- NLM76Grand Maître
Tu as raison, mais qu'est-ce que ça coûte cher, tout ça. Il faudrait que je fasse acheter cela au CDI, ou sur nos crédits de lettres. Ce serait plus intelligent que certaines vaines dépenses que nous faisons.
- trompettemarineMonarque
je suis bien d'accord ; les ouvrages de ce type ne devraient pas être taxés autant que les diamants !
- bernardoFidèle du forum
Merci beaucoup pour la réponse et le conseil de lecture. Je me doutais bien que ça pouvait être une mise en relief.
Donc, même si formellement y a deux propositions, on pourrait éventuellement les réduire à une : A cause de ça, elle n'était pas allée à l'école.
J'en profite pour vous poser une autre question.
Quand, dans la principale, on a un "il" impersonnel (il faut, il est nécessaire), peut-on dire que la subordonnée est COD de la principale (il faut / que tu viennes) ?
C'est ce que j'aurais tendance à dire, en y voyant une PSC complétive.
Donc, même si formellement y a deux propositions, on pourrait éventuellement les réduire à une : A cause de ça, elle n'était pas allée à l'école.
J'en profite pour vous poser une autre question.
Quand, dans la principale, on a un "il" impersonnel (il faut, il est nécessaire), peut-on dire que la subordonnée est COD de la principale (il faut / que tu viennes) ?
C'est ce que j'aurais tendance à dire, en y voyant une PSC complétive.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- *Ombre*Grand sage
J'éviterais de dire cela. C'est réduire à néant la notion d'objet, qui est précisément distinct du sujet (alors que quand il est nécessaire de faire la différence, faire la différence est nécessaire).
Selon les chapelles, on parle de sujet réel (vs sujet apparent) ou de régime de l'impersonnel.
Selon les chapelles, on parle de sujet réel (vs sujet apparent) ou de régime de l'impersonnel.
- bernardoFidèle du forum
ok, merci beaucoup, Ombre.
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- NLM76Grand Maître
P.S. à ce que dit Ombre : Je pense que c'est une bonne idée d'abandonner l'étiquette de "complétive", qu'on applique traditionnellement aux propositions qui ont pour particularité de n'être pas toujours complément !bernardo a écrit:Merci beaucoup pour la réponse et le conseil de lecture. Je me doutais bien que ça pouvait être une mise en relief.
Donc, même si formellement y a deux propositions, on pourrait éventuellement les réduire à une : A cause de ça, elle n'était pas allée à l'école.
J'en profite pour vous poser une autre question.
Quand, dans la principale, on a un "il" impersonnel (il faut, il est nécessaire), peut-on dire que la subordonnée est COD de la principale (il faut / que tu viennes) ?
C'est ce que j'aurais tendance à dire, en y voyant une PSC complétive.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- bernardoFidèle du forum
Elles complètent au sens large, non ?
Même quand une complétive occupe la fonction de sujet (que tu viennes / me ferait plaisir), ça ne me choque pas tant que ça de dire qu'elle "complète" sa principale.
Je trouve même assez commode de définir une proposition subordonnée comme une proposition qui "complète" au sens large une autre proposition.
Même quand une complétive occupe la fonction de sujet (que tu viennes / me ferait plaisir), ça ne me choque pas tant que ça de dire qu'elle "complète" sa principale.
Je trouve même assez commode de définir une proposition subordonnée comme une proposition qui "complète" au sens large une autre proposition.
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- *Ombre*Grand sage
À cette aune, toutes les subordonnées seraient, par définition, des complétives. En fait, ce que tu définis, c'est le mot subordonnée.
Je suis d'accord avec NLM : cette notion intermédiaire est davantage propre à semer la confusion qu'autre chose. Complétive, ce n'est ni une nature (une complétive peut être une conjonctive, une infinitive, une interrogative, une relative substantive...) ni une fonction (une complétive peut être COD, COI, mais aussi sujet ou attribut, qui ne complètent rien). C'est un bidule entre les deux, l'idéal pour achever de troubler la distinction entre nature et fonction chez nos élèves.
Tu trouves commode de faire comprendre qu'une subordonnée "complète au sens large une autre proposition" ? Moi aussi. Solution très simple : expliquer ce que veut dire sub-ordonnée : soumise à, dépendante de, qui complète (enchâssée, diraient certains).
Je suis d'accord avec NLM : cette notion intermédiaire est davantage propre à semer la confusion qu'autre chose. Complétive, ce n'est ni une nature (une complétive peut être une conjonctive, une infinitive, une interrogative, une relative substantive...) ni une fonction (une complétive peut être COD, COI, mais aussi sujet ou attribut, qui ne complètent rien). C'est un bidule entre les deux, l'idéal pour achever de troubler la distinction entre nature et fonction chez nos élèves.
Tu trouves commode de faire comprendre qu'une subordonnée "complète au sens large une autre proposition" ? Moi aussi. Solution très simple : expliquer ce que veut dire sub-ordonnée : soumise à, dépendante de, qui complète (enchâssée, diraient certains).
- bernardoFidèle du forum
J'utilise surtout "complétive" pour distinguer la PSC introduite par "que" et la PSC circonstancielle, introduite par toutes les autres conjonctions.
Pour la confusion entre nature et fonction, il faut dire que la terminologie n'aide pas.
Déterminant c'est une nature mais on l'appelle ainsi parce que sa fonction est de déterminer le nom commun.
De même pour l'adjectif qualificatif ainsi appelé parce qu'il qualifie ; ou pour le nom qui nomme.
Adjectif est une nature mais épithète une fonction, alors que le sens des deux mots est proche.
Bref, la frontière entre nature et fonction n'est pas simple à délimiter. Le plus simple que j'ai trouvé, c'est de faire apprendre par coeur les listes des natures et des fonctions, en rappelant souvent que "ça c'est une fonction, pas une nature" (ou l'inverse).
Pour la confusion entre nature et fonction, il faut dire que la terminologie n'aide pas.
Déterminant c'est une nature mais on l'appelle ainsi parce que sa fonction est de déterminer le nom commun.
De même pour l'adjectif qualificatif ainsi appelé parce qu'il qualifie ; ou pour le nom qui nomme.
Adjectif est une nature mais épithète une fonction, alors que le sens des deux mots est proche.
Bref, la frontière entre nature et fonction n'est pas simple à délimiter. Le plus simple que j'ai trouvé, c'est de faire apprendre par coeur les listes des natures et des fonctions, en rappelant souvent que "ça c'est une fonction, pas une nature" (ou l'inverse).
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- NLM76Grand Maître
Pour les conjonctives introduites par "que", il suffit de dire "conjonctives introduites par 'que'". On pourrait aussi dire "conjonctives pures", comme les médiévistes.
D'autre part, je ne pense pas qu'il faille faire apprendre par cœur les listes.
Je pense qu'il faut présenter les natures et les fonctions de façon hiérarchisée. Ce n'est pas un tableau à double entrée. Autrement dit, on ne donne pas la fonction d'un mot, mais la fonction d'un nom, d'un adjectif, etc.
Le cours se présente donc à peu près ainsi : I. Le nom, le pronom et leurs fonctions. II. L'adjectif qualificatif et ses fonctions III. Les adjectifs déterminatifs et leurs fonctions.
Pour les subordonnées (si je mets de côté infinitives et participiales et autres subordonnées sans subordonnant) : I. Les conjonctives et leurs fonctions (A. Conjonctives circonstancielles. B. Conjonctives "pures") II. Les relatives et leur(s) fonction(s) III. Les interrogatives indirectes et leur fonction. Conjonctives, relatives et interrogatives indirectes sont définies par la nature du mot qui les introduit : conjonction, relatif, ou (oui c'est un peu plus compliqué) mot interrogatif — adjectif, pronom ou adverbe.
D'autre part, je ne pense pas qu'il faille faire apprendre par cœur les listes.
Je pense qu'il faut présenter les natures et les fonctions de façon hiérarchisée. Ce n'est pas un tableau à double entrée. Autrement dit, on ne donne pas la fonction d'un mot, mais la fonction d'un nom, d'un adjectif, etc.
Le cours se présente donc à peu près ainsi : I. Le nom, le pronom et leurs fonctions. II. L'adjectif qualificatif et ses fonctions III. Les adjectifs déterminatifs et leurs fonctions.
Pour les subordonnées (si je mets de côté infinitives et participiales et autres subordonnées sans subordonnant) : I. Les conjonctives et leurs fonctions (A. Conjonctives circonstancielles. B. Conjonctives "pures") II. Les relatives et leur(s) fonction(s) III. Les interrogatives indirectes et leur fonction. Conjonctives, relatives et interrogatives indirectes sont définies par la nature du mot qui les introduit : conjonction, relatif, ou (oui c'est un peu plus compliqué) mot interrogatif — adjectif, pronom ou adverbe.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- bernardoFidèle du forum
Merci NLM76 !
Pour les relatives, tu as mis un pluriel possible pour la fonction, pourquoi ?
On dit traditionnellement complément de l'antécédent mais j'ai un collègue qui dit épithète.
Est-ce que tu traites les relatives sans antécédent ?
Pour les relatives, tu as mis un pluriel possible pour la fonction, pourquoi ?
On dit traditionnellement complément de l'antécédent mais j'ai un collègue qui dit épithète.
Est-ce que tu traites les relatives sans antécédent ?
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- NLM76Grand Maître
Oui. J'ai mis entre parenthèses parce qu'effectivement, complément de l'antécédent, ça suffit bien, et qu'on peut laisser les relatives indéfinies pour plus tard.
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- SisypheHabitué du forum
Bonsoir,
Dans la phrase suivante : "Le panache n'est pas la grandeur", "la grandeur" est-elle attribut du sujet ? L'idée que le panache et la grandeur sont la même chose est précisément niée ici. Il est tard. Je ne sais plus, je suis perdue... Une âme charitable pourrait-elle voler à mon secours ?
Dans la phrase suivante : "Le panache n'est pas la grandeur", "la grandeur" est-elle attribut du sujet ? L'idée que le panache et la grandeur sont la même chose est précisément niée ici. Il est tard. Je ne sais plus, je suis perdue... Une âme charitable pourrait-elle voler à mon secours ?
- MathadorEmpereur
Je ne suis pas spécialiste mais je vois difficilement en quoi la négation (qui s'applique au verbe) pourrait changer la fonction de « la grandeur ».
En tout cas il ne me serait jamais venu à l'idée de décliner différemment un COD ou un attribut en allemand parce qu'il y a une négation dans la phrase.
En tout cas il ne me serait jamais venu à l'idée de décliner différemment un COD ou un attribut en allemand parce qu'il y a une négation dans la phrase.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- *Ombre*Grand sage
Effectivement, la négation ne change rien entre la relation entre le sujet et l'attribut : tu continues d'établir une identité entre les deux (fût-ce sous la forme négative), l'accord se fait toujours... De même, tu ne cesses pas de considérer "chocolat" comme COD si tu passes de J'aime le chocolat à Je n'aime pas le chocolat.
- SisypheHabitué du forum
Merci. Ce matin, heureusement, avant de vous lire, j'avais retrouvé mes neurones. Je dois vraiment trouver le moyen de me reposer un peu.
- GrignoteNiveau 5
Bonjour,
Pouvez-vous me confirmer que dans la phrase "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie." les verbes "poudroyer" et "verdoyer" sont conjugués au subjonctif présent ?
Merci !
Pouvez-vous me confirmer que dans la phrase "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie." les verbes "poudroyer" et "verdoyer" sont conjugués au subjonctif présent ?
Merci !
- MathadorEmpereur
Vu que je dirais plutôt « Je vois un élève qui apprend sa leçon. » que « Je vois un élève qui apprenne sa leçon. », j'en déduis que c'est un indicatif présent.
PS: le Wikitionnaire me confirme que « verdoie » est une forme correcte à l'indicatif.
PS: le Wikitionnaire me confirme que « verdoie » est une forme correcte à l'indicatif.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- 288Niveau 10
Ce n'est pas de la négation, mais de la restriction. Qu'est-ce qui vous fait dire que c'est du subjonctif ? Au contraire, Anne est dans le constat le plus implacable d'un cycle naturel que rien ne vient perturber...
- NLM76Grand Maître
IndicatifGrignote a écrit:Bonjour,
Pouvez-vous me confirmer que dans la phrase "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie." les verbes "poudroyer" et "verdoyer" sont conjugués au subjonctif présent ?
Merci !
"Je ne vois rien que le soleil qui rougit et le l'herbe qui verdit"
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
qu'il voie, qu'il croie: subjonctif présent des verbes voir et croire 3e groupe
qui poudroie , qui verdoie: indicatif présent des verbes poudroyer, verdoyer 1er groupe
qui poudroie , qui verdoie: indicatif présent des verbes poudroyer, verdoyer 1er groupe
- GrignoteNiveau 5
Merci à tous pour vos réponses.
Iphigénie: La conjugaison est identique à l'indicatif et au subjonctif pour "poudroyer" et "verdoyer".
Iphigénie a écrit:qu'il voie, qu'il croie: subjonctif présent des verbes voir et croire 3e groupe
qui poudroie , qui verdoie: indicatif présent des verbes poudroyer, verdoyer 1er groupe
Iphigénie: La conjugaison est identique à l'indicatif et au subjonctif pour "poudroyer" et "verdoyer".
- LédisséEsprit sacré
Oui, comme pour tous les verbes du premier groupe. La comparaison sert juste à identifier ce qui a pu te mettre sur une mauvaise piste (la terminaison -oie, rare à l'indicatif, fait penser à ces verbes plus fréquents du troisième groupe, mais au subjonctif).
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- NLM76Grand Maître
Comment analysez-vous le subjonctif présent dans "Nuit et jour, à tout venant, je chantais, ne vous déplaise" ?
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