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- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Votre travail est des plus probants car votre projet de séquence ne néglige pas l'interdisciplinarité.
Votre problématique est très sapide.
Voici ma proposition, qu'en pensez-vous ?
Projet d’étude
La seconde moitié du XIXe siècle avait été traversée par une déconstruction progressive des formes de la poésie traditionnelle (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud…). Au XXe siècle, le mouvement se poursuit : pour Apollinaire et tous ses successeurs, la poésie est désormais une aventure du langage, le poète est devenu, selon l’étymologie du terme, celui qui crée un monde avec des mots pour matériaux.
Nous pouvons dès lors fonder notre réflexion sur ce qu’écrit Jean-Paul Sartre, dans Qu’est-ce que la littérature ? :
il existe une « attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes ». S’ajoute à cela, au XXe siècle un certain cratylisme : les signes ne sont pas arbitraires et le nom est une propriété naturelle des choses.
Problématique
Je propose deux problématiques mais il faut n’en choisir qu’une.
1- Comment le thème du voyage permet-il de créer un nouveau monde poétique ?
2- Quelles images, quelles métaphores, quelles évocations, quelles descriptions du voyage ou de l’ailleurs, transformées par des sentiments divers (nostalgie, désespoir, émerveillement) les textes nous livrent-ils ?
Votre problématique est très sapide.
Voici ma proposition, qu'en pensez-vous ?
Projet d’étude
La seconde moitié du XIXe siècle avait été traversée par une déconstruction progressive des formes de la poésie traditionnelle (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud…). Au XXe siècle, le mouvement se poursuit : pour Apollinaire et tous ses successeurs, la poésie est désormais une aventure du langage, le poète est devenu, selon l’étymologie du terme, celui qui crée un monde avec des mots pour matériaux.
Nous pouvons dès lors fonder notre réflexion sur ce qu’écrit Jean-Paul Sartre, dans Qu’est-ce que la littérature ? :
il existe une « attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes ». S’ajoute à cela, au XXe siècle un certain cratylisme : les signes ne sont pas arbitraires et le nom est une propriété naturelle des choses.
Problématique
Je propose deux problématiques mais il faut n’en choisir qu’une.
1- Comment le thème du voyage permet-il de créer un nouveau monde poétique ?
2- Quelles images, quelles métaphores, quelles évocations, quelles descriptions du voyage ou de l’ailleurs, transformées par des sentiments divers (nostalgie, désespoir, émerveillement) les textes nous livrent-ils ?
- AndromaqueNiveau 1
J'aime beaucoup votre approche très approfondie. Elle m'éclaire beaucoup. J'ai encore du mal à trouver une problématique pertinente et efficace. Comment s'entrainer le plus efficacement à cet orat ?
- AndromaqueNiveau 1
J'aime beaucoup votre approche très approfondie. Elle m'éclaire beaucoup. J'ai encore du mal à trouver une problématique pertinente et efficace. Comment s'entrainer le plus efficacement à cet orat ?
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Pour celles et ceux qui voudraient approfondir cette épreuve orale à travers notamment certains corpus précis ou pour échanger sur notre discipline et améliorer nos compétences littéraires et linguistiques, en ce cas, vous pouvez m'écrire, si vous le souhaitez, à mon adresse électronique que je fais figurer, en cet envoi, dans le document en pièce jointe.
Bonne préparation et bon courage.
Bonne préparation et bon courage.
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Afin de pouvoir déceler la problématique qui innerve un groupement de textes, acceptons comme point de départ que, tout groupement de textes doit poser cinq questions inévitables :
1. Quelle est la cohérence du groupement (cohérence générique, thématique, textuelle...) ?
2. Quels savoirs l'enseignant doit-il acquérir ou réactualiser pour utiliser cet ensemble ?
3. Quels savoirs et quel savoir-faire se propose-t-il de construire chez l'élève ?
4. Quelle stratégie de présentation des textes s'avèrera plus pertinente pour répondre aux objectifs précédemment définis ?
5. Quelle est la place et la fonction du groupement proposé dans la progression annuelle
On pourrait encore faire plus simple, avec le plan suivant :
1. Qu'enseigner ? = Les contenus.
2. Que doivent savoir ou savoir faire ceux qui apprennent ? = Les objectifs.
3. Que savent-ils réellement ? = Les acquis (avant l'apprentissage) et les capacités (après l'apprentissage).
4. Comment enseigner ? = Les méthodes.
Pour aller plus loin, et pour celles et ceux qui voudraient approfondir davantage leurs connaissances en didactique, je vous conseille la lecture ou la relecture, de cet ouvrage quelque peu ancien mais indémodable et enrichissant :
Patrice Pelpel, Se former pour enseigner, Paris, Bordas, 1986.
1. Quelle est la cohérence du groupement (cohérence générique, thématique, textuelle...) ?
2. Quels savoirs l'enseignant doit-il acquérir ou réactualiser pour utiliser cet ensemble ?
3. Quels savoirs et quel savoir-faire se propose-t-il de construire chez l'élève ?
4. Quelle stratégie de présentation des textes s'avèrera plus pertinente pour répondre aux objectifs précédemment définis ?
5. Quelle est la place et la fonction du groupement proposé dans la progression annuelle
On pourrait encore faire plus simple, avec le plan suivant :
1. Qu'enseigner ? = Les contenus.
2. Que doivent savoir ou savoir faire ceux qui apprennent ? = Les objectifs.
3. Que savent-ils réellement ? = Les acquis (avant l'apprentissage) et les capacités (après l'apprentissage).
4. Comment enseigner ? = Les méthodes.
Pour aller plus loin, et pour celles et ceux qui voudraient approfondir davantage leurs connaissances en didactique, je vous conseille la lecture ou la relecture, de cet ouvrage quelque peu ancien mais indémodable et enrichissant :
Patrice Pelpel, Se former pour enseigner, Paris, Bordas, 1986.
- AndromaqueNiveau 1
Un grand merci pour ce partage généreux qui va grandement nous aider à préparer l'oral efficacement ! Bonne soirée !
- CauteNiveau 2
Bonjour à toutes et tous,
Egalement admissible dans le cadre de l'interne, je me joins à vous pour les entraînements oraux. Merci de cette initiative, je suis sûr qu'elle apportera beaucoup pour le jour J, en espérant que l'épreuve puisse être programmée avant juillet!
Egalement admissible dans le cadre de l'interne, je me joins à vous pour les entraînements oraux. Merci de cette initiative, je suis sûr qu'elle apportera beaucoup pour le jour J, en espérant que l'épreuve puisse être programmée avant juillet!
- MandarineNiveau 1
Je n'ai volontairement pas lu vos derniers messages, je m'attaque au sujet demain et reviens vers vous pour partager mes réflexions. A très vite !
- MandarineNiveau 1
Bonjour à tous !
Alors, voici mes réflexions sur ce sujet. C'est bien de s'entraîner, on voit plus facilement les points à améliorer :-)) Personnellement, j'ai encore beaucoup à faire :-)))
=> Rêver et imaginer nos voyages, est-ce voyager ??
-> séance 1 :
découverte du texte de Queneau (me semble plus facile d’accès, car de forme classique => sonnet en alexandrins, toujours coupés à l’hémistiche)
lecture du texte et recueil des impressions : qui est le narrateur ? comment est-il ? que fait-il ?
passer par le dessin pour transcrire la vision du narrateur par les élèves (et explication de leurs réponses)
=> on est ici dans le cadre d’un voyage en solitaire préparé (« a pris soin », « bien étanche », « main sûre »…), au gré de la nature (« chemineau », « dérive »), assumé (refuse l’aide qui pourrait lui être apportée), mais également risqué (on le découvre à la fin avec le dernier mot)
on peut se demander si le narrateur n’est pas aussi le poète qui dérivant dans ses pensée s’imagine voyager ainsi
-> séance 2 :
découverte du poème de Cendrars
faire établir l’opposition passé/présent
passé Présent
Enfance
Passé composé
Voyages imaginés -> début de vers Adulte ?
Présent
Voyage réel (il est dans le train) -> fin de vers
=> envies de voyages depuis toujours, depuis son enfance où il transformait ses expériences en voyages
mais expériences déçues -> tristesse, perdu
du coup veut aller toujours plus loin (répétition Patagonie)
répétition pour reprendre le rythme du train à la fin (éloge du train)
Retour à la réalité en fin de poème avec le discours direct (Jehanne aussi veut partir loin)
-> séance 3 :
texte de Cocteau, découverte par étapes : deux premières strophes d’abord (description de Palma), puis de la troisième (chute au dernier vers), 4ème et 5ème, puis 6ème et 7ème
=> imagination et voyages rêvés opposés au réel (Marne)
Envies de voyages jamais concrétisées, il faut aménager la réalité pour les rêver (dernier quatrain)
Le narrateur semble toujours rester figé autour des autres qui voyagent
-> séance 4 : EDL
la notion de valeur du présent
Différentes valeurs du présent dans ces textes, qui reflètent l’état d’esprit du poète
Présent de narration, d’habitude, de description
-> séance 5 :
Texte de Michaux
Sensation d’un journal de voyage : on avance au et à mesure avec le narrateur qui nous « envoie » un télégramme à chaque étape
Répétition de baobabs -> sonorités
Phrases non verbales qui donnent cette impression de télégramme (comme les vers très courts), de pris sur le vif
Construction par reprises : Dans le noir, le soir … Village
Les baobabs sont le lien tout au long du texte
Malédiction -> gradation (sens, et rythmique)
Description sombre et triste de l’Afrique : ruines, morbide, misère, décapités, glas, mort, malédiction, sans défense, avalées, sombres…
Narrateur => position d’observateur (ne participe pas, assiste « juste » au défilement devant lui)
Têtes noires -> tout est inconnu, ne sait pas qui ils sont, ce qu’ils font (vole leurs gestes), ce qu’ils lisent (ouolof)
Ne connaît que les baobabs
Coupure : Rythme plus long et Phrases verbales à la fin : oiseau, musulman => mais encore images négatives
On comprend que ce n’était qu’une (trop ?) courte escale => négatif
Fin : répétition plus, baobabs => traduit musicalement la multitude, mais aussi tout ce qu’il reste finalement de cette escale
Regret de n’avoir pu aller plus loin dans la découverte et de n’avoir fait que passer ??
-> séance 6 :
Illustration => faire le parallèle avec le texte étudié précédemment : on ne voit que les palmiers, on devine les îles au loin sans les voir vraiment précisément
A la manière de Michaux, écrire des « télégrammes » de voyage à Hyères (utilisation des GN, phrases non verbales)
Voili voilou, n'hésitez pas à me donner vos avis, je vais de mon côté remonter le fil pour voir vos propositions.
Bon week-end !
Alors, voici mes réflexions sur ce sujet. C'est bien de s'entraîner, on voit plus facilement les points à améliorer :-)) Personnellement, j'ai encore beaucoup à faire :-)))
=> Rêver et imaginer nos voyages, est-ce voyager ??
-> séance 1 :
découverte du texte de Queneau (me semble plus facile d’accès, car de forme classique => sonnet en alexandrins, toujours coupés à l’hémistiche)
lecture du texte et recueil des impressions : qui est le narrateur ? comment est-il ? que fait-il ?
passer par le dessin pour transcrire la vision du narrateur par les élèves (et explication de leurs réponses)
=> on est ici dans le cadre d’un voyage en solitaire préparé (« a pris soin », « bien étanche », « main sûre »…), au gré de la nature (« chemineau », « dérive »), assumé (refuse l’aide qui pourrait lui être apportée), mais également risqué (on le découvre à la fin avec le dernier mot)
on peut se demander si le narrateur n’est pas aussi le poète qui dérivant dans ses pensée s’imagine voyager ainsi
-> séance 2 :
découverte du poème de Cendrars
faire établir l’opposition passé/présent
passé Présent
Enfance
Passé composé
Voyages imaginés -> début de vers Adulte ?
Présent
Voyage réel (il est dans le train) -> fin de vers
=> envies de voyages depuis toujours, depuis son enfance où il transformait ses expériences en voyages
mais expériences déçues -> tristesse, perdu
du coup veut aller toujours plus loin (répétition Patagonie)
répétition pour reprendre le rythme du train à la fin (éloge du train)
Retour à la réalité en fin de poème avec le discours direct (Jehanne aussi veut partir loin)
-> séance 3 :
texte de Cocteau, découverte par étapes : deux premières strophes d’abord (description de Palma), puis de la troisième (chute au dernier vers), 4ème et 5ème, puis 6ème et 7ème
=> imagination et voyages rêvés opposés au réel (Marne)
Envies de voyages jamais concrétisées, il faut aménager la réalité pour les rêver (dernier quatrain)
Le narrateur semble toujours rester figé autour des autres qui voyagent
-> séance 4 : EDL
la notion de valeur du présent
Différentes valeurs du présent dans ces textes, qui reflètent l’état d’esprit du poète
Présent de narration, d’habitude, de description
-> séance 5 :
Texte de Michaux
Sensation d’un journal de voyage : on avance au et à mesure avec le narrateur qui nous « envoie » un télégramme à chaque étape
Répétition de baobabs -> sonorités
Phrases non verbales qui donnent cette impression de télégramme (comme les vers très courts), de pris sur le vif
Construction par reprises : Dans le noir, le soir … Village
Les baobabs sont le lien tout au long du texte
Malédiction -> gradation (sens, et rythmique)
Description sombre et triste de l’Afrique : ruines, morbide, misère, décapités, glas, mort, malédiction, sans défense, avalées, sombres…
Narrateur => position d’observateur (ne participe pas, assiste « juste » au défilement devant lui)
Têtes noires -> tout est inconnu, ne sait pas qui ils sont, ce qu’ils font (vole leurs gestes), ce qu’ils lisent (ouolof)
Ne connaît que les baobabs
Coupure : Rythme plus long et Phrases verbales à la fin : oiseau, musulman => mais encore images négatives
On comprend que ce n’était qu’une (trop ?) courte escale => négatif
Fin : répétition plus, baobabs => traduit musicalement la multitude, mais aussi tout ce qu’il reste finalement de cette escale
Regret de n’avoir pu aller plus loin dans la découverte et de n’avoir fait que passer ??
-> séance 6 :
Illustration => faire le parallèle avec le texte étudié précédemment : on ne voit que les palmiers, on devine les îles au loin sans les voir vraiment précisément
A la manière de Michaux, écrire des « télégrammes » de voyage à Hyères (utilisation des GN, phrases non verbales)
Voili voilou, n'hésitez pas à me donner vos avis, je vais de mon côté remonter le fil pour voir vos propositions.
Bon week-end !
- AndromaqueNiveau 1
Bonjour Mandarine,partager notre travail nous enrichira et nous permettra de progresser. Votre séquence me semble intéressante mais votre problématique est peut-être trop générale. Que faites-vous avec les élèves dans chacune des séances en dehors de la lecture analytique ? Comment chaque texte vous donne t-il un élément de réponse à votre problématique et quelle èvaluation finale proposez-vous ?
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Bonjour à toutes et à tous.
Merci beaucoup Mandarine, pour votre travail pertinent et enrichissant qui va nous permettre de confronter nos idées et nos hypothèses de lecture.
C'est agréable de pouvoir échanger nos idées et d'améliorer ainsi notre culture littéraire et de mieux maîtriser la méthodologie de l'exercice.
Voici ma première esquisse, la suite viendra dans quelques minutes.
Bon courage et bonne préparation à tous.
]I/ Présentation du corpus et mise en place du projet d'étude]
Je propose deux problématiques mais il faut n’en choisir qu’une.
1- Comment le thème du voyage permet-il de créer un nouveau monde poétique ?
2- Quelles images, quelles métaphores, quelles évocations, quelles descriptions du voyage ou de l’ailleurs, transformées par des sentiments divers (nostalgie, désespoir, émerveillement) les textes nous livrent-ils ?
Merci beaucoup Mandarine, pour votre travail pertinent et enrichissant qui va nous permettre de confronter nos idées et nos hypothèses de lecture.
C'est agréable de pouvoir échanger nos idées et d'améliorer ainsi notre culture littéraire et de mieux maîtriser la méthodologie de l'exercice.
Voici ma première esquisse, la suite viendra dans quelques minutes.
Bon courage et bonne préparation à tous.
]I/ Présentation du corpus et mise en place du projet d'étude]
[A/ Présentation du corpus, cohérence du corpus et projet d’étude]
[B/ Problématiques]
[II/ Exposé semi-détaillé du dispositif didactique : déroulement de la séquence]
[A/ Séances]
[B/ Bilan et prolongements]
*****************************************************************************
[I/ Présentation du corpus et mise en place du projet d'étude]
[A/ Cohérence du groupement, présentation du corpus et projet d’étude]
Cohérence du groupement
Il s’agit d’un ensemble de quatre textes dont la cohérence repose sur leur unité générique, chronologique et thématique.
- Cohérence générique : il s’agit de textes poétiques (aussi bien en vers qu’en prose) dont nombre de procédés sont communs.
- Cohérence chronologique : il s’agit de textes du XXe siècle, plus précisément quatre textes de poètes du signifiant grâce auxquels on pourra « croiser » une problématique textuelle : la poésie comme exploration du langage.
- Cohérence thématique : il s’agit de quatre textes centrés sur la thématique du voyage dans tous ses états, qu’il s’agisse de voyage vécu, de voyage rêvé ou de voyage imaginaire.
Le corpus est également constitué d’un document iconographique.
Présentation du corpus
Texte 1 : Paradoxalement intitulé Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, le long poème de Blaise Cendrars, vrai voyageur, fait figure, à sa parution en 1913, de manifeste pour un art nouveau. Dans cet essai de livre « simultané », réalisé avec Sonia Delaunay, se lisent en filigrane les souvenirs des voyages du poète avec en contrepoint l’inlassable question de Jeanne, à la fois Jeanne d’Arc et petite prostituée montmartroise : « sommes-nous loin de Montmartre ? ».
Texte 2 : « Îles » fait partie du recueil des poésies écrites entre 1916 et 1932 par Jean Cocteau. Le poète y exprime avec élégance et rigueur un imaginaire du voyage.
Texte 3 : L’écriture du « Télégramme de Dakar », paru dans la revue Europe en 1937, puis inséré dans recueil Lointain intérieur, est au contraire fondée sur une expérience vécue. Son auteur, Henri Michaux, qui, après être allé à la découverte de pays lointains, s’est consacré à l’exploration de soi-même. Comme celle de Cendrars, cette œuvre prend sa source dans une expérience du poète : le locuteur traverse la campagne plantée de baobabs et semée de village, pour atteindre le port de Dakar d’où il écrit ce télégramme, avant de quitter le continent africain.
Texte 4 : Dans « Navigateur solitaire », enfin, Raymond Queneau propose une croisière imaginaire. Sous la forme classique se lit le refus de la tradition, tandis que s’engage la démarche oulipienne.
Document 5 : Le document iconographique Hyères et ses îles due à Roger Broders, l’un des premiers affichistes français, fait partie de la célèbre collection d’affiches illustrant les destinations desservies par le train de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée, au début du XXe siècle.
Projet d’étude
La seconde moitié du XIXe siècle avait été traversée par une déconstruction progressive des formes de la poésie traditionnelle (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud…). Au XXe siècle, le mouvement se poursuit : pour Apollinaire et tous ses successeurs, la poésie est désormais une aventure du langage, le poète est devenu, selon l’étymologie du terme, celui qui crée un monde avec des mots pour matériaux.
Nous pouvons dès lors fonder notre réflexion sur ce qu’écrit Jean-Paul Sartre, dans Qu’est-ce que la littérature ? :
il existe une « attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes ». S’ajoute à cela, au XXe siècle un certain cratylisme : les signes ne sont pas arbitraires et le nom est une propriété naturelle des choses.
[B/ Problématique]
Je propose deux problématiques mais il faut n’en choisir qu’une.
1- Comment le thème du voyage permet-il de créer un nouveau monde poétique ?
2- Quelles images, quelles métaphores, quelles évocations, quelles descriptions du voyage ou de l’ailleurs, transformées par des sentiments divers (nostalgie, désespoir, émerveillement) les textes nous livrent-ils ?
[II/ Exposé semi-détaillé du dispositif didactique : déroulement de la séquence]
[A/ Séances]
Séance 1 : analyse de l’affiche de Roger Broders, Hyères et ses îles.
Objectifs :
- Aborder la thématique de la séquence, en explorant de manière concrète l’imaginaire lié au voyage.
- Faire découvrir ou réactiver certains outils de lecture de l’image : le cadrage et les lignes de force.
Lors de cette première séance, l’on s’attache à observer toutes les composantes de l’affiche :
- Le texte du bandeau : nom de la ville, dont on précise la situation géographique
- Les motifs : végétation abondante, ciel serein, touristes élégants et oisifs, s’adonnant à des activités de loisir en costumes de début de siècle.
- Les couleurs : le bleu ciel et le brun présents à la fois dans le paysage et dans le bandeau.
- Les formes : verticales et obliques prédominent, définissant des lignes de fuite qui ouvrent la perspective.
- Le cadrage : il est défini par les troncs de palmiers du premier plan. Le regard est ainsi invité, comme derrière une fenêtre, à pénétrer une intimité protégée par les palmiers.
La vision du paysage est arrêtée par les bords de l’image. La profondeur est assurée par la succession de trois plans : tout d’abord, le regard s’accroche au premier plan, calé sur le texte, puis, redescend sur le second plan, ainsi mis en valeur, remonte enfin pour découvrir le dernier plan.
Le bilan fait d’abord une synthèse des observations effectuées, pour mettre en évidence la fonction de cette image : il s’agit d’une affiche faisant la promotion touristique d’une ville de la Côte d’Azur, aux environs de 1930. L’argumentation est fondée sur des clichés, que l’on retrouvera en partie dans le poème de Jean Cocteau : espace de plaisir et de rencontre, conditions climatiques favorables, liberté, bien-être, loin du bruit et des obligations quotidiennes.
Au professeur revient la tâche d’inscrire cette œuvre dans un contexte : celui d’une époque à laquelle les voyages sont rares et coûteux, alors que la marche du progrès technique ouvre tous les possibles.
Seront présentés, à la fin de la séance, les quatre textes à étudier, et on donne des indications de lecture cursive :
- Recherche, avec l’aide du professeur et du documentaliste, dans des Florilèges ou recueils de poésie, de poèmes sur le thème du voyage. On peut d’emblée penser à :
Charles d’Orléans : « En regardant vers le pays de France… »
Du Bellay : « Heureux qui comme Ulysse… »
La Fontaine : « Les deux pigeons »
Rimbaud : « Ma bohème »
Baudelaire : « Invitation au voyage »
- Dans leur recueil personnel de poésie, qui contient une frise chronologique, les élèves mentionneront les noms et dates des poètes étudiés ou lus, et auront recopié les œuvres qu’ils ont préférées.
Séance 2 : lecture analytique du texte numéro 2.
Un travail préparatoire a permis de mettre en évidence la structure du poème :
- Sept strophes d’hexamètres, un vers peu fréquent dans la poésie française. Mais si deux hexamètres constituent un alexandrin, on peut voir dans chaque strophe deux alexandrins coupés à l’hémistiche. Ces coupes produisent un effet de rythme, qui imprime à l’ensemble un mouvement de légèreté, de langueur, celui de « la balançoire » du vers 24, celui de l’aller retour à l’infini.
- Pas de rimes, mais des couples d’assonances (« monde »/ « citron » ; « violoncelles »/ « hôtel » ; « haut »/ « eau » ; « Baléares »/ « Marne » ; « cœur »/ « œuf »…) et d’allitérations (« attendent »/ « mettre » ; « Majorque »/ « mange » ; « seul »/ « sauvage »…) qui accentuent l’effet de balancement.
- Le repérage de l’emploi successif des pronoms personnels sujets permet de généraliser une expérience personnelle, dévoile le mouvement du texte, qu’il semble pertinent d’étudier dans son déroulement.
I/ Le voyage raconté (1-8)
II/ La réalité quotidienne (9-20)
III/ Du récit à la rêverie (21-28)
Ce texte a été l’occasion d’une première découverte de la poésie moderne, avec la disparition du vers rimé.
Le voyage rêvé : ce poème propose un ailleurs qui prend appui dans des récits de voyage. Le poète raconte et substitue les mots à l’expérience réelle.
Séance 3 : lecture analytique du texte numéro 4.
Un travail préparatoire a permis de dégager les caractéristiques du sonnet, poème à forme fixe, constitué de deux quatrains et d’un sizain selon le schéma ABBA ABBA CCD EED. Sans entrer dans le détail des libertés que prend Queneau avec l’agencement des rimes, on peut apprendre à distinguer les rimes pauvres (v.2 et v.4), des rimes suffisantes (v.1 et v.3), et des rimes riches (v.9 et v.11). Ainsi apparaît le jeu de Queneau avec les contraintes formelles.
I/ La part du jeu
Il faut attirer l’attention de jeunes lecteurs sur les jeux de mots présents dans le poème et qui impriment une forme d’humour (« faire la planche »). Ne pas oublier également d’exploiter le champ sémantique (« un gilet ») : pour protéger le corps ou un gilet de sauvetage ? Il en résulte un ensemble d’images qui associent des réalités fort dissemblables : un nageur paisible dans une mer glacée ; des algues qui semblent affleurer la surface de l’eau, un monde merveilleux, dans lequel les icebergs semblent apprivoisés.
II/ Le récit de voyage
Devant un public d’’élèves de cinquième, il semble raisonnable de s’en tenir là et de s’engager directement dans la phase de bilan : ce poème donne à lire un voyage imaginaire et non plus rêvé, créé à partir de la matière même du langage.
Séance 4 : étude de la langue : vocabulaire et champ lexical.
Cette séance sera consacrée :
- D’abord, à un retour sur les rimes et assonances repérées dans les deux textes étudiés.
- Mise en évidence d’homophones (« eau »/ « os »), de paronymes (« planche »/ « branche »), de mots de la même famille (« chemineau »/ « cheminot »).
- Réactivation des notions de synonymie, antonymie, champ lexical/champ sémantique.
- Le travail d’évaluation de fin de séquence implique un premier réemploi différé de ces notions.
Séance 5 : lecture analytique du texte numéro 1.
Un travail préparatoire a permis de mettre en évidence la structure du poème :
- Sept strophes d’hexamètres, un vers peu fréquent dans la poésie française. Mais si deux hexamètres constituent un alexandrin, on peut voir dans chaque strophe deux alexandrins coupés à l’hémistiche. Ces coupes produisent un effet de rythme, qui imprime à l’ensemble un mouvement de légèreté, de langueur, celui de « la balançoire » du vers 24, celui de l’aller retour à l’infini.
- Pas de rimes, mais des couples d’assonances (« monde »/ « citron » ; « violoncelles »/ « hôtel » ; « haut »/ « eau » ; « Baléares »/ « Marne » ; « cœur »/ « œuf »…) et d’allitérations (« attendent »/ « mettre » ; « Majorque »/ « mange » ; « seul »/ « sauvage »…) qui accentuent l’effet de balancement.
- Le repérage de l’emploi successif des pronoms personnels sujets permet de généraliser une expérience personnelle, dévoile le mouvement du texte, qu’il semble pertinent d’étudier dans son déroulement.
I/ Le voyage raconté (1-8)
II/ La réalité quotidienne (9-20)
III/ Du récit à la rêverie (21-28)
Ce texte a été l’occasion d’une première découverte de la poésie moderne, avec la disparition du vers rimé.
Le voyage rêvé : ce poème propose un ailleurs qui prend appui dans des récits de voyage. Le poète raconte et substitue les mots à l’expérience réelle.
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Séance 5 : lecture analytique du texte numéro 1.
Il est difficile, en classe de cinquième, de saisir toutes les significations de ce texte fort riche. Pourtant la nature de l’écriture, l’apparence de spontanéité qu’elle offre,
et la simplicité de l’ensemble du lexique, a de quoi séduire de jeunes lecteurs.
Des questions de préparation permettent de découvrir le sens du nom « prose », de situer géographiquement les noms propres de lieux
et de mettre en relation le dernier vers de l’extrait avec le titre de l’œuvre, pour mieux cerner l’identité du locuteur.
Une fois ces observations faites, le travail de classe peut s’engager :
1. Une première étape doit laisser s’exprimer les premières impressions de lecture, à partir desquelles s’engage
une démarche de construction du sens.
Celle-ci reposera essentiellement sur l’élucidation des images.
2. Or cette mosaïque d’images a une cohérence : elle est le récit d’un voyage vécu par le poète.
3. Un troisième parcours de lecture prêtera attention à l’humeur du voyageur à travers l’emploi de termes caractérisants « pauvre », « fumeux », « aigre » et « immense tristesse »). On fait aussi remarquer que le train, le voyage et le voyageur évoluent au même rythme, et par suite que l’acte d’écriture se confond au voyage.
Le bilan de la séance insistera sur l’aspect original et novateur de cette poésie. L’expérience de cette étude devrait faciliter l’approche du dernier texte.
Séance 6 : lecture analytique du texte numéro 3.
Des questions de préparation invitent à faire une première lecture attentive, à chercher la signification du nom « télégramme » et la situation géographique de « Dakar » ; à faire toute remarque concernant la versification.
La première lecture aura permis de repérer l’absence fréquente des déterminants et de verbes, qu’on met en relation avec le titre du poème. On prolongera ces premiers constats par la découverte d’assonances, d’allitérations qui constituent des rimes intérieures. Enfin, le mètre, après s’être enflé, se réduit à la fin du poème, jusqu’à devenir plus court que celui des premiers vers.
L’explication s’articulera autour de deux axes de lecture :
I/ Un faux télégramme : on ne saurait toutefois réduire ce texte à un télégramme constitué de notations juxtaposées : un examen plus attentif montre que l’ensemble procède d’une savante construction
II/ Le baobab, métonymie de l’Afrique : seule réalité visible sur une étendue sans relief, le baobab habite le texte, il innerve le texte d’une manière sonore et par des notations descriptives très métaphoriques. Presque toujours personnifié, le baobab permet de saisir la réalité d’un peuple.
Pour conclure, on fait remarquer que tout voyage ne laisse pas un souvenir agréable, et que ce texte est un exemple de poésie libre :
- liberté dans la syntaxe
- liberté dans le mètre
- liberté dans la tonalité et les descriptions
Séance 7 : bilan d’ensemble.
On invite les élèves à faire une dernière lecture de ces textes, pour les confronter les uns aux autres. Les remarques s’inscrivent dans un tableau à double entrée, qui permet de rendre compte à la fois des variations de traitement du thème et de la variété des formes du discours poétique.
Séance 8 : évaluation écrite.
A partir d’un mot donné, les élèves doivent en trouver d’autres : paronymes, synonymes ; mots appartenant au même champ lexical.
Le mot, imposé par le professeur, est choisi en raison de son aspect sonore et visuel et de sa relation avec le thème du voyage. On peut songer à des noms propres : Compostelle, Tombouctou, Alofi ou à des noms communs désignant des moyens de transport ou éléments de paysage.
A partir de ces mots, il s’agit de composer un texte et ce texte doit être transformé en télégramme.
Critères d’évaluation :
- Nombre et pertinence des mots mis en œuvre
- Présence d’expansions et d’images
- Réussite des opérations de nominalisation dans le texte de télégramme.
Lors de la séance du compte-rendu on fera apprécier les images réussies : celles qui s’adressent directement aux sensations du lecteur, comme la trapéziste lune de Cendrars, ou l’oiseau loque de Michaux.
- Thalia de GMédiateur
@Ambiguïté de Poincy, peux-tu éditer tes 2 messages précédents en utilisant la taille de police standard du forum. Merci d'avance.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AtchoumJe viens de m'inscrire !
Bonjour à vous tous et toutes,
Je suis également admissible et c'est avec grand plaisir que je rejoins votre groupe de travail pour préparer en collaboration avec vous cette fameuse épreuve de l'oral, que je redoute, je l'avoue! C'est vraiment généreux de partager des corpus ainsi que votre réflexion, et c'est exactement ce dont j'ai besoin. Alors, c'est parti!
Je suis également admissible et c'est avec grand plaisir que je rejoins votre groupe de travail pour préparer en collaboration avec vous cette fameuse épreuve de l'oral, que je redoute, je l'avoue! C'est vraiment généreux de partager des corpus ainsi que votre réflexion, et c'est exactement ce dont j'ai besoin. Alors, c'est parti!
- AndromaqueNiveau 1
Bonjour,j'ai lu attentivement votre travail très approfondi, Anbiguité de Poincy et je vous remercie pour ce partage très enrichissant et généreux. Perso, je serais incapable de " sortir un tel contenu" en quarante minutes et je me rends compte que le confinement et l'épreuve repoussée sont une chance pour être plus apte à produire ce jour tant redouté une séquence " qui se tienne" alors je retrousse les manches et je m'y mets encore et encore ! A vos stylos et bon courage â tous et â toutes !
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Bonjour à toutes et à tous,
L'ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020, relative à l'organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire, vient d'être publiée au Journal Officiel du 28 mars.
Voici le lien :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041762732&categorieLien=id
Vous en souhaitant bonne lecture.
Bonne journée.
L'ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020, relative à l'organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire, vient d'être publiée au Journal Officiel du 28 mars.
Voici le lien :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041762732&categorieLien=id
Vous en souhaitant bonne lecture.
Bonne journée.
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Voici également un document fort intéressant dans la perspective de la réforme du CAPES à partir de la session 2022.
- AtchoumJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Merci Ambiguïté de Poincy pour le lien et pour le document concernant la réforme du CAPES à partir de 2022.
Bon, pour le déroulement de l'oral de cette année, cela reste encore bien mystérieux!!
Merci Ambiguïté de Poincy pour le lien et pour le document concernant la réforme du CAPES à partir de 2022.
Bon, pour le déroulement de l'oral de cette année, cela reste encore bien mystérieux!!
- AndromaqueNiveau 1
Merci infiniment Ambiguité de Poincy pour ces liens précieux. Avez-vous encore la possiblité de nous proposer un corpus de textes pour un nouvel entrainement ensemble ?
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Oui, fort volontiers.
Préférez-vous :
un corpus (dossier collège)
ou bien
un corpus (dossier lycée)
Ce sera l'occasion de nous entraîner tous ensemble.
Préférez-vous :
un corpus (dossier collège)
ou bien
un corpus (dossier lycée)
Ce sera l'occasion de nous entraîner tous ensemble.
- AndromaqueNiveau 1
J'opterai bien pour un dossier lycée sur la littérature d'idées parce que je trouve l'élaboration des séquences plus ardues ? Qu'en pensez-vous toutes et tous ?
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Je suis également partant pour un dossier lycée traitant de la littérature d'idées,
d'autant que nous pouvons tout à fait être interrogés sur les nouveaux programmes
de lycée, de seconde seulement.
Si tout le monde est d'accord, je vous enverrai le corpus dans les plus brefs délais.
d'autant que nous pouvons tout à fait être interrogés sur les nouveaux programmes
de lycée, de seconde seulement.
Si tout le monde est d'accord, je vous enverrai le corpus dans les plus brefs délais.
- Ambiguïté de PoincyNiveau 2
Et comme l'a bien écrit Andromaque : "à vos stylos et bon courage à tous et à toutes" !
Andromaque, quel est le délai que l'on pourrait nous accorder les uns les autres pour effectuer ce sujet ?
Voici la consigne précise :
Vous analyserez le corpus proposé dans le cadre de l'enseignement du français en classe de seconde, en vous inscrivant éventuellement dans l'objet d'étude : "La littérature d'idées et la presse du XIXe siècle au XXIe siècle".
Vous préciserez les modalités de son exploitation sous la forme d'un projet de séquence d'enseignement,
assorti de l'explication du texte numéro 3 : Jean-Marie Gustave Le Clézio, Désert, 1980.
La séquence devra comporter une séance d'étude de la langue.
Andromaque, quel est le délai que l'on pourrait nous accorder les uns les autres pour effectuer ce sujet ?
Voici la consigne précise :
Vous analyserez le corpus proposé dans le cadre de l'enseignement du français en classe de seconde, en vous inscrivant éventuellement dans l'objet d'étude : "La littérature d'idées et la presse du XIXe siècle au XXIe siècle".
Vous préciserez les modalités de son exploitation sous la forme d'un projet de séquence d'enseignement,
assorti de l'explication du texte numéro 3 : Jean-Marie Gustave Le Clézio, Désert, 1980.
La séquence devra comporter une séance d'étude de la langue.
- AndromaqueNiveau 1
Il me semble raisonnable de se donner jusqu'à mercredi afin de consacrer les deux journées suivanteis à l'échange,au partage de nos séquences respectives. Qu'en pensez-vous ?
- AndromaqueNiveau 1
Bonjour, avez-vous tous et toutes bien travaillé à la séquence proposée par Ambiguïté de Poincy ? Pour ma part, je ne suis pas très à l'aise avec la mise en activités des 2e . Cependant,je remercie beaucoup Ambiguïté pour ce corpus de textes sur les migrants confinés eux-aussi dans des mouroirs et que le corina virus nous a fait oublier quelpue peu.
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