- Vautrin84Niveau 10
Poupoutch a écrit:Sans compter le flou total qui entouré la spé Humanités : deux pauvres sujets zéro sans pistes de correction et aucune indication sur les attendus de l'épreuve ou sa méthodologie, des formations académiques qui sont de vrais scandales, un manque d'informations criant sur ce que l'on dit aux eleves.
Tu as des propositions de corrigé des annales zéro et autres pour la SPÉ humanités sur Eduscol
- floisaNiveau 9
Lord Steven a écrit:
Et pourtant... j'ignore si c'est l'effet nouveauté mais je pense que les élèves aiment vraiment ce qu'on fait en LLCE, les élèves n'aiment pas lire la presse, ça les gave - et ce n'est pas moi qui les en blâmerais.
C'est ce que je constate aussi. Après des premières semaines où le choc fut un peu rude, je constate leur plaisir - au moins pour certains d'entre eux - et surtout leur capacité visiblement grandissante à repérer des liens entre différents textes étudiés, variations, références etc. Ils ont l'air contents de se rendre compte de quoi ils deviennent capables, en plus. Et cerise sur le gâteau, certains ont bien pigé le principe de l'exercice de synthèse type bac même si ce n'est pas parfait. Le volume horaire y est sans doute pour beaucoup aussi.
Bref, grande frustration à l'idée que tout ce travail de préparation pour essayer de monter une progression qui ait du sens soit inutilisable au bout d'un an. Quel mépris!
- MoonchildSage
Prezbo a écrit:BR a écrit:
Vous réagissez comme si la proposition de faire des groupes de compétences était une proposition sérieuse. Vaste blague : le Ministre se défausse du problème sur les chefs d'établissement en leur rajoutant une éventuelle contrainte supplémentaire dans la constitution des groupes de Spécialité.
Je ne pense pas que créer une Spécialité Math Light soit une réponse appropriée. La réforme a dynamité les filières, il convient de l'accepter. Avec la réforme, la distinction Maths de S / Maths de ES n'a plus aucune pertinence et il me semble ridicule de proposer une Spécialité Maths pour les Nuls.
Que la proposition soit juste une manière de se dédouaner, je suis bien d'accord. Pour le reste, il reste une réalité forte : ni le programme de maths unique en première, ni le dynamitage complet des filières ne sont complètement viables.
Si une spécialité maths light n'est pas créée, le plus problable est qu'on ira vers des triplettes plus ou moins fléchées ou fortement conseillées, type maths/physique/troisième spé ou maths/SES/troisièmes spé, avec reconstitution des classes selon les profils là où c'est possible.
Il était évident depuis le départ qu'avec cette réforme, la seule façon de limiter un peu la catastrophe en maths était de reconstituer autant que possible des classes à profil ; c'est loin de régler tous les problèmes, mais toute autre option est pire.
Quant à cette proposition de groupes de compétences, on peut craindre que certains CDE l'interprètent à leur sauce, par exemple :
- les groupes de compétences ne concerneraient que les heures dédoublées de groupes de spécialité et ce serait au prof de maths de constituer les groupes et de différencier leur contenus (en gros, pour les plus anciens ici, cela reconstituerait les "modules" de maths de la seconde des années 90) ;
- on mettrait tous les groupes de spé maths en barrettes et ensuite on répartirait les élèves selon leur niveau après un test d'évaluation (le genre d'idée qui pourrit l'emploi du temps de tout le monde).
Il ne faut jamais oublier que le pire est toujours possible.
Prezbo a écrit:.BR a écrit:
A problème pédagogique, réponse pédagogique : si les élèves éprouvent des difficultés, que le Ministre ajoute 1 ou 2 heures de plus à la spécialité Maths et impose au minimum 1 heure de dédoublement à partir de 24 élèves pour surmonter cette difficulté pédagogique. Avec 5 heures (voire 6 heures) par semaines (dont 1 heure dédoublée garantie), il y a de quoi envisager le programme avec plus de sérénité.
Naturellement, avec une association de spécialistes complètement à côté de la plaque comme l'APMEP qui poursuit des licornes en proposant de rajouter des Maths dans le tronc commun, nous n'avons aucune chance d'obtenir de tels aménagements.
Une heure de plus par semaine, cela permet d'aborder le programme avec un peu plus de sérénité. Pas de régler le problème des élèves complètement largués, ni des groupes hétérogènes au point de regrouper l'élève qui vise une prépa scientifique prestigieuse et celui qui a des lacunes de calcul niveau troisème/quatrième.
Pour les dédoublements, je vais me faire lyncher par les collègues, mais je trouve que c'est un dispositif cher et peu efficace, dont le seul intérêt est de pouvoir utiliser les salles infos. Si on a un peu de marge, j'aime autant qu'on l'utilise à alléger les groupes.
Je suis parfaitement d'accord avec toi : une ou deux heures hebdomadaires supplémentaires permettraient de traiter décemment le programme avec la meilleure moitié de mes élèves ; mais pour l'autre moitié, il faudrait au moins doubler le volume horaire pour reprendre les notions de collège sans avoir aucune garantie de réussite (il est surtout probable qu'avec une telle dose hebdomadaire de maths, ils satureraient très vite). La multiplication des heures ne règle pas davantage le problème de l'hétérogénéité.
Je partage aussi ton avis sur les dédoublements, à un détail près : l'attitude des élèves et leur capacité de concentration.
Dans le fond, excepté les séances d'utilisation des calculatrices (quand on doit se transformer en mode d'emploi sur pattes) et les séances en salles info (je n'en fais jamais, pour moi ce ne sont pas des maths), il n'y a pas grand chose en maths qui en soi nécessiterait vraiment un effectif en demi-groupe pour être mieux expliqué donc, en théorie, les dédoublements me sembleraient inutiles. Mais en pratique, compte tenu de la population de mon lycée, ils deviennent parfois indispensables dans certaines classes pour diviser le nombre d'éléments perturbateurs (il est parfois arrivé que, avec l'aval de l'administration, certains collègues transforment deux heures en classe entière en une heure groupe 1 et une heure groupe 2 ; les élèves perdaient une heure de maths dans l'affaire, mais au final c'était moins inefficace que deux heures de bordel complet). Le plus inquiétant est que, chez nous, même dans des classes pas trop difficiles, des élèves corrects sont très sensibles à l'effet de masse et les bavardages explosent de façon exponentielle en fonction de l'effectif.
Bref, je ne vois pas de motif strictement pédagogique pour les dédoublements, mais il deviennent parfois une nécessité de gestion de classe.
- TFSFidèle du forum
D'accord à fonds en ce qui concerne les dédoublements... mais sur quelle dotation ?
- Badiste75Habitué du forum
Moonchild tu ne vas jamais en salle info? Ça m’étonne de toi. Par exemple pour Python, il faut faire du débranché mais je pense qu’au moins en Seconde un peu de pratique de leur part est indispensable (une fois qu’on a fait pas mal de debranché). Première victoire pour moi : louanges de ma collègue de SNT, contente de voir des élèves, pas largués en Python!
Sinon pour les dédoublements je suis assez d’accord mais il y a quelque chose qui peut se gérer en demie-classe et pas en classe entière : le travail de groupe. Je ne le pratique pas énormément mais c’est une piste.
Sinon pour les dédoublements je suis assez d’accord mais il y a quelque chose qui peut se gérer en demie-classe et pas en classe entière : le travail de groupe. Je ne le pratique pas énormément mais c’est une piste.
- BoubouleDoyen
Moonchild a écrit:
[...]
Je suis parfaitement d'accord avec toi : une ou deux heures hebdomadaires supplémentaires permettraient de traiter décemment le programme avec la meilleure moitié de mes élèves ; mais pour l'autre moitié, il faudrait au moins doubler le volume horaire pour reprendre les notions de collège sans avoir aucune garantie de réussite (il est surtout probable qu'avec une telle dose hebdomadaire de maths, ils satureraient très vite). La multiplication des heures ne règle pas davantage le problème de l'hétérogénéité.
[...]
En gros, il faudrait des heures pour essayer de faire faire aux élèves en classe le travail qu'ils ne veulent pas faire à la maison (et que nos générations faisaient)...
- Ramanujan974Érudit
Bouboule a écrit:Moonchild a écrit:
[...]
Je suis parfaitement d'accord avec toi : une ou deux heures hebdomadaires supplémentaires permettraient de traiter décemment le programme avec la meilleure moitié de mes élèves ; mais pour l'autre moitié, il faudrait au moins doubler le volume horaire pour reprendre les notions de collège sans avoir aucune garantie de réussite (il est surtout probable qu'avec une telle dose hebdomadaire de maths, ils satureraient très vite). La multiplication des heures ne règle pas davantage le problème de l'hétérogénéité.
[...]
En gros, il faudrait des heures pour essayer de faire faire aux élèves en classe le travail qu'ils ne veulent pas faire à la maison (et que nos générations faisaient)...
Et qu'ils n'ont pas fait les années précédentes !
- MoonchildSage
Badiste75 a écrit:Moonchild tu ne vas jamais en salle info? Ça m’étonne de toi. Par exemple pour Python, il faut faire du débranché mais je pense qu’au moins en Seconde un peu de pratique de leur part est indispensable (une fois qu’on a fait pas mal de debranché). Première victoire pour moi : louanges de ma collègue de SNT, contente de voir des élèves, pas largués en Python!
J'avais déjà annoncé la couleur dans les discussions autour des nouveaux programmes lorsqu'ils ont été publiés : comme ils sont trop lourds, il faut faire des choix et j'ai fait celui de placer Python au dernier plan parce que le temps qui y serait consacré serait de toute manière moins bien employé qu'à faire autre chose (c'est-à-dire des maths, des vraies, en sachant qu'il y en a déjà assez pour occuper beaucoup plus que le volume horaire qui m'est octroyé).
Dans le chapitre sur les suites, j'ai traité des algorithmes exactement comme avec l'ancien programme et je me suis contenté de rajouter une traduction en Python de chacun d'entre eux pour présenter la syntaxe avec instructions while et range (celle-ci, comme je m'y attendais, est une galère). Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus qui serait vraiment pertinent : je ne prétends pas faire de miracle en maths, mais sur les autres parties du programme, je peux parfois arriver à faire passer certaines notions lors d'une séance tandis que je suis convaincu que je n'aurais aucune efficacité en salle info, en partie à cause de mon incompétence dans le domaine et en partie en raison de la nature même de ces séances qui consistent pour l'essentiel à essayer de détecter les fautes de frappe des élèves et à résoudre certains bugs plus ou moins ésotériques. D'ailleurs, la lecture du fil récemment ouvert sur Python m'a fait découvrir que l'addition de 1.1 et de 0.1 pouvait donner 1.2000000000000002 et m'a conforté dans l'opinion qu'il fallait absolument éviter toute mise en application devant les élèves. De plus, les coquilles dans les programmes Python des documents d'accompagnement ainsi que celles qui auraient été détectées dans des sujets d'E3C de la filière techno montrent les limites concrètes des objectifs qu'on peut se fixer dans ce domaine.
Sinon, les louanges de ta collègue de SNT peuvent effectivement être considérées comme une petite victoire ; mais quand je vois à quel point les élèves - y compris ceux qui auraient du potentiel - sont largués en maths, je me dis que ma priorité n'est pas travailler pour le bénéfice d'une autre matière, qui plus est une qui n'existe qu'en classe de seconde. J'ai déjà du mal à comprendre à quoi sert cet enseignement de SNT (tout comme mes collègues à qui l'administration en a refilé un groupe) et si je devais y rechercher une logique, j'aurais tendance à dire que SNT devrait être l'occasion de familiariser les élèves avec Python pour qu'ils puissent l'utiliser dans d'autres disciplines plutôt que le contraire (mais de toute façon, je ne vois pas l'intérêt d'utiliser Python dans d'autres matières à ce niveau de formation).
Badiste75 a écrit:Sinon pour les dédoublements je suis assez d’accord mais il y a quelque chose qui peut se gérer en demie-classe et pas en classe entière : le travail de groupe. Je ne le pratique pas énormément mais c’est une piste.
Certes, mais le travail de groupe je le pratique encore moins que "pas énormément", je peux même me glorifier d'avoir atteint à ce sujet le point d'équilibre stable de "pas du tout" ; cet argument me laisse donc de marbre.
Ramanujan974 a écrit:Bouboule a écrit:Moonchild a écrit:
[...]
Je suis parfaitement d'accord avec toi : une ou deux heures hebdomadaires supplémentaires permettraient de traiter décemment le programme avec la meilleure moitié de mes élèves ; mais pour l'autre moitié, il faudrait au moins doubler le volume horaire pour reprendre les notions de collège sans avoir aucune garantie de réussite (il est surtout probable qu'avec une telle dose hebdomadaire de maths, ils satureraient très vite). La multiplication des heures ne règle pas davantage le problème de l'hétérogénéité.
[...]
En gros, il faudrait des heures pour essayer de faire faire aux élèves en classe le travail qu'ils ne veulent pas faire à la maison (et que nos générations faisaient)...
Et qu'ils n'ont pas fait les années précédentes !
En exclusivité du prochain Salon de L'Innovation Pédagogique (le S.L.I.P.), voici la photo de présentation du nouvel outil technologique qui va permettre de résoudre ce problème :
- Spoiler:
- LaotziSage
Ce matin, la commission éducation du Sénat a auditionné Mathiot, l'architecte de la réforme du lycée ainsi que le nouveau secrétaire général du SNPDEN. On peut en avoir quelques échos à partir de ce tweet par exemple :
Ce qu'il semble en ressortir : suppression des épreuves communes et contrôle continu intégral pour les 40 % du bac (les 60 % restants, c'est à dire GO, spés, EAF et philo ne bougent pas a priori, donc restent en épreuves terminales), revalorisation de la place des options dans les coefficients (4 %), diminution de l'offre de spécialité dans les établissements...
Je crois qu'on n'en a pas fini avec les pressions sur la notation dans les années à venir...
Devant la commission education du Sénat, P Mathiot annonce la valorisation de toutes les options au bac a hauteur de 4% des coefficients mais avec une évaluation modifiée (on ne prendra plus les seuls points au dessus de 10) pic.twitter.com/bN3FN98gka
— Café pédagogique (@cafepedagogique) June 16, 2021
Ce qu'il semble en ressortir : suppression des épreuves communes et contrôle continu intégral pour les 40 % du bac (les 60 % restants, c'est à dire GO, spés, EAF et philo ne bougent pas a priori, donc restent en épreuves terminales), revalorisation de la place des options dans les coefficients (4 %), diminution de l'offre de spécialité dans les établissements...
Je crois qu'on n'en a pas fini avec les pressions sur la notation dans les années à venir...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- CatalunyaExpert spécialisé
Ceci dit, suppression des épreuves communes, je suis pour. Parce-que comme usine à gaz, ça se posait bien.
- LaotziSage
Catalunya a écrit:Ceci dit, suppression des épreuves communes, je suis pour. Parce-que comme usine à gaz, ça se posait bien.
Ben oui, forcément, mais on comprend bien que c'était l'objectif initial : supprimer des épreuves terminales remplacées par des "épreuves communes" au sein d'une usine à gaz décourageant tout le monde et faisant finalement que la suppression pure et simple de toute épreuve devient acceptée par tous. C'est d'ailleurs bien ce que dit le secrétaire général du SNPDEN lorsqu'il affirme que les enseignants sont maintenant prêts à accepter le contrôle continu intégral à la place de ces épreuves communes.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- TFSFidèle du forum
Et la spé abandonnée serait aussi en contrôle continu sans épreuve finale ?
- LaotziSage
Pour l'instant ce ne sont que des déclarations lors d'une audition parlementaire, on n'en sait pas plus.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Cette suppression, c'était l'évidence même. Une aubaine ce covid. Et je dois dire que moi non plus je ne m'en plains pas.
Ce qui me chagrine davantage (et c'était tout aussi prévisible), c'est la diminution des choix de spécialités. On a déjà dû se battre pour garder les nôtres… En milieu rural ça va être un carnage. Déjà on a une élève qui a renoncé à une spé rare parce qu'elle n'est plus proposée dans le département, et impossibilité matérielle de la suivre dans le chef-lieu du département voisin (parce qu'horaires de bus incompatibles avec horaires lycée). Ce genre de cas se multipliera. Autrement dit, la réforme censée ouvrir mille parcours possibles… va se résumer à peau de chagrin, perdant ainsi son unique intérêt pour les élèves, on aura donc tout perdu. CQFD.
Ce qui me chagrine davantage (et c'était tout aussi prévisible), c'est la diminution des choix de spécialités. On a déjà dû se battre pour garder les nôtres… En milieu rural ça va être un carnage. Déjà on a une élève qui a renoncé à une spé rare parce qu'elle n'est plus proposée dans le département, et impossibilité matérielle de la suivre dans le chef-lieu du département voisin (parce qu'horaires de bus incompatibles avec horaires lycée). Ce genre de cas se multipliera. Autrement dit, la réforme censée ouvrir mille parcours possibles… va se résumer à peau de chagrin, perdant ainsi son unique intérêt pour les élèves, on aura donc tout perdu. CQFD.
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Si il y a moins de spé proposées, on va retourner à des triplettes et doublettes reformant les filières.
Avec la suppression des épreuves communes, on se trouve avec un bac avec 3 épreuves écrites ( +1 en première ) et un oral ( qui n'est pas de connaissances )
Comment faire disparaître un diplôme national en 3 ans.
Le pire est que on préférera tous une version sans épreuve commune ( usine à gaz et gros travail pour les profs ).
Avec la suppression des épreuves communes, on se trouve avec un bac avec 3 épreuves écrites ( +1 en première ) et un oral ( qui n'est pas de connaissances )
Comment faire disparaître un diplôme national en 3 ans.
Le pire est que on préférera tous une version sans épreuve commune ( usine à gaz et gros travail pour les profs ).
- JennyMédiateur
Je ne vois plus l’intérêt de la réforme. La variété des spécialités est pour moi le seul intérêt.
Et le contrôle continu, quelle horreur ! Je préfère encore les E3C.
Et le contrôle continu, quelle horreur ! Je préfère encore les E3C.
- PoupoutchModérateur
Donc après 2 années d'observation et de remontées du terrain, la seule revendication qui aura été prise en compte est celle du SNPDEN... Et la seule autre mesure est uniquement destinée à supprimer des postes (et on admire au passage la logique qui consiste à créer une 13eme spé en novembre pour déclarer qu'on va réduire l'éventail des possibilités en juin).
Et on osera encore nous faire croire que le but de cette réforme était de valoriser la diversité des parcours.
Quel scandale.
Et on osera encore nous faire croire que le but de cette réforme était de valoriser la diversité des parcours.
Quel scandale.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- chmarmottineGuide spirituel
Un article à ce sujet dans le café pédagogique.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/17062021Article637595187446335711.aspx#.YMr_KqE5vPU.twitter
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/17062021Article637595187446335711.aspx#.YMr_KqE5vPU.twitter
Les épreuves communes (ex E3C) seront remplacées par la moyenne des notes obtenues sur les 3 trimestres selon le système mis en place pour le bac 2021. Il n'y aurait plus d'épreuves à organiser dans les lycées et de contestation à affronter. Envers du décor : la disparition des sujets nationaux et de l'harmonisation renforce le caractère local du bac ce qui le décrédibilise un peu plus.
P Mathiot et B Bobkiewicz s'inquiètent d'un autre phénomène bien installé : la contestation des notes. "il y a une vraie tension" estime B Bobkiewicz. "On ne peut arriver au controle continu intégral que si les enseignants sont accompagnés dans la culture de la note", enchaine P Mathiot. Il demande que l'inspection encadre les enseignants sur la notation.
- Dame JouanneÉrudit
Et en plus ça va permettre de fliquer les enseignants. De mieux en mieux!chmarmottine a écrit:Un article à ce sujet dans le café pédagogique.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/17062021Article637595187446335711.aspx#.YMr_KqE5vPU.twitter
Les épreuves communes (ex E3C) seront remplacées par la moyenne des notes obtenues sur les 3 trimestres selon le système mis en place pour le bac 2021. Il n'y aurait plus d'épreuves à organiser dans les lycées et de contestation à affronter. Envers du décor : la disparition des sujets nationaux et de l'harmonisation renforce le caractère local du bac ce qui le décrédibilise un peu plus.
P Mathiot et B Bobkiewicz s'inquiètent d'un autre phénomène bien installé : la contestation des notes. "il y a une vraie tension" estime B Bobkiewicz. "On ne peut arriver au controle continu intégral que si les enseignants sont accompagnés dans la culture de la note", enchaine P Mathiot. Il demande que l'inspection encadre les enseignants sur la notation.
- CasparProphète
De mieux en mieux en effet...J'espère que l'épreuve d'expression orale sera maintenue en LV (elle existait déjà avant la réforme).
- BoubouleDoyen
Que veut dire "diminution de l'offre de spécialités" vu qu'il faut déjà se débrouiller avec la même DGH quel que soit le nombre de spé ouvertes...
- CasparProphète
Chez nous en tout cas ce sera menus fixes, les mêmes chaque année (au moins en première en tout cas) et je prédis la mort lente de la LLCER au profit d'AMC.
- PrezboGrand Maître
Dame Jouanne a écrit:Et en plus ça va permettre de fliquer les enseignants. De mieux en mieux!chmarmottine a écrit:
P Mathiot et B Bobkiewicz s'inquiètent d'un autre phénomène bien installé : la contestation des notes. "il y a une vraie tension" estime B Bobkiewicz. "On ne peut arriver au controle continu intégral que si les enseignants sont accompagnés dans la culture de la note", enchaine P Mathiot. Il demande que l'inspection encadre les enseignants sur la notation.
Je pense que c'était bien un des buts : arriver à une "harmonisation des pratiques" qui va rendre le métier plus hiérarchisé et encore plus administratif, via la nécessité de se couvrir face aux parents dans le cadre du contrôle continu.
- chmarmottineGuide spirituel
Bouboule a écrit:Que veut dire "diminution de l'offre de spécialités" vu qu'il faut déjà se débrouiller avec la même DGH quel que soit le nombre de spé ouvertes...
A force de diminuer l'offre de spécialités, on va revenir aux séries !!!!
- EnglishTidsearNiveau 9
Oui et c'est bien dommage. Les 2 séquences qu'ont préférées mes élèves cette année en Tle AMC étaient des séquences avec une dominante d'extraits littéraires associées à d'autres documents qui les mettaient en perspective dans l'actualité.Caspar a écrit:Chez nous en tout cas ve sera menus fixes, les mêmes chaque année (au moins en première en tout cas) et je prédis la mort lente de la LLCER au profit d'AMC.
Chez nous, 3 groupes de spé LLCE anglais en 1ère : les élèves ont mal lu les formulaires d'inscription, quasi tous en fait voulaient faire AMC. Le proviseur accepte l'année prochaine de maintenir la LLCE en tle pour très peu d'élèves, comme cette année d'ailleurs, mais cela ne sera plus le cas dans un an.
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