- trompettemarineMonarque
eleonore69 a écrit:Himpy a écrit:LadKlima a écrit:Ianna a écrit:Mais les élèves, à midi, ils mangent où ? Dans les classes ? C'est formellement interdit.
Et bien ça ne le sera plus
Et je répète, mais sous la surveillance de qui ?
Ben, de nous évidemment et après petite séance de ménage pour enlever les traces de beurre du sandwich, le gras des chips et j'en passe et des meilleurs...
Tu leur demandes de lécher la table, voyons.
:dehors2:
- leliseurNiveau 5
nonoreno a écrit:Tristan Waleckx (journaliste France 2) (Source : compte twitter @tristanwaleckx)
Lors de l'annonce surprise de la réouverture des écoles, pour la 1ere fois le ministère de la Santé nous avait refusé l'accès à l'avis du Conseil scientifique et ne l'avait pas mis en ligne.
En début de confinement, le 24/3, l'Elysée se félicitait : "Toutes les décisions annoncées par E.Macron durant ses allocutions ont été expertisées et validées par le Conseil scientifique en amont. Cet organe continuera son travail tout au long de la crise"
Le rapport du 20 avril avait été refusé aux journalistes... Tu m'étonnes...
Un mensonge de plus..
- DicloniaExpert
trompettemarine a écrit:Chez nous, on change de salle quasiment toutes les deux heures, professeurs et élèves. Il n' y a pas de lingette.Diclonia a écrit:historien14 a écrit:henriette a écrit:Désinfecter les poignées de porte, les interrupteurs, la souris, le clavier, le bouton d'allumage du PC, le dossier de chaise, etc. de MA salle, cela me semblerait tout à fait normal. C'est ce que fait ma sœur, médecin à l'hôpital, pour le bureau qu'elle occupe en alternance avec un autre médecin.
Le problème, c'est qu'il est très vraisemblable qu'on ne gardera pas notre salle, mais que ce seront les élèves qui seront affectés à telle ou telle salle. Et pour le coup, cela voudrait dire pour nous prendre le temps d'une désinfection du poste de travail en début de chaque heure de cours (parce que non, je n'aurai pas du tout confiance que ça ait été fait correctement par le collègue qui m'aurait précédé pour l'avoir fait consciencieusement). Ce n'est pas rien du tout. Et quid de la désinfection des tables des élèves ?
Pour reprendre l'analogie, ma sœur ne désinfecte pas non plus les poignées de portes des chambres des patients qu'elle va voir, ni les interrupteurs des couloirs de l'étage où se trouve son bureau, ni les sanitaires qui sont à cet étage.
C'est tout simplement ce que je pensais avant un haro de commentaire. Preuve en est qu'avoir un discours autre n'est pas une simple affaire...
Il n'est pas nécessaire de faire le nettoyage de TOUT notre établissement mais si on s'occupe au moins de la salle de classe dans laquelle on est... Jamais je n'ai évoqué cela. Si ce sont les élèves qui restent dans les salles, est-ce qu'un nettoyage toutes les heures est nécessaire : il ne se déplace pas, utilise leur propre matériel. Donc peut être que le faire au moment de chaque récréation est possible. En début d'heure, nettoyer le bureau, le clavier et la souris ne doit pas demander beaucoup de temps.
Mais bon, comme échanger n'est pas possible ici (sauf quand on a le même avis), je vais désormais m'abstenir de commenter, de discuter et de venir sur ce forum. J'avoue mon agacement d'être, très souvent, repris sur des commentaires que je peux faire. Donc je vous laisse entre vous.
Comme historien14, je pense qu'on peut faire un minimum :
Avant la fermeture, je nettoyais déjà les poignées, les interrupteurs, le bureau, le clavier, la souris de la salle qui l'était attribuée... les élèves me regardaient, l’œil amusé, mais rassuré !
ils ne touchaient pas à la porte d'entrée, et une fois installés, à travailler, je passais la lingette désinfectante... on en a toujours dans nos salles, fournies par l'établissement, à notre demande, parce que l'hiver, comment dire... les atchoum, etc. hum hum... les élèves s'en servent également si besoin pour leur table, ou chaise... même pour les feutres utilisés pour le tableau avaient un coup de lingette...
je préfère le faire plutôt qu'attendre que quelqu'un d'autre vienne peut-être...
et même si je ne suis pas maniaque en tant normal, loin de là, les virus qui traînent sont toujours pour ma poire, je préfère me protéger et protéger les autres, mon mari, au hasard, indirectement !
On est en situation exceptionnelle, tout de même, et je ne crois pas qu'on nous demandera de faire les carreaux pendant les vacances !
Mais comme le dit Henriette... si on change de salle à chaque heure... et bien tant pis, je prendrai sur le temps de cours ! et basta ! ma santé (physique et mentale) avant le cours !
quant à dire "moi, je ne viens pas, je ferai cours à distance", ok, mais quelle procédure allez-vous utiliser ?
arrêt maladie ? certificat médical ?
quid de ceux qui n'en auront pas ? grève ? combien de temps ? et le salaire ?
désolée, mais si personnellement, je peux me permettre de ne pas avoir de salaire pendant une quinzaine de jours, parce que je fais des économies depuis des lustres pour pouvoir faire grève, ce n'est pas le cas de tout le monde ! et 15 jours, ce n'est pas non plus la folie...
Je n'irai pas au lycée : qui va garder ma fille jusqu'au 25 ?
Si tu es seul pour t'occuper de ta fille, si ta fille est à risque, ou n'a pas l'âge de se garder seule en attendant sa rentrée, tu la gardes, tu auras une attestation, comme les autres employés, non ? si elle a l'âge d'aller à l'école, ben... (j'espère ne pas te heurter, mais je ne connais pas ta situation, (et cela ne me regarde pas !), on parle hypothèse générale, pardon d'avance !)
mais sur les attestations, je n'ai pas d'infos du comment ça marche pour les parents, et les parents profs encore moins ! j'ose croire que les parents profs seront logés à même enseigne que les autres !
Après, pour les changements de salle, chaque établissement à son fonctionnement propre...je suppose que cela va être revu...
- MathadorEmpereur
Benoît Girard a écrit:Mathador a écrit:Je ne crois pas que ce préavis nous couvre, étant donné que le préavis doit émaner d'un syndicat représentatif au niveau national (art. L2512-2 du Code du travail), que la représentativité est déterminée selon les sièges aux CT depuis 2012 (décret n°82-447 modifié par un décret de 2012) et SUD éducation ne siège pas au CTMEN.Benoît Girard a écrit:Sud a déposé un préavis de grève qui me semble parfaitement réglementaire, avec des revendications professionnelles claires. Il nous couvre du 21 avril au 14 juin : https://www.sudeducation.org/Preavis-de-greve-du-21-avril-au-14-juin-2020.html
En revanche FO siège au CTMEN donc son préavis est valable.
Je ne trouve pas trace de préavis sur le site du SNFOLC...
Il a été annoncé (mais je n'ai pas trouvé le préavis lui-même) par la FNEC FP-FO ici:
https://www.fo-fnecfp.fr/la-reprise-des-cours-a-tout-prix-inacceptable-irresponsable/
La FNEC FP-FO rappellera ces préalables au ministre de l’Éducation nationale. S’il persiste dans une reprise des cours au prix de la santé des personnels, la FNEC FP-FO les invitera à utiliser leur droit de retrait. La FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève jusqu’au 30 mai.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- supersosoSage
Lisak40 a écrit:supersoso a écrit:Himpy a écrit:Au sujet du repas en classe : encore une idée déconnectée du terrain !
Entre les TZR qui font la route le midi, ceux qui ne travaillent que par demi-journée, les établissement avec cours sur la pause méridienne et j'en passe (la question de l'hygiène notamment...) c'est complètement fantaisiste (pour rester polie).
Et ça c'est si on acceptait de le faire ! Ce n'est bien sûr pas envisageable. Mais on voit bien, encore une fois, qu'ils ne savent pas de quoi ils causent...
Bah en fait, ça c'est surtout pour le primaire il me semble. Ils se sont rendus compte que beaucoup de maires refusaient d'ouvrir les cantines. Donc, il faut bien les faire manger les loulous pendant que leurs parents reprennent leur boulot. Donc, ce sont les PE qui feront classe et cantine en continu. Enfin, dans leur rêve les plus fous... Ils vont nous sortir des ORS spéciaux et voilà que je t'embrouille. Et puis si on se met en grève, c'est tout bénef, ça les sort de la mouise en mettant un bouc émissaire (les méchants PE qui prennent en otage les parents) et en ne nous payant pas. Et si on vient on pourra être responsable en cas de contamination.
J'espère que mes collègues refuseront. En tout cas, pour ma part, je n'accepterai pas ces conditions là.
Mais et pour les tout petits qui ont encore du mal à manger seul (couper leur viande) et sans aussi en mettre partout, on fait comment ? On fait appel aux agents qui viendront en classe aider les petits ? Et du coup le nombre de personnes autorisée dans la salle dépassera les recommandations ? Ou faudra aussi réorganiser les groupes pour manger ? Et ceux dont les parents se contenteront de mettre un paquet de chips de biscuits bon marché (tout le monde n'a pas les moyens de préparer un panier repas digne de ce nom) dans le sac de leurs enfants ou qui auront simplement oublié ? Les PE devront aussi prévoir de leur apporter à manger parce que bon vu qu'on va faire agent d'entretien, nounou, et qu'on fait déjà psy, assistante sociale, flic et j'en passe, autant faire aussi bénévole aux Restos ou à l'Armée du salut !! Enseigner ? C'est pas la priorité en ce moment on dirait... Bizarre ça car a ce kil paré "la-reprise-de-l'école-c'est-pour-éviter-le-décrochage-scolaire-des-plus-démunis")
Non mais là, tu sais très bien que les démunis ils s'en contrefichent. Ce qu'ils veulent c'est trouver un moyen de remettre tout le monde au boulot et si possible se retrouver protéger. Pour le reste, comme je dois rester poli, je vais me taire !
- TangledingGrand Maître
Oui on est dans la manipulation politique de bas étage mais rondement menée. J'espère que syndicats et fédérations de parents vont être unis.leliseur a écrit:nonoreno a écrit:Tristan Waleckx (journaliste France 2) (Source : compte twitter @tristanwaleckx)
Lors de l'annonce surprise de la réouverture des écoles, pour la 1ere fois le ministère de la Santé nous avait refusé l'accès à l'avis du Conseil scientifique et ne l'avait pas mis en ligne.
En début de confinement, le 24/3, l'Elysée se félicitait : "Toutes les décisions annoncées par E.Macron durant ses allocutions ont été expertisées et validées par le Conseil scientifique en amont. Cet organe continuera son travail tout au long de la crise"
Le rapport du 20 avril avait été refusé aux journalistes... Tu m'étonnes...
Un mensonge de plus..
Et que l'opposition parlementaire va jouer son rôle.
C'est vital.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Pontorson50Fidèle du forum
Mathador a écrit:Tu crois vraiment que les syndicats qui déposent les préavis de grève (FO a déjà annoncé un tel préavis) n'iront pas revendiquer en plus des revendications sanitaires l'augmentation du point d'indice et le retrait de la réforme des retraites ?Pontorson50 a écrit:Parce que la raison motivant la grève étant sanitaire, c'est incohérent de remettre les pieds dans l'établissement; parce que il n'y aura pas forcément d'activité disponible et validée pour le gréviste revenant faire un tour une journée; parce qu'enfin et surtout, nous n'avons pas de jurisprudence sur une grève qui ne revendique rien par rapport au métier. En droit, la grève est une cessation de travail pour satisfaire une revendication déjà présentée par l'employeur et non satisfaite par lui, ce qui laisse entendre qu'il s'agit de revendications touchant à l'exercice du métier, et non un refus de travail pour incohérence politique.Clecle78 a écrit:Pourquoi pas un retour tampon Pontorson ? Il y a des règles, tout de même, et une jurisprudence .
Sinon c'est ce que préconise le SNALC : droit de retrait, mais il ne sera certainement pas validé. Et en ces cas, une sanction disciplinaire est possible en plus de la retenue :
https://www.legisocial.fr/hygiene-sante-securite/prevention-des-risques-professionnels/droit-retrait-salaries.html
C'est une parade, mais elle détournera ceux qui ne sont pas favorables à ces mots d'ordre là, ce qui est possible.
- anthinéaGuide spirituel
N’empêche, quand Macron s’est énervé contre Blanquer de s’être précipité dans les dates , quand il a évoqué le volontariat, j’avais vu des signes de rétropédalage préparé. Je pensais qu’il lui suffirait d’établir des règles sanitaires assez strictes pour être intenable ou assez stricte pour faire peur aux parents et les inciter à laisser leurs enfants chez eux. La rentrée se ferait avec peu d’élèves et sans qu’il soit obligé de se dédire.
On n’y est pas là ?
Le 1er rapport date du 20 donc après son allocution. Le 2ème est un complément du premier mais le contredit pas : prendre acte ne veut pas dire accepter. Il a une voie royale pour reculer.
On n’y est pas là ?
Le 1er rapport date du 20 donc après son allocution. Le 2ème est un complément du premier mais le contredit pas : prendre acte ne veut pas dire accepter. Il a une voie royale pour reculer.
- trompettemarineMonarque
Diclonia a écrit:trompettemarine a écrit:Chez nous, on change de salle quasiment toutes les deux heures, professeurs et élèves. Il n' y a pas de lingette.Diclonia a écrit:historien14 a écrit:
C'est tout simplement ce que je pensais avant un haro de commentaire. Preuve en est qu'avoir un discours autre n'est pas une simple affaire...
Il n'est pas nécessaire de faire le nettoyage de TOUT notre établissement mais si on s'occupe au moins de la salle de classe dans laquelle on est... Jamais je n'ai évoqué cela. Si ce sont les élèves qui restent dans les salles, est-ce qu'un nettoyage toutes les heures est nécessaire : il ne se déplace pas, utilise leur propre matériel. Donc peut être que le faire au moment de chaque récréation est possible. En début d'heure, nettoyer le bureau, le clavier et la souris ne doit pas demander beaucoup de temps.
Mais bon, comme échanger n'est pas possible ici (sauf quand on a le même avis), je vais désormais m'abstenir de commenter, de discuter et de venir sur ce forum. J'avoue mon agacement d'être, très souvent, repris sur des commentaires que je peux faire. Donc je vous laisse entre vous.
Comme historien14, je pense qu'on peut faire un minimum :
Avant la fermeture, je nettoyais déjà les poignées, les interrupteurs, le bureau, le clavier, la souris de la salle qui l'était attribuée... les élèves me regardaient, l’œil amusé, mais rassuré !
ils ne touchaient pas à la porte d'entrée, et une fois installés, à travailler, je passais la lingette désinfectante... on en a toujours dans nos salles, fournies par l'établissement, à notre demande, parce que l'hiver, comment dire... les atchoum, etc. hum hum... les élèves s'en servent également si besoin pour leur table, ou chaise... même pour les feutres utilisés pour le tableau avaient un coup de lingette...
je préfère le faire plutôt qu'attendre que quelqu'un d'autre vienne peut-être...
et même si je ne suis pas maniaque en tant normal, loin de là, les virus qui traînent sont toujours pour ma poire, je préfère me protéger et protéger les autres, mon mari, au hasard, indirectement !
On est en situation exceptionnelle, tout de même, et je ne crois pas qu'on nous demandera de faire les carreaux pendant les vacances !
Mais comme le dit Henriette... si on change de salle à chaque heure... et bien tant pis, je prendrai sur le temps de cours ! et basta ! ma santé (physique et mentale) avant le cours !
quant à dire "moi, je ne viens pas, je ferai cours à distance", ok, mais quelle procédure allez-vous utiliser ?
arrêt maladie ? certificat médical ?
quid de ceux qui n'en auront pas ? grève ? combien de temps ? et le salaire ?
désolée, mais si personnellement, je peux me permettre de ne pas avoir de salaire pendant une quinzaine de jours, parce que je fais des économies depuis des lustres pour pouvoir faire grève, ce n'est pas le cas de tout le monde ! et 15 jours, ce n'est pas non plus la folie...
Je n'irai pas au lycée : qui va garder ma fille jusqu'au 25 ?
Si tu es seul pour t'occuper de ta fille, si ta fille est à risque, ou n'a pas l'âge de se garder seule en attendant sa rentrée, tu la gardes, tu auras une attestation, comme les autres employés, non ? si elle a l'âge d'aller à l'école, ben... (j'espère ne pas te heurter, mais je ne connais pas ta situation, (et cela ne me regarde pas !), on parle hypothèse générale, pardon d'avance !)
mais sur les attestations, je n'ai pas d'infos du comment ça marche pour les parents, et les parents profs encore moins ! j'ose croire que les parents profs seront logés à même enseigne que les autres !
Après, pour les changements de salle, chaque établissement à son fonctionnement propre...je suppose que cela va être revu...
Tu ne me heurtes pas du tout. On discute ! heureusement !
Ma fille est trop jeune pour se garder seule une longue journée (12 ans).
L'établissement dans lequel je travaille est immense : 6 bâtiments de cours (sans compter les équipements sportifs (3 gymnases) et les locaux de l'administration). L'organisation des EDT entre les groupes de compétences, les classes abibac, bachibac, les 11 spé, et tout le toutim rend les choses encore plus compliquées à organiser.
Il y a un manque criant de personnels et de locaux adaptés (lycée vite reconstruit après la guerre).
Je ne vois pas comment il est possible de respecter les consignes du conseil.
Même la prérentrée des personnels ne pourra pas se faire (selon moi) : nous sommes plus de 200 professeurs avec une salle polyvalente avec quelques fenêtres placées de telle façon que la salle ne puisse être aérée, sans compter qu'on ne peut se mettre à plus d'un mètre de distance.
Si j'étais CDE, je n'ouvrirais le lycée que pour deux ou trois disciplines (pas les spé, pas les options, pas les langues, pas les sciences : c'est-à-dire chez nous, aucun cours où les classes sont mélangées).
Il faudrait établir une salle et une seule par classe pour limiter les mouvements.
La cantine..., c'est impensable.
Les prépas ne peuvent pas réouvrir : il y a un internat (qui a déjà connu des épisodes de gale...)
Bon, en fait, pour me prévenir de tout risque : je ne rouvrirais pas les établissements qui comportent plus de 400 élèves, de façon à ce qu'il n'y a pas plus de 200 élèves par jour dans le lycée.
Mais ouvrir des établissements de plus de 2000 élèves, sans préparation réelle, avec du bricolage, et pour voir si ça crée un cluster, c'est de la folie.
Je ne comprends pas pourquoi Macron et Blanquer n'ont pas suivi les préconisations premières du conseil scientifique.
Pour aider l'économie, on pouvait proposer autre chose (comme on l'a fait pour les enfants des soignants).
- MathadorEmpereur
Pontorson50 a écrit:Mathador a écrit:Tu crois vraiment que les syndicats qui déposent les préavis de grève (FO a déjà annoncé un tel préavis) n'iront pas revendiquer en plus des revendications sanitaires l'augmentation du point d'indice et le retrait de la réforme des retraites ?Pontorson50 a écrit:Parce que la raison motivant la grève étant sanitaire, c'est incohérent de remettre les pieds dans l'établissement; parce que il n'y aura pas forcément d'activité disponible et validée pour le gréviste revenant faire un tour une journée; parce qu'enfin et surtout, nous n'avons pas de jurisprudence sur une grève qui ne revendique rien par rapport au métier. En droit, la grève est une cessation de travail pour satisfaire une revendication déjà présentée par l'employeur et non satisfaite par lui, ce qui laisse entendre qu'il s'agit de revendications touchant à l'exercice du métier, et non un refus de travail pour incohérence politique.Clecle78 a écrit:Pourquoi pas un retour tampon Pontorson ? Il y a des règles, tout de même, et une jurisprudence .
Sinon c'est ce que préconise le SNALC : droit de retrait, mais il ne sera certainement pas validé. Et en ces cas, une sanction disciplinaire est possible en plus de la retenue :
https://www.legisocial.fr/hygiene-sante-securite/prevention-des-risques-professionnels/droit-retrait-salaries.html
C'est une parade, mais elle détournera ceux qui ne sont pas favorables à ces mots d'ordre là, ce qui est possible.
Il n'est pas obligatoire d'être favorable aux revendications des préavis de grève pour faire grève.
Surtout lorsqu'il s'agit de revendiquer son droit de retrait et d'utiliser le préavis de grève comme plan B.
D'ailleurs, qui lit les préavis de grève ? Je n'ai d'ailleurs jamais vu le SNES ou le SNALC publier les préavis de grève qu'ils déposent.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TangledingGrand Maître
Le gvt n'a pas l'intention de reculer.
La question est de savoir si nous allons être en mesure de le faire reculer, collectivement.
La question est de savoir si nous allons être en mesure de le faire reculer, collectivement.
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- chmarmottineGuide spirituel
pogonophile a écrit:chmarmottine a écrit:Une prise de position des syndicats de personnels de direction serait la bienvenue.
Il y a la reprise des concertations demain, donc j'imagine qu'un texte (commun ou de chaque syndicat) sera publié dès après les annonces du premier ministre.
La semaine dernière on a vu quelques mises en garde écrites déjà.Hermiony a écrit:Chouette, un nouveau CAPES et une nouvelle matière ! Ce n'est pas en premier lieu à leurs parents de leur apprendre par hasard ? On est abreuvés de spots de pub en ce moment sur ces gestes (tv, radio, même au supermarché...Je ne critique pas, je pense que c'est nécessaire), donc je pense que le message a dû passer non ? Et un spot sur les masques, tant qu'on y est, ce serait possible ?
Quel que soit le métier de chacun, c'est important d'en remettre une couche. De toute façon, tout le monde est hors de son boulot actuellement, puisque la période est particulière.
Je me prends à rêver d'une position commune aux syndicats enseignants et personnels direction ....
Un "stop, ça suffit les bêtises", avec menace de droit de retrait des perdir et des enseignants ...
- MaissaHabitué du forum
Réouverture des écoles :
la mort aux trousses
Depuis l'annonce de la réouverture des écoles, collèges et lycées, le SNALC n'a cessé de demander la publication d'un avis écrit du Conseil scientifique, qui en avait rendu un pour demander leur fermeture en mars. *
Le SNALC découvre que cet avis existe et a été « transmis aux autorités nationales » le 20 avril à 20h. Il n'a cependant été rendu public que ce samedi 25 avril, en même temps qu'une note produite le 24 avril pour détailler les conditions sanitaires de reprise.
L'avis du Conseil scientifique, visiblement retenu pendant 5 jours, est pourtant clair, et nous le citons :
« En l’état actuel des connaissances au plan épidémique, le risque de formes graves est faible dans cette population. Le risque de contagiosité individuelle chez les jeunes enfants est incertain, mais parait faible. À l’inverse, le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes.
En conséquence, la Conseil scientifique propose de maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre. »
Le Conseil scientifique prend alors « acte » (dans les deux documents) de la décision politique de réouverture progressive, et examine les conditions idéales (et sans nul doute irréalisables) de sa mise en œuvre.
Le SNALC n'est pas un syndicat complotiste ou paranoïaque : c'est un syndicat représentatif responsable, de dialogue, qui consulte les personnels et porte leur parole auprès du ministère. Mais là, sauf à ce que l'on nous produise un démenti, nous constatons :
que la décision de réouverture a été prise et annoncée bien avant que le Conseil scientifique ne rende son avis ;
que cette décision de réouverture est contraire à l'avis du Conseil scientifique ;
que cet avis du Conseil scientifique n'a pas été immédiatement rendu public ;
que le ministre de l'Éducation nationale, alors qu'il disposait ou que son gouvernement disposait de cet avis, s'est publiquement appuyé sur un document venant d'Allemagne le 21 avril pour justifier et expliquer la réouverture des écoles.
Le SNALC lui aussi sait « prendre acte ». Il prend acte que la santé des personnels, des élèves et de leur famille n'est pas la préoccupation première du gouvernement. Il prend acte de l'inconséquence, voire du cynisme avec lesquels l'annonce de la réouverture progressive a été faite. Il prend aussi acte du courage du Conseil scientifique, qui a prouvé sa capacité à rendre un avis indépendant.
Le SNALC demande donc que l'avis du Conseil scientifique soit suivi, et que le gouvernement annonce au plus vite que les écoles, collèges et lycées resteront fermés jusqu'en septembre, hors organisation d'un accueil sur le modèle de ce qui se fait actuellement pour les enfants des personnels soignants.
Si la volonté de réouverture devait se poursuivre et compte tenu des éléments publics dont il dispose désormais, le SNALC appellera l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale à faire valoir leur droit de retrait à partir du 11 mai.
Dernière pantalonnade, le SNALC est convié à une visioconférence avec le ministre une heure avant l’allocution du Premier ministre : il n’y participera pas. Le gouvernement mettant sciemment en danger les personnels, les élèves et les familles, le SNALC ne servira pas de caution à une communication mensongèrement intitulée « dialogue social ».
Paris, le 26 avril 2020
https://snalc.fr/national/article/5600/
la mort aux trousses
Depuis l'annonce de la réouverture des écoles, collèges et lycées, le SNALC n'a cessé de demander la publication d'un avis écrit du Conseil scientifique, qui en avait rendu un pour demander leur fermeture en mars. *
Le SNALC découvre que cet avis existe et a été « transmis aux autorités nationales » le 20 avril à 20h. Il n'a cependant été rendu public que ce samedi 25 avril, en même temps qu'une note produite le 24 avril pour détailler les conditions sanitaires de reprise.
L'avis du Conseil scientifique, visiblement retenu pendant 5 jours, est pourtant clair, et nous le citons :
« En l’état actuel des connaissances au plan épidémique, le risque de formes graves est faible dans cette population. Le risque de contagiosité individuelle chez les jeunes enfants est incertain, mais parait faible. À l’inverse, le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes.
En conséquence, la Conseil scientifique propose de maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre. »
Le Conseil scientifique prend alors « acte » (dans les deux documents) de la décision politique de réouverture progressive, et examine les conditions idéales (et sans nul doute irréalisables) de sa mise en œuvre.
Le SNALC n'est pas un syndicat complotiste ou paranoïaque : c'est un syndicat représentatif responsable, de dialogue, qui consulte les personnels et porte leur parole auprès du ministère. Mais là, sauf à ce que l'on nous produise un démenti, nous constatons :
que la décision de réouverture a été prise et annoncée bien avant que le Conseil scientifique ne rende son avis ;
que cette décision de réouverture est contraire à l'avis du Conseil scientifique ;
que cet avis du Conseil scientifique n'a pas été immédiatement rendu public ;
que le ministre de l'Éducation nationale, alors qu'il disposait ou que son gouvernement disposait de cet avis, s'est publiquement appuyé sur un document venant d'Allemagne le 21 avril pour justifier et expliquer la réouverture des écoles.
Le SNALC lui aussi sait « prendre acte ». Il prend acte que la santé des personnels, des élèves et de leur famille n'est pas la préoccupation première du gouvernement. Il prend acte de l'inconséquence, voire du cynisme avec lesquels l'annonce de la réouverture progressive a été faite. Il prend aussi acte du courage du Conseil scientifique, qui a prouvé sa capacité à rendre un avis indépendant.
Le SNALC demande donc que l'avis du Conseil scientifique soit suivi, et que le gouvernement annonce au plus vite que les écoles, collèges et lycées resteront fermés jusqu'en septembre, hors organisation d'un accueil sur le modèle de ce qui se fait actuellement pour les enfants des personnels soignants.
Si la volonté de réouverture devait se poursuivre et compte tenu des éléments publics dont il dispose désormais, le SNALC appellera l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale à faire valoir leur droit de retrait à partir du 11 mai.
Dernière pantalonnade, le SNALC est convié à une visioconférence avec le ministre une heure avant l’allocution du Premier ministre : il n’y participera pas. Le gouvernement mettant sciemment en danger les personnels, les élèves et les familles, le SNALC ne servira pas de caution à une communication mensongèrement intitulée « dialogue social ».
Paris, le 26 avril 2020
https://snalc.fr/national/article/5600/
- Madame-de-PierreHabitué du forum
De quoi comment ça un nouveau CAPES j'ai loupé quelque chose ?
- trompettemarineMonarque
La seule force, ce sont les parents. Quand ils sauront que le conseil scientifique ne voulait pas de cette rentrée, ils pourront faire pression. (HS : Ce sont eux les électeurs.). Il faut que les syndicats leur fassent parvenir et diffusent auprès d'eux les préconisations du conseil avant le 11 mai.
- Clecle78Bon génie
Sur cnews un sujet annoncé :
Les profs en première ligne ?
Résultat le président de la peep est le seul invité et à peine une mention en passant sur les professeurs en 5 minutes d'interview . Parfois on se demande ce qui se passe dans leur tête sur ces chaînes info ... Je rajoute que cette fédération ne semble pas hostile à la rentrée si les conditions sont réunies. Donc je ne compterais pas trop sur l'aide des parents d'élèves .
Les profs en première ligne ?
Résultat le président de la peep est le seul invité et à peine une mention en passant sur les professeurs en 5 minutes d'interview . Parfois on se demande ce qui se passe dans leur tête sur ces chaînes info ... Je rajoute que cette fédération ne semble pas hostile à la rentrée si les conditions sont réunies. Donc je ne compterais pas trop sur l'aide des parents d'élèves .
- PabloPEExpert
trompettemarine a écrit:La seule force, ce sont les parents. Quand ils sauront que le conseil scientifique ne voulait pas de cette rentrée, ils pourront faire pression. (HS : Ce sont eux les électeurs.). Il faut que les syndicats leur fassent parvenir et diffusent auprès d'eux les préconisations du conseil avant le 11 mai.
Source page FB du président de la FCPE
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- SekhmetNiveau 7
Tangleding a écrit:Exemple d'article passant quasiment à la trappe l'avis du 20 :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/26/coronavirus-22-614-morts-en-france-le-conseil-scientifique-devoile-son-avis-sur-le-deconfinement_6037790_3244.html
Déconfinement : le Conseil scientifique publie son avis, le gouvernement dévoilera son plan mardi
Après un week-end de consultations, le gouvernement révélera mardi son plan pour permettre à la France de sortir du confinement le 11 mai.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 03h30, mis à jour à 10h41
Alors que la situation sanitaire s’améliore, mais que les autorités redoutent un relâchement de la vigilance de la part de la population, le gouvernement doit dévoiler aux députés, mardi à 15 heures, sa « stratégie nationale de déconfinement », autour de « six thèmes », comme l’indique dimanche Edouard Philippe sur Twitter : la santé (masques, tests, isolement…), l’école, le travail, les commerces, les transports et les rassemblements. Ce plan sera ensuite soumis au débat et au vote de l’Assemblée, avant d’être présenté aux élus locaux et aux partenaires sociaux pour que « s’engage une période de coconstruction du plan national et de ses déclinaisons territoriales », affirme le premier ministre.
Ecoles, masques, transports… les recommandations du conseil scientifique
Pour arbitrer, le gouvernement dispose des recommandations de son conseil scientifique, listées dans deux documents mis en ligne samedi soir : l’un portant sur la reprise de l’école et l’autre sur les modalités globales du déconfinement à un horizon de deux mois. Le conseil, présidé par Jean-François Delfraissy, recommande notamment :
– le port obligatoire d’un masque antiprojection, industriel ou artisanal, dans les collèges et les lycées, à la fois pour les personnels et pour les élèves.
– il souligne qu’il était pour sa part favorable à ce que les crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu’à septembre . Mais il dit avoir pris « acte de la décision politique » du gouvernement de les rouvrir progressivement dès mai, en « prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques ».
– il préconise aussi le déjeuner en classe, la prise de température à la maison par les parents, des stratégies dans les établissements pour éviter les brassages d’élèves. Mais ils écartent la faisabilité et l’intérêt d’un dépistage massif des élèves et des personnels.
– au-delà des questions scolaires, il préconise d’autoriser les déplacements d’une région à l’autre par transports en commun, si les mesures de précaution sont respectées.
– il juge, en revanche, « fortement déconseillés » les transports internationaux « durant les mois suivant la période de sortie de confinement », les voyageurs s’exposant à des risques de mise en quarantaine à l’étranger comme à leur retour en France.
Je ne vois pas ce qui est choquant dans cet article qui résume ce que dit le conseil scientifique dans les deux avis et n’oublie pas de mentionner le point qui nous intéresse.
- TangledingGrand Maître
Les parents n'ont pas l'obligation d'envoyer leurs enfants à l'école, en théorie.trompettemarine a écrit:La seule force, ce sont les parents. Quand ils sauront que le conseil scientifique ne voulait pas de cette rentrée, ils pourront faire pression. (HS : Ce sont eux les électeurs.). Il faut que les syndicats leur fassent parvenir et diffusent auprès d'eux les préconisations du conseil avant le 11 mai.
Je ne trouve pas pertinent que chaque syndicat aille de sa déclaration, il faut rester autant que possible dans un cadre unitaire.
@Sekhmet.:
Rien de choquant si ce n'est que l'information importante et première sur le plan chronologique est noyée au milieu d'un article dont 90% des lecteurs ne retiendra que le titre...
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- HermionyGuide spirituel
Madame-de-Pierre a écrit:De quoi comment ça un nouveau CAPES j'ai loupé quelque chose ?
Mais non, juste de l'humour, à propos des enseignants à qui on va demander "d'enseigner" les gestes barrière.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- profs(Niveau 9
A l'exception des personnes à risque, vivant avec qqun à risque …. cela aurait de la gueule que les composantes de l'éducation nationale soient présentes dans les établissements lors du déconfinement en faisant de leur mieux pour que tout se passe bien !
Le soir à 20h, je saurais alors que c'est un peu moi aussi qu'on applaudit en permettant à l'économie de repartir et de rendre plus facile les mécanismes de solidarité envers les plus faibles.
Après, on peut croire que des milliards gratuits vont continuer à arroser la France pendant des semaines, des mois ….
Le soir à 20h, je saurais alors que c'est un peu moi aussi qu'on applaudit en permettant à l'économie de repartir et de rendre plus facile les mécanismes de solidarité envers les plus faibles.
Après, on peut croire que des milliards gratuits vont continuer à arroser la France pendant des semaines, des mois ….
- trompettemarineMonarque
Tangleding a écrit:Les parents n'ont pas l'obligation d'envoyer leurs enfants à l'école, en théorie.trompettemarine a écrit:La seule force, ce sont les parents. Quand ils sauront que le conseil scientifique ne voulait pas de cette rentrée, ils pourront faire pression. (HS : Ce sont eux les électeurs.). Il faut que les syndicats leur fassent parvenir et diffusent auprès d'eux les préconisations du conseil avant le 11 mai.
Je ne trouve pas pertinent que chaque syndicat aille de sa déclaration, il faut rester autant que possible dans un cadre unitaire.
@Sekhmet.:
Rien de choquant si ce n'est que l'information importante et première sur le plan chronologique est noyée au milieu d'un article dont 90% des lecteurs ne retiendra que le titre...
Je suis d'accord.
- pseudo-intelloSage
profs:( a écrit:A l'exception des personnes à risque, vivant avec qqun à risque …. cela aurait de la gueule que les composantes de l'éducation nationale soient présentes dans les établissements lors du déconfinement en faisant de leur mieux pour que tout se passe bien !
Le soir à 20h, je saurais alors que c'est un peu moi aussi qu'on applaudit en permettant à l'économie de repartir et de rendre plus facile les mécanismes de solidarité envers les plus faibles.
Après, on peut croire que des milliards gratuits vont continuer à arroser la France pendant des semaines, des mois ….
De nombreux soignants sont agacés par les applaudissements, parce que c'est festif, gratuit et facile mais 1- que ça ne nourrit pas son homme 2- que ça n'améliore ni les conditions de travail du soignant, ni la qualité des soins du patient.
Ils veulent des lits et des postes pour leurs patients et une revalorisation pour eux-mêmes.
Moi, idem, je ne mets pas ma vie en danger, ni celle de mes élèves contre des applaudissements.
- Madame-de-PierreHabitué du forum
^^ Merci j'ai eu peur, vous auriez vu ma tête là à peine réveillée avec mon p'tit dèj devant l'ordi et je vois ça O.O.Hermiony a écrit:Madame-de-Pierre a écrit:De quoi comment ça un nouveau CAPES j'ai loupé quelque chose ?
Mais non, juste de l'humour, à propos des enseignants à qui on va demander "d'enseigner" les gestes barrière.
Bref j'attends aussi la position des syndicat de chefs car là ils ont vraiment de quoi râler. Je trouve inadmissible de donner des grandes règles hyper vague du style "max 15 élèves par classe" (parce que faut pas rêver mardi on n'aura pas mieux à mon avis) et de les laisser se débrouiller seuls au cas par cas dans une situation inédite à laquelle ils n'ont évidemment pas été formés, sans moyens, sans consignes claires, et encore en plus de porter la responsabilité de la mise en application.
- trompettemarineMonarque
profs:( a écrit:A l'exception des personnes à risque, vivant avec qqun à risque …. cela aurait de la gueule que les composantes de l'éducation nationale soient présentes dans les établissements lors du déconfinement en faisant de leur mieux pour que tout se passe bien !
Le soir à 20h, je saurais alors que c'est un peu moi aussi qu'on applaudit en permettant à l'économie de repartir et de rendre plus facile les mécanismes de solidarité envers les plus faibles.
Après, on peut croire que des milliards gratuits vont continuer à arroser la France pendant des semaines, des mois ….
Soit, mais le système proposé ici est mal pensé pour permettre le retour à l'économie, et même risque de l'aggraver si l'EN est la cause de la seconde vague.
On pouvait imaginer un système de reprise de cours en présentiel uniquement pour les enfants dont les parents travaillent, ou reprennent le travail, et pour les élèves en difficulté financière. Il y aurait pu, alors, avec moins d'enfants dans les écoles, y avoir réouverture des cantines.
Du point de vue scolaire, le troisième trimestre est de d toute façon en enseignement "dégradé (nouvel élément de langage).
On rattrapera en septembre.
Mais là, rien n'est pensé. Ce sont des décisions dangereuses pour rien (sans parler de l'épreuve de français).
Pour les applaudissements, on va les laisser aux soignants, aux caissières. Ce n'est pas comparable, nous sommes restés confinés 2 mois, pas eux.
- Pontorson50Fidèle du forum
Tangleding a écrit:Le gvt n'a pas l'intention de reculer.
La question est de savoir si nous allons être en mesure de le faire reculer, collectivement.
Il y a trois faits à rappeler fortement, et en tout cas qui sont pour moi les trois motifs de refus compréhensibles pour des non profs:
-le détournement du motif de la reprise : le volontariat va contre la prise en compte sociétale validée par le conseil scientifique le 20, et contre la première déclaration de Macron ; nous ne verrons ni les enfants en danger de maltraitance, ni la majorité des décrocheurs qui vont traîner dans les rues en toute impunité et gêner leurs parents comme leurs voisins au travail.
-la prise de risque aux yeux des scientifiques du conseil qui admet dans son avis du 20 avril que la contagion par enfant est faible, mais pas un collectif dans une salle. La faible contagiosité par enfant n'est pas reçue comme valable pour rouvrir.
-le maintien par la Corée du Sud, seul pays fortement peuplé à avoir vissé un couvercle étanche sur le virus (entre 0 et 2 morts par jour depuis dix jours et même pas 300 morts depuis le début selon les stats "eficiens"de la fac de Hopkins) de la fermeture des écoles.
https://www.eficiens.com/covid-19-nombre-de-cas/
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-la-coree-du-sud-assouplit-les-regles-de-distance-sociale-20200420 où on lit ceci il y a donc 6 jours (Reuters) :
"Les autorités sud-coréennes ont annoncé dimanche que les mesures de distance sociale seraient prolongées de 16 jours et que les écoles resteraient fermées"
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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