- bernardoFidèle du forum
Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
- PaleoprofFidèle du forum
bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
Si les consignes de reprise ne sont pas toutes sans exception mises en oeuvre dans un établissement, le droit de retrait me semble justifié, non?
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Je construis ma suite......
- WinmarNiveau 5
bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
L'impopularité ne l'a pas gêné outre-mesure jusque-là, c'est vrai mais là l'enjeu est énorme. Il ne s'agit plus de s'en prendre à de soit-disant privilèges ou archaïsmes de la société mais il y va de la santé et de la vie des gens. Ils sont obligés d'en tenir compte.
- WinmarNiveau 5
Paleoprof a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
Si les consignes de reprise ne sont pas toutes sans exception mises en oeuvre dans un établissement, le droit de retrait me semble justifié, non?
Est-ce qu'un droit peut être a priori invalidé par un ministre ?
La méthode cynique que pourrait mettre en place Blanquer serait d'avoir un protocole sanitaire validé par le conseil scientifique si minimal qu'il serait respecté dans la plupart des établissements et conduirait donc à nous voir rejeté par la justice notre droit au retrait.
- DerMaxHabitué du forum
Question pour être sûr d'avoir bien compris. Puisque les familles ont le choix de mettre (ou non) leur enfant à l'école. Les élèves de terminales peuvent ne plus venir en cours et avoir leur bac? (puisqu'on peut ne se baser que sur la moyenne de deux trimestres si j'ai bien compris).
- bernardoFidèle du forum
Paleoprof a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
Si les consignes de reprise ne sont pas toutes sans exception mises en oeuvre dans un établissement, le droit de retrait me semble justifié, non?
Il l'est, à mes yeux. Mais quand on lit cette note de la Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique, on comprend que ça n'est pas le point de vue de tout le monde : http://www.sies.fr/courriers_publications/communiques/DGAFP_droit_de_retrait_fonction_publique_COVID19_mars_2020.pdf
(Je ne mets pas d'extrait parce que je n'arrive pas à faire de copier-coller sur un pdf et suis trop paresseux pour taper un long texte )
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- CasparProphète
DerMax a écrit:Question pour être sûr d'avoir bien compris. Puisque les familles ont le choix de mettre (ou non) leur enfant à l'école. Les élèves de terminales peuvent ne plus venir en cours et avoir leur bac? (puisqu'on peut ne se baser que sur la moyenne de deux trimestres si j'ai bien compris).
Encore une contradiction: on est passé de l'assiduité prise en compte pour le bac au volontariat. Ceux qui ont déjà leur bac avec le contrôle continu seront-ils volontaires pour revenir ?
- amourExpert
bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
C'est à dire que les caissiers et caissières n'ont jamais arrêté, mais les enseignantes et les enseignants non plus! J'ai encore entendu il y a ne petite heure une journaliste sur BFM, spécialiste, parait-il, de l'enseignement (oui je sais je devrais éteindre cette télé) , dire que "les enseignants ont peur de reprendre" mais en fait nous n'avons pas du tout arrêté de travailler, il nous a été imposé de travailler en télétravail sans qu'aucune structure n'y soit préparée, sans matériel et sans formation. Alors que certains salariés par exemple, étaient déjà rompus à ces techniques et avaient pu négocier cet état de fait. Nous avons consenti des efforts colossaux et nous avons toujours été au travail. Alors même qu'au onze mai, ceux des salariés qui peuvent rester en télétravail le feront, on nous impose, et sans bénéfice aucun pour les usagers, de reprendre en présentiel , pas de reprendre, car nous n'avons jamais cessé de travailler.
- LadKlimaHabitué du forum
DerMax a écrit:Question pour être sûr d'avoir bien compris. Puisque les familles ont le choix de mettre (ou non) leur enfant à l'école. Les élèves de terminales peuvent ne plus venir en cours et avoir leur bac? (puisqu'on peut ne se baser que sur la moyenne de deux trimestres si j'ai bien compris).
Il y a de grandes chances en effet. D'un autre côté, peut-on encore mettre des notes aux Terminales, à ceux qui viennent ? (Pour dire de donner un petit coup de pouce par exemple à un élève juste)
- CasparProphète
LadKlima a écrit:DerMax a écrit:Question pour être sûr d'avoir bien compris. Puisque les familles ont le choix de mettre (ou non) leur enfant à l'école. Les élèves de terminales peuvent ne plus venir en cours et avoir leur bac? (puisqu'on peut ne se baser que sur la moyenne de deux trimestres si j'ai bien compris).
Il y a de grandes chances en effet. D'un autre côté, peut-on encore mettre des notes aux Terminales, à ceux qui viennent ? (Pour dire de donner un petit coup de pouce par exemple à un élève juste)
Oui, mais si l'élève a une mauvaise note on ne la compte pas ?
- bernardoFidèle du forum
Winmar a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
L'impopularité ne l'a pas gêné outre-mesure jusque-là, c'est vrai mais là l'enjeu est énorme. Il ne s'agit plus de s'en prendre à de soit-disant privilèges ou archaïsmes de la société mais il y va de la santé et de la vie des gens. Ils sont obligés d'en tenir compte.
Je vais peut-être dire une horreur mais si la vie des gens était si essentielle, pourquoi avoir fermé tant de lits d'hôpitaux ces dernières années et avoir détruit les stocks de masques ? Le gouvernement a pris avec raison des mesures fortes (confinement) pour sauver des vies en soulageant les hôpitaux, mais c'était, en quelque sorte, une mesure de rattrapage, après avoir fragilisé (ce gouvernement et ceux d'avant) l'hôpital. Donc la vie compte pour eux, c'est certain, mais ils cherchent un équilibre entre risque sanitaire et risque économique. Je pense qu'ils font un pari et qu'ils espèrent le gagner. Moi, je ne le ferais pas. Mais, moi, je ne suis pas au pouvoir...
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- eleonore69Érudit
bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
A mon avis, cela ne sera pas réciproque !
- ycombeMonarque
bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
J'aimerais qu'on arrête avec ça. Ce n'est pas parce que le ministre le répète que ça devient vrai.
On peut parfaitement invoquer un droit de retrait.
- pas d'aération suffisante dans les salles,
- pas de masque ffp2, les seuls qui protègent efficacement,
- pas de gants, alors qu'on touche tout un tas d'objets partagés (tableaux, feutres, brosses, bureau, poignées, interrupteurs, ordinateurs, souris, clavier, etc).
- des enseignants volontaires pour garder les enfants de soignants ont été contaminés, deux écoles au moins ont été fermées alors que la distanciation avait été prévue et était annoncée suffisante,
- 43% des enseignants du lycée de Crépy-en-Valois ont été contaminés, preuve que la contamination est importante dans le cadre scolaire,
- stress dû au fait qu'en plus de gérer le cours, il faudra en permanence être sur le qui-vive et vérifier le respect des règles chez les élèves.
- stress dû à la pression pour assurer en plus le distanciel
D'ailleurs le ministre a dit à peu près textuellement que le droit de retrait n'était pas d'actualité car les personnels à risque ou dont un proche est à risque ne viendraient pas, ce qui signifie bien que le droit de retrait est parfaitement utilisable. Même si on n'est pas à risque, on a le droit de ne pas vouloir risquer de tomber malade. D'autant que les séquelles peuvent être lourdes.
Quand à la culpabilisation avec l'exemple des caissières:
- il y a des morts dans cette catégorie de la population.
- dans les supermarchés que je fréquente les caissiers et caissières sont isolées du public par des vitres en plexiglas et portent des gants
- les caissiers et caissières ne sont pas responsables du respect de la distanciation. Il y a des vigiles pour ça et même eux leur responsabilité n'est pas pénale, ils s'adressent à des adultes responsables de leur santé. Nous sommes responsables de la santé des élèves mineurs.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Pourquoi 3,14159Expert
Dans mon établissement qui fait partie d'une cité scolaire les nouvelles du jour sont on ne sait rien, donc on ne fait rien pour l'instant.
Pas d'agent, pas de masque, pas de gel hydroalcoolique, pas de dépistage, pas de cantine, pas d'internat.... Bref on n'aurait pas repris que cela n'aurait pas été pire.
Pas d'agent, pas de masque, pas de gel hydroalcoolique, pas de dépistage, pas de cantine, pas d'internat.... Bref on n'aurait pas repris que cela n'aurait pas été pire.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- bernardoFidèle du forum
amour a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
C'est à dire que les caissiers et caissières n'ont jamais arrêté, mais les enseignantes et les enseignants non plus! J'ai encore entendu il y a ne petite heure une journaliste sur BFM, spécialiste, parait-il, de l'enseignement (oui je sais je devrais éteindre cette télé) , dire que "les enseignants ont peur de reprendre" mais en fait nous n'avons pas du tout arrêté de travailler, il nous a été imposé de travailler en télétravail sans qu'aucune structure n'y soit préparée, sans matériel et sans formation. Alors que certains salariés par exemple, étaient déjà rompus à ces techniques et avaient pu négocier cet état de fait. Nous avons consenti des efforts colossaux et nous avons toujours été au travail. Alors même qu'au onze mai, ceux des salariés qui peuvent rester en télétravail le feront, on nous impose, et sans bénéfice aucun pour les usagers, de reprendre en présentiel , pas de reprendre, car nous n'avons jamais cessé de travailler.
Il y a une autre différence, d'ailleurs. Les caissiers ou caissières que je vois travaillent derrière un bouclier en plexiglas qui, je pense, les protège correctement. Je ne pense pas qu'on pourra faire de même...
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- CasparProphète
eleonore69 a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
A mon avis, cela ne sera pas réciproque !
Oui et non, il y a quand même des élèves qui ont envie de reprendre: ils s'ennuient, il n'y arrivent pas tout seuls, ils ont peur pour leur avenir et certains ont sans doute envie de nous revoir, au moins pour qu'on puisse leur expliquer des choses et répondre à leurs questions.
- PaleoprofFidèle du forum
Winmar a écrit:Paleoprof a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
Si les consignes de reprise ne sont pas toutes sans exception mises en oeuvre dans un établissement, le droit de retrait me semble justifié, non?
Est-ce qu'un droit peut être a priori invalidé par un ministre ?
La méthode cynique que pourrait mettre en place Blanquer serait d'avoir un protocole sanitaire validée par le conseil scientifique si minimal qu'il serait respecté dans la plupart des établissements et conduirait donc à nous voir rejeté par la justice notre droit au retrait.
Je pense (mais je suis preneuse de tout échange sur la question) que nous pourrions jusitifier le droit de retrait en nous appuyant sur les recommandations du conseil scientifique, surtout si celles du ministère sont a minima.
J'ai à l'esprit l'excellente interview de Jean Rémi Girard du SNALC ce matin sur CNews : à la question du journaliste dont j'ai oublié le nom (sans doute parce qu'il m'horripile : Pascal Praud je crois) qui demandait si le SNALC appelait dès aujourd'hui au droit de retrait le 11 mai : Jean Rémi Girard a répondu qu'il faut attendre de voir ce qui est mis en oeuvre dans chaque établissement le 11 mai pour faire valoir, ou pas, son droit de retrait.
Ce sera donc établissement par établissement, équipe par équipe et personne par personne d'estimer si les mesures sont suffisantes à assurer sa sécurité et la préservation de sa santé.
Clairement, c'est ce que je disais dans un autre message : chacun son métier. Je ne suis pas médecin, les politiciens ne sont pas médecins, le conseil scientifique est composé de médecins, donc personnellement (mais cela n'engage que moi) je me baserai sur les recommandations du conseil scientifique et non sur un plan certainement minimaliste du gouvernement.
Je joins une note de la DGAFP sur la question du droit de retrait, pour que chacun qui le souhaite puisse se faire sa propre idée de la question.
EDIT : Ycombe semble avoir la même analyse que moi sur la question, mais sa réponse est plus.... radicale ! Pour une fois que je mets un peu d'eau dans mon vin et mes propos ....
- Fichiers joints
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- LadKlimaHabitué du forum
Caspar a écrit:LadKlima a écrit:DerMax a écrit:Question pour être sûr d'avoir bien compris. Puisque les familles ont le choix de mettre (ou non) leur enfant à l'école. Les élèves de terminales peuvent ne plus venir en cours et avoir leur bac? (puisqu'on peut ne se baser que sur la moyenne de deux trimestres si j'ai bien compris).
Il y a de grandes chances en effet. D'un autre côté, peut-on encore mettre des notes aux Terminales, à ceux qui viennent ? (Pour dire de donner un petit coup de pouce par exemple à un élève juste)
Oui, mais si l'élève a une mauvaise note on ne la compte pas ?
Dans ce cas, il sait qu'il est foutu , non bonne question que les notes du 3ème trimestre !
- FireflyNiveau 9
En Angleterre, on s'inquiète du nombre important d'enfants ayant des formes sévères, notamment avec des maux de ventre :
à lire ici
à lire ici
- JennyMédiateur
micaschiste a écrit:Dans le journal local du moment
SourceCe nouveau cas n’émeut pas le maire de la commune, Étienne Jacquet, qui se contente d’indiquer que le malade « a déclaré la maladie à Lyon ». Dans la commune voisine de Saint-Gervais, où un enfant contaminé avait suivi une classe de français, Jean-Marc Peillex estime que « ce serait plus inquiétant si les cas étaient dispersés ». Le maire ajoute : « Cela reste dans le même foyer, donc sous contrôle ».
Et plus précisément
SourceLe maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex a tenu à relativiser le risque de contamination dans l’école de sa commune où le jeune Britannique "n’a pas côtoyé toute une école mais il a cotoyé une demi-journée cinq élèves".
Pour l'école Montessori
SourceCe groupe a été "ciblé" par les médecins de l’Agence régionale de santé (ARS) en raison de leur plus grande promiscuité avec le jeune Britannique contaminé. Ce dernier avait passé deux heures dans l’établissement le 31 janvier pour le tester et peut-être l’intégrer à la rentrée. Le dépistage s’est révélé négatif pour les cinq enfants.
Donc ce n'est pas un écolier classique, loin de là.
Merci.
Cette étude ne devrait pas donc servir d'argument pour une reprise.
- MathadorEmpereur
FO a aussi évoqué le recours au droit de retrait et le dépôt d'un préavis de grève.Pontorson50 a écrit:Il est par ailleurs probable que le lectorat du "café pédagogique", souvent un peu sacerdotal dans le métier, est plus "ouvert à la réouverture" (sic). Y voir près d'un quart de l'échantillon annoncer qu'il ne peut ou ne veut reprendre est alarmant, même si à l'approche des échéances ceux qui feront vraiment face à plus d'un mois et demi de prélèvement de traitement ne seront sûrement pas 14% si seul le SNALC (qui peut encore changer d'avis) les soutient.
Et si la réouverture se fait vraiment, ce serait plutôt une ou deux semaines de grève, le temps que les hôpitaux saturent et que cela fasse refermer les écoles et les EPLE en bloc.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- DanskaProphète
Jenny a écrit:Merci.
Cette étude ne devrait pas donc servir d'argument pour une reprise.
Déjà, on ne devrait pas parler d'étude. Ca a déjà été évoqué plus haut, mais une "étude" menée sur un seul cas est un non-sens statistique et méthodologique.
- bernardoFidèle du forum
ycombe a écrit:bernardo a écrit:Winmar a écrit:Visiblement, le gouvernement est seul contre tous les acteurs de l'éducation en France hormis un relativement petit pourcentage de professionnels "bons soldats" ( qui correspond à peu près au socle électoral dudit gouvernement, coïncidence ou pas ?).
Il n'est donc pas en position de force et joue gros sur ce qu'il va proposer comme reprise. C'est plutôt bon pour nous les gens de terrain et je persiste à voir quelque de chose de minimaliste tant les contraintes sont grandes.
Je ne sais pas si ça gêne trop le gouvernement d'être seul contre tous les acteurs de l'éducation en France. C'est sûr que c'est un dossier délicat, mais, comme Macron a laissé le choix aux parents, qu'on va jouer sur la corde sensible (le civisme, les caissières elles ont bien repris, elles, etc.), qu'on ne pourra pas invoquer un droit de retrait et que certains collègues ont envie de revoir leurs élèves (ce que je comprends), il y a quand même de fortes chances (mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise) qu'on soit confronté au choix fatidique : grève ou non.
J'aimerais qu'on arrête avec ça. Ce n'est pas parce que le ministre le répète que ça devient vrai.
On peut parfaitement invoquer un droit de retrait.
- pas d'aération suffisante dans les salles,
- pas de masque ffp2, les seuls qui protègent efficacement,
- pas de gants, alors qu'on touche tout un tas d'objets partagés (tableaux, feutres, brosses, bureau, poignées, interrupteurs, ordinateurs, souris, clavier, etc).
- des enseignants volontaires pour garder les enfants de soignants ont été contaminés, deux écoles au moins ont été fermées alors que la distanciation avait été prévue et était annoncée suffisante,
- 43% des enseignants du lycée de Crépy-en-Valois ont été contaminés, preuve que la contamination est importante dans le cadre scolaire,
- stress dû au fait qu'en plus de gérer le cours, il faudra en permanence être sur le qui-vive et vérifier le respect des règles chez les élèves.
- stress dû à la pression pour assurer en plus le distanciel
D'ailleurs le ministre a dit à peu près textuellement que le droit de retrait n'était pas d'actualité car les personnels à risque ou dont un proche est à risque ne viendraient pas, ce qui signifie bien que le droit de retrait est parfaitement utilisable. Même si on n'est pas à risque, on a le droit de ne pas vouloir risquer de tomber malade. D'autant que les séquelles peuvent être lourdes.
Quand à la culpabilisation avec l'exemple des caissières:
- il y a des morts dans cette catégorie de la population.
- dans les supermarchés que je fréquente les caissiers et caissières sont isolées du public par des vitres en plexiglas et portent des gants
- les caissiers et caissières ne sont pas responsables du respect de la distanciation. Il y a des vigiles pour ça et même eux leur responsabilité n'est pas pénale, ils s'adressent à des adultes responsables de leur santé. Nous sommes responsables de la santé des élèves mineurs.
Je veux bien qu'on arrête avec ça mais quand je lis cette note, j'ai l'impression que ce n'est pas gagné : http://www.sies.fr/courriers_publications/communiques/DGAFP_droit_de_retrait_fonction_publique_COVID19_mars_2020.pdf
Je suis déjà parfaitement convaincu de tout ce que tu as écrit, comme j'étais, par exemple, convaincu que la réforme des retraites devait être retirée. Mais est-ce que le gouvernement nous écoute, même quand nous avons la raison de notre côté ? Je n'en suis pas certain. Maintenant si tu es sûr à 100% qu'on pourra invoquer ce droit, je veux bien te croire sur parole et espérer. De toute façon, je suis prêt à faire grève au cas où.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- CasparProphète
D'accord avec ycombe: les comparaisons avec un supermarché (ou une usine) ne sont pas vraiment pertinentes.
- JennyMédiateur
Danska a écrit:Jenny a écrit:Merci.
Cette étude ne devrait pas donc servir d'argument pour une reprise.
Déjà, on ne devrait pas parler d'étude. Ca a déjà été évoqué plus haut, mais une "étude" menée sur un seul cas est un non-sens statistique et méthodologique.
Tu as raison.
- bernardoFidèle du forum
Mathador a écrit:FO a aussi évoqué le recours au droit de retrait et le dépôt d'un préavis de grève.Pontorson50 a écrit:Il est par ailleurs probable que le lectorat du "café pédagogique", souvent un peu sacerdotal dans le métier, est plus "ouvert à la réouverture" (sic). Y voir près d'un quart de l'échantillon annoncer qu'il ne peut ou ne veut reprendre est alarmant, même si à l'approche des échéances ceux qui feront vraiment face à plus d'un mois et demi de prélèvement de traitement ne seront sûrement pas 14% si seul le SNALC (qui peut encore changer d'avis) les soutient.
Et si la réouverture se fait vraiment, ce serait plutôt une ou deux semaines de grève, le temps que les hôpitaux saturent et que cela fasse refermer les écoles et les EPLE en bloc.
C'est ce que je pense aussi.
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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