[Coronavirus] Suivi des jeunes élèves de la PS au CE2

Merci pour vos réponses.
Ici, on passe à 4 jours mais sans augmenter les horaires. Faut pas charrier. Déjà que les journées vont être trèèèèès longues…
Arcenciel, je te trouve optimiste sur les conséquences sur les enfants. Pourtant, je ne suis pas très "bienveillante", quand il faut gronder, je gronde fort, je suis stricte. Bref, pas la maîtresse câlin. Mais là, je pense vraiment que ça va trop loin. Je pense que certains enfants vont vraiment très mal le vivre (peut-être plus dans nos régions peu touchées ?). Le protocole est nécessaire, et je pense qu'il ne faudrait pas moins de protection (pour nous, il n'y en a pas assez d'ailleurs). Mais il ne fallait tout simplement pas reprendre… Ou pas si vite, pas comme ça…

C'est vrai que je suis plutôt optimiste mais parce que je connais mes élèves et je sais ce que je peux leur demander (assez stricte moi aussi...). De plus, je voudrais récupérer quelques décrocheurs... Et , je me dis, c'est un galop d'essai pour septembre.

Ici grosse école, 11 classes élémentaires + 5 en maternelle à côté. En élémentaire, il a été décidé imposé des journées complètes (6h sur 4 jours) avec mutualisation des "moyens" humains, plus de notion de "classe", entre les enseignants qui reprennent et ceux pour qui le distanciel est accepté.
L'accueil s'étalera sur la semaine, à partir du mardi avec les plus jeunes sur la 1er journée, ensuite un niveau de plus rentrera par demie journée pour "briefer" tout le monde au fur et à mesure et terminer le vendredi avec les CM2.

Chacun a expliqué aux parents de sa classe le protocole de reprise avec les gestes barrières (difficiles pour les plus jeunes) et les conditions pas forcément très sympas à respecter en classe mais aussi en récréation/déplacements, conditions qui surtout ne correspondent pas à ce à quoi s'attendent les élèves qui ont hâte de retrouver les copains, petits ou grands, ce sera clairement la difficulté !  
Le directeur a ensuite fait un "sondage" auprès des parents, plutôt raisonnables : on a les enfants de soignants + ceux dont les 2 parents travaillent (60 enfants reviendraient, sur 280, tous les jours); on répartit par 8/10 élèves dans un espace physique avec 1 adulte; 1ere phase jusqu'au début juin, pour tester les modalités, et voir comment ça évolue ...

Mais je crains les surprises le jour J, il fait beau, les parents commencent à saturer et dans les échanges avec les parents il ressort que certains gamins "décident" qu'ils veulent retrouver les copains coûte que coûte.

Reprendre dans ces conditions est anxiogène pour les enseignants, et risque d'être au mieux frustrant, au pire très perturbant pour les enfants !

Quant à l'aspect pédagogique c'est la cata annoncée ... les 4 à 6 élèves par classe qui reprennent en présentiel feront sous haute surveillance le travail sur fiches que les autres feront à la maison, car effectivement plus de manipulation collective, plus de travail de groupes ou en ateliers (par exemple "vivre" la situation de partage évoquée par Roxane !) ...  par contre les enseignants étant mobilisés pour la surveillance de groupes d'élèves, la plupart des dispositifs de suivi à distance qui fonctionnaient plutôt bien maintenant (visio, RDV individuels ou petits groupes ...) ne pourront pas être maintenus pour chaque classe.
Perdant/perdant, c'est hélas exactement ça

Bon courage à vous pour la reprise...

Merci.
Ici, on n'y va pas pour l'instant (petite lutte locale). Mais je pense qu'on va vite devoir y aller… On verra ce que l'avenir nous réserve…

Bonne reprise à celles et ceux qui reprennent demain!

Himpy a écrit:Bon courage à vous pour la reprise...

Merci!

Merci à vous aussi !!

Un petit retour sur ces premiers jours de travail.
 
Pour mémoire, j'ai 9 élèves de CP.
Une est hors radars depuis les vacances de février, n'en déplaise à je ne sais quel gugusse sur LCI qui bramait que les décrocheurs, ça n'existe pas en primaire.

4 sont revenus dès le 11 mai.
3 nouveaux hier : j'en ai maintenant 7 sur 9 ou 7 sur 8 , je ne sais comment dire.

On a redémarré gentiment et sans me lancer dans des évaluations très structurées, j'ai "pris la température" (si j'ose dire).

En maths, c'est pas si mal, sans doute parce que j'ai envoyé des tonnes d'exercices de numération et d'activités de calcul mental, et que cela correspondait bien à ce que les parents ont comme idée du travail scolaire. Le calcul mental, ça ne peut jamais nuire, la plupart ont réellement bien mémorisé les tables (addition soustraction) et la numération décimale.
Il y a quelques petits "bugs terminologiques" comme "2 et/plus 7 ça fait 27"  , des confusions chiffre/nombre, quelques additions commencées par les dizaines ... c'est un peu embêtant mais pour le moment je n'ai rien vu de catastrophique.

Là où ça se gâte c'est pour l'écriture lecture.
J'avais déjà, avant le confinement, 3 élèves qui avaient encore de gros problèmes de geste d'écriture, et ils ont régressé.(tenue du crayon, tracé et enchainement  des lettres ...)
Même les élèves qui écrivaient bien ont parfois "oublié" comment utiliser l'espace de la feuille et du cahier. Une de mes élèves a fait une dictée presque parfaite mais elle a écrit 12 mots les uns sous les autres en 5 lignes, c'est à dire en écrivant entre deux lignes de cahier. Mais bon, ça va revenir.

Pour la lecture, à part un élève qui a fait des progrès fulgurants en fluence, et une qui était déjà bien fluide, c'est un chouia laborieux mais ça va revenir.  Ce qui est très curieux, c'est que j'ai beaucoup insisté pour que les parents fassent ce qui me semblait simple : lire (aux enfants) et faire lire.  Et c'est ce qui semble avoir été le moins fait.
Il y en a un qui s'est emparé de la "lecture téléphonée" (2/3 fois par semaine selon la disponibilité de la maman qui travaillait), et ça a un peu progressé.
J'entends encore  "la-ba-lei-neuh-na-geuh ... " mais il se reprend spontanément pour redire : la baleine nage ...

Mais j'en ai aussi un qui n'a ... rien fait du tout durant le confinement. Il était assez  bon lecteur avant, en classe, mais ne faisait déjà pas le travail à la maison. La mère n'a pas donné suite pour la lecture téléphonée, elle disait "oui oui", mais ne répondait pas, faisait répondre le grand frère ...  Le 11 mai, elle n'en pouvait plus et n'avait qu'une idée, le remettre en classe, à la cantine, à la garderie ... mais il avait oublié les lettres du début, même des simples comme le v ou le l, et il a perdu le mécanisme de la combinatoire.   Ca a l'air de revenir, mais il y aura bientôt les deux mois de vacances, on va retourner de nouveau à la case départ.

Il va donc falloir apprendre les derniers sons qui manquent, et surtout améliorer la fluidité de lecture, qui est tout de même un peu problématique.

Mais le pire ... c'est l'encodage.
Festival de confusions de sons, hier.  ch/j  d/t  g/k  il va falloir reprendre pas mal de choses qui étaient fragiles avant le confinement (les sons j/g/k/s avec g et c, notamment).
Le même élève qui n'a rien fait a enchainé des suites de lettres aberrantes : un guou pour une jupe,  un citornr  pour un citron  pormènrtenm pour promène... et bien évidemment, impossible de le faire "parler pour écrire".

Il n'est pas question de discuter une nième fois du bien-fondé du confinement, ni du protocole et des modalités de reprise variables qui en découlent, il y a un fil pour cela. On fait ce qu'on peut, avec les élèves qui reviennent et les conditions dont on dispose. Avoir comme moi une classe de CP presque complète qui va sans doute venir 3 jours complets par semaine jusqu'au 4 juillet, je suis très consciente que c'est loin d'être la situation de nombre de collègues, condamnés aux classes patchwork ou à la garderie avec des niveaux disparates.

Mais quand j'entends dire qu'on n'était pas un mois près et qu'on pouvait bien attendre septembre, que ça ne change pas grand-chose, cela me fait bondir. Pour des élèves de petites classes dont les parents n'ont pas les ressources et les objectifs que vous pouvez avoir vous mêmes, professeurs,  avec vos propres enfants, même si vous n'êtes pas très familiers avec le travail des PE, et même si la relation a pu être parfois difficile avec votre progéniture,  le confinement va s'avérer une catastrophe scolaire. Je ne vous surprendrai pas en disant que les disparités se seront creusées. On va remettre tout le monde à la même enseigne sans en tenir compte, comme s'il ne s'était rien passé, en demandant une fois de plus aux enseignants d'améliorer l'amplitude de leur grand écart et d'être bienveillants ...

Dites, ne me tombez pas dessus pitié, mais pour vous un maintien en MS c'est une aberration ou ça pourrait se justifier ? (j'y pense pour ma deuxième...)

C'est difficile à dire comme cela.  Qu'est-ce qui t'incite à l'envisager ?  On maintient en GS en cas de gros gros soucis (et encore), mais en MS ...

Pour in maintien en maternelle il faut la reconnaissance d'un handicap (ou mais il faudrait que je vérifie) une grande rupture scolaire comme une hospitalisation ( je ne parle pas du confinement donc).
Verdurette je te rejoins pour l'écriture, geste et encodage. C'est la qu'ils ont le plus perdu. La lecture cela revient très vite. Pour les mathématiques je devais être moins avancé que toi car il me semble déceler plus de difficultés mais c'est plus difficile de trouver les causes des erreurs.

Verdurette a écrit:C'est difficile à dire comme cela.  Qu'est-ce qui t'incite à l'envisager ?  On maintient en GS en cas de gros gros soucis (et encore), mais en MS ...

Elle est de fin d'année, elle a toujours eu un gros wagon de retard dans les apprentissages, en général il commence à se passer quelque chose en mars, mais là on a commencé le confinement, et là depuis mars, il ne s'est rien passé pour elle, mais rien de rien. Je me demande si elle ne serait pas mieux à recommencer une MS, tranquillement, "sans pression". J'ai l'impression qu'entre sa fin de PS et aujourd'hui, elle n'a pas vraiment progressé, pas vraiment appris. Quand je vois des enfants de GS qui commencent à décoder (même si ce n'est pas la norme on est d'accord) mais là on n'est même pas sur savoir écrire son prénom, ou même le reconnaître en-dehors d'une écriture majuscules (et encore).

maikreeeesse a écrit:Pour in maintien en maternelle il faut la reconnaissance d'un handicap (ou mais il faudrait que je vérifie) une grande rupture scolaire comme une hospitalisation ( je ne parle pas du confinement donc).
Verdurette je te rejoins pour l'écriture, geste et encodage. C'est la qu'ils ont le plus perdu. La lecture cela revient très vite. Pour les mathématiques je devais être moins avancé que toi car il me semble déceler plus de difficultés mais c'est plus difficile de trouver les causes des erreurs.

Alors ça règle le problème, on me le refusera donc.

Verdurette a écrit:Un petit retour sur ces premiers jours de travail.
 
Pour mémoire, j'ai 9 élèves de CP.
Une est hors radars depuis les vacances de février, n'en déplaise à je ne sais quel gugusse sur LCI qui bramait que les décrocheurs, ça n'existe pas en primaire.

4 sont revenus dès le 11 mai.
3 nouveaux hier : j'en ai maintenant 7 sur 9 ou 7 sur 8 , je ne sais comment dire.

On a redémarré gentiment et sans me lancer dans des évaluations très structurées, j'ai "pris la température" (si j'ose dire).

En maths, c'est pas si mal, sans doute parce que j'ai envoyé des tonnes d'exercices de numération et d'activités de calcul mental, et que cela correspondait bien à ce que les parents ont comme idée du travail scolaire. Le calcul mental, ça ne peut jamais nuire, la plupart ont réellement bien mémorisé les tables (addition soustraction) et la numération décimale.
Il y a quelques petits "bugs terminologiques" comme "2 et/plus 7 ça fait 27"  , des confusions chiffre/nombre, quelques additions commencées par les dizaines ... c'est un peu embêtant mais pour le moment je n'ai rien vu de catastrophique.

Là où ça se gâte c'est pour l'écriture lecture.
J'avais déjà, avant le confinement, 3 élèves qui avaient encore de gros problèmes de geste d'écriture, et ils ont régressé.(tenue du crayon, tracé et enchainement  des lettres ...)
Même les élèves qui écrivaient bien ont parfois "oublié" comment utiliser l'espace de la feuille et du cahier. Une de mes élèves a fait une dictée presque parfaite mais elle a écrit 12 mots les uns sous les autres en 5 lignes, c'est à dire en écrivant entre deux lignes de cahier. Mais bon, ça va revenir.

Pour la lecture, à part un élève qui a fait des progrès fulgurants en fluence, et une qui était déjà bien fluide, c'est un chouia laborieux mais ça va revenir.  Ce qui est très curieux, c'est que j'ai beaucoup insisté pour que les parents fassent ce qui me semblait simple : lire (aux enfants) et faire lire.  Et c'est ce qui semble avoir été le moins fait.
Il y en a un qui s'est emparé de la "lecture téléphonée" (2/3 fois par semaine selon la disponibilité de la maman qui travaillait), et ça a un peu progressé.
J'entends encore  "la-ba-lei-neuh-na-geuh ... " mais il se reprend spontanément pour redire : la baleine nage ...

Mais j'en ai aussi un qui n'a ... rien fait du tout durant le confinement. Il était assez  bon lecteur avant, en classe, mais ne faisait déjà pas le travail à la maison. La mère n'a pas donné suite pour la lecture téléphonée, elle disait "oui oui", mais ne répondait pas, faisait répondre le grand frère ...  Le 11 mai, elle n'en pouvait plus et n'avait qu'une idée, le remettre en classe, à la cantine, à la garderie ... mais il avait oublié les lettres du début, même des simples comme le v ou le l, et il a perdu le mécanisme de la combinatoire.   Ca a l'air de revenir, mais il y aura bientôt les deux mois de vacances, on va retourner de nouveau à la case départ.

Il va donc falloir apprendre les derniers sons qui manquent, et surtout améliorer la fluidité de lecture, qui est tout de même un peu problématique.

Mais le pire ... c'est l'encodage.
Festival de confusions de sons, hier.  ch/j  d/t  g/k  il va falloir reprendre pas mal de choses qui étaient fragiles avant le confinement (les sons j/g/k/s avec g et c, notamment).
Le même élève qui n'a rien fait a enchainé des suites de lettres aberrantes : un guou pour une jupe,  un citornr  pour un citron  pormènrtenm pour promène... et bien évidemment, impossible de le faire "parler pour écrire".

Il n'est pas question de discuter une nième fois du bien-fondé du confinement, ni du protocole et des modalités de reprise variables qui en découlent, il y a un fil pour cela. On fait ce qu'on peut, avec les élèves qui reviennent et les conditions dont on dispose. Avoir comme moi une classe de CP presque complète qui va sans doute venir 3 jours complets par semaine jusqu'au 4 juillet, je suis très consciente que c'est loin d'être la situation de nombre de collègues, condamnés aux classes patchwork ou à la garderie avec des niveaux disparates.

Mais quand j'entends dire qu'on n'était pas un mois près et qu'on pouvait bien attendre septembre, que ça ne change pas grand-chose, cela me fait bondir. Pour des élèves de petites classes dont les parents n'ont pas les ressources et les objectifs que vous pouvez avoir vous mêmes, professeurs,  avec vos propres enfants, même si vous n'êtes pas très familiers avec le travail des PE, et même si la relation a pu être parfois difficile avec votre progéniture,  le confinement va s'avérer une catastrophe scolaire. Je ne vous surprendrai pas en disant que les disparités se seront creusées. On va remettre tout le monde à la même enseigne sans en tenir compte, comme s'il ne s'était rien passé, en demandant une fois de plus aux enseignants d'améliorer l'amplitude de leur grand écart et d'être bienveillants ...

Je fais le même constat que toi en écriture! Un gros laisser-aller(il a même fallu que je me fâche gentiment ...), étrange. Serait-ce dû à un manque de cadre, de concentration, d'exigence à la maison?

Mehitabel a écrit:

Verdurette a écrit:C'est difficile à dire comme cela.  Qu'est-ce qui t'incite à l'envisager ?  On maintient en GS en cas de gros gros soucis (et encore), mais en MS ...

Elle est de fin d'année, elle a toujours eu un gros wagon de retard dans les apprentissages, en général il commence à se passer quelque chose en mars, mais là on a commencé le confinement, et là depuis mars, il ne s'est rien passé pour elle, mais rien de rien. Je me demande si elle ne serait pas mieux à recommencer une MS, tranquillement, "sans pression". J'ai l'impression qu'entre sa fin de PS et aujourd'hui, elle n'a pas vraiment progressé, pas vraiment appris. Quand je vois des enfants de GS qui commencent à décoder (même si ce n'est pas la norme on est d'accord) mais là on n'est même pas sur savoir écrire son prénom, ou même le reconnaître en-dehors d'une écriture majuscules (et encore).

Qu'en pense le maître ou la maîtresse de ta fille ?
Ma fille, de fin d'année, me paraissait toujours en retard en maternelle (et quand je vois les bonhommes qu'elle faisait en GS, j'en frémis...). Elle est en CP maintenant et va à son rythme (certes différent de la plupart des enfants Neo mais qui sont loin d'être la norme).
pour l'inquiétude que tu dois avoir.

Malaga a écrit:

Mehitabel a écrit:

Verdurette a écrit:C'est difficile à dire comme cela.  Qu'est-ce qui t'incite à l'envisager ?  On maintient en GS en cas de gros gros soucis (et encore), mais en MS ...

Elle est de fin d'année, elle a toujours eu un gros wagon de retard dans les apprentissages, en général il commence à se passer quelque chose en mars, mais là on a commencé le confinement, et là depuis mars, il ne s'est rien passé pour elle, mais rien de rien. Je me demande si elle ne serait pas mieux à recommencer une MS, tranquillement, "sans pression". J'ai l'impression qu'entre sa fin de PS et aujourd'hui, elle n'a pas vraiment progressé, pas vraiment appris. Quand je vois des enfants de GS qui commencent à décoder (même si ce n'est pas la norme on est d'accord) mais là on n'est même pas sur savoir écrire son prénom, ou même le reconnaître en-dehors d'une écriture majuscules (et encore).

Qu'en pense le maître ou la maîtresse de ta fille ?
Ma fille, de fin d'année, me paraissait toujours en retard en maternelle (et quand je vois les bonhommes qu'elle faisait en GS, j'en frémis...). Elle est en CP maintenant et va à son rythme (certes différent de la plupart des enfants Neo mais qui sont loin d'être la norme).
pour l'inquiétude que tu dois avoir.

Du coup, sans s'être concertée, la maîtresse m'a appelée cet après-midi. Elle a entendu tout ce que je lui ai dit/raconté et me dit qu'en d'autres circonstances, elle pourrait entendre les arguments mais que là, ma fille sera en septembre avec des petites sections qui n'auront pas été à l'école depuis début mars, sans doute encore avec beaucoup de choses en terme de règles de vie à apprendre et qu'elle ne voit pas du tout ma fille au milieu de ces enfants-là pour le coup.
Merci pour ton message, on a du mal à y voir clair en ce moment.

Mehitabel je crois que c'est quand même un peu prématuré de parler d'un maintien pour ta petite. Elle est encore petite et elle a encore largement le temps d'apprendre ! Et puis ça risque de la saouler d'être avec des "bébés".

A cet âge, le côté fin d'année se voit encore beaucoup (j'en sais quelque chose avec mon cadet ! il fait partie des plus jeunes de sa classe et niveau maturité, ça se voyait clairement encore en MS....). ça se tassera avec les années !

Si par ailleurs, elle est vive, éveillée et curieuse..

Je ne suis pas allée en maternelle, et ai commencé ma scolarité au CP. Je ne savais ni lire ni écrire à la rentrée.... tout s'est très bien passé par la suite (avec méthode syllabique mico... et parents derrière : mais avant mes 6 ans, je n'ai RIEN fait que jouer et sans aucune sociabilité !)