Est-ce que vos valeurs influencent votre métier d'enseignant ?

Il y a donc bien un autre questionnaire avec probablement un texte sur  l 'autorité etc.
Je pense que l'hypothèse de départ est fausse (mais je ne suis pas psychologue). De plus, dire qu'il faut adapter la formation c'est vraiment du n'importe quoi. L'an dernier j'avais un élève mal voyant, cette année j'ai 2 autistes, le jour et la nuit chacun, différents aussi de celui des années précédentes. 
Et comme d'habitude, ne pas distinguer handicap moteur ou sensoriel et handicap "mental" ou psychologique fausse l'ensemble de la réflexion. Mais bon "les handicapés" c'est tous les mêmes, on le sait bien.

La recherche, c'est comme l'enseignement : c'est un métier. Cela ne s'improvise pas, les interventions des Néos l'ont bien montré.

Je n'ai nul doute qu'Anne-Laure, qui ne nous prend pas juste pour des jambons juste bons à remplir son questionnaire afin de pouvoir affirmer que sa conclusion, déjà écrite, repose sur une vaste étude réalisée sur de nombreux professionnels et ainsi légitimer cette dernière, qu'Anne-Laure, donc, va repasser ici répondre à nos interrogations et lever tous nos doutes que l'on regardera ensuite avec le recul en rigolant bien fort tout en se disant que quand même, on est un peu paranoïaque !

Je pense qu'Anne Laure va revoir sa copie si elle veut vraiment proposer une étude objective et elle devrait d'ailleurs la renommer car on pourrait qualifier le titre de son étude de trompeur...

Cléopatra2 a écrit:Il y a donc bien un autre questionnaire avec probablement un texte sur  l 'autorité etc.
Je pense que l'hypothèse de départ est fausse (mais je ne suis pas psychologue). De plus, dire qu'il faut adapter la formation c'est vraiment du n'importe quoi. L'an dernier j'avais un élève mal voyant, cette année j'ai 2 autistes, le jour et la nuit chacun, différents aussi de celui des années précédentes. 
Et comme d'habitude, ne pas distinguer handicap moteur ou sensoriel et handicap "mental" ou psychologique fausse l'ensemble de la réflexion. Mais bon "les handicapés" c'est tous les mêmes, on le sait bien.

Le handicap moteur demande une adaptation des locaux, parfois des outils, mais il est facile d'inclure ces élèves-là, qui n'ont que des besoins matériels et ont toute leur place dans le circuit normal.
Pour les autres, ce n'est pas aussi simple, et il faudrait des circuits mieux adaptés.

En fait c'est la définition très limitée des "valeurs" et le fait qu'apparemment il y ait 2 questionnaires qui induisent des réponses spécifiques qui constitue le noeud de l'étude :
- si on insiste sur la bienveillance, est-ce que les collègues ont plus tendance à vouloir intégrer les BEP
- si on insiste sur l'autorité (comme c'est suggéré dans le texte final mais après tout c'est très flou il n'y a peut-être pas 2 questionnaires), est-ce que les collègues ont plus tendance à rejeter l'école inclusive
Mais bon, des mots graissés dans un texte pompeux et quasiment incompréhensible puis ensuite une question qui demande de relever les mots qui nous paraissent importants, ça fait déjà un peu peur...

Pointàlaligne a écrit:La recherche, c'est comme l'enseignement : c'est un métier. Cela ne s'improvise pas, les interventions des Néos l'ont bien montré.

:sourit: bien dit !
Mais c'est en faisant qu'on apprend :lol:

Je ne fais plus partie de la grande maison (et mes valeurs ont quelque chose à y voir, évidemment) mais j'ai cliqué sur ce post parce que le titre m'apparaissait fort curieux. En effet, comment imaginer que des valeurs n'influencent pas l'individu, y compris dans son travail ? Peut-on avoir des valeurs et les déposer dans son casier avant d'aller faire cour ? Ou bien à quel prix ? C'est peut-être bien là le problème : se retrouver à aller contre ses valeurs, c'est pathogène, cela rend malheureux, voir carrément malade. A moins que le terme valeur ne soit réduit à un utilitarisme de mauvais aloi, et que les valeurs puissent être à géométrie variable. Cela s'appelle du cynisme je crois.
Je ne suis pas allée voir l'étude en détail (j'ai cliqué et lu l'avertissement d'accueil) puisque je ne suis pas concernée, mais les réponses des néos m'en disent déjà beaucoup et réponds à mon interrogation de départ : quand on utilise des termes comme valeurs à l'EN, mieux vaut prendre plusieurs kilomètres de recul. 
Et placer son étude sous le haut patronage d'un chercheur en psychologie alors que l'on est pas soit-même chercheur en psychologie, quelle valeur cela dénote-t-il ? L'étude serait faite par des chercheurs de deux INSPE. Dans quelle discipline ? Dans quel labo ? A quel niveau ? Pourquoi cet anonymat ? Anne-Laure, vous faites partie de l'équipe de chercheur ? Ou bien vous êtes seulement conseillère pédagogique (c'est le seul titre, je crois, dont vous vous prévalez ici), petite main de l'équipe de chercheurs ?

EDIT : j'ai cliqué... Pour la première question, la réponse c'est "dépassement de soi, bienveillance et universalisme", j'ai bon ? Faut dire que les mots sont en gras, sacré indice... Et ce sont des chercheurs qui ont créé cette question ? Des émules de Stanley Milgram alors, qui cherchent à mesurer le degré de conditionnement des gens ?

Anne-Laure est muette depuis un moment.

Verdurette a écrit:Anne-Laure est muette depuis un moment.

Laissons lui le temps. Elle a posté hier.

Pseudo a écrit:
EDIT : j'ai cliqué... Pour la première question, la réponse c'est "dépassement de soi, bienveillance et universalisme", j'ai bon ? Faut dire que les mots sont en gras, sacré indice... Et ce sont des chercheurs qui ont créé cette question ? Des émules de Stanley Milgram alors, qui cherchent à mesurer le degré de conditionnement des gens ?

Bah justement, j'ai refusé de mettre ces mots en gras, par pur esprit de contradiction, j'en ai choisi d'autres ! (enfin, si, j'en ai gardé un, et je ne suis pas d'accord avec l'usage et la définition qui est utilisée plus loin, on ne doit pas y mettre le même sens)

Bonjour à toutes et à tous,

J'ai lu avec attention et intérêt tous les messages postés suite au partage du questionnaire.
A défaut d'être tous objectifs et/ou bienveillants, aucun n'est inutile à la réflexion, merci à vous.

Anne-Laure

Réponse qui n'apporte pas grand-chose au débat.
Nous manquons de bienveillance, mais ça, on le savait déjà.

Dukoù, on ne saura jamais ce que « valeurs » veut dire dans l'étude et si lesdites que nous aurions pourraient influencer notre métier d'enseignant (Cthulhu m'en garde).

Vous ne répondez pas à nos interrogations légitimes.

Anne-Laure a écrit:Bonjour à toutes et à tous,

J'ai lu avec attention et intérêt tous les messages postés suite au partage du questionnaire.
A défaut d'être tous objectifs et/ou bienveillants, aucun n'est inutile à la réflexion, merci à vous.

Anne-Laure

Vos valeurs influenceraient-elles la réception du questionnaire?

Il faudrait vous remettre en question Anne Laure, si il y a une telle unanimité de la part de gens très différents, et pas toujours d'accord par ailleurs sur ce forum, c'est dans doute qu'il y a un problème, objectivement. Si vous en êtes réduite à rechercher la bienveillance d'autrui c'est que votre vision de la science manque singulièrement de maturité. Sachez d'ailleurs que ce mot de bienveillance a été tellement galvaudé par notre institution que nous sommes pas mal à le détester...

Anne-Laure a écrit:Bonjour à toutes et à tous,

J'ai lu avec attention et intérêt tous les messages postés suite au partage du questionnaire.
A défaut d'être tous objectifs et/ou bienveillants, aucun n'est inutile à la réflexion, merci à vous.

Anne-Laure

Pirouette malhonnête.

Ergo a écrit:Dukoù, on ne saura jamais ce que « valeurs » veut dire dans l'étude et si lesdites que nous aurions pourraient influencer notre métier d'enseignant (Cthulhu m'en garde).

On sait en tout cas qu'elles sont au nombre de dix.



On sait aussi que les enseignants ne peuvent être influencés que par trois d'entre elles, qui les empêchent d'avancer et d'innover, enfermés qu'ils sont dans la continuité.

Pour comparaison un conseiller pédagogique se situe au niveau de l'affirmation de soi, ce qui lui permet de balayer d'un revers de la main toute réflexion ne l'amenant pas à la conclusion qu'il souhaite atteindre.
C'est ce qui lui permet la réussite et l'accès au pouvoir, aidé en cela par la courtisanerie, que je n'ai pas réussi à caser dans ce joli cercle de Schwartz.

Il n'est pas rare que le conseiller pédagogique atteigne même le dépassement de soi ; il sait faire preuve de bienveillance et pratique régulièrement le quaestio interruptus, sans pour autant demander une quelconque justification ni chercher à porter préjudice à son partenaire.

Provence a écrit:

Anne-Laure a écrit:Bonjour à toutes et à tous,

J'ai lu avec attention et intérêt tous les messages postés suite au partage du questionnaire.
A défaut d'être tous objectifs et/ou bienveillants, aucun n'est inutile à la réflexion, merci à vous.

Anne-Laure

Pirouette malhonnête.

Il était un questionnaire, pirouette, malhonnête...

Cléopatra2 a écrit:Vous ne répondez pas à nos interrogations légitimes.

Et c'est dommage.

Je me suis arrêté aussi en cours de questionnaire, et je vois que je ne suis pas le seul à avoir tiqué.

ZeSandman a écrit:

Ergo a écrit:Dukoù, on ne saura jamais ce que « valeurs » veut dire dans l'étude et si lesdites que nous aurions pourraient influencer notre métier d'enseignant (Cthulhu m'en garde).

On sait en tout cas qu'elles sont au nombre de dix.



On sait aussi que les enseignants ne peuvent être influencés que par trois d'entre elles, qui les empêchent d'avancer et d'innover, enfermés qu'ils sont dans la continuité.

Pour comparaison un conseiller pédagogique se situe au niveau de l'affirmation de soi, ce qui lui permet de balayer d'un revers de la main toute réflexion ne l'amenant pas à la conclusion qu'il souhaite atteindre.
C'est ce qui lui permet la réussite et l'accès au pouvoir, aidé en cela par la courtisanerie, que je n'ai pas réussi à caser dans ce joli cercle de Schwartz.

Il n'est pas rare que le conseiller pédagogique atteigne même le dépassement de soi ; il sait faire preuve de bienveillance et pratique régulièrement le quaestio interruptus, sans pour autant demander une quelconque justification ni chercher à porter préjudice à son partenaire.

Merci pour le dessin, je comprends mieux
Enfin... je comprends d'où vient ce que je ne comprenais pas. Mais cela ne change pas ma perception.
Je ne vois toujours aucune relation entre "dépassement de soi" et "bienveillance / universalisme". Pour moi, ça n'a strictement rien à voir. Et je me reconnais dans absolument toutes ces valeurs sauf hédonisme et conformité.
Je ne chercherai donc pas à étudier davantage cette théorie Schwartzienne, je crois que je ne pourrai pas y adhérer !

Je continue de vous lire.

Par correction voici quelques précisions :

- En plus de mes missions de conseillère pédagogique, je suis rattachée à un laboratoire de psychologie dans une université et en train de préparer une thèse en psychologie sociale. Vous en savez maintenant bien plus sur moi que je n'en sais sur vous.

- Cette recherche est menée dans un laboratoire régulièrement contrôlé par le HCERES (Haut Conseil de l'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur) avec une professeure de Psychologie sociale et un maître de conférences en psychologie de l'éducation.

- Le comité d'éthique de l'Université a donné un avis favorable à cette recherche.

- Aucune conclusion a priori n'a été posée, tout n'est encore qu'hypothèses, et il ne me semble pas qu'il y ait des sujets qui ne puissent être interrogés.

- Le consentement présenté sur la première page n'est pas le fruit de mon imagination, mais une injonction légale.

- Les valeurs dont il est question ici sont bien celles présentées par ZeSandman (merci) issues de la théorie de Schwartz.

Provence a écrit:

Anne-Laure a écrit:Bonjour à toutes et à tous,

J'ai lu avec attention et intérêt tous les messages postés suite au partage du questionnaire.
A défaut d'être tous objectifs et/ou bienveillants, aucun n'est inutile à la réflexion, merci à vous.

Anne-Laure

Pirouette malhonnête.

♪♫ Ce sondage est en carton
Pirouette malhonnête
Ce sondage est en carton
Et ses résultats sont biaisés
Et ses résultats sont biaisés ♪♫

Fires of Pompeii a écrit:

Provence a écrit:

Anne-Laure a écrit:Bonjour à toutes et à tous,

J'ai lu avec attention et intérêt tous les messages postés suite au partage du questionnaire.
A défaut d'être tous objectifs et/ou bienveillants, aucun n'est inutile à la réflexion, merci à vous.

Anne-Laure

Pirouette malhonnête.

Il était un questionnaire, pirouette, malhonnête...

:lol:

ZeSandman a écrit:

On sait en tout cas qu'elles sont au nombre de dix.



On sait aussi que les enseignants ne peuvent être influencés que par trois d'entre elles, qui les empêchent d'avancer et d'innover, enfermés qu'ils sont dans la continuité.

Pour comparaison un conseiller pédagogique se situe au niveau de l'affirmation de soi, ce qui lui permet de balayer d'un revers de la main toute réflexion ne l'amenant pas à la conclusion qu'il souhaite atteindre.
C'est ce qui lui permet la réussite et l'accès au pouvoir, aidé en cela par la courtisanerie, que je n'ai pas réussi à caser dans ce joli cercle de Schwartz.

Il n'est pas rare que le conseiller pédagogique atteigne même le dépassement de soi ; il sait faire preuve de bienveillance et pratique régulièrement le quaestio interruptus, sans pour autant demander une quelconque justification ni chercher à porter préjudice à son partenaire.

Merci pour cette belle roue (le titre est... ). Ça confirme que je n'y comprends rien mais je crois bien qu'en fait, ça ne m'empêchera pas de dormir.