- zigmag17Guide spirituel
chmarmottine a écrit:zigmag17 a écrit:chmarmottine a écrit:Simeon a écrit:
Je pense aussi inclure une note de réclamation des parents:
- un mail des parents expliquant qu'ils aimeraient que leur enfant ait une chance d'améliorer leur moyenne : 16/20
- courrier des parents expliquant que ma notation est injuste car leur enfant n'a pas une bonne moyenne, et cela met en danger son avenir: 17/20
- le même courrier envoyé en copie au proviseur 18/20
- le courrier n'est envoyé qu'au proviseur et à une association de parents d'élève 19/20
- lettre recommandée au proviseur, une association de parents d'élève, l'inspection et le recteur 20/20
Tu as oublié :
menace d'un envoi d'une lettre à l'inspection : 19.5/20
Tout cela est excellent!!!
On a oublié : menace physique à la sortie du lycée, 25/20
Et en bande organisée: 30/20!!!
- Cléopatra2Guide spirituel
Tout cela me fatigue. Les collègues de matières générales en STMG vont décéder.
Le seul point positif POUR MOI : j'ai des spé en terminale l'an prochain, je vais pouvoir noter comme je veux, ces notes n'auront aucune importance pour le bac.
Tout ce truc est indigne. J'en peux plus.
Le seul point positif POUR MOI : j'ai des spé en terminale l'an prochain, je vais pouvoir noter comme je veux, ces notes n'auront aucune importance pour le bac.
Tout ce truc est indigne. J'en peux plus.
- FloEarthNiveau 7
C'est déprimant.
Et le ministre semble bien déterminé à encadrer les modalités d'évaluation et de notations.
Nous sommes des sous-fiffres.
Et le ministre semble bien déterminé à encadrer les modalités d'évaluation et de notations.
Nous sommes des sous-fiffres.
- limoNiveau 1
En termes d'aménagements de la réforme, j'avais la faiblesse d'espérer que les épreuves teminales des spés seraient repoussées au mois de juin. Le fait d'avoir ces épreuves en mars ou avril constitue pour moi la principale absurdité de cette réforme : les deux tiers de l'année à avancer à marche forcée pour essayer de faire le maximum avant les écrits ...suivis de deux mois à mollement encadrer les élèves pour leur grand oral...
- SimeonNiveau 10
Enaeco a écrit:choup78 a écrit:Juste une question, vous avez eu l'info officielle vous? J'ai beau vérifier ma boîte académique je n'ai rien reçu... Bref encore une façon de nous traiter comme de la *****... L'an prochain je sais pour qui je ne voterai pas...
https://www.education.gouv.fr/ajustements-proposes-pour-le-baccalaureat-general-et-technologique-compter-de-la-session-2022-323861
Si c'est pour se prendre un mail de Blanquer + un mail du CdE qui transmet + un mail des IPR qui transmettent, franchement, je me passe bien de la saturation de ma boîte.
C'est publié sur Eduscol, ça me semble suffisant.
En tout cas, je m'en contente largement...
(Reste encore le problème de ceux qui n'ont pas de connexion internet payée par l'Education Nationale et qui se refuseront d'utiliser leur matériel personnel pour le travail et qui risquent de passer à côté de cette information)
Ce n'est pas du tout publié sur eduscol, on parle juste d'annonce de discussions destinée à la presse... Que tout le monde sache qu'il n'y aura pas de place à la discussion ne rend absolument pas ça officiel.
- Tir_NoviceNiveau 4
limo a écrit:En termes d'aménagements de la réforme, j'avais la faiblesse d'espérer que les épreuves teminales des spés seraient repoussées au mois de juin. Le fait d'avoir ces épreuves en mars ou avril constitue pour moi la principale absurdité de cette réforme : les deux tiers de l'année à avancer à marche forcée pour essayer de faire le maximum avant les écrits ...suivis de deux mois à mollement encadrer les élèves pour leur grand oral...
J'avais moi aussi cet espoir. Naïfs que nous sommes...
En sait-on davantage quant à un éventuel allègement des programmes des enseignements de spécialité ?
_________________
Dire oui, toujours et à tout le monde, et n’en faire qu’à sa tête. — (Jean Giono, Voyage en Italie)
- mamieprofExpert spécialisé
les contenus des programmes évalués pour les épreuves terminales des enseignements de spécialité seront recalibrés pour mieux s’adapter à la progression des apprentissages des élèves.
A suivre donc...
A suivre donc...
- Cléopatra2Guide spirituel
Cette année on a un peu "tenu" les élèves de spé "grâce" aux notes de contrôle continu. Que vont devenir les pauvres matières qui ont 1 tiers du programme à finir à 6h par semaine sans note? D'ailleurs quelle utilité de mettre une note au 3e trimestre dans les matières à épreuve terminale????
Joie et bonheur, je me fais inspecter l'an prochain : alors des 2de nuls, des 1ère techno en mode RAB et des terminales qui ont passé leur épreuve.
Joie.
Joie et bonheur, je me fais inspecter l'an prochain : alors des 2de nuls, des 1ère techno en mode RAB et des terminales qui ont passé leur épreuve.
Joie.
- EnaecoVénérable
Simeon a écrit:Enaeco a écrit:choup78 a écrit:Juste une question, vous avez eu l'info officielle vous? J'ai beau vérifier ma boîte académique je n'ai rien reçu... Bref encore une façon de nous traiter comme de la *****... L'an prochain je sais pour qui je ne voterai pas...
https://www.education.gouv.fr/ajustements-proposes-pour-le-baccalaureat-general-et-technologique-compter-de-la-session-2022-323861
Si c'est pour se prendre un mail de Blanquer + un mail du CdE qui transmet + un mail des IPR qui transmettent, franchement, je me passe bien de la saturation de ma boîte.
C'est publié sur Eduscol, ça me semble suffisant.
En tout cas, je m'en contente largement...
(Reste encore le problème de ceux qui n'ont pas de connexion internet payée par l'Education Nationale et qui se refuseront d'utiliser leur matériel personnel pour le travail et qui risquent de passer à côté de cette information)
Ce n'est pas du tout publié sur eduscol, on parle juste d'annonce de discussions destinée à la presse... Que tout le monde sache qu'il n'y aura pas de place à la discussion ne rend absolument pas ça officiel.
Parce qu'il y a plus d infos ailleurs ?
Sans rire, vous voulez recevoir un mail avec ce contenu là ?
Je préfère encore une minime économie d'énergie que de recevoir un mail pour qu'on me dise que c'est en discussion (entre eux) et qu'on en saura plus à la rentrée quand ça sera officiel
- RuthvenGuide spirituel
L'édito virulent de N. Franck, président de l'APPEP :
http://www.appep.net/le-chaos/
"Durant l’année scolaire, les oukases successifs de Jean-Michel Blanquer ont transformé le baccalauréat en crash-test de sa réforme. Le résultat est d’ores et déjà accablant, mais le ministre orwellien de la rue de Grenelle refuse de le voir. Instrumentalisant cyniquement la crise sanitaire, il se prépare même à transformer un examen national perfectible, passé par sept cent mille élèves, en quelques centaines de « bacs maison » dont la valeur dépendra de la réputation de l’établissement dans lequel il aura été préparé.
(...)
Champ de ruine
Dans ce désastre qui détruit le métier d’enseignant, où l’on voit des personnels pressés d’effectuer des tâches absurdes et une institution républicaine disparaître, l’opinion découvre médusée l’état de l’École après quatre ans de mandat de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle. La multiplication des assemblées générales dans toutes les académies, le refus par certains collègues d’assurer leur fonction de coordonnateurs dans ces conditions, les grèves courageuses de certains correcteurs donnent des raisons d’espérer."
http://www.appep.net/le-chaos/
"Durant l’année scolaire, les oukases successifs de Jean-Michel Blanquer ont transformé le baccalauréat en crash-test de sa réforme. Le résultat est d’ores et déjà accablant, mais le ministre orwellien de la rue de Grenelle refuse de le voir. Instrumentalisant cyniquement la crise sanitaire, il se prépare même à transformer un examen national perfectible, passé par sept cent mille élèves, en quelques centaines de « bacs maison » dont la valeur dépendra de la réputation de l’établissement dans lequel il aura été préparé.
(...)
Champ de ruine
Dans ce désastre qui détruit le métier d’enseignant, où l’on voit des personnels pressés d’effectuer des tâches absurdes et une institution républicaine disparaître, l’opinion découvre médusée l’état de l’École après quatre ans de mandat de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle. La multiplication des assemblées générales dans toutes les académies, le refus par certains collègues d’assurer leur fonction de coordonnateurs dans ces conditions, les grèves courageuses de certains correcteurs donnent des raisons d’espérer."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ben justement, c'est peut-être l'occasion de préparer au supérieur sans mettre de notes.Cléopatra2 a écrit:Cette année on a un peu "tenu" les élèves de spé "grâce" aux notes de contrôle continu. Que vont devenir les pauvres matières qui ont 1 tiers du programme à finir à 6h par semaine sans note? D'ailleurs quelle utilité de mettre une note au 3e trimestre dans les matières à épreuve terminale?
- gauvain31Empereur
FloEarth a écrit:C'est déprimant.
Et le ministre semble bien déterminé à encadrer les modalités d'évaluation et de notations.
Nous sommes des sous-fiffres.
Oui et donc, nous allons nous laisser maltraiter? Il serait temps de commencer à réfléchir à des actions collectives dans toute la France.
@Ruthven : très jolie tribune de l'APPEP !
A Poitiers, les professeurs de philosophie font de la rétention de notes :
Extrait :
France Bleu a écrit:Ce logiciel les laisse perplexes. Les enseignants mobilisés dénoncent dans une motion "une numérisation à marche forcée de l'épreuve de philosophie imposant des conditions de correction pénibles et peu compatibles avec les exigences de l'épreuve".
"Par exemple, c'était l'usage de classer les copies selon les sujets, d'établir des comparatifs dans les lots, de lots à lots. Tout ça sera peut-être possible un jour si l'outil est amélioré mais pour l'instant il est extrême restrictif. D'autre part, il y a maintenant une 'aide à' qui propose des tas d'annotations pré-rédigées. Il est faux de dire que ces outils sont neutres, ils ne le sont pas", indique Brice Casanova, professeur au lycée Aliénor d'Aquitaine à Poitiers et syndiqué FO.
https://www.francebleu.fr/infos/education/baccalaureat-des-professeurs-de-philosophie-de-l-academie-de-poitiers-font-de-la-retention-de-notes-1624970041
- Djedje_BzhNiveau 6
beaverforever a écrit:
Ben justement, c'est peut-être l'occasion de préparer au supérieur sans mettre de notes.
Parce que les élèves vont vraiment venir s’il n’y a plus de notes…et vraiment être mobilisés pour travailler ?
Sans contraintes, on n’obtient pas grand chose…C’est une illusion de penser le contraire…
_________________
Abusus non tollit usum
- CleroliDoyen
Ils vont venir car ils devront aller dans les autres cours mais il va falloir les tenirDjedje_Bzh a écrit:beaverforever a écrit:
Ben justement, c'est peut-être l'occasion de préparer au supérieur sans mettre de notes.
Parce que les élèves vont vraiment venir s’il n’y a plus de notes…et vraiment être mobilisés pour travailler ?
Sans contraintes, on n’obtient pas grand chose…C’est une illusion de penser le contraire…
Je sens que mes cours tourneront autour du GO et tant pis pour les derniers chapitres du programme.
- ProtonExpert
l’opinion découvre médusée l’état de l’École après quatre ans de mandat de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle
Je suis désolé mais l'opinion n'en a rien à faire de la réforme du bac et du mandat de Blanquer.
L'opinion retiendra que grâce à Blanquer les enfants sont restés à l'école pendant le covid et que le bac a été transformé avec le grand oral (tous les journalistes encensent Blanquer sur cette formidable épreuve).
Tout ce que l'opinion veut : que ses enfants obtiennent le bac (avec une mention !) ainsi qu'une bonne fac/prépa/ecole/bts ...
Avec l'unsa et la cfdt ainsi que les médias dans la poche, Blanquer peut faire ce qu'il veut.
Peut-être que si les universitaires, les représentants des profs de prépa osaient ouvrir leur bouche dans les médias il y aurait qq chose ... et encore.
Au lieu de combattre le mal, des profs de prépa se lancent maintenant dans des trucs comme Aores https://www.aores-sci.fr/
C'est sûr et certain, rien ne changera.
- CleroliDoyen
C'est la pierre d'achoppement de sa réforme (pour le reste, je te rejoins malheureusement).Proton a écrit:l’opinion découvre médusée l’état de l’École après quatre ans de mandat de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle
Je suis désolé mais l'opinion n'en a rien à faire de la réforme du bac et du mandat de Blanquer.
L'opinion retiendra que grâce à Blanquer les enfants sont restés à l'école pendant le covid et que le bac a été transformé avec le grand oral (tous les journalistes encensent Blanquer sur cette formidable épreuve).
Tout ce que l'opinion veut : que ses enfants obtiennent le bac (avec une mention !) ainsi qu'une bonne fac/prépa/ecole/bts ...
Avec l'unsa et la cfdt ainsi que les médias dans la poche, Blanquer peut faire ce qu'il veut.
- EnaecoVénérable
Djedje_Bzh a écrit:beaverforever a écrit:
Ben justement, c'est peut-être l'occasion de préparer au supérieur sans mettre de notes.
Parce que les élèves vont vraiment venir s’il n’y a plus de notes…et vraiment être mobilisés pour travailler ?
Sans contraintes, on n’obtient pas grand chose…C’est une illusion de penser le contraire…
Pour rappel, on parle uniquement de 2 moyennes (parmi 8) du T3. Elles sont déjà insignifiantes. La situation n'est pas si différente (et même similaire à celle de l'ancien bac)
- Djedje_BzhNiveau 6
Mais ce n’est pas le sujet : avant il y avait une épreuve en fin d’année pour mobiliser les élèves…maintenant rien..(ln épreuve de grand oral ne compte même pas pour moi…)
_________________
Abusus non tollit usum
- DiaboloNiveau 1
Djedje_Bzh a écrit:Mais ce n’est pas le sujet : avant il y avait une épreuve en fin d’année pour mobiliser les élèves…maintenant rien..(ln épreuve de grand oral ne compte même pas pour moi…)
Surtout au vu du contenu disciplinaire évalué au grand oral
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, c'est ça. De même pour le tronc commun : on travaillait la méthode de l'épreuve. Là, honnêtement, quel élève va accepter de se prendre une tole en étude de document (car c'est une méthode difficile et très spécifique) alors que ça ne lui servira à rien pour le bac? Même chose en classe techno (quoique là les méthodes ne sont pas difficiles).
Les élèves ne vont pas comprendre pourquoi on est exigeant sur les méthodes. Travailler une méthode qui ne sera jamais évaluée au bac, quelle riche idée!
Bon au moins abandon des grosses copies en spé après le bac, on ne va pas s'infliger ça, ça ne servira à rien.
Et 2 poids 2 mesures : les collègues de spé vont avoir la course au programme, le stress du bac, les autres vont galérer pour faire bosser les élèves et auront la pression des notes.
Super.
Et en plus on nous poussera à faire des épreuves communes pour "harmoniser" les notes d'établissement, ce que certains seront trop contents de faire. Ce qui fait qu'on corrigera autant qu'avec les E3C mais avec un retour des élèves sur les notes etc.
Franchement marre.
Les élèves ne vont pas comprendre pourquoi on est exigeant sur les méthodes. Travailler une méthode qui ne sera jamais évaluée au bac, quelle riche idée!
Bon au moins abandon des grosses copies en spé après le bac, on ne va pas s'infliger ça, ça ne servira à rien.
Et 2 poids 2 mesures : les collègues de spé vont avoir la course au programme, le stress du bac, les autres vont galérer pour faire bosser les élèves et auront la pression des notes.
Super.
Et en plus on nous poussera à faire des épreuves communes pour "harmoniser" les notes d'établissement, ce que certains seront trop contents de faire. Ce qui fait qu'on corrigera autant qu'avec les E3C mais avec un retour des élèves sur les notes etc.
Franchement marre.
- SimeonNiveau 10
Enaeco a écrit:
Parce qu'il y a plus d infos ailleurs ?
Sans rire, vous voulez recevoir un mail avec ce contenu là ?
Je préfère encore une minime économie d'énergie que de recevoir un mail pour qu'on me dise que c'est en discussion (entre eux) et qu'on en saura plus à la rentrée quand ça sera officiel
Non, je ne veux pas recevoir un mail, je veux des informations officielles. Pas une annonce ambigu et inutile, et qu'on évite de la faire passer pour officiel en parlant de publication sur Eduscol.
Pour rappel, on parle uniquement de 2 moyennes (parmi 8) du T3. Elles sont déjà insignifiantes. La situation n'est pas si différente (et même similaire à celle de l'ancien bac)
Il y avait des épreuves terminales en juin (pour la métropole), ce n'est en rien comparable.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je ne dis pas que la contrainte ne joue pas dans la mise au travail des élèves, mais ce n'est pas le seul levier. Je crois que l'un des problèmes de notre système éducatif est qu'il fonctionne comme si seule la contrainte d'une note sur vingt pouvait forcer les élèves au travail. Cela déforme certains élèves qui demandent si "c'est noté ?" à chaque mise au travail, trichent, sèchent les évaluations. Avoir deux mois pour travailler sans note avec des jeunes qui ont choisi leur spécialité, je trouve que c'est une perspective intéressante.Djedje_Bzh a écrit:Mais ce n’est pas le sujet : avant il y avait une épreuve en fin d’année pour mobiliser les élèves…maintenant rien..(ln épreuve de grand oral ne compte même pas pour moi…)
- Djedje_BzhNiveau 6
Je suis d’accord avec toi mais je crains que cela ne marche pas car les habitudes prises sont là…mais soyons optimistes alors.
_________________
Abusus non tollit usum
- SimeonNiveau 10
beaverforever a écrit:Je ne dis pas que la contrainte ne joue pas dans la mise au travail des élèves, mais ce n'est pas le seul levier. Je crois que l'un des problèmes de notre système éducatif est qu'il fonctionne comme si seule la contrainte d'une note sur vingt pouvait forcer les élèves au travail. Cela déforme certains élèves qui demandent si "c'est noté ?" à chaque mise au travail, trichent, sèchent les évaluations. Avoir deux mois pour travailler sans note avec des jeunes qui ont choisi leur spécialité, je trouve que c'est une perspective intéressante.Djedje_Bzh a écrit:Mais ce n’est pas le sujet : avant il y avait une épreuve en fin d’année pour mobiliser les élèves…maintenant rien..(ln épreuve de grand oral ne compte même pas pour moi…)
Il me parait normal quand on fait des études d'avoir une forme de certifications des connaissances acquises, ça se fait souvent de façon imparfaite et pas très fine, mais au moins il y a quelque chose.
Le problème, c'est que la certification pour les spécialités vient des épreuves écrites, toutes les notions étudiées après ces épreuves sont donc hors du cadre de cette certification (sauf si on croit au disciplinaire dans le grand oral). Ça me semble quelque chose de très différents de l'obsession de la note.
Je suis totalement pour apprendre pour apprendre, et je l'ai beaucoup fait, mais quand je me prête au jeu des contraintes scolaires ou universitaires, ce n'est pas que pour apprendre mais aussi pour avoir une forme de validation de ces apprentissages. Il me semble normal que les élèves aient les mêmes attentes même s'ils ne le formulent pas de la sorte.
Et en pratique, en dehors des formations très sélectives qui attendaient déjà un niveau qui allait au delà de la simple obtention du bac, les formations risquent de très vite présupposer que les notions étudiées après mars sont totalement à rependre de 0.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Alors, je suis d'accord avec toi sur la nécessité de certification de l'apprentissage des élèves.
Je pense qu'une partie de notre désaccord vient l'usage de la note sur vingt en France. D'abord, la note sur vingt est un outil conçu pour trier les candidats au concours de polytechnique (et elle a été utilisée ainsi très longtemps dans le système actuel : moyenne basse, étalement des bons élèves entre 12 et 20). On l'a utilisé aussi pour certifier un apprentissage (bac à dix sur vingt de moyenne), mais c'est un peu comme fixer une vis avec un marteau, c'est peu efficace. On l'utilise aussi pour évaluer des exercices d'entraînement (une partie des notes du trimestre), alors qu'il s'agit de travaux formatifs et non certificatifs ou sommatifs. C'est pourquoi je parle d'une obsession de la note sur vingt. Certains la considère comme un outil magique d'évaluation, alors qu'elle est surtout intéressante quand on veut trier beaucoup d'élèves pour dégager les 5% qui sont les plus performants.
Avoir une période sans note, ce n'est pas avoir une période sans évaluation, un enseignant peut parfaitement valider un apprentissage sans mettre de note. Je peux dire à un élève "Votre composition montre une réflexion fine, des connaissances approfondies et une expression simple et claire qui remplissent tous les critères d'évaluation du supérieur". Ce n'est pas une appréciation certificative officielle, mais elle est peut-être plus utile et fondamentale que le gloubi-boulga de notes moyennées harmonisées administrées et ritualisées que l'on trouve dans les bulletins, les collantes de bac et les livrets scolaires.
Enfin, je pense que personne ne mesure l'apprentissage des élèves, et encore moins leur apprentissage à long terme. C'est une opération trop difficile. C'est pourtant cette mesure qui devrait être la base d'une certification scolaire.
Je pense qu'une partie de notre désaccord vient l'usage de la note sur vingt en France. D'abord, la note sur vingt est un outil conçu pour trier les candidats au concours de polytechnique (et elle a été utilisée ainsi très longtemps dans le système actuel : moyenne basse, étalement des bons élèves entre 12 et 20). On l'a utilisé aussi pour certifier un apprentissage (bac à dix sur vingt de moyenne), mais c'est un peu comme fixer une vis avec un marteau, c'est peu efficace. On l'utilise aussi pour évaluer des exercices d'entraînement (une partie des notes du trimestre), alors qu'il s'agit de travaux formatifs et non certificatifs ou sommatifs. C'est pourquoi je parle d'une obsession de la note sur vingt. Certains la considère comme un outil magique d'évaluation, alors qu'elle est surtout intéressante quand on veut trier beaucoup d'élèves pour dégager les 5% qui sont les plus performants.
Avoir une période sans note, ce n'est pas avoir une période sans évaluation, un enseignant peut parfaitement valider un apprentissage sans mettre de note. Je peux dire à un élève "Votre composition montre une réflexion fine, des connaissances approfondies et une expression simple et claire qui remplissent tous les critères d'évaluation du supérieur". Ce n'est pas une appréciation certificative officielle, mais elle est peut-être plus utile et fondamentale que le gloubi-boulga de notes moyennées harmonisées administrées et ritualisées que l'on trouve dans les bulletins, les collantes de bac et les livrets scolaires.
Enfin, je pense que personne ne mesure l'apprentissage des élèves, et encore moins leur apprentissage à long terme. C'est une opération trop difficile. C'est pourtant cette mesure qui devrait être la base d'une certification scolaire.
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