- ElyasEsprit sacré
Dadoo33 a écrit:Elyas a écrit:Je ne comprends pas trop. Quand un corrigé a été décidé en équipe pour un diplôme à valeur nationale, c'est la mission de l'enseignant d'assurer l'égalité de traitement. Se démarquer totalement du corrigé pour faire valoir le "vrai" niveau n'est pas le sujet de l'examen ni des élèves. C'est un problème politique relevant des adultes. En faire pâtir les élèves est une faute morale et professionnelle.
Est-ce le cas ici initialement ? Ce n'est pas à moi de juger. Il y a un droit qui existe : demander à voir la copie. Est-ce que les E3C le permettent encore ? Aucune idée. J'ai déjà vu un collègue sanctionné parce qu'il n'avait même pas ouvert la copie en voyant la première page blanche. Pas de bol, c'était la copie d'un élève quasi-aveugle, donc copie tapée et collée à l'intérieur. Le collègue a pris très cher. L'IA-IPR n'avait pas apprécié d'aller au Rectorat fin juillet pour voir que la copie n'avait pas été corrigée et expliquer en rendez-vous à la famille que la copie n'avait même pas été ouverte. Depuis, on dit bien aux gens d'ouvrir les copies même si la page initiale est vierge.
Pour le problème des corrigés. Quand c'est une grille, on sait qu'on va créer un lissage des notes vers le milieu. Selon la grille, ce sera un milieu - ou +. Après, il y a aussi le souci des points et de l'échelle de gradation. Si on met des 1/4, des 1/2 points, on augmente l'amplitude de l'échelle et, très souvent, le lissage est renforcé. Si on décide qu'on a le point ou non avec aucune possibilité d'attribuer une partie des points, ça change aussi les choses. Un corrigé, ça se manipule monstrueusement aussi. Bref, toute cette histoire est complexe.
Les élèves ont accès à leur copie numérisée avec les e3c .
D’accord avec la première partie de ton post.
Alors là, si les élèves ont accès à leurs copies, c'est à eux et à leurs familles d'agir. Pas au professeur.
- FireflyNiveau 9
Elyas a écrit:Dadoo33 a écrit:Elyas a écrit:Je ne comprends pas trop. Quand un corrigé a été décidé en équipe pour un diplôme à valeur nationale, c'est la mission de l'enseignant d'assurer l'égalité de traitement. Se démarquer totalement du corrigé pour faire valoir le "vrai" niveau n'est pas le sujet de l'examen ni des élèves. C'est un problème politique relevant des adultes. En faire pâtir les élèves est une faute morale et professionnelle.
Est-ce le cas ici initialement ? Ce n'est pas à moi de juger. Il y a un droit qui existe : demander à voir la copie. Est-ce que les E3C le permettent encore ? Aucune idée. J'ai déjà vu un collègue sanctionné parce qu'il n'avait même pas ouvert la copie en voyant la première page blanche. Pas de bol, c'était la copie d'un élève quasi-aveugle, donc copie tapée et collée à l'intérieur. Le collègue a pris très cher. L'IA-IPR n'avait pas apprécié d'aller au Rectorat fin juillet pour voir que la copie n'avait pas été corrigée et expliquer en rendez-vous à la famille que la copie n'avait même pas été ouverte. Depuis, on dit bien aux gens d'ouvrir les copies même si la page initiale est vierge.
Pour le problème des corrigés. Quand c'est une grille, on sait qu'on va créer un lissage des notes vers le milieu. Selon la grille, ce sera un milieu - ou +. Après, il y a aussi le souci des points et de l'échelle de gradation. Si on met des 1/4, des 1/2 points, on augmente l'amplitude de l'échelle et, très souvent, le lissage est renforcé. Si on décide qu'on a le point ou non avec aucune possibilité d'attribuer une partie des points, ça change aussi les choses. Un corrigé, ça se manipule monstrueusement aussi. Bref, toute cette histoire est complexe.
Les élèves ont accès à leur copie numérisée avec les e3c .
D’accord avec la première partie de ton post.
Alors là, si les élèves ont accès à leurs copies, c'est à eux et à leurs familles d'agir. Pas au professeur.
Oui, les élèves ont accès à leurs copies. Mais vers qui se retournent-ils pour demander des explications? Leur professeur, c'est lui qu'on met dans l'embarras avec ce système. Autant ne pas permettre aux élèves de les voir.
- ElyasEsprit sacré
Bah, tu leur donnes, comme c'est de droit, l'information qu'ils peuvent demander à consulter leur copie (ce droit a-t-il été conservé ?).
- LagomorpheFidèle du forum
Elyas a écrit:Je ne comprends pas trop. Quand un corrigé a été décidé en équipe pour un diplôme à valeur nationale, c'est la mission de l'enseignant d'assurer l'égalité de traitement.
Je suis d'accord avec ça :
- dans mon quotidien d'enseignant, je fais usage de ma pleine liberté pédagogique, notamment sur la fréquence et le niveau des évaluations (enfin y'a un lien avec les programmes et le niveau des examens quand même), grille ou pas grille, je décide de tout
- quand il s'agit de corriger une copie d'examen, je ne suis plus enseignant, je suis correcteur / examinateur; la note que je met n'est pas ma note, c'est la note mise par l'institution, d'ailleurs mon nom n'y est pas associé puisque la correction est anonyme, et je ne corrige pas mes élèves. Ma liberté pédagogique ne s'applique pas ici.
Du coup dans cette deuxième situation, peu importe la méthode d'évaluation décidée au niveau national / local, peu importe si le sujet était imbécile ou si l'examen est mal foutu ou inégalitaire, j'applique la méthode d'évaluation décidée par d'autres (ou avec d'autre, dans le cas d'un barème d'équipe). Ce n'est pas une question de méthode d'évaluation: si une équipe décide oralement de quelques critères, ou se base sur des copies-tests pour harmoniser la notation, ou se base sur une grille hyper-détaillée, peu importe, j'applique. Et je peux vous dire que je m'en suis tapé, des corrections de bac blanc avec une grille hyper mal foutue, depuis les critères flous indécidables jusqu'à sa mise en page qui oblige à retourner la feuille vingt fois de suite à chaque copie. Mais j'applique (et accessoirement je m'investis beaucoup plus dans la conception de ladite grille l'année suivante).
Sauf que voilà : le post initial de ce fil et certains commentaires qui suivent semblent supposer que le correcteur incriminé a sciemment ignoré les critères d'évaluation décidés par l'équipe. Or ceci reste à prouver :
1) Si la correction ait été faite par un correcteur d'un autre établissement, est-on certain qu'il a reçu les critères d'évaluation décidés par une équipe qui n'est pas la sienne ? Si sa propre équipe a également produit une grille, sur laquelle doit-il se baser ? Il peut y avoir de sérieuses différences de notation entre établissements. Une E3C ayant une notation locale, ces différences peuvent expliquer de bonnes ou de mauvaises surprises. On peut déplorer qu'un examen national ait une notation en partie locale, mais ce n'est pas la faute du correcteur.
2) Quand bien même le correcteur incriminé aurait reçu une grille d'évaluation, rien ne prouve qu'il ne l'a pas sincèrement utilisée. J'ai déjà assisté à des commissions d'harmonisation pour l'épreuve de sciences des 1èreES où l'on demande à une vingtaine de correcteurs de noter trois copies-test avec la même grille. Sur un exercice rédigé, à mon sens aux attentes mal définies, les notes allaient de 3/8 à 8/8...au grand dam de l'IPR qui a eu bien du mal à contrer les justifications très rationnelles des correcteurs les plus sévères : la grille était bien appliquée.
En somme:
- en position d'examinateur, je trouve normal qu'on utilise les critères d'évaluation qu'on nous demande d'utiliser, peu importe ce qu'on en pense
- mais ce n'est pas forcément parce qu'un examinateur note plus bas ou plus haut que moi, même nettement, qu'il est forcément fautif.
- FireflyNiveau 9
Elyas a écrit:Bah, tu leur donnes, comme c'est de droit, l'information qu'ils peuvent demander à consulter leur copie (ce droit a-t-il été conservé ?).
Bonne question. Je sais qu'il n'y a plus d'harmonisation après chaque E3C mais en fin d'année.
- FireflyNiveau 9
Lagomorphe a écrit:Elyas a écrit:Je ne comprends pas trop. Quand un corrigé a été décidé en équipe pour un diplôme à valeur nationale, c'est la mission de l'enseignant d'assurer l'égalité de traitement.
Je suis d'accord avec ça :
- dans mon quotidien d'enseignant, je fais usage de ma pleine liberté pédagogique, notamment sur la fréquence et le niveau des évaluations (enfin y'a un lien avec les programmes et le niveau des examens quand même), grille ou pas grille, je décide de tout
- quand il s'agit de corriger une copie d'examen, je ne suis plus enseignant, je suis correcteur / examinateur; la note que je met n'est pas ma note, c'est la note mise par l'institution, d'ailleurs mon nom n'y est pas associé puisque la correction est anonyme, et je ne corrige pas mes élèves. Ma liberté pédagogique ne s'applique pas ici.
Du coup dans cette deuxième situation, peu importe la méthode d'évaluation décidée au niveau national / local, peu importe si le sujet était imbécile ou si l'examen est mal foutu ou inégalitaire, j'applique la méthode d'évaluation décidée par d'autres (ou avec d'autre, dans le cas d'un barème d'équipe). Ce n'est pas une question de méthode d'évaluation: si une équipe décide oralement de quelques critères, ou se base sur des copies-tests pour harmoniser la notation, ou se base sur une grille hyper-détaillée, peu importe, j'applique. Et je peux vous dire que je m'en suis tapé, des corrections de bac blanc avec une grille hyper mal foutue, depuis les critères flous indécidables jusqu'à sa mise en page qui oblige à retourner la feuille vingt fois de suite à chaque copie. Mais j'applique (et accessoirement je m'investis beaucoup plus dans la conception de ladite grille l'année suivante).
Sauf que voilà : le post initial de ce fil et certains commentaires qui suivent semblent supposer que le correcteur incriminé a sciemment ignoré les critères d'évaluation décidés par l'équipe. Or ceci reste à prouver :
1) Si la correction ait été faite par un correcteur d'un autre établissement, est-on certain qu'il a reçu les critères d'évaluation décidés par une équipe qui n'est pas la sienne ? Si sa propre équipe a également produit une grille, sur laquelle doit-il se baser ? Il peut y avoir de sérieuses différences de notation entre établissements. Une E3C ayant une notation locale, ces différences peuvent expliquer de bonnes ou de mauvaises surprises. On peut déplorer qu'un examen national ait une notation en partie locale, mais ce n'est pas la faute du correcteur.
2) Quand bien même le correcteur incriminé aurait reçu une grille d'évaluation, rien ne prouve qu'il ne l'a pas sincèrement utilisée. J'ai déjà assisté à des commissions d'harmonisation pour l'épreuve de sciences des 1èreES où l'on demande à une vingtaine de correcteurs de noter trois copies-test avec la même grille. Sur un exercice rédigé, à mon sens aux attentes mal définies, les notes allaient de 3/8 à 8/8...au grand dam de l'IPR qui a eu bien du mal à contrer les justifications très rationnelles des correcteurs les plus sévères : la grille était bien appliquée.
En somme:
- en position d'examinateur, je trouve normal qu'on utilise les critères d'évaluation qu'on nous demande d'utiliser, peu importe ce qu'on en pense
- mais ce n'est pas forcément parce qu'un examinateur note plus bas ou plus haut que moi, même nettement, qu'il est forcément fautif.
Oui, je pense qu'ici, il faut bien faire cette distinction.
- Dadoo33Grand sage
Firefly a écrit:Elyas a écrit:Bah, tu leur donnes, comme c'est de droit, l'information qu'ils peuvent demander à consulter leur copie (ce droit a-t-il été conservé ?).
Bonne question. Je sais qu'il n'y a plus d'harmonisation après chaque E3C mais en fin d'année.
Si si les élèves ont quand même eu accès à leurs copies.
Et effectivement, ils pouvaient demander à leurs professeurs. C’est d’ailleurs prévu dans les e3c.
Ils appellent ça « remédiation » je crois.
Néanmoins, on a eu comme consigne par le cde,ici, de ne pas répondre à leurs questions...
- FireflyNiveau 9
Dadoo33 a écrit:Firefly a écrit:Elyas a écrit:Bah, tu leur donnes, comme c'est de droit, l'information qu'ils peuvent demander à consulter leur copie (ce droit a-t-il été conservé ?).
Bonne question. Je sais qu'il n'y a plus d'harmonisation après chaque E3C mais en fin d'année.
Si si les élèves ont quand même eu accès à leurs copies.
Et effectivement, ils pouvaient demander à leurs professeurs. C’est d’ailleurs prévu dans les e3c.
Ils appellent ça « remédiation » je crois.
Néanmoins, on a eu comme consigne par le cde,ici, de ne pas répondre à leurs questions...
Oui, les enseignants devaient revoir avec eux leurs copies afin de les aider à comprendre leurs erreurs. La seule consigne ici : ne pas donner de correction trop précise pour qu'elle ne se retrouve pas sur internet.
- Lord StevenExpert
Nous passons notre temps à les aider à comprendre leurs erreurs, nous n'avons pas attendu les E3C pour ça d'autant que lesdits E3C représentant un surcroît de travail dont seules quelques matières, évidemment minoritaires, ont hérité, il est hors de question d'annoter plus que succinctement des copies numériques. Et au vu du poids d'un E3C dans la note finale du nouvel "examen" qui a remplacé le baccalauréat, je refuse de me mettre la rate au court bouillon pour des grilles.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- keroGrand sage
Firefly a écrit:Du coup comment faites-vous? Vous lisez la copie, entourez deux/trois fautes et vous mettez 15 car "Mmmm ça vaut 15?" (encore une fois question sérieuse) et vous justifiez comment?
Je n'ai pas besoin d'une grille qui détaille chaque détail pour expliquer à un élève que telle réponse est fausse/incomplète/peu développée/etc.
Et curieusement, ils comprennent très bien quand je leur explique.
Personnellement, je suis incapable de travailler avec une grille. C'est peut-être lié à ma matière qui s'y prête peut-être moins (ou pas), mais évaluer une rédaction avec une grille qui détaille combien de demi-points ont doit donner à chaque élément de connaissance, combien de point et demi pour une introduction, avec demi-point en plus pour définition... Mais demi-point en moins pour tel nombre de fautes... Impossible. Je ne peux fonctionner que sur la base d'une impression globale.
À noter que lorsque je compare les notes que je donne à celle de mes collègues qui fonctionnent de manière plus procédurière, je n'ai pas le sentiment d'avoir des résultats franchement différents. D'ailleurs, personne ne s'est jamais plaint.
En fait, ces grilles me gênent parce qu'elles me semblent véhiculer un certain nombre de sous-entendus. J'ai l'impression qu'elles sont souvent imposées avec l'idée sous-jacente qu'il faut forcer la main d'enseignants qui noteraient trop bas (ce qui n'est pas forcément vrai). Avec l'idée sous-jacente que sans cela, on manquerait d'objectivité. Et de ce point de vue, je pense qu'elles sont particulièrement à côté de la plaque, puisqu'à l'expérience, on constate qu'un enseignant peut noter de manière très subjective tout en s'appuyant rigoureusement sur une grille.
L'objectivité est une affaire d'état d'esprit, pas de procédure.
- ElyasEsprit sacré
Les grilles d'évaluation ont un réel intérêt quand on évalue un élément particulier dans un travail global. Je n'aime pas les grilles mais il ne faut tout de même pas leur faire porter tous les défauts qu'elles n'ont pas nécessairement.
- FireflyNiveau 9
Oui oui entièrement d'accord avec toi.Lord Steven a écrit:Nous passons notre temps à les aider à comprendre leurs erreurs, nous n'avons pas attendu les E3C pour ça d'autant que lesdits E3C représentant un surcroît de travail dont seules quelques matières, évidemment minoritaires, ont hérité, il est hors de question d'annoter plus que succinctement des copies numériques. Et au vu du poids d'un E3C dans la note finale du nouvel "examen" qui a remplacé le baccalauréat, je refuse de me mettre la rate au court bouillon pour des grilles.
- ElaïnaDevin
kero a écrit:Firefly a écrit:Du coup comment faites-vous? Vous lisez la copie, entourez deux/trois fautes et vous mettez 15 car "Mmmm ça vaut 15?" (encore une fois question sérieuse) et vous justifiez comment?
Je n'ai pas besoin d'une grille qui détaille chaque détail pour expliquer à un élève que telle réponse est fausse/incomplète/peu développée/etc.
Et curieusement, ils comprennent très bien quand je leur explique.
Personnellement, je suis incapable de travailler avec une grille. C'est peut-être lié à ma matière qui s'y prête peut-être moins (ou pas), mais évaluer une rédaction avec une grille qui détaille combien de demi-points ont doit donner à chaque élément de connaissance, combien de point et demi pour une introduction, avec demi-point en plus pour définition... Mais demi-point en moins pour tel nombre de fautes... Impossible. Je ne peux fonctionner que sur la base d'une impression globale.
À noter que lorsque je compare les notes que je donne à celle de mes collègues qui fonctionnent de manière plus procédurière, je n'ai pas le sentiment d'avoir des résultats franchement différents. D'ailleurs, personne ne s'est jamais plaint.
En fait, ces grilles me gênent parce qu'elles me semblent véhiculer un certain nombre de sous-entendus. J'ai l'impression qu'elles sont souvent imposées avec l'idée sous-jacente qu'il faut forcer la main d'enseignants qui noteraient trop bas (ce qui n'est pas forcément vrai). Avec l'idée sous-jacente que sans cela, on manquerait d'objectivité. Et de ce point de vue, je pense qu'elles sont particulièrement à côté de la plaque, puisqu'à l'expérience, on constate qu'un enseignant peut noter de manière très subjective tout en s'appuyant rigoureusement sur une grille.
L'objectivité est une affaire d'état d'esprit, pas de procédure.
Pas de grille pour moi non plus, quel que soit le niveau corrigé. Et en effet, il y a une part "à l'estime" dans la notation. Les chiffres ne sont pas là pour le plaisir de compter des demi-points, mais pour donner une idée d'un niveau atteint/d'objectifs remplis. En HG, c'est difficile d'avoir un truc rigoureusement exact. Quand je note, je réfléchis de 2 poins en 2 points, puis j'affine : ça passe, l'essentiel et compris, je mets 10. C'est plutôt pigé mais pas assez développé, 12. Solide mais manque un peu d'argumentation, 14. Excellent, 20. Ensuite, j'affine en fonction de l'orthographe (un 10 peut se transformer en 8 si c'est écrit comme un chimpanzé avec une faute tous les deux mots, à l'inverse un 10 peut monter un peu s'il y a un effort pour chiader l'intro, insérer une référence inattendue, etc).
Faire une grille, pour moi, c'est prendre le risque de surnoter ou de sous-noter, en s'interdisant la sérendipité correctionnelle.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elyas a écrit:Les grilles d'évaluation ont un réel intérêt quand on évalue un élément particulier dans un travail global. Je n'aime pas les grilles mais il ne faut tout de même pas leur faire porter tous les défauts qu'elles n'ont pas nécessairement.
Oui. Bon en ce qui me concerne je le fais aussi sans la grille.
Je crois que l'écueil des grilles c'est de faire croire que plein d'éléments particuliers permettent de juger la globalité du travail (on l'a vu en rédaction : accord des participes, codes du conte, que sais-je... = tout ça n'a aucun sens pour juger de la qualité générale de la copie).
Pour moi il y a un compromis possible : on peut tout à fait juger une rédaction sans copie et évaluer par ailleurs à part un point précis (l'accord des participes passés par exemple). Ainsi, on aura une première note reflétant la qualité de la rédaction, et une note ou un observation consacrée spécifiquement au point de grammaire. Mais là on n'est pas dans la logique de la "grille" que je décrie (comme d'autres).
Si on en revient à cette grille accumulant un tas de critères, je le maintiens, elle ne permet pas de juger de la qualité d'ensemble d'une copie. Je suis d'accord avec Elaïna.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User10247Niveau 8
Pseudo-intello a écrit:Quelles règles ? Votre barème n'est ni un décret, ni une circulaire, c'est un bidouillage local.
La règle selon laquelle l'équipe pédagogique doit élaborer un barème commun pour évaluer les élèves d'un même établissement soumis à une épreuve commune. Ce n'est pas un bidouillage local.
Quel que soit le barème, ce qui compte c'est qu'il soit commun et élaboré par l'équipe pédagogique, c'est tout. Et on peut se tortiller dans tous les sens, c'est comme ça et pas autrement. Franchement feindre de croire le contraire, c'est vraiment de la mauvaise foi.
Pseudo-intello a écrit:A partir du moment où on s'arroge le droit d'aller monter le truc en épingle au recteur parce qu'un collègue a supposément fauté (je te répète que depuis le début, moi, comme les autres néos qui te répondent se contentent de faire des suppositions, car nous ne connaissons ni ta collègue, ni ton établissement, et ne sommes ni DASEN ni IPR), quand on se mêle des oignons des autres, quand on fait le redresseur de torts en arguant "les règles", il y a toujours un biais. On est toujours certain d'avoir raison, même quand on a tort, et on est toujours certain que c'est l'autre qui se trompe.
Non, il n'y a pas eu de suppositions. Certains ont affirmé que même si la faute était avérée, ce n'est pas bien grave puisque de toute façon, les E3C c'est le mal, tout le monde s'en fout, et puis de toute façon le bac il est donné et blablabla...
Bref, le fait que le système des E3C ait été pensé avec les pieds ne donne pas le droit à quiconque de s'arranger avec les règles : si chacun décide de tout régenter selon ses goûts et ses convictions, c'est l'anarchie assurée.
Toute la discussion n'a pas lieu d'être : si faute avérée, ce n'est pas excusable. On ne va pas trouver des excuses à quelqu'un qui enfreint délibérément les règles. C'est malvenu.
Maintenant, je ne me suis jamais prononcée sur la véracité des faits : s'il n'y a pas faute, tant mieux. S'il y'a faute, se reporter à ce que j'ai écrit au dessus.
Pseudo-intello a écrit:Aujourd'hui, tu invoques "les règles" qu'il faut respecter, parce que vous vous êtes réunies entre collègues, soit.
Mais il y a quelques semaines, quand il s'agissait de ton élève, tu as fait pas mal de zèle par rapport à ton tôle de pp, parce que tu as estimé que tu avais raison, ce qui était d'ailleurs sans doute le cas.
Comme aujourd'hui, plusieurs néos t'avaient répondu avec plus ou moins d'aménité de ne pas te mêler des affaires des autres, et tu avais alors apporté des éléments objectifs et tangibles (lettre de ton élève au CDE, ce qui est assez peu courant pour apporter pas mal de crédit à ta version de l'histoire).
Non mais là, tu mélanges tout. Cela n'a strictement rien à voir. Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait dans le respect des règles, en fait. Ma marge de manoeuvre était justement très limitée parce-que je me suis circonscrite à ce qui était autorisé.
Et ressortir cette histoire pour me casser, c'est franchement mesquin. Mais bon, ça m'apprendra à me confier en toute confiance, je pensais naïvement que personne n'allait utiliser ce que j'écrirais contre moi au moment où nous serions en désaccord.
Pseudo-intello a écrit:Les E3C fonctionnent sur la petite cuisine locale, sur un accord entre profs de la même équipe du même lycée (donc sur du sable, parce que le lycée voisin, ce sera un autre barème et un autre sujet)
Et alors ? Parce-que les E3C fonctionnent sur la petite cuisine locale, on peut se permettre de faire n'importe quoi ? C'est déjà l'incurie alors rajoutons-en un peu, tant qu'à faire ? Non mais tu te rends compte que c'est hallucinant d'écrire un truc pareil ?
La règle consiste à élaborer un barème commun aux professeurs d'un même établissement : elle me paraît pourtant limpide, qu'est-ce que tu ne comprends pas ?
Pseudo-intello a écrit:En plus, Franchement, les écarts d'un correcteur à l'autre, ça se faisait déjà au DNB et probablement au bac.
Il y'a une légère différence entre les écarts involontaires liés à une lecture différente d'un même barème et les écarts volontaires parce-que untel a décidé de ne pas respecter les règles.
Qu'il existe déjà des écarts à la base, ce n'est pas une raison pour les amplifier en méprisant les règles.
- Thalia de GMédiateur
Désolée, je n'ai pas eu le temps avant.Firefly a écrit:[...]Thalia de G a écrit:La dernière IPR qui a visité l'équipe nous a dit que les grilles n'étaient pas très utiles. " Faites-vous confiance, vous avez le compas dans l'œil"
Du coup comment faites-vous? Vous lisez la copie, entourez deux/trois fautes et vous mettez 15 car "Mmmm ça vaut 15?" (encore une fois question sérieuse) et vous justifiez comment?
Si seulement...
L'évaluation d'une copie de rédaction est un exercice complexe parce que c'est un exercice complexe qui mobilise de nombreuses "compétences" pour faire court. Un texte d'élève peut être écrit de manière impeccable, sans fautes et, sans être hors sujet, ne pas répondre à certaines attentes, préparées en amont et explicitées quand on donne le sujet. C'est pour reprendre un terme employé dans les LV, une tâche finale et le correcteur a la grille "dans sa tête", laquelle grille sans être détaillée au quart de point est rappelée, du moins en collège (par exemple emploi des temps du récit, maîtrise correcte du dialogue, etc.)
Et comme l'ont écrit Roxanne et Fires of Pompeii, les grilles écrasent l'amplitude des notes. Comme j'étais bienveillante, sans grille, j'allais de 6 à 19,5, voire 20. Avec grille de 6 à 16.
J'ose croire qu'un enseignant de lettres, ou n'importe qui sait et aime lire, est un expert pour juger des écrits, qu'ils soient ceux d'élèves ou d'écrivains. J'ose croire que je suis une lectrice exigeante, comme vous tous, et penser que Le Rocher de Tanios ne vaut pas Léon l'Africain. LeRocher étant une de mes dernières lectures.
Pardon, je m'emballe, mais je pense que vous aurez tous compris.
Bref, cf Roxanne et FoP.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- SphinxProphète
Ben moi j'utilise une grille.
(Bouh, lapidons-la.)
(Bouh, lapidons-la.)
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Thalia de GMédiateur
Soit, je te lapide.
J'ai déjà lu tes explications à ce sujet, tes grilles n'aboutissent pas à un tassement des notes.
J'ai déjà lu tes explications à ce sujet, tes grilles n'aboutissent pas à un tassement des notes.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Sphinx a écrit:Ben moi j'utilise une grille.
(Bouh, lapidons-la.)
Si le système te plaît et que tu le trouves adapté à ta pratique, personne n'a rien à y redire.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- SphinxProphète
Le fait est que je note de 0 à 20 sans problème (20 c'est rare, j'avais un petit groupe d'élèves très, très brillantes cette année. Allez, 0 pour les copies blanches, je mets toujours 1 ou 2 pour l'effort.)
Je suis un peu surprise que la discussion tourne là-dessus depuis deux pages, je dois dire, car il me semble que dans le problème de départ, il n'est pas question de grilles. LFM, qui a ouvert le fil, n'en parle pas. Firefly, qui poste plus loin pour la même chose, a amené le sujet des grilles, mais il me semble que le problème est que sa collègue n'ait pas noté comme elle-même le voulait, grille ou pas grille.
Bien sûr, la grille ne m'est pas absolument indispensable, j'ai toujours trouvé que je notais comme ma collègue préférée, fraîchement retraitée (on quitte le collège ensemble), avec qui on a corrigé brevets et brevets blancs côte à côte toutes ces années, alors que j'utilise une grille et pas elle. Le secret de l'outil, c'est qu'il faut l'avoir calibré pour répondre à ses besoins à soi, et pas se calibrer soi pour essayer de correspondre à l'outil. Évidemment, c'est plus difficile avec une grille qu'on n'a pas faite soi-même
À titre personnel je trouve ça très utile pour faire voir en un coup d'oeil aux élèves où ils se sont plantés. Ça ne m'empêche pas d'écrire des tartines d'appréciations et de remarques dans la page en plus (qu'ils ne lisent pas ) Et je suis aussi plus assurée de ne pas dévier dans ma "sévérité" entre la première copie et la vingt-huitième du paquet. Quand je corrigeais sans grilles j'éprouvais toujours le besoin de reprendre les premières. Au final j'ai l'impression d'y gagner du temps.
Je suis un peu surprise que la discussion tourne là-dessus depuis deux pages, je dois dire, car il me semble que dans le problème de départ, il n'est pas question de grilles. LFM, qui a ouvert le fil, n'en parle pas. Firefly, qui poste plus loin pour la même chose, a amené le sujet des grilles, mais il me semble que le problème est que sa collègue n'ait pas noté comme elle-même le voulait, grille ou pas grille.
Bien sûr, la grille ne m'est pas absolument indispensable, j'ai toujours trouvé que je notais comme ma collègue préférée, fraîchement retraitée (on quitte le collège ensemble), avec qui on a corrigé brevets et brevets blancs côte à côte toutes ces années, alors que j'utilise une grille et pas elle. Le secret de l'outil, c'est qu'il faut l'avoir calibré pour répondre à ses besoins à soi, et pas se calibrer soi pour essayer de correspondre à l'outil. Évidemment, c'est plus difficile avec une grille qu'on n'a pas faite soi-même
À titre personnel je trouve ça très utile pour faire voir en un coup d'oeil aux élèves où ils se sont plantés. Ça ne m'empêche pas d'écrire des tartines d'appréciations et de remarques dans la page en plus (qu'ils ne lisent pas ) Et je suis aussi plus assurée de ne pas dévier dans ma "sévérité" entre la première copie et la vingt-huitième du paquet. Quand je corrigeais sans grilles j'éprouvais toujours le besoin de reprendre les premières. Au final j'ai l'impression d'y gagner du temps.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- FireflyNiveau 9
Ce n'est pas moi qui veut. Nous nous étions mises d'accord sur une correction/barème: s'il y avait écrit dans la copie : New York/11 septembre 2001/Attentats/3 locuteurs cela valait 10 points, si moins d'infos ou tronqués, cela valait moins... Cette correction/barème n'a pas été respectée.Sphinx a écrit:Le fait est que je note de 0 à 20 sans problème (20 c'est rare, j'avais un petit groupe d'élèves très, très brillantes cette année. Allez, 0 pour les copies blanches, je mets toujours 1 ou 2 pour l'effort.)
Je suis un peu surprise que la discussion tourne là-dessus depuis deux pages, je dois dire, car il me semble que dans le problème de départ, il n'est pas question de grilles. LFM, qui a ouvert le fil, n'en parle pas. Firefly, qui poste plus loin pour la même chose, a amené le sujet des grilles, mais il me semble que le problème est que sa collègue n'ait pas noté comme elle-même le voulait, grille ou pas grille.
Bien sûr, la grille ne m'est pas absolument indispensable, j'ai toujours trouvé que je notais comme ma collègue préférée, fraîchement retraitée (on quitte le collège ensemble), avec qui on a corrigé brevets et brevets blancs côte à côte toutes ces années, alors que j'utilise une grille et pas elle. Le secret de l'outil, c'est qu'il faut l'avoir calibré pour répondre à ses besoins à soi, et pas se calibrer soi pour essayer de correspondre à l'outil. Évidemment, c'est plus difficile avec une grille qu'on n'a pas faite soi-même
À titre personnel je trouve ça très utile pour faire voir en un coup d'oeil aux élèves où ils se sont plantés. Ça ne m'empêche pas d'écrire des tartines d'appréciations et de remarques dans la page en plus (qu'ils ne lisent pas ) Et je suis aussi plus assurée de ne pas dévier dans ma "sévérité" entre la première copie et la vingt-huitième du paquet. Quand je corrigeais sans grilles j'éprouvais toujours le besoin de reprendre les premières. Au final j'ai l'impression d'y gagner du temps.
- DesolationRowEmpereur
Firefly a écrit:Ce n'est pas moi qui veut. Nous nous étions mises d'accord sur une correction/barème: s'il y avait écrit dans la copie : New York/11 septembre 2001/Attentats/3 locuteurs cela valait 10 points, si moins d'infos ou tronqués, cela valait moins... Cette correction/barème n'a pas été respectée.Sphinx a écrit:Le fait est que je note de 0 à 20 sans problème (20 c'est rare, j'avais un petit groupe d'élèves très, très brillantes cette année. Allez, 0 pour les copies blanches, je mets toujours 1 ou 2 pour l'effort.)
Je suis un peu surprise que la discussion tourne là-dessus depuis deux pages, je dois dire, car il me semble que dans le problème de départ, il n'est pas question de grilles. LFM, qui a ouvert le fil, n'en parle pas. Firefly, qui poste plus loin pour la même chose, a amené le sujet des grilles, mais il me semble que le problème est que sa collègue n'ait pas noté comme elle-même le voulait, grille ou pas grille.
Bien sûr, la grille ne m'est pas absolument indispensable, j'ai toujours trouvé que je notais comme ma collègue préférée, fraîchement retraitée (on quitte le collège ensemble), avec qui on a corrigé brevets et brevets blancs côte à côte toutes ces années, alors que j'utilise une grille et pas elle. Le secret de l'outil, c'est qu'il faut l'avoir calibré pour répondre à ses besoins à soi, et pas se calibrer soi pour essayer de correspondre à l'outil. Évidemment, c'est plus difficile avec une grille qu'on n'a pas faite soi-même
À titre personnel je trouve ça très utile pour faire voir en un coup d'oeil aux élèves où ils se sont plantés. Ça ne m'empêche pas d'écrire des tartines d'appréciations et de remarques dans la page en plus (qu'ils ne lisent pas ) Et je suis aussi plus assurée de ne pas dévier dans ma "sévérité" entre la première copie et la vingt-huitième du paquet. Quand je corrigeais sans grilles j'éprouvais toujours le besoin de reprendre les premières. Au final j'ai l'impression d'y gagner du temps.
10 points sur combien, par curiosité ?
- FireflyNiveau 9
DesolationRow a écrit:Firefly a écrit:Ce n'est pas moi qui veut. Nous nous étions mises d'accord sur une correction/barème: s'il y avait écrit dans la copie : New York/11 septembre 2001/Attentats/3 locuteurs cela valait 10 points, si moins d'infos ou tronqués, cela valait moins... Cette correction/barème n'a pas été respectée.Sphinx a écrit:Le fait est que je note de 0 à 20 sans problème (20 c'est rare, j'avais un petit groupe d'élèves très, très brillantes cette année. Allez, 0 pour les copies blanches, je mets toujours 1 ou 2 pour l'effort.)
Je suis un peu surprise que la discussion tourne là-dessus depuis deux pages, je dois dire, car il me semble que dans le problème de départ, il n'est pas question de grilles. LFM, qui a ouvert le fil, n'en parle pas. Firefly, qui poste plus loin pour la même chose, a amené le sujet des grilles, mais il me semble que le problème est que sa collègue n'ait pas noté comme elle-même le voulait, grille ou pas grille.
Bien sûr, la grille ne m'est pas absolument indispensable, j'ai toujours trouvé que je notais comme ma collègue préférée, fraîchement retraitée (on quitte le collège ensemble), avec qui on a corrigé brevets et brevets blancs côte à côte toutes ces années, alors que j'utilise une grille et pas elle. Le secret de l'outil, c'est qu'il faut l'avoir calibré pour répondre à ses besoins à soi, et pas se calibrer soi pour essayer de correspondre à l'outil. Évidemment, c'est plus difficile avec une grille qu'on n'a pas faite soi-même
À titre personnel je trouve ça très utile pour faire voir en un coup d'oeil aux élèves où ils se sont plantés. Ça ne m'empêche pas d'écrire des tartines d'appréciations et de remarques dans la page en plus (qu'ils ne lisent pas ) Et je suis aussi plus assurée de ne pas dévier dans ma "sévérité" entre la première copie et la vingt-huitième du paquet. Quand je corrigeais sans grilles j'éprouvais toujours le besoin de reprendre les premières. Au final j'ai l'impression d'y gagner du temps.
10 points sur combien, par curiosité ?
En fait c'était sur /5 et il fallait identifier les locuteurs. Il fallait rajouter le lien entre les locuteurs pour avoir 10. Ce sont des points score. Pour avoir 20 il fallait 30 points score. L'année prochaine il faudra 60 points score pour avoir 20. Il a été demandé aux enseignants d'un même établissement de se mettre d'accord sur une correction commune/barème : bref que souhaite-t-on que l'élève ait mis dans sa copie comme information pour avoir 10 points score dans la colonne 1, puis 5 points score etc.
Voici la grille : Grille E3C
- DesolationRowEmpereur
Merci, je ne savais pas du tout que de telles grilles étaient utilisées.
- FireflyNiveau 9
DesolationRow a écrit:Merci, je ne savais pas du tout que de telles grilles étaient utilisées.
Oui on est obligé de les utiliser pour la correction des E3C. Elles ont été très difficiles à comprendre au début. Bon, elles sont bien moins laxistes que celles de l'ancien bac c'est déjà ça de pris. Le niveau B1 est beaucoup plus élevé que le niveau d'avant. Elles demandent d'analyser le document ce qui n'était pas demandé avant.
- Dadoo33Grand sage
Sphinx a écrit:Le fait est que je note de 0 à 20 sans problème (20 c'est rare, j'avais un petit groupe d'élèves très, très brillantes cette année. Allez, 0 pour les copies blanches, je mets toujours 1 ou 2 pour l'effort.)
Je suis un peu surprise que la discussion tourne là-dessus depuis deux pages, je dois dire, car il me semble que dans le problème de départ, il n'est pas question de grilles. LFM, qui a ouvert le fil, n'en parle pas. Firefly, qui poste plus loin pour la même chose, a amené le sujet des grilles, mais il me semble que le problème est que sa collègue n'ait pas noté comme elle-même le voulait, grille ou pas grille.
Bien sûr, la grille ne m'est pas absolument indispensable, j'ai toujours trouvé que je notais comme ma collègue préférée, fraîchement retraitée (on quitte le collège ensemble), avec qui on a corrigé brevets et brevets blancs côte à côte toutes ces années, alors que j'utilise une grille et pas elle. Le secret de l'outil, c'est qu'il faut l'avoir calibré pour répondre à ses besoins à soi, et pas se calibrer soi pour essayer de correspondre à l'outil. Évidemment, c'est plus difficile avec une grille qu'on n'a pas faite soi-même
À titre personnel je trouve ça très utile pour faire voir en un coup d'oeil aux élèves où ils se sont plantés. Ça ne m'empêche pas d'écrire des tartines d'appréciations et de remarques dans la page en plus (qu'ils ne lisent pas ) Et je suis aussi plus assurée de ne pas dévier dans ma "sévérité" entre la première copie et la vingt-huitième du paquet. Quand je corrigeais sans grilles j'éprouvais toujours le besoin de reprendre les premières. Au final j'ai l'impression d'y gagner du temps.
- Les élèves sont bons en informatique. Non, en fait, ils sont nuls...
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