Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

Flo44 a écrit: C'est pour ça que je ne supporte pas qu'il n'y ait pas eu un seul péquin au ministère de la Santé ou de l'Éducation, qui n'ait songé à faire débloquer ces satanées fenêtres!

"Nettoyage et aération des locaux", c'est bien dans le protocole.
Si l'aération des locaux est inopérante dans un établissement, c'est que le protocole national n'est pas respecté. L'EN est responsable. C'est très clairement une non protection des personnels et des élèves.
Quelqu'un n'a pas fait son travail en rendant impossible le fait débloquer/changer les fenêtres (ordre non donné ou fonds non débloqués ?).

Concernant les masques, vous vous rendez compte qu'on en est à faire nos propres recherches sur les masques adaptés pour les personnes vulnérables, à constater la piètre efficacité des masques grands publics pour les non vulnérables, à chercher des solutions alternatives, et à payer de notre poche ?

Est-ce qu'on se rend compte que nous en sommes, pour les plus téméraires, à remplir le fameux registre pour signaler que des fenêtres ne s'ouvrent toujours pas ou que nos masques, en plus d'être tout pourris, ne sont pas à la bonne taille ?

Vous réalisez qu'on a laissé les collègues vulnérables vivre une forme de maltraitance institutionnelle dans le silence assourdissant du Ministère quelques jours avant la rentrée ?

Vous réalisez qu'on a laissé le Ministère mépriser la santé des élèves et des personnels en attendant sagement qu'il daigne publier à la fin de la première semaine le protocole pour cas et cas contacts ?

Comment sommes-nous passés de "je n'irai pas si l'employeur ne me protège pas" au mois de mai à la résignation actuelle ?

Pourquoi ?

Que nous arrive-t-il ?

Karine Lacombe, professeure de médecine et cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, a annoncé sur RTL ce mardi avoir été testée positive au Covid-19.

À la station de radio, la chercheuse confie avoir "le nez qui coule" depuis quelques jours, et soupçonne d'avoir contracté le virus via sa fille, qui a fait sa rentrée des classes mardi 1er septembre comme la plupart des élèves français.

Coronavirus: la professeure Karine Lacombe testée positive au Covid-19
https://www.bfmtv.com/amp/sante/coronavirus-la-professeure-karine-lacombe-testee-positive-au-covid-19_AN-202009080355.html

Je suis extrêmement surprise. Cette infectiologue ne serait donc pas au courant que les enfants français ne sont pas contagieux ?!

chmarmottine a écrit:Dans mon département, ça continue. Trois nouvelles classes fermées. Une troisième crèche ... ça doit en faire des parents embêtés.

Idem dans le mien, ça tombe comme des mouches et les classes ferment déjà.

henriette a écrit:

Karine Lacombe, professeure de médecine et cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, a annoncé sur RTL ce mardi avoir été testée positive au Covid-19.

À la station de radio, la chercheuse confie avoir "le nez qui coule" depuis quelques jours, et soupçonne d'avoir contracté le virus via sa fille, qui a fait sa rentrée des classes mardi 1er septembre comme la plupart des élèves français.

Coronavirus: la professeure Karine Lacombe testée positive au Covid-19
https://www.bfmtv.com/amp/sante/coronavirus-la-professeure-karine-lacombe-testee-positive-au-covid-19_AN-202009080355.html

Je suis extrêmement surprise. Cette infectiologue ne serait donc pas au courant que les enfants français ne sont pas contagieux ?!

Plus, ou moins de 11 ans sa fille ? Avec ou sans masque ? !!

J'ai l'esprit d'escalier, mais j'ai enfin compris.
En fait, il y a une vraie réflexion dans la gestion de l'éducation nationale. Ils ont appliqué pour la covid, ce qu'ils faisaient déjà pour nous sucrer des moyens. Plutôt que de tout fermer, on ferme ici ou là, au grès des contaminations, des avis ARS locaux.
C'est tout bénéfice: on atomise la contestation, les parents espèrent que leur école rouvrira bientôt (ce qu'ils ignorent c'est que probablement elle refermera) mais comme cela reste local, cela se voit moins et il n'y a pas moyen de fédérer la contestation. En plus s'il y a fermeture, c'est parce que des vilains n'ont pas respecté les gestes barrières, ce n'est donc pas la faute du gouvernement, qui rappelons-le fait travailler les enseignants avec des masques qui ne les protègent pas ( et que notre grand Président lui-même ne supporte pas plus de quelques minutes), dans des lieux qui pour beaucoup ne se ventilent pas, où les élèves sont entassés. L'économie continue globalement à tourner- un peu à vide dans les secteurs du tourisme et de la culture, mais c'est mieux que rien...
En plus, avec un peu de chance, cela fera le ménage dans les vieux dinosaures qui veulent encore enseigner des trucs aux gamins au lieu de faire garderie, et permettra d'accélérer la destruction, la transformation du métier d'enseignant en recrutant des contractuels.
Comment cela je suis parano ?

@Ponocrates
Je suis globalement d'accord avec ce que tu viens d'écrire. Ton analyse répond en partie au "pourquoi ?" de mon post précédent.
J'ajoute que, comme pour toutes les luttes précédentes, on n'arrivera à rien tant qu'on ne sera pas mieux organisés, mieux reliés les uns aux autres.
D'ailleurs, à quelques exceptions près, dans cette rentrée sous le signe du covid, on ne lutte plus, alors qu'il s'agit de notre santé et de celle de nos proches.
Ils ont gagné ?

Flo44 a écrit:Par contre, ce qui est certain, c'est que moins tu inhale de virus quand tu te contamines, moins tu es malade, et le masque diminue franchement la dose. (ça s'appelle l'inoculum viral). L'autre manière, c'est une ventilation efficace (c'est pourquoi que tu as 20 fois moins de chances d'être contaminé à l'extérieur, dans les mêmes conditions).s!

Moins de chance d'être contaminé, oui. Mais ça ne te rend pas moins malade pour autant.
Il n'y a pas de lien avéré entre l'inoculum viral et la gravité une fois que tu l'as choppé.
Le masque, la ventilation et l'extérieur, ça te laisse plus de chance de passer au travers (et c'est le but recherché), mais ça ne jouera pas spécialement sur l'importance de tes symptômes.

laMiss a écrit:@Ponocrates
Je suis globalement d'accord avec ce que tu viens d'écrire. Ton analyse répond en partie au "pourquoi ?" de mon post précédent.
J'ajoute que, comme pour toutes les luttes précédentes, on n'arrivera à rien tant qu'on ne sera pas mieux organisés, mieux reliés les uns aux autres.
D'ailleurs, à quelques exceptions près, dans cette rentrée sous le signe du covid, on ne lutte plus, alors qu'il s'agit de notre santé et de celle de nos proches.
Ils ont gagné ?

J'espère bien que non... mais ils pensent certainement que oui... et vont forcer toutes leurs "réformes"... statuts, métiers, retraites.

Ponocrates a écrit:J'ai l'esprit d'escalier, mais j'ai enfin compris.
En fait, il y a une vraie réflexion dans la gestion de l'éducation nationale. Ils ont appliqué pour la covid, ce qu'ils faisaient déjà pour nous sucrer des moyens. Plutôt que de tout fermer, on ferme ici ou là, au grès des contaminations, des avis ARS locaux.
C'est tout bénéfice: on atomise la contestation, les parents espèrent que leur école rouvrira bientôt (ce qu'ils ignorent c'est que probablement elle refermera) mais comme cela reste local, cela se voit moins et il n'y a pas moyen de fédérer la contestation. En plus s'il y a fermeture, c'est parce que des vilains n'ont pas respecté les gestes barrières, ce n'est donc pas la faute du gouvernement, qui rappelons-le fait travailler les enseignants avec des masques qui ne les protègent pas ( et que notre grand Président lui-même ne supporte pas plus de quelques minutes), dans des lieux qui pour beaucoup ne se ventilent pas, où les élèves sont entassés. L'économie continue globalement à tourner- un peu à vide dans les secteurs du tourisme et de la culture, mais c'est mieux que rien...
En plus, avec un peu de chance, cela fera le ménage dans les vieux dinosaures qui veulent encore enseigner des trucs aux gamins au lieu de faire garderie, et permettra d'accélérer la destruction, la transformation du métier d'enseignant en recrutant des contractuels.
Comment cela je suis parano ?

Tout à fait. Principe de la décentralisation : chacun dit à l'échelon d'en-dessous : vous vous démerdez tout seul (sans moyens parce qu'on en a pas), et s'il y a un problème, ce sera votre faute.

Cela dit, au ministère, en plus d'une (très) éventuelle logique comptable pernicieuse, s'ajoute à mon avis l'incompétence, et, la rentrée m'en a convaincu, la fainéantise : comme de toute façon des choses vont mal se passer, et probablement pas en quantité suffisante pour vraiment affoler les foules, pas la peine de se fatiguer à faire quelque chose.

Enaeco a écrit:Moins de chance d'être contaminé, oui. Mais ça ne te rend pas moins malade pour autant.

Si si, selon ce médecin de l'univ de Californie :

https://theconversation.com/masques-et-protection-inhaler-moins-de-coronavirus-signifie-tomber-moins-gravement-malade-144915

https://link.springer.com/article/10.1007/s11606-020-06067-8

Ponocrates et Autrucherrante, je vous rejoins totalement .
J'ajouterai à vos calculs une dose non négligeable de cynisme : l'EN sait maintenant de manière à peu près certaine qu'il n'y aura pas de décès d'élève, seule chose qui déchaînerait les foules, une des raisons de la fermeture des écoles en mars même si ce n'était pas la seule. Le décès de prof, ma foi ... on s'en tape un peu. C'est un dégât collatéral, facile à résoudre puisque le chômage explose, surtout s'ils sont vieux.
(comment ça, moi aussi je suis cynique ?  Ou résignée, c'est selon. )

J'aimerais qu'on me tende un verre d'eau et qu'on m'apporte un masque plus léger que le slip dans lequel j'étouffe,  mais je ne crois plus au Père Noël, donc comme je l'ai dit plus haut, je me suis acheté une boîte de masques chirurgicaux, tant pis pour les principes, parce que je privilégie mon confort et ma santé.

Quant à une action commune... la stratégie qui consiste à diviser pour mieux régner a parfaitement fonctionné, les anciens et les modernes, le premier degré et le second, les PE et les instits... la liste est longue.  Au risque de choquer, j'ai souvent l'impression que certaines revendications syndicales n'ont rien à voir avec mes préoccupations  réelles et quotidiennes, la maltraitance psychologique institutionnelle  des stagiaires et néotits, le harcèlement teinté de mépris dans le premier degré, les conditions d'inclusion, l'ensauvagement des élèves (et de leurs parents) contre lequel personne ne lutte, en refusant de voir qu'il est à l'origine de celui des plus grands, décrit dans le #pas de vagues  dont personne n'a fait de cas ...  Et maintenant la protection des personnels.
Nous crions dans le désert et l'administration le sait, qui en fait ouvertement  litière et n'hésite pas à orchestrer le prof bashing. Et ça marche, cela arrive encore à nous atteindre (moi la première, je le confesse, je suis vraiment idiote. )
J'ai baissé les bras et j'attends bêtement et passivement de finir mes dernières années (d'école, du moins je l'espère) , je l'avoue. Je ne sais pas ce qui pourrait faire bouger les choses. Surtout maintenant où je suis à peu près sûre que toute grève (à supposer qu'elle soit suivie, ce dont je doute) est aisément parable avec les super cours à distance qu'on empile au ministère depuis des mois.

Enaeco a écrit:

Flo44 a écrit:Par contre, ce qui est certain, c'est que moins tu inhale de virus quand tu te contamines, moins tu es malade, et le masque diminue franchement la dose. (ça s'appelle l'inoculum viral). L'autre manière, c'est une ventilation efficace (c'est pourquoi que tu as 20 fois moins de chances d'être contaminé à l'extérieur, dans les mêmes conditions).s!

Moins de chance d'être contaminé, oui. Mais ça ne te rend pas moins malade pour autant.
Il n'y a pas de lien avéré entre l'inoculum viral et la gravité une fois que tu l'as choppé.
Le masque, la ventilation et l'extérieur, ça te laisse plus de chance de passer au travers (et c'est le but recherché), mais ça ne jouera pas spécialement sur l'importance de tes symptômes.

Flo44 a raison, Enaeco : c'est l'explication du nombre important de soignants morts au début de l'épidémie en France : faute de masques pour se protéger ils se sont surcontaminés au contact des patients, et ont de ce fait développé des firmes très graves de la maladie.
Il y avait un reportage à leur sujet hier au soir sur BFM.

Bonjour à tous, j'ai plusieurs symptômes du covid, j'ai rdv pour me faire tester demain et mon médecin ne m'a pas arrêtée. Que dois-je faire ? Dois-je aller travailler au collège ? Si je n'ai pas d'arrêt et que je n'y vais pas, ce serait une faute professionnelle...

Tu appelles l'établissement

Mon collège préfèrerait que je ne vienne pas et que je me fasse faire un arrêt mais mon médecin ne m'en fait pas...

Je ne comprends pas bien. Ton médecin et ton collège préfèrent que tu contamines tout le monde ? C'est étrange

Non mon collège ne veut pas me voir :-) C'est mon médecin qui ne me prescrit pas d'arrêt...

Peux-tu passer voir un autre médecin ?

Télé consultation...

Arsule a écrit:Mon collège préfèrerait que je ne vienne pas et que je me fasse faire un arrêt mais mon médecin ne m'en fait pas...

Ils ont apparemment oublié le concept d'éviction ?

Je suis cas contact, j’ai prévenu mon lycée, je reste à la maison, je ne sais pas du tout quel est mon statut juridique mais le lycée s’en fiche pour l’instant et ne veut évidemment pas que je revienne. Je ne vois pas comment je pourrais être en congé maladie vu que je ne suis pas malade et que je continue à faire cours à distance.

pogonophile a écrit:

Arsule a écrit:Mon collège préfèrerait que je ne vienne pas et que je me fasse faire un arrêt mais mon médecin ne m'en fait pas...

Ils ont apparemment oublié le concept d'éviction ?

Faut-il un arrêt dans ce cas ?

Dites, il y a d'autres établissements que celui de ma fille (rural vert, certes, mais région où le taux de contamination est en progression constante) où l'on organise cette semaine une "journée d'intégration" des 6e, environ 200 élèves et adultes encadrants, déplacement en car, pique-nique géant et jeux sportifs? J'ai pas envie de jouer les parents désagréables, elle se réjouit de cette sortie, mais j'avoue que j'hallucine un peu!

Eliette a écrit:Je suis cas contact, j’ai prévenu mon lycée, je reste à la maison, je ne sais pas du tout quel est mon statut juridique mais le lycée s’en fiche pour l’instant et ne veut évidemment pas que je revienne. Je ne vois pas comment je pourrais être en congé maladie vu que je ne suis pas malade et que je continue à faire cours à distance.

D'après la fiche sur le ministère de la santé :

Ministère de la santé a écrit:Si j’en ai besoin, l’Assurance Maladie va m’envoyer un arrêt de travail pour couvrir la période  où je dois rester isolé.

S'ils ne t'ont pas encore joint et que tu le sais parce que la personne malade t'a informée directement, l'établissement peut toujours te mettre en autorisation d'absence ou en télétravail... enfin s'ils sont intelligents. Demande un écrit si possible.

Jenny a écrit:

pogonophile a écrit:

Arsule a écrit:Mon collège préfèrerait que je ne vienne pas et que je me fasse faire un arrêt mais mon médecin ne m'en fait pas...

Ils ont apparemment oublié le concept d'éviction ?

Faut-il un arrêt dans ce cas ?

Si elle a des symptômes, ça me paraît évident... Ça peut s'aggraver, en plus (ce que je ne lui souhaite pas, évidemment, mais même sans faire de forme grave, on peut avoir de la fièvre plusieurs jours)

ee a écrit:Dites, il y a d'autres établissements que celui de ma fille (rural vert, certes, mais région où le taux de contamination est en progression constante) où l'on organise cette semaine une "journée d'intégration" des 6e, environ 200 élèves et adultes encadrants, déplacement en car, pique-nique géant et jeux sportifs? J'ai pas envie de jouer les parents désagréables, elle se réjouit de cette sortie, mais j'avoue que j'hallucine un peu!

Oui, le mien.
Orange, en progression forte et constante ces dernières semaines, et on vient de dépasser le seuil d'alerte.

C'est aussi l'établissement où 1 personne de la vie scolaire, 1 personne de l'administration, 1 personnel d'entretien et plusieurs enseignants sont "dispensés" de masque...
Si l'AED l'attrape, hécatombe prévue à la direction et chez les élèves.

henriette a écrit:
Il va falloir te le dire combien de fois que la visière ne suffit pas ? Tu n'as donc rien retenu de ce que tu as lu ce fil ? On l'a déjà écrit je ne sais pas combien de fois, c'est incroyable de rester encore bloquée là-dessus.
La question n'est pas de te protéger toi, mais de toi protéger les autres en portant le masque, comme eux te protègent en le portant. C'est fou de ne pas vouloir comprendre ça, ce n'est pourtant pas si compliqué.

Ce n'est pas la peine de dire les choses avec mépris et de prendre tes interlocuteurs pour des imbéciles en répétant à l'envie toujours les mêmes arguments contre les visières, arguments qui ne sont que le copié-collé des protocoles officiels. Or justement ces protocoles ce sont eux qu'on aimerait changer pour pouvoir enseigner dans des conditions moins médiocres qu'aujourd'hui car si ça continue les masques, ils vont tomber tout seul car c'est insupportable à la longue. Alors oui peut-être que la visière est moins efficace dans l'absolu mais elle protège quand même contre les projections et postillons, ce qui est déjà pas mal! Ensuite on peut dire que le masque est moins efficace qu'un scaphandre et qu'il ne protège pas très bien : Dans tous les cas il y a compromis entre la sécurité absolue et la soutenabilité. Masque ou visière , toi comme moi, nous sommes dans le compromis, seulement je défends un compromis soutenable pour faire notre métier c'est-à-dire avec seulement une visière qui protège bien les élèves des postillons qu'on émet et ces derniers ayant des masques et distants de nous ça ne change pas beaucoup la donne mais ça change beaucoup le confort pour nous quand même. D'ailleurs je continue de penser que le protocole de juin sans masque pour les enseignants était aussi efficace mais bien mieux supportable.

Après s'il y en a qui aiment bien se faire mal en portant des masques 7h par jour, qu'ils le fassent, ils peuvent même le garder dans leur voiture, pour dormir s'ils pensent que ça les protège mais ce n'est pas la peine d'imposer ça aux autres.