- profs(Niveau 9
Firefly a écrit:profs:( a écrit:amalricu a écrit:TELETRAVAIL = POTEMKINE ?
Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette équation. Pour moi ça serait davantage :
Télétravail avec du personnel non formé + élèves jamais entraînés + des outils pas toujours adaptés = Potemkine
Je ne pense pas que le distanciel bien préparé (donc avec du personnel formé et des outils adaptés) soit pire que faire cours à 35 dans des classes mal configurées et/ou bordélisées.
Exemple :
Le prof fait cours à 5 ou 6 élèves sur un cours plus difficile , un point particulier (effectif restreint donc cela passera probablement mieux) pendant qu'un groupe travaille de manière individuel sur un dossier calibrépour le distanciel et l'autonomie (il y a pleins de points du programme que les élèves sont capables de découvrir seuls avec des ressources adaptés mais pas tout) ou encore un autre groupe travaille en commun sur un exposé à l'aide d'un fichier partagé.
Tout ceci peut être fait à distance et évite l'effet groupe que l'on peut parfois déplorer en classe.
Je crois au contraire les que les outils qui permettent de se passer du présentiel peuvent être une aide pédagogique pour l'enseignant. Mais pour cela il faut être formé, que les élèves soient préparés….
Entièrement d'accord avec ta proposition. J'essaye de le faire de temps en temps, lorsque je suis dans une salle avec une classe mobile MAIS un contrainte importante est la taille de la salle. En effet, mettre un groupe d'élève en autonomie, en groupe n'est pas forcément une bonne idée : ils vont papoter, même s'ils chuchotent ils vont faire un peu de bruit. Personnellement je n'arrive pas à enseigner avec un bruit de fond. Donc généralement je ne donne pas de travaux en groupe mais plutôt un travail à faire individuellement.
Tu as raison et c'est pour cela que je parle aussi de classes adaptés.
Après, là où je n'ai pas été clair probablement, c'est que le travail de groupe peut se faire à distance. En créant des fichiers partagés, les élèves peuvent travailler sur les mêmes documents, se voir écrire mutuellement, travailler sur des parties différentes de l'exposé sur des ordis différents sans être à côté. Ces ordis peuvent être dans la même salle ou dans des lieux distants. Cela évite le bruit dans la salle. Bien entendu ils peuvent ouvrir un tchat, ou discuter sur la feuille partagée. Cela ne règle pas tous les problèmes.
- LadKlimaHabitué du forum
Je reposte mon retour sur les cours en visio qui était passé à la trappe sur l'autre topic :
Sinon, pour donner un petit retour sur la visioconférence : je pratique beaucoup, entre 6 et 9h par semaine avec différentes classes (je suis au lycée, et en maths), je fais surtout des corrections d'exercices, et explications de notions compliquées et je suis le seul à disposer de l'audio et de la vidéo. Je laisse mes élèves poser des questions par chat textuel. C'est très fatiguant. Une heure de visio est plus éprouvante qu'une heure de cours, même sans la gestion de classe. Ce qui est fatiguant c'est d'avoir à occuper la scène seul toute l'heure, pas d'élèves à envoyer au tableau pour corriger (et se reposer un peu Razz ). J'ai la voix qui grésille un peu après 3 semaines de confinement.
Je pensais diminuer un peu, mais finalement je me rends compte que mes élèves sont très demandeurs (j'ai de très bonnes relations avec ces classes, notamment les terminales), et me disent régulièrement merci ("Merci Monsieur de donner autant de votre temps"). Cette semaine je vais tout de même diminuer le rythme suite à l'annonce du ministre puisque les cours iront jusqu'au 4 Juillet (j'avais prévu une progression jusqu'au 10 Juin environ), et je vais proposer des séances de révision par visioconférence pour pas avancer trop vite, les élèves sont ravis. On verra si cela continue sur la durée, j'ai fait certaines séances avec 45 élèves (regroupement de deux classes) et par ailleurs je continue d'envoyer les corrigés et le suivi par mail et sur Pronote.
Bon techniquement, c'était assez simple à mettre en œuvre pour moi (de bonnes connaissances informatiques), et ma compagne est en arrêt pour garder les enfants, enfin j'ai un bureau fermé. Mais s'il manquait une seule de ces trois conditions je n'aurai jamais fait tout cela je crois.
Reste le souci des élèves qui ne peuvent suivre les visioconférences. Ils peuvent toujours poursuivre par Pronote et mail mais forcément les autres sont avantagés, et malheureusement il n'y a pas d'autres alternatives.
En tout cas, bon courage à tous !
Sinon, pour donner un petit retour sur la visioconférence : je pratique beaucoup, entre 6 et 9h par semaine avec différentes classes (je suis au lycée, et en maths), je fais surtout des corrections d'exercices, et explications de notions compliquées et je suis le seul à disposer de l'audio et de la vidéo. Je laisse mes élèves poser des questions par chat textuel. C'est très fatiguant. Une heure de visio est plus éprouvante qu'une heure de cours, même sans la gestion de classe. Ce qui est fatiguant c'est d'avoir à occuper la scène seul toute l'heure, pas d'élèves à envoyer au tableau pour corriger (et se reposer un peu Razz ). J'ai la voix qui grésille un peu après 3 semaines de confinement.
Je pensais diminuer un peu, mais finalement je me rends compte que mes élèves sont très demandeurs (j'ai de très bonnes relations avec ces classes, notamment les terminales), et me disent régulièrement merci ("Merci Monsieur de donner autant de votre temps"). Cette semaine je vais tout de même diminuer le rythme suite à l'annonce du ministre puisque les cours iront jusqu'au 4 Juillet (j'avais prévu une progression jusqu'au 10 Juin environ), et je vais proposer des séances de révision par visioconférence pour pas avancer trop vite, les élèves sont ravis. On verra si cela continue sur la durée, j'ai fait certaines séances avec 45 élèves (regroupement de deux classes) et par ailleurs je continue d'envoyer les corrigés et le suivi par mail et sur Pronote.
Bon techniquement, c'était assez simple à mettre en œuvre pour moi (de bonnes connaissances informatiques), et ma compagne est en arrêt pour garder les enfants, enfin j'ai un bureau fermé. Mais s'il manquait une seule de ces trois conditions je n'aurai jamais fait tout cela je crois.
Reste le souci des élèves qui ne peuvent suivre les visioconférences. Ils peuvent toujours poursuivre par Pronote et mail mais forcément les autres sont avantagés, et malheureusement il n'y a pas d'autres alternatives.
En tout cas, bon courage à tous !
- profs(Niveau 9
LadKlima a écrit:Je reposte mon retour sur les cours en visio qui était passé à la trappe sur l'autre topic :
Sinon, pour donner un petit retour sur la visioconférence : je pratique beaucoup, entre 6 et 9h par semaine avec différentes classes (je suis au lycée, et en maths), je fais surtout des corrections d'exercices, et explications de notions compliquées et je suis le seul à disposer de l'audio et de la vidéo. Je laisse mes élèves poser des questions par chat textuel. C'est très fatiguant. Une heure de visio est plus éprouvante qu'une heure de cours, même sans la gestion de classe. Ce qui est fatiguant c'est d'avoir à occuper la scène seul toute l'heure, pas d'élèves à envoyer au tableau pour corriger (et se reposer un peu Razz ). J'ai la voix qui grésille un peu après 3 semaines de confinement.
Je pensais diminuer un peu, mais finalement je me rends compte que mes élèves sont très demandeurs (j'ai de très bonnes relations avec ces classes, notamment les terminales), et me disent régulièrement merci ("Merci Monsieur de donner autant de votre temps"). Cette semaine je vais tout de même diminuer le rythme suite à l'annonce du ministre puisque les cours iront jusqu'au 4 Juillet (j'avais prévu une progression jusqu'au 10 Juin environ), et je vais proposer des séances de révision par visioconférence pour pas avancer trop vite, les élèves sont ravis. On verra si cela continue sur la durée, j'ai fait certaines séances avec 45 élèves (regroupement de deux classes) et par ailleurs je continue d'envoyer les corrigés et le suivi par mail et sur Pronote.
Bon techniquement, c'était assez simple à mettre en œuvre pour moi (de bonnes connaissances informatiques), et ma compagne est en arrêt pour garder les enfants, enfin j'ai un bureau fermé. Mais s'il manquait une seule de ces trois conditions je n'aurai jamais fait tout cela je crois.
Reste le souci des élèves qui ne peuvent suivre les visioconférences. Ils peuvent toujours poursuivre par Pronote et mail mais forcément les autres sont avantagés, et malheureusement il n'y a pas d'autres alternatives.
En tout cas, bon courage à tous !
Fatiguant : Nous avons un travail éprouvant dans tous les cas. Je pense qu'avec le temps, nous nous adapterons et trouverons des astuces pour que cela ne deviennent pas épuisant, comme nous l'avons fait en présentiel.
Sur la durée:Tout passe, tout lasse… Ce n'est pas LA méthode ultime qui marche dans tous les cas pour toute la vie mais c'est une alternative
regroupe de classes : Pour l'emploi c'est probablement dangereux en effet. On peut imaginer dans ce style de cours, des regroupements de classes sur un seul ou plusieurs établissements ; un peu sur le principe Cours magistral + TD
dernier paragraphe : Il est évident que de travailler avec du matériel et dans de bonnes conditions aident quel que soit le type d'enseignement. Mais actuellement, nous sommes dans l'urgence.
- roxanneOracle
Mais je crois qu'il y a un effet maths, mes collègues sont salle comble là où ça se traine un peu ailleurs. Peut-être que la matière s' y prête plus.
- LenagcnNiveau 10
C'est ce que mes élèves, et pas loin de la moitié des jeunes élèves en France vivent: le cours double (ou multiple):
- un groupe avec la maîtresse, avec échanges
- un (ou plusieurs) groupe(s) en autonomie, dans un bruit de fond généré par le groupe dirigé.
Et dans la vraie vie, la maîtresse doit de temps en temps / régulièrement / en permanence faire la police auprès des élèves qui ne sont pas "avec elle" parce que bruit, parce que bavardage (ou pire).
Sachant que l'on a toujours plusieurs élèves dans le groupe qui n'en fichent pas une rame si on n'est pas sur leur dos (en ce moment, j'ai des parents qui baisent le sol que je foule!) et/ou perdent le fil de leur pensée au moindre bruit.
- un groupe avec la maîtresse, avec échanges
- un (ou plusieurs) groupe(s) en autonomie, dans un bruit de fond généré par le groupe dirigé.
Et dans la vraie vie, la maîtresse doit de temps en temps / régulièrement / en permanence faire la police auprès des élèves qui ne sont pas "avec elle" parce que bruit, parce que bavardage (ou pire).
Sachant que l'on a toujours plusieurs élèves dans le groupe qui n'en fichent pas une rame si on n'est pas sur leur dos (en ce moment, j'ai des parents qui baisent le sol que je foule!) et/ou perdent le fil de leur pensée au moindre bruit.
- LadKlimaHabitué du forum
roxanne a écrit:Mais je crois qu'il y a un effet maths, mes collègues sont salle comble là où ça se traine un peu ailleurs. Peut-être que la matière s' y prête plus.
Je pense aussi que les maths s'y prêtent très bien. Il y a beaucoup de petits points techniques qu'il est aisé de régler en visioconférence, je fais ça sur un grand tableau blanc que j'ai réquisitionné à mes enfants
- celitianSage
Je trouve aussi cela très bien (en plus, un outil EN !) mais faire la même chose me demande entre 2 et 3 fois plus de temps qu'en classe réelle (surtout que je ne travaille qu'avec des 1/2 groupes).LadKlima a écrit:Je reposte mon retour sur les cours en visio qui était passé à la trappe sur l'autre topic :
Sinon, pour donner un petit retour sur la visioconférence : je pratique beaucoup, entre 6 et 9h par semaine avec différentes classes (je suis au lycée, et en maths), je fais surtout des corrections d'exercices, et explications de notions compliquées et je suis le seul à disposer de l'audio et de la vidéo. Je laisse mes élèves poser des questions par chat textuel. C'est très fatiguant. Une heure de visio est plus éprouvante qu'une heure de cours, même sans la gestion de classe. Ce qui est fatiguant c'est d'avoir à occuper la scène seul toute l'heure, pas d'élèves à envoyer au tableau pour corriger (et se reposer un peu Razz ). J'ai la voix qui grésille un peu après 3 semaines de confinement.
Je pensais diminuer un peu, mais finalement je me rends compte que mes élèves sont très demandeurs (j'ai de très bonnes relations avec ces classes, notamment les terminales), et me disent régulièrement merci ("Merci Monsieur de donner autant de votre temps"). Cette semaine je vais tout de même diminuer le rythme suite à l'annonce du ministre puisque les cours iront jusqu'au 4 Juillet (j'avais prévu une progression jusqu'au 10 Juin environ), et je vais proposer des séances de révision par visioconférence pour pas avancer trop vite, les élèves sont ravis. On verra si cela continue sur la durée, j'ai fait certaines séances avec 45 élèves (regroupement de deux classes) et par ailleurs je continue d'envoyer les corrigés et le suivi par mail et sur Pronote.
Bon techniquement, c'était assez simple à mettre en œuvre pour moi (de bonnes connaissances informatiques), et ma compagne est en arrêt pour garder les enfants, enfin j'ai un bureau fermé. Mais s'il manquait une seule de ces trois conditions je n'aurai jamais fait tout cela je crois.
Reste le souci des élèves qui ne peuvent suivre les visioconférences. Ils peuvent toujours poursuivre par Pronote et mail mais forcément les autres sont avantagés, et malheureusement il n'y a pas d'autres alternatives.
En tout cas, bon courage à tous !
Je ne fais que des sessions de 1h-1h15 car les élèves (des étudiants pour moi) ont du mal à tenir une concentration plus longtemps, j'ai aussi adaptés mes horaires (9h30 c'était beaucoup trop tôt).
Comme j'ai peu d'élèves par cours, je peux me permettre de leur donner le son (jamais l'image pour eux comme pour moi) ainsi que l'écrit en utilisant, dès que cela est possible, le tableau blanc où ils écrivent.
Je suis dans une matière avec, comme toi, des calculs, des formules....je trouve que dès que l'on passe à des commentaires rédigés, ce n'est pas forcément aussi efficace, à part pour faire de la méthodo.
Au niveau technique, c'est quand même très simple à mettre en œuvre, dans mon établissement nous avons testé entre nous avant de commencer donc ça rassure, et nous nous sommes bien amusés.
- Isis39Enchanteur
profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Un distanciel efficace, c'est compliqué aussi avec des collégiens, surtout les plus petits.
Tu as raison mais tout est compliqué. Faire cours à 35 avec des élèves turbulents c'est compliqué aussi.
Je ne dis pas qu'il y a une solution à 100% d'efficacité et les autres à 0%.
Mais pour juger d'une catastrophe pédagogique ou non, je pense qu'il faut le tester avec des gens formés, avec des élèves entraînés et des outils adaptés. Mais même comme cela, il y aura toujours des failles bien entendu.
En collège, nous avons des élèves qui ont d'importantes difficultés, qui devraient d'ailleurs être en ULIS ou SEGPA mais dont les parents ont refusé l'orientation.
Il faut leur expliquer toutes les consignes. Beaucoup d'élèves ne comprennent pas les consignes simples. C'est tout le travail en classe de réexpliquer, reformuler. Ce qu'il n'y pas pas à distance.
- celitianSage
Tu as essayé avec les classes virtuelles (si toi et tes élèves le pouvaient techniquement) car bizarrement, ce système permet à certains élèves de mieux se concentrer car ils sont moins perturbés par ce qui se passe autour donc ils m'écoutent beaucoup mieux (je pense d'ailleurs que c'est pour cela que je ne peux pas faire trop long, certains n'ont pas l'habitude de rester concentré donc ils fatiguent plus rapidement).Isis39 a écrit:profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Un distanciel efficace, c'est compliqué aussi avec des collégiens, surtout les plus petits.
Tu as raison mais tout est compliqué. Faire cours à 35 avec des élèves turbulents c'est compliqué aussi.
Je ne dis pas qu'il y a une solution à 100% d'efficacité et les autres à 0%.
Mais pour juger d'une catastrophe pédagogique ou non, je pense qu'il faut le tester avec des gens formés, avec des élèves entraînés et des outils adaptés. Mais même comme cela, il y aura toujours des failles bien entendu.
En collège, nous avons des élèves qui ont d'importantes difficultés, qui devraient d'ailleurs être en ULIS ou SEGPA mais dont les parents ont refusé l'orientation.
Il faut leur expliquer toutes les consignes. Beaucoup d'élèves ne comprennent pas les consignes simples. C'est tout le travail en classe de réexpliquer, reformuler. Ce qu'il n'y pas pas à distance.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:Tu as essayé avec les classes virtuelles (si toi et tes élèves le pouvaient techniquement) car bizarrement, ce système permet à certains élèves de mieux se concentrer car ils sont moins perturbés par ce qui se passe autour donc ils m'écoutent beaucoup mieux (je pense d'ailleurs que c'est pour cela que je ne peux pas faire trop long, certains n'ont pas l'habitude de rester concentré donc ils fatiguent plus rapidement).Isis39 a écrit:profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Un distanciel efficace, c'est compliqué aussi avec des collégiens, surtout les plus petits.
Tu as raison mais tout est compliqué. Faire cours à 35 avec des élèves turbulents c'est compliqué aussi.
Je ne dis pas qu'il y a une solution à 100% d'efficacité et les autres à 0%.
Mais pour juger d'une catastrophe pédagogique ou non, je pense qu'il faut le tester avec des gens formés, avec des élèves entraînés et des outils adaptés. Mais même comme cela, il y aura toujours des failles bien entendu.
En collège, nous avons des élèves qui ont d'importantes difficultés, qui devraient d'ailleurs être en ULIS ou SEGPA mais dont les parents ont refusé l'orientation.
Il faut leur expliquer toutes les consignes. Beaucoup d'élèves ne comprennent pas les consignes simples. C'est tout le travail en classe de réexpliquer, reformuler. Ce qu'il n'y pas pas à distance.
Oui, j'ai testé. Mais cela ne fonctionne pas très bien. Les élèves qui en auraient besoin n'ont pas assez de débit pour que cela fonctionne correctement.
Sans parler de ceux aux abonnés absents...
- profs(Niveau 9
Isis39 a écrit:profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Un distanciel efficace, c'est compliqué aussi avec des collégiens, surtout les plus petits.
Tu as raison mais tout est compliqué. Faire cours à 35 avec des élèves turbulents c'est compliqué aussi.
Je ne dis pas qu'il y a une solution à 100% d'efficacité et les autres à 0%.
Mais pour juger d'une catastrophe pédagogique ou non, je pense qu'il faut le tester avec des gens formés, avec des élèves entraînés et des outils adaptés. Mais même comme cela, il y aura toujours des failles bien entendu.
En collège, nous avons des élèves qui ont d'importantes difficultés, qui devraient d'ailleurs être en ULIS ou SEGPA mais dont les parents ont refusé l'orientation.
Il faut leur expliquer toutes les consignes. Beaucoup d'élèves ne comprennent pas les consignes simples. C'est tout le travail en classe de réexpliquer, reformuler. Ce qu'il n'y pas pas à distance.
Heureusement qu'il y a encore des élèves qui auront besoin de nous et cela n'a pas pour but de palier des possibles insuffisances de l'éducation nationale. Après, peut être que les économies réalisées sur des regroupements seront redéployées sur ces élèves… (on peut rêver…)
- celitianSage
Plus ils sont âgés, plus c'est facile car ils sont logiquement plus autonomes. Cela doit être difficile de se dire que certains élèves sont complétement lâchés dans la nature, et qu'ils vont perdre 4 mois de cours. Bon courage !Isis39 a écrit:celitian a écrit:Tu as essayé avec les classes virtuelles (si toi et tes élèves le pouvaient techniquement) car bizarrement, ce système permet à certains élèves de mieux se concentrer car ils sont moins perturbés par ce qui se passe autour donc ils m'écoutent beaucoup mieux (je pense d'ailleurs que c'est pour cela que je ne peux pas faire trop long, certains n'ont pas l'habitude de rester concentré donc ils fatiguent plus rapidement).Isis39 a écrit:profs:( a écrit:
Tu as raison mais tout est compliqué. Faire cours à 35 avec des élèves turbulents c'est compliqué aussi.
Je ne dis pas qu'il y a une solution à 100% d'efficacité et les autres à 0%.
Mais pour juger d'une catastrophe pédagogique ou non, je pense qu'il faut le tester avec des gens formés, avec des élèves entraînés et des outils adaptés. Mais même comme cela, il y aura toujours des failles bien entendu.
En collège, nous avons des élèves qui ont d'importantes difficultés, qui devraient d'ailleurs être en ULIS ou SEGPA mais dont les parents ont refusé l'orientation.
Il faut leur expliquer toutes les consignes. Beaucoup d'élèves ne comprennent pas les consignes simples. C'est tout le travail en classe de réexpliquer, reformuler. Ce qu'il n'y pas pas à distance.
Oui, j'ai testé. Mais cela ne fonctionne pas très bien. Les élèves qui en auraient besoin n'ont pas assez de débit pour que cela fonctionne correctement.
Sans parler de ceux aux abonnés absents...
- laMissSage
"Tous n'ouvriront pas" = "Certains ouvriront", si je ne m'abuse.amalricu a écrit:Olivier Duhamel professeur à Sciences Po sur LCI (entendu hier soir de manière impromptue vers 1h07 du lien du replay) : "Il est probable que TOUS les établissements d'enseignement n'ouvriront pas avant septembre" et Luc Ferry d'opiner. Mais le pouvoir ne peut pas le dire en substance tel quel...
EDIT : Ta citation n'est pas exacte.
Duhamel : "Il est probable que les écoles collèges lycées ne rouvrent qu'en septembre". Il ajoute que le politique est obligé de procéder par étapes.
+ Ferry précise qu'il faut dire la vérité au peuple, que la reprise début mai est absurde.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- WinmarNiveau 5
D'accord avec toi laMiss, je le comprends aussi comme ça.
Pour une fois que Ferry dit quelque chose de sensé.
Pour une fois que Ferry dit quelque chose de sensé.
- CasparProphète
Winmar a écrit:D'accord avec toi laMiss, je le comprends aussi comme ça.
Pour une fois que Ferry dit quelque chose de sensé.
- FireflyNiveau 9
Je ne comprends pas, je pensais qu'on regardait les compétences. Du coup exit les compétences? Quelqu'un peut-il m'expliquer:
email du rectorat de ce jour a écrit:Le principe général : l’ensemble des épreuves du diplôme national du brevet et du baccalauréat général, technologique et professionnel sont validées à partir des notes du livret scolaire, à l’exception de l’épreuve orale du baccalauréat de français qui est maintenue.
En pratique pour chaque niveau d’élèves :
- Pour les élèves de troisième : le diplôme national du brevet sera obtenu à partir de la moyenne des notes que l’élève aura eues durant les trois trimestres de l’année de troisième à l’exception des notes obtenues pendant le confinement dans les disciplines concernées.
Education.gouv.fr a écrit:Comment seront évalués les élèves ?
Ils seront évalués sur la base du livret scolaire, qui représente d’ores et déjà 50% de la note finale du brevet, et qui permet de certifier la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
- MoutonNiveau 5
Je pense que ton rectorat a simplement repris les propos du ministre et prouve ainsi qu'il connaît bien ses dossiers : il y a forcément des collèges qui n'ont pas de notes dans ton académie... Donc c'est bien les compétences du livret scolaire, comme d'habitude en fait.
Je pensais toutefois hier soir, au vu des différences majeures de pratiques entre les établissement, entre :
- ceux qui mettent des notes et remplissent le livret "au petit bonheur la chance"
- ceux qui ont pronote et le laisse calculer automatiquement le positionnement dans le livret (sans avoir la moindre idée de l'algorithme utilisé par le logiciel)
- ceux qui ont pronote MAIS qui repassent derrière pour modifier le bilan de fin de cycle "à la main"
- ceux qui utilisent un autre logiciel (genre sacoche) et dont je ne sais pas comment ils font derrière car je n'ai jamais pratiqué
N'y a-t-il pas une rupture MAJEURE d'égalité entre les candidats? Je veux dire, c'était déjà le cas en temps normal, mais au moins on pouvait considérer qu'avec les épreuves écrites ça limitait un peu les conséquences de ces disparités du mode de calcul du contrôle continu...
Mais là, remplir le livret de l'élève à la fin de l'année reviendra concrètement à dire "il a le brevet/il a pas le brevet". Si tous les établissements ne procèdent pas de la même manière, je trouve ça profondément injuste et arbitraire.
En tant que prof de maths, je connais tous les reproches que l'on peut faire à un calcul de moyennes de notes, mais au moins, ça avait le mérite d'être la même règle de calcul pour tout le monde...
Je pensais toutefois hier soir, au vu des différences majeures de pratiques entre les établissement, entre :
- ceux qui mettent des notes et remplissent le livret "au petit bonheur la chance"
- ceux qui ont pronote et le laisse calculer automatiquement le positionnement dans le livret (sans avoir la moindre idée de l'algorithme utilisé par le logiciel)
- ceux qui ont pronote MAIS qui repassent derrière pour modifier le bilan de fin de cycle "à la main"
- ceux qui utilisent un autre logiciel (genre sacoche) et dont je ne sais pas comment ils font derrière car je n'ai jamais pratiqué
N'y a-t-il pas une rupture MAJEURE d'égalité entre les candidats? Je veux dire, c'était déjà le cas en temps normal, mais au moins on pouvait considérer qu'avec les épreuves écrites ça limitait un peu les conséquences de ces disparités du mode de calcul du contrôle continu...
Mais là, remplir le livret de l'élève à la fin de l'année reviendra concrètement à dire "il a le brevet/il a pas le brevet". Si tous les établissements ne procèdent pas de la même manière, je trouve ça profondément injuste et arbitraire.
En tant que prof de maths, je connais tous les reproches que l'on peut faire à un calcul de moyennes de notes, mais au moins, ça avait le mérite d'être la même règle de calcul pour tout le monde...
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Firefly a écrit:Je ne comprends pas, je pensais qu'on regardait les compétences. Du coup exit les compétences? Quelqu'un peut-il m'expliquer:email du rectorat de ce jour a écrit:Le principe général : l’ensemble des épreuves du diplôme national du brevet et du baccalauréat général, technologique et professionnel sont validées à partir des notes du livret scolaire, à l’exception de l’épreuve orale du baccalauréat de français qui est maintenue.
En pratique pour chaque niveau d’élèves :
- Pour les élèves de troisième : le diplôme national du brevet sera obtenu à partir de la moyenne des notes que l’élève aura eues durant les trois trimestres de l’année de troisième à l’exception des notes obtenues pendant le confinement dans les disciplines concernées.Education.gouv.fr a écrit:Comment seront évalués les élèves ?
Ils seront évalués sur la base du livret scolaire, qui représente d’ores et déjà 50% de la note finale du brevet, et qui permet de certifier la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Incohérent
_________________
Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- ErgoDevin
Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas assez vu, JMB fait un Facebook Live à 12h pour répondre aux questions.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Sans critères communs, explicites et publics d'évaluation, les notes des épreuves écrites me semblent tout autant inégalitaires que les évaluations continues. Pour en être sûr, il faudrait certes le mesurer, mais cela me paraît probable.Mouton a écrit:N'y a-t-il pas une rupture MAJEURE d'égalité entre les candidats? Je veux dire, c'était déjà le cas en temps normal, mais au moins on pouvait considérer qu'avec les épreuves écrites ça limitait un peu les conséquences de ces disparités du mode de calcul du contrôle continu...
Mais là, remplir le livret de l'élève à la fin de l'année reviendra concrètement à dire "il a le brevet/il a pas le brevet". Si tous les établissements ne procèdent pas de la même manière, je trouve ça profondément injuste et arbitraire.
En tant que prof de maths, je connais tous les reproches que l'on peut faire à un calcul de moyennes de notes, mais au moins, ça avait le mérite d'être la même règle de calcul pour tout le monde...
Régulièrement, on a des cas d'élèves excellents qui se prennent une sale note ou d'élèves très moyens qui ont des notes étonnamment hautes aux épreuves. Cela peut bien sûr venir d'une plus ou moins bonne performance pendant l'épreuve, mais cela vient aussi des critères d'évaluation qui ne sont pas les mêmes d'un correcteur à l'autre.
J'ai bien sûr envie de penser que mes critères d'évaluation sont meilleurs que ceux de mon collègue, mais dans la réalité c'est surtout que nous n'en avons pas discuté sérieusement et que le MEN ne veut pas en discuter.
- amalricuNeoprof expérimenté
beaverforever a écrit:Sans critères communs, explicites et publics d'évaluation, les notes des épreuves écrites me semblent tout autant inégalitaires que les évaluations continues. Pour en être sûr, il faudrait certes le mesurer, mais cela me paraît probable.Mouton a écrit:N'y a-t-il pas une rupture MAJEURE d'égalité entre les candidats? Je veux dire, c'était déjà le cas en temps normal, mais au moins on pouvait considérer qu'avec les épreuves écrites ça limitait un peu les conséquences de ces disparités du mode de calcul du contrôle continu...
Mais là, remplir le livret de l'élève à la fin de l'année reviendra concrètement à dire "il a le brevet/il a pas le brevet". Si tous les établissements ne procèdent pas de la même manière, je trouve ça profondément injuste et arbitraire.
En tant que prof de maths, je connais tous les reproches que l'on peut faire à un calcul de moyennes de notes, mais au moins, ça avait le mérite d'être la même règle de calcul pour tout le monde...
Régulièrement, on a des cas d'élèves excellents qui se prennent une sale note ou d'élèves très moyens qui ont des notes étonnamment hautes aux épreuves. Cela peut bien sûr venir d'une plus ou moins bonne performance pendant l'épreuve, mais cela vient aussi des critères d'évaluation qui ne sont pas les mêmes d'un correcteur à l'autre.
J'ai bien sûr envie de penser que mes critères d'évaluation sont meilleurs que ceux de mon collègue, mais dans la réalité c'est surtout que nous n'en avons pas discuté sérieusement et que le MEN ne veut pas en discuter.
Combien de gamins ont décroché un diplôme de justesse in extremis à un oral ou un écrit dont la note nous surprend encore. J'ai le souvenir d'une gamine qui a obtenu 40/40 au DNB : je me suis pincé et je pense encore à un problème de saisie informatique mal relue. Et un 04 pèse lourd...Pour ces gamins qui bûchent comme des malades en ciblant tel ou tel sujet dans telle ou telle matière en misant sur le "talent" et la chance, la fête est finie.
En effet, circulez et rien à voir...tout est sous contrôle.
- julilibulleNiveau 10
Isis39 a écrit:
En collège, nous avons des élèves qui ont d'importantes difficultés, qui devraient d'ailleurs être en ULIS ou SEGPA mais dont les parents ont refusé l'orientation.
Il faut leur expliquer toutes les consignes. Beaucoup d'élèves ne comprennent pas les consignes simples. C'est tout le travail en classe de réexpliquer, reformuler. Ce qu'il n'y pas pas à distance.
Pareil, j'ai un public collège ancien REP (on a juste perdu la REP sur les critères d'attribution des bourses, pas du niveau des élèves) avec des ULIS intégrés et des ULIS et SEGPA qui en ont sans en être.
Je suis en lettres avec des 6ème / 5ème et mon cours en présentiel passe beaucoup par le mime / le jeu d'acteur pour faire comprendre la grammaire ou une consigne ou un texte aux élèves.
Je fais la classe virtuelle depuis le début (et comme un autre collègue, je suis beaucoup plus fatiguée après les deux heures en virtuel qu'en présentiel, il faut dire que certains élèves ont des problèmes de connexion, de son qui buggue et du coup, je suis en audio et je tape ce que je dis en même temps) et ce n'est pas pareil pour les élèves. Je ne peux faire que de l'audio (même pas partagé car ça grésille sinon) et il manque la relation humaine réelle en classe.
Sans parler aussi de tous ceux que j'ai perdus (en 5ème, entre 30 et 50 %, on est loin des 8 ...).
- HypermnestreÉrudit
Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir les collègues de LP :
RTL a écrit: "Il y aura des stages de remise à niveau. Chaque bac pro est un cas particulier. On doit avoir pour chaque élève une approche personnalisée de ce qu'il va se passer ensuite", précise @jmblanquer, invité de @VenturaAlba dans #RTLMatin @EducationFrance
- MoutonNiveau 5
beaverforever a écrit:Sans critères communs, explicites et publics d'évaluation, les notes des épreuves écrites me semblent tout autant inégalitaires que les évaluations continues. Pour en être sûr, il faudrait certes le mesurer, mais cela me paraît probable.Mouton a écrit:N'y a-t-il pas une rupture MAJEURE d'égalité entre les candidats? Je veux dire, c'était déjà le cas en temps normal, mais au moins on pouvait considérer qu'avec les épreuves écrites ça limitait un peu les conséquences de ces disparités du mode de calcul du contrôle continu...
Mais là, remplir le livret de l'élève à la fin de l'année reviendra concrètement à dire "il a le brevet/il a pas le brevet". Si tous les établissements ne procèdent pas de la même manière, je trouve ça profondément injuste et arbitraire.
En tant que prof de maths, je connais tous les reproches que l'on peut faire à un calcul de moyennes de notes, mais au moins, ça avait le mérite d'être la même règle de calcul pour tout le monde...
Régulièrement, on a des cas d'élèves excellents qui se prennent une sale note ou d'élèves très moyens qui ont des notes étonnamment hautes aux épreuves. Cela peut bien sûr venir d'une plus ou moins bonne performance pendant l'épreuve, mais cela vient aussi des critères d'évaluation qui ne sont pas les mêmes d'un correcteur à l'autre.
J'ai bien sûr envie de penser que mes critères d'évaluation sont meilleurs que ceux de mon collègue, mais dans la réalité c'est surtout que nous n'en avons pas discuté sérieusement et que le MEN ne veut pas en discuter.
Je ne comprends pas cette remarque : vous n'avez pas de barème précis en HG? Chacun fait comme il veut au moment de la correction?
En maths les règles sont je crois académiques, mais on se retrouve en général avec un barème détaillé par question et des nombres de points à mettre en fonction de telle ou telle réponse.
J'en pense en général beaucoup de mal, mais au moment de la correction, je pose mon cerveau et j'applique. Nous avons donc des critères communs et explicites pour l'évaluation de l'épreuve écrite.
Ne manque que le côté public, je n'ai jamais compris le pourquoi du "ce barème doit rester confidentiel"...
- zigmag17Guide spirituel
Hypermnestre a écrit:Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir les collègues de LP :RTL a écrit: "Il y aura des stages de remise à niveau. Chaque bac pro est un cas particulier. On doit avoir pour chaque élève une approche personnalisée de ce qu'il va se passer ensuite", précise @jmblanquer, invité de @VenturaAlba dans #RTLMatin @EducationFrance
Oumpffff! Mais pas d'inquiétude: tous 10/20 minimum, les paris sont ouverts. Stages de remise à niveau blablabla. Je ne m'inquiète même pas.
En effet on le sait: quand Blanquer parle il faut entendre le contraire, ce qui donne: pas de remise à niveau car par principe les élèves ont tous le niveau. CQFD
- Dame TartineNeoprof expérimenté
De mieux en mieux. Il veut dire quoi là ? Il croit que les élèves de LP vont se pointer durant les vacances ? Comme on dit, il se met les doigts dans le nez jusqu'au coude pour ne pas dire ailleursHypermnestre a écrit:Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir les collègues de LP :RTL a écrit: "Il y aura des stages de remise à niveau. Chaque bac pro est un cas particulier. On doit avoir pour chaque élève une approche personnalisée de ce qu'il va se passer ensuite", précise @jmblanquer, invité de @VenturaAlba dans #RTLMatin @EducationFrance
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