La circulaire pour la rentrée de septembre 2020 est publiée

gluche a écrit:

piesco a écrit:Seulement les agrégés. Les certifiés n'ont pas de cape.

Oui, mais ils ont un capeS.

Tangleding a écrit:C'est surtout

Tu as pris du retard en français et maths ?

On va te faire perdre pied dans d'autres disciplines où tu es peut-être moins en échec pour te bricoler un gadget censé te permettre de rattraper ton retard en français et maths.

Un gadget qui coûte rien au ministère, surtout.

Il est gentil ton ministre, hein ?

*Ombre* a écrit:
Et à votre avis, il va falloir combien de fois quelques heures de plus pour que "les difficultés des élèves se résorbent", quand ils n'ont pas réussi à apprendre à lire correctement en 5 années d'école primaire ? Les instits sont tous nuls, mais nous, au collège, on arrive avec notre cape et notre baguette magique, quelques heures de soutien en péri-sco, et attention attention mesdames et messieurs, les difficultés de l'élève sont résorbées, tout comme la souris de Garcimore a disparu ? C'est bien ça ?

Malavita a écrit:Sur bien des points j'ai l'impression que cela ressemble à la circulaire de l'an dernier. Elle est d'ailleurs plus destinée aux Français et notamment aux parents d'élèves qu'aux enseignants car il y a un certain nombre de choses infaisables comme les pfmp en lycée professionnel. Bref, c'est purement de la communication et à la rentrée, on fera ce qu'on pourra et lorsque la seconde vague arrivera, cela sera demerden Sie sich.

Jacq a écrit:"Au  lycée  professionnel, les travaux du comité de suivi ont permis d’accompagner les professeurs dans la mise en place de la co-intervention et du chef-d’œuvre avec la mise en chantier de banques de  ressources. La mise en place du CAP en trois ans peut être offerte, dès le premier trimestre, aux élèves  entrant  en 2e année de  CAP.  Le  travail  en  équipe  est  déterminant :  il  donne  aux  formations professionnelles  leur  sens  et  participe  de  leur  insertion  dans  le  tissu  économique  local  ou  national. Les  éventuelles  difficultés  économiques de  la  rentrée  obligent  à  porter  une  attention  particulière  à l’accompagnement des élèves dans la recherche de stages et de contrats d’apprentissage pour les apprentis. Cette  ambition  pour  la  voie  professionnelle est  portée  par  le  développement  des Campus  des métiers et des qualifications qui continuent leur déploiement sur l’ensemble du territoire"

Les comités de travaux ont peut-être bu le café ensemble, en tout cas ils n'ont aidé en rien. D'ailleurs cette co-intervention est ruineuse en moyen et totalement inutile, tout comme le "chef-d'oeuvre" qui n'est qu'un délire digne du XIXe siècle et consomme des heures pour rien. Une classe de CAP consomme 12h prof en chef d'oeuvre et co-intervention alors que les élèves n'ont plus que deux heures de Lettres-Histoire-EMC... Et le ministre vient nous parler de civisme dans le reste de ce torchon ? Et encore, je parle de 12h lorsque c'est une classe d'une même section, mais pour les sections mélangées en matières générales, c'est plus ! Argent jeté par les fenêtres juste pour faire plaisir à Blanquer et Marcon (je dis bien Marcon, pas Macron).

Le CAP en trois ans a toujours été possible. Rien de nouveau, sauf que c'est écrit sur le papier. Merci Blanquer.

Le travail en équipe ? C'est nouveau ? Ah, depuis que Blanquer est au ministère, qu'est-ce que nous avons progressé ! Foutage de gueule sur le papier.

Il n'y a aucune ambition pour les lycées professionnels, sauf à saccager la formation des élèves et à liquider les LP et notamment les matières générales.

Campus des métiers et des qualifications ? Rien de changé dans mon département. Le lycée des métiers le plus spécialisé, qui offrait déjà des formations du niveau CAP au niveau post bac fait toujours la même chose. On lui a juste accolé "campus des métiers"... et rien n'est changé. La seule chose qui est survenue c'est que Blanquer est venu faire sa pub devant les journalistes, mais a dû rentrer discrètement par la porte de derrière pour éviter le comité d'accueil du SNES que contenaient les flics postés devant le lycée. Quelle ambition, Monsieur Blanquer ! On change de nom et on ne change rien !

cassiopella a écrit:

Tangleding a écrit:C'est surtout

Tu as pris du retard en français et maths ?

On va te faire perdre pied dans d'autres disciplines où tu es peut-être moins en échec pour te bricoler un gadget censé te permettre de rattraper ton retard en français et maths.

Un gadget qui coûte rien au ministère, surtout.

Il est gentil ton ministre, hein ?

Quand quelqu'un est en échec en maths et en français, il est en échec dans toutes les autres matières, sauf EPS/art/musique. Donc vouloir faire plus d'heures de maths et de français, est une bonne idée. Mais ... comme d'habitude, rien n'est mis en place pour faire ce genre de chose.
Concernant le retard dans les autres matières : ce retard est plus facile à rattraper contrairement aux graves lacunes en français et maths. Plus ils sont bons en français et maths, plus facilement c'est rattrapable.

Tangleding a écrit:Pour parler de cas que je connais bien, il.y a très souvent une corrélation des résultats entre français, HG et, de façon plus inattendue SVT.

valle a écrit:Mais alors, la circulaire change le volume horaire dédié à chaque enseignement ?

valle a écrit:Mais alors, la circulaire change le volume horaire dédié à chaque enseignement ?

henriette a écrit:

valle a écrit:Mais alors, la circulaire change le volume horaire dédié à chaque enseignement ?

Elle donne la possibilité à ceux qui le veulent de bidouiller localement. Mais dans la hiérarchie des textes elle ne vaut pas tripette et le décret fixant les horaires prévaut toujours.

JEMS a écrit:Pour les Lycées Pro, les Proviseurs ne vont pas avoir le choix. Il va falloir cravacher pour les faire partir tôt... infaisable!!!!

Cath a écrit:

Jacq a écrit:"Au  lycée  professionnel, les travaux du comité de suivi ont permis d’accompagner les professeurs dans la mise en place de la co-intervention et du chef-d’œuvre avec la mise en chantier de banques de  ressources. La mise en place du CAP en trois ans peut être offerte, dès le premier trimestre, aux élèves  entrant  en 2e année de  CAP.  Le  travail  en  équipe  est  déterminant :  il  donne  aux  formations professionnelles  leur  sens  et  participe  de  leur  insertion  dans  le  tissu  économique  local  ou  national. Les  éventuelles  difficultés  économiques de  la  rentrée  obligent  à  porter  une  attention  particulière  à l’accompagnement des élèves dans la recherche de stages et de contrats d’apprentissage pour les apprentis. Cette  ambition  pour  la  voie  professionnelle est  portée  par  le  développement  des Campus  des métiers et des qualifications qui continuent leur déploiement sur l’ensemble du territoire"

Les comités de travaux ont peut-être bu le café ensemble, en tout cas ils n'ont aidé en rien. D'ailleurs cette co-intervention est ruineuse en moyen et totalement inutile, tout comme le "chef-d'oeuvre" qui n'est qu'un délire digne du XIXe siècle et consomme des heures pour rien. Une classe de CAP consomme 12h prof en chef d'oeuvre et co-intervention alors que les élèves n'ont plus que deux heures de Lettres-Histoire-EMC... Et le ministre vient nous parler de civisme dans le reste de ce torchon ? Et encore, je parle de 12h lorsque c'est une classe d'une même section, mais pour les sections mélangées en matières générales, c'est plus ! Argent jeté par les fenêtres juste pour faire plaisir à Blanquer et Marcon (je dis bien Marcon, pas Macron).

Le CAP en trois ans a toujours été possible. Rien de nouveau, sauf que c'est écrit sur le papier. Merci Blanquer.

Le travail en équipe ? C'est nouveau ? Ah, depuis que Blanquer est au ministère, qu'est-ce que nous avons progressé ! Foutage de gueule sur le papier.

Il n'y a aucune ambition pour les lycées professionnels, sauf à saccager la formation des élèves et à liquider les LP et notamment les matières générales.

Campus des métiers et des qualifications ? Rien de changé dans mon département. Le lycée des métiers le plus spécialisé, qui offrait déjà des formations du niveau CAP au niveau post bac fait toujours la même chose. On lui a juste accolé "campus des métiers"... et rien n'est changé. La seule chose qui est survenue c'est que Blanquer est venu faire sa pub devant les journalistes, mais a dû rentrer discrètement par la porte de derrière pour éviter le comité d'accueil du SNES que contenaient les flics postés devant le lycée. Quelle ambition, Monsieur Blanquer ! On change de nom et on ne change rien !

Entièrement d'accord.
Et j'ajoute : on ouvre une 3è année de CAP comme ça courant 1er trimestre, si on a des élèves en difficulté ? On trouve des heures/des profs où ?

JEMS a écrit:Pour les Lycées Pro, les Proviseurs ne vont pas avoir le choix. Il va falloir cravacher pour les faire partir tôt... infaisable!!!!

JEMS a écrit:Pour les Lycées Pro, les Proviseurs ne vont pas avoir le choix. Il va falloir cravacher pour les faire partir tôt... infaisable!!!!

L'année scolaire 2020-2021 poursuit quatre priorités :
protéger la santé des élèves et des personnels ;
développer l'esprit d'équipe tant chez les adultes que chez les élèves pour assurer notre mission fondamentale de transmission des savoirs et de réduction des écarts de niveau ;
assurer la pleine inclusion de tous les enfants à besoins éducatifs particuliers ;
transmettre les valeurs civiques.

Volo' a écrit:La circulaire est sortie. Elle reprend ce qu’a publié le café pédagogique, enfin ça se recoupe : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo28/MENE2018068C.htm

L'année scolaire 2020-2021 poursuit quatre priorités :
protéger la santé des élèves et des personnels ;
développer l'esprit d'équipe tant chez les adultes que chez les élèves pour assurer notre mission fondamentale de transmission des savoirs et de réduction des écarts de niveau ;
assurer la pleine inclusion de tous les enfants à besoins éducatifs particuliers ;
transmettre les valeurs civiques.

chmarmottine a écrit:

Volo' a écrit:La circulaire est sortie. Elle reprend ce qu’a publié le café pédagogique, enfin ça se recoupe : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo28/MENE2018068C.htm

L'année scolaire 2020-2021 poursuit quatre priorités :
protéger la santé des élèves et des personnels ;
développer l'esprit d'équipe tant chez les adultes que chez les élèves pour assurer notre mission fondamentale de transmission des savoirs et de réduction des écarts de niveau ;
assurer la pleine inclusion de tous les enfants à besoins éducatifs particuliers ;
transmettre les valeurs civiques.

Pour ce que j'ai mis en gras, je ne comprends pas trop, qui sont ces adultes ?

zigmag17 a écrit:

chmarmottine a écrit:

Volo' a écrit:La circulaire est sortie. Elle reprend ce qu’a publié le café pédagogique, enfin ça se recoupe : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo28/MENE2018068C.htm

L'année scolaire 2020-2021 poursuit quatre priorités :
protéger la santé des élèves et des personnels ;
développer l'esprit d'équipe tant chez les adultes que chez les élèves pour assurer notre mission fondamentale de transmission des savoirs et de réduction des écarts de niveau ;
assurer la pleine inclusion de tous les enfants à besoins éducatifs particuliers ;
transmettre les valeurs civiques.

Pour ce que j'ai mis en gras, je ne comprends pas trop, qui sont ces adultes ?

C'est nous: préparons-nous à devoir le cas échéant "transmettre des savoirs" à des élèves identifiés comme décrocheurs que nous ne connaîtrons pas forcément (autres classes) mais serons tenus de prendre en cours de soutien afin de "réduire leurs écarts de niveau" avec leurs camarades, blablabla...
J'ai bon?
Oui parce que "esprit d'équipe" hein...

Jacq a écrit:

Cath a écrit:"En outre, au lycée professionnel, afin de permettre aux élèves de 1re et de terminale ainsi qu’à ceux de 2e année de CAP de pouvoir renouer avec la pratique dans un cadre professionnel, les conseils d’administration peuvent décider d’organiser les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) à partir du 7 septembre. "
Donc un CA exceptionnel se tient demain,  après la publication des résultats et on prévient des élèves de se trouver un stage fissa et de se pointer le jour de la rentrée avec les conventions remplies, c'est ça ? Faisabilité nulle.

Ministre nul surtout ! Comme tu l'indiques, prétendre que l'on va envoyer des élèves en stage dès le 7 septembre cela veut dire : 2 septembre, remise des documents pour chercher des stages, et hop, le 3 et le 4 les élèves trouvent un stage par miracle (car les entreprises les attendent les bras ouverts) et le lundi suivant ils sont en stage. Comment mesurer l'inconséquence de ce ministre ? Il faudrait qu'il fasse des tests nationaux, appliqués à lui-même !

"L’effort d’accompagnement est  notamment  porté  sur  les  élèves  entrant  en classe  de 2de et en 1re année  de  CAP. Le nombre d’heures d’accompagnement proposées aux  élèves est augmenté,  au moins jusqu’au mois de décembre. En outre, au lycée professionnel, afin de permettre aux élèves de 1re et de terminale ainsi qu’à ceux de 2e année  de  CAP  de  pouvoir  renouer  avec  la  pratique  dans  un  cadre  professionnel,  les  conseils d’administration peuvent décider d’organiser les périodes  de  formation  en  milieu  professionnel (PFMP)à  partir  du  7  septembre. Durant  la  semaine  du  1er au  4  septembre,  les élèves  de 2de professionnelle et de 1re année de CAP bénéficient d’une période d’intégration."

Ah bon, le nombre d'heures d'accompagnement proposées aux élèves est augmenté ? Et il sort d'où ce nombre ? On ne pourrait pas avoir simplement des heures de cours ? Parce que deux heures hebdomadaires de cours de français-histoire-géographie-éducation civique pour des CAP, il y a de quoi accompagner ensuite ? Accompagner quoi puisque nos cours sont désormais vides !
Les élèves de pro ont tout d'abord besoin de renouer avec le lycée, et la pratique se fait aussi au lycée. Mais Planquer n'est sans doute pas au courant. Il a d'ailleurs oublié qu'il déclarait durant le confinement que les LP devaient être les premiers à reprendre le chemin du lycée, ce qui n'a pas du tout été le cas. Mais c'est vrai que Blanquer déclare, déclame et qu'ensuite la réalité démontre à chaque fois le contraire !
Les CA ont déjà adopté les périodes de formations professionnelles pour l'année prochaine. C'est déjà assez difficile de les positionner toutes, on ne va pas refaire sous prétexte que Blanquer veut faire croire qu'il maîtrise quelque chose et prépare au mieux la rentrée.
Une période d'intégration  ? Mais c'est déjà le cas dans les textes.

Pour ce qui est des tests nationaux. C'est du pipeau, de la dépense de temps et d'argent inutile. Nous évaluons nous-mêmes, nous remédions nous-mêmes. Les tests passent en général à la poubelle directement. Rendez-nous les heures disciplinaires, c'est la seule chose dont nous avons besoin ! Virez ces tests, rendez les heures disciplinaires, supprimez les heures d'accompagnement personnalisé pour tous donc effectuées en classe entière, c'est à dire avec plus d'élèves que d'habitude et quittez le ministère en emportant tous vos gens à projets débiles !

Non, sérieusement, Monsieur Blanquer, retournez vous planquer dans votre bureau, ressortez à la rentrée, trouvez-vous un établissement scolaire avec un directeur d'école ou un proviseur bien servile qui vous fera la rentrée en musique devant les drapeaux français et européens affichés aux côtés de la Marseillaise. Cela fera une belle image d’Épinal pour les journalistes. C'est la seule chose que vous savez faire Monsieur Blanquer !
Pour le reste, laissez-nous travailler !

Jacq a écrit:"Au  lycée  professionnel, les travaux du comité de suivi ont permis d’accompagner les professeurs dans la mise en place de la co-intervention et du chef-d’œuvre avec la mise en chantier de banques de  ressources. La mise en place du CAP en trois ans peut être offerte, dès le premier trimestre, aux élèves  entrant  en 2e année de  CAP.  Le  travail  en  équipe  est  déterminant :  il  donne  aux  formations professionnelles  leur  sens  et  participe  de  leur  insertion  dans  le  tissu  économique  local  ou  national. Les  éventuelles  difficultés  économiques de  la  rentrée  obligent  à  porter  une  attention  particulière  à l’accompagnement des élèves dans la recherche de stages et de contrats d’apprentissage pour les apprentis. Cette  ambition  pour  la  voie  professionnelle est  portée  par  le  développement  des Campus  des métiers et des qualifications qui continuent leur déploiement sur l’ensemble du territoire"

Les comités de travaux ont peut-être bu le café ensemble, en tout cas ils n'ont aidé en rien. D'ailleurs cette co-intervention est ruineuse en moyen et totalement inutile, tout comme le "chef-d'oeuvre" qui n'est qu'un délire digne du XIXe siècle et consomme des heures pour rien. Une classe de CAP consomme 12h prof en chef d'oeuvre et co-intervention alors que les élèves n'ont plus que deux heures de Lettres-Histoire-EMC... Et le ministre vient nous parler de civisme dans le reste de ce torchon ? Et encore, je parle de 12h lorsque c'est une classe d'une même section, mais pour les sections mélangées en matières générales, c'est plus ! Argent jeté par les fenêtres juste pour faire plaisir à Blanquer et Marcon (je dis bien Marcon, pas Macron).

Le CAP en trois ans a toujours été possible. Rien de nouveau, sauf que c'est écrit sur le papier. Merci Blanquer.

Le travail en équipe ? C'est nouveau ? Ah, depuis que Blanquer est au ministère, qu'est-ce que nous avons progressé ! Foutage de gueule sur le papier.

Il n'y a aucune ambition pour les lycées professionnels, sauf à saccager la formation des élèves et à liquider les LP et notamment les matières générales.

Campus des métiers et des qualifications ? Rien de changé dans mon département. Le lycée des métiers le plus spécialisé, qui offrait déjà des formations du niveau CAP au niveau post bac fait toujours la même chose. On lui a juste accolé "campus des métiers"... et rien n'est changé. La seule chose qui est survenue c'est que Blanquer est venu faire sa pub devant les journalistes, mais a dû rentrer discrètement par la porte de derrière pour éviter le comité d'accueil du SNES que contenaient les flics postés devant le lycée. Quelle ambition, Monsieur Blanquer ! On change de nom et on ne change rien !