- MoutonNiveau 5
Au vu de ce qu'il est en train de se passer à Nice, je pense que le déconfinement va d'abord se passer en mode "vous sortez si vous avez un masque et/ou une attestation d'immunité".ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis d'accord avec cela mais avec une nuance de taille, juin c'est dans deux mois, ce n'est pas demain et ça signifierait quand même que le confinement aurait duré 4 fois plus longtemps en tout que ce qu'il a déjà duré à ce jour (on en est à 3 semaines, et ça ferait 3 mois).LadKlima a écrit:Le ministre de la santé (qui me semble plus fiable à ce sujet que notre ministre) : Olivier Véran a affirmé mardi que le confinement "durera aussi longtemps que nécessaire" car "nous ne sommes pas encore au pic épidémique", et jugé qu'il ne fallait "pas parler trop tôt du déconfinement"."Je comprends l'impatience des Français, mais mon message c'est de dire que le confinement continue plus que jamais" et qu'il "durera aussi longtemps qu'il est nécessaire qu'il dure", a-t-il martelé sur BFMTV et RMC.
Et là, avant que les écoles puissent fournir masque + savon à tous les élèves et enseignants, on est tranquilles : ouverture impossible, on verra en septembre.
Donc le confinement strict que nous vivons actuellement ne durera peut-être pas 3 mois, mais la fermeture des écoles, j'en suis moins sûr!
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Enfin, cela fait longtemps que l'on sait que les notes du baccalauréat dépendent autant des décisions administratives que des décisions professorales, confinement ou pas.
Il est quand même plus simple et plus sécuritaire de bidouiller les notes en commission que de faire revenir des millions d'élèves en classe, juste pour leur rajouter une ou deux notes, qui n'ont jamais voulu dire grand chose et auront encore moins de sens dans ces circonstances hypothétiques. À la limite, ce serait plus logique de demander aux professeurs de mettre la note qu'ils pensent que leurs élèves auraient eu au bac. Un petit "note du bac blanc*1.25" et c'est réglé et relativement juste. (Vous pouvez faire varier le coefficient en fonction des situations locales.)
J'avoue avoir du mal à saisir cette obsession de mettre les élèves au travail alors que la situation ne s'y prête guère. Enfin, je veux dire, que si les élèves perdent un trimestre de progression cette année, cela n'aura probablement aucune influence à long terme sur leur scolarité. C'est comme avoir la malchance de tomber sur un mauvais PE, ou avoir quatre enseignants inefficaces pendant une année en collège ou en lycée. C'est pas bien, mais ce n'est pas dramatique ou insurmontable.
Envisager de mettre en danger la santé et le vie de centaines de milliers personnes pour remettre au travail les élèves, sans doute de façon très superficielle, ou pour obtenir une "note", me semble une décision insoutenable d'un point de vue éthique. Des personnes meurent.
Enfin, cette obsession de menacer les élèves pour les forcer à travailler, traduit, pour moi, une véritable souffrance psychique collective. Comment pouvons être autant dans la maltraitance pour ne pas voir à quel point cette attitude est négative ? Non que j'ignore qu'en mettant un pistolet sur la tempe des humains, ces derniers obéissent, mais je sais aussi qu'il existe d'autres moyens pour faire apprendre et réfléchir les élèves.
Il est quand même plus simple et plus sécuritaire de bidouiller les notes en commission que de faire revenir des millions d'élèves en classe, juste pour leur rajouter une ou deux notes, qui n'ont jamais voulu dire grand chose et auront encore moins de sens dans ces circonstances hypothétiques. À la limite, ce serait plus logique de demander aux professeurs de mettre la note qu'ils pensent que leurs élèves auraient eu au bac. Un petit "note du bac blanc*1.25" et c'est réglé et relativement juste. (Vous pouvez faire varier le coefficient en fonction des situations locales.)
J'avoue avoir du mal à saisir cette obsession de mettre les élèves au travail alors que la situation ne s'y prête guère. Enfin, je veux dire, que si les élèves perdent un trimestre de progression cette année, cela n'aura probablement aucune influence à long terme sur leur scolarité. C'est comme avoir la malchance de tomber sur un mauvais PE, ou avoir quatre enseignants inefficaces pendant une année en collège ou en lycée. C'est pas bien, mais ce n'est pas dramatique ou insurmontable.
Envisager de mettre en danger la santé et le vie de centaines de milliers personnes pour remettre au travail les élèves, sans doute de façon très superficielle, ou pour obtenir une "note", me semble une décision insoutenable d'un point de vue éthique. Des personnes meurent.
Enfin, cette obsession de menacer les élèves pour les forcer à travailler, traduit, pour moi, une véritable souffrance psychique collective. Comment pouvons être autant dans la maltraitance pour ne pas voir à quel point cette attitude est négative ? Non que j'ignore qu'en mettant un pistolet sur la tempe des humains, ces derniers obéissent, mais je sais aussi qu'il existe d'autres moyens pour faire apprendre et réfléchir les élèves.
- julilibulleNiveau 10
Caspar a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis d'accord avec cela mais avec une nuance de taille, juin c'est dans deux mois, ce n'est pas demain et ça signifierait quand même que le confinement aurait duré 4 fois plus longtemps en tout que ce qu'il a déjà duré à ce jour (on en est à 3 semaines, et ça ferait 3 mois).LadKlima a écrit:Le ministre de la santé (qui me semble plus fiable à ce sujet que notre ministre) : Olivier Véran a affirmé mardi que le confinement "durera aussi longtemps que nécessaire" car "nous ne sommes pas encore au pic épidémique", et jugé qu'il ne fallait "pas parler trop tôt du déconfinement"."Je comprends l'impatience des Français, mais mon message c'est de dire que le confinement continue plus que jamais" et qu'il "durera aussi longtemps qu'il est nécessaire qu'il dure", a-t-il martelé sur BFMTV et RMC.
J'ai entendu plusieurs scientifiques avant le confinement qui parlaient de trois mois. Hier les invités de l'émission C dans l'air étaient très prudents et semblaient même ne pas vouloir affoler le téléspectateur: déconfinement progressif, avec tests sérologiques et distribution de masques massifs, pas de retour à une vie normale avant des mois...ça vaut ce que ça vaut et je ne suis en rien un expert en déconfinement évidemment mais il semble quand même y avoir un consensus là-dessus.
J'ai regardé c dans l'air hier, je l'ai trouvée très bien cette émission d'ailleurs (et pourtant, ce sont les mêmes intervenants que sur BFM, comme quoi, la qualité des questions posées y est pour beaucoup). Et pour une fois, j'ai trouvé qu'Alain Bauer ne disait pas que des [modéré] (j'ai eu à l'entendre plusieurs fois sur des questions de sécurité en lien avec mon précédent métier et il m'exaspérait, mais là, je l'ai trouvé plutôt calé).
- VanGogh59Expert spécialisé
Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- LadKlimaHabitué du forum
VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Absolument d'accord.
- kiwiGuide spirituel
Ruthven a écrit:Caspar a écrit:
Hier une jeune femme interrogée dans un reportage sur Canal +: "Pour le télétravail, mon entreprise m'a fourni un ordinateur fixe et un ordinateur portable."
C'est le cas aussi dans les autres ministères ; j'ai des amis qui travaillent dans les services info des ministères et avant le confinement, ils ont distribué des postes à ceux qui devaient faire du télétravail.
Mon père, chez saint-gobain, vient de recevoir un ordinateur... à 4000e...
- anthinéaGuide spirituel
VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
- HalybelÉrudit
anthinéa a écrit:VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Dadoo33Grand sage
anthinéa a écrit:VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
Mais comment veux-tu qu’il s’y prenne pour nous le dire uniquement à nous ? Et de toutes les manières, tu sais très bien que l’info se diffusera...
- VanGogh59Expert spécialisé
C'est clair ! Ça nous faciliterait grandement la tâche si on n'avait pas 50 hypothèses dans la tête concernant la reprise. Et surtout si la consigne suivante n'était pas totalement le contraire de la consigne précédente. Mais pour cela, il faudrait que l'on compte pour l'EN. Nous nous sommes des pions, donc on se fout totalement de nos états d'âme !anthinéa a écrit:VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- PrezboGrand Maître
kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
On en perdra de plus façon, mais en perdra-t-on plus en disant la vérité ?
Il y a un moment où il faudra que Blanquer et certains collègues arrêtent de croire qu'ils pourront faire bosser tous les élèves en les menaçant avec un pistolet à eau (attention, il y aura peut-être un retour en classe, et nous vérifieront l'assiduité). Les élèves qui ne sont pas scolaires comprendront vite que nous n'avons pas les moyens d'exécuter ces menaces.
Peut-être est-il temps de dire aux familles, en gros : nous ne savons pas quand nous allons reprendre, la reprise sera de toute façon conditionnée à l'évolution de l'épidémie et à la possibilité d'apporter les meilleures garanties sanitaires. Dans l'attente, un service permettant de poursuivre les apprentissages à distance sera proposé. En conseillant/épaulant les familles qui sont le plus en difficulté pour assurer ce suivi.
(Je viens d'apprendre que l'Université Lyon I n'envisageait pas de reprise avant fin juin, et, seulement pour les étudiants ayant des examens à rattraper. Je ne serais pas surpris que nous allions vers une solution de ce type pour l'EN.)
- anthinéaGuide spirituel
VanGogh59 a écrit:C'est clair ! Ça nous faciliterait grandement la tâche si on n'avait pas 50 hypothèses dans la tête concernant la reprise. Et surtout si la consigne suivante n'était pas totalement le contraire de la consigne précédente. Mais pour cela, il faudrait que l'on compte pour l'EN. Nous nous sommes des pions, donc on se fout totalement de nos états d'âme !anthinéa a écrit:VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
Tout à fait ! Nous avons commencé à appréhender lors des premiers cas puis la brutalité de la fermeture a été violente et ces semaines le sont tout autant.
- HalybelÉrudit
Prezbo a écrit:kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
On en perdra de plus façon, mais en perdra-t-on plus en disant la vérité ?
Il y a un moment où il faudra que Blanquer et certains collègues arrêtent de croire qu'ils pourront faire bosser tous les élèves en les manaçant avec un pistolet à eau (attention, il y aura peut-être un retour en classe, et nous vérifieront l'assiduité). Les élèves qui ne sont pas scolaires comprendront vite que nous n'avons pas les moyens d'exécuter ces menaces.
Peut-être est-il temps de dire aux familles, en gros : nous ne savons pas quand nous allons reprendre, la reprise sera de toute façon conditionnée à l'évolution de l'épidémie et à la possibilité d'apporter les meilleures garanties sanitaires. Dans l'attente, un service permettant de poursuivre les apprentissages à distance sera proposé. En conseillant/épaulant les familles qui sont le plus en difficulté pour assurer ce suivi.
(Je viens d'apprendre que l'Université Lyon I n'envisageait pas de reprise avant fin juin, et, seulement pour les étudiants ayant des examens à rattraper. Je ne serais pas surpris que nous allions vers une solution de ce type pour l'EN.)
Les universités peuvent se permettre de ne pas faire de présentiel, c'est en Autriche que les écoles rouvrent mais les universités continuent les cours à distance me semble non ?
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- PrezboGrand Maître
Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
- anthinéaGuide spirituel
Halybel a écrit:Prezbo a écrit:kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
On en perdra de plus façon, mais en perdra-t-on plus en disant la vérité ?
Il y a un moment où il faudra que Blanquer et certains collègues arrêtent de croire qu'ils pourront faire bosser tous les élèves en les manaçant avec un pistolet à eau (attention, il y aura peut-être un retour en classe, et nous vérifieront l'assiduité). Les élèves qui ne sont pas scolaires comprendront vite que nous n'avons pas les moyens d'exécuter ces menaces.
Peut-être est-il temps de dire aux familles, en gros : nous ne savons pas quand nous allons reprendre, la reprise sera de toute façon conditionnée à l'évolution de l'épidémie et à la possibilité d'apporter les meilleures garanties sanitaires. Dans l'attente, un service permettant de poursuivre les apprentissages à distance sera proposé. En conseillant/épaulant les familles qui sont le plus en difficulté pour assurer ce suivi.
(Je viens d'apprendre que l'Université Lyon I n'envisageait pas de reprise avant fin juin, et, seulement pour les étudiants ayant des examens à rattraper. Je ne serais pas surpris que nous allions vers une solution de ce type pour l'EN.)
Les universités peuvent se permettre de ne pas faire de présentiel, c'est en Autriche que les écoles rouvrent mais les universités continuent les cours à distance me semble non ?
C'est d'un logique ! Des gamins entassés dans des salles obligés de mettre des masques et de se laver les mains plusieurs fois par jours seront en classe mais pas des jeunes adultes capables de respecter la distanciation ?
N'oublions pas quand même que l'autriche est "préservée" par rapport à la france.
- HonchampDoyen
VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Oui, c'est ça.
Même avis, le gouvernement est coincé, sur l'Education.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- zigmag17Guide spirituel
Halybel a écrit:anthinéa a écrit:VanGogh59 a écrit:Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
Halybel je confirme: dans les familles de certains de nos élèves le confinement c'est l'enfer au sens propre. De la violence. Des parents qui , quand ils travaillent, délèguent aux aînés (que nous avons en classe) les tâches qui ne sont pas de leur âge, et quand ils ne travaillent pas (chômage ou incapacité particulière) font la même chose: certaines de mes élèves sont vouées aux tâches ménagères, n'ont pas le droit de sortir et n'ont pas intérêt à moufter. Les garçons ont l'habitude de sortir en bande. Dans tous les cas, dans ces familles, les parents n'ont pas l'habitude de vivre avec leurs enfants H24. C'est en gros le cas de tout le monde, mais dans ces cas précis la promiscuité décuple les comportements déviants. J'en ai quelques échos depuis le dévut du confinement, par les PP qui ont des contacts avec les familles. De gros dégâts psychologiques sont à prévoir je pense.
- anthinéaGuide spirituel
Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
C'est clair ! Mais, c'est assez drôle les batailles de mamounes sur les réseaux sociaux ! Elles se crêpent le chignon entre celles qui veulent garder leurs enfants à tout prix limite jusqu'en décembre et celles qui voudraient déjà les remettre en classe ...
C'est terrible de voir, lire partout qu'en fait l'école c'est bien une garderie gratuite !
- HalybelÉrudit
Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
Ça en dit long sur la "maladie" de cette société. Les enfants sont la prunelle des yeux de la plupart des parents mais ils angoissent à l'idée de passer deux mois avec ?
Je trouve l'argument de ne pas faire flipper les parents à l'idée d'avoir leur enfant très inquiétant personnellement, et encore plus que le gouvernement lui même envisage cela.
Ca veut quand même dire la piètre opinion qu'à le gouvernement sur les familles françaises.
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Le téléphone ne m’aide pas.
- zigmag17Guide spirituel
anthinéa a écrit:Halybel a écrit:Prezbo a écrit:kioupsPBT a écrit:Si Blanquer dit qu'on reprend en septembre, on perd complètement nos élèves.
On en perdra de plus façon, mais en perdra-t-on plus en disant la vérité ?
Il y a un moment où il faudra que Blanquer et certains collègues arrêtent de croire qu'ils pourront faire bosser tous les élèves en les manaçant avec un pistolet à eau (attention, il y aura peut-être un retour en classe, et nous vérifieront l'assiduité). Les élèves qui ne sont pas scolaires comprendront vite que nous n'avons pas les moyens d'exécuter ces menaces.
Peut-être est-il temps de dire aux familles, en gros : nous ne savons pas quand nous allons reprendre, la reprise sera de toute façon conditionnée à l'évolution de l'épidémie et à la possibilité d'apporter les meilleures garanties sanitaires. Dans l'attente, un service permettant de poursuivre les apprentissages à distance sera proposé. En conseillant/épaulant les familles qui sont le plus en difficulté pour assurer ce suivi.
(Je viens d'apprendre que l'Université Lyon I n'envisageait pas de reprise avant fin juin, et, seulement pour les étudiants ayant des examens à rattraper. Je ne serais pas surpris que nous allions vers une solution de ce type pour l'EN.)
Les universités peuvent se permettre de ne pas faire de présentiel, c'est en Autriche que les écoles rouvrent mais les universités continuent les cours à distance me semble non ?
C'est d'un logique ! Des gamins entassés dans des salles obligés de mettre des masques et de se laver les mains plusieurs fois par jours seront en classe mais pas des jeunes adultes capables de respecter la distanciation ?
N'oublions pas quand même que l'autriche est "préservée" par rapport à la france.
Je viens de lire "l'autruche est préservée" en même temps c'est pas faux!!!
- PrezboGrand Maître
Halybel a écrit:
Les universités peuvent se permettre de ne pas faire de présentiel, c'est en Autriche que les écoles rouvrent mais les universités continuent les cours à distance me semble non ?
C'est très théorique. Croire que tous les étudiants de licence sont autonomes...Même en doctorat, d'ailleurs, pouvoir ponctuellement échanger de vive voix reste irremplaçable.
Pour mémoire, le taux d'abandon des MOOC, formations qui concernent a priori des adultes volontaires en motivés, tourne toujours autour des 90% à peu près.
- Cléopatra2Guide spirituel
Faire faire les devoirs aux enfants oui, c'est compliqué. Rester avec ses enfants sans pouvoir sortir, oui c'est compliqué. Ca ne veut pas dire que les parents ne veulent pas rester avec leurs enfants.Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
- HalybelÉrudit
zigmag17 a écrit:Halybel a écrit:anthinéa a écrit:VanGogh59 a écrit:
Clairement. Je ne porte pas, loin de là, dans mon cœur ce ministre pourtant je le comprends. Admettons qu'il annonce que l'année scolaire est terminée, que se passerait-il ?
1) Comme le dit kioups, on démobiliserait totalement le peu d'élèves qui continuent à l'être et qui se préparent dans leurs têtes à nous revoir dans un mois et à continuer le travail.
2) On a un hurlement à la mort collectif des parents qui sont épuisés de ces 3 semaines de contact avec leur rejeton et qui se demanderont bien comment continuer encore 3 mois dans ces conditions. Donc déprime et dépression à gogo et rejet de l'Education nationale.
Macron a bien choisi ses termes "nous sommes en guerre". En temps de guerre, le premier objectif est de conserver le moral de la population. Donc, il faut absolument faire en sorte de faire croire aux gens que la solution va être rapide quitte à laisser échapper du rêve ou des mensonges. C'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est dans la lignée des autres : aller progressivement pour pas démoraliser ou affoler la population. MAIS ... Ne serait-il pas possible qu'il nous dise à NOUS ce qu'il en est ? Qu'on puisse adapter nos pédagogies à une fin d'année forcément différente ? Qu'on puisse anticiper ? Bah non, hein ... On va attendre une énième intervention télévisuelle pour savoir comment nous allons reprendre et quand .
Franchement, j'appréhende énormément la suite. J'ai peur d'une reprise trop anticipée. J'ai peur d'une non reprise. J'ai même peur tout court de ne plus vouloir reprendre
J'aimerais pouvoir me préparer psychologiquement à ces éventualités.
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
Halybel je confirme: dans les familles de certains de nos élèves le confinement c'est l'enfer au sens propre. De la violence. Des parents qui , quand ils travaillent, délèguent aux aînés (que nous avons en classe) les tâches qui ne sont pas de leur âge, et quand ils ne travaillent pas (chômage ou incapacité particulière) font la même chose: certaines de mes élèves sont vouées aux tâches ménagères, n'ont pas le droit de sortir et n'ont pas intérêt à moufter. Les garçons ont l'habitude de sortir en bande. Dans tous les cas, dans ces familles, les parents n'ont pas l'habitude de vivre avec leurs enfants H24. C'est en gros le cas de tout le monde, mais dans ces cas précis la promiscuité décuple les comportements déviants. J'en ai quelques échos depuis le dévut du confinement, par les PP qui ont des contacts avec les familles. De gros dégâts psychologiques sont à prévoir je pense.
Oui je sais que ça peut être un enfer pour certains élèves, j'enseigne en rep+++ et je sais parfaitement ce qu'il en est mais ce n'est pas la majorité. De plus c'est un enfer pour les enfants mais moi je parle de l'inverse... Ça ne devrait pas être un enfer pour les parents sauf certains cas bien particuliers.
Quant à la logique des universités, je pense que justement la logique autrichienne c'est : en université les étudiants se gardent eux même. Les écoles, il faut bien que les parents retournent bosser.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Cléopatra2Guide spirituel
Mais c'est le cas, bien sûr. S'il n'y avait pas l'école, où iraient les enfants? Ca ne veut pas dire que l'école n'est qu'une garderie, mais oui, c'est un mode de garde pour les enfants en pratique. Même si c'est aussi beaucoup, beaucoup plus que ça.anthinéa a écrit:Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
C'est clair ! Mais, c'est assez drôle les batailles de mamounes sur les réseaux sociaux ! Elles se crêpent le chignon entre celles qui veulent garder leurs enfants à tout prix limite jusqu'en décembre et celles qui voudraient déjà les remettre en classe ...
C'est terrible de voir, lire partout qu'en fait l'école c'est bien une garderie gratuite !
- kioupsPBTHabitué du forum
Halybel a écrit:Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
D'habitude, ils ont 3-4 semaines de vacances en commun l'été et ils sont au camping des flots bleus.
Là, obligation de cohabiter 24/24, travail scolaire pour les vacances (qui, finalement, ne sont pas si bosseurs qu'ils le disent), sans compter le télétravail éventuellement...
Chez nous, on est tous les deux profs, je trouve ça très difficile de gérer le travail de mon fils ! Heureusement que la grande est très autonome et sérieuse !
_________________
- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- HalybelÉrudit
Cléopatra2 a écrit:Faire faire les devoirs aux enfants oui, c'est compliqué. Rester avec ses enfants sans pouvoir sortir, oui c'est compliqué. Ca ne veut pas dire que les parents ne veulent pas rester avec leurs enfants.Prezbo a écrit:Halybel a écrit:
Suis je le seul à être perplexe que des parents ne veulent pas rester avec leur enfant ? Du moins le voit comme une corvée insurmontable ?
La vie de famille, c'est la vie rêvée tant qu'on n'a pas vraiment à la vivre.
Tu peux sortir une heure en famille tant que tu reste à 1km du domicile. Je peux comprendre la difficulté parfois d'être enfermé mais pas de devoir s'occuper de SES enfants, mais bon je dois être idéaliste car je me dis qu'on ne nous a pas imposé d'avoir des enfants, on l'a choisi.
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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