les volets fermés, il fait trop chaud).
Par contre, concernant les fenêtres, les CDE se couvrent sans doute, et on peut le comprendre. Il faudrait peut-être qu'ils aient une consigne venue d'en haut, que les débloquer ne viennent pas de leur simple initiative qui pourrait leur être reprochée ensuite.
- JacqGuide spirituel
Ramanujan974 a écrit:Sur cette histoire de fenêtres et de suicides, combien y en a-t-il eu ces 50 dernières années.
Et dans un tel cas, que risqueraient l'enseignant et le CDE ?
Moins que les suicides des enseignants... ?????
EDIT : l'enseignant peut veiller à ce qu'elles soient en oscillo durant la classe, sauf durant la pause où, avec aucun élève, il peut ouvrir pleinement (même si cela reste insuffisant). Et si on doit laisser la salle avant que l'enseignant suivant n'arrive, tous les élèves dans le couloir, personne dedans. Je ne laisse jamais un élève dans mes salles (bon, il y a le cas plus haut indiqué par notre collègue, pour la question du manque de place, mais déjà là l'établissement est en faute car des élèves ne devraient pas être seuls dans une classe, d'autres accidents peuvent arriver, il n'y a pas que les défenestrations tout de même !).
- mafalda16Modérateur
Danska a écrit:Ajonc35 a écrit: La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!!
Ouais, ben j'ai fait cours toute la journée d'hier avec la porte grande ouverte, j'ai même laissé la porte ouverte à midi en prévenant l'agent d'entretien qui travaillait dans le couloir... Curieusement, ça n'a pas suffi
Pour les fenêtres coulissantes, je vois très bien de quoi tu parles, on avait exactement les mêmes jusqu'à l'année dernière. Je n'aurais jamais cru les regretter, et pourtant... !
Ils sont bien braves de nous autoriser à faire cours la porte ouverte...
Je fais cours porte ouverte 90% du temps, reste de mon passage en région parisienne dans un bahut compliqué et direction défaillante où on laissait tous la porte ouverte pour pouvoir s'entraider en cas de problème. Depuis quand je ferme la porte j'étouffe
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- corisandianeNiveau 9
pareil, au départ le masque les rendait totalement silencieux, mais ils ont vite compris l'intéret: impossible de voir la source du bavardage. Et même quand ils cherchent les exos, ils sont obligés de parler fort car ils n'arrivent pas à chuchoter avec le masque. Bref, ça devient difficile, et je suis franchement en colère aprés notre ministre qui avait 2 mois pour préparer la rentrée et rien...on est maintenant confrontés à des conditions de travail impossibles.elisa18 a écrit:Ici aussi.... C'est encore plus épuisant de les reprendre sans cesse. Surtout qu'ils bavardent plus fort pour se faire entendre du voisin.... C'est la première année que je vais punir aussi tôt.Cassandrine a écrit:Depuis la rentrée, mes collégiens (dans les autres cours aussi) sont extrêmement bavards. Comme ils sont masqués, ils en profitent et nient les faits... Du coup , le bruit ambiant est très fort et les tensions montent... Je voulais savoir si c'était le cas dans vos établissements???
- corisandianeNiveau 9
quand c'est la porte d'un préfabriqué non isolé qui donne sur la cour, impossible à mettre en place. Et comme les autres fénètres ne s'ouvrent pas, impossible de toute façon de faire courant d'air. Une salle à plus de 30 degrés avec des masques, c'est juste inadmissible pour tous.mafalda16 a écrit:Danska a écrit:Ajonc35 a écrit: La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!!
Ouais, ben j'ai fait cours toute la journée d'hier avec la porte grande ouverte, j'ai même laissé la porte ouverte à midi en prévenant l'agent d'entretien qui travaillait dans le couloir... Curieusement, ça n'a pas suffi
Pour les fenêtres coulissantes, je vois très bien de quoi tu parles, on avait exactement les mêmes jusqu'à l'année dernière. Je n'aurais jamais cru les regretter, et pourtant... !
Ils sont bien braves de nous autoriser à faire cours la porte ouverte...
Je fais cours porte ouverte 90% du temps, reste de mon passage en région parisienne dans un bahut compliqué et direction défaillante où on laissait tous la porte ouverte pour pouvoir s'entraider en cas de problème. Depuis quand je ferme la porte j'étouffe
- mafalda16Modérateur
corisandiane a écrit:quand c'est la porte d'un préfabriqué non isolé qui donne sur la cour, impossible à mettre en place. Et comme les autres fénètres ne s'ouvrent pas, impossible de toute façon de faire courant d'air. Une salle à plus de 30 degrés avec des masques, c'est juste inadmissible pour tous.mafalda16 a écrit:Danska a écrit:Ajonc35 a écrit: La direction nous a répondu que nous pouvions ouvrir les portes pendant les cours!!
Ouais, ben j'ai fait cours toute la journée d'hier avec la porte grande ouverte, j'ai même laissé la porte ouverte à midi en prévenant l'agent d'entretien qui travaillait dans le couloir... Curieusement, ça n'a pas suffi
Pour les fenêtres coulissantes, je vois très bien de quoi tu parles, on avait exactement les mêmes jusqu'à l'année dernière. Je n'aurais jamais cru les regretter, et pourtant... !
Ils sont bien braves de nous autoriser à faire cours la porte ouverte...
Je fais cours porte ouverte 90% du temps, reste de mon passage en région parisienne dans un bahut compliqué et direction défaillante où on laissait tous la porte ouverte pour pouvoir s'entraider en cas de problème. Depuis quand je ferme la porte j'étouffe
Où ai-je dit le contraire ?
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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