- trompettemarineMonarque
J'écris de mon portable et de mémoire. Je suis plutôt d'accord avec NLM. Si on demandait à l'élève de souligner l'intégralité de la proposition subordonnée, intuitivement il commencerait à la préposition. Si l'antécédent est bien Louis, la fonction du relatif dans la relative impose l'ensemble préposition + qui ''à qui''.NLM76 a écrit:Et puis votre "Que je le voulusse ou non", traduit en latin... vous êtes sûrs que ce ne serait pas plutôt un utrum ?
Et méfiez-vous que je ne vous reprenne pas à faire de la grammaire latine au milieu d'un fil de grammaire française ! Le préfet Lallement pourrait vous remettre les idées en place. Vous ne savez pas jusqu'au ça peut aller chercher, du déconfinement de thème latin.
@*Ombre* Ton analyse se défend bien sûr très bien. J'essaie seulement de me raccrocher au tableau des pronoms relatifs. Sujet = qui, Objet/Attribut = que, CdN/COI = dont, CCL = où, d'où, etc... Cd'attribution = à qui, Autres compléments indirects = à qui, de qui, pour qui... / à quoi, de quoi... selon que le complément est animé ou non.
Ce n' est pas facile de poser une question de relevé de mots subordonnants.
Vous soulevez tous des questions passionnantes.
- DesolationRowEmpereur
Le latin est tellement plus simple : uelim nolim.
- NLM76Grand Maître
Voilà : subjonctif seul. Peut-être on aurait pu trouver qqch avec licet + subj ?DesolationRow a écrit:Le latin est tellement plus simple : uelim nolim.
Cela dit, en l'espèce, ce serait plutôt "vellem, nollem", non ?
En fait, ne pourrait-on pas dire qu'il s'agirait plutôt d'une incidente que d'une subordonnée ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DesolationRowEmpereur
Oui bien sûr il faut adapter au contexte . S’il n’y a qu’un verbe, licet peut tout à fait être ajouté, il ne change rien au sens (ce n’est pas un vrai subordonnant). Avec les deux, il fait un peu bizarre tout de même.
- IphigénieProphète
Ah mais oui! Bien sûr!
Velim, nolim! Voilà : pas besoin de ut!
Cela dit ça peut se transposer au passé ? Ou ça reste figé au présent?
Du coup on aurait peut etre un simple participe :volentem, nolentem? Voire: volentem aut invitum? Bref on s'ecarte, belle marquise
Bon: :censure: le préfet!
Velim, nolim! Voilà : pas besoin de ut!
Cela dit ça peut se transposer au passé ? Ou ça reste figé au présent?
Du coup on aurait peut etre un simple participe :volentem, nolentem? Voire: volentem aut invitum? Bref on s'ecarte, belle marquise
Bon: :censure: le préfet!
- *Ombre*Grand sage
Merci à ceux qui ont tenté quelque chose pour au sujet de mon "astringent".
J'ai poursuivi mon enquête et fini par trouver la solution. Ben... ça ne veut rien dire, personnalité astringente, et c'est fait exprès.
En fait, c'était de l'humour. Mais autant j'avais capté pour d'autres pages, autant, énumérer la liste interminable des qualités que doit posséder un astronaute et, pour souligner (j'imagine) la longueur de cette liste, ajouter un mot qui n'a aucun sens dans ce contexte, ça n'a pas fait signe pour moi. J'ai pensé que c'était un terme de psychologie moderne, comme "assertif" ou "résilient".
J'étais d'autant plus troublée qu'en fait, le terme astringent appliqué au caractère existe, comme synonyme de caustique, acerbe (et je pense, même si je n'ai pas lu le texte et que j'en suis donc réduite à une hypothèse) que c'est en ce sens que l'utilise que l'emploie Léautaud dans l'exemple donné par le cnrtl et décrit comme inusité - en tout cas, quand on passe par l'anglais, c'est une des traduction du terme qui est proposée. Mais je ne voyais pas pourquoi la causticité serait une qualité recherchée chez un astronaute (ils s'emmerdent trop 6 mois dans leur station ?).
Bref, je n'ai pas perçu le signe de l'humour et me suis donc embourbée dans le texte. En tout cas, voilà le mystère éclairci.
Si cela en intéresse certains, voici la page où j'ai trouvé la solution de l'énigme.
https://www.geek-powa.fr/bd/marion-montaigne-combi-de-thomas-pesquet/
J'ai poursuivi mon enquête et fini par trouver la solution. Ben... ça ne veut rien dire, personnalité astringente, et c'est fait exprès.
En fait, c'était de l'humour. Mais autant j'avais capté pour d'autres pages, autant, énumérer la liste interminable des qualités que doit posséder un astronaute et, pour souligner (j'imagine) la longueur de cette liste, ajouter un mot qui n'a aucun sens dans ce contexte, ça n'a pas fait signe pour moi. J'ai pensé que c'était un terme de psychologie moderne, comme "assertif" ou "résilient".
J'étais d'autant plus troublée qu'en fait, le terme astringent appliqué au caractère existe, comme synonyme de caustique, acerbe (et je pense, même si je n'ai pas lu le texte et que j'en suis donc réduite à une hypothèse) que c'est en ce sens que l'utilise que l'emploie Léautaud dans l'exemple donné par le cnrtl et décrit comme inusité - en tout cas, quand on passe par l'anglais, c'est une des traduction du terme qui est proposée. Mais je ne voyais pas pourquoi la causticité serait une qualité recherchée chez un astronaute (ils s'emmerdent trop 6 mois dans leur station ?).
Bref, je n'ai pas perçu le signe de l'humour et me suis donc embourbée dans le texte. En tout cas, voilà le mystère éclairci.
Si cela en intéresse certains, voici la page où j'ai trouvé la solution de l'énigme.
https://www.geek-powa.fr/bd/marion-montaigne-combi-de-thomas-pesquet/
- trompettemarineMonarque
Ou alors, c'est que tu as réussi le test : c'est l'ouvrage où sont testées toutes les qualités nécessaires pour être astronaute ou je confonds ?
- *Ombre*Grand sage
C'est une BD qui explique, à travers l'exemple de Pesquet, ce qu'est réellement le métier d'astronaute, au-delà des clichés (l'étoffe des héros, ce genre de choses) : comment on devient astronaute, comment se passe la sélection, en quoi consiste leur entraînement, quel est leur travail quotidien en dehors des très rares fois où ils sont en mission spatiale (une ou deux fois dans leur vie), à quelles difficultés pratiques ils sont confrontés...
Je l'ai trouvée très chouette (même si, manifestement, certains détails m'ont échappé ).
Je l'ai trouvée très chouette (même si, manifestement, certains détails m'ont échappé ).
- Thierry75Niveau 10
Comment analyseriez-vous la forme suivante :
"Elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède." (La Bruyère, Irène)
"Elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède." (La Bruyère, Irène)
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Le moi est haïssable.
- Thalia de GMédiateur
Topic fusionné.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- IphigénieProphète
interrogative indirecte elliptique du verbe, si c'est ta question ?thierry75 a écrit:Comment analyseriez-vous la forme suivante :
"Elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède." (La Bruyère, Irène)
- Thierry75Niveau 10
Je trouve l'ellipse assez audacieuse pour ma part. Je m'interroge aussi sur la partie manquante, sa formulation possible.
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Le moi est haïssable.
- IphigénieProphète
Elle demande pourquoi elle devient pesante et quel remède il y a , non?
- Thierry75Niveau 10
Oui, en effet. Faisons simple. Merci Iphigénie.
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Le moi est haïssable.
- Theriakos96Habitué du forum
DesolationRow a écrit:Le latin est tellement plus simple : uelim nolim.
De même, j'aurais traduit quelque chose comme cum uellem nollemue ou alors un participe du style nolentem uolentem comme l'a proposé @Iphigénie!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- DesolationRowEmpereur
Mais c'est bizarre avec cum ici, vous ne trouvez pas ? En fait, je ne vois aucun subordonnant qui permette de faire passer l'alternative en latin. Il faudrait, si on veut vraiment expliciter, quelque chose comme utrum uellem an nollem nihil pensi habebant aedificabantque...
- Theriakos96Habitué du forum
DesolationRow a écrit:Mais c'est bizarre avec cum ici, vous ne trouvez pas ? En fait, je ne vois aucun subordonnant qui permette de faire passer l'alternative en latin. Il faudrait, si on veut vraiment expliciter, quelque chose comme utrum uellem an nollem nihil pensi habebant aedificabantque...
Je pensais que le -ue enclitique suffisait à créer la disjonction, mais il est peut-être faible ; ce qui me gêne dans l'usage de utrum...an c'est qu'il me fait penser à l'usage dans l'interrogative indirecte...mais je me trompe peut-être. Le cum je le justifie avec la valeur concessive du cum avec subjonctif qui me paraît assez polysémique pour exprimer cette nuance, mais je suis peut-être biaisé par le sens français.
- DesolationRowEmpereur
Je comprends pour la disjonction, seulement je n'arrive pas à trouver que la tournure soit naturelle en latin avec cum et l'alternative ici. Je trouve que ça ne sonne pas bien, mais c'est hautement subjectif
utrum an est dans ma phrase volontairement interrogatif : "ils se fichaient éperdument de savoir si je le voulais ou non".
utrum an est dans ma phrase volontairement interrogatif : "ils se fichaient éperdument de savoir si je le voulais ou non".
- Theriakos96Habitué du forum
DesolationRow a écrit:Je comprends pour la disjonction, seulement je n'arrive pas à trouver que la tournure soit naturelle en latin avec cum et l'alternative ici. Je trouve que ça ne sonne pas bien, mais c'est hautement subjectif
utrum an est dans ma phrase volontairement interrogatif : "ils se fichaient éperdument de savoir si je le voulais ou non".
Pardon, je n'avais pas lu la suite de la phrase ; en ce cas ta traduction rend parfaitement le sens français, en effet!
- DesolationRowEmpereur
Theriakos96 a écrit:DesolationRow a écrit:Le latin est tellement plus simple : uelim nolim.
De même, j'aurais traduit quelque chose comme cum uellem nollemue ou alors un participe du style nolentem uolentem comme l'a proposé @Iphigénie!
Je n'avais pas vu la proposition d'Iphigénie, qui fonctionne très bien ici.
- DesolationRowEmpereur
Non mais je n’avais pas la prétention de te corriger, hein
- IphigénieProphète
Ah mais je ne l’ai pas pris comme ça! Plutôt comme : « ouf ma fille, t’as pas tout oublié quand même ! »
Les emoticônes sont insuffisants en nuances faut dire!
Les emoticônes sont insuffisants en nuances faut dire!
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