- LagomorpheFidèle du forum
Anne-Laure a écrit:
Je vous remercie pour votre remarque, nous avons bien prévu de soumettre le questionnaire au regard critique d'enseignants pour en améliorer la formulation etc., mais compte tenu de la situation traversée, nous avons dû y renoncer et je ne l'ai testé qu'auprès d'enseignants que je connais personnellement qui n'ont sans doute pas osé m'en dire tout ce qu'ils en pensaient.
Excusez ma question naïve, mais cela ne vous inquiète-t-il pas ?
Pourquoi les "enseignants que [vous] connaissez personnellement" auraient peur de vous dire "tout ce qu'ils en pensent" ?
Autre question : pouvez-vous nous expliquer ce que vous espérez que vos travaux apportent comme amélioration concrète au système éducatif ?
Dernière question : pouvez-vous nous donner une estimation du coût annuel que représente pour l'Etat le fonctionnement du laboratoire de recherche dans lequel vous travaillez ?
- LokomazoutNiveau 9
Prezbo a écrit:La cause est peut-être généreuse, mais je trouve le procédé manipulateur, et effectivement ça me hérisse. Cela renforce chez moi une conviction largement partargée ici : effectivement, dans l'EN, quand un interlocuteur se réclame de la bienveillance, il faut d'emblée prendre beaucoup de distance.
Tellement vrai. Et ça ne date pas d'aujourd'hui. Il y a quelques années dans notre établissement avait été proposée (proposée, heureusement !) une formation alors à la mode : "mindfullness" ou "pleine conscience" qui devait aboutir, sur la base du "volontariat" n'est-ce pas, à dispenser par la suite des séances aux élèves entre midi et deux grosso-modo.
Avec quelques collègues, peu nombreux, nous avions refusé en bloc cette pseudo-bienveillance que la direction aurait dû commencer par s'appliquer à elle-même... L'expérience a duré le temps d'une année scolaire. Depuis, on n'en a plus entendu parler. Au final, c'est surtout l'association formatrice qui en a bénéficié, ayant chèrement facturé sa prestation...
- Anne-LaureNiveau 1
Lagomorphe a écrit:Anne-Laure a écrit:
Je vous remercie pour votre remarque, nous avons bien prévu de soumettre le questionnaire au regard critique d'enseignants pour en améliorer la formulation etc., mais compte tenu de la situation traversée, nous avons dû y renoncer et je ne l'ai testé qu'auprès d'enseignants que je connais personnellement qui n'ont sans doute pas osé m'en dire tout ce qu'ils en pensaient.
Excusez ma question naïve, mais cela ne vous inquiète-t-il pas ?
Pourquoi les "enseignants que [vous] connaissez personnellement" auraient peur de vous dire "tout ce qu'ils en pensent" ?
Autre question : pouvez-vous nous expliquer ce que vous espérez que vos travaux apportent comme amélioration concrète au système éducatif ?
Dernière question : pouvez-vous nous donner une estimation du coût annuel que représente pour l'Etat le fonctionnement du laboratoire de recherche dans lequel vous travaillez ?
1/ Parce qu'on ménage parfois ses connaissances en ne leur disant pas toujours le fond de notre pensée, non?
2/ Il est trop tôt pour le dire, pour cela il faudrait des conclusions issues de cette recherche et nous ne les avons pas encore. Il n'y aura peut-être rien de concret à en retirer et nous pourrons fermer cette porte et avancer dans une autre direction.
3/ Non, je ne suis pas gestionnaire. Je ne "travaille" pas dans ce laboratoire, j'y suis associée avec un statut étudiant (sur mon temps libre), et sans aucune rétribution.
- OlympiasProphète
Questionnaire avec des biais dès la première question. Les mots importants sont en gras donc suggérés.
- AmaliahEmpereur
Olympias a écrit:Questionnaire avec des biais dès la première question. Les mots importants sont en gras donc suggérés.
Oui, voilà... J'ai renoncé dès la première question : les mots qui me semblent importants parce qu'ils me parlent ou qui me semblent incontournables si je dois résumer ce qui en est dit? Et puis, en fait, je ne me reconnaissais dans rien de ce qui était proposé.
- ZeSandmanFidèle du forum
Anne-Laure a écrit:Lagomorphe a écrit:Anne-Laure a écrit:
Je vous remercie pour votre remarque, nous avons bien prévu de soumettre le questionnaire au regard critique d'enseignants pour en améliorer la formulation etc., mais compte tenu de la situation traversée, nous avons dû y renoncer et je ne l'ai testé qu'auprès d'enseignants que je connais personnellement qui n'ont sans doute pas osé m'en dire tout ce qu'ils en pensaient.
Excusez ma question naïve, mais cela ne vous inquiète-t-il pas ?
Pourquoi les "enseignants que [vous] connaissez personnellement" auraient peur de vous dire "tout ce qu'ils en pensent" ?
Autre question : pouvez-vous nous expliquer ce que vous espérez que vos travaux apportent comme amélioration concrète au système éducatif ?
Dernière question : pouvez-vous nous donner une estimation du coût annuel que représente pour l'Etat le fonctionnement du laboratoire de recherche dans lequel vous travaillez ?
1/ Parce qu'on ménage parfois ses connaissances en ne leur disant pas toujours le fond de notre pensée, non?
2/ Il est trop tôt pour le dire, pour cela il faudrait des conclusions issues de cette recherche et nous ne les avons pas encore. Il n'y aura peut-être rien de concret à en retirer et nous pourrons fermer cette porte et avancer dans une autre direction.
3/ Non, je ne suis pas gestionnaire. Je ne "travaille" pas dans ce laboratoire, j'y suis associée avec un statut étudiant (sur mon temps libre), et sans aucune rétribution.
J'ai pris la peine de vous lire avec attention depuis le début, de m'intéresser aux références que vous donniez afin de mieux vous comprendre, et malgré l'ironie que je pratique, j'ai eu la faiblesse de croire que vous finiriez par répondre à mes questions.
Notamment de l'objectif du MATIES comme outil de mesure.
Ce ne sera pas le cas, c'est éloquent.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Anne-LaureNiveau 1
@ZeSandMan
J'ai remonté le fil sur le MATIES, il n'y avait pas de question de votre part, mais j'ai peut-être relu trop rapidement.
C'est un outil de mesure qui s'intéresse aux 3 dimensions des attitudes : cognitive, affective et comportementale (vous pouvez aller lire à ce sujet sur le net, ces 3 dimensions sont faciles à trouver ). Ici ce sont les attitudes à l'égard de l'école inclusive. Il y a 18 items, 6 pour chaque dimension, certaines questions sont posées de manière à être recodées à l'envers pour les traitements statistiques.
Pour répondre à une autre question que j'avais mise de côté, le forum ayant dérivé sur d'autres considérations, la transposition des valeurs de Schwartz au contexte de l'école est le fruit d'une collaboration d'équipe entre :
- un professeur des Universités en psychologie sociale en poste en INSPé depuis 2006 il me semble;
- un maître de conférences en psychologie sociale de l'éducation en poste dans un autre INSPé depuis quelques années (je n'ai pas le compte);
- une conseillère pédagogique (CAFIPEMF obtenu en 2018), ex-coordo d'ULIS-école (CAPASH option D obtenu en 2006) et CRPE en 2003, et doctorante en psychologie sociale depuis décembre 2019 = moi-même.
- et des enseignants (une dizaine, essentiellement de fin de cycle 2 et cycle 3).
J'espère que c'est assez précis.
N'hésitez pas à nous en dire plus sur vous si vous le souhaitez.
Si vous avez d'autres questions et que je peux vous aider à y répondre, sans prétention aucune, n'hésitez surtout pas.
J'ai remonté le fil sur le MATIES, il n'y avait pas de question de votre part, mais j'ai peut-être relu trop rapidement.
C'est un outil de mesure qui s'intéresse aux 3 dimensions des attitudes : cognitive, affective et comportementale (vous pouvez aller lire à ce sujet sur le net, ces 3 dimensions sont faciles à trouver ). Ici ce sont les attitudes à l'égard de l'école inclusive. Il y a 18 items, 6 pour chaque dimension, certaines questions sont posées de manière à être recodées à l'envers pour les traitements statistiques.
Pour répondre à une autre question que j'avais mise de côté, le forum ayant dérivé sur d'autres considérations, la transposition des valeurs de Schwartz au contexte de l'école est le fruit d'une collaboration d'équipe entre :
- un professeur des Universités en psychologie sociale en poste en INSPé depuis 2006 il me semble;
- un maître de conférences en psychologie sociale de l'éducation en poste dans un autre INSPé depuis quelques années (je n'ai pas le compte);
- une conseillère pédagogique (CAFIPEMF obtenu en 2018), ex-coordo d'ULIS-école (CAPASH option D obtenu en 2006) et CRPE en 2003, et doctorante en psychologie sociale depuis décembre 2019 = moi-même.
- et des enseignants (une dizaine, essentiellement de fin de cycle 2 et cycle 3).
J'espère que c'est assez précis.
N'hésitez pas à nous en dire plus sur vous si vous le souhaitez.
Si vous avez d'autres questions et que je peux vous aider à y répondre, sans prétention aucune, n'hésitez surtout pas.
- PuckVénérable
J’ai joué le jeu jusqu’au bout du questionnaire malgré l’intitulé rédhibitoire (les valeurs ) et les questions qui montrent une méconnaissance totale de l’enseignement. J’ai aussi pris la peine de noter tout cela dans l’ultime case où l’on peut laisser nos remarques.
Je vous suggère d’aller plutôt rencontrer des enseignants sur le terrain, notamment ceux qui sont spécialisés et qui travaillent avec des enfants qui sont dans des hôpitaux pour des problèmes psy lourds. Ils vous parleront de la réalité de ce qui se passe vraiment et de la fermeture des institutions spécialisées sur le prétexte du vivrensemblisme pour faire des économies. Vous verriez alors que ces questionnaires ne sont que le résultat d’une sinistre duperie que vous alimentez, sans doute de bonne foi et malgré vous.
Je vous suggère d’aller plutôt rencontrer des enseignants sur le terrain, notamment ceux qui sont spécialisés et qui travaillent avec des enfants qui sont dans des hôpitaux pour des problèmes psy lourds. Ils vous parleront de la réalité de ce qui se passe vraiment et de la fermeture des institutions spécialisées sur le prétexte du vivrensemblisme pour faire des économies. Vous verriez alors que ces questionnaires ne sont que le résultat d’une sinistre duperie que vous alimentez, sans doute de bonne foi et malgré vous.
_________________
"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Puck a écrit:J’ai joué le jeu jusqu’au bout du questionnaire malgré l’intitulé rédhibitoire (les valeurs ) et les questions qui montrent une méconnaissance totale de l’enseignement. J’ai aussi pris la peine de noter tout cela dans l’ultime case où l’on peut laisser nos remarques.
Je vous suggère d’aller plutôt rencontrer des enseignants sur le terrain, notamment ceux qui sont spécialisés et qui travaillent avec des enfants qui sont dans des hôpitaux pour des problèmes psy lourds. Ils vous parleront de la réalité de ce qui se passe vraiment et de la fermeture des institutions spécialisées sur le prétexte du vivrensemblisme pour faire des économies. Vous verriez alors que ces questionnaires ne sont que le résultat d’une sinistre duperie que vous alimentez, sans doute de bonne foi et malgré vous.
Pour info, un message d'Anne-Laure de 2019
Anne-Laure a écrit:Oh que je suis d'accord avec vous...
J'ai traîné ma peine ces dernières années en ULIS (la situation s'est, je trouve vraiment dégradée les dernières années, ou alors je fatiguais...), me suis usée à la tâche et puis j'ai arrêté (je travaille dans l'ordinaire maintenant).
Les situations à gérer étaient de plus en plus difficiles (des enfants ultra-déficients scolarisés juste pour se socialiser qui "retournaient" le dispositif, faisaient peur aux autres et nous pompaient toute notre énergie, des enfants en attente d'IME scolarisés sans soin pendant des années à temps plein... des exemples hallucinants j'en ai plein la mémoire...)
On nous demandait des choses impossibles sans que l'on puisse questionner la faisabilité, sans penser aux collègues, sans penser surtout aux autres enfants dans les classes...
J'ai encore en travers de la gorge nos enquêtes ULIS-école avec les seules rubriques vos réussites/vos perspectives...quid des difficultés???...#pasdevagues....
source
- Anne-LaureNiveau 1
beaverforever a écrit:Puck a écrit:J’ai joué le jeu jusqu’au bout du questionnaire malgré l’intitulé rédhibitoire (les valeurs ) et les questions qui montrent une méconnaissance totale de l’enseignement. J’ai aussi pris la peine de noter tout cela dans l’ultime case où l’on peut laisser nos remarques.
Je vous suggère d’aller plutôt rencontrer des enseignants sur le terrain, notamment ceux qui sont spécialisés et qui travaillent avec des enfants qui sont dans des hôpitaux pour des problèmes psy lourds. Ils vous parleront de la réalité de ce qui se passe vraiment et de la fermeture des institutions spécialisées sur le prétexte du vivrensemblisme pour faire des économies. Vous verriez alors que ces questionnaires ne sont que le résultat d’une sinistre duperie que vous alimentez, sans doute de bonne foi et malgré vous.
Pour info, un message d'Anne-Laure de 2019Anne-Laure a écrit:Oh que je suis d'accord avec vous...
J'ai traîné ma peine ces dernières années en ULIS (la situation s'est, je trouve vraiment dégradée les dernières années, ou alors je fatiguais...), me suis usée à la tâche et puis j'ai arrêté (je travaille dans l'ordinaire maintenant).
Les situations à gérer étaient de plus en plus difficiles (des enfants ultra-déficients scolarisés juste pour se socialiser qui "retournaient" le dispositif, faisaient peur aux autres et nous pompaient toute notre énergie, des enfants en attente d'IME scolarisés sans soin pendant des années à temps plein... des exemples hallucinants j'en ai plein la mémoire...)
On nous demandait des choses impossibles sans que l'on puisse questionner la faisabilité, sans penser aux collègues, sans penser surtout aux autres enfants dans les classes...
J'ai encore en travers de la gorge nos enquêtes ULIS-école avec les seules rubriques vos réussites/vos perspectives...quid des difficultés???...#pasdevagues....
source
Je vous remercie pour cette citation qui montre bien que je ne considère pas que la mise en place de l'école inclusive est facile pour les enseignants.
Je ne retirerai pas un mot de ce qui est écrit.
Cela doit-il m'empêcher de proposer à des enseignants de répondre librement à un questionnaire s'ils le souhaitent?
- EuphémiaNiveau 10
Il suffit de regarder le schéma résumant la théorie des valeurs de Schwartz, sur laquelle s'appuie cette étude, pour le constater : partir du principe que l'autonomie et la stimulation sont de l'ordre de l'ouverture au changement et s'opposent à la continuité est idéologiquement très orienté.beaverforever a écrit:Je me demande :
Est-ce que les réactions seraient aussi virulentes si Anne-Laure avait donné son questionnaire en chaire et en os ?
Est-ce que le fait de critiquer anonymement le travail d'autrui ne conduit pas à une formulation inutilement virulente, alors que ces critiques auraient été formulées de façon plus pondérée en direct ?
Qui a mesuré ici l'étendue de son ignorance en psychologie et psychosociologie ?
Si, quand vous voyez un protocole scientifique d'une discipline que vous ne maîtrisez pas, et qu'un biais vous saute aux yeux comme évident, est-ce qu'il n'est pas probable que l'auteur du protocole l'ait détecté aussi ? S'imaginer qu'il ne voit pas ce biais, c'est quand même lui attribuer des capacités cognitives très limitées (à lui et à sa communauté de chercheurs) et une incompétence fondamentale : il maîtrise moins sa discipline qu'un novice.
Beaucoup se plaignent de ceux qui évaluent l'école sans la connaître, est-ce qu'ici certains ne seraient pas en train d'évaluer un protocole psychologique sans connaître la psychologie ?
Est-ce que cela ne vous paraît pas étrange que les premières interprétations qui viennent à l'esprit de certains pour expliquer un protocole qui paraît biaisé soit la bêtise, la mauvaise foi et la malhonnêteté, alors que les éléments étranges du questionnaire s'expliquent peut-être par votre propre ignorance ?
Peut-être que le questionnaire d'Anne-Laure est très mauvais, peut-être qu'il enfreint les bonnes pratiques en psychologie, peut-être qu'il est politiquement orienté, mais comment puis-je le savoir avec certitude ? Quelles sont mes compétences qui m'autorisent à porter un jugement sur son travail ?
Si je perçois qu'il y a des erreurs dans le travail d'Anne-Laure, c'est sans doute une bonne chose de les formuler, mais il serait bon de les formuler prudemment et modestement, en étant charitable envers elle, car les formuler de façon agressive et méprisante ne peut que conduire à la colère et non à une réflexion approfondie chez Anne-Laure.
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- ZeSandmanFidèle du forum
Anne-Laure a écrit:beaverforever a écrit:Puck a écrit:J’ai joué le jeu jusqu’au bout du questionnaire malgré l’intitulé rédhibitoire (les valeurs ) et les questions qui montrent une méconnaissance totale de l’enseignement. J’ai aussi pris la peine de noter tout cela dans l’ultime case où l’on peut laisser nos remarques.
Je vous suggère d’aller plutôt rencontrer des enseignants sur le terrain, notamment ceux qui sont spécialisés et qui travaillent avec des enfants qui sont dans des hôpitaux pour des problèmes psy lourds. Ils vous parleront de la réalité de ce qui se passe vraiment et de la fermeture des institutions spécialisées sur le prétexte du vivrensemblisme pour faire des économies. Vous verriez alors que ces questionnaires ne sont que le résultat d’une sinistre duperie que vous alimentez, sans doute de bonne foi et malgré vous.
Pour info, un message d'Anne-Laure de 2019Anne-Laure a écrit:Oh que je suis d'accord avec vous...
J'ai traîné ma peine ces dernières années en ULIS (la situation s'est, je trouve vraiment dégradée les dernières années, ou alors je fatiguais...), me suis usée à la tâche et puis j'ai arrêté (je travaille dans l'ordinaire maintenant).
Les situations à gérer étaient de plus en plus difficiles (des enfants ultra-déficients scolarisés juste pour se socialiser qui "retournaient" le dispositif, faisaient peur aux autres et nous pompaient toute notre énergie, des enfants en attente d'IME scolarisés sans soin pendant des années à temps plein... des exemples hallucinants j'en ai plein la mémoire...)
On nous demandait des choses impossibles sans que l'on puisse questionner la faisabilité, sans penser aux collègues, sans penser surtout aux autres enfants dans les classes...
J'ai encore en travers de la gorge nos enquêtes ULIS-école avec les seules rubriques vos réussites/vos perspectives...quid des difficultés???...#pasdevagues....
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Je vous remercie pour cette citation qui montre bien que je ne considère pas que la mise en place de l'école inclusive est facile pour les enseignants.
Je ne retirerai pas un mot de ce qui est écrit.
Cela doit-il m'empêcher de proposer à des enseignants de répondre librement à un questionnaire s'ils le souhaitent?
Il n'y a aucun lien logique entre votre dernière question et ce qui précède.
Merci d'avoir pris la peine d'essayer de répondre à mon questionnement sur le MATIES, mais je m'interrogeais sur l'objectif de cet outil de mesure plus que ce sur quoi il portait.
Notamment le point de vue de Mahat qui semble dire que la variable essentielle dans le cadre de l'inclusion, et le point de blocage principal, est l'enseignant lui-même.
Ce qui semble assez contradictoire avec vos propos cités par @beaverforever issus de votre propre expérience, propos qui répondaient notamment à la question du manque de moyens.
Ce dernier point semblant être mis largement au second plan par Mahat.
Mais c'est très cohérent avec la teneur du contenu du questionnaire.
Tout cela prête à confusion.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- DalvaVénérable
Tout cela pourrait surtout conduire à se demander quelles valeurs ont influencé Anne-Laure au point de la pousser à quitter son métier d'enseignant, métier qu'elle exerçait justement dans le domaine de l'inclusion.
Est-ce le conservatisme ? le besoin de sécurité ? l'ouverture au changement ?
Est-ce le conservatisme ? le besoin de sécurité ? l'ouverture au changement ?
- ZeSandmanFidèle du forum
Dalva a écrit:Tout cela pourrait surtout conduire à se demander quelles valeurs ont influencé Anne-Laure au point de la pousser à quitter son métier d'enseignant, métier qu'elle exerçait justement dans le domaine de l'inclusion.
Est-ce le conservatisme ? le besoin de sécurité ? l'ouverture au changement ?
Moi j'ai misé plus tôt sur les valeurs d'affirmation de soi, mais les paris restent ouverts.
@beaverforever semble lui avoir fait le pari de la bonne foi et du bien fondé méthodologique d'Anne Laure, mais il n'est pas impossible que cette première conclusion, au caractère satisfaisant, finisse, rattrapée par l'objectivité, par lui procurer une gêne intense.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne comprends pas pourquoi vous nous dites avoir montré le questionnaire à vos connaissances enseignantes pour avoir leur avis alors que ce questionnaire est le même qu'un autre proposé il y a déjà 1 an.
Questions de néophyte : est-ce normal de ne pas indiquer les noms des personnes réalisant l'étude, notamment le nom du professeur et du maître de conférences?
Est-ce habituel que des chercheurs en psychologie sociale soient en poste dans les INSPE? Qu'y font-ils concrètement?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_sociale
Je n'ai pas été beaucoup éclairée, mais pour ceux qui seraient curieux.
En revanche, je n'ai pas tellement compris où se situait l'étude parmi les champs évoqués dans "quelques questions de base", mais la source n'est que wikipédia, donc probablement très parcellaire.
Je trouve quand même, après lecture de cette introduction, que le questionnaire ne convient pas car les valeurs de l'individu (si on accepte le postulat de la roue de Schwartz) ne sont pas étudiées dans le contexte de leur mise en application (la question des moyens).
Exemple autre (mais peut-être que je suis à côté de la plaque) :
- Vous êtes en sortie scolaire, votre camarade a oublié son sandwich. Est-ce que vous divisez votre sandwich?
La réponse sera sûrement oui pour tous ceux qui ont dit qu'ils étaient bienveillants et compagnie (et pour la majorité des gens je pense).
- Vous êtes piégés dans un ravin depuis 10 jours, il n'y a plus à manger. Il vous reste un demi carré de chocolat. Est-ce que vous divisez votre carré de chocolat? La réponse sera sûrement différente pour la même personne. Pourquoi? En raison des conditions.
Si on applique ça aux aux situations soulevées dans le questionnaire, on voit apparaître cet énorme biais des situations hors-sol. Dans l'exemple que je propose, la questions serait alors : "seriez-vous prêt à partager votre sandwich avec un camarade?".
Et voilà pourquoi ce questionnaire me semble hallucinant.
Questions de néophyte : est-ce normal de ne pas indiquer les noms des personnes réalisant l'étude, notamment le nom du professeur et du maître de conférences?
Est-ce habituel que des chercheurs en psychologie sociale soient en poste dans les INSPE? Qu'y font-ils concrètement?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_sociale
Je n'ai pas été beaucoup éclairée, mais pour ceux qui seraient curieux.
En revanche, je n'ai pas tellement compris où se situait l'étude parmi les champs évoqués dans "quelques questions de base", mais la source n'est que wikipédia, donc probablement très parcellaire.
Je trouve quand même, après lecture de cette introduction, que le questionnaire ne convient pas car les valeurs de l'individu (si on accepte le postulat de la roue de Schwartz) ne sont pas étudiées dans le contexte de leur mise en application (la question des moyens).
Exemple autre (mais peut-être que je suis à côté de la plaque) :
- Vous êtes en sortie scolaire, votre camarade a oublié son sandwich. Est-ce que vous divisez votre sandwich?
La réponse sera sûrement oui pour tous ceux qui ont dit qu'ils étaient bienveillants et compagnie (et pour la majorité des gens je pense).
- Vous êtes piégés dans un ravin depuis 10 jours, il n'y a plus à manger. Il vous reste un demi carré de chocolat. Est-ce que vous divisez votre carré de chocolat? La réponse sera sûrement différente pour la même personne. Pourquoi? En raison des conditions.
Si on applique ça aux aux situations soulevées dans le questionnaire, on voit apparaître cet énorme biais des situations hors-sol. Dans l'exemple que je propose, la questions serait alors : "seriez-vous prêt à partager votre sandwich avec un camarade?".
Et voilà pourquoi ce questionnaire me semble hallucinant.
- ben2510Expert spécialisé
Cléopatra2 a écrit:
Est-ce habituel que des chercheurs en psychologie sociale soient en poste dans les INSPE? Qu'y font-ils concrètement?
C'est (trop) habituel.
L'ESR est scandaleusement sous-doté, il doit manquer des dizaines de milliers de postes d'EC suite à la politique menée ces quelques dernières dizaines d'années.
C'est pourquoi les postes à l'IUFM* sont extrêmement convoités et souvent pris par des collègues qui ont fait de vraies études.
- *:
- inutile de me rappeler que les IUFM ont changé de nom, cela m'indiffère.
Par contre cela me rappelle une blague.- Spoiler:
- -Tu connais la différence entre l'ignorance et l'indifférence ?
-J'en sais rien et je m'en f**s.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Anne-LaureNiveau 1
Cléopatra2 a écrit:Je ne comprends pas pourquoi vous nous dites avoir montré le questionnaire à vos connaissances enseignantes pour avoir leur avis alors que ce questionnaire est le même qu'un autre proposé il y a déjà 1 an.
Questions de néophyte : est-ce normal de ne pas indiquer les noms des personnes réalisant l'étude, notamment le nom du professeur et du maître de conférences?
Est-ce habituel que des chercheurs en psychologie sociale soient en poste dans les INSPE? Qu'y font-ils concrètement?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_sociale
Je n'ai pas été beaucoup éclairée, mais pour ceux qui seraient curieux.
En revanche, je n'ai pas tellement compris où se situait l'étude parmi les champs évoqués dans "quelques questions de base", mais la source n'est que wikipédia, donc probablement très parcellaire.
Je trouve quand même, après lecture de cette introduction, que le questionnaire ne convient pas car les valeurs de l'individu (si on accepte le postulat de la roue de Schwartz) ne sont pas étudiées dans le contexte de leur mise en application (la question des moyens).
Exemple autre (mais peut-être que je suis à côté de la plaque) :
- Vous êtes en sortie scolaire, votre camarade a oublié son sandwich. Est-ce que vous divisez votre sandwich?
La réponse sera sûrement oui pour tous ceux qui ont dit qu'ils étaient bienveillants et compagnie (et pour la majorité des gens je pense).
- Vous êtes piégés dans un ravin depuis 10 jours, il n'y a plus à manger. Il vous reste un demi carré de chocolat. Est-ce que vous divisez votre carré de chocolat? La réponse sera sûrement différente pour la même personne. Pourquoi? En raison des conditions.
Si on applique ça aux aux situations soulevées dans le questionnaire, on voit apparaître cet énorme biais des situations hors-sol. Dans l'exemple que je propose, la questions serait alors : "seriez-vous prêt à partager votre sandwich avec un camarade?".
Et voilà pourquoi ce questionnaire me semble hallucinant.
1/ La première partie du questionnaire est différente de ce qui a été proposé l'année dernière, c'est à cela que je faisais référence.
2/ Je ne sais pas vous dire ce qui est "normal" et ce qui ne l'est pas, c'était un choix d'équipe. Mais je tiens à votre disposition en MP ces informations si vous le souhaitez et je le répète avec mon nom complet disponible en fin de questionnaire, vous pouvez tout à fait savoir avec qui je travaille, je suis sur la première page si vous cherchez sur Google.
3/ Oui, sans être une spécialiste des INSPé et de leur organigramme, il me semble habituel que des enseignants en psychologie interviennent dans les INSPé, au même titre que des Universitaires d'autres disciplines qui ne sont pas enseignées directement dans établissements de l'EN (comme la sociologie, les sciences de l'éducation etc.). Concernant leur mission, je suis incompétente pour vous donner des informations fiables à ce sujet.
4/ Mon travail est régulièrement soumis à l'attention de divers chercheurs en psychologie et en psychologie sociale (comité d'éthique, comité de suivi de thèse, équipe de laboratoire, comité de relecture et de sélection pour des communications, des articles) qui le commentent et l'infléchissent en toute liberté pour qu'il respecte les codes et les usages de cette discipline.
5/ Je vous remercie d'avoir partagé votre avis sur le questionnaire.
- FenrirFidèle du forum
Alors, j'ai essayé de faire le questionnaire avant de lire les commentaires.
Je n'ai pas pu le terminer. J'avais l'impression d'être pris pour un ***.
Ensuite, j'ai lu les 6 pages de discussion durant lesquelles des gens bien plus intelligents que moi m'ont permis de comprendre mon malaise à la lecture des questions.
J'abonderais dans le sens de certains collègues (entre autre, car le message de pseudo m'a fait réfléchir) : nos valeurs influent forcément sur notre travail, et je pense qu'au contraire, nos valeurs humanistes peuvent faire qu'on a un avis négatif sur l'inclusion.
J'ai hésité à m'arrêter sur ce point provocateur, mais le sujet étant un minimum sérieux je vais développer au risque de répéter ce qui a été dit. Mes valeurs que je qualifie d'humanistes, je ne suis pas certain que ce que j'entends par correspond au cercle de Schwartz, m'empêchent d'approuver l'inclusion forcenée telle qu'elle est menée en France qui confine pour moi au mieux à donner bonne conscience à l'institution, au pire à de la maltraitance pour l'enfant. Juste parce que ces gamins sont sacrifiés sur l'autel du budget. Vouloir en faire reposer la faute sur les enseignants, technique classique de notre hiérarchie, est de la pure mauvaise foi, et essayer de dire que le seul manque de formation en est responsable également.
J'ai eu des formations sur le sujet, et elle m'ont été utiles quand j'ai eu un élève tellement mal voyant qu'il collait ses yeux à deux cm de la feuille, cet enfant n'avait aucun problème cognitif et du coup c'était une inclusion plutôt réussie. La même année, j'avais en cycle 4 un élève qui avait le niveau d'un début de cycle 2 : "M Fenrir, adaptez votre enseignement". Ha ha ha. Comme il a été dit, même avec la meilleure volonté du monde adapter n'est pas possible. C'est à dire qu'en gros j'avais un niveau de primaire en plus dans ma VS sans compensation (je ne parle pas forcément finances) d'aucune manière. Alors, j'ai fait ce que j'ai pu, c'est à dire pas grand chose, et je reste persuadé que je n'ai servi à rien à ce gamin tout en sentant la culpabilisation de la société et en étant en dissonance cognitive toute l'année.
Je n'ai pas pu le terminer. J'avais l'impression d'être pris pour un ***.
Ensuite, j'ai lu les 6 pages de discussion durant lesquelles des gens bien plus intelligents que moi m'ont permis de comprendre mon malaise à la lecture des questions.
J'abonderais dans le sens de certains collègues (entre autre, car le message de pseudo m'a fait réfléchir) : nos valeurs influent forcément sur notre travail, et je pense qu'au contraire, nos valeurs humanistes peuvent faire qu'on a un avis négatif sur l'inclusion.
J'ai hésité à m'arrêter sur ce point provocateur, mais le sujet étant un minimum sérieux je vais développer au risque de répéter ce qui a été dit. Mes valeurs que je qualifie d'humanistes, je ne suis pas certain que ce que j'entends par correspond au cercle de Schwartz, m'empêchent d'approuver l'inclusion forcenée telle qu'elle est menée en France qui confine pour moi au mieux à donner bonne conscience à l'institution, au pire à de la maltraitance pour l'enfant. Juste parce que ces gamins sont sacrifiés sur l'autel du budget. Vouloir en faire reposer la faute sur les enseignants, technique classique de notre hiérarchie, est de la pure mauvaise foi, et essayer de dire que le seul manque de formation en est responsable également.
J'ai eu des formations sur le sujet, et elle m'ont été utiles quand j'ai eu un élève tellement mal voyant qu'il collait ses yeux à deux cm de la feuille, cet enfant n'avait aucun problème cognitif et du coup c'était une inclusion plutôt réussie. La même année, j'avais en cycle 4 un élève qui avait le niveau d'un début de cycle 2 : "M Fenrir, adaptez votre enseignement". Ha ha ha. Comme il a été dit, même avec la meilleure volonté du monde adapter n'est pas possible. C'est à dire qu'en gros j'avais un niveau de primaire en plus dans ma VS sans compensation (je ne parle pas forcément finances) d'aucune manière. Alors, j'ai fait ce que j'ai pu, c'est à dire pas grand chose, et je reste persuadé que je n'ai servi à rien à ce gamin tout en sentant la culpabilisation de la société et en étant en dissonance cognitive toute l'année.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- User10247Niveau 8
Cléopatra2 a écrit:Je ne comprends pas pourquoi vous nous dites avoir montré le questionnaire à vos connaissances enseignantes pour avoir leur avis alors que ce questionnaire est le même qu'un autre proposé il y a déjà 1 an.
Questions de néophyte : est-ce normal de ne pas indiquer les noms des personnes réalisant l'étude, notamment le nom du professeur et du maître de conférences?
Est-ce habituel que des chercheurs en psychologie sociale soient en poste dans les INSPE? Qu'y font-ils concrètement?
Oui, c'est habituel. Ils dispensent de cours sur la psychologie de l'enfant, entre autres. Ils interviennent surtout dans la formation des PE, mais également dans le tronc commun des enseignants du 1er et 2nd degré.
- *Ombre*Grand sage
J'ai jeté un coup d'oeil aussi par curiosité (après avoir lu les pages du fil, je n'espérais plus guère en venir à bout) et je trouve aussi que les questions sont mal posées, au point qu'on se demande si c'est fait exprès, pour tenter de fonder un a priori. Pour donner un seul exemple, une phrase comme "Cela m'énerve quand les élèves à BEP ne peuvent pas suivre au quotidien le programme dans ma classe" me paraît tout simplement indécente. Elle donne l'impression que le professeur serait plus attaché à son programme qu'à ses élèves, que l'élève porteur de handicap (désolée, hein, mais les sigles euphémistiques me paraissent d'une grande hypocrisie) serait vu seulement comme un boulet qui retarde les autres.
Poser le problème en ces termes, c'est ignorer totalement de quoi on parle (hypothèse la plus charitable. Poser que vous sauriez ce qu'est la réalité de l'accueil de ces élèves serait vous attribuer un grand cynisme).
Pour donner un seul exemple, j'ai dans ma classe depuis deux ans une élève profondément dyslexique. Pour donner une idée, voici ce qu'elle écrit seule :
Elle a une AVS seulement quelques heures par semaine, ce qui déjà est insuffisant, et de surcroît cette AVS est partagée avec un autre élève. Son emploi du temps (à l'AVS) est donc pensé pour lui permettre de passer d'un élève à l'autre, pas pour répondre au mieux aux besoins de ces élèves. Adapter mes cours pour elle, ça veut dire quoi ? Je ne peux ni travailler avec elle à l'oral en permanence sans négliger la trentaine d'autres élèves, dont beaucoup sont aussi en difficulté à l'écrit, ni lui donner du travail en autonomie. Je fais de mon mieux, je n'ai aucune envie de la laisser à la traîne, d'autant que cette élève, malgré son quasi-illettrisme, est normalement intelligente par ailleurs, et raisonne très bien en grammaire, qui est son pôle de réussite en français. Mais je ne peux pas me consacrer à elle autant que nécessaire. Elle aurait besoin d'une assistance à plein temps, que l'institution lui a refusée, et que je ne peux lui fournir, puisque je me dois aussi à tous les autres. Au quotidien, on bricole, mais faute de moyens, je suis souvent obligée de laisser cette élève de côté pendant que je m'occupe des autres. J'ai déjà le sentiment de mal faire, je n'ai pas besoin, Anne-Laure, que vous me le disiez, c'est déjà assez douloureux pour cette élève et pour moi sans vous.
Je pourrais vous citer d'autres exemples : j'ai choisi le plus facile. Cette petite est mignonne, de bonne volonté, n'a pas de problèmes psychologiques provoquant des réactions incontrôlables, ne pose aucun problème de discipline. Imaginez les quelques autres qui hurlent, parlent à voix haute, donnent des coups sur la table ou dans les murs, essaient de s'enfuir (alors que je suis responsable de leur sécurité), agressent les autres élèves quand ils se sentent mal. Nous les accueillons sans aucun moyen matériel ni humain.
Alors ce qui m'énerve, ce n'est pas "quand les élèves à BEP ne peuvent pas suivre au quotidien le programme dans ma classe", c'est cette situation d'impuissance, ce sentiment qu'on condamne ces élèves parfois très capables à une scolarité au rabais, c'est que, bien malgré moi, malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à assurer de réels progrès chez ces élèves qui me tiennent à coeur autant que les autres. Cette situation est une saloperie sans nom, c'est elle qui me met hors de moi. Il y a pourtant moyen de pratiquer l'inclusion bien autrement, comme en Italie, par exemple : cette saloperie n'est pas une fatalité, c'est un choix politique et économique.
Je ne suis pas bien sûre d'avoir compris où vous vouliez en venir avec vos questionnaires (ou alors j'ai peur de comprendre). Mais si, comme j'en ai l'impression, ils ne visent qu'à mieux "communiquer", culpabiliser encore davantage les enseignants en faisant croire que ce serait à cause de leurs préjugés que tant d'inclusions se passent si mal, sans interroger les moyens mis à leur disposition pour en faire une réussite, bref, à légitimer cette saloperie, l'aider à perdurer, ils en participent pleinement.
Poser le problème en ces termes, c'est ignorer totalement de quoi on parle (hypothèse la plus charitable. Poser que vous sauriez ce qu'est la réalité de l'accueil de ces élèves serait vous attribuer un grand cynisme).
Pour donner un seul exemple, j'ai dans ma classe depuis deux ans une élève profondément dyslexique. Pour donner une idée, voici ce qu'elle écrit seule :
Elle a une AVS seulement quelques heures par semaine, ce qui déjà est insuffisant, et de surcroît cette AVS est partagée avec un autre élève. Son emploi du temps (à l'AVS) est donc pensé pour lui permettre de passer d'un élève à l'autre, pas pour répondre au mieux aux besoins de ces élèves. Adapter mes cours pour elle, ça veut dire quoi ? Je ne peux ni travailler avec elle à l'oral en permanence sans négliger la trentaine d'autres élèves, dont beaucoup sont aussi en difficulté à l'écrit, ni lui donner du travail en autonomie. Je fais de mon mieux, je n'ai aucune envie de la laisser à la traîne, d'autant que cette élève, malgré son quasi-illettrisme, est normalement intelligente par ailleurs, et raisonne très bien en grammaire, qui est son pôle de réussite en français. Mais je ne peux pas me consacrer à elle autant que nécessaire. Elle aurait besoin d'une assistance à plein temps, que l'institution lui a refusée, et que je ne peux lui fournir, puisque je me dois aussi à tous les autres. Au quotidien, on bricole, mais faute de moyens, je suis souvent obligée de laisser cette élève de côté pendant que je m'occupe des autres. J'ai déjà le sentiment de mal faire, je n'ai pas besoin, Anne-Laure, que vous me le disiez, c'est déjà assez douloureux pour cette élève et pour moi sans vous.
Je pourrais vous citer d'autres exemples : j'ai choisi le plus facile. Cette petite est mignonne, de bonne volonté, n'a pas de problèmes psychologiques provoquant des réactions incontrôlables, ne pose aucun problème de discipline. Imaginez les quelques autres qui hurlent, parlent à voix haute, donnent des coups sur la table ou dans les murs, essaient de s'enfuir (alors que je suis responsable de leur sécurité), agressent les autres élèves quand ils se sentent mal. Nous les accueillons sans aucun moyen matériel ni humain.
Alors ce qui m'énerve, ce n'est pas "quand les élèves à BEP ne peuvent pas suivre au quotidien le programme dans ma classe", c'est cette situation d'impuissance, ce sentiment qu'on condamne ces élèves parfois très capables à une scolarité au rabais, c'est que, bien malgré moi, malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à assurer de réels progrès chez ces élèves qui me tiennent à coeur autant que les autres. Cette situation est une saloperie sans nom, c'est elle qui me met hors de moi. Il y a pourtant moyen de pratiquer l'inclusion bien autrement, comme en Italie, par exemple : cette saloperie n'est pas une fatalité, c'est un choix politique et économique.
Je ne suis pas bien sûre d'avoir compris où vous vouliez en venir avec vos questionnaires (ou alors j'ai peur de comprendre). Mais si, comme j'en ai l'impression, ils ne visent qu'à mieux "communiquer", culpabiliser encore davantage les enseignants en faisant croire que ce serait à cause de leurs préjugés que tant d'inclusions se passent si mal, sans interroger les moyens mis à leur disposition pour en faire une réussite, bref, à légitimer cette saloperie, l'aider à perdurer, ils en participent pleinement.
- DalvaVénérable
Ce que je trouve choquant, c'est que ce que décrit Ombre, c'est ce qu'Anne-Laure a fui. Et maintenant elle cherche semble chercher comment aider pousser les autres à ne pas fuir à leur tour.
Soit c'est du cynisme pur, soit c'est de la bêtise pure, soit Anne-Laure a complètement renversé son point de vue en seulement trois ans.
Soit c'est du cynisme pur, soit c'est de la bêtise pure, soit Anne-Laure a complètement renversé son point de vue en seulement trois ans.
- henrietteMédiateur
C'est ce que j'ai voulu expliquer à la fin du questionnaire. La scolarisation en milieu ordinaire relève au final très souvent purement et simplement du défaut de soin.
Des élèves comme ton élève dys, j'en ai eu malheureusement plusieurs fois.
Je me souviens par exemple, il y a 4 ou 5 ans, du désarroi d'une famille : le grand-frère, plusieurs années auparavant, avait pu bénéficier d'une place en Ulis-dys. Pour sa cadette, pourtant tout aussi lourdement dys, pas de place. On lui a juste fourni un ordinateur et une scanette à main, et quelques heures d'AVS mutualisée avec un gamin à problèmes psy quasi ingérable, mais dont les parents refusaient l'IMP. La pauvre gamine était totalement perdue. Mais comme elle était gentille, ne mettait pas le waï en classe, sa quotité d'heures d'AVS a été réduite le plus possible, pour encadrer l'autre élève.
Alors les discours culpabilisants en mode "vous n'adaptez pas assez", c'est une honte.
Comme c'est une honte de ne pas donner à cette enfant les soins dont elle a besoin, et comme c'est une honte que dans l'autre classe 29 élèves aient eu à subir toute l'année (et pour certains ça duraient depuis l'élémentaire) les insultes et violences d'un enfant entretenu dans un sentiment de toute puissance absolument néfaste pour lui au final.
Quel gâchis.
Des élèves comme ton élève dys, j'en ai eu malheureusement plusieurs fois.
Je me souviens par exemple, il y a 4 ou 5 ans, du désarroi d'une famille : le grand-frère, plusieurs années auparavant, avait pu bénéficier d'une place en Ulis-dys. Pour sa cadette, pourtant tout aussi lourdement dys, pas de place. On lui a juste fourni un ordinateur et une scanette à main, et quelques heures d'AVS mutualisée avec un gamin à problèmes psy quasi ingérable, mais dont les parents refusaient l'IMP. La pauvre gamine était totalement perdue. Mais comme elle était gentille, ne mettait pas le waï en classe, sa quotité d'heures d'AVS a été réduite le plus possible, pour encadrer l'autre élève.
Alors les discours culpabilisants en mode "vous n'adaptez pas assez", c'est une honte.
Comme c'est une honte de ne pas donner à cette enfant les soins dont elle a besoin, et comme c'est une honte que dans l'autre classe 29 élèves aient eu à subir toute l'année (et pour certains ça duraient depuis l'élémentaire) les insultes et violences d'un enfant entretenu dans un sentiment de toute puissance absolument néfaste pour lui au final.
Quel gâchis.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Graisse-BoulonsNiveau 10
*Ombre* a écrit:J'ai jeté un coup d'oeil aussi par curiosité (après avoir lu les pages du fil, je n'espérais plus guère en venir à bout) et je trouve aussi que les questions sont mal posées, au point qu'on se demande si c'est fait exprès, pour tenter de fonder un a priori. Pour donner un seul exemple, une phrase comme "Cela m'énerve quand les élèves à BEP ne peuvent pas suivre au quotidien le programme dans ma classe" me paraît tout simplement indécente. Elle donne l'impression que le professeur serait plus attaché à son programme qu'à ses élèves, que l'élève porteur de handicap (désolée, hein, mais les sigles euphémistiques me paraissent d'une grande hypocrisie) serait vu seulement comme un boulet qui retarde les autres.
Poser le problème en ces termes, c'est ignorer totalement de quoi on parle (hypothèse la plus charitable. Poser que vous sauriez ce qu'est la réalité de l'accueil de ces élèves serait vous attribuer un grand cynisme).
Pour donner un seul exemple, j'ai dans ma classe depuis deux ans une élève profondément dyslexique. Pour donner une idée, voici ce qu'elle écrit seule :
Elle a une AVS seulement quelques heures par semaine, ce qui déjà est insuffisant, et de surcroît cette AVS est partagée avec un autre élève. Son emploi du temps (à l'AVS) est donc pensé pour lui permettre de passer d'un élève à l'autre, pas pour répondre au mieux aux besoins de ces élèves. Adapter mes cours pour elle, ça veut dire quoi ? Je ne peux ni travailler avec elle à l'oral en permanence sans négliger la trentaine d'autres élèves, dont beaucoup sont aussi en difficulté à l'écrit, ni lui donner du travail en autonomie. Je fais de mon mieux, je n'ai aucune envie de la laisser à la traîne, d'autant que cette élève, malgré son quasi-illettrisme, est normalement intelligente par ailleurs, et raisonne très bien en grammaire, qui est son pôle de réussite en français. Mais je ne peux pas me consacrer à elle autant que nécessaire. Elle aurait besoin d'une assistance à plein temps, que l'institution lui a refusée, et que je ne peux lui fournir, puisque je me dois aussi à tous les autres. Au quotidien, on bricole, mais faute de moyens, je suis souvent obligée de laisser cette élève de côté pendant que je m'occupe des autres. J'ai déjà le sentiment de mal faire, je n'ai pas besoin, Anne-Laure, que vous me le disiez, c'est déjà assez douloureux pour cette élève et pour moi sans vous.
Je pourrais vous citer d'autres exemples : j'ai choisi le plus facile. Cette petite est mignonne, de bonne volonté, n'a pas de problèmes psychologiques provoquant des réactions incontrôlables, ne pose aucun problème de discipline. Imaginez les quelques autres qui hurlent, parlent à voix haute, donnent des coups sur la table ou dans les murs, essaient de s'enfuir (alors que je suis responsable de leur sécurité), agressent les autres élèves quand ils se sentent mal. Nous les accueillons sans aucun moyen matériel ni humain.
Alors ce qui m'énerve, ce n'est pas "quand les élèves à BEP ne peuvent pas suivre au quotidien le programme dans ma classe", c'est cette situation d'impuissance, ce sentiment qu'on condamne ces élèves parfois très capables à une scolarité au rabais, c'est que, bien malgré moi, malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à assurer de réels progrès chez ces élèves qui me tiennent à coeur autant que les autres. Cette situation est une saloperie sans nom, c'est elle qui me met hors de moi. Il y a pourtant moyen de pratiquer l'inclusion bien autrement, comme en Italie, par exemple : cette saloperie n'est pas une fatalité, c'est un choix politique et économique.
Je ne suis pas bien sûre d'avoir compris où vous vouliez en venir avec vos questionnaires (ou alors j'ai peur de comprendre). Mais si, comme j'en ai l'impression, ils ne visent qu'à mieux "communiquer", culpabiliser encore davantage les enseignants en faisant croire que ce serait à cause de leurs préjugés que tant d'inclusions se passent si mal, sans interroger les moyens mis à leur disposition pour en faire une réussite, bref, à légitimer cette saloperie, l'aider à perdurer, ils en participent pleinement.
On ne peut qu'être convaincus que tous ces personnels hautement qualifiés en psychologie, tous ces " conseillés pedagogiques" et autre chercheurs docteurs en pedagogie seraient bien plus efficaces que nous si on leur confiait directement ces élèves en difficulté ...il y a un problème de RH: c'est en première ligne que l'on doit mettre ces scientifiques spécialistes, afin que les enfants en bénéficient directement. Il est évident qu'on les gâche en les utilisant pour des travaux de recherche visant à montrer que si on est pas bons dans ce domaine c'est Parce que les profs y mettent de la mauvaise volonté....
- *Ombre*Grand sage
J'ai aussi un élève avec de graves troubles psychotiques. Il a une affectation en IME (ou IMP, je ne sais plus). Sur le papier. Parce qu'en réalité, il n'y a pas de place. Donc en attendant, on "s'adapte". Croyez-vous que, en attendant, pour nous aider, ils nous auraient donné une AVS ou une aide quelconque ? Non, vous êtes professeurs, vous connaissez l'EN, vous n'y croyez pas une seconde, et vous avez raison.
- zigmag17Guide spirituel
Les théoriciens de l'éducation ont souvent quitté le navire, j'en connais pas mal. Ce questionnaire va dans le sens de la politique générale menée depuis quelques années dans l'EN.
On voudrait nous faire accepter des situations inacceptables, et nous culpabiliser lorsque l'on explique patiemment pour quelles raisons nous avons du mal à les mettre en oeuvre.
Comme toujours, le vocabulaire précède la pratique: on est passés de "intégration" à "inclusion". J'ai travaillé très longtemps avec des élèves en situation de handicap; je travaille toujours avec des élèves relevant d'ULIS, et d'autres profils (dys- et autres), comme beaucoup ici.
L'"intégration" était paraît-il un terme trop violent. Oui mais il permettait de travailler dans des classes dédiées, avec des élèves qui à la suite par exemple d'un cursus aménagé en bac pro (8/10 élèves) pouvaient poursuivre en BTS par exemple dans des classes à lourd effectif, avec l'assurance et la confiance acquises pendant ce cursus.
Maintenant on parle d'"inclusion".
L"inclusion" sur le papier c'est super sympa. Sauf que l'on nous dit maintenant "comme l'élève doit être inclus, il doit l'être dans tous les contextes possibles d'apprentissage", ce qui donne -réunions l'année dernière avec l'inspection- "vous allez accueillir dans vos classes de 35 élèves des élèves en grande difficulté, vous ne pouvez pas refuser, c'est l'inclusion " (sous-entendu, on y revient, "Vous êtes de mauvaises personnes si vous refusez" + les "valeurs" etc)
C'est pourquoi ce genre de questionnaire, biaisé de toutes façons, ne mérite pas à mon avis cette diatribe collective: on sait très bien vers quoi il tend.
Ne serait-il pas mieux de l'ignorer.
Faire et laisser dire...
On voudrait nous faire accepter des situations inacceptables, et nous culpabiliser lorsque l'on explique patiemment pour quelles raisons nous avons du mal à les mettre en oeuvre.
Comme toujours, le vocabulaire précède la pratique: on est passés de "intégration" à "inclusion". J'ai travaillé très longtemps avec des élèves en situation de handicap; je travaille toujours avec des élèves relevant d'ULIS, et d'autres profils (dys- et autres), comme beaucoup ici.
L'"intégration" était paraît-il un terme trop violent. Oui mais il permettait de travailler dans des classes dédiées, avec des élèves qui à la suite par exemple d'un cursus aménagé en bac pro (8/10 élèves) pouvaient poursuivre en BTS par exemple dans des classes à lourd effectif, avec l'assurance et la confiance acquises pendant ce cursus.
Maintenant on parle d'"inclusion".
L"inclusion" sur le papier c'est super sympa. Sauf que l'on nous dit maintenant "comme l'élève doit être inclus, il doit l'être dans tous les contextes possibles d'apprentissage", ce qui donne -réunions l'année dernière avec l'inspection- "vous allez accueillir dans vos classes de 35 élèves des élèves en grande difficulté, vous ne pouvez pas refuser, c'est l'inclusion " (sous-entendu, on y revient, "Vous êtes de mauvaises personnes si vous refusez" + les "valeurs" etc)
C'est pourquoi ce genre de questionnaire, biaisé de toutes façons, ne mérite pas à mon avis cette diatribe collective: on sait très bien vers quoi il tend.
Ne serait-il pas mieux de l'ignorer.
Faire et laisser dire...
- RendashBon génie
henriette a écrit:C'est ce que j'ai voulu expliquer à la fin du questionnaire. La scolarisation en milieu ordinaire relève au final très souvent purement et simplement du défaut de soin.
Des élèves comme ton élève dys, j'en ai eu malheureusement plusieurs fois.
[...]
Comme c'est une honte de ne pas donner à cette enfant les soins dont elle a besoin, et comme c'est une honte que dans l'autre classe 29 élèves aient eu à subir toute l'année (et pour certains ça duraient depuis l'élémentaire) les insultes et violences d'un enfant entretenu dans un sentiment de toute puissance absolument néfaste pour lui au final.
Quel gâchis.
C'est triste à pleurer, et ça plonge dans une colère noire.
... qui explique, dans l'immense majorité des cas, les réactions viscérales à ce genre de questionnaire, fussent-elles parfois agressives et moqueuses en meute.
zigmag17 a écrit:
L"inclusion" sur le papier c'est super sympa. Sauf que l'on nous dit maintenant "comme l'élève doit être inclus, il doit l'être dans tous les contextes possibles d'apprentissage", ce qui donne -réunions l'année dernière avec l'inspection- "vous allez accueillir dans vos classes de 35 élèves des élèves en grande difficulté, vous ne pouvez pas refuser, c'est l'inclusion " (sous-entendu, on y revient, "Vous êtes de mauvaises personnes si vous refusez" + les "valeurs" etc)
C'est pourquoi ce genre de questionnaire, biaisé de toutes façons, ne mérite pas à mon avis cette diatribe collective: on sait très bien vers quoi il tend.
Ne serait-il pas mieux de l'ignorer.
Faire et laisser dire...
Voui voui voui, c'est le coup de génie communicationnel d'avoir baptisé ça inclusion plutôt qu'ntégration. Comme ça, lorsque nous nous élevons contre les conditions d'icelle, on peut croiser les bras, lever un sourcil horrifié, et s'écrier "Keuwah ?! Vous êtes contre l'inclusion ? Vous êtes donc pour l'exclusion ! Fachiss' ! Eugéniss' ! "
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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