- Theriakos96Habitué du forum
Iphigénie a écrit:Ut et subjonctif potentiel: « à supposer que » « ut non » que ne pas.
Oui j'y avais pensé ensuite, mais il me semble que cum ici rendrait mieux la nuance concessive ; à supposer que je ne le voulusse pas, ils me traitaient en dieu (j'ignore si en français on met du subjonctif après à supposer que) me paraît légèrement différent de bien que je ne le voulusse pas, ils me traitaient en dieu.
- IphigénieProphète
Mais pour en revenir à Yourcenar dont je n’ai pas le contexte ici, ne veut-elle pas dire justement qu’il n’est pas certain que cette divinisation ait déplu à Hadrien et son admiration de l’orient égyptien?
- Theriakos96Habitué du forum
Iphigénie a écrit:Mais pour en revenir à Yourcenar dont je n’ai pas le contexte ici, ne veut-elle pas dire justement qu’il n’est pas certain que cette divinisation ait déplu à Hadrien et son admiration de l’orient égyptien?
En effet, c'est, me semble-t-il, le sens du texte ; j'avais au début compris indépendamment de sa volonté, les peuples d'orient le traitaient en dieu sans se prononcer sur le fait qu'il le voulait ou pas, mais ton interprétation me paraît plus sensée.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Iphigénie a écrit:Mais pour en revenir à Yourcenar dont je n’ai pas le contexte ici, ne veut-elle pas dire justement qu’il n’est pas certain que cette divinisation ait déplu à Hadrien et son admiration de l’orient égyptien?
Oui, et dans ce cas une tournure concessive a tout son sens.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IphigénieProphète
Ou hypothétique...Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:Mais pour en revenir à Yourcenar dont je n’ai pas le contexte ici, ne veut-elle pas dire justement qu’il n’est pas certain que cette divinisation ait déplu à Hadrien et son admiration de l’orient égyptien?
Oui, et dans ce cas une tournure concessive a tout son sens.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Iphigénie a écrit:Ou hypothétique...Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:Mais pour en revenir à Yourcenar dont je n’ai pas le contexte ici, ne veut-elle pas dire justement qu’il n’est pas certain que cette divinisation ait déplu à Hadrien et son admiration de l’orient égyptien?
Oui, et dans ce cas une tournure concessive a tout son sens.
Tout à fait, comme je le disais plus haut, les deux sont là.
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- IphigénieProphète
Tout à fait. Avec une prédominance pour l’hypothèse parce que la concession ne marche qu’avec une hypothèse, ( celle qui dit: que je ne le voulusse pas) et pas les deux.
( comme tu l’as dit plus haut)
( comme tu l’as dit plus haut)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
On arrive à tomber d'accord sur le français au moins :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IphigénieProphète
Bah c’est le même problème dans les deux langues et c’est d’ailleurs normal: l’expression est à cheval sur les deux notions dans les deux langues puisque c’est un problème d’interprétation logique plus que de syntaxe
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Toutafé.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Bonjour
La fille du jardinier.
Une tarte aux fraises.
Considère-t-on plutôt du et aux comme des prépositions ou des articles définis contractés?
La fille du jardinier.
Une tarte aux fraises.
Considère-t-on plutôt du et aux comme des prépositions ou des articles définis contractés?
- DorineHabitué du forum
Je me lance !
"Du", article défini contracté et "aux", préposition?
"Du", article défini contracté et "aux", préposition?
- frimoussette77Guide spirituel
Du : article défini contracté (de+ le)Yazilikaya a écrit:Bonjour
La fille du jardinier.
Une tarte aux fraises.
Considère-t-on plutôt du et aux comme des prépositions ou des articles définis contractés?
aux : article défini contracté ( à + les)
- *Ombre*Grand sage
Ce sont deux articles contractés, mais contracté, ça veut dire contracté avec une préposition.
Donc la réponse à ta question dépend de la perspective envisagée.
S'il s'agit simplement de donner la nature des mots, la réponse est article contracté, tout simplement.
Mais il m'arrive de donner de tels exemples dans un exercice où il faut trouver les prépositions, et dans ce cas-là, je précise : attention aux articles contractés, et j'attends des élèves qu'ils les relèvent aussi parce qu'ils "contiennent" une préposition.
Donc la réponse à ta question dépend de la perspective envisagée.
S'il s'agit simplement de donner la nature des mots, la réponse est article contracté, tout simplement.
Mais il m'arrive de donner de tels exemples dans un exercice où il faut trouver les prépositions, et dans ce cas-là, je précise : attention aux articles contractés, et j'attends des élèves qu'ils les relèvent aussi parce qu'ils "contiennent" une préposition.
- NLM76Grand Maître
En même temps, "qui" pronom relatif est normalement sujet. J'y verrais plutôt, individuellement un pronom interrogatif; c'est la locution "à qui" qui me semble un pronom relatif.*Ombre* a écrit:Si la consigne est de souligner les pronoms relatifs, il faut souligner seulement qui. On est d'accord qu'il ne forme pas un groupe fonctionnel à lui seul, mais là, on se préoccupe de la nature des mots, pas de leur fonction.
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- *Ombre*Grand sage
Je trouve ton analyse étonnante, NLM.
Louis, à qui j'ai transmis ton manuscrit, m'a dit beaucoup de bien de ton travail.
Le pronom qui remplace "Louis", dans la relative, c'est simplement qui. La préposition à reste inchangée. Dans J'ai transmis ton manuscrit à Louis, s'il faut relever les noms, tu relèveras "Louis" et pas "à Louis". Pourquoi procéder différemment si le nom est remplacé par un pronom relatif ?
Louis, à qui j'ai transmis ton manuscrit, m'a dit beaucoup de bien de ton travail.
Le pronom qui remplace "Louis", dans la relative, c'est simplement qui. La préposition à reste inchangée. Dans J'ai transmis ton manuscrit à Louis, s'il faut relever les noms, tu relèveras "Louis" et pas "à Louis". Pourquoi procéder différemment si le nom est remplacé par un pronom relatif ?
- NLM76Grand Maître
Et puis votre "Que je le voulusse ou non", traduit en latin... vous êtes sûrs que ce ne serait pas plutôt un utrum ?
Et méfiez-vous que je ne vous reprenne pas à faire de la grammaire latine au milieu d'un fil de grammaire française ! Le préfet Lallement pourrait vous remettre les idées en place. Vous ne savez pas jusqu'au ça peut aller chercher, du déconfinement de thème latin.
@*Ombre* Ton analyse se défend bien sûr très bien. J'essaie seulement de me raccrocher au tableau des pronoms relatifs. Sujet = qui, Objet/Attribut = que, CdN/COI = dont, CCL = où, d'où, etc... Cd'attribution = à qui, Autres compléments indirects = à qui, de qui, pour qui... / à quoi, de quoi... selon que le complément est animé ou non.
Et méfiez-vous que je ne vous reprenne pas à faire de la grammaire latine au milieu d'un fil de grammaire française ! Le préfet Lallement pourrait vous remettre les idées en place. Vous ne savez pas jusqu'au ça peut aller chercher, du déconfinement de thème latin.
@*Ombre* Ton analyse se défend bien sûr très bien. J'essaie seulement de me raccrocher au tableau des pronoms relatifs. Sujet = qui, Objet/Attribut = que, CdN/COI = dont, CCL = où, d'où, etc... Cd'attribution = à qui, Autres compléments indirects = à qui, de qui, pour qui... / à quoi, de quoi... selon que le complément est animé ou non.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- *Ombre*Grand sage
J'ajoute une question personnelle, qui porte sur le vocabulaire, pas sur la grammaire, mais je doute qu'il soit pertinent d'ouvrir un fil sur le sujet attendu qu'en général, il suffit d'ouvrir un dictionnaire pour trouver une réponse.
Mais là, je ne trouve pas.
Il y a quelques temps, j'ai lu la BD "Dans la combi de Thomas Pesquet", et on y expliquait que les astronautes devaient être non seulement intelligents, dégourdis, etc., mais aussi "astringents". L'emploi de ce terme pour décrire un trait de caractère (ou une qualité) m'a surprise. J'avais cherché dans mes différents dictionnaires, puis finalement sur internet, sans succès. Et Junior l'a retrouvé récemment dans je ne sais plus quel texte, dans le même emploi (ça parlait de "personnalité astringente"). Du coup, ma question me revient. Je trouve cet emploi d'autant plus surprenant que Monsieur, dont la psychiatrie est tout de même la spécialité, n'en a jamais entendu parler.
En contexte, je crois deviner : j'imagine qu'on décrit une personne capable de faire du lien, de fédérer, ("rassembler", dirait notre Président). Mais outre que je ne suis pas certaine de mon interprétation, vu que je n'ai pu trouver de définition nulle part, je me demande d'où sort ce mot qui n'est dans aucun dictionnaire de la langue française (dans cette acception, je veux dire). Est-ce un anglicisme ? D'autres ont-ils déjà rencontré ce mot ? Peuvent-ils m'éclairer sur sa signification exacte et son origine ?
Merci.
Mais là, je ne trouve pas.
Il y a quelques temps, j'ai lu la BD "Dans la combi de Thomas Pesquet", et on y expliquait que les astronautes devaient être non seulement intelligents, dégourdis, etc., mais aussi "astringents". L'emploi de ce terme pour décrire un trait de caractère (ou une qualité) m'a surprise. J'avais cherché dans mes différents dictionnaires, puis finalement sur internet, sans succès. Et Junior l'a retrouvé récemment dans je ne sais plus quel texte, dans le même emploi (ça parlait de "personnalité astringente"). Du coup, ma question me revient. Je trouve cet emploi d'autant plus surprenant que Monsieur, dont la psychiatrie est tout de même la spécialité, n'en a jamais entendu parler.
En contexte, je crois deviner : j'imagine qu'on décrit une personne capable de faire du lien, de fédérer, ("rassembler", dirait notre Président). Mais outre que je ne suis pas certaine de mon interprétation, vu que je n'ai pu trouver de définition nulle part, je me demande d'où sort ce mot qui n'est dans aucun dictionnaire de la langue française (dans cette acception, je veux dire). Est-ce un anglicisme ? D'autres ont-ils déjà rencontré ce mot ? Peuvent-ils m'éclairer sur sa signification exacte et son origine ?
Merci.
- *Ombre*Grand sage
NLM76 a écrit:
@*Ombre* Ton analyse se défend bien sûr très bien. J'essaie seulement de me raccrocher au tableau des pronoms relatifs. Sujet = qui, Objet/Attribut = que, CdN/COI = dont, CCL = où, d'où, etc... Cd'attribution = à qui, Autres compléments indirects = à qui, de qui, pour qui... / à quoi, de quoi... selon que le complément est animé ou non.
Mais c'est un angle déjà un peu particulier, puisque tu pars des fonctions. Il n'y a pas de forme particulière du pronom relatif Cd'attribution : on utilise la forme qui précédée de la préposition à. C'est pourquoi je distinguais le cas où l'on demandais de relever un pronom, et seulement un pronom (en se fondant sur l'analyse de la nature), et celui où il faudrait relever un groupe fonctionnel, ou groupe pronominal cohérent.
- DesolationRowEmpereur
Tu as vu : https://www.cnrtl.fr/definition/astringent ? "néologisme inusité" en parlant d'une personne. C'est un latinisme en tout cas.
- *Ombre*Grand sage
Oui, DR, merci, je suis tombée là-dessus, mais à part donner un exemple et dire que c'est inusité (ben, pas tant que ça, on dirait), il n'y a guère d'explications, ni quant au sens, ni quant à l'origine de cet emploi.
Et si on s'appuyait sur le latin, ça voudrait dire quoi, une personne astringente ?
Et si on s'appuyait sur le latin, ça voudrait dire quoi, une personne astringente ?
- NLM76Grand Maître
Bien sûr, bien sûr, mais le problème, c'est la forme "qui" en tant que pronom relatif complément. Tu as raison sur le fond comme sur la forme. Mais cela veut peut-être dire qu'il faut présenter qui/quoi complément animé/inanimé après préposition comme une autre forme du pronom relatif. C'est vrai que ce n'est pas le même "qui", étymologiquement, me semble-t-il (cui et qui, en ancien français).*Ombre* a écrit:NLM76 a écrit:
@*Ombre* Ton analyse se défend bien sûr très bien. J'essaie seulement de me raccrocher au tableau des pronoms relatifs. Sujet = qui, Objet/Attribut = que, CdN/COI = dont, CCL = où, d'où, etc... Cd'attribution = à qui, Autres compléments indirects = à qui, de qui, pour qui... / à quoi, de quoi... selon que le complément est animé ou non.
Mais c'est un angle déjà un peu particulier, puisque tu pars des fonctions. Il n'y a pas de forme particulière du pronom relatif Cd'attribution : on utilise la forme qui précédée de la préposition à. C'est pourquoi je distinguais le cas où l'on demandais de relever un pronom, et seulement un pronom (en se fondant sur l'analyse de la nature), et celui où il faudrait relever un groupe fonctionnel, ou groupe pronominal cohérent.
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- *Ombre*Grand sage
Pour ce qui est de l'étymologie, tu maîtrises cette question bien mieux que moi : je ne m'aventurerai pas sur ce terrain.
D'ailleurs, tu aurais une réponse (ou un début de réponse) à ma question de vocabulaire ?
D'ailleurs, tu aurais une réponse (ou un début de réponse) à ma question de vocabulaire ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
*Ombre* a écrit:Oui, DR, merci, je suis tombée là-dessus, mais à part donner un exemple et dire que c'est inusité (ben, pas tant que ça, on dirait), il n'y a guère d'explications, ni quant au sens, ni quant à l'origine de cet emploi.
Et si on s'appuyait sur le latin, ça voudrait dire quoi, une personne astringente ?
Je n'ai pas fait de grandes recherches mais la première réponse qui me vient c'est qu'on n'utilise pas le mot seul, on va dire que telle personne lie (engage) sa parole, par exemple (astringere fidem), ou lie quelque chose à autre chose. Je ne sais pas si on emploie le terme sans compléments, justement.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- DesolationRowEmpereur
*Ombre* a écrit:Oui, DR, merci, je suis tombée là-dessus, mais à part donner un exemple et dire que c'est inusité (ben, pas tant que ça, on dirait), il n'y a guère d'explications, ni quant au sens, ni quant à l'origine de cet emploi.
Et si on s'appuyait sur le latin, ça voudrait dire quoi, une personne astringente ?
adstringo signifie en gros « attacher », avec un sens concret, assez peu métaphorique et plutôt brutal (pas au sens que tu as trouvé en tout cas, dirais-je).
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