- Volo'Neoprof expérimenté
Tivinou a écrit:Bonjour.
Bonne "rentrée" à la zone B.
Nous allons peut-être avoir des informations concrètes aujourd'hui (à moins que le recteur et les CDE n'attendent demain soir pour ne pas avoir à refaire le travail. Ce que je comprendrais très bien).
Au boulot!
J’ai reçu un mail du CDE pour des pistes sur la reprise. Mais comme des propositions doivent être votées par le Parlement, le CDE met bien en avant que ce sont des pistes de réflexion et non une information disant « nous reprenons le 11 ». (Zone B aussi)
- Thalia de GMédiateur
Epekeina, un extrait ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Cléopatra2Guide spirituel
Tu prends 90% des messages du fil.illizia a écrit:Peux-tu citer exactement les messages du fil (puisque ce serait la majorité des intervenants d'après toi) qui disent cela? Parce que la caricature, ça va bien, là.Cléopatra2 a écrit:
Eh bien si on en croit ce fil, oui. On reste chez soi et on fait cours à distance jusqu'au vaccin.
Ici, ça oscille entre inquiétude légitime et quasi paranoïa.
Je ne t'ai pas visée directement, donc il n'y a rien qui "va bien, là".
Voilà. En fait il est impossible de préparer une rentrée normale en septembre. car il sera possibleHermiony a écrit:Eh oui...parce qu'on ne pourra plus dire alors "on ne veut pas reprendre, les conditions ne sont pas réunies...." comme en mai.anthinéa a écrit:@eneaco c’est bien ça le plus inquiétant. Si la situation est la même en septembre, on fait comment ?
Je suis sans doute pessimiste, mais les commandes de matériel, la réflexions sur les EDT, sur les salles de classe, sur les transports...durant l'été, mais c'est rêver éveillé, là. Il ne se passera rien de plus nous concernant, les mesures nécessaires seront prises à minima.
J'envie les collègues qui croient que du chemin sera parcouru question réflexion sur les conditions de travail quand on reprendra en septembre, je n'y crois pas un seul instant, tant les réalités diffèrent d'un établissement à l'autre et tant le manque de matériel ne date pas d'aujourd'hui. J'espère me tromper, hein, ça me rassurerait sur la nature humaine...
- qu'on soit encore en distanciel
- que le présentiel ne se fasse qu'en demi-groupe, donc avec des programmes revus (ou l'impossibilité de travailler vraiment, donc de ne pas faire, ô crime odieux, un travail d'enseignant pur et sans tache!)
- que s'il doit y avoir un rebond de la contamination, il vaut peut-être mieux que ça soit maintenant qu'en octobre avec EN PLUS les maladies hivernales qui vont arriver, grippes, gastros... (bon, cela je n'en sais rien, c'est vraiment une supposition).
De plus, il si les écoles n'ouvrent pas maintenant mais qu'on commence à déconfiner, que vont faire les enfants concrètement? Les "grands" vont aller zoner je ne sais où et fini l'enseignement à distance.
Je suis pour une reprise dans des conditions acceptables, peut-être pas dès le 12 mai, mais au moins en juin, mais ça implique qu'on ne fasse pas le programme, et qu'on travaille différemment. Peut-être que pour certains ça sera juste révisions pour le rattrapage du bac. Pour d'autres orientation (2de, 3e), donc discussions par petit groupes d'élèves.
Et quand je lis aussi que certains ne veulent pas nettoyer leur salle, leur poignée de porte ou que sais-je, j'hallucine encore plus. En septembre il faudra le faire, en fait. Bon, là on aura peut-être les lingettes, mais faut pas trop rêver non plus.
La reprise sociale de l'école est à mon sens nécessaire, elle le serait moins si on pouvait sortir et faire ce qu'on veut avec les enfants, or ce n'est pas le cas.
Et puis c'est éreintant de lire sur ce fil qu'on est sacrifiés sur l'autel du grand MEDEF ou que sais-je d'autre. Nous avons la position la plus confortable : fonctionnaire, traitement à taux plein et pour la majorité d'entre nous, aucun contrôle de ce qu'on fait en télétravail. Pour certains, la situation du confinement est désespérée, ils ont besoin de retourner au travail.
Et un post m'a bien agacée à la lecture, celui où Madame-de-Pierre explique qu'elle refera tous ses cours pour les faire à distance, alors que depuis des semaines elle nous assène qu'il est impossible de travailler AU BUREAU à distance dans sa matière blablabla.
En fait, travailler à distance, ce n'est pas notre travail. Notre travail c'est d'être auprès des élèves.
Alors oui, on ne travaillera pas comme d'habitude (mais personne n'a dit qu'on aurait 35 élèves dans les classes).
Les seuls qui ont légitimement le droit de râler, ce sont les PE, car pour le coup, ils ne peuvent pas ne pas s'approcher des enfants et les profs de lettres de lycée car le bac français est un non-sens.
Pour les profs du secondaire qui montent sur leurs grands chevaux (et moi les fenêtres s'ouvrent pas, et moi j'ENSEIGNE, je ne garde pas les cochons, que des animateurs viennent se faire contaminer à ma place) ça me rend très irritable.
Il y a des inquiétudes et des préalables d'équipement à demander, oui, mais il faut aussi être pragmatique et accepter de bousculer nos habitudes de travail.
Encore une fois, je ne dis pas qu'il FAUT reprendre le 12 mai, mais qu'il faut peut-être se dire que ceux qui attendent septembre comme le messie feraient bien de mettre de l'eau dans leur vin.
Et quant à équiper les établissements d'ici la rentrée, je me marre bien, nous pouvons avoir des vacances, mais pas les ouvriers des régions ou départements ou les entreprises privées qui devront équiper les bâtiments.
Lorsqu'on lit tous les arguments énoncés ici, ça équivaut bien à on ne reprend pas tant qu'il n'y a pas de vaccin.
Car tous les arguments donnés en vue d'une reprise en septembre sont de la pensée magique ni plus ni moins : "on connaîtra plus la maladie, il y aura peut-être des médicaments etc. ".
Il faut quand même bien penser que le confinement n'a pas pour but de ne pas attraper la maladie in fine mais d'aplatir la courbe, ce qui n'est pas pareil, et d'éviter de contaminer les personnes fragiles et à risque. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, j'essaie d'être factuelle.
- MaissaHabitué du forum
Après le SNALC, le SNES a publié un communiqué :
Le savant et le politique
dimanche 26 avril 2020
Extrait :
"Si dans les prochains jours le Ministre était incapable de présenter un plan garantissant la sécurité et la santé de tous, le SNES-FSU exigera que les collèges, lycées, CIO ne soient pas ouverts jusqu’en septembre et se mobilisera aux côtés des personnels pour faire valoir leurs droits individuels et collectif.
La santé des enfants, des adultes et de leurs familles ne se joue pas à la roulette russe de l’agenda politique."
https://www.snes.edu/Reouverture-des-etablissements-scolaires.html
Réaction du SNPDEN :
Les préconisations du Conseil scientifique COVID 19 pour la reprise dans les établissements scolaires à compter du 11 mai : MISSION IMPOSSIBLE pour les personnels de direction du @snpden ! Une par une : déjà très compliqué. Toutes : infaisable dans la vraie vie
https://twitter.com/SGsnpden/status/1254385098708975621
La rencontre des syndicats et du ministre a été reportée à mercredi.
"JM Blanquer présente en bilatérale le plan de réouverture des écoles aux syndicats.
Snes (1er chez les prof du 2nd degré) est énervé ; Snalc (3e) n'ira pas ; SNPDEN (1er chez les chefs d'établissement, souvent écouté par le ministre) juge "impossible". Ambiance."
https://twitter.com/ErwinCanard?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
Le savant et le politique
dimanche 26 avril 2020
Extrait :
"Si dans les prochains jours le Ministre était incapable de présenter un plan garantissant la sécurité et la santé de tous, le SNES-FSU exigera que les collèges, lycées, CIO ne soient pas ouverts jusqu’en septembre et se mobilisera aux côtés des personnels pour faire valoir leurs droits individuels et collectif.
La santé des enfants, des adultes et de leurs familles ne se joue pas à la roulette russe de l’agenda politique."
https://www.snes.edu/Reouverture-des-etablissements-scolaires.html
Réaction du SNPDEN :
Les préconisations du Conseil scientifique COVID 19 pour la reprise dans les établissements scolaires à compter du 11 mai : MISSION IMPOSSIBLE pour les personnels de direction du @snpden ! Une par une : déjà très compliqué. Toutes : infaisable dans la vraie vie
https://twitter.com/SGsnpden/status/1254385098708975621
La rencontre des syndicats et du ministre a été reportée à mercredi.
"JM Blanquer présente en bilatérale le plan de réouverture des écoles aux syndicats.
Snes (1er chez les prof du 2nd degré) est énervé ; Snalc (3e) n'ira pas ; SNPDEN (1er chez les chefs d'établissement, souvent écouté par le ministre) juge "impossible". Ambiance."
https://twitter.com/ErwinCanard?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
- jeromebrNiveau 6
Cleopatra2 : merci, suis bien d accord
- illiziaEsprit éclairé
Cléopatra2 a écrit:Tu prends 90% des messages du fil.
ok, c'est bien ce que je pensais
Donc aucune citation exacte, au doigt mouillé, tu décides que 90% (d'où sort ce chiffre?) des messages ne conviennent pas à ta vision des choses et tu caricatures en, "ici, tout le monde veut rester chez soi pendant des mois et des années", belle rigueur intellectuelle
Je ne me suis pas sentie "visée", ça ne m'empêche pas de trouver ton post caricatural, où est la contradiction?Cléopatra2 a écrit:Je ne t'ai pas visée directement, donc il n'y a rien qui "va bien, là".
En fait, tu es énervée, c'est ton droit, par un ou deux intervenants comme tu l'admets ensuite, heurtée dans tes conceptions socio-politiques (sur l'économie, le medef, les fonctionnaires privilégiés...), c'est toujours ton droit le plus strict, et tu viens ici donner tes leçons de bon sens et de réalisme, c'est encore et toujours ton droit, mais ta lecture du fil n'en reste pas moins biaisée et ton résumé de nos positions, plutôt diverses et souvent réfléchies, mesurées, appuyées sur des éléments tangibles comme l'avis du conseil scientifique, les exemples d'autre pays (comparables, pas le Danemark mis en avant par M. le ministre!, plutôt l'Italie) complètement subjectif et passé au prisme de tes propres obsessions, voilà tout.
- mimiNiveau 9
La semaine dernière ,brain trust improvisé chez nous entre profs et chef où nous avons commencé à soulever les très nombreux problèmes qu'à l'echelle locale de notre établissement posait la rentrée.
Je vous passe ces derniers :vous les connaissez tous.
Ce qui nous a plombés c’est qu'ensuite elle nous a fait un compte rendu précis du brain trust pas improvisé qu’elle avait eu avec les autres CE du bassin et les huiles via vision conf'.
Une liste de 30 questions
En face ,des réponses du type "on ne sait pas"
Et ça...
Je vous passe ces derniers :vous les connaissez tous.
Ce qui nous a plombés c’est qu'ensuite elle nous a fait un compte rendu précis du brain trust pas improvisé qu’elle avait eu avec les autres CE du bassin et les huiles via vision conf'.
Une liste de 30 questions
En face ,des réponses du type "on ne sait pas"
Et ça...
- jammeNeoprof expérimenté
Cleopatra, je suis d'accord avec toi sur certains points mais oui, je râle si je dois faire garderie car je ne suis pas animatrice mais prof. Oui je râle si je dois nettoyer ma salle le soir ou entre chaque cours. Tout ça pour pallier les défaillances de l'institution et le manque récurrent de personnel.
Au fil du temps, l'EN nous rajoute des casquettes qui ne sont pas les nôtres : psy, assistants sociaux, secrétaires et que sais-je encore.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas reprendre mais pas dans ces conditions où à 15 jours de cette reprise, nous sommes dans le flou. Travailler autrement se prépare et pas à l'arrache.
C'est tout un fonctionnement à revoir et ça prend du temps. Donc préparer une rentrée acceptable pour septembre me paraît davantage judicieux que de reprendre n'importe comment.
Au fil du temps, l'EN nous rajoute des casquettes qui ne sont pas les nôtres : psy, assistants sociaux, secrétaires et que sais-je encore.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas reprendre mais pas dans ces conditions où à 15 jours de cette reprise, nous sommes dans le flou. Travailler autrement se prépare et pas à l'arrache.
C'est tout un fonctionnement à revoir et ça prend du temps. Donc préparer une rentrée acceptable pour septembre me paraît davantage judicieux que de reprendre n'importe comment.
- marypopNiveau 9
Une chose qui me choque particulièrement, et dont on ne parle pas ici (ou je n'ai pas vu) : la pré-rentrée le 11 en présentiel des enseignants ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
- ysabelDevin
Je reviens que le "volontariat" pour les élèves parce que c'est important aussi pour notre organisation (je fais comme si on rentrait) :
1. L'administration va-t-elle joindre tous les parents pour savoir si leur enfant viendra ou pas. Si l'enfant vient, les parents s'engagent-ils à la faire aller à l'école jusqu'à la fin de l'année scolaire ?
2. On ne saura pas qui vient et les élèves seront là quand ils le souhaiteront… donc avec des élèves là un jour et pas le lendemain, la possibilité de se retrouver avec "trop" d'élèves ou au contraire d'attendre toute la journée sans en avoir.
1. L'administration va-t-elle joindre tous les parents pour savoir si leur enfant viendra ou pas. Si l'enfant vient, les parents s'engagent-ils à la faire aller à l'école jusqu'à la fin de l'année scolaire ?
2. On ne saura pas qui vient et les élèves seront là quand ils le souhaiteront… donc avec des élèves là un jour et pas le lendemain, la possibilité de se retrouver avec "trop" d'élèves ou au contraire d'attendre toute la journée sans en avoir.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- leliseurNiveau 5
marypop a écrit:Une chose qui me choque particulièrement, et dont on ne parle pas ici (ou je n'ai pas vu) : la pré-rentrée le 11 en présentiel des enseignants ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
Je me suis posé la même question.
Et finalement, où avez-vous lu qu'il était question de faire une ou des réunions en présentiel ?
- sookieGrand sage
Rentrée aussi aujourd'hui.
Mail de la chef pour dire qu'elle ne savait pas comment cela aller se passer.
Puis mail de la rectrice disant qu'on est trop super et qu'il faut continuer (j'en ai le poil tout brillant) mais sans info particulière.
Mail de la chef pour dire qu'elle ne savait pas comment cela aller se passer.
Puis mail de la rectrice disant qu'on est trop super et qu'il faut continuer (j'en ai le poil tout brillant) mais sans info particulière.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- ainahFidèle du forum
marypop a écrit:Une chose qui me choque particulièrement, et dont on ne parle pas ici (ou je n'ai pas vu) : la pré-rentrée le 11 en présentiel des enseignants ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
Notre CDE nous a demandé par sondage si nous serons disponible pour cette pré rentrée en présentiel. Sans quoi elle se ferait en Visio. Cela dépend aussi des établissements, nous sommes une trentaine, rien à voir avec une équipe d'un gros lycée.
- MesonMixingNiveau 10
Jean-Rémi Girard est en train de s'énerver contre Elisabeth Lévy sur CNews dans l'émission de Pascal Praud.
Et elle ne l'a pas volé... Merci au SNALC.
Et elle ne l'a pas volé... Merci au SNALC.
_________________
EN : Physique/Chimie
2020-2021 : Contrôleur des Finances Publiques
2021 - ... : Inspecteur des Finances Publiques
- bernardoFidèle du forum
Cléopatra2 a écrit:Tu prends 90% des messages du fil.illizia a écrit:Peux-tu citer exactement les messages du fil (puisque ce serait la majorité des intervenants d'après toi) qui disent cela? Parce que la caricature, ça va bien, là.Cléopatra2 a écrit:
Eh bien si on en croit ce fil, oui. On reste chez soi et on fait cours à distance jusqu'au vaccin.
Ici, ça oscille entre inquiétude légitime et quasi paranoïa.
Je ne t'ai pas visée directement, donc il n'y a rien qui "va bien, là".Voilà. En fait il est impossible de préparer une rentrée normale en septembre. car il sera possibleHermiony a écrit:Eh oui...parce qu'on ne pourra plus dire alors "on ne veut pas reprendre, les conditions ne sont pas réunies...." comme en mai.anthinéa a écrit:@eneaco c’est bien ça le plus inquiétant. Si la situation est la même en septembre, on fait comment ?
Je suis sans doute pessimiste, mais les commandes de matériel, la réflexions sur les EDT, sur les salles de classe, sur les transports...durant l'été, mais c'est rêver éveillé, là. Il ne se passera rien de plus nous concernant, les mesures nécessaires seront prises à minima.
J'envie les collègues qui croient que du chemin sera parcouru question réflexion sur les conditions de travail quand on reprendra en septembre, je n'y crois pas un seul instant, tant les réalités diffèrent d'un établissement à l'autre et tant le manque de matériel ne date pas d'aujourd'hui. J'espère me tromper, hein, ça me rassurerait sur la nature humaine...
- qu'on soit encore en distanciel
- que le présentiel ne se fasse qu'en demi-groupe, donc avec des programmes revus (ou l'impossibilité de travailler vraiment, donc de ne pas faire, ô crime odieux, un travail d'enseignant pur et sans tache!)
- que s'il doit y avoir un rebond de la contamination, il vaut peut-être mieux que ça soit maintenant qu'en octobre avec EN PLUS les maladies hivernales qui vont arriver, grippes, gastros... (bon, cela je n'en sais rien, c'est vraiment une supposition).
De plus, il si les écoles n'ouvrent pas maintenant mais qu'on commence à déconfiner, que vont faire les enfants concrètement? Les "grands" vont aller zoner je ne sais où et fini l'enseignement à distance.
Je suis pour une reprise dans des conditions acceptables, peut-être pas dès le 12 mai, mais au moins en juin, mais ça implique qu'on ne fasse pas le programme, et qu'on travaille différemment. Peut-être que pour certains ça sera juste révisions pour le rattrapage du bac. Pour d'autres orientation (2de, 3e), donc discussions par petit groupes d'élèves.
Et quand je lis aussi que certains ne veulent pas nettoyer leur salle, leur poignée de porte ou que sais-je, j'hallucine encore plus. En septembre il faudra le faire, en fait. Bon, là on aura peut-être les lingettes, mais faut pas trop rêver non plus.
La reprise sociale de l'école est à mon sens nécessaire, elle le serait moins si on pouvait sortir et faire ce qu'on veut avec les enfants, or ce n'est pas le cas.
Et puis c'est éreintant de lire sur ce fil qu'on est sacrifiés sur l'autel du grand MEDEF ou que sais-je d'autre. Nous avons la position la plus confortable : fonctionnaire, traitement à taux plein et pour la majorité d'entre nous, aucun contrôle de ce qu'on fait en télétravail. Pour certains, la situation du confinement est désespérée, ils ont besoin de retourner au travail.
Et un post m'a bien agacée à la lecture, celui où Madame-de-Pierre explique qu'elle refera tous ses cours pour les faire à distance, alors que depuis des semaines elle nous assène qu'il est impossible de travailler AU BUREAU à distance dans sa matière blablabla.
En fait, travailler à distance, ce n'est pas notre travail. Notre travail c'est d'être auprès des élèves.
Alors oui, on ne travaillera pas comme d'habitude (mais personne n'a dit qu'on aurait 35 élèves dans les classes).
Les seuls qui ont légitimement le droit de râler, ce sont les PE, car pour le coup, ils ne peuvent pas ne pas s'approcher des enfants et les profs de lettres de lycée car le bac français est un non-sens.
Pour les profs du secondaire qui montent sur leurs grands chevaux (et moi les fenêtres s'ouvrent pas, et moi j'ENSEIGNE, je ne garde pas les cochons, que des animateurs viennent se faire contaminer à ma place) ça me rend très irritable.
Il y a des inquiétudes et des préalables d'équipement à demander, oui, mais il faut aussi être pragmatique et accepter de bousculer nos habitudes de travail.
Encore une fois, je ne dis pas qu'il FAUT reprendre le 12 mai, mais qu'il faut peut-être se dire que ceux qui attendent septembre comme le messie feraient bien de mettre de l'eau dans leur vin.
Et quant à équiper les établissements d'ici la rentrée, je me marre bien, nous pouvons avoir des vacances, mais pas les ouvriers des régions ou départements ou les entreprises privées qui devront équiper les bâtiments.
Lorsqu'on lit tous les arguments énoncés ici, ça équivaut bien à on ne reprend pas tant qu'il n'y a pas de vaccin.
Car tous les arguments donnés en vue d'une reprise en septembre sont de la pensée magique ni plus ni moins : "on connaîtra plus la maladie, il y aura peut-être des médicaments etc. ".
Il faut quand même bien penser que le confinement n'a pas pour but de ne pas attraper la maladie in fine mais d'aplatir la courbe, ce qui n'est pas pareil, et d'éviter de contaminer les personnes fragiles et à risque. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, j'essaie d'être factuelle.
Je ne partage pas ton point de vue : "les seuls qui ont légitimement le droit de râler" ? Mais qui décide de qui a le droit de râler ? Là, par exemple, je râle. C'est légitime ou non ?
Tu opposes les fonctionnaires privilégiés à ceux dont la situation est "désespérée". N'est-ce pas un brin caricatural ? Personnellement, je partage l'idée de Bernard Friot qui milite pour un salaire à vie, attaché à la personne. Tout le monde serait alors privilégié ! Trop cool, non ?
_________________
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Flo44Érudit
Je suis totalement d'accord avec toi, la présence sur place n'apporte rien. Depuis le début du confinement, on fait une réunion par semaine en virtuel, ça se passe très bien. Même mieux, je trouve, c'est plus efficace et il n'y a pas de digressions sans fin et hors sujet.marypop a écrit:Une chose qui me choque particulièrement, et dont on ne parle pas ici (ou je n'ai pas vu) : la pré-rentrée le 11 en présentiel des enseignants ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
- illiziaEsprit éclairé
Aucune nouvelle précise chez nous, les chefs attendent sûrement demain pour lancer les réunions, annoncées mais sans dates ni modalités fixées (et en visio, je pense, on est un très gros établissement, dans Paris avec beaucoup de transports pour certains).ainah a écrit:marypop a écrit:Une chose qui me choque particulièrement, et dont on ne parle pas ici (ou je n'ai pas vu) : la pré-rentrée le 11 en présentiel des enseignants ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
Notre CDE nous a demandé par sondage si nous serons disponible pour cette pré rentrée en présentiel. Sans quoi elle se ferait en Visio. Cela dépend aussi des établissements, nous sommes une trentaine, rien à voir avec une équipe d'un gros lycée.
Pour le moment ils ont demandé aux coordo des disciplines de sonder chaque équipe, pour collecter ce qu'ils suggèrent, comment ils voient les choses, combien nous serions à ne pas pouvoir reprendre en présentiel...
On échange donc entre collègues, par mail, mais officiellement, je ne crois pas qu'on aura des éléments tangibles avant, au mieux, demain ou mercredi.
- mimiNiveau 9
Rentrer en présentiel (petit college, distanciation possible) ne me gene pas.
En revanche, le silence assourdissant concernant l'organisation du Machin, oui
En revanche, le silence assourdissant concernant l'organisation du Machin, oui
- PointàlaligneExpert
Flo44 a écrit:Je suis totalement d'accord avec toi, la présence sur place n'apporte rien. Depuis le début du confinement, on fait une réunion par semaine en virtuel, ça se passe très bien. Même mieux, je trouve, c'est plus efficace et il n'y a pas de digressions sans fin et hors sujet.marypop a écrit:Une chose qui me choque particulièrement, et dont on ne parle pas ici (ou je n'ai pas vu) : la pré-rentrée le 11 en présentiel des enseignants ...
Pourquoi ne pas plutôt faire des réunions à distance la semaine du 4, pour organiser cette rentrée et poser les questions nécessaires ?
Quelle est la justification de vouloir à tout prix faire venir en établissement des dizaines / centaines d'adultes dans un espace confiné ?
J'avoue que ça me laisse plus que perplexe, la France entière doit télétravailler autant que possible, on fait du télé enseignement, mais on ne saurait pas réserver une CV du CNED pour un établissement pour préparer sereinement cette rentrée ...
Tout à fait...
On peut très bien ouvrir l'établissement pour ceux qui ont des préparations à faire, et effectuer les réunions en virtuel.
C'est vrai pour l'efficacité, on l'a vu pour les conseils de classe.
- LaotziSage
Cléopatra2 a écrit:Je suis pour une reprise dans des conditions acceptables, peut-être pas dès le 12 mai, mais au moins en juin, mais ça implique qu'on ne fasse pas le programme, et qu'on travaille différemment. Peut-être que pour certains ça sera juste révisions pour le rattrapage du bac. Pour d'autres orientation (2de, 3e), donc discussions par petit groupes d'élèves.
En fait, tout le problème est là : c'est quoi, des "conditions acceptables" ? Nous sommes pas spécialistes, on peut donc se reposer sur les préconisations publiées par le conseil scientifique (celui-là même qui n'est pas d'accord avec toi et considère qu'il aurait mieux fallu reprendre en septembre) : clairement, il est impossible comme tout le monde (même le Snpden) l'a dit de les mettre en oeuvre pour mai ou juin. En revanche, on peut essayer d'organiser les choses au mieux pour que cela soit le plus possible mis en oeuvre en septembre.
Cléopatra2 a écrit:Pour les profs du secondaire qui montent sur leurs grands chevaux (et moi les fenêtres s'ouvrent pas, et moi j'ENSEIGNE, je ne garde pas les cochons, que des animateurs viennent se faire contaminer à ma place) ça me rend très irritable.
Il y a des inquiétudes et des préalables d'équipement à demander, oui, mais il faut aussi être pragmatique et accepter de bousculer nos habitudes de travail.
Encore une fois, je ne dis pas qu'il FAUT reprendre le 12 mai, mais qu'il faut peut-être se dire que ceux qui attendent septembre comme le messie feraient bien de mettre de l'eau dans leur vin.
Et quant à équiper les établissements d'ici la rentrée, je me marre bien, nous pouvons avoir des vacances, mais pas les ouvriers des régions ou départements ou les entreprises privées qui devront équiper les bâtiments.
Mais ça veut dire quoi "être pragmatique et accepter de bousculer nos habitudes de travail" ? Non, il n'y a pas à être pragmatique dans une telle situation de crise sanitaire : il y a à faire en sorte que la vie de chacun soit la plus protégée possible, et rien d'autres. Donc on doit mettre tout ce qui est possible pour éviter les contaminations, c'est la seule et unique chose à faire avant tout.
Le confinement a bien pour but d'éviter des contaminations, pas seulement d'aplatir la courbe. L'idée est de réduire au maximum la circulation du virus, pas seulement de le faire circuler plus lentement. Sinon, il y aura des centaines de milliers de morts en France.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Isis39Enchanteur
MesonMixing a écrit:Jean-Rémi Girard est en train de s'énerver contre Elisabeth Lévy sur CNews dans l'émission de Pascal Praud.
Et elle ne l'a pas volé... Merci au SNALC.
Le SNALC assure vraiment dans cette situation particulière. Et je le dis alors que je ne suis pas syndiquée au SNALC.
- bernardoFidèle du forum
Le problème de la pré-rentrée c'est aussi qu'on va devoir discuter de comment faire au mieux pour faire garderie à nos élèves. C'est un sujet de discussion peu motivant, il me semble. La gestion de la pénurie, c'était déjà lassant avant, mais, là, on atteint des sommets.
J'ai une suggestion d'idée pour gérer l'après 11 : s'il fait beau, mettons tous les élèves dans la cour toute la journée
(Sans rire, je serai en grève le 11 et tous les "jours d'après"...)
J'ai une suggestion d'idée pour gérer l'après 11 : s'il fait beau, mettons tous les élèves dans la cour toute la journée
(Sans rire, je serai en grève le 11 et tous les "jours d'après"...)
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- VerduretteModérateur
Cleopatra : merci , je te rejoins également.
Si les médecins avec leurs dix années d'études (voire plus) daignent attraper un chiffon et de l'alcool pour désinfecter leur porte et leur clavier, je pense qu'on peut faire ce léger effort sans déchoir, non ? Ce discours "moi je suis prof, donc intellectuel, fait pour l'enseignement pur dans les hauteurs des sommités de l'esprit", est un peu prétentieux, non ?
Je comprends la peur, je l'éprouve aussi, il y a une angoisse légitime liée à la crainte de la contagion et de ce à quoi elle peut conduire, et une classe est un milieu très particulier, où 'on "marine" plusieurs heures au contact des mêmes personnes, bien différent d'une caisse de supermarché où les clients défilent. Bien réfléchir à la meilleure façon de s'y prendre pour préserver la santé de tous est indispensable, mais préparer le redémarrage, que ce soit le 11 mai ou plus tard, l'est tout autant. Nous allons vivre encore longtemps avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Soyons honnêtes : Nous avons eu jusqu'ici un relatif confort, beaucoup souffrent du confinement, mais ça c'est le cas de tout le monde (et je sais n'être pas parmi les plus malheureux, j'en suis bien consciente), professeurs et autres; nous avons perçu nos salaires, et ce n'était pas indu, c'était la rémunération d'un travail effectif et consciencieux, le manque d'efficacité d'une partie de ce travail ne nous étant pas imputable, mais pensons aussi aux autres ... sans oublier qu'une faillite (économique, j'entends) de l'état nous priverait à notre tour de tout ou partie de nos revenus.
Et il est dommage, à mon sens, que certains propos donnent au grand public le bâton pour nous faire battre, alors qu'on reprenait un peu du poil de la bête aux yeux de ce même grand public.
Si les médecins avec leurs dix années d'études (voire plus) daignent attraper un chiffon et de l'alcool pour désinfecter leur porte et leur clavier, je pense qu'on peut faire ce léger effort sans déchoir, non ? Ce discours "moi je suis prof, donc intellectuel, fait pour l'enseignement pur dans les hauteurs des sommités de l'esprit", est un peu prétentieux, non ?
Je comprends la peur, je l'éprouve aussi, il y a une angoisse légitime liée à la crainte de la contagion et de ce à quoi elle peut conduire, et une classe est un milieu très particulier, où 'on "marine" plusieurs heures au contact des mêmes personnes, bien différent d'une caisse de supermarché où les clients défilent. Bien réfléchir à la meilleure façon de s'y prendre pour préserver la santé de tous est indispensable, mais préparer le redémarrage, que ce soit le 11 mai ou plus tard, l'est tout autant. Nous allons vivre encore longtemps avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Soyons honnêtes : Nous avons eu jusqu'ici un relatif confort, beaucoup souffrent du confinement, mais ça c'est le cas de tout le monde (et je sais n'être pas parmi les plus malheureux, j'en suis bien consciente), professeurs et autres; nous avons perçu nos salaires, et ce n'était pas indu, c'était la rémunération d'un travail effectif et consciencieux, le manque d'efficacité d'une partie de ce travail ne nous étant pas imputable, mais pensons aussi aux autres ... sans oublier qu'une faillite (économique, j'entends) de l'état nous priverait à notre tour de tout ou partie de nos revenus.
Et il est dommage, à mon sens, que certains propos donnent au grand public le bâton pour nous faire battre, alors qu'on reprenait un peu du poil de la bête aux yeux de ce même grand public.
- JennyMédiateur
Cleopatra : L’un des arguments pour reprendre en septembre, c’est de ne pas rentrer n’importe comment sans préparation, sans équipements de protection.
Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il faudrait mieux un rebond en juin à la fois pour des raisons sanitaires et économiques. Il y a toujours beaucoup de patients en réa, les hôpitaux ne parviennent toujours pas à soigner les autres patients, les soignants sont épuisés. Sur le plan économique, j’avoue être très inquiète pour la restauration et le tourisme si on est à nouveau confinés en juin/juillet.
Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il faudrait mieux un rebond en juin à la fois pour des raisons sanitaires et économiques. Il y a toujours beaucoup de patients en réa, les hôpitaux ne parviennent toujours pas à soigner les autres patients, les soignants sont épuisés. Sur le plan économique, j’avoue être très inquiète pour la restauration et le tourisme si on est à nouveau confinés en juin/juillet.
- User2787Niveau 2
On devait pas reprendre le 4 mai?
- bernardoFidèle du forum
Verdurette a écrit:Cleopatra : merci , je te rejoins également.
Si les médecins avec leurs dix années d'études (voire plus) daignent attraper un chiffon et de l'alcool pour désinfecter leur porte et leur clavier, je pense qu'on peut faire ce léger effort sans déchoir, non ? Ce discours "moi je suis prof, donc intellectuel, fait pour l'enseignement pur dans les hauteurs des sommités de l'esprit", est un peu prétentieux, non ?
Je comprends la peur, je l'éprouve aussi, il y a une angoisse légitime liée à la crainte de la contagion et de ce à quoi elle peut conduire, et une classe est un milieu très particulier, où 'on "marine" plusieurs heures au contact des mêmes personnes, bien différent d'une caisse de supermarché où les clients défilent. Bien réfléchir à la meilleure façon de s'y prendre pour préserver la santé de tous est indispensable, mais préparer le redémarrage, que ce soit le 11 mai ou plus tard, l'est tout autant. Nous allons vivre encore longtemps avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Soyons honnêtes : Nous avons eu jusqu'ici un relatif confort, beaucoup souffrent du confinement, mais ça c'est le cas de tout le monde (et je sais n'être pas parmi les plus malheureux, j'en suis bien consciente), professeurs et autres; nous avons perçu nos salaires, et ce n'était pas indu, c'était la rémunération d'un travail effectif et consciencieux, le manque d'efficacité d'une partie de ce travail ne nous étant pas imputable, mais pensons aussi aux autres ... sans oublier qu'une faillite (économique, j'entends) de l'état nous priverait à notre tour de tout ou partie de nos revenus.
Et il est dommage, à mon sens, que certains propos donnent au grand public le bâton pour nous faire battre, alors qu'on reprenait un peu du poil de la bête aux yeux de ce même grand public.
Oui, mais penser aux autres, ça peut se manifester de plusieurs façons, non ? Ne pas vouloir prendre le risque de les contaminer, n'est-ce pas aussi penser aux autres ?
Certains propos ? C'est un peu vague ou je me trompe ?
On reprenait un peu du poil de la bête aux yeux de ce même grand public ? Je ne sais pas sur quoi tu fondes cette affirmation mais, en tout cas, ce qu'il pense de nous m'est assez égal.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
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