Quels sont les écrivains qui écrivent le mieux ?

Selon vous, quels sont les écrivains qui écrivent le mieux ? J'entends par là un travail minutieux sur la qualité et la richesse de la langue française.

En attendant de vous lire, je vous souhaite une bonne année.

Théophile Gautier d'abord et Émile Zola ensuite, à mon humble avis, dans des styles différents, mais dont la phrase est souvent magnifique. Peut-être pensais-tu à des auteurs plus contemporains ?

J'ai toujours trouvé Maupassant très fluide à lire (mais ce n'est qu'une opinion).

Proust, sans hésiter une seule seconde. Chacune de ses pages lit en moi autant que moi en elles.

Flaubert, tout de même. Diderot pour sa plume allègre. Aragon est un styliste impeccable. Le Rimbaud d'Une Saison en Enfer, certaines phrases sont fulgurantes. Pierre Michon.
En ce moment je lis avec un plaisir sans réserve le Journal de Jules Renard. C'est d'un vif!

Je dirais l'alexandrin de Racine, l'ironie de Voltaire....et tant d'autres.

Mes références restent Hugo et Camus. J'ai curieusement du mal avec Balzac.

Flaubert, bien sûr.

Laclos, la perfection impeccable et implacable.

Intéressant de constater que pour le moment il n'y a aucun écrivain contemporain dans cette liste. La beauté de la langue se serait-elle également perdue chez les écrivains eux-mêmes ? C'est sûr que Laurent Gaudé ou Michel Houellebecq, à côté de Flaubert ou Proust...

Proust et Flaubert, mais aussi Giono et Diderot.

Il n'est pas contemporain, mais j'aime beaucoup le style de Julien Gracq. Flaubert, évidemment, Racine, Baudelaire, Aragon, Proust, aussi.

LadyOlenna a écrit:Intéressant de constater que pour le moment il n'y a aucun écrivain contemporain dans cette liste. La beauté de la langue se serait-elle également perdue chez les écrivains eux-mêmes ? C'est sûr que Laurent Gaudé ou Michel Houellebecq, à côté de Flaubert ou Proust...

Et Philippe Claudel alors?

epekeina.tes.ousias a écrit:Proust et Flaubert, mais aussi Giono et Diderot.

Effectivement, Un Roi sans divertissement est superbe!

Maupassant, Flaubert, et plus inégalement Gary.

Julien Gracq.

Baudelaire, Saint John Perse, Racine.

J'ai récemment découvert un jeune auteur dont j'admire la langue mais dont l'écriture magnifique est desservie par l'impressionnante et honteuse collection de coquilles laissées dans l'ouvrage par l'éditeur : Thomas Spok.

La question ne peut recevoir de réponse : non seulement on n'a jamais tout lu, mais notre sensibilité de lecteur à la langue se modifie avec les années et les lectures. Il ne me paraît possible d'envisager une appréciation purement objective.

Je crains que la question n’ait honnêtement aucun sens. Ce n’est pas une compétition, on ne peut pas dire que Zola écrit mieux que Pascal ou moins bien que Camus. En revanche on peut jouer avec Musso, Gaudé et FOG en effet.

Alors si en plus on a le droit de remonter avant l'époque moderne, on n'est pas rendus.

Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'obstine à ranger Musso et Gaudé dans le même panier, ce n'est tout de même pas le même niveau.

Ce qui est vraiment honteux, c'est de ne voir apparaître aucun nom de femme.

Je commence avec Louise Labé. Je n'avance pas Sappho, les traductions ne peuvent compter. Sauf peut-être si on choisit Renée Vivien.

Madame de Sévigné

C’était exprès pour toi, Gaudé

Colette et Sand.

George Sand?

George Sand (après Gautier et Flaubert quand même hein....) ... Certains passages de Lélia en particulier. Je suis dix-neuvièmiste jusqu'à l'os. Je m'en vais d'ailleurs (re) poser Maupassant, Flaubert et Stendhal sur ma table de chevet. Merci à vous !

DesolationRow a écrit:Je crains que la question n’ait honnêtement aucun sens. Ce n’est pas une compétition, on ne peut pas dire que Zola écrit mieux que Pascal ou moins bien que Camus. En revanche on peut jouer avec Musso, Gaudé et FOG en effet.

Même avis. Je ne vois pas du tout en quoi ce fil pourra répondre à cette question, qui n'a pas de réponse, ni comment il pourra éviter de tourner à l'énumération des écrivains préférés par chacun.

Certes. Mais ce fil me donne envie de retourner lire des auteurs qui sont devenus de vieux compagnons de route, au fur et à mesure des années. Rien que pour cela, c'est plaisant. Le journal de Jules Renard par exemple...

Ezilda a donné des consignes claires    : pas nos écrivains préférés mais "un travail minutieux sur la qualité et la richesse de la langue française"