- eeNiveau 9
Pogonophile, ma question n'est pas polémique mais vraiment sincère : que se passerait-il si un chef d'établissement faisait remonter que, en accueil complet, le protocole même allégé ne peut pas être respecté et qu'en son âme et conscience, il décide de continuer à accueillir par niveaux une semaine/deux (cad, concrètement, les 6e-5e cette semaine et les 4e-3e la 1ere de juillet, ou l'inverse)?
Je vous demande ça après une brève discussion avec mon CDE hier, qui se promenait dans les salles avec son mètre, dans un état d'épuisement qui a failli le faire éclater en sanglots quand je lui ai dit "bon courage!". Comme prof', je n'aime pas les 15 jours que je m'apprête à vivre (surtout si les reloux de 3e, disparus des radars depuis 2 mois, décident de revenir faire leurs "adieux" au collège), mais cela m'est un peu indifférent. Comme CDE ou CPE, je crois sincèrement que je serais en burn-out!
Je vous demande ça après une brève discussion avec mon CDE hier, qui se promenait dans les salles avec son mètre, dans un état d'épuisement qui a failli le faire éclater en sanglots quand je lui ai dit "bon courage!". Comme prof', je n'aime pas les 15 jours que je m'apprête à vivre (surtout si les reloux de 3e, disparus des radars depuis 2 mois, décident de revenir faire leurs "adieux" au collège), mais cela m'est un peu indifférent. Comme CDE ou CPE, je crois sincèrement que je serais en burn-out!
- VinZTDoyen
Il me semble avoir lu sur Twitter que le syndicat majoritaire des CDE envisageait, face au chaos institutionnel, de mener des actions. En sait-on plus à ce sujet ? Peut-on imaginer, à l'instar des démissions administratives de chefs de pôle en CHU, des démissions "partielles" de certaines tâches ? Ou bien rêvé-je totalement ?
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- User17095Érudit
Flo44 a écrit:Non mais c'est pas possible, après tout ce qu'ils ont fait aux CdE, en plus ils les menacent de sanctions? Moi qui pensais qu'ils pouvaient gentiment ignorer les consignes données avant-hier par le rectorat, comme supprimer les réunions pédagogiques de la semaine prochaine et retarder la fin des cours (déjà annoncée aux parents pour le 30 dans nombre d'établissements).
On ne nous menace pas explicitement, ça n'arrive pas une chose pareille. En revanche, on part du principe que nous sommes censés être parfaitement loyaux : cette vérification est le corollaire d'un soupçon... qui ne passe pas bien du tout.
Je ne suis pas très au fait des aspects disciplinaires dans le métier. Les seuls cas de vraie sanction dont j'ai entendu parler sont des conseils de discipline pour des choses qui relèvent également du droit commun, comme le harcèlement sexuel ou piquer dans la caisse - et là c'est bien sûr la révocation, et aucun syndicat ne lève le petit doigt.
Les conséquences pour des fautes moins spectaculaires sont plus subtiles, parce que ce qui relève de l'insuffisance est plus subtil aussi. L'évaluation se fait tous les trois ans, en dialogue avec le DASEN ou la direction académique, sur la base de la lettre de mission et du rapport d'activité : comme chacun rédige sa propre lettre qui est ensuite visée dans 99% des cas, et rédige aussi son rapport d'activité, les dés sont pipés et les vrais critères d'évaluation sont plus implicites.
Dans ce domaine, la pire faute est la déloyauté... et la notion de loyauté est très floue bien sûr. Quand il y a conflit entre la demande hiérarchique, et ce qu'on pense être l'intérêt du service public d'éducation, c'est vite byzantin.
L'évaluation même conditionne en théorie la prime des trois ans, dite des "un euro par jour" parce que c'est à peu près son montant. Ce n'est pas une motivation suffisante pour change grand chose à son activité professionnelle, et de fait elle est systématiquement accordée, parce que ses critères n'ont jamais été suffisamment définis pour la refuser.
Le premier vrai pouvoir de l'évaluation, c'est de bloquer ou favoriser la progression de carrière, le type d'établissement auquel on peut prétendre, etc. C'est donc dans son intérêt propre qu'il faut jouer le jeu.
Le deuxième vrai pouvoir, c'est d'être audible dans son département ou son académie. Être réputé comme travaillant bien, c'est ce qui permet d'obtenir satisfaction plus facilement quand on demande quelque chose pour son établissement. Là, c'est dans l'intérêt de la communauté qu'il est préférable d'être bien vu.
Mais même en mettant tout ça de côté, l'identité professionnelle repose sur la loyauté. Le quotidien professionnel (représenter l'Etat et tout ce qui vient avec) et la pression des pairs font que la perception de sa propre valeur professionnelle y est étroitement liée.
ee a écrit:Pogonophile, ma question n'est pas polémique mais vraiment sincère : que se passerait-il si un chef d'établissement faisait remonter que, en accueil complet, le protocole même allégé ne peut pas être respecté et qu'en son âme et conscience, il décide de continuer à accueillir par niveaux une semaine/deux (cad, concrètement, les 6e-5e cette semaine et les 4e-3e la 1ere de juillet, ou l'inverse)?
Je vous demande ça après une brève discussion avec mon CDE hier, qui se promenait dans les salles avec son mètre, dans un état d'épuisement qui a failli le faire éclater en sanglots quand je lui ai dit "bon courage!". Comme prof', je n'aime pas les 15 jours que je m'apprête à vivre (surtout si les reloux de 3e, disparus des radars depuis 2 mois, décident de revenir faire leurs "adieux" au collège), mais cela m'est un peu indifférent. Comme CDE ou CPE, je crois sincèrement que je serais en burn-out!
S'il arrive à le démontrer, on ne va pas le pendre, bien sûr.
Mais l'un des adages courants est "obligation de résultats, pas de moyens" - moins subtilement transcrit en "demerden sie sich." Si on ne parvient pas à répondre à la demande, il faut avoir de bons arguments ; si on les a ça passe, "à l'impossible nul n'est tenu" est un autre adage courant.
En revanche, ne pas avoir fait le maximum, ni trouvé un compromis raisonnable et défendable, c'est considéré comme de l'insuffisance et, dans un contexte pareil, de la déloyauté.
- User17095Érudit
VinZT a écrit:Il me semble avoir lu sur Twitter que le syndicat majoritaire des CDE envisageait, face au chaos institutionnel, de mener des actions. En sait-on plus à ce sujet ? Peut-on imaginer, à l'instar des démissions administratives de chefs de pôle en CHU, des démissions "partielles" de certaines tâches ? Ou bien rêvé-je totalement ?
Oui et pour le moment ça fait pschit.
On n'a pas dépassé le stade du tract virulent. On atteindra peut-être celui du refus collectif de répondre aux enquêtes en ligne : le cabinet du ministre en tremble, c'est certain !
En ce moment tout le monde est trop la tête dans le guidon pour penser.
Le fait est qu'il n'y a pas 36 modalités d'action dans un contexte pareil ; les syndicats enseignants ont beau être hyper critiques sur cette gestion calamiteuse, je ne crois pas qu'ils appellent à l'action non plus.
Ce qu'il restera de tout ça, c'est un niveau de défiance, et même d'hostilité, historique chez les personnels encadrants. Comment ça va se traduire... je pense qu'on le verra plutôt à la rentrée.
- VinZTDoyen
Le décret instaurant une dose de CDE recrutés hors EN n'est à cet égard guère rassurant.
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- User10247Niveau 8
Provence a écrit:Florine98 a écrit:
Bref, j'ai contesté auprès de mon IPR qui, manifestement, se fiche éperdument des normes administratives...
C'est le rectorat, qui gère ta paie, auprès de qui il aurait fallu contester, je pense.
Oui, effectivement. Je suis passée par lui d'abord pour être sûre d'avoir son soutien : quelle ne fût pas ma déception...
Lorsque je lui ai indiqué que sans ordre de mission je ne pouvais pas prendre le risque de me déplacer et d'être victime d'un accident (qui ne serait pas re-qualifié en accident de travail car rien ne justifiait légalement ma présence sur les lieux), il m'a gentiment répondu que tout le monde était au courant que le brevet (et donc les corrections) a été décalé et que cela ne poserait pas de soucis au tribunal administratif...
Après cela, je ne me voyais pas m'enliser dans une procédure chronophage en sachant que même mon IPR ne me soutiendrait pas, j'ai donc lâché l'affaire...
- PabloPEExpert
Je suis à la FCPE parce que c'est bien pratique de ne pas avoir à déposer douze millions de statuts pour 4 ans max et on est contre la position nationale (qui d'ailleurs ne nous a rien demandé et paraissait très hostile à la reprise du 11 mai). On voulait justement se fendre d'une lettre.pogonophile a écrit:Sphinx a écrit:La FCPE... Avant-hier soir en début de conseil de classe j'ai écouté (d'une oreille) un laïus d'un parent délégué FCPE qui a duré cinq bonnes minutes pendant lesquelles il a été obligé de reconnaître qu'on avait tous fait notre taf et que c'était bien parce que visiblement c'était pas comme ça partout, hihihi. Ensuite il a entrepris de se plaindre qu'on avait pas tous fait des classes virtuelles. (Il a probablement dit d'autres choses mais honnêtement l'ennui m'a obligée à décrocher). Je précise que je n'ai pas fait de classes virtuelles mais que j'ai adopté ce qui me semblait être l'organisation la plus souple pour les familles, travail sur pdf à imprimer ou à faire sur l'ordi au choix, quelques quizz interactifs rapides, le tout donné de semaine en semaine donc à faire sans horaires imposés. Malgré ça sa fille (famille nombreuse avec un seul ordi) m'a rendu très peu de travail alors que je sais qu'elle est très sérieuse et elle n'a pas été au max dans les autres matières non plus. Mais ça fait longtemps que je considère que ces gens (la FCPE, pas cette famille spécialement) sont complètement fous. On ne les a que depuis deux ans dans l'établissement (avant c'était seulement l'UNAAPE, avec qui on a d'excellents rapports) et leur seul sport semble être de dégommer du prof.
Le positionnement de la FCPE locale est très variable.
Le discours national en ce moment est insupportable, mais la section de mon établissement est bien trop coopérative pour relayer cette saleté. Relation saine et positive (et cultivée depuis longtemps... Faut savoir se les garder dans la poche)
Chez certains voisins, ils sont odieux.
Au travail on a une asso locale et ils sont très très très intrusifs donc bon :sourit:
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Pontorson50Fidèle du forum
pogonophile a écrit:Fenrir a écrit:nc33 a écrit:Pour moi son ministère a communiqué un chiffre tiré du chapeau de "profs décrocheurs" afin de lancer le sujet du prof bashing, juste pour qu'il puisse se donner le beau rôle dans les médias et tenter de reprendre la main avant le remaniement. Il n'a jamais réellement souhaité des sanctions.
Il est certain que ça fait partie d'un plan de communication, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne souhaite pas de sanction. Il sait juste que, soit ce n'est pas applicable étant donné qu'il ne nous fourni ni consignes ni matériel, soit que ce ne serait pas rentable en terme de temps, soit les deux.
La possibilité de sanctions pour les CdE est palpable : il y a un contrôle systématique depuis le milieu de semaine, et une très grande pression exercée sur les DASEN pour opérer une vérification massive. Un tel niveau d'intensité du regard sur le terrain est rarissime.
Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
En tout cas j'ai finalement préféré renoncer à la grève, d'une part je foutais en l'air la vie scolaire car la salle d'étude n'étant pas dispo, mes élèves se retrouvaient dans la cour (merci la météo!) sous les fenêtres -ouvertes - de la moitié des collègues et de leurs camarades. Et surtout, mon chef avait l'assurance écrite (je ne vais pas en dire plus) qu'il pouvait n'accueillir que 200 élèves sur 270 chaque jour, ce qui permettait de contraindre les parents à devoir garder une journée chez eux chaque élève; du coup, les emplois du temps sont transformés sans être le retour à la normale promis par Macron, et il n'est pas question de choisir le plein de collège contre l'abandon du protocole (le discours F info était sans trace écrite contrairement aux autres instructions...).
Partir seul en grève ne permettait que de mettre la pagaïe : faire récrire l'ensemble des emplois du temps à mon Cde qui n'a pas dormi ou peu durant la nuit de mercredi à jeudi, et qui est vraiment quelqu'un de bien par ailleurs, avec des trous imparables dans certaines salles à certaines heures gênant tout le monde sans empêcher un seul élève de revenir. Je ne m'attendais pas à cela car je croyais (à cause de Blanquer sur F info) qu'on allait accueillir tout le monde avec les Edt habituels, mon absence n'étant pas alors une lourde contrainte organisationnelle. De plus, le maintien des élèves dans une seule salle est une contrainte majeure que j'ai sous-estimée en cas d'absence d'un prof.
Je ne me suis pas senti capable d'assumer cela. Aucun collègue ne m'a ni critiqué ni désavoué sur le fait que je fasse grève quand j'en avais parlé. Silence que j'interprète aujourd'hui comme une gêne.
Il est clair qu'enseigner dans une petite structure n'a que des avantages en temps normal, mais en cas de grève isolée, je l'avais déjà vu en décembre, c'est très gênant très vite car chaque absence a un poids énorme. Dans un gros lycée et même un gros collège, mon absence n'aurait pas perturbé ou presque, or comme ce genre de grève isolée n'a de sens que comme témoignage, la faire suppose un désaveu frontal des collègues qui continuent à travailler. Là encore je ne m'en suis pas senti capable, si j'avais affaire à des brutes ce serait différent, mais ce sont tous des gens biens à divers titres, Cde inclus. Dans la réforme des retraites, j'avais épuisé la seule vie scolaire, là j'embêtais absolument tout le monde.
Alors si en plus un Cde que j'estime agit sous surveillance étroite...Pas possible de surcroît de l'exposer par une absence pour grève (Vous ne tenez pas vos troupes...).
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Une autorité qui emploie la menace ou la sanction est en situation de faiblesse ou d'illégitimité.pogonophile a écrit:Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
- User17095Érudit
beaverforever a écrit:Une autorité qui emploie la menace ou la sanction est en situation de faiblesse ou d'illégitimité.pogonophile a écrit:Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Je ne m'aventurerai pas sur ce terrain avec tant d'enseignants autour sans un bon casque
- epekeina.tes.ousiasModérateur
beaverforever a écrit:Une autorité qui emploie la menace ou la sanction est en situation de faiblesse ou d'illégitimité.pogonophile a écrit:Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Sauf quand elle a les moyens de le faire et s'est assuré la complicité, voire l'approbation des populations…
_________________
Si tu vales valeo.
- MelanieSLBDoyen
pogonophile a écrit:beaverforever a écrit:Une autorité qui emploie la menace ou la sanction est en situation de faiblesse ou d'illégitimité.pogonophile a écrit:Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Je ne m'aventurerai pas sur ce terrain avec tant d'enseignants autour sans un bon casque
En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- User20401Vénérable
Ici, ni imprimante ni photocopieuse (en rade depuis 3 mois et demi, toutes les deux)… Mais la mairie a trouvé les moyens de transformer l'école en hôpital le 11 mai…Madame_Prof a écrit:On devait finir les cours le 30 juin pour préparer la rentrée. On finira finalement le 3 à midi. Pas de réunions. Et vague de chaleur qui arrive. Je suis fatiguée
Mais, wouh, on a de nouveau le droit aux photocopies !
- MurielteacherNiveau 5
Lettre envoyée par le DRH de Guyane aux personnels de direction et aux inspecteurs.
Mesdames et Messieurs les chefs d'établissement,
Mesdames et Messieurs les IEN,
Il est indispensable de disposer de données relatives à l'activité des personnels durant et après la période de confinement jusqu'à ce jour afin de mettre en place le suivi RH adapté.
Pour ce faire, je vous prie de bien vouloir me remonter :
Pour la période de confinement :
-la liste nominative des enseignants ayant refusé, ou ne s'étant pas impliqué dans, le dispositif de continuité pédagogique
-la liste nominative des personnels ayant refusé, ou ne s'étant pas impliqué dans, la poursuite de leur activité en télétravail
-la liste nominative des personnels sans activité durant cette période avec le motif justifiant l'inactivité (CMO, ASA ou autre)
-la liste nominative des personnels non joignables donc non mobilisables dans le cadre de leurs missions respectives (enseignement ou autre mission)
-la liste nominative des personnels, pour lesquels vous disposez des éléments ou de la certitude, qu'ils ont quitté l'académie
Pour la période actuelle
-La liste nominative des personnels qui n'assurent pas leur service, sans justificatif
-la liste nominative des personnels qui ne s'inscrivent pas dans les dispositifs d'activité à distance (télétravail, continuité pédagogique...)
-la liste nominative des personnels injoignables
-la liste nominative des personnels qui se situent hors de l'académie
Je vous prie de bien vouloir transmettre ces informations au plus tard le Vendredi 19 juin à l'adresse secretariat.drh@ac-guyane.fr
-
Réponse de la FSU GUYANE
Pour la FSU Guyane,
l’Education mérite une administration à la hauteur !
La FSU Guyane a pris connaissance avec effroi du mail émanant du DRH de l’académie de
Guyane, à destination des personnels de direction et IEN, leur demandant la mise en place
d’un flicage systématique des agents et en particulier des enseignants, quant à leur
investissement dans cette période de crise sanitaire. Ce courrier évoque des enseignants
« ayant été réticents », « ayant refusé » de mettre en œuvre la continuité pédagogique sans
même prendre en compte les difficultés bien réelles, tant matérielle qu’organisationnelle, de
la mise en place du télétravail dans cette période.
D’un point de vue purement administratif, les PERDIR et les IEN, n’auraient pas dû recevoir
un tel courrier puisque les remontées qui leur sont demandées, font partie de leurs missions
et, à moins qu'ils aient manqué à leurs devoirs pendant le confinement ou qu'ils soient
incompétents, ces remontées sur « la pseudo continuité pédagogique » et/ou les absences
des enseignants, pour quelque raison que ce soit, auraient déjà dû être faites.
D’autre part le DRH semble être ignorant du fait que c’est uniquement grâce à la bonne
volonté des enseignants, à leur professionnalisme et à l’intérêt qu’ils portent à leurs élèves
que le lien avec l’école a été maintenu ! En effet, les enseignants n’ont pas hésité à utiliser
leurs propres deniers et leur propre matériel et ce, sans aucune aide d’aucune sorte de
l’administration, contrairement à ce que le ministre n’a cessé de répéter. En outre la
profession s’est massivement portée volontaire pour accueillir les enfants de soignants sans
masques, sans gel, sans matériel pédagogique pendant de longues semaines.
La FSU Guyane s’interroge donc sur les véritables motivations d’un tel courrier surtout
dans le contexte actuel qui voit la profession totalement dénigrée à coup de mensonges
dans les médias et sans aucun démenti officiel. Notre administration cherche peut-être,
Blanquer en tête, à cacher ses propres fautes dans la gestion de la crise ?
Quoi qu’il en soit, ce courrier nous rappelle les moments les plus sombres de notre histoire.
Va-t-on bientôt demander aux personnels de dénoncer les chefs d’établissements (PERDIR et
IEN) qui les ont convoqués à des réunions illégales pendant le confinement ? La FSU Guyane
s’y opposera et s’opposera toujours à ces pratiques.
Les enseignants méritent bien mieux de la part de leur administration de tutelle, surtout
dans le contexte de profbashing que la profession subit. La moindre des choses, dans ce
contexte, aurait été des démentis sur les chiffres donnés par la presse mais en aucun cas ce
genre de mail qui ne peut que jeter de l’huile sur le feu.
Pour la FSU Guyane, cette lettre est tout simplement une véritable insulte à la profession.
Nous demandons donc une expression publique rétablissant un certain nombre de vérités et
mettant un terme à cette campagne calomnieuse.
Les co-secrétaires de la FSU Guyane
Mesdames et Messieurs les chefs d'établissement,
Mesdames et Messieurs les IEN,
Il est indispensable de disposer de données relatives à l'activité des personnels durant et après la période de confinement jusqu'à ce jour afin de mettre en place le suivi RH adapté.
Pour ce faire, je vous prie de bien vouloir me remonter :
Pour la période de confinement :
-la liste nominative des enseignants ayant refusé, ou ne s'étant pas impliqué dans, le dispositif de continuité pédagogique
-la liste nominative des personnels ayant refusé, ou ne s'étant pas impliqué dans, la poursuite de leur activité en télétravail
-la liste nominative des personnels sans activité durant cette période avec le motif justifiant l'inactivité (CMO, ASA ou autre)
-la liste nominative des personnels non joignables donc non mobilisables dans le cadre de leurs missions respectives (enseignement ou autre mission)
-la liste nominative des personnels, pour lesquels vous disposez des éléments ou de la certitude, qu'ils ont quitté l'académie
Pour la période actuelle
-La liste nominative des personnels qui n'assurent pas leur service, sans justificatif
-la liste nominative des personnels qui ne s'inscrivent pas dans les dispositifs d'activité à distance (télétravail, continuité pédagogique...)
-la liste nominative des personnels injoignables
-la liste nominative des personnels qui se situent hors de l'académie
Je vous prie de bien vouloir transmettre ces informations au plus tard le Vendredi 19 juin à l'adresse secretariat.drh@ac-guyane.fr
-
Réponse de la FSU GUYANE
Pour la FSU Guyane,
l’Education mérite une administration à la hauteur !
La FSU Guyane a pris connaissance avec effroi du mail émanant du DRH de l’académie de
Guyane, à destination des personnels de direction et IEN, leur demandant la mise en place
d’un flicage systématique des agents et en particulier des enseignants, quant à leur
investissement dans cette période de crise sanitaire. Ce courrier évoque des enseignants
« ayant été réticents », « ayant refusé » de mettre en œuvre la continuité pédagogique sans
même prendre en compte les difficultés bien réelles, tant matérielle qu’organisationnelle, de
la mise en place du télétravail dans cette période.
D’un point de vue purement administratif, les PERDIR et les IEN, n’auraient pas dû recevoir
un tel courrier puisque les remontées qui leur sont demandées, font partie de leurs missions
et, à moins qu'ils aient manqué à leurs devoirs pendant le confinement ou qu'ils soient
incompétents, ces remontées sur « la pseudo continuité pédagogique » et/ou les absences
des enseignants, pour quelque raison que ce soit, auraient déjà dû être faites.
D’autre part le DRH semble être ignorant du fait que c’est uniquement grâce à la bonne
volonté des enseignants, à leur professionnalisme et à l’intérêt qu’ils portent à leurs élèves
que le lien avec l’école a été maintenu ! En effet, les enseignants n’ont pas hésité à utiliser
leurs propres deniers et leur propre matériel et ce, sans aucune aide d’aucune sorte de
l’administration, contrairement à ce que le ministre n’a cessé de répéter. En outre la
profession s’est massivement portée volontaire pour accueillir les enfants de soignants sans
masques, sans gel, sans matériel pédagogique pendant de longues semaines.
La FSU Guyane s’interroge donc sur les véritables motivations d’un tel courrier surtout
dans le contexte actuel qui voit la profession totalement dénigrée à coup de mensonges
dans les médias et sans aucun démenti officiel. Notre administration cherche peut-être,
Blanquer en tête, à cacher ses propres fautes dans la gestion de la crise ?
Quoi qu’il en soit, ce courrier nous rappelle les moments les plus sombres de notre histoire.
Va-t-on bientôt demander aux personnels de dénoncer les chefs d’établissements (PERDIR et
IEN) qui les ont convoqués à des réunions illégales pendant le confinement ? La FSU Guyane
s’y opposera et s’opposera toujours à ces pratiques.
Les enseignants méritent bien mieux de la part de leur administration de tutelle, surtout
dans le contexte de profbashing que la profession subit. La moindre des choses, dans ce
contexte, aurait été des démentis sur les chiffres donnés par la presse mais en aucun cas ce
genre de mail qui ne peut que jeter de l’huile sur le feu.
Pour la FSU Guyane, cette lettre est tout simplement une véritable insulte à la profession.
Nous demandons donc une expression publique rétablissant un certain nombre de vérités et
mettant un terme à cette campagne calomnieuse.
Les co-secrétaires de la FSU Guyane
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ce qui prouve que tu es bienveillante et légitime pour tes élèves, puisque dans 99,9% tu n'as besoin ni de menaces, ni de sanction pour mettre tes élèves au travail.MelanieSLB a écrit:En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
- FenrirFidèle du forum
Florine98 a écrit:Provence a écrit:Florine98 a écrit:
Bref, j'ai contesté auprès de mon IPR qui, manifestement, se fiche éperdument des normes administratives...
C'est le rectorat, qui gère ta paie, auprès de qui il aurait fallu contester, je pense.
Oui, effectivement. Je suis passée par lui d'abord pour être sûre d'avoir son soutien : quelle ne fût pas ma déception...
Lorsque je lui ai indiqué que sans ordre de mission je ne pouvais pas prendre le risque de me déplacer et d'être victime d'un accident (qui ne serait pas re-qualifié en accident de travail car rien ne justifiait légalement ma présence sur les lieux), il m'a gentiment répondu que tout le monde était au courant que le brevet (et donc les corrections) a été décalé et que cela ne poserait pas de soucis au tribunal administratif...
Après cela, je ne me voyais pas m'enliser dans une procédure chronophage en sachant que même mon IPR ne me soutiendrait pas, j'ai donc lâché l'affaire...
Dans notre académie, j'ignore si c'était le cas ailleurs, le courrier qu'on avait reçu spécifiait bien que l'ancienne convocation tenait lieu d'ordre de mission pour les nouvelles dates. Personnellement j'ai fait grève pendant la correction alors ça ne change pas grand chose, mais je pense que ça m'aurait empêché tout recours si je l'avais joué comme ça.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- SphinxProphète
beaverforever a écrit:Ce qui prouve que tu es bienveillante et légitime pour tes élèves, puisque dans 99,9% tu n'as besoin ni de menaces, ni de sanction pour mettre tes élèves au travail.MelanieSLB a écrit:En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
Moi j'en ai besoin bien plus souvent, ce qui prouve que je suis nulle, incapable et en plus malveillante. C'est bien que je quitte le métier, du coup.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- henrietteMédiateur
Sphinx, je dois être dans le même cas que toi, moi aussi - on va faire un club : le club des PNIM.Sphinx a écrit:beaverforever a écrit:Ce qui prouve que tu es bienveillante et légitime pour tes élèves, puisque dans 99,9% tu n'as besoin ni de menaces, ni de sanction pour mettre tes élèves au travail.MelanieSLB a écrit:En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
Moi j'en ai besoin bien plus souvent, ce qui prouve que je suis nulle, incapable et en plus malveillante. C'est bien que je quitte le métier, du coup.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PabloPEExpert
Ou qu'elle a des classes calmes sans élèves vindicatifs : le groupe A ne m'a jamais fait lever la voix depuis le 11 mai, le groupe B une fois par jour minimum. 2 bavards (non stop) plus un méga pénible même en demi-groupe ça use.beaverforever a écrit:Ce qui prouve que tu es bienveillante et légitime pour tes élèves, puisque dans 99,9% tu n'as besoin ni de menaces, ni de sanction pour mettre tes élèves au travail.MelanieSLB a écrit:En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
Lundi retour des autres mégas pénibles
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- CathEnchanteur
Remerciements aux chefs d'établissements.
Et nous ?
Et nous ?
- Ajonc35Sage
PNIM? Professionnels Non Investis dans leur Mission?henriette a écrit:Sphinx, je dois être dans le même cas que toi, moi aussi - on va faire un club : le club des PNIM.Sphinx a écrit:beaverforever a écrit:Ce qui prouve que tu es bienveillante et légitime pour tes élèves, puisque dans 99,9% tu n'as besoin ni de menaces, ni de sanction pour mettre tes élèves au travail.MelanieSLB a écrit:En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
Moi j'en ai besoin bien plus souvent, ce qui prouve que je suis nulle, incapable et en plus malveillante. C'est bien que je quitte le métier, du coup.
- DalvaVénérable
Je me demandais, d'ailleurs, à qui je dois transmettre la facture du ventilo de mon ordi, commandé en urgence au bout d'un mois de confinement, celui d'origine ayant lâché à force de tourner douze (ou plus, en réalité) heures par jour, et pour des activités qui le sollicitaient bien plus que d'habitude.
Et à qui je dois transmettre la facture de l'ordi utilisé par mon fils pendant tout ce confinement, vu que je n'avais absolument pas la possibilité de lui laisser suffisamment accès au mien pour qu'il puisse faire tout ce qui lui était demandé (ou alors, pas à des heures convenables pour un gamin de 11 ans).
Je laisse tomber la facture du deuxième écran et du casque audio, dont mon mari m'a pourvue gentiment parce qu'il en avait qui traînaient. (C'est le cas pour l'ordi utilisé par mon fils également, qui est un ordi du boulot de mon mari, pas du tout enseignant, lui. Mais si on n'avait pas eu ça ?)
En revanche, la facture du matériel de raccordement de mon ordi à ce vieux deuxième écran (trois machins successifs, pour cause de connexions complètement incompatibles), faudrait y penser aussi.
Au DASEN ? au ministère ?
Edit : j'ai oublié le papier et l'encre de l'imprimante, sollicitée à mort pour mon fils et ma fille, histoire de ne pas travailler QUE devant écran.
Et à qui je dois transmettre la facture de l'ordi utilisé par mon fils pendant tout ce confinement, vu que je n'avais absolument pas la possibilité de lui laisser suffisamment accès au mien pour qu'il puisse faire tout ce qui lui était demandé (ou alors, pas à des heures convenables pour un gamin de 11 ans).
Je laisse tomber la facture du deuxième écran et du casque audio, dont mon mari m'a pourvue gentiment parce qu'il en avait qui traînaient. (C'est le cas pour l'ordi utilisé par mon fils également, qui est un ordi du boulot de mon mari, pas du tout enseignant, lui. Mais si on n'avait pas eu ça ?)
En revanche, la facture du matériel de raccordement de mon ordi à ce vieux deuxième écran (trois machins successifs, pour cause de connexions complètement incompatibles), faudrait y penser aussi.
Au DASEN ? au ministère ?
Edit : j'ai oublié le papier et l'encre de l'imprimante, sollicitée à mort pour mon fils et ma fille, histoire de ne pas travailler QUE devant écran.
- User17095Érudit
MelanieSLB a écrit:pogonophile a écrit:beaverforever a écrit:Une autorité qui emploie la menace ou la sanction est en situation de faiblesse ou d'illégitimité.pogonophile a écrit:Je ne sais pas comment il faut interpréter le fait qu'on sanctionne (ou parle de le faire) des personnels deux débuts d'été de suite.
Je ne m'aventurerai pas sur ce terrain avec tant d'enseignants autour sans un bon casque
En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
Bien sûr, mais si tu vas par là le ministère aussi est en position de faiblesse démographique :sourit:
- DalvaVénérable
Sauf que nous, on est profs. Donc gentils. Quand on manifeste, on ramasse les papiers qui tombent et on suit bien gentiment le circuit tracé, et puis on évite de faire trop de bruit, aussi. Faut pas l'oublier, ça.
- User17095Érudit
Cath a écrit:Remerciements aux chefs d'établissements.
Et nous ?
Résultats de négociations entamées bien avant le confinement, ça n'a pas de rapport.
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Le courrier de la FSU... je comprends l'émotion, mais trop de lyrisme tue le lyrisme.
- PrezboGrand Maître
Sphinx a écrit:beaverforever a écrit:Ce qui prouve que tu es bienveillante et légitime pour tes élèves, puisque dans 99,9% tu n'as besoin ni de menaces, ni de sanction pour mettre tes élèves au travail.MelanieSLB a écrit:En même temps, en tant qu'enseignant, on est bien en situation de faiblesse, hein (pogo, je sais que certains t'attaqueraient direct parce que tu es CDE, mais c'est un fait): à un contre 30 (36), sans menace et sanction, on serait mal barré (je ne dis pas que c'est la seule chose, hein, la carotte a du bon aussi, mais dans notre situation, on doit clairement manier les deux - et pour les amateurs de bienveillance à outrance, je ne torture personne, j'ai dû donner deux, peut-être 3 punitions depuis le début de l'année, et j'ai menacé de retenue le mercredi après-midi 2 élèves qui me racontaient des sornettes pour justifier leur manque de travail; la menace a suffi, ils ne l'ont plus jamais refait).
Moi j'en ai besoin bien plus souvent, ce qui prouve que je suis nulle, incapable et en plus malveillante. C'est bien que je quitte le métier, du coup.
Cela dit, je n'ai jamais eu l'occasion d'exercer dans un bahut où il suffit de menacer un élève d'une retenue pour qu'il arrête de raconter des histoires et se mette au travail.
A moins que ça soit juste que je fasse partie du club des mauvais, moi aussi.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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