Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- mafalda16Modérateur
Ah ouiii ! merci
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- kensingtonEsprit éclairé
Il y avait aussi le dialogue dans lequel Dave va en cours avec sa souris dans son sac et qui amusait toujours les élèves quand la prof le découvre et se met à crier.
Je ne sais pas si ça les amuserait autant aujourd’hui.
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Je me souviens de mon premier cours d'anglais en 6ème avec "Imagine you're English, book one".
This is Richard, Richard is a boy. This is Kathy, Kathy is a girl. This is Bill, Bill is a dog.
J'ai regardé par curiosité si le manuel se trouvait d'occasion sur internet, il dépasse les 100€ à chaque fois !
This is Richard, Richard is a boy. This is Kathy, Kathy is a girl. This is Bill, Bill is a dog.
J'ai regardé par curiosité si le manuel se trouvait d'occasion sur internet, il dépasse les 100€ à chaque fois !
_________________
On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- kensingtonEsprit éclairé
Pour ceux qui n'auraient pas déjà vu et que ça intéresse, j'avais envoyé quelques scans de L'anglais vivant 4e 1961 au blog "Manuels Anciens".
Je ne vois pas complètement comment se déroulait le cours et comment était exploité un texte (apparemment une partie du travail se faisait à la maison) mais on mesure l'écart avec aujourd'hui. Et on voit qu'il y avait à l'époque une place importante accordée à la prononciation et à la lecture.
Carpentier-Fialip, L'Anglais vivant 4e
Voir aussi sur le même blog "L'anglais par l'illustration 6e". Là encore, c'est une autre époque!
Je ne vois pas complètement comment se déroulait le cours et comment était exploité un texte (apparemment une partie du travail se faisait à la maison) mais on mesure l'écart avec aujourd'hui. Et on voit qu'il y avait à l'époque une place importante accordée à la prononciation et à la lecture.
Carpentier-Fialip, L'Anglais vivant 4e
Voir aussi sur le même blog "L'anglais par l'illustration 6e". Là encore, c'est une autre époque!
- JaneBNeoprof expérimenté
Je trouve ça plus amusant que cette histoire farfelue de touriste qui se fait agresser par une saucisse géante …kensington a écrit:
Il y avait aussi le dialogue dans lequel Dave va en cours avec sa souris dans son sac et qui amusait toujours les élèves quand la prof le découvre et se met à crier.
Je ne sais pas si ça les amuserait autant aujourd’hui.
Je ne me souviens plus de cette histoire de souris mais j'ai un souvenir de Phil ou Dave qui arrive à l'école en pyjama ou en chaussons.
- mafalda16Modérateur
On était loin de l’époque des sacro-saints documents authentiques
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- JayKewNiveau 9
Je suis aussi de l'époque de Imagine You're English, que j'adorais. Les situations étaient en effet un peu loufoques; on mettait le cache pour commenter les images, puis on écoutait la cassette audio, en restituant ce qu'on comprenait. Ensuite on découvrait le dialogue. C'était plutôt bien fait. On faisait aussi des "drills" qui, je dois dire, avaient leur efficacité (je ne suis pas un partisan du "tout-drills", mais ça a vraiment son intérêt sur le plan de l'acquisition de réflexes mécaniques).
Quand j'ai commencé à enseigner il y a 30 ans, comme jeune certifié en collège dans le 93, j'ai découvert avec délice la méthode Apple Pie, puis quelques années plus tard le New Apple Pie. j'ai a-do-ré: c'était inventif, créatif, vraiment très, très bien pensé, avec un contenu culturel riche, une progression sensée, de multiples possibilités de faire parler et communiquer les élèves, en leur faisant réinvestir les acquis. Je suis vraiment tombé amoureux de la méthode : j'étais même allé voir Françoise Lemarchand, l'une des auteures de la méthode avec Kathleen Julié, dans son chic collège de St-Mandé, où elle faisait des choses incroyables.
C'est vraiment au collège que j'ai appris le métier, ça a été extrêmement formateur pour moi.
Ensuite je suis allé en lycée quelques années... grosse déception. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'on attendait de moi : plus aucune progression, simplement du "rebrassage" (en "complexifiant", mouais...). Toujours les mêmes thématiques, les élèves complètement lassés de rabâcher les mêmes choses (sauf en 2nde, où ils avaient encore un peu de fraîcheur), des épreuves du Bac qui faisaient la part belle à l'écrit, des questionnaires sans fin, VRAI / FAUX, justifiez votre réponse, etc. Sans parler des injonctions (surtout pas de "grammaire", ouh la la ! L'élève au centre, tout doit venir de lui, etc.). Je me suis ennuyé, vraiment.
J'ai fait une parenthèse en formation continue adultes pendant quelques années (ça m'a fait un bien fou), puis ai repris des études, Agreg, DEA, début de thèse et pof! Mutation en prépa, juste avant la mise en place de "l'actionnel"... Ouf ! Là, j'ai repris goût au boulot de prof de LV : j'ai pu rebâtir une sorte de parcours de progression entre la 1ère et la 2ème année, me suis senti beaucoup plus libre aussi, sur tous les plans (contenu, grammaire, lexique, thématiques). J'aime bien la traduction aussi et on en fait pas mal en prépa, ça me va. On s'intéresse aussi beaucoup à l'actualité, ça me va. On peut aussi utiliser l'audio, la vidéo, etc. ça me va très bien aussi. On fait des choses exigeantes, j'apprécie et les élèves également. Je vois leurs progrès, c'est palpable (alors que je ne les voyais plus en lycée).
En 30 ans d'exercice, j'en arrive à la conclusion qu'aucune méthode n'est *LA* bonne dans l'apprentissage d'une langue, et les élèves actuels me donnent à penser qu'ils en apprennent peut-être plus encore en regardant des séries en VO sur Internet ou en DVD que dans nos salles de cours.
Néanmoins, toutes les méthodes ont du bon : un peu de grammaire, un peu de drills, un peu de traduction, un peu d'apprentissage du vocabulaire, un peu de méthodes audio-visuelles, un peu de notionnel-fonctionnel, un peu d'actionnel, un peu de ceci ou de cela : l'essentiel, c'est que les élèves aient envie d'apprendre, peu importe la méthode. Et je pense en effet que le prof, par son style, sa personnalité, sa sensibilité, son contact avec les élèves, peut y contribuer. Le reste, c'est de l'idéologie.
Quand j'ai commencé à enseigner il y a 30 ans, comme jeune certifié en collège dans le 93, j'ai découvert avec délice la méthode Apple Pie, puis quelques années plus tard le New Apple Pie. j'ai a-do-ré: c'était inventif, créatif, vraiment très, très bien pensé, avec un contenu culturel riche, une progression sensée, de multiples possibilités de faire parler et communiquer les élèves, en leur faisant réinvestir les acquis. Je suis vraiment tombé amoureux de la méthode : j'étais même allé voir Françoise Lemarchand, l'une des auteures de la méthode avec Kathleen Julié, dans son chic collège de St-Mandé, où elle faisait des choses incroyables.
C'est vraiment au collège que j'ai appris le métier, ça a été extrêmement formateur pour moi.
Ensuite je suis allé en lycée quelques années... grosse déception. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'on attendait de moi : plus aucune progression, simplement du "rebrassage" (en "complexifiant", mouais...). Toujours les mêmes thématiques, les élèves complètement lassés de rabâcher les mêmes choses (sauf en 2nde, où ils avaient encore un peu de fraîcheur), des épreuves du Bac qui faisaient la part belle à l'écrit, des questionnaires sans fin, VRAI / FAUX, justifiez votre réponse, etc. Sans parler des injonctions (surtout pas de "grammaire", ouh la la ! L'élève au centre, tout doit venir de lui, etc.). Je me suis ennuyé, vraiment.
J'ai fait une parenthèse en formation continue adultes pendant quelques années (ça m'a fait un bien fou), puis ai repris des études, Agreg, DEA, début de thèse et pof! Mutation en prépa, juste avant la mise en place de "l'actionnel"... Ouf ! Là, j'ai repris goût au boulot de prof de LV : j'ai pu rebâtir une sorte de parcours de progression entre la 1ère et la 2ème année, me suis senti beaucoup plus libre aussi, sur tous les plans (contenu, grammaire, lexique, thématiques). J'aime bien la traduction aussi et on en fait pas mal en prépa, ça me va. On s'intéresse aussi beaucoup à l'actualité, ça me va. On peut aussi utiliser l'audio, la vidéo, etc. ça me va très bien aussi. On fait des choses exigeantes, j'apprécie et les élèves également. Je vois leurs progrès, c'est palpable (alors que je ne les voyais plus en lycée).
En 30 ans d'exercice, j'en arrive à la conclusion qu'aucune méthode n'est *LA* bonne dans l'apprentissage d'une langue, et les élèves actuels me donnent à penser qu'ils en apprennent peut-être plus encore en regardant des séries en VO sur Internet ou en DVD que dans nos salles de cours.
Néanmoins, toutes les méthodes ont du bon : un peu de grammaire, un peu de drills, un peu de traduction, un peu d'apprentissage du vocabulaire, un peu de méthodes audio-visuelles, un peu de notionnel-fonctionnel, un peu d'actionnel, un peu de ceci ou de cela : l'essentiel, c'est que les élèves aient envie d'apprendre, peu importe la méthode. Et je pense en effet que le prof, par son style, sa personnalité, sa sensibilité, son contact avec les élèves, peut y contribuer. Le reste, c'est de l'idéologie.
- Lord StevenExpert
JaneB a écrit:Je trouve ça plus amusant que cette histoire farfelue de touriste qui se fait agresser par une saucisse géante …kensington a écrit:
Il y avait aussi le dialogue dans lequel Dave va en cours avec sa souris dans son sac et qui amusait toujours les élèves quand la prof le découvre et se met à crier.
Je ne sais pas si ça les amuserait autant aujourd’hui.
Je ne me souviens plus de cette histoire de souris mais j'ai un souvenir de Phil ou Dave qui arrive à l'école en pyjama ou en chaussons.
J'avais des 3eme LVII à l'époque et j'avoue avoir zappé le cours sur la saucisse pour faire le preterite autrement, ils m'auraient jeté à raison la saucisse à la figure!!!
@Kensington Carpentier... je me demande si ce n'était pas monnfameux manuel de terminale maintenant que vous le dites, that rings a bell
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- RogerMartinBon génie
Je l'ai utilisé quand j'enseignais l'anglais à des historiens à la facIphigénie a écrit:lol je suis la plus has been: je ne me souviens que du Guibillon au titre parfaitement improbable aujourd'hui: la littérature anglaise par les textes...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- henrietteMédiateur
Imagine you're english, je l'ai eu aussi, en 4e LV2 avec une couverture à fond noir et un gars en costume trois pièces avec en guise de baluchon le drapeau britannique ! Je me souviens encore du numéro de téléphone dans un des dialogues ! J'ai adoré (faut dire qu'en allemand LV1 j'ai subi Rolf und Gisela, wo ist meine Pfeife, etc. c'était nettement moins psychédélique :lol:).
Au lycée ensuite j'ai eu un manuel intégralement fondé sur des séquences tirées de films anglais ou américains, avec photogrammes et cassettes vidéos. Ça dit quelque chose à quelqu'un ?
Au lycée ensuite j'ai eu un manuel intégralement fondé sur des séquences tirées de films anglais ou américains, avec photogrammes et cassettes vidéos. Ça dit quelque chose à quelqu'un ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Lord StevenExpert
Il y avait un manuel intitulé Spotlight, le titre pourrait correspondre mais c'est tout ce dont je me souviens Henriette.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- henrietteMédiateur
Je ne crois pas que ce soit ça, Spotlight est sorti en août 88, et j'étais en 2nde en 85-86.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IphigénieProphète
roooh! Carpentier Fialip, c'est vrai! mais pas en 4e: en 6e et 5e.kensington a écrit:Pour ceux qui n'auraient pas déjà vu et que ça intéresse, j'avais envoyé quelques scans de L'anglais vivant 4e 1961 au blog "Manuels Anciens".
Je ne vois pas complètement comment se déroulait le cours et comment était exploité un texte (apparemment une partie du travail se faisait à la maison) mais on mesure l'écart avec aujourd'hui. Et on voit qu'il y avait à l'époque une place importante accordée à la prononciation et à la lecture.
Carpentier-Fialip, L'Anglais vivant 4e
Voir aussi sur le même blog "L'anglais par l'illustration 6e". Là encore, c'est une autre époque!
Comment on travaillait? bah autant que je m'en souvienne, on lisait, on faisait une leçon de grammaire et/ou vocabulaire qu'on notait sur le cahier,
on répondait aux questions, et on faisait beaucoup d'interro de verbes irréguliers!
- Lord StevenExpert
henriette a écrit:Je ne crois pas que ce soit ça, Spotlight est sorti en août 88, et j'étais en 2nde en 85-86.
Êtes vous certaine? Je suis presque sûr que c'était le manuel de mon lycée de secteur que j'ai eu en main 5 mn avant de le remplacer par le Carpentier (?) or j'étais déjà bachelier en 88. Mais ce n'était sûrement pas ça de toute façon mais moi aussi je suis curieux du coup de savoir quel manuel était fondé sur le cinéma.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- RogerMartinBon génie
Lord Steven a écrit:henriette a écrit:Je ne crois pas que ce soit ça, Spotlight est sorti en août 88, et j'étais en 2nde en 85-86.
Êtes vous certaine? Je suis presque sûr que c'était le manuel de mon lycée de secteur que j'ai eu en main 5 mn avant de le remplacer par le Carpentier (?) or j'étais déjà bachelier en 88. Mais ce n'était sûrement pas ça de toute façon mais moi aussi je suis curieux du coup de savoir quel manuel était fondé sur le cinéma.
Spotlight 2de : copyright 1986 à la BNF.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- henrietteMédiateur
Bravo RM ! Ceci étant, il ne me semble pas qu'il s'agissait de ce manuel.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RogerMartinBon génie
Moi non plus, ça me surprend un peu. Si je trouve quelque chose en braderie, je te dirai
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- kensingtonEsprit éclairé
JayKew a écrit:
Quand j'ai commencé à enseigner il y a 30 ans, comme jeune certifié en collège dans le 93, j'ai découvert avec délice la méthode Apple Pie, puis quelques années plus tard le New Apple Pie. j'ai a-do-ré: c'était inventif, créatif, vraiment très, très bien pensé, avec un contenu culturel riche, une progression sensée, de multiples possibilités de faire parler et communiquer les élèves, en leur faisant réinvestir les acquis. Je suis vraiment tombé amoureux de la méthode : j'étais même allé voir Françoise Lemarchand, l'une des auteures de la méthode avec Kathleen Julié, dans son chic collège de St-Mandé, où elle faisait des choses incroyables.
C'est vraiment au collège que j'ai appris le métier, ça a été extrêmement formateur pour moi.
Débuts très motivants pour moi aussi avec The New Apple Pie. Je ne suis pas allé à St-Mandé mais à chaque sortie d'un manuel (6e à 3e puis lv2) j'allais à la conférence de présentation animée par F. Lemarchand et K. Julié. Et ce n'était pas de la com' marketing comme aujourd'hui où les brochures et vidéos nous ressortent les mêmes mots clés à la mode. Elles présentaient la structure du manuel et des différents supports puis déroulaient toute une séquence en expliquant l'exploitation prévue et tout ce qui pouvait être fait différemment selon les circonstances, la classe etc. Très formateur en effet.
Il y a eu Spring ensuite qui était très bien aussi, surtout la première version.
Iphigénie a écrit:roooh! Carpentier Fialip, c'est vrai! mais pas en 4e: en 6e et 5e.kensington a écrit:Pour ceux qui n'auraient pas déjà vu et que ça intéresse, j'avais envoyé quelques scans de L'anglais vivant 4e 1961 au blog "Manuels Anciens".
Je ne vois pas complètement comment se déroulait le cours et comment était exploité un texte (apparemment une partie du travail se faisait à la maison) mais on mesure l'écart avec aujourd'hui. Et on voit qu'il y avait à l'époque une place importante accordée à la prononciation et à la lecture.
Carpentier-Fialip, L'Anglais vivant 4e
Voir aussi sur le même blog "L'anglais par l'illustration 6e". Là encore, c'est une autre époque!
Comment on travaillait? bah autant que je m'en souvienne, on lisait, on faisait une leçon de grammaire et/ou vocabulaire qu'on notait sur le cahier,
on répondait aux questions, et on faisait beaucoup d'interro de verbes irréguliers!
Tout simplement!
Merci pour les précisions.
Bon, on ne sait pas à quel manuel henriette pense mais le concept semble original. Avant le CECRL (on y revient!) il y avait une plus grande diversité dans les manuels de LV. Aujourd'hui ils se ressemblent tous.
- Lord StevenExpert
RogerMartin a écrit:Moi non plus, ça me surprend un peu. Si je trouve quelque chose en braderie, je te dirai
Je dois perdre la tête pourtant je suis sûr à 99% que le manuel que j'aurais dû avoir en terminale s'intitulait Spotlight mais comment avoir un manuel qui n'aurait pas été sorti
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- JaneBNeoprof expérimenté
Qui a déjà dû se coltiner " Action " comme manuel ? Je n'ai vraiment pas aimé : ennuyeux et répétitif ! Mais bon, quand tu débarques dans un établissement, tu dois faire avec ce qui a été choisi ...
- JaneBNeoprof expérimenté
J'ai un ancien collègue (qui est à la retraite maintenant), qui avait été voir F. Lemarchand en classe également. Il était très enthousiaste. Il m'avait montré des " cahiers d'expression écrite " de certains anciens élèves qui s'exprimaient vraiment bien sur un thème donné mais il admettait que de moins en moins d'élèves en étaient capables, hélas!kensington a écrit:JayKew a écrit:
Quand j'ai commencé à enseigner il y a 30 ans, comme jeune certifié en collège dans le 93, j'ai découvert avec délice la méthode Apple Pie, puis quelques années plus tard le New Apple Pie. j'ai a-do-ré: c'était inventif, créatif, vraiment très, très bien pensé, avec un contenu culturel riche, une progression sensée, de multiples possibilités de faire parler et communiquer les élèves, en leur faisant réinvestir les acquis. Je suis vraiment tombé amoureux de la méthode : j'étais même allé voir Françoise Lemarchand, l'une des auteures de la méthode avec Kathleen Julié, dans son chic collège de St-Mandé, où elle faisait des choses incroyables.
C'est vraiment au collège que j'ai appris le métier, ça a été extrêmement formateur pour moi.
Débuts très motivants pour moi aussi avec The New Apple Pie. Je ne suis pas allé à St-Mandé mais à chaque sortie d'un manuel (6e à 3e puis lv2) j'allais à la conférence de présentation animée par F. Lemarchand et K. Julié. Et ce n'était pas de la com' marketing comme aujourd'hui où les brochures et vidéos nous ressortent les mêmes mots clés à la mode. Elles présentaient la structure du manuel et des différents supports puis déroulaient toute une séquence en expliquant l'exploitation prévue et tout ce qui pouvait être fait différemment selon les circonstances, la classe etc. Très formateur en effet.
Il y a eu Spring ensuite qui était très bien aussi, surtout la première version.
.
- CasparProphète
JaneB a écrit:Qui a déjà dû se coltiner " Action " comme manuel ? Je n'ai vraiment pas aimé : ennuyeux et répétitif ! Mais bon, quand tu débarques dans un établissement, tu dois faire avec ce qui a été choisi ...
Moi ! Et je n'en garde pas un bon souvenir en effet.
- IrulanHabitué du forum
A tout hasard, vous souvenez-vous du nom du manuel dans lequel on suivait les aventures de personnages à Plymouth, dont des petits jumeaux ? Le premier dialogue se déroule sur un bateau, si je me souviens bien. Cela date des années 90.
Pour ma part, trois facteurs ont eu une importance dans mon apprentissage de l'anglais : l'attractivité du manuel de 6e (j'aimais recopier les dessins, illustrer mon cahier avec de nouvelles aventures, rejouer les dialogues, etc.), un jeu où l'on aidait une sorte de Princesse Leia à sauver la planète (comprenant un mini labo de langue, un carnet de travail avec plusieurs niveaux possibles et un livre d'images ; le méchant était une sorte de sorcier appelé Mr Imim, je crois !), et une passion pour un obscur groupe de Liverpool.
Clairement, c'est mon propre investissement qui m'a aidé à améliorer mon niveau, même si j’aimais suivre les cours au collège (beaucoup moins au lycée).
Pour ma part, trois facteurs ont eu une importance dans mon apprentissage de l'anglais : l'attractivité du manuel de 6e (j'aimais recopier les dessins, illustrer mon cahier avec de nouvelles aventures, rejouer les dialogues, etc.), un jeu où l'on aidait une sorte de Princesse Leia à sauver la planète (comprenant un mini labo de langue, un carnet de travail avec plusieurs niveaux possibles et un livre d'images ; le méchant était une sorte de sorcier appelé Mr Imim, je crois !), et une passion pour un obscur groupe de Liverpool.
Clairement, c'est mon propre investissement qui m'a aidé à améliorer mon niveau, même si j’aimais suivre les cours au collège (beaucoup moins au lycée).
_________________
Ad augusta per angusta.
- CalandriaGrand sage
Quand j'étais collégienne, le manuel d'anglais s'appelait "Come in !" et je me souviens de certains dialogues entre Patty et Sam !
Pour en revenir à l'enseignement des langues, je n'ai connu que le CECRL donc difficile d'avoir du recul sur la question. Tout ce que je peux dire c'est que le niveau est très faible, que je ne parle presque pas anglais, que mes élèves parlent peu anglais et que j'ai l'impression de ne pas les faire progresser. En même temps, comment faire quand ils ne comprennent pas la différence entre He et His, quand ils emploient inlassablement le verbe "be" : He was guitar ne les choque pas... Alors qu'on a bien sûr vu et revu les verbes PLAY, STUDY, GROW UP... en classe. Ils ne font pas la différence entre un verbe ou un adjectif et ne font aucun effort pour construire une phrase simple en classe. Je suis assez désabusée. J'en parlais à une collègue ce matin et j'ai envie d'envoyer valser ces séquences, envie d'approfondir la connaissance grammaticale de la langue mais, devant le peu d'entrain général des élèves, je doute. Ils lisent pour apprendre, ont des notes catastrophiques mais malgré mes encouragements à changer de méthode, ils n'en changent pas.
Je suis assez d'accord avec vous sur le fait qu'on tourne en rond sur les mêmes séquences. Je ne fais d'ailleurs plus du tout la présentation en 3ème. En 4ème, ça dépend. Je pense qu'en primaire, il serait intéressant surtout de découvrir des langues variées plutôt que de saupoudrer de l'anglais ça et là mais ça nécessite d'avoir divers locuteurs compétents. Mon fils faisait de l'anglais en GS. Cette année il ne comprend pas pourquoi il n'en fait plus en CP. La maîtresse me dit qu'elle n'a pas le temps et je ne la blâme pas. Au contraire. Ma fille, elle, commence l'anglais en MS.... Est-ce bien nécessaire ?
Quant à la VO, c'est très bien quand on a des bases grammaticales justement. C'est ce que nous avait expliqué une formatrice en FLE. Sans connaissances grammaticales, un apprenant (élève ou adulte) peut rarement bien maîtriser la langue. Le travail que je donne pour les vacances c'est de regarder un film ou une série en anglais et beaucoup ne veulent pas/n'essaient pas/ont des parents qui s'en fichent.
Pour en revenir à l'enseignement des langues, je n'ai connu que le CECRL donc difficile d'avoir du recul sur la question. Tout ce que je peux dire c'est que le niveau est très faible, que je ne parle presque pas anglais, que mes élèves parlent peu anglais et que j'ai l'impression de ne pas les faire progresser. En même temps, comment faire quand ils ne comprennent pas la différence entre He et His, quand ils emploient inlassablement le verbe "be" : He was guitar ne les choque pas... Alors qu'on a bien sûr vu et revu les verbes PLAY, STUDY, GROW UP... en classe. Ils ne font pas la différence entre un verbe ou un adjectif et ne font aucun effort pour construire une phrase simple en classe. Je suis assez désabusée. J'en parlais à une collègue ce matin et j'ai envie d'envoyer valser ces séquences, envie d'approfondir la connaissance grammaticale de la langue mais, devant le peu d'entrain général des élèves, je doute. Ils lisent pour apprendre, ont des notes catastrophiques mais malgré mes encouragements à changer de méthode, ils n'en changent pas.
Je suis assez d'accord avec vous sur le fait qu'on tourne en rond sur les mêmes séquences. Je ne fais d'ailleurs plus du tout la présentation en 3ème. En 4ème, ça dépend. Je pense qu'en primaire, il serait intéressant surtout de découvrir des langues variées plutôt que de saupoudrer de l'anglais ça et là mais ça nécessite d'avoir divers locuteurs compétents. Mon fils faisait de l'anglais en GS. Cette année il ne comprend pas pourquoi il n'en fait plus en CP. La maîtresse me dit qu'elle n'a pas le temps et je ne la blâme pas. Au contraire. Ma fille, elle, commence l'anglais en MS.... Est-ce bien nécessaire ?
Quant à la VO, c'est très bien quand on a des bases grammaticales justement. C'est ce que nous avait expliqué une formatrice en FLE. Sans connaissances grammaticales, un apprenant (élève ou adulte) peut rarement bien maîtriser la langue. Le travail que je donne pour les vacances c'est de regarder un film ou une série en anglais et beaucoup ne veulent pas/n'essaient pas/ont des parents qui s'en fichent.
- CasparProphète
Calandria a écrit:Quand j'étais collégienne, le manuel d'anglais s'appelait "Come in !" et je me souviens de certains dialogues entre Patty et Sam !
Pour en revenir à l'enseignement des langues, je n'ai connu que le CECRL donc difficile d'avoir du recul sur la question. Tout ce que je peux dire c'est que le niveau est très faible, que je ne parle presque pas anglais, que mes élèves parlent peu anglais et que j'ai l'impression de ne pas les faire progresser. En même temps, comment faire quand ils ne comprennent pas la différence entre He et His, quand ils emploient inlassablement le verbe "be" : He was guitar ne les choque pas... Alors qu'on a bien sûr vu et revu les verbes PLAY, STUDY, GROW UP... en classe. Ils ne font pas la différence entre un verbe ou un adjectif et ne font aucun effort pour construire une phrase simple en classe. Je suis assez désabusée. J'en parlais à une collègue ce matin et j'ai envie d'envoyer valser ces séquences, envie d'approfondir la connaissance grammaticale de la langue mais, devant le peu d'entrain général des élèves, je doute. Ils lisent pour apprendre, ont des notes catastrophiques mais malgré mes encouragements à changer de méthode, ils n'en changent pas.
Je suis assez d'accord avec vous sur le fait qu'on tourne en rond sur les mêmes séquences. Je ne fais d'ailleurs plus du tout la présentation en 3ème. En 4ème, ça dépend. Je pense qu'en primaire, il serait intéressant surtout de découvrir des langues variées plutôt que de saupoudrer de l'anglais ça et là mais ça nécessite d'avoir divers locuteurs compétents. Mon fils faisait de l'anglais en GS. Cette année il ne comprend pas pourquoi il n'en fait plus en CP. La maîtresse me dit qu'elle n'a pas le temps et je ne la blâme pas. Au contraire. Ma fille, elle, commence l'anglais en MS.... Est-ce bien nécessaire ?
Quant à la VO, c'est très bien quand on a des bases grammaticales justement. C'est ce que nous avait expliqué une formatrice en FLE. Sans connaissances grammaticales, un apprenant (élève ou adulte) peut rarement bien maîtriser la langue. Le travail que je donne pour les vacances c'est de regarder un film ou une série en anglais et beaucoup ne veulent pas/n'essaient pas/ont des parents qui s'en fichent.
J'ai connu (capes 1995), l'approche "notionnelle-fonctionnelle" (je ne saurais même plus expliquer en quoi ça consiste) qui était l'alpha et l'omega de la didactique des langues avant que le CECRL et l'actionnel ne mettent les notions-fonctions au rebut.
Ce que je crains avec l'arrivée de la nouvelle spécialité, c'est qu'on va se retrouver avec un tronc commun bis et ressasser les mêmes thèmes éculés (pas inintéressants en soi mais bon...). Comme il a été dit plus haut, il faut varier les méthodes et les approches le plus possible...dans le peu de temps dont nous disposons.
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- [Langues] Comment intégrez-vous la dimension culturelle dans l'enseignement des langues ?
- (LV) Deux livres pour les amoureux des langues: "Dictionnaire des langues" et "Les premières cités et la naissance de l'écriture"
- Moyennes de langues sur les bulletins : faut-il subdiviser la moyenne de langues en 5 sous-catégories pour les compétences langagières ?
- L'Avenir des langues : l'intérêt éducatif des langues anciennes.
- Langues en Bac Pro
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum