Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- CochonouNiveau 9
Fires of Pompeii a écrit:Oudemia a écrit:On en revient à ce que j'évoquais plus haut : le latin devrait faire partie de la formation d'un professeur de lettres, y compris modernes. Ce n'est plus le cas, sauf pour les agrégés, mais dans l'imaginaire collectif, même au rectorat apparemment, le latin est dans le bagage de tout professeur de lettres...
Démonstration par l'absurde !
Mais même ça ne constitue pas une formation suffisante : préparer une version de 4h pour un concours n'a rien à voir avec un cursus ou un concours de lettres classiques. De fait avoir obtenu une agreg de LM ne suffit pas pour pouvoir prétendre enseigner le latin. Le rectorat s'en contenterait cependant, c'est certain.
Moi je prétends le contraire et je suis ravi d'avoir rencontré des inspecteurs qui étaient du même avis que moi et qui m'ont soutenu. Tous les agrégés externes de lettres modernes sont-ils capables d'enseigner une langue ancienne ? J'imagine que non. Certains agrégés externes de lettres modernes ont-ils les compétences requises pour enseigner une langue ancienne ? Assurément.
Aujourd'hui, je suis à l'étranger et la question ne se pose plus. Si un jour je rentre en France - ce que je ne souhaite pas - je refuserai catégoriquement la moindre heure de latin, quelles que soient les conséquences d'un tel refus. Devoir se justifier en permanence est usant, et la soupe à la grimace de la part de soi-disant collègues n'a rien d'agréable.
- ipomeeGuide spirituel
Peut-être, mais avec un CAPES ou une agrégation de LC, la compétence est clairement établie.
- DesolationRowEmpereur
Il y a des agrégés de LM qui sont d’excellents latinistes. L’agrégation de LM permet-elle de certifier qu’un de ses lauréats sait assez de latin pour l’enseigner ? Évidemment non.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Cochonou a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Oudemia a écrit:On en revient à ce que j'évoquais plus haut : le latin devrait faire partie de la formation d'un professeur de lettres, y compris modernes. Ce n'est plus le cas, sauf pour les agrégés, mais dans l'imaginaire collectif, même au rectorat apparemment, le latin est dans le bagage de tout professeur de lettres...
Démonstration par l'absurde !
Mais même ça ne constitue pas une formation suffisante : préparer une version de 4h pour un concours n'a rien à voir avec un cursus ou un concours de lettres classiques. De fait avoir obtenu une agreg de LM ne suffit pas pour pouvoir prétendre enseigner le latin. Le rectorat s'en contenterait cependant, c'est certain.
Moi je prétends le contraire et je suis ravi d'avoir rencontré des inspecteurs qui étaient du même avis que moi et qui m'ont soutenu. Tous les agrégés externes de lettres modernes sont-ils capables d'enseigner une langue ancienne ? J'imagine que non. Certains agrégés externes de lettres modernes ont-ils les compétences requises pour enseigner une langue ancienne ? Assurément.
Aujourd'hui, je suis à l'étranger et la question ne se pose plus. Si un jour je rentre en France - ce que je ne souhaite pas - je refuserai catégoriquement la moindre heure de latin, quelles que soient les conséquences d'un tel refus. Devoir se justifier en permanence est usant, et la soupe à la grimace de la part de soi-disant collègues n'a rien d'agréable.
Sauf que je ne demande à personne de se justifier : si l'administration considère que tel collègue peut enseigner sans avoir le bagage normalement requis (et notre désaccord vient probablement du fait que nous ne mettons pas la même chose dans ce bagage), je ne suis pas du genre à aller contre. Pour moi les choses sont simples : concours LC, tu enseignes les langues anciennes, concours LM tu enseignes seulement le français. Maintenant, avec la pénurie, c'est différent, et qu'on ne me lance pas sur la certification.
Après tout, tout se vaut, n'est-ce pas.
Mais, après moi, le déluge : bientôt c'en sera fini de la vision historique et littéraire inédites et approfondies que représentent le cursus et les concours de LC. Avec quelques déclinaisons en tête et des "ressources" glanées ici et là, que vaudra la réflexion personnelle et que vaudront les lectures personnelles ? Tout le monde pourra le faire.
Cela dit, j'aimerais voir la tête des collègues d'anglais quand un agrégé LM qui a fait une version d'anglais leur dira "ah mais je peux enseigner l'anglais, j'ai les compétences" - mais j'imagine qu'on ne le verra pas parce que l'anglais c'est une "vraie matière" alors que le latin ce n'est que du sous-français.
J'ajouterai juste une chose : avoir les compétences pour enseigner le latin, individuellement (ce qui est peut-être ton cas et tant mieux), ne suffit pas pour dire que l'agrégation de LM permet de légitimement enseigner le latin. De fait un concours LC sert à mesurer les compétences en langues anciennes et donc à légitimer l'enseignant de LC. Point.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Clecle78Bon génie
De soit disant collègues, qu'est ce à dire ? Avec une telle mentalité tu peux rester à l'étranger, assurément.Cochonou a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Oudemia a écrit:On en revient à ce que j'évoquais plus haut : le latin devrait faire partie de la formation d'un professeur de lettres, y un compris modernes. Ce n'est plus le cas, sauf pour les agrégés, mais dans l'imaginaire collectif, même au rectorat apparemment, le latin est dans le bagage de tout professeur de lettres...
Démonstration par l'absurde !
Mais même ça ne constitue pas une formation suffisante : préparer une version de 4h pour un concours n'a rien à voir avec un cursus ou un concours de lettres classiques. De fait avoir obtenu une agreg de LM ne suffit pas pour pouvoir prétendre enseigner le latin. Le rectorat s'en contenterait cependant, c'est certain.
Moi je prétends le contraire et je suis ravi d'avoir rencontré des inspecteurs qui étaient du même avis que moi et qui m'ont soutenu. Tous les agrégés externes de lettres modernes sont-ils capables d'enseigner une langue ancienne ? J'imagine que non. Certains agrégés externes de lettres modernes ont-ils les compétences requises pour enseigner une langue ancienne ? Assurément.
Aujourd'hui, je suis à l'étranger et la question ne se pose plus. Si un jour je rentre en France - ce que je ne souhaite pas - je refuserai catégoriquement la moindre heure de latin, quelles que soient les conséquences d'un tel refus. Devoir se justifier en permanence est usant, et la soupe à la grimace de la part de soi-disant collègues n'a rien d'agréable.
- henrietteMédiateur
Merci, FoP, je n'aurais pas mieux dit.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MathadorEmpereur
ipomee a écrit:jeannot a écrit:Bonjour !
Une situation kafkaïenne de plus à rajouter : on me force à enseigner le latin à trois niveaux alors que je ne l'ai jamais enseigné, ni ne le parle!
Je précise que je suis suppléant ....cela fait un mois que je découvre la langue latine ....
je ne comprends pas comment il est possible d'imposer à qui que ce soit une matière qu'il n'a pas étudiée.
« Monsieur Jeannot, nous avons un contrat pour vous: 15h de français et 3h de latin au collège Tartempion. C'est ça ou des nèfles. »
Voilà comment on impose de fait un service à un non-titulaire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ipomeeGuide spirituel
Mais il est malhonnête d'accepter cela.
- MathadorEmpereur
Tout le monde n'est pas forcément en bonne position pour refuser, surtout lorsque le prochain plein ou le paiement du loyer est en jeu.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- A reboursEsprit éclairé
Clecle78 a écrit:De soit disant collègues, qu'est ce à dire ? Avec une telle mentalité tu peux rester à l'étranger, assurément.Cochonou a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Oudemia a écrit:On en revient à ce que j'évoquais plus haut : le latin devrait faire partie de la formation d'un professeur de lettres, y un compris modernes. Ce n'est plus le cas, sauf pour les agrégés, mais dans l'imaginaire collectif, même au rectorat apparemment, le latin est dans le bagage de tout professeur de lettres...
Démonstration par l'absurde !
Mais même ça ne constitue pas une formation suffisante : préparer une version de 4h pour un concours n'a rien à voir avec un cursus ou un concours de lettres classiques. De fait avoir obtenu une agreg de LM ne suffit pas pour pouvoir prétendre enseigner le latin. Le rectorat s'en contenterait cependant, c'est certain.
Moi je prétends le contraire et je suis ravi d'avoir rencontré des inspecteurs qui étaient du même avis que moi et qui m'ont soutenu. Tous les agrégés externes de lettres modernes sont-ils capables d'enseigner une langue ancienne ? J'imagine que non. Certains agrégés externes de lettres modernes ont-ils les compétences requises pour enseigner une langue ancienne ? Assurément.
Aujourd'hui, je suis à l'étranger et la question ne se pose plus. Si un jour je rentre en France - ce que je ne souhaite pas - je refuserai catégoriquement la moindre heure de latin, quelles que soient les conséquences d'un tel refus. Devoir se justifier en permanence est usant, et la soupe à la grimace de la part de soi-disant collègues n'a rien d'agréable.
Bien d'accord, Clecle. C'est incroyable de lire de telles choses.
- CochonouNiveau 9
A rebours a écrit:Clecle78 a écrit:De soit disant collègues, qu'est ce à dire ? Avec une telle mentalité tu peux rester à l'étranger, assurément.Cochonou a écrit:Fires of Pompeii a écrit:
Mais même ça ne constitue pas une formation suffisante : préparer une version de 4h pour un concours n'a rien à voir avec un cursus ou un concours de lettres classiques. De fait avoir obtenu une agreg de LM ne suffit pas pour pouvoir prétendre enseigner le latin. Le rectorat s'en contenterait cependant, c'est certain.
Moi je prétends le contraire et je suis ravi d'avoir rencontré des inspecteurs qui étaient du même avis que moi et qui m'ont soutenu. Tous les agrégés externes de lettres modernes sont-ils capables d'enseigner une langue ancienne ? J'imagine que non. Certains agrégés externes de lettres modernes ont-ils les compétences requises pour enseigner une langue ancienne ? Assurément.
Aujourd'hui, je suis à l'étranger et la question ne se pose plus. Si un jour je rentre en France - ce que je ne souhaite pas - je refuserai catégoriquement la moindre heure de latin, quelles que soient les conséquences d'un tel refus. Devoir se justifier en permanence est usant, et la soupe à la grimace de la part de soi-disant collègues n'a rien d'agréable.
Bien d'accord, Clecle. C'est incroyable de lire de telles choses.
En tant que professeur de lettres modernes, je me suis toujours considéré comme le collègue des professeurs de lettres classiques. Malheureusement, ce que je lis sur ce forum me donne trop souvent l'impression que certains professeurs de lettres classiques ne me voient pas comme leur collègue. C'est la raison pour laquelle je parle de soi-disant collègues.
Cette phrase est méchante et je ne crois pas avoir écrit quoi que ce soit pour mériter de lire cela.Clecle78 a écrit: Avec une telle mentalité tu peux rester à l'étranger, assurément.
Je suis en désaccord avec certains membres du forum et j'ai exprimé mon désaccord sans détours. Cela dit, je ne veux pas polémiquer. Je n'interviendrai donc plus sur ce fil ni dans aucune discussion en rapport avec l'enseignement des langues anciennes.
- ProvenceEnchanteur
J’ai des collègues professeurs d’histoire ou de mathématiques dont je ne prétends pas savoir enseigner la discipline.
- ProvenceEnchanteur
ipomee a écrit:Mais il est malhonnête d'accepter cela.
En tout cas, l’enseignement du latin (comme celui de n’importe quelle autre discipline) ne s’invente pas. On ne peut pas faire semblant devant les élèves.
- ipomeeGuide spirituel
Provence a écrit:ipomee a écrit:Mais il est malhonnête d'accepter cela.
En tout cas, l’enseignement du latin (comme celui de n’importe quelle autre discipline) ne s’invente pas. On ne peut pas faire semblant devant les élèves.
Je dirais même plus : cela pourrait ruiner définitivement le latin dans un établissement.
- jeannotNiveau 5
Un grand merci pour vos réactions. Je précise en avoir parlé évidemment au chef d'établissement qui n'en a eu que faire (ou alors c'était
Bye bye! ). Ces 5 heure de latin par semaine (une charge ) me permettent, certes , d'avoir un temps complet, mais il handicape
sérieusement ma préparation des cours en français .
En résumé : j'enseigne une matière dont je découvre depuis un mois les deux premières déclinaisons sans lien à faire avec les phrases
, car je n'ose en faire sans vérifier dix fois que l'utlisation des cas est correcte ,et la désinence également. Je me contente donc de
revoir des notions déjà vues par la classe de 4E puis la classe de 3e en essayant pour le moment de gagner du temps.
Le constat est amer pourtant: la plupart des élèves ayant pris le latin en option n'en ont que faire, et souhaitent l'arrêter dès la seconde.
Autre constat: après avoir vu des loges le théâtre de l'absurde se déployer et me toucher involontairement, je découvre chaque semaine
un nouveau métier au dedans du mien : celui d'acteur. Jouer à savoir ; jouer à être le professeur de Latin que je n'ai jamais été. Et c'est atroce . Plus même : c'est triste.
Bye bye! ). Ces 5 heure de latin par semaine (une charge ) me permettent, certes , d'avoir un temps complet, mais il handicape
sérieusement ma préparation des cours en français .
En résumé : j'enseigne une matière dont je découvre depuis un mois les deux premières déclinaisons sans lien à faire avec les phrases
, car je n'ose en faire sans vérifier dix fois que l'utlisation des cas est correcte ,et la désinence également. Je me contente donc de
revoir des notions déjà vues par la classe de 4E puis la classe de 3e en essayant pour le moment de gagner du temps.
Le constat est amer pourtant: la plupart des élèves ayant pris le latin en option n'en ont que faire, et souhaitent l'arrêter dès la seconde.
Autre constat: après avoir vu des loges le théâtre de l'absurde se déployer et me toucher involontairement, je découvre chaque semaine
un nouveau métier au dedans du mien : celui d'acteur. Jouer à savoir ; jouer à être le professeur de Latin que je n'ai jamais été. Et c'est atroce . Plus même : c'est triste.
- ipomeeGuide spirituel
C'est atroce en effet. Et intenable.
- MajuFidèle du forum
Il y a déjà bien longtemps, toute jeune titulaire de LM, on me demande de prendre en charge les 2 groupes de latin de l'établissement (le latin commençait en 4e, c'est vous dire si c'est vieux !) pendant un an parce que la prof de LC était en congé parental. Petit collège rural, très loin de toute ville universitaire, dans lequel on ne trouvait jamais de contractuel or des la rentrée, il n'y avait plus de TZR disponible en LC.
J'avais une licence de LC, j'avais étudié les langues anciennes de la 4e au concours, j'ai cru que j'étais capable de le faire.
Franchement, grossière erreur ! Ce n'était pas un problème de connaissances (en langue comme en histoire ou civi, je pense que j'avais ce qu'il fallait, mes études étaient encore toutes fraîches). Mais je n'avais pas la moindre idée de la didactique des langues anciennes, et ce fut une vraie galère. J'ai suivi les manuels (heureusement qu'il y en avait !), mais j'étais incapable de distinguer les tenants et les aboutissants des choix qu'ils faisaient, j'ai eu un sentiment d'imposture extrême.
J'avais une licence de LC, j'avais étudié les langues anciennes de la 4e au concours, j'ai cru que j'étais capable de le faire.
Franchement, grossière erreur ! Ce n'était pas un problème de connaissances (en langue comme en histoire ou civi, je pense que j'avais ce qu'il fallait, mes études étaient encore toutes fraîches). Mais je n'avais pas la moindre idée de la didactique des langues anciennes, et ce fut une vraie galère. J'ai suivi les manuels (heureusement qu'il y en avait !), mais j'étais incapable de distinguer les tenants et les aboutissants des choix qu'ils faisaient, j'ai eu un sentiment d'imposture extrême.
- Mrs D.Niveau 5
C'est un débat compliqué... Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que les langues anciennes méritent des enseignants formés et compétents.
Est-ce toujours le cas de nos tout jeunes collègues de lettres classiques ? Pour avoir été au jury, les connaissances sont parfois fragiles et la compréhension de la didactique des langues anciennes hésitante. La faute au nombre d'heures disciplinaires dans la formation, qui s'est réduit comme peau de chagrin (tant dans le parcours scolaire que dans le parcours universitaire : quand on n'a pas fait beaucoup de latin et pas du tout de grec dans le secondaire comme élève et qu'on arrive dans le supérieur où la maquette est pauvre en nombre d'heures de langues anciennes, c'est dramatique).
A l'inverse, certains collègues de lettres modernes (ou d'histoire, d'espagnol...) ont eu un parcours individuel qui peut les avoir rendus solides en latin (ou en grec). Au jury de la certification, on voit des collègues avec une maîtrise admirable de la langue ancienne qu'ils présentent et un tel intérêt pour la discipline qu'ils ont toutes les ressources pour se former à la didactique des langues anciennes. Le paradoxe, c'est que ces collègues, souvent, n'ont pas d'heures de cours en LCA. En revanche, on voit beaucoup de collègues qui ont des heures de LCA dans leur emploi du temps, parfois depuis des années, et qui se présentent à la certification pour valider une compétence (parfois, c'est très violent : ils expliquent que c'est leur CDE qui les envoie passer la certification pour savoir s'ils font l'affaire...) : souvent, ces collègues sont recalés car la compétence, ils ne l'ont pas. Pour moi, c'est là que se trouve le problème. On leur propose une certification mais pas de formation préalable à l'enseignement qu'ils dispensent...
A mon avis (mais on peut être en désaccord), puisqu'il y a ici ou là des besoins (parce que ponctuellement il y a un collège de LC en congé, parce que le collège est enclavé et ne trouve pas à pourvoir son poste de LC etc.), le fait de confier exceptionnellement ces heures à un collègue d'une autre matière peut se justifier, pour maintenir le poste d'un collègue qui est en congé, maintenir les effectifs pendant ce temps etc. Mais il faut regarder les choses en face et proposer ces heures uniquement à un collègue volontaire et formé. Ne soyons pas naïfs : de toute façon, le CAPES de Lettres classiques est déficitaire, donc ce ne serait pas la formation un peu plus large et volontariste de collègues d'autres matières à l'enseignement des langues anciennes qui tuerait le concours... En revanche, un collègue formé et compétent ferait moins de dégâts et risquerait moins d'assécher les effectifs : c'est davantage cela qui nous tue, à mon avis.
D'ailleurs, dans d'autres champs, la certification ne pose pas tant de problèmes : par exemple, beaucoup de collègues ont la certification théâtre mais n'ont pas d'atelier ou d'option (soit parce qu'on ne veut pas en ouvrir là où ils sont, soit parce qu'il y a déjà un collègue qui a en charge cet enseignement). Ils nourrissent leur pratique de classe de cette richesse personnelle, parfois montent des projets ponctuels, mais ont un service "normal" de leur discipline d'origine, sans heures de théâtre. C'est assez simple, en fait, et ça pourrait tout à fait être la même chose en langues anciennes, en ajoutant une règle absolue de priorité au collègue de LC pour les heures de langues anciennes.
Est-ce toujours le cas de nos tout jeunes collègues de lettres classiques ? Pour avoir été au jury, les connaissances sont parfois fragiles et la compréhension de la didactique des langues anciennes hésitante. La faute au nombre d'heures disciplinaires dans la formation, qui s'est réduit comme peau de chagrin (tant dans le parcours scolaire que dans le parcours universitaire : quand on n'a pas fait beaucoup de latin et pas du tout de grec dans le secondaire comme élève et qu'on arrive dans le supérieur où la maquette est pauvre en nombre d'heures de langues anciennes, c'est dramatique).
A l'inverse, certains collègues de lettres modernes (ou d'histoire, d'espagnol...) ont eu un parcours individuel qui peut les avoir rendus solides en latin (ou en grec). Au jury de la certification, on voit des collègues avec une maîtrise admirable de la langue ancienne qu'ils présentent et un tel intérêt pour la discipline qu'ils ont toutes les ressources pour se former à la didactique des langues anciennes. Le paradoxe, c'est que ces collègues, souvent, n'ont pas d'heures de cours en LCA. En revanche, on voit beaucoup de collègues qui ont des heures de LCA dans leur emploi du temps, parfois depuis des années, et qui se présentent à la certification pour valider une compétence (parfois, c'est très violent : ils expliquent que c'est leur CDE qui les envoie passer la certification pour savoir s'ils font l'affaire...) : souvent, ces collègues sont recalés car la compétence, ils ne l'ont pas. Pour moi, c'est là que se trouve le problème. On leur propose une certification mais pas de formation préalable à l'enseignement qu'ils dispensent...
A mon avis (mais on peut être en désaccord), puisqu'il y a ici ou là des besoins (parce que ponctuellement il y a un collège de LC en congé, parce que le collège est enclavé et ne trouve pas à pourvoir son poste de LC etc.), le fait de confier exceptionnellement ces heures à un collègue d'une autre matière peut se justifier, pour maintenir le poste d'un collègue qui est en congé, maintenir les effectifs pendant ce temps etc. Mais il faut regarder les choses en face et proposer ces heures uniquement à un collègue volontaire et formé. Ne soyons pas naïfs : de toute façon, le CAPES de Lettres classiques est déficitaire, donc ce ne serait pas la formation un peu plus large et volontariste de collègues d'autres matières à l'enseignement des langues anciennes qui tuerait le concours... En revanche, un collègue formé et compétent ferait moins de dégâts et risquerait moins d'assécher les effectifs : c'est davantage cela qui nous tue, à mon avis.
D'ailleurs, dans d'autres champs, la certification ne pose pas tant de problèmes : par exemple, beaucoup de collègues ont la certification théâtre mais n'ont pas d'atelier ou d'option (soit parce qu'on ne veut pas en ouvrir là où ils sont, soit parce qu'il y a déjà un collègue qui a en charge cet enseignement). Ils nourrissent leur pratique de classe de cette richesse personnelle, parfois montent des projets ponctuels, mais ont un service "normal" de leur discipline d'origine, sans heures de théâtre. C'est assez simple, en fait, et ça pourrait tout à fait être la même chose en langues anciennes, en ajoutant une règle absolue de priorité au collègue de LC pour les heures de langues anciennes.
_________________
"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- marjoDoyen
Mrs D. a écrit: Est-ce toujours le cas de nos tout jeunes collègues de lettres classiques ? Pour avoir été au jury, les connaissances sont parfois fragiles et la compréhension de la didactique des langues anciennes hésitante.
J'ai préparé l'agrégation de lettres classiques en 2009 et je n'ai jamais eu aucun cours de didactique des langues anciennes. L'année à l'IUFM non plus : enfin si, trois après-midis dans l'année passés en salle informatique. Tout le reste était axé sur le français (et pas à la hauteur de nos attentes, mais ça c'est un autre débat). Mes premières années, j'ai donc fait un peu n'importe quoi sans le vouloir, du style balancer au bout du troisième cours le tableau des cas et des fonctions auquel les élèves ne comprenaient strictement rien parce que ça fait trop d'un coup. Pourtant, j'avais obtenu un concours hautement sélectif qui validait mes compétences disciplinaires.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Difficile de répondre à tout mais :
- si on fait un parallèle : le fait qu'il y ait de "mauvais profs certifiés ou agrégés de maths" (je mets des guillemets car c'est flottant comme concept) justifierait-il qu'on confie leur discipline à des professeurs de sciences physiques ou d'une autre discipline ? Moi je trouverais ça choquant. Le concours obtenu permet d'enseigner la ou les disciplines liées à ce concours, rien d'autre. Je ne vois pas bien pourquoi on traiterait le latin différemment.
- le parallèle avec la certification théâtre est pour moi maladroit. Il n'y pas de CAPES ou d'agrégation de théâtre, alors que les langues anciennes constituent au départ des disciplines à part entière. Le CAPES et l'agrégation de LC sont liés, non seulement à des heures, mais aussi à des postes et c'est important pour les mutations. Or si on considère que les langues anciennes sont seulement "à réserver en priorité aux LC mais qu'on peut en gros les attribuer à n'importe quel collègue formé (encore une fois, vous et moi ne mettons pas la même chose derrière la formation, qui n'est pas que grammaticale)", on tue de fait des postes de LC (bah oui, pourquoi ouvrir ou garder un poste de LC au risque de manquer de prof alors qu'on peut ouvrir un poste LM et n'importe qui viendra faire le latin !) . C'est ce qui se passe en réalité déjà, et nous ne pouvons que difficilement muter.
- pour la didactique des langues anciennes : le lot du concours externe, c'est pas de didactique. Mais la formation disciplinaire fait qu'on ajuste et qu'on trouve une manière d'enseigner qui fonctionne (en théorie), comme dans toutes les matières. La formation pédagogie à vide, ça ne marche pas. Ça paraît fou de devoir le dire, mais personne ne sort du concours en étant déjà "professeur" : il faut faire ses armes. Mais quand on est déjà solide sur ce qu'on doit enseigner on peut plus aisément trouver comment l'enseigner.
- si on fait un parallèle : le fait qu'il y ait de "mauvais profs certifiés ou agrégés de maths" (je mets des guillemets car c'est flottant comme concept) justifierait-il qu'on confie leur discipline à des professeurs de sciences physiques ou d'une autre discipline ? Moi je trouverais ça choquant. Le concours obtenu permet d'enseigner la ou les disciplines liées à ce concours, rien d'autre. Je ne vois pas bien pourquoi on traiterait le latin différemment.
- le parallèle avec la certification théâtre est pour moi maladroit. Il n'y pas de CAPES ou d'agrégation de théâtre, alors que les langues anciennes constituent au départ des disciplines à part entière. Le CAPES et l'agrégation de LC sont liés, non seulement à des heures, mais aussi à des postes et c'est important pour les mutations. Or si on considère que les langues anciennes sont seulement "à réserver en priorité aux LC mais qu'on peut en gros les attribuer à n'importe quel collègue formé (encore une fois, vous et moi ne mettons pas la même chose derrière la formation, qui n'est pas que grammaticale)", on tue de fait des postes de LC (bah oui, pourquoi ouvrir ou garder un poste de LC au risque de manquer de prof alors qu'on peut ouvrir un poste LM et n'importe qui viendra faire le latin !) . C'est ce qui se passe en réalité déjà, et nous ne pouvons que difficilement muter.
- pour la didactique des langues anciennes : le lot du concours externe, c'est pas de didactique. Mais la formation disciplinaire fait qu'on ajuste et qu'on trouve une manière d'enseigner qui fonctionne (en théorie), comme dans toutes les matières. La formation pédagogie à vide, ça ne marche pas. Ça paraît fou de devoir le dire, mais personne ne sort du concours en étant déjà "professeur" : il faut faire ses armes. Mais quand on est déjà solide sur ce qu'on doit enseigner on peut plus aisément trouver comment l'enseigner.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Mrs D.Niveau 5
marjo a écrit:Mrs D. a écrit: Est-ce toujours le cas de nos tout jeunes collègues de lettres classiques ? Pour avoir été au jury, les connaissances sont parfois fragiles et la compréhension de la didactique des langues anciennes hésitante.
J'ai préparé l'agrégation de lettres classiques en 2009 et je n'ai jamais eu aucun cours de didactique des langues anciennes. L'année à l'IUFM non plus : enfin si, trois après-midis dans l'année passés en salle informatique. Tout le reste était axé sur le français (et pas à la hauteur de nos attentes, mais ça c'est un autre débat). Mes premières années, j'ai donc fait un peu n'importe quoi sans le vouloir, du style balancer au bout du troisième cours le tableau des cas et des fonctions auquel les élèves ne comprenaient strictement rien parce que ça fait trop d'un coup. Pourtant, j'avais obtenu un concours hautement sélectif qui validait mes compétences disciplinaires.
Je sais, c'est pareil pour moi. A l'agrégation, il n'y a pas de didactique, mais au CAPES oui, et force est de reconnaître qu'en fait ça ne marche pas très bien : mieux vaudrait sans doute garder ces heures pour du contenu disciplinaire... De toute façon, on se forme ensuite tous sur le tas, face aux classes.
_________________
"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- Mrs D.Niveau 5
Fires of Pompeii a écrit:Difficile de répondre à tout mais :
- si on fait un parallèle : le fait qu'il y ait de "mauvais profs certifiés ou agrégés de maths" (je mets des guillemets car c'est flottant comme concept) justifierait-il qu'on confie leur discipline à des professeurs de sciences physiques ou d'une autre discipline ? Moi je trouverais ça choquant. Le concours obtenu permet d'enseigner la ou les disciplines liées à ce concours, rien d'autre. Je ne vois pas bien pourquoi on traiterait le latin différemment.
- le parallèle avec la certification théâtre est pour moi maladroit. Il n'y pas de CAPES ou d'agrégation de théâtre, alors que les langues anciennes constituent au départ des disciplines à part entière. Le CAPES et l'agrégation de LC sont liés, non seulement à des heures, mais aussi à des postes et c'est important pour les mutations. Or si on considère que les langues anciennes sont seulement "à réserver en priorité aux LC mais qu'on peut en gros les attribuer à n'importe quel collègue formé (encore une fois, vous et moi ne mettons pas la même chose derrière la formation, qui n'est pas que grammaticale)", on tue de fait des postes de LC (bah oui, pourquoi ouvrir ou garder un poste de LC au risque de manquer de prof alors qu'on peut ouvrir un poste LM et n'importe qui viendra faire le latin !) . C'est ce qui se passe en réalité déjà, et nous ne pouvons que difficilement muter.
- pour la didactique des langues anciennes : le lot du concours externe, c'est pas de didactique. Mais la formation disciplinaire fait qu'on ajuste et qu'on trouve une manière d'enseigner qui fonctionne (en théorie), comme dans toutes les matières. La formation pédagogie à vide, ça ne marche pas. Ça paraît fou de devoir le dire, mais personne ne sort du concours en étant déjà "professeur" : il faut faire ses armes. Mais quand on est déjà solide sur ce qu'on doit enseigner on peut plus aisément trouver comment l'enseigner.
Bien sûr, on peut ne rien faire et garder les choses telle qu'en l'état : on se retrouve alors avec de situations comme celles de départ de ce fil, avec des collègues obligés d'accepter des heures de latin alors qu'ils ne le veulent pas et n'en ont pas les capacités.
Ou bien on pourrait essayer de trouver des solutions. Bien sûr, il faudrait de la vigilance, maintenir le nombre de postes de LC, être attentif aux mutations (et c'est un comble actuellement car il est difficile de muter, mais tous les postes de LC ne trouvent pas preneurs faut de vivier suffisant, le concours étant largement déficitaire). Il faut évidemment des supports LC partout, mais quand le service en langues anciennes ne peut être assuré par un LC, alors seulement on pourrait faire appel à un collègue d'une autre matière, mais uniquement volontaire et formé. Avec des garde-fous, je suis sûre qu'on pourrait sans doute rendre la situation plus claire et plus saine.
Car qui peut dire aujourd'hui que la situation est claire et saine ? Combien sommes-nous à avoir eu un CDE souhaitant supprimer un poste de LC sous prétexte qu'il trouve qu'il y a plus assez d'heures de latin pour maintenir le poste, alors même que nous sommes trivalents ? Combien sommes-nous à avoir dû expliquer à un CDE que, oui, nous sommes capables d'enseigner le français, et non, nous n'avons pas vocation à assurer un service avec que du latin sur 3 établissements ? Déjà actuellement, nos postes de LC ne sont pas sanctuarisés, loin de là.
Moi je pense que c'est la demande qui n'est pas assez forte : plus il y aura d'élèves à faire du latin dans le secondaire, plus notre discipline sera visible et dynamique, et ce sera un cercle vertueux.
_________________
"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je suis d'accord pour dire que la situation est catastrophique, évidemment. Et je partage vos constats en tous points...
Mais si nos postes de LC ne sont plus sanctuarisés, la solution est-elle de dire "bon bah d'accord on maintient le latin malgré tout, fait par des non-LC", actant ainsi le fait qu'il est inutile de sanctuariser les profs de LC puisque n'importe qui peut faire le boulot ?
Pour le cercle vertueux, je suis moins optimiste que vous. Dans mon collège, on a 31 latinistes en 5e, 33 en 4e, 16 en 3e (eux ont eu le recrutement covid donc moins de latinistes). Eh bien j'ai quand même un seul groupe par niveau. On n'a pas d'heures pour proposer de dédoubler. Les élèves, on les a. Le professeur, on l'a. Mais on manque d'heures.
Et je ne parle même pas de la tête de mon EDT si je devais faire 10h de langues anciennes : idéalement, il faudrait un 2e poste de LC. Qui le créera ? Personne. Pourtant la demande est là, mais au niveau institutionnel ça ne suit pas.
J'adore mon métier, j'adore transmettre le latin. Mais je ne crois pas que cela doive se faire "coûte que coûte", au détriment des professeurs de LC eux-mêmes. À un moment, il faut aussi que les gens voient les choses : non vos enfants n'auront plus de latin car il n'y a pas de professeur, car le poste a été fermé. Demandez au rectorat de rouvrir le poste. On compense avec du bricolage des situations qui deviennent intenables...
Mais si nos postes de LC ne sont plus sanctuarisés, la solution est-elle de dire "bon bah d'accord on maintient le latin malgré tout, fait par des non-LC", actant ainsi le fait qu'il est inutile de sanctuariser les profs de LC puisque n'importe qui peut faire le boulot ?
Pour le cercle vertueux, je suis moins optimiste que vous. Dans mon collège, on a 31 latinistes en 5e, 33 en 4e, 16 en 3e (eux ont eu le recrutement covid donc moins de latinistes). Eh bien j'ai quand même un seul groupe par niveau. On n'a pas d'heures pour proposer de dédoubler. Les élèves, on les a. Le professeur, on l'a. Mais on manque d'heures.
Et je ne parle même pas de la tête de mon EDT si je devais faire 10h de langues anciennes : idéalement, il faudrait un 2e poste de LC. Qui le créera ? Personne. Pourtant la demande est là, mais au niveau institutionnel ça ne suit pas.
J'adore mon métier, j'adore transmettre le latin. Mais je ne crois pas que cela doive se faire "coûte que coûte", au détriment des professeurs de LC eux-mêmes. À un moment, il faut aussi que les gens voient les choses : non vos enfants n'auront plus de latin car il n'y a pas de professeur, car le poste a été fermé. Demandez au rectorat de rouvrir le poste. On compense avec du bricolage des situations qui deviennent intenables...
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IphigénieProphète
On peut se dire qu’à partir du moment où on pense que la didactique est essentielle pour enseigner une discipline, c’est que la discipline est foutue: voir le fil grammaire. Ce qui est essentiel ce sont les connaissances disciplinaires , la pédagogie ça s’appelle en langage courant le bon sens ( ou l’attention au public, si on veut) qui lui-même découle de la bonne maîtrise .
D’accord avec la conclusion de FOP
D’accord avec la conclusion de FOP
- DesolationRowEmpereur
Sans surprise, je suis d'accord avec Fop sur les LC, et Iphigénie sur la pédagogie
- Fires of PompeiiGuide spirituel
J'ajoute un point sur la "situation de départ de ce fil" : elle est pourtant simple. La personne ne sait pas le latin mais "choisit" (ou se trouve forcée) de l'enseigner quand même (bien sûr, il y a un motif financier ou une question de trajets derrière) alors que rien ne l'y oblige dans le droit. Je sais qu'il est dur de résister à la pression, et je plains sincèrement le collègue qui se retrouve dans cette situation intenable ; en l'occurrence la souffrance est réelle et terrible, mais elle vient de l'attitude du CDE qui fait pression et du manque de bon sens de tout le monde dans cette histoire.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum