- VinZTDoyen
Winmar a écrit:Tout se passe comme prévu.
Le ministère n'a visiblement pas les moyens des ambitions de Macron. Blanquer gagne du temps en faisant sa com. habituelle mais la réalité ne pourra être déniée sauf en faisant de gros gros mensonges, ce qui est hautement probable. Mais plus personne n'est dupe.
C'est assez plaisant de voir ces hauts dirigeants, habituellement sûrs d'eux jusqu'à l'arrogance, patauger ainsi dans la semoule. On aurait presque envie de leur appuyer un peu plus sur la tête.
Il nous a envoyé une vidéo après le discours de l'Oracle Ruisselant. Je l'ai exceptionnellement regardée. Ce bon JMB est aux fraises ! Discours creux, redites, bafouillements, j'en avais (presque) de la peine pour lui. Presque. Ensuite, je me suis ressaisi.
Quoiqu'il en soit, dans mon bahut tropical largement rural, où presque tous les élèves viennent en bus, où nous enseignons en temps normal par plus de 30°C (sans clim), dans des locaux vétustes bien souvent pas aux normes (une seule porte d'accès dans une salle par exemple), où les coupures d'eau sont fréquentes (sécheresse en ce moment), les toilettes rares et dans un état lamentable, j'imagine très mal les élèves et moi porter un masque sans étouffer, ne pas les frôler, etc. Quant à faire « cours » en restant à mon bureau, en maths, je ne sais pas faire.
- PaleoprofFidèle du forum
barèges a écrit:chmarmottine a écrit:nonoreno a écrit:Je reviens aussi des courses, beaucoup de voitures particulières sur les routes... et j'ai été servi par une ancienne élève au drive (mais je suis incapable de dire où - et quand - je l'ai eue !).
Un article du point qui remet en cause cette date du 11 mai :
https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-rouvrir-les-ecoles-le-11-mai-est-ce-bien-raisonnable-17-04-2020-2371815_40.php
Sur le plan sanitaire, ce n'est pas une très bonne idée. Il existe un principe général qui est de déconfiner dans l'ordre inverse du confinement. Les écoles auraient donc dû être les dernières à rouvrir leurs portes », confie le Pr Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Je suis sortie récupérer une commande drive. Il y a clairement plus de circulation dans ma petite ville.,
Oui, de fait, les écoles seront peut-être les dernières à ouvrir, même si c'est aux alentours du 11 mai.
Et je confirme, j'ai vue sur un rond-point important de la ville au bout de mon circuit d'aération ; ce n'est pas comme d'habitude, mais ça n'en est pas loin, en termes de densité de trafic.
Ce qui ne veut pas dire que les mesures de distanciation sociale ne sont pas respectées.
Même constat : la circulation automobile a beaucoup repris depuis le début du we de Pâques, nous vivons au bord d'un axe routier fréquenté et les nuisances sonores ont fortement repris ces derniers jours, pas besoin de sortir de la maison pour le constater. Je crains un nouveau pic dans quelques jours, clairement par ici Pâques s'est fait en famille trèèèès élargie.
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Je construis ma suite......
- Mr ZedNiveau 4
kiwi a écrit:Bon allez, vous avez tous raison. Je vous laisse donc continuer à vous plaindre et à vous noyer dans un verre d'eau entre vous. C 'est vrai qu'enseigner avec un masque, de son bureau autant que possible, des contenus correspondant aux programmes, même si c'est pas exactement ainsi que devrait être enseignée telle ou telle matière, c'est absolument demander l'impossible à des cadres A voire A+ de la fonction publique. ( Et je précise bien à nouveau que mon propos n'était pas de dire qu'il faut coute que coûte reprendre les cours le 11 mai, sans protection, sans réorganisation, sans réflexion, ni qu'il faut faire revenir tous les personnels, même ceux à risque. Par ailleurs, je n'ai pas d'action auprès de ce gouvernement).
Heureusement que les infirmières n'ont pas été dire : "ah ben non hein, moi je fais de la nephro, pas de la réa, je peux pas soigner en unité covid". Elles ont bien dû s'adapter, elles. Mais nous, non, faut surtout pas nous demander de faire preuve d'un minimum d'adaptation et de solidarité, surtout pas.
Bonjour Kiwi !
Je suis plutôt d'accord avec toi et je ne dois pas être le seul. Je ne suis pas sûr que les avis très tranchés donnés ici soient majoritaires sur le terrain, même si je les respecte, chacun a le droit d'avoir son point de vue.
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Capes / PLP 2009
En poste fixe Collège
- Lisak40Expert spécialisé
Oui je suis tout à fait d'accord : après un post à mon encontre que j'ai trouvé injustifié (aucune raison de revenir dessus donc je n'expliciterai pas), j'ai failli exprimer mon mécontentement, régler mes comptes sur le forum, et puis je me suis ravisée : cela ne concernait que moi et ma vie perso et au fond ne me faisait aucun mal, et ne touchait aucun problème sérieux, donc je me suis tue pendant un court temps et suis passé à autre chose.henriette a écrit:Lisak40 a écrit:+1000 L'ambiance est devenue détestable sur le forum ces derniers temps : personnellement j'ai peur à chaque fois, de me prendre jugements, critiques (fondés ou non c'est une qutre question) formulés parfois avec un ton extrêmement sec (je pèse mes mots). C'est dommage parce qu'au-delà de ça, le forum est très riche en échanges instructifs ou même simplement distrayants !Hélips a écrit:Disons surtout que ça serait sympa que des profs d'une matière donnée ne jugent pas ce qui est possible ou impossible dans la matière d'à côté. On a assez de yakafokon partout sans jouer à ça entre nous. Clairement, en math en STMG sans m'approcher des élèves, autant continuer par mail.historien14 a écrit:
Parce qu'en HG, nous n'avons pas besoin d'aller voir nos élèves ? D'être proche d'eux pour les accompagner ?
Comme le dit Kiwi, pour une courte période, il est faisable de faire "autrement".
La fonction "ignorer" existe. Et la déconnexion aussi.
Tourner en boucle sur le forum peut-être aussi très anxiogène, entretenir les angoisses, et exacerber les réactions, d'agressivité comme de susceptibilité.
Bref, essayons de rester courtois, et de faire preuve d'empathie les uns envers les autres.
Mais cela marche tant qu'il s'agit de sujets "personnels", dès qu'il s'agit de notre travail, je reconnais que j'ai du mal à contenir mes opinions quand je lis certains commentaires...
Bref, évidemment ce n'était pas du tout contre toi ou la modération en général, hein !
- kiwiGuide spirituel
Danska a écrit:@Kiwi, il se trouve que moi personnellement en mon nom propre, je ne sais pas grand chose des risques sanitaires, c'est franchement hors de mon domaine de compétence. Ce qui m'interpelle en revanche, c'est la proportion de médecins et de chercheurs qui se disent défavorables à la ré-ouverture des écoles dans quelques semaines. J'ai du mal à croire qu'ils sont tous hors-sol ou incompétents dans leur domaine - en tout cas j'espère que non !
Mais je n'arrête pas de dire "si". "Si les conditions le permettent, si on nous assure une sécurité suffisante le 11mai ou après." SI. Et tu vois, moi, comme toi, je n'affirme pas que les conditions ne seront pas respectées, car je n'en sais rien. Elles le seront, peut-être, ou pas.
Par contre, entendre que des profs refusent de retourner faire leur travail SI les conditions le permettent, parce qu'ils sont incapables (ou ne veulent pas, c'est plutôt ça) adapter cet enseignement un minimum, ben non désolée, mais ça me met en colère.
- MarxouHabitué du forum
kiwi a écrit:Bon allez, vous avez tous raison. Je vous laisse donc continuer à vous plaindre et à vous noyer dans un verre d'eau entre vous. C 'est vrai qu'enseigner avec un masque, de son bureau autant que possible, des contenus correspondant aux programmes, même si c'est pas exactement ainsi que devrait être enseignée telle ou telle matière, c'est absolument demander l'impossible à des cadres A voire A+ de la fonction publique. ( Et je précise bien à nouveau que mon propos n'était pas de dire qu'il faut coute que coûte reprendre les cours le 11 mai, sans protection, sans réorganisation, sans réflexion, ni qu'il faut faire revenir tous les personnels, même ceux à risque. Par ailleurs, je n'ai pas d'action auprès de ce gouvernement).
Heureusement que les infirmières n'ont pas été dire : "ah ben non hein, moi je fais de la nephro, pas de la réa, je peux pas soigner en unité covid". Elles ont bien dû s'adapter, elles. Mais nous, non, faut surtout pas nous demander de faire preuve d'un minimum d'adaptation et de solidarité, surtout pas.
La fonction fondamentale des infirmières est de soigner, donc de s'adapter à diverses pathologies et soins. Notre fonction est d'enseigner, et ceci exige certaines conditions, incontournables. Et comme le dit Amour plus haut, nous n'avons pas vocation à faire se diffuser le virus!
Par ailleurs, quel regard portes-tu sur les profs? Ils ne seraient pas adaptables? On ne fait que ça, s'adapter, aux lubies des différents gouvernements, sans que jamais ceux-ci veuillent entendre nos doutes sur l'intérêt de leurs réformes. Et on s'est aussi adapté, tant bien que mal, au télétravail, avec les maigres ressources que l'EN a mis à notre disposition.
Quant à l'expression "se noyer" dans un verre d'eau, je la trouve particulièrement gratinée et déplacée quand on sait que l'on parle ici d'"enseigner" dans le contexte d'une épidémie très contagieuse, qui a déjà causé 18000 morts en France. L'inquiétude est absolument légitime: y aller en sifflotant et sans se poser de questions sur la faisabilité et la justification de cette rentrée, c'est cela qui est incompréhensible.
- bigbillbroonzyNiveau 5
Mr Zed a écrit:kiwi a écrit:Bon allez, vous avez tous raison. Je vous laisse donc continuer à vous plaindre et à vous noyer dans un verre d'eau entre vous. C 'est vrai qu'enseigner avec un masque, de son bureau autant que possible, des contenus correspondant aux programmes, même si c'est pas exactement ainsi que devrait être enseignée telle ou telle matière, c'est absolument demander l'impossible à des cadres A voire A+ de la fonction publique. ( Et je précise bien à nouveau que mon propos n'était pas de dire qu'il faut coute que coûte reprendre les cours le 11 mai, sans protection, sans réorganisation, sans réflexion, ni qu'il faut faire revenir tous les personnels, même ceux à risque. Par ailleurs, je n'ai pas d'action auprès de ce gouvernement).
Heureusement que les infirmières n'ont pas été dire : "ah ben non hein, moi je fais de la nephro, pas de la réa, je peux pas soigner en unité covid". Elles ont bien dû s'adapter, elles. Mais nous, non, faut surtout pas nous demander de faire preuve d'un minimum d'adaptation et de solidarité, surtout pas.
Bonjour Kiwi !
Je suis plutôt d'accord avec toi et je ne dois pas être le seul. Je ne suis pas sûr que les avis très tranchés donnés ici soient majoritaires sur le terrain, même si je les respecte, chacun a le droit d'avoir son point de vue.
Donc, maintenant, vouloir rester en vie et protéger la santé de ses proches, c'est une position très tranchée. Tout va bien ?
- Lisak40Expert spécialisé
+100Danska a écrit:@Kiwi, il se trouve que moi personnellement en mon nom propre, je ne sais pas grand chose des risques sanitaires, c'est franchement hors de mon domaine de compétence. Ce qui m'interpelle en revanche, c'est la proportion de médecins et de chercheurs qui se disent défavorables à la ré-ouverture des écoles dans quelques semaines. J'ai du mal à croire qu'ils sont tous hors-sol ou incompétents dans leur domaine - en tout cas j'espère que non !
- HimpyExpert spécialisé
Kiwi, peux-tu entendre que dans certaines disciplines l'adaptation est délicate ?
Dans les faits, les arts plastiques (et probablement la techno, mais je vais parler de ce que je connais...) on a une pratique d'atelier, que l'étude d'oeuvre est correlée à la pratique...
Alors oui, je peux faire une analyse puis balancer un sujet et attendre à mon bureau et répondre à leurs questions : madame ça va là ? Madame j'y arrive pas... mais mes réponses risques d'être peu utiles de loin...
Non parce que souvent je prends le crayon des mains, je montre comment faire etc...
Alors oui, s'il il faut y aller j'irai... mais qu'on ne me fasse pas la leçon sur qui fait quoi et comment... vous ne le supporteriez pas non plus!
Dans les faits, les arts plastiques (et probablement la techno, mais je vais parler de ce que je connais...) on a une pratique d'atelier, que l'étude d'oeuvre est correlée à la pratique...
Alors oui, je peux faire une analyse puis balancer un sujet et attendre à mon bureau et répondre à leurs questions : madame ça va là ? Madame j'y arrive pas... mais mes réponses risques d'être peu utiles de loin...
Non parce que souvent je prends le crayon des mains, je montre comment faire etc...
Alors oui, s'il il faut y aller j'irai... mais qu'on ne me fasse pas la leçon sur qui fait quoi et comment... vous ne le supporteriez pas non plus!
- DanskaProphète
Mr Zed a écrit:Bonjour Kiwi !
Je suis plutôt d'accord avec toi et je ne dois pas être le seul. Je ne suis pas sûr que les avis très tranchés donnés ici soient majoritaires sur le terrain, même si je les respecte, chacun a le droit d'avoir son point de vue.
Oui, donc concrètement, tu es comme tout le monde ici : tu n'en sais rien. Quant aux avis très tranchés ici, moi j'ai vu un peu de tout, du plus modéré au plus extrême.
@kiwi, le problème surtout, c'est qu'on parle dans le vide et surtout pas tous de la même chose : dans ce fil, depuis les annonces de Blanquer, se mélangent les messages de ceux qui comme toi sont prêts à y retourner quitte à s'adapter si les conditions sont réunies et ceux qui réagissent à l'idée d'une rentrée dans les conditions actuelles ; ainsi que les messages de ceux qui peuvent envisager une reprise assez sereinement parce que n'étant pas à risque/n'étant pas dans une zone très touchée et ceux qui paniquent car étant à risque ou ayant un proche à risque/étant dans une zone très touchée. Il n'y a pas forcément de désaccord entre les deux points de vue, mais ce fil va tellement vite que personne n'a le temps d'y réfléchir calmement.
Après, à titre personnel, je préférerais largement retourner travailler "en présentiel" plutôt que de passer ma journée devant un ordi à essayer de raccrocher des élèves qui pour une majorité ont bien compris que le bac, c'était bon, plus besoin de se fatiguer. Mais je reste interpelée par l'opposition majoritaire des médecins et des spécialistes, et surtout je ne vois pas bien comment une reprise pourrait ne pas contribuer à propager le virus dans les conditions qu'on peut imaginer (c'est-à-dire sans masques et sans gel, entre autres, qu'on n'aura pas d'ici trois semaines).
- TangledingGrand Maître
Communiqué de la FSU78 sur la reprise le 11 mai :
https://fsu78.fsu.fr/reouverture-progressive-des-ecoles-le-11-mai-lavis-de-la-fsu78/
Extrait :
J'ai coupé les passages "politiques" qui ne me posent aucun problème, par souci de ceux que ces considérations dérangent (même si je pense que c'est une erreur). Et pour rester dans le coeur du sujet.
https://fsu78.fsu.fr/reouverture-progressive-des-ecoles-le-11-mai-lavis-de-la-fsu78/
Extrait :
FSU78 a écrit:Lors de son allocution du lundi 13 avril, le Président de la République a annoncé la réouverture des écoles dans le cadre du déconfinement le 11 mai prochain.
La FSU 78 s’étonne de la précipitation avec laquelle cette annonce a été faite. Cette annonce se fait au mépris de l’urgence sanitaire et avec le risque de relancer l’épidémie. Nous constatons que le Président n’a pas pris en compte l’avis des médecins : l’Inserm et le Conseil National de l’Ordre des médecins jugent la réouverture des écoles – collèges – lycées le 11 mai comme étant prématurée. Il paraît pourtant acquis dans le monde médical que les enfants peuvent être porteurs du virus, et à ce titre être contaminés donc contaminants. Comment justifier la réouverture des écoles alors même que les restaurants, salles de concerts resteront fermées après le 11 mai ? Pour la FSU 78, la santé de tous doit être l’unique priorité !
Dans le sillage d’Emmanuel Macron, les déclarations de Jean-Michel Blanquer sont tout aussi surprenantes : les conditions d’une réouverture le 11 mai prochain n’ont pas été anticipées ! Toutes les questions des organisations syndicales sont restées sans réponse, au prétexte que nous aurions deux semaines pour préparer cette « rentrée ». Quelles procédures pour les enfants bénéficiaires de PAI ou accompagnés d’AESH, pour les plus jeunes en maternelle et pour lesquels la distanciation sociale est impossible ? Comment faire respecter les gestes barrières dans les établissements scolaires lorsque l’état déplorable des sanitaires ne permet même pas le simple lavage des mains ? Comment gérer les contraintes sanitaires en EPS, en musique où le chant est un vecteur important de transmission, dans les ateliers de la voie professionnelle, à la cantine ou dans les transports scolaires ? Comment concrètement faire rentrer « progressivement » 35 élèves d’une même classe ? Comment assurer le risque minimum quand nous n’avons aucune assurance que chaque membre de la communauté éducative pourra porter un masque afin d’éviter la contamination ? Pour la FSU 78, dans l’état actuel des choses, cette réouverture se ferait sans aucune garantie pour la protection des personnels comme des usagers.
La décision d’Emmanuel Macron de limiter le dépistage aux seules personnes qui présentent des symptômes est tout aussi incompréhensible, sauf à penser qu’il y a pénurie de tests. Cette hypothèse semble la plus probable, car à force de délocaliser, l’industrie française n’a plus les capacités de produire des tests pour tous. Pour la FSU 78 il faut traiter les malades, isoler ceux avec qui ils ont été en contact et tester ceux qui ne présentent aucun symptôme pour savoir s’ils sont porteurs ou s’ils sont immunisés. Et ensuite, il sera temps d’évoquer le déconfinement !
[...]
C’est pourquoi, au préalable de toute réouverture, la FSU 78 exige :
- un protocole d’accueil national, décliné au niveau académique et départemental pour garantir la sécurité des personnels et des usagers. La FSU refuse que ces garanties se déterminent localement. Les CHSCT Académiques et Départementaux doivent y être associés et le valider en instance avant la date de retour des élèves et des personnels dans les écoles, les établissements du second degré et les services administratifs.
- conformément à l’avis du CHSCT ministériel du 3 avril, le dépistage systématique des personnels et des élèves doit-être le pré-requis à toute reprise. Le port du masque doit-être obligatoire.
- le travail des CHSCT et leur rôle indispensable dans la prévention des risques professionnels doivent-être réaffirmés afin que l’agenda social concernant leur avenir menacé soit relancé.
- une réévaluation de la situation des personnels les plus fragiles (femmes enceintes, pathologies particulières, plus de 50 ans…), au regard des derniers éléments découverts sur le Covid19, doit les préserver de toute contamination. Leur maintien en confinement doit être garanti par des autorisations spéciales d’absence (ASA).
J'ai coupé les passages "politiques" qui ne me posent aucun problème, par souci de ceux que ces considérations dérangent (même si je pense que c'est une erreur). Et pour rester dans le coeur du sujet.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- JennyMédiateur
kiwi a écrit:Danska a écrit:@Kiwi, il se trouve que moi personnellement en mon nom propre, je ne sais pas grand chose des risques sanitaires, c'est franchement hors de mon domaine de compétence. Ce qui m'interpelle en revanche, c'est la proportion de médecins et de chercheurs qui se disent défavorables à la ré-ouverture des écoles dans quelques semaines. J'ai du mal à croire qu'ils sont tous hors-sol ou incompétents dans leur domaine - en tout cas j'espère que non !
Mais je n'arrête pas de dire "si". "Si les conditions le permettent, si on nous assure une sécurité suffisante le 11mai ou après." SI. Et tu vois, moi, comme toi, je n'affirme pas que les conditions ne seront pas respectées, car je n'en sais rien. Elles le seront, peut-être, ou pas.
Par contre, entendre que des profs refusent de retourner faire leur travail SI les conditions le permettent, parce qu'ils sont incapables (ou ne veulent pas, c'est plutôt ça) adapter cet enseignement un minimum, ben non désolée, mais ça me met en colère.
Quand on voit que les professionnels de santé n'ont pas suffisamment de masques, ... A moins d'arrivées massives de masques dans les prochaines semaines, je vois difficilement comment on pourrait y arriver.
Je préférerais qu'on donne des masques à ma soeur, infirmière, qui n'a toujours pas suffisamment de matériel pour se protéger que distribuer quelques millions de masques par jour dans les écoles. La réalité aujourd'hui, c'est des soignants en sacs poubelles, qui gardent un masque toute la journée faute de matériel.
Faire cours à mon bureau en soi, c'est jouable. Je suis plus inquiète pour les gestes barrières, la propreté des locaux en particulier des toilettes élèves. Le souci, c'est ce que ça va surcharger des lignes déjà bondées (j'inclus les élèves naturellement) et que ça risque de faire repartir l'épidémie...
- RogerMartinBon génie
De toute façon, personne ne peut faire cours en restant derrière son bureau. Même en CM il m'arrive de me balader dans l'amphi, alors...Himpy a écrit:Kiwi, peux-tu entendre que dans certaines disciplines l'adaptation est délicate ?
Dans les faits, les arts plastiques (et probablement la techno, mais je vais parler de ce que je connais...) on a une pratique d'atelier, que l'étude d'oeuvre est correlée à la pratique...
Alors oui, je peux faire une analyse puis balancer un sujet et attendre à mon bureau et répondre à leurs questions : madame ça va là ? Madame j'y arrive pas... mais mes réponses risques d'être peu utiles de loin...
Non parce que souvent je prends le crayon des mains, je montre comment faire etc...
Alors oui, s'il il faut y aller j'irai... mais qu'on ne me fasse pas la leçon sur qui fait quoi et comment... vous ne le supporteriez pas non plus!
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- HermionyGuide spirituel
kiwi a écrit:Danska a écrit:@Kiwi, il se trouve que moi personnellement en mon nom propre, je ne sais pas grand chose des risques sanitaires, c'est franchement hors de mon domaine de compétence. Ce qui m'interpelle en revanche, c'est la proportion de médecins et de chercheurs qui se disent défavorables à la ré-ouverture des écoles dans quelques semaines. J'ai du mal à croire qu'ils sont tous hors-sol ou incompétents dans leur domaine - en tout cas j'espère que non !
Mais je n'arrête pas de dire "si". "Si les conditions le permettent, si on nous assure une sécurité suffisante le 11mai ou après." SI. Et tu vois, moi, comme toi, je n'affirme pas que les conditions ne seront pas respectées, car je n'en sais rien. Elles le seront, peut-être, ou pas.
Par contre, entendre que des profs refusent de retourner faire leur travail SI les conditions le permettent, parce qu'ils sont incapables (ou ne veulent pas, c'est plutôt ça) adapter cet enseignement un minimum, ben non désolée, mais ça me met en colère.
+1
Pour ce que j'ai graissé, il me semble même que le discours du Président en contenait aussi des "si", de même que le mot "progressif" et que par un étrange phénomène, ces deux mots sont devenus totalement transparents dans les réactions actuelles, à tel point que pour beaucoup (je ne parle pas du forum en particulier), on sera forcément déconfiné le 10 mai à minuit....
Encore une fois, personne n'a les infos, personne ne sait comment les choses se feront, mais elles ne se feront certainement pas le 11 mai à 8h du matin pour tout le monde, encore un truc qu'il faut répéter.
15 jours à tourner en rond comme ça, à ressortir les mêmes arguments (que je ne rejette pas - j'imagine bien que rester assis derrière un bureau en EPS par exemple ça peut être joyeux et pour ma part, je ne vois vraiment pas comment faire cours avec un masque, donc l'idée d'en avoir un me rend perplexe - mais qu'il est à mon sens vain d'agiter en permanence) ne permettront à personne de rester serein face à la situation.
Je ne coche aucune case, mon conjoint non plus, alors SI l'organisation le permet, on y retournera. Mais on attend de savoir à quelle sauce on va être mangés, il sera temps de réagir ensuite et de voir avec nos chefs respectifs (et connaissant les miens, qui voulaient nous faire venir absolument le lundi du confinement et tous les lundis ensuite, j'ai toutes les raisons de craindre une organisation à la noix...).
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- chmarmottineGuide spirituel
Jenny a écrit:kiwi a écrit:Danska a écrit:@Kiwi, il se trouve que moi personnellement en mon nom propre, je ne sais pas grand chose des risques sanitaires, c'est franchement hors de mon domaine de compétence. Ce qui m'interpelle en revanche, c'est la proportion de médecins et de chercheurs qui se disent défavorables à la ré-ouverture des écoles dans quelques semaines. J'ai du mal à croire qu'ils sont tous hors-sol ou incompétents dans leur domaine - en tout cas j'espère que non !
Mais je n'arrête pas de dire "si". "Si les conditions le permettent, si on nous assure une sécurité suffisante le 11mai ou après." SI. Et tu vois, moi, comme toi, je n'affirme pas que les conditions ne seront pas respectées, car je n'en sais rien. Elles le seront, peut-être, ou pas.
Par contre, entendre que des profs refusent de retourner faire leur travail SI les conditions le permettent, parce qu'ils sont incapables (ou ne veulent pas, c'est plutôt ça) adapter cet enseignement un minimum, ben non désolée, mais ça me met en colère.
Quand on voit que les professionnels de santé n'ont pas suffisamment de masques, ... A moins d'arrivées massives de masques dans les prochaines semaines, je vois difficilement comment on pourrait y arriver.
Je préférerais qu'on donne des masques à ma soeur, infirmière, qui n'a toujours pas suffisamment de matériel pour se protéger que distribuer quelques millions de masques par jour dans les écoles. La réalité aujourd'hui, c'est des soignants en sacs poubelles, qui gardent un masque toute la journée faute de matériel.
Faire cours à mon bureau en soi, c'est jouable. Je suis plus inquiète pour les gestes barrières, la propreté des locaux en particulier des toilettes élèves. Le souci, c'est ce que ça va surcharger des lignes déjà bondées (j'inclus les élèves naturellement) et que ça risque de faire repartir l'épidémie...
De toute façon, faire cours en restant au bureau, cela limite les risques pour le prof, mais cela ne résout en rien le problème de la contamination des élèves et par ricochet de leur famille.
- bigbillbroonzyNiveau 5
Hermiony a écrit:Je ne coche aucune case, mon conjoint non plus, alors SI l'organisation le permet, on y retournera. Mais on attend de savoir à quelle sauce on va être mangés, il sera temps de réagir ensuite et de voir avec nos chefs respectifs (et connaissant les miens, qui voulaient nous faire venir absolument le lundi du confinement et tous les lundis ensuite, j'ai toutes les raisons de craindre une organisation à la noix...).
L'impréparation totale de nos dirigeants d'une part, et la possibilité laissée d'organiser les choses au niveau local d'autre part sont deux excellentes raisons de protester vigoureusement. Que nous attendions les mesures présentées en haut lieu, puis leurs interprétations par les chefaillons locaux avant de montrer les muscles, c'est exactement ce qu'ils veulent.
- PrezboGrand Maître
kiwi a écrit:
Le souci, c'est qu'on a deux risques sanitaires : celui de choper le covid, celui en lien avec les conditions du confinement (isolement, dépression, maltraitance...). S'ajoute en plus une difficulté purement scolaire, qui peut-être vue comme secondaire peut-être, mais qui existe (quid des petits CP par exemple? Et les élèves en difficultés qui sont en voie de décrochage?) Qu'est ce qui est le pire? Je n'ai pas la réponse.
Ce que je crois par contre, c'est qu'il faut tenter de trouver une solution pour permettre aux enfants de reprendre leur scolarité rapidement, même bien adaptée, tout en veillant à ne pas répandre le covid. Est-ce faisable? Là encore, je ne sais pas. J'ai imaginé un scénario pour mon bahut, sans doute adaptable à d'autres établissements. Mais est-ce faisable? Je l'ignore. Est-ce une bonne idée?
Mais c'est sûr que c'est pas en restant cloîtré chez-soi, en s'arqueboutant sur le droit de retrait, en contestant quasiment par principe, comme à chaque fois, une décision ministérielle, et en affirmant que non, on ne peut pas enseigner dès lors qu'on sort un peu de la normalité, qu'on va sortir de ce b*****.
La réponse est simple : non, et les scientifiques qui sont intervenus pour s'opposer au projet l'ont largement détaillé. Il faudrait d'abord disposer de moyens de protection, de tests et de mise de quarantaine suffisants, ensuite réfléchir à l'organisation des locaux (sachant qu'on ne fera pas de miracles en quelques semaines), aux mesures de distanciations...Ce qui nécessitera un effort éducatif lourd pour nos élèves, et là aussi je ne me fais pas d'illusion sur des miracles rapides.
Je crois qu'il faut partir du bon point de départ : rouvrir prématurément les établissement scolaires, c'est prendre le risque de faire repartir l'épidémie. Et ce n'est pas seulement un risque pour les élèves et les personnels, c'est un risque pour tous : les proches des élèves et personnels, les proches des proches, les soignants qui voudraient pouvoir souffler...
Je lis beaucoup de témoignages ici de collègues qui s'inquiètent en raison de leurs problèmes de santé, ou de ceux de leurs proches. C'est normal et légitime, mais ce n'est qu'une petite partie du problème.
Une fois qu'on a constaté que la situation n'était pas prête pour une réouverture, commencer à se demander trop avant comment on adaptera ses cours et sa façon de procéder, c'est une perte de temps et d'énergie. D'ailleurs, je suis prêt à parier ici et maintenant qu'il n'y aura pas réellement de reprise des cours, mais au mieux une garderie ou un soutien scolaire élargis.
Quant à l'argument du sacrifice...Nous sommes enseignants, salariés, fonctionnaires pour la plupart, on peut nous demander de travailler dans des situations dégradées, certes. Mais un sacrifice doit aussi être mis en rapport du gain espéré : nous ne sommes pas des soignants dans un service de réanimation, reprendre les cours n'est pas un problème de vie ou de mort à court terme. Plus le temps passe, plus l'intérêt pédagogique d'une reprise pédagogique partielle pour quelques semaines va de toute façon s'amenuiser.
Le problème est que le président Macron fait les choses à l'envers en décidant d'une date en dehors de tous réalisme scientifique et médical, puis en mettant sous pression ses administrations pour qu'elles trouvent des solutions. Moi aussi, je ne me suis pas remis des ahurissante déclarations de JM. Blanquer expliquant qu'il fallait deux semaines pour préciser ce qu'on mettait derrière cette idée de reprise.
- kiwiGuide spirituel
Himpy a écrit:Kiwi, peux-tu entendre que dans certaines disciplines l'adaptation est délicate ?
Dans les faits, les arts plastiques (et probablement la techno, mais je vais parler de ce que je connais...) on a une pratique d'atelier, que l'étude d'oeuvre est correlée à la pratique...
Alors oui, je peux faire une analyse puis balancer un sujet et attendre à mon bureau et répondre à leurs questions : madame ça va là ? Madame j'y arrive pas... mais mes réponses risques d'être peu utiles de loin...
Non parce que souvent je prends le crayon des mains, je montre comment faire etc...
Alors oui, s'il il faut y aller j'irai... mais qu'on ne me fasse pas la leçon sur qui fait quoi et comment... vous ne le supporteriez pas non plus!
J'entends parfaitement que l'adaptation peut-être délicate. D'ailleurs, je pense qu'elle est délicate dans toutes les disciplines. Mais est-elle impossible comme ça m'a été rétorqué?
Quant aux infirmieres : non les infirmières hospitalières ne sont pas toutes adaptées au soin de n'importe quelle pathologie. Soigner en neurologie ne demande pas de faire les mêmes gestes qu'en néphrologie, urgences, ou réanimation. D'ailleurs, bon nombre de personnel, en plus d'être formé spécifiquement à la prise en charge du covid, ont aussi eu des formations pour la réa. Elles se sont aussi vues appliquer d'autres horaires, supprimer leurs congés. Et je sais très très bien de quoi je parle. Heureusement donc qu'elles n'ont pas refusé de s'adapter.
- TangledingGrand Maître
Le fond du problème c'est d'annoncer une date de reprise avec un terme 'progressif" des plus flous et de n'avoir rien préparé en amont.
Mais bon, si même dire cela revient à un manque de solidarité... La solidarité c'est accepter le n'importe quoi, des soignants qui doivent faire l'aumône en protection auprès de la PME du coin, qui enfilent des sacs poubelle, et qu'on parte sur le principe d'une reprise le 11 mai, mais pas obligatoire, mais pour réduire les inégalités, mais finalement si peut-être obligatoire mais pas pour tous.
Non mais franchement, il n'y a que des enseignants pour trouver cela normal, ne pas broncher, parce qu'il faut être solidaire.
Je rappelle que ça fait un mois qu'est soi disant mise en place une continuité pédagogique avec des ENT qui plantent à tout berzingue, des méls qui n'arrivent jamais, aucun outil de visio certifié stable et avec identification. Et on devrait accepter un tel merdier ? Et en plus sauter de joie de voir que le gvt et son ministre s'apprêtent à multiplier le bouzin sans même avoir réglé les problèmes de sa "continuité pédagogique" ?
Quand l'épidémie a commencé à saturer l'est et l'IdF, les médecins ont fait le boulot, mais ne se sont pas privé de dire ce qui n'allait pas.
Mais les enseignants devraient faire comme si tout va bien alors que c'est le foutoir et le mépris le plus complet de notre professionnalisme et des élèves.
Zut à la fin.
Mais bon, si même dire cela revient à un manque de solidarité... La solidarité c'est accepter le n'importe quoi, des soignants qui doivent faire l'aumône en protection auprès de la PME du coin, qui enfilent des sacs poubelle, et qu'on parte sur le principe d'une reprise le 11 mai, mais pas obligatoire, mais pour réduire les inégalités, mais finalement si peut-être obligatoire mais pas pour tous.
Non mais franchement, il n'y a que des enseignants pour trouver cela normal, ne pas broncher, parce qu'il faut être solidaire.
Je rappelle que ça fait un mois qu'est soi disant mise en place une continuité pédagogique avec des ENT qui plantent à tout berzingue, des méls qui n'arrivent jamais, aucun outil de visio certifié stable et avec identification. Et on devrait accepter un tel merdier ? Et en plus sauter de joie de voir que le gvt et son ministre s'apprêtent à multiplier le bouzin sans même avoir réglé les problèmes de sa "continuité pédagogique" ?
Quand l'épidémie a commencé à saturer l'est et l'IdF, les médecins ont fait le boulot, mais ne se sont pas privé de dire ce qui n'allait pas.
Mais les enseignants devraient faire comme si tout va bien alors que c'est le foutoir et le mépris le plus complet de notre professionnalisme et des élèves.
Zut à la fin.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Lisak40Expert spécialisé
Prezbo a écrit:kiwi a écrit:
Le souci, c'est qu'on a deux risques sanitaires : celui de choper le covid, celui en lien avec les conditions du confinement (isolement, dépression, maltraitance...). S'ajoute en plus une difficulté purement scolaire, qui peut-être vue comme secondaire peut-être, mais qui existe (quid des petits CP par exemple? Et les élèves en difficultés qui sont en voie de décrochage?) Qu'est ce qui est le pire? Je n'ai pas la réponse.
Ce que je crois par contre, c'est qu'il faut tenter de trouver une solution pour permettre aux enfants de reprendre leur scolarité rapidement, même bien adaptée, tout en veillant à ne pas répandre le covid. Est-ce faisable? Là encore, je ne sais pas. J'ai imaginé un scénario pour mon bahut, sans doute adaptable à d'autres établissements. Mais est-ce faisable? Je l'ignore. Est-ce une bonne idée?
Mais c'est sûr que c'est pas en restant cloîtré chez-soi, en s'arqueboutant sur le droit de retrait, en contestant quasiment par principe, comme à chaque fois, une décision ministérielle, et en affirmant que non, on ne peut pas enseigner dès lors qu'on sort un peu de la normalité, qu'on va sortir de ce b*****.
La réponse est simple : non, et les scientifiques qui sont intervenus pour s'opposer au projet l'ont largement détaillé. Il faudrait d'abord disposer de moyens de protection, de tests et de mise de quarantaine suffisants, ensuite réfléchir à l'organisation des locaux (sachant qu'on ne fera pas de miracles en quelques semaines), aux mesures de distanciations...Ce qui nécessitera un effort éducatif lourd pour nos élèves, et là aussi je ne me fais pas d'illusion sur des miracles rapides.
Je crois qu'il faut partir du bon point de départ : rouvrir prématurément les établissement scolaires, c'est prendre le risque de faire repartir l'épidémie. Et ce n'est pas seulement un risque pour les élèves et les personnels, c'est un risque pour tous : les proches des élèves et personnels, les proches des proches, les soignants qui voudraient pouvoir souffler...
Je lis beaucoup de témoignages ici de collègues qui s'inquiètent en raison de leurs problèmes de santé, ou de ceux de leurs proches. C'est normal et légitime, mais ce n'est qu'une petite partie du problème.
Une fois qu'on a constaté que la situation n'était pas prête pour une réouverture, commencer à se demander trop avant comment on adaptera ses cours et sa façon de procéder, c'est une perte de temps et d'énergie. D'ailleurs, je suis prêt à parier ici et maintenant qu'il n'y aura pas réellement de reprise des cours, mais au mieux une garderie ou un soutien scolaire élargis.
Quant à l'argument du sacrifice...Nous sommes enseignants, salariés, fonctionnaires pour la plupart, on peut nous demander de travailler dans des situations dégradées, certes. Mais un sacrifice doit aussi être mis en rapport du gain espéré : nous ne sommes pas des soignants dans un service de réanimation, reprendre les cours n'est pas un problème de vie ou de mort à court terme. Plus le temps passe, plus l'intérêt pédagogique d'une reprise pédagogique partielle pour quelques semaines va de toute façon s'amenuiser.
Le problème est que le président Macron fait les choses à l'envers en décidant d'une date en dehors de tous réalisme scientifique et médical, puis en mettant sous pression ses administrations pour qu'elles trouvent des solutions. Moi aussi, je ne me suis pas remis des ahurissante déclarations de JM. Blanquer expliquant qu'il fallait deux semaines pour préciser ce qu'on mettait derrière cette idée de reprise.
+1000 Je suis d'accord avec tout ce qui est écrit, mais ce que j'ai mis en gras me semble encore plus correspondre à ma pensée : si sacrifice de personnes il doit y avoir, cela ne passera pas par moi, désolée. Me "sacrifier", oui peut-être mais pas pour n'importe quoi ! Et même simplement, si l'on ne veut pas se sacrifier, on a tort ? Si oui, l'EN doit changer les modalités du métier parce que risquer ma vie pour faire garderie n'est écrit nulle part sur mon contrat il me semble !
- User2787Niveau 2
kiwi a écrit:Heureusement que les infirmières n'ont pas été dire : "ah ben non hein, moi je fais de la nephro, pas de la réa, je peux pas soigner en unité covid". Elles ont bien dû s'adapter, elles. Mais nous, non, faut surtout pas nous demander de faire preuve d'un minimum d'adaptation et de solidarité, surtout pas.
Assez d'accord, j'ai lu même qu'il y a un EPHAD à Cobras où le peronnel s'est confiné avec les résidents.
Après, je suis un peu biaisée : il est fort possible que je l'ai eue cette vacherie. Je n'ai pas décoller mon séant des toilettes pendant 3 semaines plus quelques autres joyeusetés. J'ai prié, j'avoue, qu'en cas de souci ma fille arrive à joindre les pompiers avant que mon cadavre pourrisse. J'ai fait des stocks de nourriture si ça arrive en mettant des gants de ménage et un masque maison et au prix de négociations, dégotter une boîte de Doliprane. Et je me dis que si ça se trouve j'ai un cancer du pancréas mais la periode est mal choisie pour consulter et oh!mes oh!mes aïeux finir à l'hôpital
- MarxouHabitué du forum
kiwi a écrit:Himpy a écrit:Kiwi, peux-tu entendre que dans certaines disciplines l'adaptation est délicate ?
Dans les faits, les arts plastiques (et probablement la techno, mais je vais parler de ce que je connais...) on a une pratique d'atelier, que l'étude d'oeuvre est correlée à la pratique...
Alors oui, je peux faire une analyse puis balancer un sujet et attendre à mon bureau et répondre à leurs questions : madame ça va là ? Madame j'y arrive pas... mais mes réponses risques d'être peu utiles de loin...
Non parce que souvent je prends le crayon des mains, je montre comment faire etc...
Alors oui, s'il il faut y aller j'irai... mais qu'on ne me fasse pas la leçon sur qui fait quoi et comment... vous ne le supporteriez pas non plus!
J'entends parfaitement que l'adaptation peut-être délicate. D'ailleurs, je pense qu'elle est délicate dans toutes les disciplines. Mais est-elle impossible comme ça m'a été rétorqué?
Quant aux infirmieres : non les infirmières hospitalières ne sont pas toutes adaptées au soin de n'importe quelle pathologie. Soigner en neurologie ne demande pas de faire les mêmes gestes qu'en néphrologie, urgences, ou réanimation. D'ailleurs, bon nombre de personnel, en plus d'être formé spécifiquement à la prise en charge du covid, ont aussi eu des formations pour la réa. Elles se sont aussi vues appliquer d'autres horaires, supprimer leurs congés. Et je sais très très bien de quoi je parle. Heureusement donc qu'elles n'ont pas refusé de s'adapter.
Encore cette insinuation que les profs refuseraient de "s'adapter"!!!
Je crois que tu n'as pas encore compris que les angoisses ici concernent tout simplement la possibilité de mourir (ou de voir mourir ses proches) en raison du desiderata stupide et insensé, impensé et critiqué par tous les médecins, de Macron. Il ne s'agit pas d'un simple petit aménagement auquel le prof, feignasse fonctionnaire, refuserait de s'adapter! C'est une question de vie ou de mort. Point.
Et parles de "solidarité"!? Celle-ci consiste justement à ne pas participer à la diffusion du virus!
Et en mettant de côté l'infaisabilité de cette reprise, pour quel intérêt pédagogique? Quelques heures par élève?
- RuthvenGuide spirituel
L'argument éthique de la solidarité est à double tranchant ; on peut considérer que participer à une possible diffusion du virus, ce n'est pas très solidaire - et on peut aussi avoir des scrupules à reprendre pour de simples questions morales.
- amourExpert
Tangleding a écrit:Le fond du problème c'est d'annoncer une date de reprise avec un terme 'progressif" des plus flous et de n'avoir rien préparé en amont.
Mais bon, si même dire cela revient à un manque de solidarité... La solidarité c'est accepter le n'importe quoi, des soignants qui doivent faire l'aumône en protection auprès de la PME du coin, qui enfilent des sacs poubelle, et qu'on parte sur le principe d'une reprise le 11 mai, mais pas obligatoire, mais pour réduire les inégalités, mais finalement si peut-être obligatoire mais pas pour tous.
Non mais franchement, il n'y a que des enseignants pour trouver cela normal, ne pas broncher, parce qu'il faut être solidaire.
Je rappelle que ça fait un mois qu'est soi disant mise en place une continuité pédagogique avec des ENT qui plantent à tout berzingue, des méls qui n'arrivent jamais, aucun outil de visio certifié stable et avec identification. Et on devrait accepter un tel merdier ? Et en plus sauter de joie de voir que le gvt et son ministre s'apprêtent à multiplier le bouzin sans même avoir réglé les problèmes de sa "continuité pédagogique" ?
Quand l'épidémie a commencé à saturer l'est et l'IdF, les médecins ont fait le boulot, mais ne se sont pas privé de dire ce qui n'allait pas.
Mais les enseignants devraient faire comme si tout va bien alors que c'est le foutoir et le mépris le plus complet de notre professionnalisme et des élèves.
Zut à la fin.
+100.
Et puis solidaire de quoi au juste?
D'une reprise économique sauvage qui nous promet des désastres sanitaires plus grands à très court terme? (Lire le très intéressant texte de Dominique Bourg à ce sujet) au nom d'un progrès dirigé dans les mauvaises directions au détriment de la santé et de l'éducation et dont on voit bien qu'il ne rend absolument pas les citoyens plus heureux ni plus autonomes?
Cette reprise à 100 % n'est d'ailleurs absolument pas d'actualité et ce n'est pas la "garderie" qui seule, assurera cette reprise économique.
On n'élabore pas des stratégies de reprise notre enseignement sur des "si" car on sait bien que c'est déjà accepter tout à n'importe quelle condition!
On pose des questions aux autorités compétentes: (ex: comment je fais s'il y a un incendie, si un élève crache sur son voisin, si tel autre fait une crise de tétanie et que l'IS n'est pas là/ n'a pas de masque, la contamination en lieu confiné, réduit et climatisé étant selon telle étude + date+ source, effective pour tant de cas après tant de minutes avec un masque, quelles adaptations y aura t'il pour protéger les élèves etc...) ensuite seulement on voit comment adapter et proposer un enseignement adapté mais sécurisé aux élèves. C'est là qu'est la solidarité, pas ailleurs!
Et les cas personnels de tels ou tels sur ce forum n'ont rien à voir avec l'affaire! Il sera bien temps de penser aux cas particuliers plus ou moins isolés ou plus ou moins massifs une fois que l'on nous aura appris que la reprise ne pourra avoir lieu dans certaines régions mais bien dans d'autres!
- Clecle78Bon génie
De tout coeur avec toi Marxou. Il y en a vraiment assez de ces donneurs de leçons qui font semblant de ne pas comprendre où est le problème. Je n'ai pas signé pour risquer ma vie et celle de mon mari . Je suis prof, pas bonne soeur, pas héroïne, pas sainte. Ou on m'assure un retour dans des conditions optimales ou on s'arrête là et on continue à distance
- PabloPEExpert
Juste une question puisque tu me sembles bien avisée pour savoir quoi faire. As-tu enseigné une seule fois depuis le confinement? Parce que moi je le fais 1 fois par semaine, dans des conditions soit disant idéales (masques, gel, 2 élèves max dans une grande salle avec ordis individuels pour toute la durée) et je me reconnais parfaitement dans la description de paléoprofs. Non on ne peut pas corriger une copie à moins de se pencher sur le gamin et toucher la copie, non on ne peut pas empêcher les enfants de se toucher ou de toucher des objets voire de nous toucher.... et non on ne peut pas enseigner correctement alors même qu'on est dans l'hyper individualisation.kiwi a écrit:Bon allez, vous avez tous raison. Je vous laisse donc continuer à vous plaindre et à vous noyer dans un verre d'eau entre vous. C 'est vrai qu'enseigner avec un masque, de son bureau autant que possible, des contenus correspondant aux programmes, même si c'est pas exactement ainsi que devrait être enseignée telle ou telle matière, c'est absolument demander l'impossible à des cadres A voire A+ de la fonction publique. ( Et je précise bien à nouveau que mon propos n'était pas de dire qu'il faut coute que coûte reprendre les cours le 11 mai, sans protection, sans réorganisation, sans réflexion, ni qu'il faut faire revenir tous les personnels, même ceux à risque. Par ailleurs, je n'ai pas d'action auprès de ce gouvernement).
Heureusement que les infirmières n'ont pas été dire : "ah ben non hein, moi je fais de la nephro, pas de la réa, je peux pas soigner en unité covid". Elles ont bien dû s'adapter, elles. Mais nous, non, faut surtout pas nous demander de faire preuve d'un minimum d'adaptation et de solidarité, surtout pas.
Quant à l'argument des soignants qu'on entend en boucle depuis lundi (bouh les méchants qui n'ont pas le courage des soignants et cherchent tout simplement à rester sur leur canapé) je ne pense pas que tu puisses comparer le fait de prendre des risques pour soi en sauvant la vie des autres à prendre des risques pour soi et ses élèves pour rien (soyons lucides un instant qui pense réellement qu'on sauvera l'économie en gardant 1/3 des élèves?). C'est insultant pour les soignants de nous comparer à eux.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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