- HalybelÉrudit
Cléopatra2 a écrit:Faire faire les devoirs aux enfants oui, c'est compliqué. Rester avec ses enfants sans pouvoir sortir, oui c'est compliqué. Ca ne veut pas dire que les parents ne veulent pas rester avec leurs enfants.Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
Tu peux sortir une heure en famille tant que tu reste à 1km du domicile. Je peux comprendre la difficulté parfois d'être enfermé mais pas de devoir s'occuper de SES enfants, mais bon je dois être idéaliste car je me dis qu'on ne nous a pas imposé d'avoir des enfants, on l'a choisi.
- roxanneOracle
Tout à fat, c'st sain que des enfants vivent leur vie, et les parents aussi tout en étant contents de se retrouver le soir. Ce n'est pas ce qui se passe actuellement.Cléopatra2 a écrit:Faire faire les devoirs aux enfants oui, c'est compliqué. Rester avec ses enfants sans pouvoir sortir, oui c'est compliqué. Ca ne veut pas dire que les parents ne veulent pas rester avec leurs enfants.Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
- anthinéaGuide spirituel
Le Danemark déconfine le 15 avril mais les collégiens et les lycéens reprendraient que le 10 mai, pour vous donner une idée.
https://www.bfmtv.com/international/autriche-danemark-ces-pays-ou-le-deconfinement-commence-des-avril-1890582.html
https://www.bfmtv.com/international/autriche-danemark-ces-pays-ou-le-deconfinement-commence-des-avril-1890582.html
- DesolationRowEmpereur
Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
Tant qu'à poser des questions stupides et insultantes, ce qui serait bien, c'est de les poser dans un français correct.
- PrezboGrand Maître
anthinéa a écrit:
C'est clair ! Mais, c'est assez drôle les batailles de mamounes sur les réseaux sociaux ! Elles se crêpent le chignon entre celles qui veulent garder leurs enfants à tout prix limite jusqu'en décembre et celles qui voudraient déjà les remettre en classe ...
C'est terrible de voir, lire partout qu'en fait l'école c'est bien une garderie gratuite !
Comme le dit un vieux proverbe : le problème de l'école, c'est qu'à la fin, elle vous rend les mômes.
Plaisanterie mis à part : il y a des parents qui travaillent à l'extérieur, peuvent difficilement se permettre de s'arrêter, et ne font pas partie des professions à qui l'état propose une solution de garde (et même pour les soignants, les solutions proposées ne sont pas toujours pratiques). Il y a des parents qui sont en télétravail, et le télétravail avec enfant (je suis en train de vivre), ça demande un mix très équilibré de sens de l'organisation et de tolérance pour être gérable. Il y a des familles qui n'ont pas les moyens techniques ou culturels du suivi scolaire, et d'autres qui sont effectivement entassées dans des apparts trop petits et/ou où la situation familiale est pathogène...Je comprends qu'il soit soûlant de voir réduire le rôle de l'école à une garderie, mais je pense qu'il vaut mieux éviter de donner des leçons aux familles pour lesquelles le retour des enfants peut effectivement paraître insurmontable.
Maintenant, pour en revenir au sujet, je pense qu' éviter de dire la vérité pour ne pas décourager les élèves et leur famille est une très mauvaise manière, à moyen terme, de faire de la psychologie des foules et d'essayer de maintenir les troupes motivées. Quand début mai le ministère sera obligé d'avouer aux familles et aux élèves que la reprise ne sera pas possible tout de suite, ceux qui y auront cru, s'il y en a, verront bien qu'on leur a promis l'impossible.
Bref, les français sont un peuple adulte et la France un pays démocratique, et vu le talent qu'a montré jusqu'ici ce gouvernement chaque fois qu'il n'a pas dit toute la vérité, je pense qu'il serait temps d'arrêter de jouer sur les ambiguités.
- celitianSage
C'est certain que l'on choisit mais par contre on a pas forcément le modèle voulu...Halybel a écrit:Cléopatra2 a écrit:Faire faire les devoirs aux enfants oui, c'est compliqué. Rester avec ses enfants sans pouvoir sortir, oui c'est compliqué. Ca ne veut pas dire que les parents ne veulent pas rester avec leurs enfants.Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
Tu peux sortir une heure en famille tant que tu reste à 1km du domicile. Je peux comprendre la difficulté parfois d'être enfermé mais pas de devoir s'occuper de SES enfants, mais bon je dois être idéaliste car je me dis qu'on ne nous a pas imposé d'avoir des enfants, on l'a choisi.
J'ai deux exemplaires à la maison, un grand en term qui est autonome pour son travail mais qui n'en peut plus de rester enfermer à la maison, les copains, les copines...l'adolescence quoi ! et un petit au collège, aucune autonomie scolaire, qui lui aussi veut retrouver ses copains.
S'occuper de ses enfants ne signifient pas que l'on peut combler toutes leurs attentes, nous sommes justement des parents (qui donnent des règles, sont donc un peu pénibles et, en ce moment, les crises sont encore plus difficiles), et pas des copains.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je ne saisis pas très bien l'argument. Si Blanquer dit "Rendez-vous en septembre", le travail scolaire des enfants est réduit à peau de chagrin, non ?
Je vois mal le pays rentrer en crise parce que les parents devront envisager de passer deux mois avec leurs enfants sans être obligés de les faire travailler. C'est une conception des humains qui me paraît très étrange.
Beaucoup de pays ont passé par pertes et profits le troisième trimestre... et rien n'est arrivé.
Ils n'ont pas "perdu les enfants", ils leur ont donné trois mois d'inactivité scolaire supplémentaires dans leur vie. Ils vont les "retrouver" en septembre, hein. Leur niveau scolaire ne progressera pas, il va sans doute un peu baisser, et puis c'est tout. Ils rattraperont leur retard l'année suivante, voilà tout.
C'est au contraire, cette manie de dire que l'école doit continuer quoiqu'il arrive qui me semble bizarre et difficile à soutenir. Mais effectivement, je vois bien en France des personnes de la société civile s'offusquer de l'arrêt de l'école, et entendre le discours que l'arrêt des cours est un échec de Blanquer. C'est à mon avis là, le fond du problème. D'ailleurs l'absence de personnalités politiques, professionnelles, académiques ou associatives défendant l'arrêt des cours est marquante en cette circonstance. Car l'arrêt des cours est une option valide dans notre situation.
Je vois mal le pays rentrer en crise parce que les parents devront envisager de passer deux mois avec leurs enfants sans être obligés de les faire travailler. C'est une conception des humains qui me paraît très étrange.
Beaucoup de pays ont passé par pertes et profits le troisième trimestre... et rien n'est arrivé.
Ils n'ont pas "perdu les enfants", ils leur ont donné trois mois d'inactivité scolaire supplémentaires dans leur vie. Ils vont les "retrouver" en septembre, hein. Leur niveau scolaire ne progressera pas, il va sans doute un peu baisser, et puis c'est tout. Ils rattraperont leur retard l'année suivante, voilà tout.
C'est au contraire, cette manie de dire que l'école doit continuer quoiqu'il arrive qui me semble bizarre et difficile à soutenir. Mais effectivement, je vois bien en France des personnes de la société civile s'offusquer de l'arrêt de l'école, et entendre le discours que l'arrêt des cours est un échec de Blanquer. C'est à mon avis là, le fond du problème. D'ailleurs l'absence de personnalités politiques, professionnelles, académiques ou associatives défendant l'arrêt des cours est marquante en cette circonstance. Car l'arrêt des cours est une option valide dans notre situation.
- roxanneOracle
Tout à fait, et puis on ne peut complétement les protéger de ce qui se passe. Moi, le mien (8 ans ) a pleuré hier parce qu'il a peur que ses grands-parents meurent, qu'il ne les revoie pas. Et je ne peux pas totalement lui assurer que non.
- Cléopatra2Guide spirituel
Le problème n'est pas tant l'école que les parents qui doivent garder leurs enfants et donc ne peuvent pas travailler. Economiquement c'est déjà très compliqué pour beaucoup de commerçants et d'indépendants.
- amalricuNeoprof expérimenté
Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
cf la vie de couple...curieux de voir le nombre de divorces à l'issue de ce confinement chez des personnalités équilibrées à l'entrée de la période...
je ne parle même pas du drame des femmes forcées de cohabiter 24/24 avec des malades violents.
- amalricuNeoprof expérimenté
beaverforever a écrit:Enfin, cela fait longtemps que l'on sait que les notes du baccalauréat dépendent autant des décisions administratives que des décisions professorales, confinement ou pas.
Il est quand même plus simple et plus sécuritaire de bidouiller les notes en commission que de faire revenir des millions d'élèves en classe, juste pour leur rajouter une ou deux notes, qui n'ont jamais voulu dire grand chose et auront encore moins de sens dans ces circonstances hypothétiques. À la limite, ce serait plus logique de demander aux professeurs de mettre la note qu'ils pensent que leurs élèves auraient eu au bac. Un petit "note du bac blanc*1.25" et c'est réglé et relativement juste. (Vous pouvez faire varier le coefficient en fonction des situations locales.)
J'avoue avoir du mal à saisir cette obsession de mettre les élèves au travail alors que la situation ne s'y prête guère. Enfin, je veux dire, que si les élèves perdent un trimestre de progression cette année, cela n'aura probablement aucune influence à long terme sur leur scolarité. C'est comme avoir la malchance de tomber sur un mauvais PE, ou avoir quatre enseignants inefficaces pendant une année en collège ou en lycée. C'est pas bien, mais ce n'est pas dramatique ou insurmontable.
Envisager de mettre en danger la santé et le vie de centaines de milliers personnes pour remettre au travail les élèves, sans doute de façon très superficielle, ou pour obtenir une "note", me semble une décision insoutenable d'un point de vue éthique. Des personnes meurent.
Enfin, cette obsession de menacer les élèves pour les forcer à travailler, traduit, pour moi, une véritable souffrance psychique collective. Comment pouvons être autant dans la maltraitance pour ne pas voir à quel point cette attitude est négative ? Non que j'ignore qu'en mettant un pistolet sur la tempe des humains, ces derniers obéissent, mais je sais aussi qu'il existe d'autres moyens pour faire apprendre et réfléchir les élèves.
Ce que je pense aussi...
- amalricuNeoprof expérimenté
On ne peut être plus clair...
Pour ceux et celles qui espéraient revenir bientôt sur les chemins de l'école.
Le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avertit qu'il faut attendre avant de réserver pour les vacances d'été, la situation étant "encore trop incertaine". "Il y aura un après-coronavirus. Mais pour l'instant (...) je conseille aux Français la plus grande prudence sur la préparation de leurs voyages", explique-t-il sur Franceinfo. "Je leur dis d'attendre".
Pour ceux et celles qui espéraient revenir bientôt sur les chemins de l'école.
- barègesÉrudit
Franchir des frontières, traverser la France ou prendre l'avion pour l'autre bout du monde... Ce ne seront sans doute pas les premières actions possibles, c'est logique.
- CasparProphète
beaverforever a écrit:Je ne saisis pas très bien l'argument. Si Blanquer dit "Rendez-vous en septembre", le travail scolaire des enfants est réduit à peau de chagrin, non ?
Je vois mal le pays rentrer en crise parce que les parents devront envisager de passer deux mois avec leurs enfants sans être obligés de les faire travailler. C'est une conception des humains qui me paraît très étrange.
Beaucoup de pays ont passé par pertes et profits le troisième trimestre... et rien n'est arrivé.
Ils n'ont pas "perdu les enfants", ils leur ont donné trois mois d'inactivité scolaire supplémentaires dans leur vie. Ils vont les "retrouver" en septembre, hein. Leur niveau scolaire ne progressera pas, il va sans doute un peu baisser, et puis c'est tout. Ils rattraperont leur retard l'année suivante, voilà tout.
C'est au contraire, cette manie de dire que l'école doit continuer quoiqu'il arrive qui me semble bizarre et difficile à soutenir. Mais effectivement, je vois bien en France des personnes de la société civile s'offusquer de l'arrêt de l'école, et entendre le discours que l'arrêt des cours est un échec de Blanquer. C'est à mon avis là, le fond du problème. D'ailleurs l'absence de personnalités politiques, professionnelles, académiques ou associatives défendant l'arrêt des cours est marquante en cette circonstance. Car l'arrêt des cours est une option valide dans notre situation.
100% d'accord.
- VinZTDoyen
J'opine également.
J'ajoute qu'arrêter de faire croire qu'on peut faire cours normalement pourra déstresser les parents « largués », et nous avec.
On pourrait juste se contenter d'un travail de révision, sans charger la barque. Des devoirs de vacances, quoi.
J'ajoute qu'arrêter de faire croire qu'on peut faire cours normalement pourra déstresser les parents « largués », et nous avec.
On pourrait juste se contenter d'un travail de révision, sans charger la barque. Des devoirs de vacances, quoi.
- Dernier argument:
On ne verrait plus la trombine de JMB avant le mois de septembre, et ça, ça n'a pas de prix
_________________
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- Madame-de-PierreHabitué du forum
D'accord aussi, certes les élèves vont avoir un peu de retard mais dans 15 ans quand ils seront jeunes adultes et entrerons sur le marché du travail ça n'est pas ces 2 mois de retard pris quand il étaient enfants ou jeunes qui les feront échouer.
- CleroliDoyen
VinZT, j'approuve plus particulièrement ton dernier argument :lol:
- MoutonNiveau 5
Je suis d'accord avec tous vos arguments concernant le côté non-dramatique de l'arrêt des cours jusqu'en septembre. Je pense même que ça ne serait pas trop mal reçu par les parents : ne plus avoir à faire l'école à la maison enlève une sacré contrainte! Il faut toujours garder les enfants, mais plus besoin de les obliger à travailler.
Le seul problème reste, certains l'ont mentionné, pour les CP (et dans une moindre mesure, les 1ère de cette année qui ne pourront pas rattraper le trimestre perdu avant de passer le bac, mais bon, je suis prêt à parier que ça ne changera pas le taux de réussite).
Mais on pourrait imaginer une EN en mode combat au mois de juin : on ne prend que les CP, on réquisitionne tous les PE (et profs de lettres ) rendus disponibles par l'absence des autres élèves, on installe les gamins à 5 par classe avec masque, gant et combinaison d'astronaute et on apprend à lire à ce petit monde. Et si on a le temps, on leur fait un peu de maths, parce que faut pas déconner!
Plus sérieusement, le primaire devrait être la priorité de Blanquer actuellement, bien plus que les examens. Et il n'en parle JAMAIS.
Le seul problème reste, certains l'ont mentionné, pour les CP (et dans une moindre mesure, les 1ère de cette année qui ne pourront pas rattraper le trimestre perdu avant de passer le bac, mais bon, je suis prêt à parier que ça ne changera pas le taux de réussite).
Mais on pourrait imaginer une EN en mode combat au mois de juin : on ne prend que les CP, on réquisitionne tous les PE (et profs de lettres ) rendus disponibles par l'absence des autres élèves, on installe les gamins à 5 par classe avec masque, gant et combinaison d'astronaute et on apprend à lire à ce petit monde. Et si on a le temps, on leur fait un peu de maths, parce que faut pas déconner!
Plus sérieusement, le primaire devrait être la priorité de Blanquer actuellement, bien plus que les examens. Et il n'en parle JAMAIS.
- anthinéaGuide spirituel
Parce que je crains que ce sera le primaire qui sera la grande sacrifiée .
Primaire : petits qui ne se gardent pas seul : reprise car reprise de l’économie ...
Primaire : petits qui ne se gardent pas seul : reprise car reprise de l’économie ...
- DalvaVénérable
Vous voulez qu'on continue à payer les profs à ne rien faire !?
Vous êtes de grands malades. Avec des gens comme vous aux commandes, la France serait dans un bel état...
Plus sérieusement, s'il est finalement décidé un déconfinement progressif, je pense que du côté des établissements scolaires ce seront les plus petits qui reprendront en dernier : empêcher les contacts chez des ados boutonneux qui supportent à peine de regarder quelqu'un dans les yeux, ça pourrait marcher, mais en CP, j'ai du mal à y croire.
Vous êtes de grands malades. Avec des gens comme vous aux commandes, la France serait dans un bel état...
Plus sérieusement, s'il est finalement décidé un déconfinement progressif, je pense que du côté des établissements scolaires ce seront les plus petits qui reprendront en dernier : empêcher les contacts chez des ados boutonneux qui supportent à peine de regarder quelqu'un dans les yeux, ça pourrait marcher, mais en CP, j'ai du mal à y croire.
- CasparProphète
Mouton a écrit:Je suis d'accord avec tous vos arguments concernant le côté non-dramatique de l'arrêt des cours jusqu'en septembre. Je pense même que ça ne serait pas trop mal reçu par les parents : ne plus avoir à faire l'école à la maison enlève une sacré contrainte! Il faut toujours garder les enfants, mais plus besoin de les obliger à travailler.
Le seul problème reste, certains l'ont mentionné, pour les CP (et dans une moindre mesure, les 1ère de cette année qui ne pourront pas rattraper le trimestre perdu avant de passer le bac, mais bon, je suis prêt à parier que ça ne changera pas le taux de réussite).
Mais on pourrait imaginer une EN en mode combat au mois de juin : on ne prend que les CP, on réquisitionne tous les PE (et profs de lettres ) rendus disponibles par l'absence des autres élèves, on installe les gamins à 5 par classe avec masque, gant et combinaison d'astronaute et on apprend à lire à ce petit monde. Et si on a le temps, on leur fait un peu de maths, parce que faut pas déconner!
Plus sérieusement, le primaire devrait être la priorité de Blanquer actuellement, bien plus que les examens. Et il n'en parle JAMAIS.
Oui effectivement c'est plus embêtant pour les plus petits (grande section de maternelle, CP, CE1), et pour les autres ça ne changera pas grand chose d'avoir un, deux ou trois mois de moins sur leurs douze ans de scolarité.
@Dalva: pas à ne rien faire puisque nous pouvons continuer à assurer la "continuité pédagogique" tout de même.
- anthinéaGuide spirituel
Pourtant c’est la stratégie inverse adoptée au Danemark.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ben techniquement, avec le chômage partiel et les arrêts de travail pour garde d'enfants, ce sont des millions de Français qui sont payés à ne rien faire... alors 850 000 profs en plus...
- anthinéaGuide spirituel
En plus, comment dire, vous faites rien vous ?
- MalagaModérateur
roxanne a écrit:Tout à fat, c'st sain que des enfants vivent leur vie, et les parents aussi tout en étant contents de se retrouver le soir. Ce n'est pas ce qui se passe actuellement.Cléopatra2 a écrit:Faire faire les devoirs aux enfants oui, c'est compliqué. Rester avec ses enfants sans pouvoir sortir, oui c'est compliqué. Ca ne veut pas dire que les parents ne veulent pas rester avec leurs enfants.Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
+1 J'adore mes enfants mais je n'aime pas la vie de femme au foyer (qui doit en plus télétravailler et faire l'école à la maison). Ce n'est pas une corvée insurmontable mais généralement, lorsque mes enfants ne vont pas à l'école (donc durant les vacances), on sort, on va au parc, en forêt, on va voir les cousins, des amis... Donc, oui, cette période est difficile à vivre pour les familles.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- amalricuNeoprof expérimenté
Madame-de-Pierre a écrit:D'accord aussi, certes les élèves vont avoir un peu de retard mais dans 15 ans quand ils seront jeunes adultes et entrerons sur le marché du travail ça n'est pas ces 2 mois de retard pris quand il étaient enfants ou jeunes qui les feront échouer.
C'est une expérience unique de vie et un moment historique mondial....franchement, iil y a de quoi apprendre de la vie, de la biologie, de la société, de la politique, de la santé....une leçon de choses..ça vaut bien quelques semaines de cours...
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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