- Isis39Enchanteur
eleonore69 a écrit:nesssnousss a écrit:Les deux semaines qui restent s’annoncent terribles.
- Classes surchargées qui restent dans la même salle toute la journée. Les profs se baladent d’un bâtiment à l’autre. On fait cours dans des salles non adaptées (pas de wifi, tableau trop petit, vidéo projecteur mal réglé, ordis qui rament) Je me demande comment faisaient les collègues de ces salles...
- port du masque obligatoire pour tous (en théorie) mais en pratique chacun fait ce qu’il veut.
- On reprend l’EDT initial mais les cours en demi-groupes se transforment en cours en classe entière. Résultat : J’ai 5 heures de cours, avec la même classe, réparties sur 3 jours.
Et pour couronner le tout, une vague chaleur est annoncée !
Cette fin d’année paraît interminable...
Je n'y crois pas trop, je dirais plutôt : beaucoup d'absents comme d'hab à cette période de l'année ...
90% des élèves reviennent dans mon collège. Les AED ont appelé les parents.
- MelanieSLBDoyen
gemshorn a écrit:Au collège, on reprend par demi-groupes, deux jours par semaine, mais avec possibilité offerte aux parents de laisser leur enfant toute la semaine (en répartissant les élèves supplémentaires dans les groupes afin de ne pas dépasser 24 élèves, seuil maxi vu les surfaces des salles).
Je reprends en présentiel à partir de lundi et j'ai une question: a-t-on le droit de distribuer des photocopies aux élèves ? (peut-être moyennant un temps de "repos" des polys avant de les distribuer ?)
Ça dépend des endroits, mais chez nous, on nous a dit que tant qu'on se lave les mains avant de faire les photocopies, avant de les prendre et avant de les distribuer, ça ne posait pas de problème.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- gemshornNiveau 10
MelanieSLB a écrit:gemshorn a écrit:Au collège, on reprend par demi-groupes, deux jours par semaine, mais avec possibilité offerte aux parents de laisser leur enfant toute la semaine (en répartissant les élèves supplémentaires dans les groupes afin de ne pas dépasser 24 élèves, seuil maxi vu les surfaces des salles).
Je reprends en présentiel à partir de lundi et j'ai une question: a-t-on le droit de distribuer des photocopies aux élèves ? (peut-être moyennant un temps de "repos" des polys avant de les distribuer ?)
Ça dépend des endroits, mais chez nous, on nous a dit que tant qu'on se lave les mains avant de faire les photocopies, avant de les prendre et avant de les distribuer, ça ne posait pas de problème.
Bon, je te remercie Parce que je me voyais mal, sans accès à ma salle spécialisée (éducation musicale) faire cours sans support, dans la mesure où dans ma matière, nous n'avons pas de manuel.
- MaissaHabitué du forum
nc33 a écrit:Fenrir a écrit:nc33 a écrit:Pour moi son ministère a communiqué un chiffre tiré du chapeau de "profs décrocheurs" afin de lancer le sujet du prof bashing, juste pour qu'il puisse se donner le beau rôle dans les médias et tenter de reprendre la main avant le remaniement. Il n'a jamais réellement souhaité des sanctions.
Il est certain que ça fait partie d'un plan de communication, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne souhaite pas de sanction. Il sait juste que, soit ce n'est pas applicable étant donné qu'il ne nous fourni ni consignes ni matériel, soit que ce ne serait pas rentable en terme de temps, soit les deux.
En attendant les 'enquêtes' semblent se poursuivre localement https://twitter.com/bigbadpierre/status/1273672960134590465
Amusant : il dit qu'il ne veut donner un nom, ensuite il précise que cela vient du recteur de Guyane. Il ne donne aucune preuve. Rien des syndicats. Méfiance...
- MaissaHabitué du forum
"Dans 3 régions de métropole, le taux de reproduction de l'épidémie repasse au-dessus de 1
La circulation du virus semble repartir dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie et Occitanie où le facteur de reproduction (R effectif) est supérieur à 1."
https://www.capital.fr/economie-politique/dans-3-regions-de-metropole-le-taux-de-reproduction-de-lepidemie-repasse-au-dessus-de-1-1373120
La circulation du virus semble repartir dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie et Occitanie où le facteur de reproduction (R effectif) est supérieur à 1."
https://www.capital.fr/economie-politique/dans-3-regions-de-metropole-le-taux-de-reproduction-de-lepidemie-repasse-au-dessus-de-1-1373120
- SphinxProphète
pogonophile a écrit:Fenrir a écrit:nc33 a écrit:Pour moi son ministère a communiqué un chiffre tiré du chapeau de "profs décrocheurs" afin de lancer le sujet du prof bashing, juste pour qu'il puisse se donner le beau rôle dans les médias et tenter de reprendre la main avant le remaniement. Il n'a jamais réellement souhaité des sanctions.
Il est certain que ça fait partie d'un plan de communication, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne souhaite pas de sanction. Il sait juste que, soit ce n'est pas applicable étant donné qu'il ne nous fourni ni consignes ni matériel, soit que ce ne serait pas rentable en terme de temps, soit les deux.
La possibilité de sanctions pour les CdE est palpable : il y a un contrôle systématique depuis le milieu de semaine, et une très grande pression exercée sur les DASEN pour opérer une vérification massive. Un tel niveau d'intensité du regard sur le terrain est rarissime.
Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Contrôle et vérification de quoi ?
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- HonchampDoyen
Selon une amie directrice de SEGPA dans mon département, ici, tous les matins, il faut faire remonter chez le DASEN le nombre d'élèves présents.Sphinx a écrit:pogonophile a écrit:Fenrir a écrit:nc33 a écrit:Pour moi son ministère a communiqué un chiffre tiré du chapeau de "profs décrocheurs" afin de lancer le sujet du prof bashing, juste pour qu'il puisse se donner le beau rôle dans les médias et tenter de reprendre la main avant le remaniement. Il n'a jamais réellement souhaité des sanctions.
Il est certain que ça fait partie d'un plan de communication, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne souhaite pas de sanction. Il sait juste que, soit ce n'est pas applicable étant donné qu'il ne nous fourni ni consignes ni matériel, soit que ce ne serait pas rentable en terme de temps, soit les deux.
La possibilité de sanctions pour les CdE est palpable : il y a un contrôle systématique depuis le milieu de semaine, et une très grande pression exercée sur les DASEN pour opérer une vérification massive. Un tel niveau d'intensité du regard sur le terrain est rarissime.
Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Contrôle et vérification de quoi ?
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- SphinxProphète
Je ne vois pas comment le nombre d'élèves présents peut amener à des sanctions contre les CDE, sauf si la hiérarchie découvre qu'ils ont explicitement interdit aux élèves de venir.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Madame_ProfEsprit sacré
On devait finir les cours le 30 juin pour préparer la rentrée. On finira finalement le 3 à midi. Pas de réunions. Et vague de chaleur qui arrive. Je suis fatiguée
Mais, wouh, on a de nouveau le droit aux photocopies !
Mais, wouh, on a de nouveau le droit aux photocopies !
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- User17095Érudit
Sphinx a écrit:Je ne vois pas comment le nombre d'élèves présents peut amener à des sanctions contre les CDE, sauf si la hiérarchie découvre qu'ils ont explicitement interdit aux élèves de venir.
"Bonjour, combien d'élèves peuvent venir, combien d'heures, combien de repas à la demi-pension", etc.
En somme, avez-vous bien suivi l'injonction d'ouvrir l'établissement à tous les élèves sur un maximum d'heures.
La FCPE veille au grain bien sûr, donc la pression est maximale.
- nad81Niveau 6
J'en fait partie et oui...agirou a écrit:Et ceux qui passent les concours les deux semaines à venir? Ils manqueront à l'appel pour faire cours???
et ceux dont les enfants ou eux mêmes doivent passer un test PCR... là je suis en grosse galère car mon fils a eu 39° mercredi (à priori poussée dentaire). Toubib obligatoire en ce moment surtout qu'il va en crèche. Du coup demande de PCR, c'est le protocole. Pas de prélèvement le jeudi, RDV le vendredi à 14H40 (ou comment faire péter 2 jours de cours à un prof et influer sur 5 classes, 2 établissements...) mais c'est pas fini. Comme mon fils est mineur je n'ai pas le droit d'avoir directement le résultat, il sera transmis au médecin. Ce matin je reçois un message comme quoi le résultat et là. Je contacte mon médecin qui a 0 news sur sa boîte mail, labo Biaxiome ne répond pas car trop d'appels (impossible de joindre un labo c'est un numéro national enjoy), même le tel perso de la laborantine ne répond pas. À cette heure pas de news... Les consignes sont de rester isolé jusqu'au résultat du test... donc pour un test demandé mercredi à 18H je me grille le mercredi, le jeudi, le vendredi, le WE et probablement le lundi (matin si j'ai de la chance, je mise plurs sur la journée). Heureusement mon mari a réussi à avoir in extremis son lundi et son mardi pour que je passe les épreuves tranquillement... tout ça parce que Bioaxiome n'est pas fichu de transmettre correctement un résultat en pleine crise sanitaire...
Le prochain qui me dit que les profs c'est des feignasses par rapport aux géniaux soignants je préfère ne même pas penser à ce que je lui fait...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Oui, la pression est énorme, alors que, soyons honnêtes, tout le monde est crevé, les CDE y compris. Ça devient insupportable, entre la FCPE qui sort son armada juridique, les DASEN/IEN/IPR qu'on n'a pas vus pendant la crise et qui là sortent du bois pour relayer aveuglément et de manière agressive la parole ministérielle... Franchement, les CDE et enseignants sont dans un même bateau en train de couler, qu'ils essaient de vider avec une tasse pendant que la hiérarchie rajoute de l'eau à grands coups de jet.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Ajonc35Sage
Je confirme. Non seulement crevés, mais en plus moi, quand je suis crevée , je ne dors pas. En conséquence, je roule un peu moins vite dans ma voiture, quand je vais au boulot et quand j'en reviens.Fires of Pompeii a écrit:Oui, la pression est énorme, alors que, soyons honnêtes, tout le monde est crevé, les CDE y compris. Ça devient insupportable, entre la FCPE qui sort son armada juridique, les DASEN/IEN/IPR qu'on n'a pas vus pendant la crise et qui là sortent du bois pour relayer aveuglément et de manière agressive la parole ministérielle... Franchement, les CDE et enseignants sont dans un même bateau en train de couler, qu'ils essaient de vider avec une tasse pendant que la hiérarchie rajoute de l'eau à grands coups de jet.
- SphinxProphète
pogonophile a écrit:Sphinx a écrit:Je ne vois pas comment le nombre d'élèves présents peut amener à des sanctions contre les CDE, sauf si la hiérarchie découvre qu'ils ont explicitement interdit aux élèves de venir.
"Bonjour, combien d'élèves peuvent venir, combien d'heures, combien de repas à la demi-pension", etc.
En somme, avez-vous bien suivi l'injonction d'ouvrir l'établissement à tous les élèves sur un maximum d'heures.
La FCPE veille au grain bien sûr, donc la pression est maximale.
Et si c'est ouvert à tous mais qu'il y a des heures en moins ? Je ne crois pas que le protocole disait qu'il fallait respecter les taux horaires légaux de chaque discipline. (Chez moi les élèves doivent avoir les 3/4 de leurs heures, à la louche, sans compter les options supprimées bien sûr, pour étaler les entrées et sorties. Par contre le protocole disait qu'il fallait ne pas les mélanger en groupes et ils seront mélangés pour la LV2.)
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- SphinxProphète
La FCPE... Avant-hier soir en début de conseil de classe j'ai écouté (d'une oreille) un laïus d'un parent délégué FCPE qui a duré cinq bonnes minutes pendant lesquelles il a été obligé de reconnaître qu'on avait tous fait notre taf et que c'était bien parce que visiblement c'était pas comme ça partout, hihihi. Ensuite il a entrepris de se plaindre qu'on avait pas tous fait des classes virtuelles. (Il a probablement dit d'autres choses mais honnêtement l'ennui m'a obligée à décrocher). Je précise que je n'ai pas fait de classes virtuelles mais que j'ai adopté ce qui me semblait être l'organisation la plus souple pour les familles, travail sur pdf à imprimer ou à faire sur l'ordi au choix, quelques quizz interactifs rapides, le tout donné de semaine en semaine donc à faire sans horaires imposés. Malgré ça sa fille (famille nombreuse avec un seul ordi) m'a rendu très peu de travail alors que je sais qu'elle est très sérieuse et elle n'a pas été au max dans les autres matières non plus. Mais ça fait longtemps que je considère que ces gens (la FCPE, pas cette famille spécialement) sont complètement fous. On ne les a que depuis deux ans dans l'établissement (avant c'était seulement l'UNAAPE, avec qui on a d'excellents rapports) et leur seul sport semble être de dégommer du prof.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- User17095Érudit
Sphinx a écrit:pogonophile a écrit:Sphinx a écrit:Je ne vois pas comment le nombre d'élèves présents peut amener à des sanctions contre les CDE, sauf si la hiérarchie découvre qu'ils ont explicitement interdit aux élèves de venir.
"Bonjour, combien d'élèves peuvent venir, combien d'heures, combien de repas à la demi-pension", etc.
En somme, avez-vous bien suivi l'injonction d'ouvrir l'établissement à tous les élèves sur un maximum d'heures.
La FCPE veille au grain bien sûr, donc la pression est maximale.
Et si c'est ouvert à tous mais qu'il y a des heures en moins ? Je ne crois pas que le protocole disait qu'il fallait respecter les taux horaires légaux de chaque discipline. (Chez moi les élèves doivent avoir les 3/4 de leurs heures, à la louche, sans compter les options supprimées bien sûr, pour étaler les entrées et sorties. Par contre le protocole disait qu'il fallait ne pas les mélanger en groupes et ils seront mélangés pour la LV2.)
En théorie on est dans l'obligation scolaire, les horaires normaux etc. Les aménagements (par exemple, groupes lv2) doivent être justifiés.
En pratique il faut trouver un équilibre bien hypocrite entre demande de l'institution, exigences sanitaires, pression des parents et épuisement des profs.
Il y a plusieurs réponses possibles à cette question impossible, mais "on continue comme la semaine dernière" n'est pas recevable.
@FOP
Oui c'est exactement la bonne image, ces essais désespérés pour ne pas couler...
- User17095Érudit
Sphinx a écrit:La FCPE... Avant-hier soir en début de conseil de classe j'ai écouté (d'une oreille) un laïus d'un parent délégué FCPE qui a duré cinq bonnes minutes pendant lesquelles il a été obligé de reconnaître qu'on avait tous fait notre taf et que c'était bien parce que visiblement c'était pas comme ça partout, hihihi. Ensuite il a entrepris de se plaindre qu'on avait pas tous fait des classes virtuelles. (Il a probablement dit d'autres choses mais honnêtement l'ennui m'a obligée à décrocher). Je précise que je n'ai pas fait de classes virtuelles mais que j'ai adopté ce qui me semblait être l'organisation la plus souple pour les familles, travail sur pdf à imprimer ou à faire sur l'ordi au choix, quelques quizz interactifs rapides, le tout donné de semaine en semaine donc à faire sans horaires imposés. Malgré ça sa fille (famille nombreuse avec un seul ordi) m'a rendu très peu de travail alors que je sais qu'elle est très sérieuse et elle n'a pas été au max dans les autres matières non plus. Mais ça fait longtemps que je considère que ces gens (la FCPE, pas cette famille spécialement) sont complètement fous. On ne les a que depuis deux ans dans l'établissement (avant c'était seulement l'UNAAPE, avec qui on a d'excellents rapports) et leur seul sport semble être de dégommer du prof.
Le positionnement de la FCPE locale est très variable.
Le discours national en ce moment est insupportable, mais la section de mon établissement est bien trop coopérative pour relayer cette saleté. Relation saine et positive (et cultivée depuis longtemps... Faut savoir se les garder dans la poche)
Chez certains voisins, ils sont odieux.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
pogonophile a écrit:Sphinx a écrit:La FCPE... Avant-hier soir en début de conseil de classe j'ai écouté (d'une oreille) un laïus d'un parent délégué FCPE qui a duré cinq bonnes minutes pendant lesquelles il a été obligé de reconnaître qu'on avait tous fait notre taf et que c'était bien parce que visiblement c'était pas comme ça partout, hihihi. Ensuite il a entrepris de se plaindre qu'on avait pas tous fait des classes virtuelles. (Il a probablement dit d'autres choses mais honnêtement l'ennui m'a obligée à décrocher). Je précise que je n'ai pas fait de classes virtuelles mais que j'ai adopté ce qui me semblait être l'organisation la plus souple pour les familles, travail sur pdf à imprimer ou à faire sur l'ordi au choix, quelques quizz interactifs rapides, le tout donné de semaine en semaine donc à faire sans horaires imposés. Malgré ça sa fille (famille nombreuse avec un seul ordi) m'a rendu très peu de travail alors que je sais qu'elle est très sérieuse et elle n'a pas été au max dans les autres matières non plus. Mais ça fait longtemps que je considère que ces gens (la FCPE, pas cette famille spécialement) sont complètement fous. On ne les a que depuis deux ans dans l'établissement (avant c'était seulement l'UNAAPE, avec qui on a d'excellents rapports) et leur seul sport semble être de dégommer du prof.
Le positionnement de la FCPE locale est très variable.
Le discours national en ce moment est insupportable, mais la section de mon établissement est bien trop coopérative pour relayer cette saleté. Relation saine et positive (et cultivée depuis longtemps... Faut savoir se les garder dans la poche)
Chez certains voisins, ils sont odieux.
Dans mon collège ils sont insupportables...
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- mafalda16Modérateur
pogonophile a écrit:Fenrir a écrit:nc33 a écrit:Pour moi son ministère a communiqué un chiffre tiré du chapeau de "profs décrocheurs" afin de lancer le sujet du prof bashing, juste pour qu'il puisse se donner le beau rôle dans les médias et tenter de reprendre la main avant le remaniement. Il n'a jamais réellement souhaité des sanctions.
Il est certain que ça fait partie d'un plan de communication, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne souhaite pas de sanction. Il sait juste que, soit ce n'est pas applicable étant donné qu'il ne nous fourni ni consignes ni matériel, soit que ce ne serait pas rentable en terme de temps, soit les deux.
La possibilité de sanctions pour les CdE est palpable : il y a un contrôle systématique depuis le milieu de semaine, et une très grande pression exercée sur les DASEN pour opérer une vérification massive. Un tel niveau d'intensité du regard sur le terrain est rarissime.
Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Petit HS (mais pas tant que ça) : pour la saga de l'été dernier, ils ne se sont pas contentés d'en parler. Pour avoir refusé de magouiller les notes, toutes les personnes de mon jury avons eu une retenue sur salaire alors que nous étions présents au jury.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- gauvain31Empereur
Il n'y a pas eu seulement que des retenues sur salaire Mafalda, il y a eu
-des insultes et des menaces à l'encontre de membres de jury d'examen
-Faux en écriture
-Usage de faux...
je reposte ci-dessous le témoignage de mon collègue qui a été membre de jury du bac 2019 dans un lycée. Attention , le contenu est choquant:
Certains établissements dans l’Éducation nationale sont en train de devenir des zones de non-droit.
-des insultes et des menaces à l'encontre de membres de jury d'examen
-Faux en écriture
-Usage de faux...
je reposte ci-dessous le témoignage de mon collègue qui a été membre de jury du bac 2019 dans un lycée. Attention , le contenu est choquant:
- Témoignage:
- On nous gentiment séparé des autres Jury pour nous dire que nous étions les seuls pour lesquels des notes manquaient.
En fait, j'ai pu apprendre en sortant que nous étions 2 jury pour lesquels des notes manquaient !
Les présidents des Jury ont été isolés et mis sous pression avant notre entrée en salle pour les convaincre de rentrer les notes de l'année à la place des notes manquantes. Selon la demande du Ministre.
Alors que la vice présidente du Jury nous parlait de cet éventement, quelques minutes après nous être regroupés en Jury, le proviseur et son adjoint sont entrés dans notre salle pour nous demander de statuer avec les notes du contrôle continu.
J'ai demandé s'il existait un ordre écrit pour cela. Il m' a été répondu par la proviseur : qu'il était le chef de centre, que je ne pouvais pas remettre sa parole en doute ...
Face aux protestations des membres du Jury, ils nous ont demandé de décider en 10 mn maxi si notre Jury se tenait oui ou non. Il nous été signalé que nous avions l'interdiction de sortir de la salle.
Il également été dit par le proviseur que si le Jury ne se tenait pas nous serions remplacé et que nous risquions des sanctions ... Il a clairement évoqué un abandon de poste. Je lui est alors demandé de nous rappelé les conditions d'un abandon de poste ! Il s'est rétracté en disant qu'on ne savait pas jusqu'où ça pouvait aller ! ...
La discussion entre nous a durée malgré les protestations et la pression du proviseur qui nous pressait de commencer à délibérer...
Comme nous lui demandions de sortir pendant nos discussions, il nous a annoncé qu'il restait dans la salle car : "Quelque chose empêche se jury de se tenir " !
Certain d'entre nous lui ont alors demandé s'il avait le droit de rester pendant nos délibérations. Il a répondu qu'il était secrétaire (!?!) et qu'il pouvait donc rester dans la salle. Puis il s'est assis prés du secrétaire !
Finalement, nous avons commencé par statuer pour les candidats pour lesquels nous avions toutes les notes.
Arrivé aux candidats à qui il manquait des notes, la plupart d'entre nous avons quitté la salle.
Le chef de centre a noté les noms des partants. Le Jury a continué avec les 4 collègues restant et la présidente du Jury.
Énervé je n'ai pas pensé à faire noté quelque chose sur le PV.
Mea culpa !
Certains établissements dans l’Éducation nationale sont en train de devenir des zones de non-droit.
- numéro6Niveau 6
gauvain31 a écrit:Il n'y a pas eu seulement que des retenues sur salaire Mafalda, il y a eu
-des insultes et des menaces à l'encontre de membres de jury d'examen
-Faux en écriture
-Usage de faux...
je reposte ci-dessous le témoignage de mon collègue qui a été membre de jury du bac 2019 dans un lycée. Attention , le contenu est choquant:
- Témoignage:
On nous gentiment séparé des autres Jury pour nous dire que nous étions les seuls pour lesquels des notes manquaient.
En fait, j'ai pu apprendre en sortant que nous étions 2 jury pour lesquels des notes manquaient !
Les présidents des Jury ont été isolés et mis sous pression avant notre entrée en salle pour les convaincre de rentrer les notes de l'année à la place des notes manquantes. Selon la demande du Ministre.
Alors que la vice présidente du Jury nous parlait de cet éventement, quelques minutes après nous être regroupés en Jury, le proviseur et son adjoint sont entrés dans notre salle pour nous demander de statuer avec les notes du contrôle continu.
J'ai demandé s'il existait un ordre écrit pour cela. Il m' a été répondu par la proviseur : qu'il était le chef de centre, que je ne pouvais pas remettre sa parole en doute ...
Face aux protestations des membres du Jury, ils nous ont demandé de décider en 10 mn maxi si notre Jury se tenait oui ou non. Il nous été signalé que nous avions l'interdiction de sortir de la salle.
Il également été dit par le proviseur que si le Jury ne se tenait pas nous serions remplacé et que nous risquions des sanctions ... Il a clairement évoqué un abandon de poste. Je lui est alors demandé de nous rappelé les conditions d'un abandon de poste ! Il s'est rétracté en disant qu'on ne savait pas jusqu'où ça pouvait aller ! ...
La discussion entre nous a durée malgré les protestations et la pression du proviseur qui nous pressait de commencer à délibérer...
Comme nous lui demandions de sortir pendant nos discussions, il nous a annoncé qu'il restait dans la salle car : "Quelque chose empêche se jury de se tenir " !
Certain d'entre nous lui ont alors demandé s'il avait le droit de rester pendant nos délibérations. Il a répondu qu'il était secrétaire (!?!) et qu'il pouvait donc rester dans la salle. Puis il s'est assis prés du secrétaire !
Finalement, nous avons commencé par statuer pour les candidats pour lesquels nous avions toutes les notes.
Arrivé aux candidats à qui il manquait des notes, la plupart d'entre nous avons quitté la salle.
Le chef de centre a noté les noms des partants. Le Jury a continué avec les 4 collègues restant et la présidente du Jury.
Énervé je n'ai pas pensé à faire noté quelque chose sur le PV.
Mea culpa !
L’Éducation nationale est devenue une zone de non-droit
Oui nous sommes nombreux à avoir vécu lors de ces jurys une réédition de l'expérience de Milgram de soumission à l'autorité. Nous sommes quelques-uns, heureusement pour l'honneur de notre profession, à avoir refusé de nous prêter à cette mascarade et d'obéir à des ordres manifestement illégaux.
- ProvenceEnchanteur
mafalda16 a écrit:
Petit HS (mais pas tant que ça) : pour la saga de l'été dernier, ils ne se sont pas contentés d'en parler. Pour avoir refusé de magouiller les notes, toutes les personnes de mon jury avons eu une retenue sur salaire alors que nous étions présents au jury.
Avez-vous tenté/pu contester?
Ce sont des méthodes honteuses et malhonnêtes.
- User10247Niveau 8
J'ai eu une saisie sur salaire pour avoir refusé de me rendre aux corrections du brevet sans un ordre de mission dûment daté et signé (les dates du brevet ayant été décalées, les convocations n'ont pas été rééditées, d'autant qu'à la même période j'étais de jury pour un autre concours avec un ordre de mission en bonne et due forme...).
Bref, j'ai contesté auprès de mon IPR qui, manifestement, se fiche éperdument des normes administratives...
Bref, j'ai contesté auprès de mon IPR qui, manifestement, se fiche éperdument des normes administratives...
- ProvenceEnchanteur
Florine98 a écrit:
Bref, j'ai contesté auprès de mon IPR qui, manifestement, se fiche éperdument des normes administratives...
C'est le rectorat, qui gère ta paie, auprès de qui il aurait fallu contester, je pense.
- Flo44Érudit
pogonophile a écrit:
La possibilité de sanctions pour les CdE est palpable : il y a un contrôle systématique depuis le milieu de semaine, et une très grande pression exercée sur les DASEN pour opérer une vérification massive. Un tel niveau d'intensité du regard sur le terrain est rarissime.
Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Non mais c'est pas possible, après tout ce qu'ils ont fait aux CdE, en plus ils les menacent de sanctions? Moi qui pensais qu'ils pouvaient gentiment ignorer les consignes données avant-hier par le rectorat, comme supprimer les réunions pédagogiques de la semaine prochaine et retarder la fin des cours (déjà annoncée aux parents pour le 30 dans nombre d'établissements).
- eeNiveau 9
Pogonophile, ma question n'est pas polémique mais vraiment sincère : que se passerait-il si un chef d'établissement faisait remonter que, en accueil complet, le protocole même allégé ne peut pas être respecté et qu'en son âme et conscience, il décide de continuer à accueillir par niveaux une semaine/deux (cad, concrètement, les 6e-5e cette semaine et les 4e-3e la 1ere de juillet, ou l'inverse)?
Je vous demande ça après une brève discussion avec mon CDE hier, qui se promenait dans les salles avec son mètre, dans un état d'épuisement qui a failli le faire éclater en sanglots quand je lui ai dit "bon courage!". Comme prof', je n'aime pas les 15 jours que je m'apprête à vivre (surtout si les reloux de 3e, disparus des radars depuis 2 mois, décident de revenir faire leurs "adieux" au collège), mais cela m'est un peu indifférent. Comme CDE ou CPE, je crois sincèrement que je serais en burn-out!
Je vous demande ça après une brève discussion avec mon CDE hier, qui se promenait dans les salles avec son mètre, dans un état d'épuisement qui a failli le faire éclater en sanglots quand je lui ai dit "bon courage!". Comme prof', je n'aime pas les 15 jours que je m'apprête à vivre (surtout si les reloux de 3e, disparus des radars depuis 2 mois, décident de revenir faire leurs "adieux" au collège), mais cela m'est un peu indifférent. Comme CDE ou CPE, je crois sincèrement que je serais en burn-out!
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum