- nc33Niveau 10
Il y a des souhaits que je ne trouve pas entièrement motivés par des raisons personnelles. Par exemple éviter si possible la succession "Groupe 1 - Classe entière - Groupe 2", ou bien encore "3 h de la même classe à la suite", ou "ils ont 4 h d'atelier à la suite puis mon cours de 12 à 13" ou "ils ont maths de 8 à 9 le vendredi (encore alcoolisés) puis rien pendant 2 h puis cours d'autre chose" etc.Elaïna a écrit:Mais c'est quoi un voeu qui n'est pas une convenance personnelle en fait ?
Je me demandais si faire passer les épreuves de concours plus tôt permettrait d'avoir des EDT plus tôt ou si c'est plus compliqué que ça.LadyOlenna a écrit:Tiens justement le calendrier de gestion vient de tomber :
- affectation des stagiaires : entre le 20 juillet et le 5 août
- TZR sur BMP plus de 15h : entre le 20 juillet et le 5 août
- TZR sur BMP moins de 15h : à partir du 17 août
- contractuels : à partir du 17 août
Va balancer aux profs ne serait-ce qu'une ébauche d'EDT avant le 22 août avec ça
- zigmag17Guide spirituel
J'adore le "encore alcoolisés". J'ai connu ça à mes débuts, le lundi matin ils étaient ratatinés. J'avais une paix royale!
- lene75Prophète
En fait je comprends vraiment les CDE et IPR qui rechignent au cumul, enfin plus les CDE que les IPR. Parce que le cumul, ça permet de gagner des sous ailleurs, mais ça veut aussi dire avoir moins de temps pour son boulot parce qu'on en cumule deux. Après ça dépend quoi, des colles sur les mêmes programmes que ceux qu'on enseigne, une préparation d'agreg, etc., ça bénéficie aussi aux élèves, mais pas forcément plus que de lire, d'aller au musée, à des expos, etc., voeux perso qui sont souvent raillés. Mais par exemple si tu fais une thèse pour te barrer du lycée, une formation pour devenir inspecteur ou un truc comme ça, ça peut être encouragé par un IPR mais pas spécialement par un CDE : c'est ta carrière perso que tu soignes, ça présente peu d'intérêt pour l'établissement, au contraire des formations directement liées au boulot (type formation pour passer une certification pour ouvrir une filière dans l'établissement) qui à ma connaissance son toujours des vœux ultra-prioritaires. Le reste est souvent accordé, parce qu'on est content de voir des gens qui ont des projets persos, mais ça reste du perso. Quand mon conjoint chercheur fait passer des concours, par exemple, si c'est rémunéré, il doit poser ses congés pour ne pas empiéter sur son temps de travail, et encore même comme ça son chef n'aime pas trop, il estime que ça prend sur son travail, on est bien loin du voeu prioritaire parce que c'est du boulot.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- nc33Niveau 10
Tant qu'ils sont là et qu'ils ne vomissent pas, ça me vazigmag17 a écrit:J'adore le "encore alcoolisés". J'ai connu ça à mes débuts, le lundi matin ils étaient ratatinés. J'avais une paix royale!
- gregforeverGrand sage
Chez nous les soirées étudiantes sont le jeudi soir: autant vous dire qu'il vaut mieux éviter d'avoir les BTS le vendredi matin...nc33 a écrit:Tant qu'ils sont là et qu'ils ne vomissent pas, ça me vazigmag17 a écrit:J'adore le "encore alcoolisés". J'ai connu ça à mes débuts, le lundi matin ils étaient ratatinés. J'avais une paix royale!
- zigmag17Guide spirituel
Ah mais maintenant on est tranquilles ils vont vomir dans leur masque No problem !
- User17095Érudit
Le calendrier de cette année est chamboulé par le confinement : les concours se passent très tard, les services sont complètement décalés, etc.
En temps normal on est globalement fixé au 10 juillet, même si c'est toujours trop tard et toujours modifié.
En temps normal on est globalement fixé au 10 juillet, même si c'est toujours trop tard et toujours modifié.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, c'est exactement ça.lene75 a écrit:En fait je comprends vraiment les CDE et IPR qui rechignent au cumul, enfin plus les CDE que les IPR. Parce que le cumul, ça permet de gagner des sous ailleurs, mais ça veut aussi dire avoir moins de temps pour son boulot parce qu'on en cumule deux. Après ça dépend quoi, des colles sur les mêmes programmes que ceux qu'on enseigne, une préparation d'agreg, etc., ça bénéficie aussi aux élèves, mais pas forcément plus que de lire, d'aller au musée, à des expos, etc., voeux perso qui sont souvent raillés. Mais par exemple si tu fais une thèse pour te barrer du lycée, une formation pour devenir inspecteur ou un truc comme ça, ça peut être encouragé par un IPR mais pas spécialement par un CDE : c'est ta carrière perso que tu soignes, ça présente peu d'intérêt pour l'établissement, au contraire des formations directement liées au boulot (type formation pour passer une certification pour ouvrir une filière dans l'établissement) qui à ma connaissance son toujours des vœux ultra-prioritaires. Le reste est souvent accordé, parce qu'on est content de voir des gens qui ont des projets persos, mais ça reste du perso. Quand mon conjoint chercheur fait passer des concours, par exemple, si c'est rémunéré, il doit poser ses congés pour ne pas empiéter sur son temps de travail, et encore même comme ça son chef n'aime pas trop, il estime que ça prend sur son travail, on est bien loin du voeu prioritaire parce que c'est du boulot.
- LMVénérable
Cléopatra2 a écrit:Il y a aussi des matières où il y a peu d'heures face élèves. Un collègue de langues voit sa classe 2h ou 3h par semaine, un collègue de lettres parfois beaucoup plus si AP etc. Difficile de ne pas étaler les heures dans ce cas.
De la part de celle qui a parfois 3H la même classe de 4e le même jour...
Ils m'adorent!
- RendashBon génie
Elaïna a écrit:Rendash a écrit:Du cumul de boulot, pour le bahut ou pas.
Boulot vs pas boulot, je ne sache pas que ce soit si difficile à comprendre, ni que ça nécessite trente pages de débat. Surtout qu'il s'agit d'exprimer un point de vue, pas de faire l'exégèse d'un texte : comme il n'y a pas de définition de la chose, d'une part, et que l'on demande rarement à justifier les vœux, d'autre part, la question est purement rhétorique.
De toute façon, à terme, on pourra probablement s'asseoir sur les vœux, ce qui réglera sans doute la question.
Je comprends ce que tu veux dire. Je suis d'accord sur le principe, néanmoins, l'administration et les IPR ont tendance à penser le contraire (et quelque chose me dis que tu t'honoreras de penser le contraire d'un IPR, hein ? )
Ma thèse, c'était du perso, mes colles, c'est du perso, mes vacations, c'est du perso. C'est du travail pour moi, mais pour un CDE/PA, un inspecteur, etc, c'est du perso, je dois déjà être bien contente qu'on m'autorise à cumuler. On en reparle du chef qui m'a demandé d'être PP en posant ma demande d'autorisation de cumul sur la table bien en évidence ?
D'où ma réflexion : en fait, tout est du perso avec un brin de mauvaise foi... Il fut un temps où, quand j'obtenais mes vendredis complets, un de mes collègues éructait de rage car ça me permettait d'aller "m'enrichir dans le supérieur" (même remarque de la première IPR qui m'a inspectée à mon retour de congé maternité).
Oui, je me souviens de ce coup, "aller t'enrichir dans le supérieur" ... :lol:
De mon point de vue, thèse, colles, formations, tout ça c'est du pro. La collègue qui demande une autorisation d'absence pour participer à un colloque, c'est du pro (et ça devrait être comptabilisé comme formation, d'ailleurs). C'est déjà assez ahurissant qu'on ne vous facilite pas les choses, mais c'est carrément indigne de vous mettre des bâtons dans les roues.
(Quant au chef auquel tu fais allusion, c'est juste un habile négociateur, stoo )
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LagomorpheFidèle du forum
lene75 a écrit:En fait je comprends vraiment les CDE et IPR qui rechignent au cumul, enfin plus les CDE que les IPR. Parce que le cumul, ça permet de gagner des sous ailleurs, mais ça veut aussi dire avoir moins de temps pour son boulot parce qu'on en cumule deux. Après ça dépend quoi, des colles sur les mêmes programmes que ceux qu'on enseigne, une préparation d'agreg, etc., ça bénéficie aussi aux élèves, mais pas forcément plus que de lire, d'aller au musée, à des expos, etc., voeux perso qui sont souvent raillés.
Ça mériterait un fil à part, mais je ne suis pas vraiment d'accord avec ça. On doit un plein temps à notre employeur, mais un plein temps ça ne veut pas dire 100% de notre temps libre. Sinon à ce jeu, autant interdire aux enseignants tout ce qui prend du temps: activités sportives et culturelles, vie de couple, enfants et relations sociales, ça laisse aussi moins de temps pour le boulot.
Un temps plein pour moi c'est à la louche 40h/semaine, avec de grosses variations selon les périodes. Le reste, c'est mon temps libre que je devrais pouvoir utiliser à ma guise sans venir mendier une autorisation à mon bon maître. Chaque fois que j'ai déposé une demande d'autorisation de cumul, j'ai eu la désagréable impression de demander à mon CDE son approbation à mes activités du week-end: que j'aille faire un tour à vélo, assister à un concert, emmener les gosses au poney ou donner deux cours particuliers, dès lors que mon boulot pour l'établissement est fait, en quoi ça le regarde ?
Ça dénote aussi un sacré manque de confiance dans les enseignants : on se connaît, on sait doser l'activité annexe pour qu'elle n'impacte pas l'activité principale. J'ai commencé par un tout petit peu d'enseignement sup hors contrat le samedi après-midi quand j'étais en début de carrière, j'avais l'énergie mais la préparation de mes cours demandait trop de temps pour que je puisse faire plus. Vers 35 ans j'en ai fait un peu plus, j'avais plus de bouteille et j'étais plus efficace dans mon boulot au lycée. Passé la quarantaine, j'ai arrêté : quelques soucis de santé, rien de grave mais des rdv médicaux à placer, l'énergie de la jeunesse n'était plus là, et les HSA ont commencé à pleuvoir, plus possible de cumuler sans bâcler le boulot pour le lycée. Je ne crois pas avoir connu "d'abus de cumul" autour de moi, j'imagine que ça peut exister, mais j'ai toujours constaté que sur ce point mes collègues et moi-même avons toujours été très réglo.
Après, pour en revenir au sujet, cumuler est un choix perso qui ne devrait évidemment pas justifier un vœu d'EdT - mais comme je trouve absurde qu'on exige quelque justification que ce soit pour ces vœux, c'est cohérent dans ma tête.
- cocktailFidèle du forum
Lagomorphe a écrit:cocktail a écrit:Oui, mais tu vois, j'ai tendance à penser que si les autres parents sont à temps plein, c'est à moi, en tant que personne à mi temps d'obtenir en priorité le mercredi matin (enfin, je ne parle pas de moi-moi, mais d'une manière plus générale de toutes les personnes prenant un temps partiel pour s'occuper de leurs enfants). Ça me parait important de rappeler que bon nombre de personnes qui travaillent à temps plein n'ont pas d'autre choix que de mettre leurs enfants à temps plein à la crèche / chez l'assistante maternelle / au centre de loisirs / à la garderie, etc, pour pouvoir travailler, justement. Qu'on fasse le choix, quand on est à temps plein, de garder ses enfants avec soi le mercredi pour leur confort, pour des soucis d'économies financières ou autre, soit, mais cela n’entraînant aucune perte de salaire, aucune répercussion sur les droits à la retraite, etc, ce serait assez malvenu de les faire passer avant les collègues à temps partiel, qui eux, ont (et auront) d'importantes répercussions financières.
Curieusement, si je pensais qu'il fallait tenir compte des choix de vie personnelle des enseignants dans la constitution des emplois du temps, j'aurais fait le raisonnement inverse du tien: un collègue parent à temps plein ne l'est pas forcément par choix, mais bien souvent par nécessité financière. Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, mais je doute qu'on puisse vivre sur un seul salaire à temps partiel. Dans mon esprit (qui peut se tromper), une collègue à temps partiel pour élever ses enfants a un conjoint qui gagne sa vie correctement. Une mère célibataire ou dont le conjoint gagne peu n'ayant pas la possibilité financière de se mettre à mi-temps, c'est plutôt à elle que je donnerais la priorité dès qu'il est question de faciliter son quotidien et de passer un peu de temps avec ses enfants. Désolé d'enfiler les clichés, mais je donne un exemple pour argumenter l'idée que le degré de priorité à accorder à une situation n'est pas forcément évident.
Je comprends que tu cherches à pousser à l’extrême mais, s'il fallait transposer cette situation "parents à temps partiel VS parents à temps complet", imagine ce que cela donnerait entre certifiés et agrégés : un certifié gagnant moins qu'un agrégé et faisant plus d'heures dans son établissement (et donc probablement à la maison pour les corrections, préparations, etc), donnerais-tu également la priorité aux vœux du certifié pour lui "faciliter son quotidien" et lui permettre de "passer un peu [plus] de temps avec ses enfants" ? J'ai un doute !
Le fait est que certaines personnes sont agrégées, d'autres sont certifiées. C'est comme ça. Certaines personnes ont la possibilité d'être à temps partiel, d'autres pas. C'est comme ça. Certaines situations donnent des avantages et d'autres devraient en donner / en donner plus, sans que cela choque / interpelle / surprenne.
D'une manière générale, en effet (parce qu'on insiste trop sur la parentalité alors qu'on devrait insister plus sur la situation spécifique du temps partiel), qu'on souhaite s'occuper d'un proche malade, passer du temps avec ses enfants, monter une entreprise (...) ; que son conjoint soit riche, pauvre ou qu'on soit célibataire, j'estime qu'à partir du moment où on est à temps partiel, on devrait pouvoir automatiquement bénéficier d'un aménagement du temps de travail permettant de respecter l'esprit même de ce temps partiel.
cocktail a écrit: Honnêtement, je serais furieuse de devoir mettre mes enfants à la garderie le mercredi en étant à 50%. Pour moi, d'ailleurs, cela était juste inenvisageable lorsque j'ai pris la décision de passer à temps partiel. Mais quand je lis certains commentaires ici (à commencer par ceux de Lagomorphe), je réalise que ce n'est pas le point de vue de tous et cela m'inquiète un peu pour la suite...
Lagomorphe a écrit:Paradoxalement, on fait tous les deux le même type de raisonnement : tu estimes que le choix d'un temps plein entraîne des avantages à long terme (revenus donc patrimoine, retraite) dont tu ne bénéficies pas à mi-temps...mais aussi des problèmes de garde d'enfant qu'il faut assumer. Et qu'il n'y a pas de raison que tu assumes les inconvénients sans les avantages.
De même, je ne considère pas l'enfant comme un boulet, une maladie ou un handicap. Je suis même assez effaré par certaines formulations lues ici, même si elles sont courantes, comme "avoir les enfants sur les bras". Élever des enfants nécessite des efforts énormes, en termes financiers, en temps libre, en organisation travail/famille, c'est un fait, et j'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui y parviennent. Mais élever des enfants c'est aussi une immense source de joie au quotidien, un moteur dans la vie...et les enfants grandissent, ont des enfants eux-mêmes. Mes collègues sexagénaires sont tout heureux de voir leurs petits-enfants grandir, et je les comprends. Ils ont de bonnes chances de vieillir pas trop loin d'au moins certains de leurs descendants. En ce qui me concerne, j'ai toutes les chances de crever seul dans mon ehpad avec au mieux un chat et une visite de courtoisie annuelle d'hypothétiques lointains petits-neveux. Ce n'est pas mon choix, en l'occurrence, mais c'est probablement ce qui va arriver.
Bref, j'ai un peu l'impression que certains collègues parents présentent leurs enfants en bas âge comme un terrible poids justifiant la priorité sur les autres...en oubliant que les enfants ne sont ni uniquement ni éternellement des inconvénients (sinon ils n'en auraient pas fait). Mais la roue tourne, et j'essaye de voir le tour complet : ne pas avoir d'enfant rend aujourd'hui ma vie plus simple à gérer que la vôtre, mais n'ayez crainte, je ne manquerai pas de le payer très cher plus tard. Avoir des enfants complique énormément la vie pendant quelques années, mais si ça se résumait à cela, personne n'en ferait: il y a des avantages inestimables à en avoir. Dès lors, l'idée de priorité sur cette base me paraît incongrue.
Là, clairement, je pense que tu mélanges un peu tout.
S'agissant de la première partie de ton message, quelques exemples :
- si on se met à temps partiel parce qu'on souhaite passer du temps auprès d'un proche malade, proche qui habite à, disons, 2 heures de route aller ET retour de son domicile, ce n'est pas pour travailler dans son établissement tous les jours de la semaine (car cela empêcherait d'aller voir le proche en question en dehors du WE alors que c'est la raison pour laquelle on a demandé le temps partiel)
- si on se met à temps partiel parce qu'on souhaite s'occuper plus de ses enfants, ce n'est pas pour se retrouver à faire les ouvertures et/ou fermetures et/ou mercredis dans son établissement (car cela obligerait de demander à quelqu'un d'autre de déposer les enfants le matin et/ou le soir, et/ou pour les garder le mercredi alors que c'est la raison même de la demande de temps partiel !)
Pour le reste de ton message, je ne réagirai pas car je trouve cela hors sujet. On parle du temps partiel, pas de la parentalité
Je donne un exemple parfait de temps partiel avec un aménagement réussi du temps de travail : le mi-temps annualisé (6 mois / 6 mois). La moitié de l'année, on travaille, l'autre moitié on fait ce pourquoi on a demandé le temps partiel !
- CathEnchanteur
Venez en LP !
Les profs d'eps font leurs emplois du temps.
Les profs de pro font leur emploi du temps.
Les profs d'enseignement général écopent de ce qu'il reste.
Mais cette année, nouveau PA a décidé que les cours de techno ne seraient plus verrouillés par les chefs de travaux et donc déplaçables par lui. :diable:
Les profs d'eps font leurs emplois du temps.
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Mais cette année, nouveau PA a décidé que les cours de techno ne seraient plus verrouillés par les chefs de travaux et donc déplaçables par lui. :diable:
- ElaïnaDevin
lene75 a écrit:En fait je comprends vraiment les CDE et IPR qui rechignent au cumul, enfin plus les CDE que les IPR. Parce que le cumul, ça permet de gagner des sous ailleurs, mais ça veut aussi dire avoir moins de temps pour son boulot parce qu'on en cumule deux. Après ça dépend quoi, des colles sur les mêmes programmes que ceux qu'on enseigne, une préparation d'agreg, etc., ça bénéficie aussi aux élèves, mais pas forcément plus que de lire, d'aller au musée, à des expos, etc., voeux perso qui sont souvent raillés. Mais par exemple si tu fais une thèse pour te barrer du lycée, une formation pour devenir inspecteur ou un truc comme ça, ça peut être encouragé par un IPR mais pas spécialement par un CDE : c'est ta carrière perso que tu soignes, ça présente peu d'intérêt pour l'établissement, au contraire des formations directement liées au boulot (type formation pour passer une certification pour ouvrir une filière dans l'établissement) qui à ma connaissance son toujours des vœux ultra-prioritaires. Le reste est souvent accordé, parce qu'on est content de voir des gens qui ont des projets persos, mais ça reste du perso. Quand mon conjoint chercheur fait passer des concours, par exemple, si c'est rémunéré, il doit poser ses congés pour ne pas empiéter sur son temps de travail, et encore même comme ça son chef n'aime pas trop, il estime que ça prend sur son travail, on est bien loin du voeu prioritaire parce que c'est du boulot.
Mouais enfin si on cumule c'est probablement parce qu'on se sent capable d'enquiller les deux (et tu n'es pas à même de juger si tel ou tel est capable ou non de le faire). Et décider a priori que le boulot sera mal fait, c'est déjà craignos de la part d'un CDE (et à titre personnel, je ne vois pas ce qui justifierait qu'un CDE estime que je fais mal mon taf), mais alors les jugements des collègues sur le social-traître qui néglige ses élèves pour aller gagner de l'argent, comment dire...
Oui, on peut "soigner sa carrière perso" en cumulant (enfin, si tant est que les perspectives de carrière existent réellement), mais celui qui enchaîne les HSA ou celui qui fait 12 000 projets au lycée, est-ce qu'il ne soigne pas sa carrière perso (bonne notation, bien vu du proviseur et des IPR) au détriment des élèves ?
Je ne vois personnellement pas de différence entre faire des demandes pour les enfants (finalement, tu soignes ta vie privée aussi) et faire des demandes pour des cumuls de boulot (tu soignes autre chose, le compte en banque un peu, la carrière un peu aussi). Pour moi ça rentre dans les projets perso, et il n'y a pas lieu de hiérarchiser si unetelle est prioritaire parce qu'elle a ses mioches, par rapport à bidule qui va coller. Dans tous les cas ça relève du choix perso, au fond.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- cocktailFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Je vais me faire des amis sur ce forum, mais comment font les gens qui sont pas profs (ce qui représente quand même la majorité de la population) pour faire garder leurs enfants ??? J'entends déjà certains me dire que comparer avec les gens du privé c'est pas bien... Ok, sans aller chercher si loin alors, comment font les CPE ? Celle de mon collège est au boulot dès 7h40, ne finit jamais avant 17h30, travaille tous les jours. Son mari n'est pas là de la semaine. Ben elle fait appel à une nounou*****.
La CPE de ton collège connaît ses horaires et son jour de repos à l'avance, ce qui rend l'organisation plus facile.
Autrement, avec une telle amplitude horaire, tu es sûre qu'elle n'a aucun jour de repos ?
Tiens, ça me fait penser à quelque chose. Dans mon précédent établissement, les deux CPE faisaient aussi de grosses journées sur place, mais la première avait son lundi (oh, le WE de 3 jours dont rêvent "tant" de professeurs !) et la deuxième son mercredi (oh, la coupure en pleine semaine dont rêvent "tant" de professeurs !).
LadyOlenna a écrit:J'avoue que le fait d'évoquer ses enfants pour demander à commencer à 9h, finir à 16h, et ne pas travailler le mercredi, ça m'a toujours agacée. Surtout quand c'est présenté comme un dû, voire un droit inaliénable. Les horaires du collège c'est quand même 8h-17h, du lundi au vendredi.
Entendons-nous bien, quand on peut arranger, on arrange, bien sûr : je ne vais pas faire venir les collègues du lundi 8h au vendredi 17h non-stop pour le plaisir. Mais quand les 3/4 des profs ont des enfants en bas âge, concrètement je fais comment ? Pourquoi ce serait aux autres profs de systématiquement assurer les cours à 8h ou à 16h ? Et quand je n'ai plus assez de profs sur ces créneaux et que les élèves ont de ce fait une pause méridienne d'une heure (45 minutes même en fait) ?
Pour la partie "******" et la fin de ton message, je suis d'accord avec toi sur l'idée. Quand tu travailles à temps plein, tu dois t'attendre à faire garder tes enfants à temps plein. Mais, ça, c'est pour les horaires "lambda" (allez hop, au hasard, 9h-18h). Les personnes dont le métier requièrent de travailler le soir / le matin / le WE / la nuit vont forcément s'adapter. Et les enseignants, parce qu'ils ont un métier aux modalités de travail encore différentes (18H à caser dans un établissement ouvert, au hasard, 50H par semaine - je parle volontairement des seules heures effectuées dans l'établissement) vont eux aussi s'adapter à "leur" réalité.
Sinon, ben, quand on propose à son personnel de faire des vœux, on ne peut pas le leur reprocher ensuite. Je sais, ça parait crétin, dit comme ça . Mais en fait, si tu autorises ton personnel à exprimer des souhaits, tu ne peux pas leur reprocher ensuite, que ce soit pour déposer les enfants le matin ou promener Médor le midi. Désolée, je m'exprime très mal, mais est-ce que tu saisis l'idée ? Par contre, oui, c'est certain que si à un moment ça bloque (cf. les 17 divisions et 14 professeurs du vendredi), il faudra bien que tu tranches, et c'est normal, c'est ton rôle (et il ne doit pas être facile tous les jours ! ).
Je profite de ce message pour préciser que je trouve cela enrichissant de bénéficier de ton point de vue et de celui de Pogonophile. J'ai notamment évolué dans ma façon de voir les choses grâce aux propos de ce dernier au sujet du système "donnant-donnant" avec le personnel bien installé dans l'établissement qui participe à le faire vivre !
- cocktailFidèle du forum
Elaïna a écrit:lene75 a écrit:En fait je comprends vraiment les CDE et IPR qui rechignent au cumul, enfin plus les CDE que les IPR. Parce que le cumul, ça permet de gagner des sous ailleurs, mais ça veut aussi dire avoir moins de temps pour son boulot parce qu'on en cumule deux. Après ça dépend quoi, des colles sur les mêmes programmes que ceux qu'on enseigne, une préparation d'agreg, etc., ça bénéficie aussi aux élèves, mais pas forcément plus que de lire, d'aller au musée, à des expos, etc., voeux perso qui sont souvent raillés. Mais par exemple si tu fais une thèse pour te barrer du lycée, une formation pour devenir inspecteur ou un truc comme ça, ça peut être encouragé par un IPR mais pas spécialement par un CDE : c'est ta carrière perso que tu soignes, ça présente peu d'intérêt pour l'établissement, au contraire des formations directement liées au boulot (type formation pour passer une certification pour ouvrir une filière dans l'établissement) qui à ma connaissance son toujours des vœux ultra-prioritaires. Le reste est souvent accordé, parce qu'on est content de voir des gens qui ont des projets persos, mais ça reste du perso. Quand mon conjoint chercheur fait passer des concours, par exemple, si c'est rémunéré, il doit poser ses congés pour ne pas empiéter sur son temps de travail, et encore même comme ça son chef n'aime pas trop, il estime que ça prend sur son travail, on est bien loin du voeu prioritaire parce que c'est du boulot.
Mouais enfin si on cumule c'est probablement parce qu'on se sent capable d'enquiller les deux (et tu n'es pas à même de juger si tel ou tel est capable ou non de le faire). Et décider a priori que le boulot sera mal fait, c'est déjà craignos de la part d'un CDE (et à titre personnel, je ne vois pas ce qui justifierait qu'un CDE estime que je fais mal mon taf), mais alors les jugements des collègues sur le social-traître qui néglige ses élèves pour aller gagner de l'argent, comment dire...
Oui, on peut "soigner sa carrière perso" en cumulant (enfin, si tant est que les perspectives de carrière existent réellement), mais celui qui enchaîne les HSA ou celui qui fait 12 000 projets au lycée, est-ce qu'il ne soigne pas sa carrière perso (bonne notation, bien vu du proviseur et des IPR) au détriment des élèves ?
Je ne vois personnellement pas de différence entre faire des demandes pour les enfants (finalement, tu soignes ta vie privée aussi) et faire des demandes pour des cumuls de boulot (tu soignes autre chose, le compte en banque un peu, la carrière un peu aussi). Pour moi ça rentre dans les projets perso, et il n'y a pas lieu de hiérarchiser si unetelle est prioritaire parce qu'elle a ses mioches, par rapport à bidule qui va coller. Dans tous les cas ça relève du choix perso, au fond.
Absolument d'accord avec toi sur cette dernière phrase.
- LadyOlennaModérateur
La CPE de mon collège bosse comme une malade et ce, tous les jours. On doit insister pour qu'elle se prenne une journée de temps en temps. D'ailleurs elle est géniale et heureusement qu'elle est là, merci Mme la CPE de mon établissement
- frimoussette77Guide spirituel
Ce n'est pas parce que la CPE de ton collège semble ne pas avoir de vie en dehors de celle au collège qu'il faut reprocher aux autres collègues d'avoir des obligations (à cause de Médor ou à cause des enfants).LadyOlenna a écrit:La CPE de mon collège bosse comme une malade et ce, tous les jours. On doit insister pour qu'elle se prenne une journée de temps en temps. D'ailleurs elle est géniale et heureusement qu'elle est là, merci Mme la CPE de mon établissement
Et heureusement qu'il y a quand même une limite du nombre d'heures à effectuer parce qu'avec ce raisonnement-là on pourrait avoir "Monsieur Truc fait X heures en plus, pourquoi pas-vous ?"
Ca me fait penser à une personne de mon entourage toujours prête à casser les acquis sociaux parce qu'elle n'avait pas de vie en dehors du boulot et qui maintenant pleurniche parce qu'il y a un petit jeune qui lui fait subir ce qu'elle faisait subir aux autres avant.
Et je suis d'accord avec Cocktail, on ne peut pas reprocher à quelqu'un d'émettre des souhaits quand on lui pose la question et que la réponse ne satisfait pas.
- LadyOlennaModérateur
Oui mais ma CPE doit pas être la seule à commencer à 7h40 hein... et si tu estimes que finir à 17h30 c'est ne pas avoir de vie, ça veut dire que beaucoup de gens n'ont pas de vie donc.
Par ailleurs j'ai déjà fait mon mea culpa sur la question des enfants.
Je ne conteste pas le fait de faire des voeux au demeurant, simplement quand il y a écrit deux vœux sur la fiche et qu'on en formule quatre, en me balançant que "ça a toujours été comme ça et si cette année c'est pas le cas je ne m'investirai plus au collège", comment dire ?
Par ailleurs j'ai déjà fait mon mea culpa sur la question des enfants.
Je ne conteste pas le fait de faire des voeux au demeurant, simplement quand il y a écrit deux vœux sur la fiche et qu'on en formule quatre, en me balançant que "ça a toujours été comme ça et si cette année c'est pas le cas je ne m'investirai plus au collège", comment dire ?
- zigmag17Guide spirituel
Cath a écrit:Venez en LP !
Les profs d'eps font leurs emplois du temps.
Les profs de pro font leur emploi du temps.
Les profs d'enseignement général écopent de ce qu'il reste.
Mais cette année, nouveau PA a décidé que les cours de techno ne seraient plus verrouillés par les chefs de travaux et donc déplaçables par lui. :diable:
Idem mais hélas pour nous pas de chef des travaux de cet acabit pour l'instant...
- ProvençalLeGauloisExpert
Finir à 17h30 5 jours par semaine, 36 à 38 semaines par an c'est "ne pas avoir de vie"... non mais quel mépris... Il doit y avoir un tas de Français qui n'ont pas de vie alors
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- frimoussette77Guide spirituel
LadyOlenna a écrit:Oui mais ma CPE doit pas être la seule à commencer à 7h40 hein... et si tu estimes que finir à 17h30 c'est ne pas avoir de vie, ça veut dire que beaucoup de gens n'ont pas de vie donc.
Par ailleurs j'ai déjà fait mon mea culpa sur la question des enfants.
Je ne conteste pas le fait de faire des voeux au demeurant, simplement quand il y a écrit deux vœux sur la fiche et qu'on en formule quatre, en me balançant que "ça a toujours été comme ça et si cette année c'est pas le cas je ne m'investirai plus au collège", comment dire ?
Voilà ce que tu as écrit :
LadyOlenna a écrit:La CPE de mon collège bosse comme une malade et ce, tous les jours. On doit insister pour qu'elle se prenne une journée de temps en temps. D'ailleurs elle est géniale et heureusement qu'elle est là, merci Mme la CPE de mon établissement
Tous les jours 7h40 - 17h30 sans pause ?
Et en réalité, elle devrait faire combien d'heures ?
- ElaïnaDevin
Ah ben là c'est simple : tu dis "vous faites deux voeux", les gens en font deux. S'ils veulent en rajouter plus, tu dis gentiment mais fermement que tu fais ce que tu peux mais que si ça y va au chantage, grand bien leur fasse. ça veut dire quoi "je ne m'investirai plus" ? Bah, ne t'investis plus mon coco, tant que tu fais tes cours et tes évals, hein...
Pour te donner un exemple : chaque année je dis
- voeu 1 : pas le samedi
- voeu 2 : pas le mercredi.
En-dessous, j'écris texto "je demande ces journées afin d'organiser ma vie familiale. Idéalement, et dans la mesure du possible, je souhaiterais un edt sur trois jours (lundi, mardi, jeudi) ce qui me permettrait de consacrer du temps à mes recherches et publications universitaires".
Une fois, une PA m'a convoquée pour me demander de quoi il retournait concrètement : je lui ai posément expliqué que le vendredi c'était le jour où mon ancien directeur de thèse faisait son séminaire, et que j'apprécierais de pouvoir faire séminaire + session archives ou BnF l'après-midi. Elle m'a bien évidemment expliqué que je ne l'aurais pas forcément mais qu'elle verrait ce qu'il était possible de faire.
Depuis toujours, j'ai en général mon mercredi, mon vendredi AM et mon samedi matin de libérés. En demandant poliment et en jouant cartes sur tables, j'ai été honnête (tu me demandes ce que je veux, je réponds), et j'ai généralement eu ce que je voulais, parfois au détriment d'autres jours (mes huit heures de l'an dernier le jeudi). Je n'ai pas le sentiment d'avoir été plus favorisée qu'un autre dans mon établissement (même si j'ai soupçonné une PA d'être capable d'envoyer ch* si tu demandais ton vendredi pour tes gamins, alors que là, pour la thèse, ça lui paraissait légitime).
Pour te donner un exemple : chaque année je dis
- voeu 1 : pas le samedi
- voeu 2 : pas le mercredi.
En-dessous, j'écris texto "je demande ces journées afin d'organiser ma vie familiale. Idéalement, et dans la mesure du possible, je souhaiterais un edt sur trois jours (lundi, mardi, jeudi) ce qui me permettrait de consacrer du temps à mes recherches et publications universitaires".
Une fois, une PA m'a convoquée pour me demander de quoi il retournait concrètement : je lui ai posément expliqué que le vendredi c'était le jour où mon ancien directeur de thèse faisait son séminaire, et que j'apprécierais de pouvoir faire séminaire + session archives ou BnF l'après-midi. Elle m'a bien évidemment expliqué que je ne l'aurais pas forcément mais qu'elle verrait ce qu'il était possible de faire.
Depuis toujours, j'ai en général mon mercredi, mon vendredi AM et mon samedi matin de libérés. En demandant poliment et en jouant cartes sur tables, j'ai été honnête (tu me demandes ce que je veux, je réponds), et j'ai généralement eu ce que je voulais, parfois au détriment d'autres jours (mes huit heures de l'an dernier le jeudi). Je n'ai pas le sentiment d'avoir été plus favorisée qu'un autre dans mon établissement (même si j'ai soupçonné une PA d'être capable d'envoyer ch* si tu demandais ton vendredi pour tes gamins, alors que là, pour la thèse, ça lui paraissait légitime).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- LadyOlennaModérateur
J'ai clairement conscience qu'elle en fait beaucoup plus que ce qu'elle devrait. Après j'ai atterri dans un collège où il n'y a ni médecin scolaire, ni infirmière, une secrétaire arrêtée en cours d'année et un chef qui a beaucoup délégué pour le dire élégamment. Donc il a bien fallu qu'on fasse tourner le bahut... Je la remercie car sans elle j'aurais démissionné de mes nouvelles fonctions.
Mais je le redis : les CPE sont déjà en poste avant 8h le matin. Et même s'ils ont une journée de libre, ça leur en fait encore 4 où ils commencent à 7h45.
Mais je le redis : les CPE sont déjà en poste avant 8h le matin. Et même s'ils ont une journée de libre, ça leur en fait encore 4 où ils commencent à 7h45.
- RendashBon génie
LadyOlenna a écrit:
Je ne conteste pas le fait de faire des voeux au demeurant, simplement quand il y a écrit deux vœux sur la fiche et qu'on en formule quatre, en me balançant que "ça a toujours été comme ça et si cette année c'est pas le cas je ne m'investirai plus au collège", comment dire ?
Cf. ce que disait Elaïna sur le CDE qui lui demandait gentiment d'être PP tout en posant en évidence sa fiche de demande de cumul sur le bureau : c'est de la négociation habile, stoo
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Clecle78Bon génie
Ben oui c'est pas une vie pour un prof 8h/18h. Ne nous ressortez pas encore les Français , c'est pénible ces comparaisons sans raison, avec les caissières ou autres. On ne fait pas le même métier.. Je l'ai vécu l'emploi du temps 8h/18h et contrairement à d'autres professions ma journée n'est pas terminée quand je rentre chez moi. J'ai des copies et des préparations, impossibles à finaliser dans l'établissement par manque de place et de tranquillité. Quand j'avais mes secondes pas du tout choupinou tous les jours en francais sur une des deux dernières heures, c'était très dur cette année là et même en latin c'est usant quand on n'a même pas une après midi pour souffler.
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