- HypermnestreÉrudit
Question : à quoi sert la liste complémentaire chez les personnels de direction ?
- HypermnestreÉrudit
Et une autre question : quelqu'un saurait-il si les résultats des lettres classiques vont tomber dans la foulée de ceux des lettres modernes, comme d'habitude ?
- thomchaNiveau 2
Elle sert à remplacer un admis. Exemple : j ai eu un collègue qui a été admis à ce concours. il a eu une mutation dans une académie loin de chez lui. Il a refusé et donc laissé sa place à un candidat sur liste supp. L'année d'après il l'a repassé et l'a eu mieux classé et a choisi son académie pour exercer cette fonction.
- HypermnestreÉrudit
Merci pour cette réponse ! Ce doit être des cas extrêmement rares, non ?
- LombalgiaNiveau 10
Pardon je débarque sans avoir suivi le début.
Ce sont les résultats de l'admissibilité ou l'admission que vous venez d'obtenir ?
Ce sont les résultats de l'admissibilité ou l'admission que vous venez d'obtenir ?
- kai002Niveau 9
Eh ben, être agrégé ou certifié sans avoir passé d'oral...
- LaverdureEmpereur
Ce dont les candidats de cette session sont bien conscients, je pense. Il n'est peut-être pas utile de revenir dessus.
_________________
- BouboudnunuNiveau 7
kai002 a écrit:Eh ben, être agrégé ou certifié sans avoir passé d'oral...
Tout le monde est bien conscient de la situation... On sait que certains ne sont pas satisfaits que d'autres aient le concours sans oral. Mais les candidats n'y peuvent rien.
- BélinacFidèle du forum
Et pensée pour ceux qui attendent toujours leurs résultats....
- ernyaFidèle du forum
Oui car la liste de ceux qui attendent est encore bien longue !Bélinac a écrit:Et pensée pour ceux qui attendent toujours leurs résultats....
Bon courage à vous pour l'attente, j'espère que vous aurez plus de chance que moi
- BélinacFidèle du forum
Je regarde pour mon fils et je suis presque plus nerveux que pour moi à l'époque, je me surprend à actualiser Publinet tous les 1/4 d'heures !
- vivielenveNiveau 5
oui c est dur de se concentrer avec cette attente... c est fatiguant ... courage à tous
- eleonore69Érudit
Avec ses décisions (pour les concours externes), les épreuves écrites vont être plus difficiles puisque le nombre de candidats recrutés ne changera pas...
- yseultFidèle du forum
enesideme63 a écrit:Bonjour à tous,
sans vouloir être pessimiste l'établissement des listes complémentaires en tout cas pour les agrégations sera pratiquement sans effet sinon un effet d'annonce politique qui témoigne d'un pas du ministre vers les revendications des syndicats et du collectif des admissibles (cf Blanquer sur France Inter ce matin). Et un effet psychologique des candidats qui pourront toujours dire qu'ils ont été admis à l'agrégation sur liste complémentaire. La raison en est simple. Le nombre de places offerts aux concours est fixé par le Budget ; le rôle des jurys étant alors de classer les candidats pour permettre le recrutement dans la limite fixée (encore qu'il arrive que certains postes ne soient pas pourvus , le jury considérant sans doute que le niveau n'était pas suffisant). Il faut donc qu'un candidat admis renonce à l'être pour libérer une place. Dans le cas de l'agrégation c'est extrêmement rare, à vrai dire cela n'arrive que dans le cas où un même candidat serait reçu la même année à deux concours aussi prestigieux (agrégation externe et interne, ou agrégation et ENA, etc...). Sociologiquement les candidats à l'agrégation externe et internes ne sont pas les mêmes à quelques exceptions près dès lors très peu de candidats seront reçus aux deux agrégations. Dans ce cas rare, pour des raisons de prestige, on peut supposer que l'heureux candidat choisira l'agrégation externe libérant ainsi une place.
Il vaut mieux compter me semble-t-il sur un geste politique du ministre sous la pression pour ouvrir un peu le nombre de places aux concours. Cela lui laisse une marge de manœuvre politique tout à son avantage.
Je suis bien évidemment désolé de mon analyse et souhaiterais vivement pour les candidats concernés que l'avenir me donne tort.
Bonne journée
Alors ça, ça m'intéresse. Peux-tu nous en dire plus?
- Marie1983Niveau 3
Sur le site du ministère, il est encore écrit que les oraux ont lieu en septembre.
- eleonore69Érudit
Marie1983 a écrit:Sur le site du ministère, il est encore écrit que les oraux ont lieu en septembre.
Cette décision est valable pour tous les concours internes ?(capes, agrégation..)
- Marie1983Niveau 3
Je pense qu'ils ne savent tellement plus par où commencer qu'ils ne peuvent pas faire les MAJ partout
C'est quand même dingue de ne pas trouver de dates concernant les rendez-vous des jurys.
C'est quand même dingue de ne pas trouver de dates concernant les rendez-vous des jurys.
- enesideme63Niveau 1
enesideme63 a écrit:Bonjour à tous,
sans vouloir être pessimiste l'établissement des listes complémentaires en tout cas pour les agrégations sera pratiquement sans effet sinon un effet d'annonce politique qui témoigne d'un pas du ministre vers les revendications des syndicats et du collectif des admissibles (cf Blanquer sur France Inter ce matin). Et un effet psychologique des candidats qui pourront toujours dire qu'ils ont été admis à l'agrégation sur liste complémentaire. La raison en est simple. Le nombre de places offerts aux concours est fixé par le Budget ; le rôle des jurys étant alors de classer les candidats pour permettre le recrutement dans la limite fixée (encore qu'il arrive que certains postes ne soient pas pourvus , le jury considérant sans doute que le niveau n'était pas suffisant). Il faut donc qu'un candidat admis renonce à l'être pour libérer une place. Dans le cas de l'agrégation c'est extrêmement rare, à vrai dire cela n'arrive que dans le cas où un même candidat serait reçu la même année à deux concours aussi prestigieux (agrégation externe et interne, ou agrégation et ENA, etc...). Sociologiquement les candidats à l'agrégation externe et internes ne sont pas les mêmes à quelques exceptions près dès lors très peu de candidats seront reçus aux deux agrégations. Dans ce cas rare, pour des raisons de prestige, on peut supposer que l'heureux candidat choisira l'agrégation externe libérant ainsi une place.
Il vaut mieux compter me semble-t-il sur un geste politique du ministre sous la pression pour ouvrir un peu le nombre de places aux concours. Cela lui laisse une marge de manœuvre politique tout à son avantage.
Je suis bien évidemment désolé de mon analyse et souhaiterais vivement pour les candidats concernés que l'avenir me donne tort.
Bonne journéeyseult a écrit:Alors ça, ça m'intéresse. Peux-tu nous en dire plus?
Bonjour à tous,
Plus à propos de quoi ?
sur la double fonction des jurys je peux préciser qu'elle relève d'une ambiguïté régulièrement dénoncée par les syndicats en particulier en ce qui concerne les concours internes. Si le politique définit le nombre de postes, certains considèrent (dont moi-même) que le jury devrait se contenter de classer les candidats si bien que tous les postes offerts aux concours soient pourvus. En usant de leur liberté de fixer une barre d'admission qui a pour effet de laisser des postes non pourvus les jurys ne distribuent pas tant les candidats entre ceux qui méritent d'enseigner et ceux qui ne le méritent pas qu'entre ceux qui enseignent comme titulaires et ceux qui enseignent comme non-titulaires dans un cas ou ceux qui enseignent comme certifiés,... ou agrégés dans l'autre. On peut donc dire que les jurys au nom d'une prétendue garantie de niveau interviennent sur le déroulé de votre carrière (fondamentalement sur votre salaire) alors que cela ne devrait être que du ressort de l'employeur (l'Etat et son budget). Cela est d'autant plus difficile à admettre qu'on sait que pour assurer le service public d'éducation l'Etat recourt à des non-titulaires dont la précarité est bien connue. L'argument du niveau des candidats pour être acceptable devrait exclure un tel recours à des enseignants que les jurys n'ont pas jugés dignes d'être titulaires mais qui semblent pour le ministère être dignes d'enseigner quand il en a besoin (à vrai dire de plus en plus). On le voit c'est en fait une question plus politique que pédagogique et disciplinaire.
J'ai personnellement envie de dire aux jurys: classez et ne vous mêlez de rien d'autre.
Contre cet argument du niveau, je rajouterai l'argument suivant (de la double relativité) en ce qui concerne l'agrégation (ou le capes et assimilé): l'histoire montre que dans une même discipline le nombre de postes offerts aux concours a varié (première relativisation) et qu'entre les disciplines il n'y a pas proportionnalité de postes offerts aux concours (deuxième relativisation). La conclusion est assez simple à tirer. Selon votre discipline et selon l'année où vous passez les concours le niveau n'est pas le même. L'argument n'est donc opérant au mieux qu'à l'intérieur d'une même discipline et pour une année donnée et on en revient donc à la question politique du recrutement. Autant dire donc qu'il n'est absolument pas opérant logiquement. Il ne fonctionne que sur la base d'une illusion psychologique qui fait dire à ceux qui ont obtenu quelque chose qu'ils sont plus méritants que les autres et qui renforcent le sentiment de leur propre valeur par la défense de leur identité de corps.
Pour ce qui concerne l'analyse politique ce n'est pas un pronostic et je ne dispose d'aucune information particulière qui ne soit accessible aux autres. Je dis seulement que le ministère dispose d'une certaine marge de manœuvre politique si besoin (même si elle est limitée par la politique budgétaire) qui pourrait lui permettre de faire un geste témoignant de sa bonne volonté. Mais là c'est une question d'image et de circonstances politiques qui n'ont rien à voir avec le niveau des candidats. En tout cas la porte est ouverte cette année avec l'existence des listes complémentaires.
Conséquemment de mon point de vue la bataille pourrait se gagner partiellement sur le plan politique en touchant autant qu'il est possible l'opinion publique (le contexte paraît favorable) mais elle ne se gagnera pas sur le plan juridique.
Bonne journée[/quote]
- LeclochardEmpereur
Laverdure a écrit:Ce dont les candidats de cette session sont bien conscients, je pense. Il n'est peut-être pas utile de revenir dessus.
J'ai discuté avec une IPR de lettres: à la rentrée, elle fera le tour des nouveaux pour vérifier leur "aptitude à communiquer". On ne va pas les lâcher dans la nature sans vérification. Sans doute que celui qui bégaie ou ne maîtrise pas la langue vivante qu'il doit enseigner ne sera pas validé.
+1: Analyse pertinente de Enesideme63.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- HélipsProphète
Non, plus sur qu'elle a mis en gras, j'imagine.enesideme63 a écrit:enesideme63 a écrit:Bonjour à tous,
sans vouloir être pessimiste l'établissement des listes complémentaires en tout cas pour les agrégations sera pratiquement sans effet sinon un effet d'annonce politique qui témoigne d'un pas du ministre vers les revendications des syndicats et du collectif des admissibles (cf Blanquer sur France Inter ce matin). Et un effet psychologique des candidats qui pourront toujours dire qu'ils ont été admis à l'agrégation sur liste complémentaire. La raison en est simple. Le nombre de places offerts aux concours est fixé par le Budget ; le rôle des jurys étant alors de classer les candidats pour permettre le recrutement dans la limite fixée (encore qu'il arrive que certains postes ne soient pas pourvus , le jury considérant sans doute que le niveau n'était pas suffisant). Il faut donc qu'un candidat admis renonce à l'être pour libérer une place. Dans le cas de l'agrégation c'est extrêmement rare, à vrai dire cela n'arrive que dans le cas où un même candidat serait reçu la même année à deux concours aussi prestigieux (agrégation externe et interne, ou agrégation et ENA, etc...). Sociologiquement les candidats à l'agrégation externe et internes ne sont pas les mêmes à quelques exceptions près dès lors très peu de candidats seront reçus aux deux agrégations. Dans ce cas rare, pour des raisons de prestige, on peut supposer que l'heureux candidat choisira l'agrégation externe libérant ainsi une place.
Il vaut mieux compter me semble-t-il sur un geste politique du ministre sous la pression pour ouvrir un peu le nombre de places aux concours. Cela lui laisse une marge de manœuvre politique tout à son avantage.
Je suis bien évidemment désolé de mon analyse et souhaiterais vivement pour les candidats concernés que l'avenir me donne tort.
Bonne journéeyseult a écrit:Alors ça, ça m'intéresse. Peux-tu nous en dire plus?
Bonjour à tous,
Plus à propos de quoi ?
sur la double fonction des jurys
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- VivivavaNiveau 10
A propos de ce qui a été mis en gras : il est possible que la sociologie des deux concours de l'agrégation demeure différente, mais il faut nuancer en ajoutant une autre donnée, le manque d'attractivité du métier et le manque de postes dans le supérieur.
Depuis plusieurs années, dans certains concours, des collègues préparent les deux concours, externe et interne. Il y a de plus en plus de collègues qui obtiennent l'agrégation externe et interne, ou qui sont admis à l'externe et pas à l'interne.
Une IPR de lettres a fortement encouragé les collègues de lettres déjà titulaires à passer l'externe : selon elle, le niveau des candidats se présentant à l'agrégation externe est plus faible qu'il y a quelques années (le nombre d'étudiants brillants souhaitant passer un concours de l'enseignement a fondu), et les collègues déjà titulaires du CAPES pourraient relever le niveau de l'externe en s'y présentant.
Depuis plusieurs années, dans certains concours, des collègues préparent les deux concours, externe et interne. Il y a de plus en plus de collègues qui obtiennent l'agrégation externe et interne, ou qui sont admis à l'externe et pas à l'interne.
Une IPR de lettres a fortement encouragé les collègues de lettres déjà titulaires à passer l'externe : selon elle, le niveau des candidats se présentant à l'agrégation externe est plus faible qu'il y a quelques années (le nombre d'étudiants brillants souhaitant passer un concours de l'enseignement a fondu), et les collègues déjà titulaires du CAPES pourraient relever le niveau de l'externe en s'y présentant.
- EdithWGrand sage
Vivivava a écrit:A propos de ce qui a été mis en gras : il est possible que la sociologie des deux concours de l'agrégation demeure différente, mais il faut nuancer en ajoutant une autre donnée, le manque d'attractivité du métier et le manque de postes dans le supérieur.
Depuis plusieurs années, dans certains concours, des collègues préparent les deux concours, externe et interne. Il y a de plus en plus de collègues qui obtiennent l'agrégation externe et interne, ou qui sont admis à l'externe et pas à l'interne.
Une IPR de lettres a fortement encouragé les collègues de lettres déjà titulaires à passer l'externe : selon elle, le niveau des candidats se présentant à l'agrégation externe est plus faible qu'il y a quelques années (le nombre d'étudiants brillants souhaitant passer un concours de l'enseignement a fondu), et les collègues déjà titulaires du CAPES pourraient relever le niveau de l'externe en s'y présentant.
Même constat chez ma belle-soeur, au jury, qui s'arrache presque les yeux (et les oreilles) chaque année, de plus en plus. l'an dernier, il y en a eu une qui n'avait aucune connaissance en ancien français. Et on leur donne aussi des consignes de bienveillance parfois.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum