La circulaire pour la rentrée de septembre 2020 est publiée

Volubilys a écrit:Je ne comprends pas votre psychose avec le masque, on enseigne très bien avec un masque...

Le port prolongé du masque (plus de 2 ou 3 h) me donne des migraines invalidantes. Pire quand il fait chaud.
Donc non, à titre personnel, je n'enseigne pas bien avec un masque.
J'ai eu le covid, sûrement chopé au bahut en mars, je m'en serais bien passé, mais ça ne change rien au fait qu'enseigner avec un masque me pose de sérieux problèmes.

A rebours a écrit:

Volubilys a écrit:Je ne comprends pas votre psychose avec le masque, on enseigne très bien avec un masque...

Le port prolongé du masque (plus de 2 ou 3 h) me donne des migraines invalidantes. Pire quand il fait chaud.
Donc non, à titre personnel, je n'enseigne pas bien avec un masque.
J'ai eu le covid, sûrement chopé au bahut en mars, je m'en serais bien passé, mais ça ne change rien au fait qu'enseigner avec un masque me pose de sérieux problèmes.

Pour les migraines, je pense que c’est dû à la déshydratation, plus forte avec un masque. J’ai eu le problème au début... je prends le temps de boire à chaque interclasse, ça va mieux.

Pour les séquelles, je pensais plus aux gens qui ont dû mal à marcher ou aux AVC, plus qu’à la perte de goût...

Par ailleurs, en juin, des médecins espagnols, qui ont étudié les profils de 841 malades du Covid-19, ont pu déterminer que 57,4 % d'entre eux « ont développé des symptômes neurologiques ». « Les complications neurologiques ont été la principale cause de décès chez 4,1 % des sujets décédés », écrivent-ils. Ces troubles peuvent effectivement, dans une moindre part, s'avérer plus grave, voire mortels. Les chercheurs de l'University College London évoquent dans leur étude publiée mercredi le cas de 43 patients hospitalisés à l'hôpital Queen Square et infectés par le coronavirus (ou soupçonnés de l'être), qui souffraient de dysfonctionnement cérébral temporaire, d'inflammation cérébrale, d'AVC, voire de lésions nerveuses.

https://www.leparisien.fr/societe/avc-confusion-anosmie-cinq-questions-sur-les-troubles-neurologiques-lies-au-covid-19-09-07-2020-8350164.php

dita a écrit:

Ha@_x a écrit:

celitian a écrit:J'ai beaucoup apprécié le discours de certains médecins qui comparaient l'utilisation du masque et du préservatif, ça ennuie tout le monde mais c'est le seul moyen de se protéger contre certaines maladies.

Une société où tout le monde est masqué en permanence, ça fait franchement rêver...et puis comparer le coronavirus au VIH
Pour rappel le coronavirus on en guérit, le VIH non...

Par contre si ça ne dérange personne de voir généraliser des mesures de contrôle social...je vais sortir de ce fil.

La covid, on n'en guérit pas toujours, il y a parfois des séquelles effroyables, le sida, on peut vivre avec, les médicaments ne guérissent pas, mais permettent de mener une vie satisfaisante. Et pour le sida, faut pas laisser trainer son biscuit n'importe où et sans préservatif, c'est tout.

Euh, alors là, NON pas du tout.
CERTAINS ont une vie satisfaisante en étant séropositif.
Je trouve ton commentaire choquant... Et la dernière phrase très méprisante pour les gens concernés.

Et, je ne parle pas de ceux qui n'ont pas accès aux traitements... Petit prisme autocentré à la française sûrement ^^

Madame_Prof a écrit:

Isis39 a écrit:Avec un masque, il faut beaucoup hausser la voix sinon les élèves au fond de la salle n’entendent rien.
Ils ne voient pas les expressions de notre visage.
Ça va être top pour connaître et reconnaître les 6e avec un masque !

Oui, mais pour moi, ce sont des détails, par rapport aux enjeux sanitaires...

Bien sûr, mais cela va tout de même sérieusement compliquer notre travail et le rendre encore plus épuisant que d'ordinaire.
Mon lycée est situé en zone rouge-d'abord-puis-orange-ensuite donc je n'ai pas repris les cours mais j'ai pu tester le port du masque lors de simples conversations dans une salle des profs à 25°c ou en jury de Bac dans des locaux tout aussi moites (où quasiment la moitié des collègues présent ont d'ailleurs laissé tombé le port du masque). J'ai ainsi eu un aperçu de la difficulté à tenir une simple conversation qui ne nécessitait pas d'élever la voix comme en classe alors que je ne faisais aucun effort physique puisque je restais tranquillement assis ; étant prof de maths, en cours, j'écris énormément au tableau tout en faisant simultanément des commentaires le dos tourné aux élèves en parlant assez fort pour qu'ils m'entendent et je sais que je ne pourrai pas tenir ce rythme avec un masque plus de quelques minutes.
Et puis vu que je porte des lunettes, je vais devoir composer avec la buée qui limite mon champ de vision à chaque expiration ; c'est déjà très pénible lorsque je fais les courses alors en classe pendant plusieurs heures par jour...
Le seul point positif serait qu'on impose le port du masque aux élèves car ça limiterait peut-être un peu le bavardage.

Et donc, parce que ça complique notre travail, on ne doit pas respecter une des bases nécessaires pour sortir de cette épidémie ?

La dernière phrase, soyons raisonnables, tu sais bien que c'est faux.

Quand je vois le niveau du débat ici...de la part d enseignants qui utilisent des comparaisons foireuses ...
Qui sont prêts à utiliser n'importe quel lien internet suggérant telle ou telle séquelle afin d'alimenter leur propre névrose...
Pour en finir à imaginer que le masque pourrait être un remède aux problèmes de gestion de classe...

Les mots me manquent.. je suis affligé par autant de ......

Madame_Prof a écrit:Et donc, parce que ça complique notre travail, on ne doit pas respecter une des bases nécessaires pour sortir de cette épidémie ?

Ce n'est pas ce que je dis, mais simplement que les discours prétendant que ça ne pose pas de problème de faire cours avec un masque ne pourront pas être entendus. Si on veut que le port du masque puisse être respecté, il faut commencer par ne pas occulter ses inconvénients majeurs dans certaines situations professionnelles et reconnaître qu'il y aura de réelles difficultés dépassant de loin le simple caprice.
Je dis ça alors que j'étais initialement plutôt partisan de l'obligation de porter le masquer en permanence dans les établissements scolaires mais que, après un bref usage, je me suis rendu compte que je vais moi-même avoir beaucoup de mal à tenir sur la durée et que j'ai conscience que l'année prochaine est partie pour être en permanence cauchemardesque.

jeromebr a écrit:Quand je vois le niveau du débat ici...de la part d enseignants qui utilisent des comparaisons foireuses ...
Qui sont prêts à utiliser n'importe quel lien internet suggérant telle ou telle séquelle afin d'alimenter leur propre névrose...
Pour en finir à imaginer que le masque pourrait être un remède aux problèmes de gestion de classe...

Les mots me manquent.. je suis affligé par autant de ......

Je suis d'accord, des points de suture seraient sans doute plus efficaces. :diable:

@jeromebr : les séquelles neurologiques sont évoquées par des médecins depuis un moment. Je ne suis pas névrosée, juste prudente face à un virus qu’on connaît peu.

jeromebr a écrit:Quand je vois le niveau du débat ici...de la part d enseignants qui utilisent des comparaisons foireuses ...
Qui sont prêts à utiliser n'importe quel lien internet suggérant telle ou telle séquelle afin d'alimenter leur propre névrose...
Pour en finir à imaginer que le masque pourrait être un remède aux problèmes de gestion de classe...

Les mots me manquent.. je suis affligé par autant de ......

Ah. Et ?
A part ça, je veux dire. Tu as quelque chose de constructif à dire sur la question ? Se contenter de venir pour juger les autres, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une participation constructive...

Pour ma part, ce qui m'inquiète, c'est l'essoufflement. J'ai dû participer à une réunion en tout petit comité, à 4, tout le monde masqué, dans une pièce tempérée (rien à voir avec la chaleur moite d une salle de classe dans mon collège en septembre), où je devais prendre la parole une petite dizaine de minutes à peine, sans avoir à porter la voix, donc. Je me suis retrouvée complètement essouflée, à devoir faire des pauses, sans finir mes phrases.
Alors oui, j'ai des soucis pulmonaires et de l'asthme (personne vulnérable donc). Mais tout de même !
Ma question est la suivante, pour ceux ayant eu le même genre de souci au debut du port du masque en classe : on s'habitue ?

henriette a écrit:
Ma question est la suivante, pour ceux ayant eu le même genre de souci au debut du port du masque en classe : on s'habitue ?

Non.

henriette a écrit:
Ma question est la suivante, pour ceux ayant eu le même genre de souci au debut du port du masque en classe : on s'habitue ?

Je fais partie de ceux qui trouvent très pénible d'enseigner avec un masque. Je me suis forcée à le porter durant toutes les heures de cours mais entre les masques trop grands, ceux trop petits (notamment parce qu'ils rétrécissent au lavage), la buée sur les lunettes et l'impression de suffoquer, ce n'est effectivement pas une partie de plaisir.
Cependant, au fil des semaines, j'ai appris à mieux respirer avec le masque, à ralentir mon débit de parole et j'avais donc moins le sentiment de manquer d'air (et j'avais aussi moins de buée sur les lunettes).

jeromebr a écrit:Quand je vois le niveau du débat ici...de la part d enseignants qui utilisent des comparaisons foireuses ...
Qui sont prêts à utiliser n'importe quel lien internet suggérant telle ou telle séquelle afin d'alimenter leur propre névrose...
Pour en finir à imaginer que le masque pourrait être un remède aux problèmes de gestion de classe...

Les mots me manquent.. je suis affligé par autant de ......

Merci pour ce message utile et constructif, c'est vrai que ça manquait au débat.

Ce qui est bien en te lisant, c'est qu'on ne comprend même pas quelle position tu défends ; en revanche tout le monde peut se sentir insulté. C'est du grand art.

Quid des matières à TP genre Techno, EPS, SNT, NSI, SPC, SVT, SI etc. ? On fait comment ? C'est tout simplement ingérable. Sur quelques semaines, ok, mais sur une année ?

Il y a des épreuves pratiques à certains examens ...

Rendash a écrit:

henriette a écrit:
Ma question est la suivante, pour ceux ayant eu le même genre de souci au debut du port du masque en classe : on s'habitue ?

Non.

Pas facile au début, puis on s'y habitue (masque porté quasi non stop, je suis en primaire). Et pas de buée sur les lunettes, il faut bien pincer le haut du masque sur le nez. Le plus gros inconvénient pour moi c'est avoir soif.

Je trouve qu'on s'y habitue un peu. La première grosse journée a été rude pour moi (8h de cours), après je me suis habituée et je me suis débrouillée pour avoir des temps sans trop parler.

henriette a écrit:

jeromebr a écrit:Quand je vois le niveau du débat ici...de la part d enseignants qui utilisent des comparaisons foireuses ...
Qui sont prêts à utiliser n'importe quel lien internet suggérant telle ou telle séquelle afin d'alimenter leur propre névrose...
Pour en finir à imaginer que le masque pourrait être un remède aux problèmes de gestion de classe...

Les mots me manquent.. je suis affligé par autant de ......

Ah. Et ?
A part ça, je veux dire. Tu as quelque chose de constructif à dire sur la question ? Se contenter de venir pour juger les autres, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une participation constructive...

Pour ma part, ce qui m'inquiète, c'est l'essoufflement. J'ai dû participer à une réunion en tout petit comité, à 4, tout le monde masqué, dans une pièce tempérée (rien à voir avec la chaleur moite d une salle de classe dans mon collège en septembre), où je devais prendre la parole une petite dizaine de minutes à peine, sans avoir à porter la voix, donc. Je me suis retrouvée complètement essouflée, à devoir faire des pauses, sans finir mes phrases.
Alors oui, j'ai des soucis pulmonaires et de l'asthme (personne vulnérable donc). Mais tout de même !
Ma question est la suivante, pour ceux ayant eu le même genre de souci au debut du port du masque en classe : on s'habitue ?

@Henriette,
Pour le port du masque, cela dépend des personnes. Je supporte bien mieux les masques en tissu que les masques chirurgicaux (avec un climat chaud: je suis dans le Sud). Par contre, le masque a gêné mon enseignement: je ne comprenais pas toujours ce que voulais me dire les élèves, ni leurs expressions.... Je me suis rendue compte que je lisais beaucoup sur les lèvres des élèves (impossible avec le masque).

Merci pour vos retours. Je suis moyennement rassurée. Enfin, on verra bien. J'ai l'été pour m'y faire.

Et avec 12h de mon service en LCA, id est groupes mélangés, je ne sais de toute façon pas comment les choses vont se passer, avec l'interdiction du brassage écrite dans le décret...

Bonjour,

on parle beaucoup du masque, mais quid des visières ?
Très utilisées dans les magasins (par les employés), ils me semblent beaucoup plus agréables pour respirer, mais aussi voir les visages.
Personnellement, je n'en ai pas porté donc je me fourvoie peut-être.

J'imagine que l'on va me dire que cela protège moins bien qu'un masque, et je peux le comprendre, mais dans quelle mesure ? Y a-t-il des études sur l'efficacité/inefficacité de ceux-ci.

Une visière a vocation a protéger, notamment les yeux, des projections mais n'est d'aucune utilité d'un point de vue respiratoire et ne protège pas des gouttelettes en suspension (pas la filtration d'un masque).
C'est un complément mais ça s'arrête à peu près là.

Pour les études, l'inefficacité de protection respiratoire ne me semble pas à prouver (visière = air qui circule presque librement) sinon il faut se tourner vers les études concernant les vecteurs du virus et on commence à s'accorder sur le potentiel des particules en suspension dans l'air.
Si on admet ça, c'est masque avant tout (et lunettes ou visière de protection pour parfaire la panoplie si on a peur de se faire postillonner / éternuer dessus, mais vu que tout le monde sera masqué...).

La visière ça fait pas un peu CRS ??

ok ok , je sors....

La visière seule m'a été formellement interdite par l'infirmière du lycée, confirmé par le cde.

Cassandrine a écrit:

henriette a écrit:

jeromebr a écrit:Quand je vois le niveau du débat ici...de la part d enseignants qui utilisent des comparaisons foireuses ...
Qui sont prêts à utiliser n'importe quel lien internet suggérant telle ou telle séquelle afin d'alimenter leur propre névrose...
Pour en finir à imaginer que le masque pourrait être un remède aux problèmes de gestion de classe...

Les mots me manquent.. je suis affligé par autant de ......

Ah. Et ?
A part ça, je veux dire. Tu as quelque chose de constructif à dire sur la question ? Se contenter de venir pour juger les autres, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une participation constructive...

Pour ma part, ce qui m'inquiète, c'est l'essoufflement. J'ai dû participer à une réunion en tout petit comité, à 4, tout le monde masqué, dans une pièce tempérée (rien à voir avec la chaleur moite d une salle de classe dans mon collège en septembre), où je devais prendre la parole une petite dizaine de minutes à peine, sans avoir à porter la voix, donc. Je me suis retrouvée complètement essouflée, à devoir faire des pauses, sans finir mes phrases.
Alors oui, j'ai des soucis pulmonaires et de l'asthme (personne vulnérable donc). Mais tout de même !
Ma question est la suivante, pour ceux ayant eu le même genre de souci au debut du port du masque en classe : on s'habitue ?

@Henriette,
Pour le port du masque, cela dépend des personnes. Je supporte bien mieux les masques en tissu que les masques chirurgicaux (avec un climat chaud: je suis dans le Sud). Par contre, le masque a gêné mon enseignement: je ne comprenais pas toujours ce que voulais me dire les élèves, ni leurs expressions.... Je me suis rendue compte que je lisais beaucoup sur les lèvres des élèves (impossible avec le masque).

Ici, c'est le contraire. Je supporte mal les chirurgicaux mais bien plus mal les masques en tissus. J'appréhende l'année prochaine parce qu'ici, ils devaient donner chirurgicaux puis tissus en fin d'année. Or, comme tous les enseignants n'ont pas repris en présentiel entre le 11 mai et le 22 juin, ils ont eu assez de chirurgicaux pour tout le monde jusqu'au bout, y compris après le 22 juin. Mais je doute qu'on nous donne des chirurgicaux toute l'année. Je pense qu'ils vont nous distribuer des masques en tissus. Et là, je ne sais pas comment je vais faire.
Et CP, pour la lecture, le masque est un réel handicap. Tant qu'on est loin, on peut l'enlever (mais avec l'histoire des aérosols, il ne faudrait pas, théoriquement). Mais si on explique quelque chose à un élève de près, c'est compliqué. Ils ont besoin de voir notre bouche, pour apprendre les sons. J'imagine que le même problème se pose en LV…

Il faut simplement trouver "votre" masque. Certains masques (ou forme de masques) ne conviennent pas à certaines personnes.

Sources jdd et Libé

henriette a écrit:Merci pour vos retours. Je suis moyennement rassurée. Enfin, on verra bien. J'ai l'été pour m'y faire.

Et avec 12h de mon service en LCA, id est groupes mélangés, je ne sais de toute façon pas comment les choses vont se passer, avec l'interdiction du brassage écrite dans le décret...

J'ai ouvert le décret mais ... je ne l'ai pas lu!!!! Donc officiellement, les mélanges de groupes sont interdits? Cela concernerait chez nous les LCA, l'allemand et l'italien.....

Pour avoir fait cours avec masque, on s'y habitue. Les élèves aussi même si, quand ils faisaient chaud, ce n'était pas facile ni pour eux, ni pour moi.

C'est pour l'instant notre seule protection (avec le lavage des mains).

Comment font les personnels soignants qui le portent toute la journée à l'hôpital ? Les masques ffp2 leur laissaient de sérieuses plaies sur le visage... Je ne crois pas qu'ils se soient plaints... Des photos ont circulé pour nous montrer ce que l'on pouvait faire pour les aider : rester chez nous, respecter les gestes barrière. Qu'on ne le dise pas qu'ils ne parlent pas. Les généralistes les portent actuellement toute la journée pour leur consultation où, me semble-t-il, ils dialoguent.


Les caissières de supermarché elles aussi portent un masque.