- Flo44Érudit
Totalement d'accord.ProvençalLeGaulois a écrit:On est à quoi, 4 ou 5% de tests positifs ?
Donc en gros 95% des gens testés n'ont rien ou un autre virus... le gaspillage d'argent public est de toutes façons massif, isolement ou pas.
Tester sans stratégie ça ne sert à rien (sauf à dire que ça y est on teste).
En plus l'absence de stratégie est une catastrophe, car elle entretient la méfiance et les réactions complotistes.
À propos de stratégie : on enquiquine les gens dans la rue, mais une grande partie des contaminations se font dans les bars et restaurants :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-restaurants-pointes-du-doigt-comme-probables-lieux-de-contagions-au-covid-19-etude_147331
- User17095Érudit
EdithW a écrit:Halybel a écrit:Flo44 a écrit:En effet.Clecle78 a écrit:Mais pourquoi les profs font le boulot des surveillants ? Vraiment je ne comprends pas les collègues.
Quand peuvent-ils aller aux toilettes? boire? manger? souffler un peu?
On n'est pas des robots... quand on voit comme le boulot des surveillants est physique, alors qu'ils n'ont que ça à faire...
Quand à la surveillance de la cantine, comment dire.... meilleur moyen pour propager le virus chez les enseignants aussi.
Tant que les enseignants continueront à faire tout ce qu'on leur dit sans rechigner et juste dire dans un journal qu'ils sont à bout. Il fallait refuser mais bon leur cde a dû leur dire que dans le premier degré c'est des profs qui assurent la récréation donc au boulot...
pas mieux. Faut arrêter de tout accepter. Marre des carpettes (cela dit, je comprends les blocages de certains, j'en côtoie pour qui c'est juste impossible psychologiquement d'entrer en confrontation ou même de demander quelque chose). Mais il faut arrêter de se plaindre ensuite et assumer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, c'est valable pour les profs et les élèves. Désolée si je semble dure, mais c'est la réalité...
À circonstances exceptionnelles, actions exceptionnelles. Ce n'est pas délirant de donner un coup de main une fois, un jour où deux, le temps que.
- KilmenyEmpereur
Horreur hier : une collègue sans masque à la photocopieuse qui se lèche sans cesse les doigts pour sélectionner sa prochaine page à photocopier, puis met ses doigts léchés partout sur la photocopieuse et s'en va sans désinfecter.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- PonocratesExpert spécialisé
ProvençalLeGaulois a écrit:Ponocrates a écrit:"imposé", certes, sauf que dans toutes les boîtes privées que je connais par mes amis et ma famille, les masques c'est dès la reprise de mai que c'était obligatoire. La différence, c'est que les employeurs du privés, pour la plupart, veulent éviter des procès ruineux.ProvençalLeGaulois a écrit:@MC311
Et le masque n'a été imposé en intérieur dans les entreprises que début septembre... On ne peut pas juger de son efficacité sur une période aussi courte.
L'E.N, elle ne craint rien de la part des personnels...
Certes, les entreprises ont souvent mieux gérer que l'EN (c'est pas difficile en meme temps..) mais par principe j'évite de me baser sur des impressions personnelles pour établir des stats, nombre d'entreprises n'imposaient pas le masque parce qu'elles n'avaient pas à le faire, d'où les nombreux clusters en entreprise cet été.
Je ne fais pas une statistique, je rends compte de mon expérience (indices "je", "mes", "ma") Ma remarque sur la crainte des procès dans le privé versus publique était elle bien générale et je l'assume en me basant cette fois sur des échanges avec un ami juriste du droit du travail. Si votre expérience vous prouve que l'E.N est plus soucieuse de la sécurité de ses personnels - RIP pas de vague- je comprends votre point de vue.
Où ai-je écrit ce que je graisse de votre message ? J'hésite entre raisonnement panglossien et homme de paille. Quoi qu'il en soit, me concernant, j'ai à plusieurs reprises souligné qu'imposer les masques ( sans limiter les effectifs, veiller à ce que toutes les fenêtre soient ouvertes, et avec -nécessairement- des masques enlevés au moment des repas) était avant tout une gesticulation destinée à éviter d'examiner de trop près l'impéritie gouvernementale y compris pour aplatir la courbe, ce qui est le seul objectif raisonnable comme je l'ai également écrit un certain nombre de fois.ProvençalLeGaulois a écrit:
Après, il ne faut pas croire que le masque est une solution magique ; le but c'est de freiner l'épidémie pour qu'elle reste gérable pas de la stopper net (ce qui est totalement illusoire).
Maintenant certains collègues qui sont fragiles - ou dont la famille l'est- , mais pas reconnus comme tels, sont contraints de travailler dans des conditions qui sont dangereuses pour eux. Sans prime, dans l'indifférence voire l'exaspération générale. Donc le masque n'est pas suffisant, mais en l'état actuel des choses...
J'ajouterais que nous sortons -avec des fausses sorties- de la période estivale: quand le masque sera mouillé, quand les gens prendront moins le vélo et plus les TC, quand ils seront obligés d'être dans des pièces moins aérées, nous verrons en effet l'efficacité des masques. Je n'ai pas hâte d'y être. Mais cela doit être parce que je ne travaille pas dans un bureau, mais devant des dizaines de personnes.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- PonocratesExpert spécialisé
Dans l'absolu, je suis en total accord avec vous. Dans la pratique, je sais que notre employeur commun a su transformer le ponctuel en habituel, à chaque fois que nous lui en avons laissé l'occasion - changement de statut, etc.pogonophile a écrit:EdithW a écrit:Halybel a écrit:Flo44 a écrit:
En effet.
Quand peuvent-ils aller aux toilettes? boire? manger? souffler un peu?
On n'est pas des robots... quand on voit comme le boulot des surveillants est physique, alors qu'ils n'ont que ça à faire...
Quand à la surveillance de la cantine, comment dire.... meilleur moyen pour propager le virus chez les enseignants aussi.
Tant que les enseignants continueront à faire tout ce qu'on leur dit sans rechigner et juste dire dans un journal qu'ils sont à bout. Il fallait refuser mais bon leur cde a dû leur dire que dans le premier degré c'est des profs qui assurent la récréation donc au boulot...
pas mieux. Faut arrêter de tout accepter. Marre des carpettes (cela dit, je comprends les blocages de certains, j'en côtoie pour qui c'est juste impossible psychologiquement d'entrer en confrontation ou même de demander quelque chose). Mais il faut arrêter de se plaindre ensuite et assumer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, c'est valable pour les profs et les élèves. Désolée si je semble dure, mais c'est la réalité...
À circonstances exceptionnelles, actions exceptionnelles. Ce n'est pas délirant de donner un coup de main une fois, un jour où deux, le temps que.
Par ailleurs, je suis d'accord pour "donner un coup de main". Mais pas quand c'est à sens unique: j'attends toujours le coup de main de mon employeur quand, la veille du confinement, j'ai acheté un ordinateur neuf, parce que je savais qu'avec l'autre, je ne pourrais pas faire du "direct" et qu'il risquait de me lâcher complètement. J'attends toujours des vrais masques - pas des culottes recyclées. Et nombre de collègues attendent toujours de pouvoir ouvrir les fenêtres de leurs salles de cours.
Coup de main, oui. Être les seuls à faire plus que ce qui est attendu de nous - et ce "nous" vous inclut, cher collègue- de façon répétée et systématique, avec le chantage à la culpabilisation et à l'absence de conscience professionnelle, sans aucun retour d'ascenseur ni reconnaissance, basta cosi !
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- mafalda16Modérateur
Merci Ponocrates pour cet excellent et triste résumé.
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- CondorcetOracle
pogonophile a écrit:EdithW a écrit:Halybel a écrit:Flo44 a écrit:
En effet.
Quand peuvent-ils aller aux toilettes? boire? manger? souffler un peu?
On n'est pas des robots... quand on voit comme le boulot des surveillants est physique, alors qu'ils n'ont que ça à faire...
Quand à la surveillance de la cantine, comment dire.... meilleur moyen pour propager le virus chez les enseignants aussi.
Tant que les enseignants continueront à faire tout ce qu'on leur dit sans rechigner et juste dire dans un journal qu'ils sont à bout. Il fallait refuser mais bon leur cde a dû leur dire que dans le premier degré c'est des profs qui assurent la récréation donc au boulot...
pas mieux. Faut arrêter de tout accepter. Marre des carpettes (cela dit, je comprends les blocages de certains, j'en côtoie pour qui c'est juste impossible psychologiquement d'entrer en confrontation ou même de demander quelque chose). Mais il faut arrêter de se plaindre ensuite et assumer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, c'est valable pour les profs et les élèves. Désolée si je semble dure, mais c'est la réalité...
À circonstances exceptionnelles, actions exceptionnelles. Ce n'est pas délirant de donner un coup de main une fois, un jour où deux, le temps que.
Le hic est que l'exceptionnel dure, l'Etat central faillissant à la première de ses missions : la protection de sa population et plus précisément de la communauté éducative. Des établissements dépourvus de gel, des personnels dépourvus de masques adéquats, des candidats aux concours laissés plusieurs dans le vague, un ESR qui crie famine et que l'on méprise par une énième loi de boa constrictor, autant de points inadmissibles quand on prétend au sommet restaurer l'autorité légitime et inculquer le sens de l'effort. Si l'exemple ne vient pas du sommet, les incantations se déconsidèrent et la parole de la tutelle se dévalue.
- EdithWGrand sage
pogonophile a écrit:EdithW a écrit:Halybel a écrit:Flo44 a écrit:
En effet.
Quand peuvent-ils aller aux toilettes? boire? manger? souffler un peu?
On n'est pas des robots... quand on voit comme le boulot des surveillants est physique, alors qu'ils n'ont que ça à faire...
Quand à la surveillance de la cantine, comment dire.... meilleur moyen pour propager le virus chez les enseignants aussi.
Tant que les enseignants continueront à faire tout ce qu'on leur dit sans rechigner et juste dire dans un journal qu'ils sont à bout. Il fallait refuser mais bon leur cde a dû leur dire que dans le premier degré c'est des profs qui assurent la récréation donc au boulot...
pas mieux. Faut arrêter de tout accepter. Marre des carpettes (cela dit, je comprends les blocages de certains, j'en côtoie pour qui c'est juste impossible psychologiquement d'entrer en confrontation ou même de demander quelque chose). Mais il faut arrêter de se plaindre ensuite et assumer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, c'est valable pour les profs et les élèves. Désolée si je semble dure, mais c'est la réalité...
À circonstances exceptionnelles, actions exceptionnelles. Ce n'est pas délirant de donner un coup de main une fois, un jour où deux, le temps que.
Disons que, dans l'enseignement privé (ce que je connais), l'exceptionnel devient la norme extrêmement facilement... Si j'en crois les nombreux cas qui m'ont été soumis rien que dans mon département : pré-rentrée le 27 août, semaine pendant le confinement à récupérer fin août pour une ASEM (qui avait été en chômage partiel), etc, etc. je parle d’heures passées au téléphone à écouter les récriminations, à expliquer que, non, ce n'est pas normal, et à me faire rembarrer quand je propose d'intervenir sous prétexte qu'on va se prendre des réflexions ou vexations si on l'ouvre... Alors que d'expérience, je sais que les CE sont assez sensibles à la loi et aux gens qui connaissent leurs droits.
Dans mon collège, le CPE/administratif a été en burn out 6 mois, non remplacé. On nous a demandé d'assurer les études, les surveillances de récré, de cantine, etc, "le temps qu'on trouve un remplaçant" ça a duré pendant 6 mois. A 11 profs, dont beaucoup en temps partiel, je vous laisse imaginer le nombre d'heures en plus. Pourquoi demander un remplaçant puisque l'établissement a pu faire l'économie de son salaire 6 mois et en plus trouver sur place la main d'oeuvre gratuite nécessaire? Exemple parfait de l’exceptionnel qui devient la norme. Et c'est dès le départ qu'il faut refuser, pas quand ça s'est institutionnalisé.
- Flo44Érudit
D'accord avec vous deux. Il m'est déjà arrivé de donner des coups de main à la vie scolaire, au personnel de ménage, sans qu'on me le demande, et j'ai trouvé cela normal.Ponocrates a écrit:Dans l'absolu, je suis en total accord avec vous. Dans la pratique, je sais que notre employeur commun a su transformer le ponctuel en habituel, à chaque fois que nous lui en avons laissé l'occasion - changement de statut, etc.pogonophile a écrit:
À circonstances exceptionnelles, actions exceptionnelles. Ce n'est pas délirant de donner un coup de main une fois, un jour où deux, le temps que.
Par ailleurs, je suis d'accord pour "donner un coup de main". Mais pas quand c'est à sens unique: j'attends toujours le coup de main de mon employeur quand, la veille du confinement, j'ai acheté un ordinateur neuf, parce que je savais qu'avec l'autre, je ne pourrais pas faire du "direct" et qu'il risquait de me lâcher complètement. J'attends toujours des vrais masques - pas des culottes recyclées. Et nombre de collègues attendent toujours de pouvoir ouvrir les fenêtres de leurs salles de cours.
Coup de main, oui. Être les seuls à faire plus que ce qui est attendu de nous - et ce "nous" vous inclut, cher collègue- de façon répétée et systématique, avec le chantage à la culpabilisation et à l'absence de conscience professionnelle, sans aucun retour d'ascenseur ni reconnaissance, basta cosi !
Par contre, tout accepter alors qu'on ne fait rien pour nous... voire pire, qu'on nous empêche de travailler dans des conditions correctes, tout ça pour se couvrir d'on ne sait quoi (un élève qui saute par la fenêtre au rez-de-chaussée? franchement?). Accepter de sacrifier sa santé (la majorité de mes collègues sont déjà sur les rotules), pour être considéré comme ça?
- PonocratesExpert spécialisé
Non, non, au rez-de-chaussée, c'est le terroriste qui peut entrer dans la salle de coursFlo44 a écrit:un élève qui saute par la fenêtre au rez-de-chaussée? franchement?
Sinon d'accord avec vous...
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- User17095Érudit
La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
- Clecle78Bon génie
Absolument. Vu le respect de l'institution pour ses personnels et le mépris envers les personnels vulnérables (qui ne le sont plus) il n'y a pas de coup de main à donner qui tienne.
- kaktus65Niveau 10
Ponctuellement, bien sûr que l’on peut donner un coup de main, nous le faisons volontairement dans notre établissement et je pense que nous fonctionnons en bonne intelligence avec un proviseur qui nous fait totalement confiance.
Après, deux choses :
- non au ponctuel qui dure
- on attend aussi un retour d’ascenseur à une occasion qui se présenterait. Nous l’avons.
Après, deux choses :
- non au ponctuel qui dure
- on attend aussi un retour d’ascenseur à une occasion qui se présenterait. Nous l’avons.
- anthraciteNiveau 9
Alors je maintiens mon consil : si tu souhaites obtenir quelque chose, il faut passer par l'inspecteur hygiène et sécurité et par le CHSCT académique. Bon courage...Flo44 a écrit:Il était mécontent, et m'a dit que ce n'était pas à moi de lui rappeler ses devoirs...
- JayKewNiveau 9
Le coup du « coup de main », fallait oser, quand même.
- CondorcetOracle
Pogonophile, personne ne refuse ponctuellement de l'aide. Mais si l'aide devient partie prenante d'une gestion des ressources humaines, elle change de nature et change la fiche de poste comme l'accomplissement des missions confiées (puisque les journées ne comptent que 24 h).
- PonocratesExpert spécialisé
Le raisonnement panglossien, toujours à l'honneur. Ce n'est pas de la rancoeur, c'est du pragmatisme. Quand vous savez que "no good deed goes unpunished", c'est-à-dire que tout action de bonne volonté sera retenue contre vous, n'est-il pas normal d'hésiter à donner encore les verges pour se faire battre ?pogonophile a écrit:La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Et une culpabilisation, une. Mais ce n'est pas mon problème, ce n'est pas celui des enseignants de ce collège non plus. Nous sommes enseignants, personnels de l'E.N, pas responsables, décisionnaires ou que sais-je ? Un collège n'est pas un couvent où chacun peut remplacer chacun - et si la cuisinière est malade, hop je me mets au fourneau ? À un moment donné il faut que nous arrêtions de croire que c'est à nous de tout faire tenir tout le temps.pogonophile a écrit:
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Le gouvernement n'a rien prévu en cas de contamination d'adultes face à des centaines de gamins plus ou moins symptomatiques pendant les quatre mois qui ont suivi le déconfinement ? Ce n'est pas mon problème.
Qui subit ? Et sans conditionnel, hein ! Nous subissons des conditions de travail dégradées, les parents d'élèves subissent un risque important de contamination par leurs enfants mangeant à la cantine.
Encore une fois, donner un coup de main, oui. Faire tenir l'institution à bout de bras, puisque que nous ne sommes pas nécessaires au "relèvement de la nationale", cela me semble totalement inutile.
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- micaschisteMonarque
donc il faut demander de toute urgence le blocage des portes du rez-de-chaussée. SoyonsPonocrates a écrit:Non, non, au rez-de-chaussée, c'est le terroriste qui peut entrer dans la salle de coursFlo44 a écrit:un élève qui saute par la fenêtre au rez-de-chaussée? franchement?
Sinon d'accord avec vous...
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- Clecle78Bon génie
"La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?"
Franchement ce n'est pas la faute des enseignants si l'institution a été incapable d'organiser une rentrée en toute sécurité. Tout le monde subit il me semble mais aucune raison d'en rajouter ou de culpabiliser encore une fois les professeurs. Si ça ne fonctionne pas on ferme l'établissement, c'est ce qui se passe dans pas mal d'endroits. A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?"
Franchement ce n'est pas la faute des enseignants si l'institution a été incapable d'organiser une rentrée en toute sécurité. Tout le monde subit il me semble mais aucune raison d'en rajouter ou de culpabiliser encore une fois les professeurs. Si ça ne fonctionne pas on ferme l'établissement, c'est ce qui se passe dans pas mal d'endroits. A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
- PiuNiveau 4
Je remercie ici les personnes qui ont répondu sur la position à adopter pour un collègue qui fait tous ses cours sans masque (impossible d'avoir 2 mètres de distance entre le tableau et le premier rang, qui plus est). Cette attitude, bien que m'exaspérant au plus haut point ("je suis au-dessus des lois et mon confort passe avant tout", il n'a pas de pathologie l'empêchant de porter ce satané masque) me pose un vrai problème de conscience. Il enseigne par ailleurs à des élèves dans une de ses classes qui sont vulnérables. Bref, le sujet n'est pas délation / pas délation. Au final, je vais tenter de rediscuter avec lui, et espère que les parents d'élèves se manifesteront auprès du chef. Et puis, je me dis que nous avons là une expérience scientifique de l'efficacité du masque : ses classes deviennent des classes cobayes (pas taper, cela me révolte).
- PonocratesExpert spécialisé
Un ami a besoin d'argent pour finir le mois - parce qu'il a tendance à dilapider son salaire dans des trucs que vous n'achèteriez pas. Vous l'aidez. Il ne vous rembourse pas.Clecle78 a écrit: A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
Une fois, deux fois, trois fois. La quatrième fois, quand vous refusez, c'est de la rancoeur ou un choix basé sur l'expérience, la limitation de vos moyens et une réévaluation de vos propres besoins ?
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- User17095Érudit
Clecle78 a écrit:"La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?"
Franchement ce n'est pas la faute des enseignants si l'institution a été incapable d'organiser une rentrée en toute sécurité. Tout le monde subit il me semble mais aucune raison d'en rajouter ou de culpabiliser encore une fois les professeurs. Si ça ne fonctionne pas on ferme l'établissement, c'est ce qui se passe dans pas mal d'endroits. A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
C'est ce qu'ils ont fait à Condorcet si je ne me trompe pas d'établissement, dire "on fait aujourd'hui parce que tout le monde est au pied du mur, mais demain c'est sans nous. "
Quand on est dans la mouize du jour au lendemain, le premier reflexe devrait être de se serrer les coudes et de sécuriser les élèves, pas de rédiger des tracts. Cela n'empêche pas de le faire le lendemain.
- User17095Érudit
Ponocrates a écrit:Un ami a besoin d'argent pour finir le mois - parce qu'il a tendance à dilapider son salaire dans des trucs que vous n'achèteriez pas. Vous l'aidez. Il ne vous rembourse pas.Clecle78 a écrit: A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
Une fois, deux fois, trois fois. La quatrième fois, quand vous refusez, c'est de la rancoeur ou un choix basé sur l'expérience, la limitation de vos moyens et une réévaluation de vos propres besoins ?
Tu fais une comparaison complètement décalée et tu me parles de "raisonnement panglossien" dix minutes avant ?!
- EdithWGrand sage
pogonophile a écrit:Clecle78 a écrit:"La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?"
Franchement ce n'est pas la faute des enseignants si l'institution a été incapable d'organiser une rentrée en toute sécurité. Tout le monde subit il me semble mais aucune raison d'en rajouter ou de culpabiliser encore une fois les professeurs. Si ça ne fonctionne pas on ferme l'établissement, c'est ce qui se passe dans pas mal d'endroits. A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
C'est ce qu'ils ont fait à Condorcet si je ne me trompe pas d'établissement, dire "on fait aujourd'hui parce que tout le monde est au pied du mur, mais demain c'est sans nous. "
Quand on est dans la mouize du jour au lendemain, le premier reflexe devrait être de se serrer les coudes et de sécuriser les élèves, pas de rédiger des tracts. Cela n'empêche pas de le faire le lendemain.
Le lendemain, ou le lendemain du lendemain...pas de raison que ça s'arrête. Si c'est possible un jour, c'est possible toujours. Cf mon CPE dont on a attendu 6 mois le remplacement. CQFD.
- PonocratesExpert spécialisé
C'est une analogie qui permet de déterminer si, lorsque l'on refuse de faire quelque chose pour une entité qui ne connaît pas la réciprocité on a nécessairement un "sentiment de rancoeur" ou non et s'il est le seul à expliquer une attitude de retrait. Attribuer à un sentiment une décision est une façon très commode de la disqualifier, en la faisant passer pour une réaction émotionnelle, non un choix rationnel s'appuyant sur des faits. Beaucoup d'hommes excellent ainsi à ridiculiser les femmes - "elle est hystérique"- quand elles s'efforcent simplement de faire valoir leurs droits...pogonophile a écrit:Ponocrates a écrit:Un ami a besoin d'argent pour finir le mois - parce qu'il a tendance à dilapider son salaire dans des trucs que vous n'achèteriez pas. Vous l'aidez. Il ne vous rembourse pas.Clecle78 a écrit: A un moment une rancoeur doit bien s'exprimer de façon concrète.
Une fois, deux fois, trois fois. La quatrième fois, quand vous refusez, c'est de la rancoeur ou un choix basé sur l'expérience, la limitation de vos moyens et une réévaluation de vos propres besoins ?
Tu fais une comparaison complètement décalée et tu me parles de "raisonnement panglossien" dix minutes avant ?!
Les gouvernements - et les managers également- raffolent de ce procédé qui permet d'éviter de répondre à de vraies questions en infantilisant leurs opposants.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
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C'est le livre ? "
- Flo44Érudit
Il y a l'institution, il y a aussi le chef d'établissement.pogonophile a écrit:La rancoeur contre l'institution, c'est une chose.
Mais si les profs de ces collèges n'avaient rien fait, qui aurait subi ?
Nul doute qu'avec certains chefs d'établissements, les enseignants sont bien plus prêts à faire des efforts qu'avec d'autres. C'est peut-être ce qui explique la différence de réaction entre établissements (certains où les professeurs acceptent, d'autres où ils refusent en bloc)
Évidemment je ne parle pas pour toi, parce que si tu agis comme tu le dis ici, tu dois être le genre de chef pour qui on a envie de travailler.
J'en ai eu un, c'était vraiment le cas. Et j'ai accepté de recevoir en entretien une bonne partie des parents d'une classe, de faire une heure de réunion avec les délégués de la même classe (avec laquelle nous avions pas mal de soucis), plus une heure avec la classe entière et les autres enseignants, d'accepter régulièrement des modifications ponctuelles d'emploi du temps qui ne m'arrangeaient pas, de passer plusieurs heures à observer mes collègues pour essayer d'améliorer mes cours, de dépanner la photocopieuse, de faire du support à l'usage du numérique alors que ce n'était pas mon rôle, etc... alors que j'avais 2h de route par jour et des soucis de santé. Mais par contre, quand j'ai demandé une absence pour un rendez-vous médical, il n'a pas hésité une seconde à me l'accorder, même s'il savait qu'une des heures était impossible à rattraper. Et dès que j'ai demandé, j'ai eu accès à l'ascenseur...
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