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- ar_angarNiveau 9
Pour être dans le même cas (contractuel, je change de niveau/ d'établissement /etc tous les ans, je peux préciser certains points :
-pas de préparation avant la veille de la rentrée, ce qui ne permet pas de se mettre au courant des choses à faire, des éventuelles lacunes dans ses savoirs, etc
-chaque année, sur 2-3 établissements, ce qui ne permet pas de travailler de façon correcte avec les collègues (j'ai des collègues que je ne vois jamais, sauf au dernière vacances aux obseques d'un collègue..., car jamais présentes lors de mon passage sur une demi journée), c'est en général le cas sur chacun des établissements (bin oui, il n'y a qu'une salle equipée dans la discipline !)
-Absence complète de formation.
-Aucune directive donnée pour savoir comment faire : "vous commencez lundi" est la seule chose que nous dit le rectorat
-Temps partiels imposés
Ces points sont à garder dans un coin de la tête avant de faire des jugements à l'emporte pièce.
Cela dit, je pense effectivement que travailler en équipe est faisable, mais cela demande beaucoup d'effort, en tout cas plus que ce qui est confortable pour certains, plus que ce que la misérable paye laisse envisager pour beaucoup.
Pur en revenir à la question, tu peux essayer de voir avec ton collègue, discuter d'un TP ou d'un autre, lui proposer ce que tu as fait sur le sujet, voire lui demander ce qu'il fait, pour essayer de lui faire d'autres propositions pour améliorer tout cela.
Il me semble effectivement que de la part du collègue, cela reste un peu cavalier et ne me semble pas la meilleure des façon de faire, mais d'un autre côté il semble dans son bon droit...
-pas de préparation avant la veille de la rentrée, ce qui ne permet pas de se mettre au courant des choses à faire, des éventuelles lacunes dans ses savoirs, etc
-chaque année, sur 2-3 établissements, ce qui ne permet pas de travailler de façon correcte avec les collègues (j'ai des collègues que je ne vois jamais, sauf au dernière vacances aux obseques d'un collègue..., car jamais présentes lors de mon passage sur une demi journée), c'est en général le cas sur chacun des établissements (bin oui, il n'y a qu'une salle equipée dans la discipline !)
-Absence complète de formation.
-Aucune directive donnée pour savoir comment faire : "vous commencez lundi" est la seule chose que nous dit le rectorat
-Temps partiels imposés
Ces points sont à garder dans un coin de la tête avant de faire des jugements à l'emporte pièce.
Cela dit, je pense effectivement que travailler en équipe est faisable, mais cela demande beaucoup d'effort, en tout cas plus que ce qui est confortable pour certains, plus que ce que la misérable paye laisse envisager pour beaucoup.
Pur en revenir à la question, tu peux essayer de voir avec ton collègue, discuter d'un TP ou d'un autre, lui proposer ce que tu as fait sur le sujet, voire lui demander ce qu'il fait, pour essayer de lui faire d'autres propositions pour améliorer tout cela.
Il me semble effectivement que de la part du collègue, cela reste un peu cavalier et ne me semble pas la meilleure des façon de faire, mais d'un autre côté il semble dans son bon droit...
- HimpyExpert spécialisé
Et pour un peu que la progression ne soit pas la même sur les 3 établissements... y'a de quoi devenir fou...
- KimberliteExpert
Ben dites ça à notre ministère... les élèves qui déménagent, eux, on s'en tamponne le coquillard, hein... (il serait intéressant d'avoir les chiffres, mais je parie qu'on a plus d'instabilité en établissement pour les élèves dont les parents sont de CSP peu élevée).Malaga a écrit:Je comprends bien que pour le collègue qui arrive dans l'établissement (TZR ou contractuel), il est pénible, compliqué de suivre la progression décidée par d'autres. Néanmoins, il me semble que c'est dans l'intérêt des élèves de suivre cette progression. Et tous les élèves n'auront pas tout oublié, non. Une grande partie oui, évidemment, mais les plus sérieux/travailleurs... ont aussi le droit d'avoir un enseignement cohérent. Bien entendu, là première fautive, c'est l'éducation nationale avec ces programmes stupides par cycle, totalement déconnectés de la réalité des élèves et des enseignants qui bougent chaque année ou en cours d'année.
L'intérêt des enfants, c'est un truc à géométrie variable...
A la fin, non, désolée, mais au vu de nos salaires, du mépris que l'on subit, il ne me semble plus "normal" de faire le maximum, et pas normal non plus d'embêter des collègues qui arrivent. S'il veut suivre l'équipe, il le fait, sinon, ben tant pis.
If you pays peanuts, you get monkeys. D'ailleurs, je trouve encore plus choquant que l'on recrute des enseignants pas capable d'aligner trois mots de français sans faire des fautes monumentales.
De toute façon, on nous a tellement emm...dés avec le "les connaissances, ce n'est pas important, ce sont les compétences qui importent" que je ne vois pas pourquoi on se tracasserait si les connaissances ne sont pas toutes acquises!
Bref, je sais, c'est cynique, ce que je dis... mais depuis que je suis rentrée à l'EN, en venant du privé, je me dis qu'on est vraiment débiles de se laisser faire comme on le fait. J'avoue que j'ai du mal à limiter mon investissement, mais au moins, je le fais quand je pense vraiment que c'est nécessaire, et sur le reste, je lâche du lest. De toute façon, vu les revalorisation et la retraite mirifiques qui nous attendent, il va falloir s'habituer à s'économiser.
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- Spoiler:
- ProvenceEnchanteur
C'est une façon de voir les choses.mistinguette a écrit:Ben oui....quand on arrive quelque part on s'adapte puis après on a droit au chapitre.
Je suis surprise qu'on se permette, au nom de l'intérêt des élèves (à géométrie variable effectivement), de se mêler de ce que font les collègues et de chercher à intervenir (ou à faire intervenir la direction...). Pour reprendre les propos d'Euphemia, cela nous promet de beaux jours.
- mistinguetteFidèle du forum
Ça m'étonnerait que l'on accepete que le petit nouveau révolutionne tout des son arrivée. Après qu' on mette en place des rapports d étonnement pour profiter d un oeil neuf, c'est très bien. Pour moi, il y a un ordre pour faire les choses.
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- LagomorpheFidèle du forum
mistinguette a écrit:Ben oui....quand on arrive quelque part on s'adapte puis après on a droit au chapitre.
Effectivement, on s'adapte. A un emploi du temps qui n'est pas toujours agréable si on est arrivé trop tard pour formuler des vœux. A des salles pas forcément configurées comme ça nous arrange. A du matériel de TP qui n'est pas celui qu'on aurait aimé avoir. A un fonctionnement particulier de la vie scolaire qui n'est pas toujours celui qu'on souhaiterait. Un nouvel arrivant n'exige évidemment pas que tout le fonctionnement de l'équipe et de l'établissement s'adapte à ses petites préférences. Il peut au plus suggérer des changements pour l'année suivante, qui seront discutés où il se doit (équipe, CP, CA...).
Réciproquement, l'équipe en place est priée de ne pas imposer ses caprices à un nouvel arrivant, qui fait généralement en fonction de ce qu'il peut, et de la manière dont il est traité, notamment financièrement.
Si l'EN a stupidement décidé de pondre des programmes par cycle et pas par année, un remplaçant n'y est pour rien, c'est au ministère qu'il faut s'en prendre.
Plus encore, concernant les remplaçants contractuels, ils sont traités par l'institution comme des bouche-trous, jetables et indignement sous-payés. Pourquoi devraient-ils s'enquiquiner à considérer la cohérence des enseignements sur un cycle de trois ans, alors qu'ils ne savent même pas s'ils auront encore du boulot dans trois mois ? On n'exige pas de ce qui est jetable une projection sur un temps long.
- HimpyExpert spécialisé
Lagomorphe a écrit:mistinguette a écrit:Ben oui....quand on arrive quelque part on s'adapte puis après on a droit au chapitre.
Effectivement, on s'adapte. A un emploi du temps qui n'est pas toujours agréable si on est arrivé trop tard pour formuler des vœux. A des salles pas forcément configurées comme ça nous arrange. A du matériel de TP qui n'est pas celui qu'on aurait aimé avoir. A un fonctionnement particulier de la vie scolaire qui n'est pas toujours celui qu'on souhaiterait. Un nouvel arrivant n'exige évidemment pas que tout le fonctionnement de l'équipe et de l'établissement s'adapte à ses petites préférences. Il peut au plus suggérer des changements pour l'année suivante, qui seront discutés où il se doit (équipe, CP, CA...).
Réciproquement, l'équipe en place est priée de ne pas imposer ses caprices à un nouvel arrivant, qui fait généralement en fonction de ce qu'il peut, et de la manière dont il est traité, notamment financièrement.
Si l'EN a stupidement décidé de pondre des programmes par cycle et pas par année, un remplaçant n'y est pour rien, c'est au ministère qu'il faut s'en prendre.
Plus encore, concernant les remplaçants contractuels, ils sont traités par l'institution comme des bouche-trous, jetables et indignement sous-payés. Pourquoi devraient-ils s'enquiquiner à considérer la cohérence des enseignements sur un cycle de trois ans, alors qu'ils ne savent même pas s'ils auront encore du boulot dans trois mois ? On n'exige pas de ce qui est jetable une projection sur un temps long.
100 % d'accord.
Il ne faut pas oublier que certains TZR ou contractuels n'ont jamais droit...ahem... voix au chapitre car affectés dans un endroit différent chaque année.
Edit : pour ne pas froisser Elaina
- RendashBon génie
Beaucoup t'ont répondu : rien. On se mêlerait de nos classes et de nos cours, ce qui représente déjà un travail à temps plein, et on ne chercherait ni à gérer l'incurie de l'institution, ni à jouer le rôle d'un IPR.Haku a écrit:Savonner la planche? Je cherche donc à le mener vers la sortie ... sérieusement?
Je serais curieuse de savoir ce que vous feriez dans pareil cas. Ce n'est pas comme si je le demandais depuis le début du sujet.
Les programmes par cycle sont une véritable stupidité, qui n'ont aucun réel intérêt pédagogique : il ne s'agissait que d'une énième façon d'établir une nouvelle hiérarchie intermédiaire, via le fumeux conseil pédagogique, et de renforcer la caporalisation en donnant un alibi aux gens qui aiment bien se mêler du boulot de leurs collègues.
Mais révolutionner quoi ? Sauf à se mêler de ce que font les collègues, il n'y a aucune "révolution" possible. Et le problème de cohérence des programmes est celui de l'institution ; à elle de se démerder avec ça.mistinguette a écrit:Ça m'étonnerait que l'on accepete que le petit nouveau révolutionne tout des son arrivée. Après qu' on mette en place des rapports d étonnement pour profiter d un oeil neuf, c'est très bien. Pour moi, il y a un ordre pour faire les choses.
Lagomorphe a écrit:Effectivement, on s'adapte. A un emploi du temps qui n'est pas toujours agréable si on est arrivé trop tard pour formuler des vœux. A des salles pas forcément configurées comme ça nous arrange. A du matériel de TP qui n'est pas celui qu'on aurait aimé avoir. A un fonctionnement particulier de la vie scolaire qui n'est pas toujours celui qu'on souhaiterait. Un nouvel arrivant n'exige évidemment pas que tout le fonctionnement de l'équipe et de l'établissement s'adapte à ses petites préférences. Il peut au plus suggérer des changements pour l'année suivante, qui seront discutés où il se doit (équipe, CP, CA...).mistinguette a écrit:Ben oui....quand on arrive quelque part on s'adapte puis après on a droit au chapitre.
Réciproquement, l'équipe en place est priée de ne pas imposer ses caprices à un nouvel arrivant, qui fait généralement en fonction de ce qu'il peut, et de la manière dont il est traité, notamment financièrement.
Si l'EN a stupidement décidé de pondre des programmes par cycle et pas par année, un remplaçant n'y est pour rien, c'est au ministère qu'il faut s'en prendre.
Plus encore, concernant les remplaçants contractuels, ils sont traités par l'institution comme des bouche-trous, jetables et indignement sous-payés. Pourquoi devraient-ils s'enquiquiner à considérer la cohérence des enseignements sur un cycle de trois ans, alors qu'ils ne savent même pas s'ils auront encore du boulot dans trois mois ? On n'exige pas de ce qui est jetable une projection sur un temps long.
Certes, mais ça, c'est du ressort de l'institution, pas des péons lambda dans notre genre. La caporalisation, ça suffit. A la limite, on peut envisager de marabouter les ceusses qui ont poussé pour cette réforme, et ont balayé d'un revers de main le problème (déjà soulevé à l'époque) de ce cyclage, au motif que eux trouvaient leur compte dans ce bordel.Malaga a écrit:Je comprends bien que pour le collègue qui arrive dans l'établissement (TZR ou contractuel), il est pénible, compliqué de suivre la progression décidée par d'autres. Néanmoins, il me semble que c'est dans l'intérêt des élèves de suivre cette progression. Et tous les élèves n'auront pas tout oublié, non. Une grande partie oui, évidemment, mais les plus sérieux/travailleurs... ont aussi le droit d'avoir un enseignement cohérent. Bien entendu, là première fautive, c'est l'éducation nationale avec ces programmes stupides par cycle, totalement déconnectés de la réalité des élèves et des enseignants qui bougent chaque année ou en cours d'année.
Un ongle incarné me semble un châtiment divin adéquat, pour ceux-là. Deux, éventuellement. Et une rage de dents à Noël.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElaïnaDevin
Je suis 100% d'accord avec Rendash et j'hallucine de lire qu'il est normal que le petit nouveau se plie automatiquement à l'usage pour avoir peut-être un jour voix au chapitre (et oui par ailleurs c'est la VOIX au chapitre, droit au chapitre ça ne veut rien dire, c'est la minute mon prof d'histoire géo casse les noix avec l'étymologie mais c'est pour la bonne cause).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- OlympiasProphète
Rendash et Elaïna, je plussoie. Ces trucs de cycle n'ont aucun intérêt au collège. Encore un peu et on devra tous suivre la même progression le doigt sur la couture du pantalon.
- mistinguetteFidèle du forum
Je trouve toutes ces réactions extrêmes (dans les 2 sens). J'insiste en disant que non, quand j'arrive quelque part je ne fais pas à ma guise, je m'imprègne du lieu et des habitudes d'abord avant de donner mon avis. Et oui j'attends qu' en face on fasse tout pour le faciliter la vie. Pour moi il n'y a rien de "professionnels là dedans" c'est du savoir vivre. On ne déménage pas le canapé quand on arrive dans une colocation dès la première journée! On attends un peu, on pose des questions, et peut-être on apprend qu' il est comme ça parce que y a un trou dans le plancher à cet endroit et qu' on peut pas le déplacer.
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- HimpyExpert spécialisé
Oui, mais cela ne répond pas à ce qui a aussi été soulevé, au delà du flicage des uns sur les autres : comment font ceux qui ne posent jamais leurs valises ? (Pour reprendre la métaphore)
- User10247Niveau 8
Mais c'est là que le bât blesse, puisque la progression entérinée bien en amont n'est pas un caprice de l'équipe pédagogique mais s'inscrit pleinement dans la logique cyclique des programmes et qu'il va bien falloir le faire. Il faut bien s'y atteler et décider quelles notions seront traitées à quel niveau puisqu'elles peuvent potentiellement être traitées partout dans le cycle 4 et qu'il faut bien se mettre d'accord, à un moment donné. D'ailleurs, ceci doit être inscrit dans le projet d'établissement et être suivi scrupuleusement (puisque dans le projet d'établissement).
Pour rencontrer le même problème dans mon établissement, ce n'est pas très compliqué à gérer puisqu'on doit se conformer au projet d'établissement. Et décider d'une progression établie à l'avance n'entrave que légèrement la liberté pédagogique puisque l'enseignant a tout le loisir de décider comment construire ses cours. Après, effectivement, cette cyclisation des programmes pose beaucoup plus de problème qu'elle n'en résout et oblige à des concessions pas toujours évidentes sur ce que recouvre la vision de l'enseignement.
Quoi qu'il en soit j'espère que vous trouverez une solution qui ne lèsera personne, dans le cas contraire je vous souhaite bien du courage pour récupérer des cohortes d'élèves qui n'auront pas du tout vu les mêmes choses, un beau maelström en perspective !
Pour rencontrer le même problème dans mon établissement, ce n'est pas très compliqué à gérer puisqu'on doit se conformer au projet d'établissement. Et décider d'une progression établie à l'avance n'entrave que légèrement la liberté pédagogique puisque l'enseignant a tout le loisir de décider comment construire ses cours. Après, effectivement, cette cyclisation des programmes pose beaucoup plus de problème qu'elle n'en résout et oblige à des concessions pas toujours évidentes sur ce que recouvre la vision de l'enseignement.
Quoi qu'il en soit j'espère que vous trouverez une solution qui ne lèsera personne, dans le cas contraire je vous souhaite bien du courage pour récupérer des cohortes d'élèves qui n'auront pas du tout vu les mêmes choses, un beau maelström en perspective !
- HakuNiveau 5
@mistinguette: tout à fait d'accord avec toi.
En quelle langue dois-je écrire pour que vous compreniez, enfin, que je ne me prends pas pour un.e IPR? C'est fatiguant à la fin.
En quelle langue dois-je écrire pour que vous compreniez, enfin, que je ne me prends pas pour un.e IPR? C'est fatiguant à la fin.
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- Spoiler:
"L'intelligence, ça n'est pas ce que l'on sait mais ce que l'on fait quand on ne sait pas", Jean PIAGET
- MesonMixingNiveau 10
Vous mettez vos progressions dans le projet d'établissement ? Eh bien... Je n'avais jamais entendu ça.Florine98 a écrit:Mais c'est là que le bât blesse, puisque la progression entérinée bien en amont n'est pas un caprice de l'équipe pédagogique mais s'inscrit pleinement dans la logique cyclique des programmes et qu'il va bien falloir le faire. Il faut bien s'y atteler et décider quelles notions seront traitées à quel niveau puisqu'elles peuvent potentiellement être traitées partout dans le cycle 4 et qu'il faut bien se mettre d'accord, à un moment donné. D'ailleurs, ceci doit être inscrit dans le projet d'établissement et être suivi scrupuleusement (puisque dans le projet d'établissement).
Et décider d'une progression établie à l'avance n'entrave que légèrement la liberté pédagogique puisque l'enseignant a tout le loisir de décider comment construire ses cours. Après, effectivement, cette cyclisation des programmes pose beaucoup plus de problème qu'elle n'en résout et oblige à des concessions pas toujours évidentes sur ce que recouvre la vision de l'enseignement.
Quoi qu'il en soit j'espère que vous trouverez une solution qui ne lèsera personne, dans le cas contraire je vous souhaite bien du courage pour récupérer des cohortes d'élèves qui n'auront pas du tout vu les mêmes choses, un beau maelström en perspective !
On a bien assez de contraintes sans en rajouter.
- ErgoDevin
Rien à voir avec le fait d'arriver dans un établissement scolaire avec un contrat pourri en étant sous-payé.mistinguette a écrit:Je trouve toutes ces réactions extrêmes (dans les 2 sens). J'insiste en disant que non, quand j'arrive quelque part je ne fais pas à ma guise, je m'imprègne du lieu et des habitudes d'abord avant de donner mon avis. Et oui j'attends qu' en face on fasse tout pour le faciliter la vie. Pour moi il n'y a rien de "professionnels là dedans" c'est du savoir vivre. On ne déménage pas le canapé quand on arrive dans une colocation dès la première journée! On attends un peu, on pose des questions, et peut-être on apprend qu' il est comme ça parce que y a un trou dans le plancher à cet endroit et qu' on peut pas le déplacer.
Toutes ces absurdités (pour rester dans la charte) nous pourrissent nos conditions de travail et les plus précaires devraient dire "Amen" ?!
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- HakuNiveau 5
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- Spoiler:
"L'intelligence, ça n'est pas ce que l'on sait mais ce que l'on fait quand on ne sait pas", Jean PIAGET
- scot69Modérateur
Peut-être cet enseignant a t-il senti cette classe assez faible et a jugé bon de revoir certaines notions? Ce qui pourrait expliquer qu'il ne suive pas la progression établie.
- DesolationRowEmpereur
Ergo a écrit:Rien à voir avec le fait d'arriver dans un établissement scolaire avec un contrat pourri en étant sous-payé.mistinguette a écrit:Je trouve toutes ces réactions extrêmes (dans les 2 sens). J'insiste en disant que non, quand j'arrive quelque part je ne fais pas à ma guise, je m'imprègne du lieu et des habitudes d'abord avant de donner mon avis. Et oui j'attends qu' en face on fasse tout pour le faciliter la vie. Pour moi il n'y a rien de "professionnels là dedans" c'est du savoir vivre. On ne déménage pas le canapé quand on arrive dans une colocation dès la première journée! On attends un peu, on pose des questions, et peut-être on apprend qu' il est comme ça parce que y a un trou dans le plancher à cet endroit et qu' on peut pas le déplacer.
Toutes ces absurdités (pour rester dans la charte) nous pourrissent nos conditions de travail et les plus précaires devraient dire "Amen" ?!
+1000. C'est vraiment persécuter des gens qu'on exploite déjà suffisamment. Je suis mille fois d'accord avec Elaïna et le renne (que je trouve étonnamment diplomate, c'est l'âge qui fait son triste effet).
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