[Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?

Ma sœur , chef d'établissement privé, est tout à fait d'accord avec tes collègues. D'ailleurs quand elle s'est bousillé la cheville elle s'est fait un point d'honneur de télétravailler en visio.

Ah ouais nan mais là...
Bon le mieux quand on est en arrêt c'est de ne pas en donner la raison.

Clecle78 a écrit:Ma sœur , chef d'établissement privé, est tout à fait d'accord avec tes collègues. D'ailleurs quand elle s'est bousillé la cheville elle s'est fait un point d'honneur de télétravailler en visio.

Et quand on a la gastro ?

NanouV a écrit:

Clecle78 a écrit:Ma sœur , chef d'établissement privé, est tout à fait d'accord avec tes collègues. D'ailleurs quand elle s'est bousillé la cheville elle s'est fait un point d'honneur de télétravailler en visio.

Et quand on a la gastro ?

Et si elle est aphone? Ou 40 degrés de fièvre.?  Un arrêt est un arrêt.
Faire une réunion en visio avec  l'administration, le cde adjoint ou des enseignants, cela n'a rien à voir avec une  classe entière. Et quand on connaît les équipements de certains établissements, ça fait peur.
Par contre on sort du sujet sauf si c'est pour dire que lorsqu'il y a des arrêts dans le privé, il y a des pressions pour ne pas les prendre ou pour ne pas les prolonger. Ce qui ne m'étonnerait pas.

Bonjour à tous,

Dans vos établissements respectifs, vous pousse t-on à faire une multitude de projets ? Des choses pour promouvoir l'établissement (articles de presse...). Hors du temps de travail bien sûr.

Cet "appel à témoignages" lancé en février 2020 est-il toujours d'actualité ?

Oui, toujours. :-)

Quand je suis arrivée dans mon établissement privé à 27 ans, faire tout ce qui suit me paraissait peu cher payé pour pouvoir rester dans ma région avec des élèves agréables (liste non-exhaustive) :

- 36 heures annuelles d'heures de vie de classe obligatoires, une par semaine quoi qu'il arrive, fixée dans l'emploi du temps
- Organiser/participer à une foultitude de projets/voyages scolaires harassants et chronophages
- Remplacer les collègues lors des voyages scolaires ou chaque fois qu'une de mes classes était libérée pour une raison ou pour une autre, le raisonnement étant que j'étais censée être face à des élèves (peu importe lesquels) à cette heure-là, donc le remplacement se justifie sur cet horaire, et parfois même hors de l'horaire (et donc sur mes plages de libre), pour "rattraper" mes heures libérées (bref, un ersatz d'annualisation)
- Une heure de concertation matière par semaine (les coordinateurs n'ont jamais vu la couleur d'une HSE ou d'une IMP), fixée dans l'emploi du temps
- Constituer les classes en fin d'année en tant que PP
- Double conseil de classe par trimestre (donc conseils trimestriel et de mi-trimestre), parce que voilà quoi
- Nouveauté : assurer la continuité pédagogique quoi qu'il arrive, donc envoyer tous ses cours complets, tout le temps, sur Pronote ou ailleurs, pour que "les absents puissent rattraper" (et si tu refuses, les parents, très exigeants et confortés par la politique de la maison, tombent sur les enseignants réfractaires)
- Nouveauté : les PP font les plannings des réunions parents-profs
- De façon générale, une politique de bénévolat assumée et répétée sans complexe.

... Et le tout sans la moindre HSE, bien sûr.

J'en oublie sûrement. Mais ce qui passait bien à 27 ans, donc, surtout sans avoir aucun point de comparaison, sans connaître ses droits et ses textes, passe beaucoup moins bien à 50. Donc, maintenant, c'est refus systématique pour tout ce qui peut l'être. Mais tout ne peut pas toujours l'être...

lialia7374 a écrit:Bonjour à tous,

Dans vos établissements respectifs, vous pousse t-on à faire une multitude de projets ? Des choses pour promouvoir l'établissement (articles de presse...). Hors du temps de travail bien sûr.  

Évidemment. Certains de mes collègues adorent ça, je les laisse faire. Le français, de toute façon, c'est pas très glamour pour l'image de l'établissement, alors on me laisse tranquille.
Dans mon bahut, chaque classe doit avoir un "projet" : ça va de l'atelier danse avec intervenants, ou tout simplement "collège au cinéma".

Pauline-Agathe a écrit:Quand je suis arrivée dans mon établissement privé à 27 ans, faire tout ce qui suit me paraissait peu cher payé pour pouvoir rester dans ma région avec des élèves agréables (liste non-exhaustive) :

- 36 heures annuelles d'heures de vie de classe obligatoires, une par semaine quoi qu'il arrive, fixée dans l'emploi du temps
- Organiser/participer à une foultitude de projets/voyages scolaires harassants et chronophages
- Remplacer les collègues lors des voyages scolaires ou chaque fois qu'une de mes classes était libérée pour une raison ou pour une autre, le raisonnement étant que j'étais censée être face à des élèves (peu importe lesquels) à cette heure-là, donc le remplacement se justifie sur cet horaire, et parfois même hors de l'horaire (et donc sur mes plages de libre), pour "rattraper" mes heures libérées (bref, un ersatz d'annualisation)
- Une heure de concertation matière par semaine (les coordinateurs n'ont jamais vu la couleur d'une HSE ou d'une IMP), fixée dans l'emploi du temps
- Constituer les classes en fin d'année en tant que PP
- Double conseil de classe par trimestre (donc conseils trimestriel et de mi-trimestre), parce que voilà quoi
- Nouveauté : assurer la continuité pédagogique quoi qu'il arrive, donc envoyer tous ses cours complets, tout le temps, sur Pronote ou ailleurs, pour que "les absents puissent rattraper" (et si tu refuses, les parents, très exigeants et confortés par la politique de la maison, tombent sur les enseignants réfractaires)
- Nouveauté : les PP font les plannings des réunions parents-profs
- De façon générale, une politique de bénévolat assumée et répétée sans complexe.

... Et le tout sans la moindre HSE, bien sûr.

J'en oublie sûrement. Mais ce qui passait bien à 27 ans, donc, surtout sans avoir aucun point de comparaison, sans connaître ses droits et ses textes, passe beaucoup moins bien à 50. Donc, maintenant, c'est refus systématique pour tout ce qui peut l'être. Mais tout ne peut pas toujours l'être...

Quand je suis arrivée dans mon bahut actuel, c'était exactement ça et tout le monde (apparemment) faisait ça pour la gloire (je soupçonne que certains arrivaient à se faire payer en HSE, mais comme personne n'en parlait...). Les profs étaient pour beaucoup des "anciens", ayant fait toute leur carrière dans le bahut, habitant tous à 5 min... Depuis 10 ans, il y a eu un renouvellement important et tous ces "anciens" sont partis. Et les plus jeunes qui arrivent ne veulent plus vivre dans le bahut, ont des enfants, habitent loin, ont envie de faire autre chose que bosser bénévolement pour l'image du bahut.
Mais c'est dur de faire bouger les choses quand ceux qui sont là depuis 20 ans, n'ont jamais changé de bahut, pensent que c'est normal.
Ce qui m'inquiète aussi, c'est que beaucoup de collègues ne sont même pas conscients de leurs droits, des conséquences des réformes...

Quand je suis arrivée dans mon bahut actuel, c'était exactement ça et tout le monde (apparemment) faisait ça pour la gloire (je soupçonne que certains arrivaient à se faire payer en HSE, mais comme personne n'en parlait...). Les profs étaient pour beaucoup des "anciens", ayant fait toute leur carrière dans le bahut, habitant tous à 5 min... Depuis 10 ans, il y a eu un renouvellement important et tous ces "anciens" sont partis. Et les plus jeunes qui arrivent ne veulent plus vivre dans le bahut, ont des enfants, habitent loin, ont envie de faire autre chose que bosser bénévolement pour l'image du bahut.
Mais c'est dur de faire bouger les choses quand ceux qui sont là depuis 20 ans, n'ont jamais changé de bahut, pensent que c'est normal.
Ce qui m'inquiète aussi, c'est que beaucoup de collègues ne sont même pas conscients de leurs droits, des conséquences des réformes...

Ici, les jeunes qui débarquent semblent parfaitement d'accord avec la politique de l'établissement et ne voient pas de problème... mais comme les anciens, en fait. Personne ne semble au courant de ce qui se passe, je suis certaine que 80% n'ont jamais entendu parler du pacte (et qu'une bonne partie va même l'accepter). Bon, au niveau de la fonction de professeur principal, ça se raréfie chez les anciens, mais elle est imposée aux jeunes entrants et ainsi de suite, ce qui fait que, malgré la charge scandaleuse de travail pour le poste, jusque-là le CDE a réussi à toujours en avoir un pour chaque classe.

Pauline-Agathe a écrit:

Quand je suis arrivée dans mon bahut actuel, c'était exactement ça et tout le monde (apparemment) faisait ça pour la gloire (je soupçonne que certains arrivaient à se faire payer en HSE, mais comme personne n'en parlait...). Les profs étaient pour beaucoup des "anciens", ayant fait toute leur carrière dans le bahut, habitant tous à 5 min... Depuis 10 ans, il y a eu un renouvellement important et tous ces "anciens" sont partis. Et les plus jeunes qui arrivent ne veulent plus vivre dans le bahut, ont des enfants, habitent loin, ont envie de faire autre chose que bosser bénévolement pour l'image du bahut.
Mais c'est dur de faire bouger les choses quand ceux qui sont là depuis 20 ans, n'ont jamais changé de bahut, pensent que c'est normal.
Ce qui m'inquiète aussi, c'est que beaucoup de collègues ne sont même pas conscients de leurs droits, des conséquences des réformes...

Ici, les jeunes qui débarquent semblent parfaitement d'accord avec la politique de l'établissement et ne voient pas de problème... mais comme les anciens, en fait. Personne ne semble au courant de ce qui se passe, je suis certaine que 80% n'ont jamais entendu parler du pacte (et qu'une bonne partie va même l'accepter). Bon, au niveau de la fonction de professeur principal, ça se raréfie chez les anciens, mais elle est imposée aux jeunes entrants et ainsi de suite, ce qui fait que, malgré la charge scandaleuse de travail pour le poste, jusque-là le CDE a réussi à toujours en avoir un pour chaque classe.

J'en ai parlé cette semaine : personne n'était au courant (ils viennent de découvrir la disparition de la techno...) à quelques exceptions près ; et je sais que la plupart va le signer en voyant la somme annoncée (qui cracherait sur 3000 euros) sans en saisir les enjeux et l'infaisabilité (que ce se passera-t-il si les 72h n'ont pas pu être faites?).
Les plus jeunes de mon bahut ne savaient même pas qu'il y avait une grève mardi : ils sont sympas, dynamiques, et ce dynamisme fait du bien à un bahut de campagne comme le mien, mais parfois, ils sont décourageants...

totoro a écrit:

Pauline-Agathe a écrit:

Quand je suis arrivée dans mon bahut actuel, c'était exactement ça et tout le monde (apparemment) faisait ça pour la gloire (je soupçonne que certains arrivaient à se faire payer en HSE, mais comme personne n'en parlait...). Les profs étaient pour beaucoup des "anciens", ayant fait toute leur carrière dans le bahut, habitant tous à 5 min... Depuis 10 ans, il y a eu un renouvellement important et tous ces "anciens" sont partis. Et les plus jeunes qui arrivent ne veulent plus vivre dans le bahut, ont des enfants, habitent loin, ont envie de faire autre chose que bosser bénévolement pour l'image du bahut.
Mais c'est dur de faire bouger les choses quand ceux qui sont là depuis 20 ans, n'ont jamais changé de bahut, pensent que c'est normal.
Ce qui m'inquiète aussi, c'est que beaucoup de collègues ne sont même pas conscients de leurs droits, des conséquences des réformes...

Ici, les jeunes qui débarquent semblent parfaitement d'accord avec la politique de l'établissement et ne voient pas de problème... mais comme les anciens, en fait. Personne ne semble au courant de ce qui se passe, je suis certaine que 80% n'ont jamais entendu parler du pacte (et qu'une bonne partie va même l'accepter). Bon, au niveau de la fonction de professeur principal, ça se raréfie chez les anciens, mais elle est imposée aux jeunes entrants et ainsi de suite, ce qui fait que, malgré la charge scandaleuse de travail pour le poste, jusque-là le CDE a réussi à toujours en avoir un pour chaque classe.

J'en ai parlé cette semaine : personne n'était au courant (ils viennent de découvrir la disparition de la techno...) à quelques exceptions près ; et je sais que la plupart va le signer en voyant la somme annoncée (qui cracherait sur 3000 euros) sans en saisir les enjeux et l'infaisabilité (que ce se passera-t-il si les 72h n'ont pas pu être faites?).
Les plus jeunes de mon bahut ne savaient même pas qu'il y avait une grève mardi : ils sont sympas, dynamiques, et ce dynamisme fait du bien à un bahut de campagne comme le mien, mais parfois, ils sont décourageants...

S’agit-il du pacte mis en place par le ministère pour valoriser ceux qui s’investissent dans l’établissement ?

Si s'investir dans l'établissement signifie faire des heures de remplacement au pied levé de collègues absents, je ne m'investis pas.
Mais si ça signifie être pp, organiser des sorties théâtre, participer à quelques projets en fonction de mon temps et de mes envies (et du fait d'être payée en HSE), alors oui je m'investis.
Curieuse définition de l'investissement que véhicule ce futur pacte...

poutou a écrit:Si s'investir dans l'établissement signifie faire des heures  de remplacement au pied levé de collègues absents, je ne m'investis pas.
Mais si ça  signifie être  pp, organiser des sorties théâtre, participer à  quelques projets en fonction de mon temps et de mes envies (et du fait d'être payée en HSE), alors oui je m'investis.
Curieuse définition  de l'investissement  que véhicule ce futur pacte...

Tout à fait d'accord avec vous ! Êtes-vous systématiquement payée en HSE lorsque vous montez un projet ?

Rien du tout. C'est bien pour ça que je ne fais que ce qui me plaît !

poutou a écrit:Si s'investir dans l'établissement signifie faire des heures  de remplacement au pied levé de collègues absents, je ne m'investis pas.
Mais si ça  signifie être  pp, organiser des sorties théâtre, participer à  quelques projets en fonction de mon temps et de mes envies (et du fait d'être payée en HSE), alors oui je m'investis.
Curieuse définition  de l'investissement  que véhicule ce futur pacte...

Le ministère ne fait pas mystère que le pacte est avant tout dédié aux RCD, c'est le cœur du dispositif : voir la fameuse "fongibilité asymétrique". Je n'ai aucun doute, surtout en considérant la pénurie d'enseignants qui ne peut que s'accentuer,  que les CDE trouveront forcément de quoi occuper les "pactés" devant élèves. "Face aux élèves", c'est l'horizon insurpassable du ministère (voir les documents qui ont fuité des réunions consacrées à la "revalorisation" pacte). Il n'y a que ça qui les intéresse : la garderie. Si jamais cette dernière est assurée à 100% (ce qui à mon humble avis n'arrivera jamais), alors, peut-être, quelques miettes pourront être accordées au reste...

Je vous rejoins sur le fait que les futurs pactés n'auront, notamment dans le privé (vu leur inculture à propos de leur propre métier), aucune idée dans quel engrenage ils vont mettre le doigt, notamment le fait de devoir être d'astreinte à peu près tout le temps (là non plus, je n'ai aucun doute sur le fait que ce soit le cas : quel intérêt sinon?).

Ici, réunionites à gogo.
Et l'an prochain, ouverture de nouvelles spés (auparavant en partenariat avec un autre lycée du coin), en rognant sur tous les AP et en ne donnant souvent que 3h sur 4, 5h sur 6 ou même 4h sur 6 (avec de très petits effectifs).

Lire ce fil est intéressant.
Pour ma part, j'ai choisi le CAFEP car je vois tous les dysfonctionnements du public (surtout les mutations intempestives) et aussi parce que je ne suis pas du tout certain de vouloir être enseignant toute ma vie : en ce sens, le privé me semble moins coercitif que le public en terme d'attachement à un poste (je suis allé à la réunion de l'enseignement privé de mon académie et on nous a clairement signifié que le concours avait peu de valeur à leurs yeux au sens où ce sésame ne suffit pas à faire un prof : tout le discours du conférencier visait d'ailleurs à valoriser le sérieux des contractuels).
Dans le privé, si tu ne retrouves pas de contrat une fois titularisé, tu perds ton CAFEP et vogue la galère...

Je travaille dans un lycée public de prestige en tant qu'AESH et tout le monde me dit que le choix du CAFEP est un choix sage alors que j'avais quand même hésité au moment de l'inscription.
On verra bien, je prends ça comme une nouvelle expérience et je ne me fais pas trop de souci.

Milicus a écrit:
Dans le privé, si tu ne retrouves pas de contrat une fois titularisé, tu perds ton CAFEP et vogue la galère....

Tout dépend de l'académie et de la matière mais on ne perd pas son CAFEP. On est prioritaire justement.

Mais comment ça se passe si je ne "plais" à aucun chef d'établissement (qui me préfère un contractuel) ?

Milicus a écrit:Mais comment ça se passe si je ne "plais" à aucun chef d'établissement (qui me préfère un contractuel) ?

Vous passez avant le contractuel. Il ne peut pas vous refuser. Je vous conseille de vous syndiquer. Ils géreront votre dossier lors du mouvement.

lialia7374 a écrit:

Milicus a écrit:Mais comment ça se passe si je ne "plais" à aucun chef d'établissement (qui me préfère un contractuel) ?

Vous passez avant le contractuel. Il ne peut pas vous refuser. Je vous conseille de vous syndiquer. Ils géreront votre dossier lors du mouvement.

J'ai passé le concours public, et par erreur j'avais été noté dans le privé. J'ai recu un coup de fil pour me faire savoir qu'il n'y aurai pas de poste de stagiaire sur l'acédémie et que je veuille bien faire autre chose.

youpeka a écrit:

lialia7374 a écrit:

Milicus a écrit:Mais comment ça se passe si je ne "plais" à aucun chef d'établissement (qui me préfère un contractuel) ?

Vous passez avant le contractuel. Il ne peut pas vous refuser. Je vous conseille de vous syndiquer. Ils géreront votre dossier lors du mouvement.

J'ai passé le concours public, et par erreur j'avais été noté dans le privé. J'ai recu un coup de fil pour me faire savoir qu'il n'y aurai pas de poste de stagiaire sur l'académie et que je veuille bien faire autre chose.

Je n'ai pas compris le sens de votre dernière proposition coordonnée : autre chose?
C'est-à-dire?
Enseigner une "matière connexe"?

Cela dépend des matières mais lettres en région parisienne, a priori il y aura du taff!

Milicus a écrit:

youpeka a écrit:

lialia7374 a écrit:

Milicus a écrit:Mais comment ça se passe si je ne "plais" à aucun chef d'établissement (qui me préfère un contractuel) ?

Vous passez avant le contractuel. Il ne peut pas vous refuser. Je vous conseille de vous syndiquer. Ils géreront votre dossier lors du mouvement.

J'ai passé le concours public, et par erreur j'avais été noté dans le privé. J'ai recu un coup de fil pour me faire savoir qu'il n'y aurai pas de poste de stagiaire sur l'académie et que je veuille bien faire autre chose.

Je n'ai pas compris le sens de votre dernière proposition coordonnée : autre chose?
C'est-à-dire?
Enseigner une "matière connexe"?

Cela dépend des matières mais lettres en région parisienne, a priori il y aura du taff!

Je n'ai pas creusé a l'époque, je réagissais simplement pour dire que les titulaires ou stagiaires ne sont peut etre pas toujours prioritaires.

lialia7374 a écrit:

Milicus a écrit:
Dans le privé, si tu ne retrouves pas de contrat une fois titularisé, tu perds ton CAFEP et vogue la galère....

Tout dépend de l'académie et de la matière mais on ne perd pas son CAFEP. On est prioritaire justement.

Si, on peut perdre le bénéfice de son concours : si on n’a pas de poste à mi-temps au minimum. Plusieurs cas chaque année remontent à la commission d’affectation nationale (qui, comme son nom l’indique, peut proposer à ceux qui n’ont pas de poste académique un poste plus loin). On peut avoir le choix entre déménager loin et une dispo. La priorité ne sert pas à grand chose en cas de non disponibilité de poste dans sa matière, surtout en zone rurale où les distances sont immenses. D’où une certaine souplesse (en collège surtout) entre les disciplines pour assurer des postes le plus complets possibles : les CDI sont occupés par deux profs d’histoire et lettre qui y complètent leur service, techno-maths-physique par la même personne, etc. Y compris chez des titulaires.