- PointàlaligneExpert
Écusette de Noireuil a écrit:Et je commence modestement par:
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). L'origine du monde de Liv Strömquist
Je recommande chaudement cette BD documentaire, histoire de la vulve, qui fait plusieurs allusions à la bible...Et qui est une mine de renseignements et de remise en perspective sur la façon dont est perçue la sexualité féminine...On part d'un thème qui semble restreint mais cela ouvre plein de perspectives, c'est fort réjouissant! (anti-féministes s'abstenir )
J'ai persévéré grâce à ton commentaire, merci Écusette ! Le début est un peu lourdement démonstratif, c'est ce qui m'avait rebutée, mais la BD se bonifie ensuite...
Pour le titre sans aucun E, ce sera Qaanaaq de Mo Malø. Je l'avais mis de côté pour le nature writing à cause des longs passages sur la terre enneigée des Inuits, mais j'ai déjà un livre pour cette catégorie. C'est un roman policier qui met en scène un enquêteur danois qui devra se rendre à Qaanaaq, nouveau nom de Thulé, la ville fondée par les Américains pour y reloger les Inuits qu'ils avaient déplacés. Qaanaaq est aussi le prénom du héros, adopté dans sa petite enfance par des Danois, et qui s'avère d'origine inuit... L'intrigue m'a semblé parfois inutilement compliquée, mais les pages sur la culture inuit sont particulièrement attachantes.
- OudemiaBon génie
Je mets la liste à jour, j'en suis à 7 items.
24 - Pas de e dans le titre : Tove Jansson Fair Play
J’avais déjà des titres en tête pour cet item, titres à me procurer dans des bibliothèques hors de mon réseau habituel, quand j’ai vu ce livre sur un présentoir. Je ne l’aurais pas retenu (j’ai décidé de ne plus lire n’importe quoi pour le défi, comme je le faisais les autres années), si je n’avais pas connu l’auteur, qui a écrit les Moumine (je ne connais que les livres, pas le dessin animé) et le Livre de l’été.
Après le premier et court chapitre j’ai pensé que c’était un recueil de nouvelles, après le chapitre suivant j’ai compris que le roman était fait d’une succession de brefs tableaux de la vie de deux femmes, dont on découvre peu à peu les activités, l’âge, les liens; il y a beaucoup de Tove Jansson dans ce livre, comme dans le Livre de l’été, les derniers mots sont particulièrement éclairants.
Si vous ne connaissez pas cette Finlandaise d’expression suédoise, c’est l’occasion de la découvrir, ici ou dans le Livre de l’été, bien supérieur ; il y a de grandes ressemblances entre les deux ouvrages.
49 - une partie du corps dans le titre : Mary Higgins Clark Je t’ai donné mon cœur
Je me suis aperçue que cette lecture très facile, dont je n’ai même pas honte, avait sa place pour un des items du défi, je n’ai donc pas complètement perdu mon temps avec elle !
Et cœur, ici, c’est bien la partie du corps !
47- titre intrigant : Monsieur le comte monte en ballon Je me demandais de quoi il s'agissait, surtout à cause de l'auteur, Gabriel Matzneff (non, je n'ai rien acheté, je l'ai trouvé en bibliothèque) : il s'agit d'une mince plaquette, où est présenté le récit de cet aïeul fantasque, mentionné dans la correspondance de Barbey à Trébutien, puis le récit lui-même, par Ivan Matzneff, de son voyage de Paris à Spa en ballon, en 1850, avec, pour la première étape, une passagère indisciplinée qui finalement "cédant aux injonctions respectueuses de l'équipage" renonce à ses excentricités dangereuses.
Un document que le descendant de l'aérostier a pu apprécier.
8 - trame sur plusieurs années : Hervé Commère Il nous faut un mort
L’accident mortel est séparé de la résolution du meurtre par plus de quinze ans. On a aussi une remontée dans le temps, au début de l’autre siècle, pour la création de cette usine modèle de lingerie qui devient le centre du village : cette usine et ce qui va avec sont le point fort du livre.
L’écriture, avec le parti pris de beaucoup, de trop, de verbes au futur est un peu agaçante, et je vois quelques anomalies à l’enquête de gendarmerie.
J'ai pris ce livre parce que l'auteur avait été mentionné ici, je ne suis pas éblouie.
J'ai trois autres lectures en cours, moins faciles.
Ah, pour l'allusion biblique, j'ai pris Ainsi passe la gloire du monde, expression tirée de l'Apocalypse, j'aurais dû le feuilleter, je n'accroche pas du tout et je vais renoncer. Si quelqu'un veut tenter l'expérience...
24 - Pas de e dans le titre : Tove Jansson Fair Play
J’avais déjà des titres en tête pour cet item, titres à me procurer dans des bibliothèques hors de mon réseau habituel, quand j’ai vu ce livre sur un présentoir. Je ne l’aurais pas retenu (j’ai décidé de ne plus lire n’importe quoi pour le défi, comme je le faisais les autres années), si je n’avais pas connu l’auteur, qui a écrit les Moumine (je ne connais que les livres, pas le dessin animé) et le Livre de l’été.
Après le premier et court chapitre j’ai pensé que c’était un recueil de nouvelles, après le chapitre suivant j’ai compris que le roman était fait d’une succession de brefs tableaux de la vie de deux femmes, dont on découvre peu à peu les activités, l’âge, les liens; il y a beaucoup de Tove Jansson dans ce livre, comme dans le Livre de l’été, les derniers mots sont particulièrement éclairants.
Si vous ne connaissez pas cette Finlandaise d’expression suédoise, c’est l’occasion de la découvrir, ici ou dans le Livre de l’été, bien supérieur ; il y a de grandes ressemblances entre les deux ouvrages.
49 - une partie du corps dans le titre : Mary Higgins Clark Je t’ai donné mon cœur
Je me suis aperçue que cette lecture très facile, dont je n’ai même pas honte, avait sa place pour un des items du défi, je n’ai donc pas complètement perdu mon temps avec elle !
Et cœur, ici, c’est bien la partie du corps !
47- titre intrigant : Monsieur le comte monte en ballon Je me demandais de quoi il s'agissait, surtout à cause de l'auteur, Gabriel Matzneff (non, je n'ai rien acheté, je l'ai trouvé en bibliothèque) : il s'agit d'une mince plaquette, où est présenté le récit de cet aïeul fantasque, mentionné dans la correspondance de Barbey à Trébutien, puis le récit lui-même, par Ivan Matzneff, de son voyage de Paris à Spa en ballon, en 1850, avec, pour la première étape, une passagère indisciplinée qui finalement "cédant aux injonctions respectueuses de l'équipage" renonce à ses excentricités dangereuses.
Un document que le descendant de l'aérostier a pu apprécier.
- Spoiler:
- Livre paru en 2012, il y a une dédicace vraiment touchante à ses frères et sœur « que je ne vois pas souvent mais que, j’espère qu’ils le savent, j’aime bien » : les porteurs du nom sont forcément de la famille, et c’est encore plus difficile pour eux en ce moment...
8 - trame sur plusieurs années : Hervé Commère Il nous faut un mort
L’accident mortel est séparé de la résolution du meurtre par plus de quinze ans. On a aussi une remontée dans le temps, au début de l’autre siècle, pour la création de cette usine modèle de lingerie qui devient le centre du village : cette usine et ce qui va avec sont le point fort du livre.
L’écriture, avec le parti pris de beaucoup, de trop, de verbes au futur est un peu agaçante, et je vois quelques anomalies à l’enquête de gendarmerie.
J'ai pris ce livre parce que l'auteur avait été mentionné ici, je ne suis pas éblouie.
J'ai trois autres lectures en cours, moins faciles.
Ah, pour l'allusion biblique, j'ai pris Ainsi passe la gloire du monde, expression tirée de l'Apocalypse, j'aurais dû le feuilleter, je n'accroche pas du tout et je vais renoncer. Si quelqu'un veut tenter l'expérience...
- adumbrateNiveau 10
46. Un livre dont l'action se situe en Australie. The dead Heart, Douglas Kennedy
Un Américain vide son compte en banque, part en Australie où il achète un van, et décide de se rendre dans le "dead heart", c'est-à-dire au coeur du pays, loin de la civilisation. Il croise une auto-stoppeuse, la laisse monter avec lui, ce dont il se mordra très vite les doigts.
C'est un livre qui se lit vite et permet de se détendre. A ajouter aux nombreuses histoires de cauchemars dans le désert australien.
44. Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille. La Cousine Bette, Balzac
Je voulais le lire depuis longtemps. Une vieille fille, qui déteste sa cousine (qui a tout ce qu'elle n'a pas, en particularité la beauté) malgré sa bonté envers elle, décide de se venger et de détruire sa propre famille en ne reculant devant aucune machination.
Je n'ai jamais été une grande fan de Balzac (à part pour quelques rares ouvrages) et ça se confirme. Une histoire où l'argent règne en maître et où on assiste à une descente aux enfers qui ne s'arrête jamais.
Un Américain vide son compte en banque, part en Australie où il achète un van, et décide de se rendre dans le "dead heart", c'est-à-dire au coeur du pays, loin de la civilisation. Il croise une auto-stoppeuse, la laisse monter avec lui, ce dont il se mordra très vite les doigts.
C'est un livre qui se lit vite et permet de se détendre. A ajouter aux nombreuses histoires de cauchemars dans le désert australien.
44. Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille. La Cousine Bette, Balzac
Je voulais le lire depuis longtemps. Une vieille fille, qui déteste sa cousine (qui a tout ce qu'elle n'a pas, en particularité la beauté) malgré sa bonté envers elle, décide de se venger et de détruire sa propre famille en ne reculant devant aucune machination.
Je n'ai jamais été une grande fan de Balzac (à part pour quelques rares ouvrages) et ça se confirme. Une histoire où l'argent règne en maître et où on assiste à une descente aux enfers qui ne s'arrête jamais.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi 44 également (j'ai arrêté de lire dans l'ordre faute de trouver ce que je voulais pour le n°3) Mon frère de Daniel Pennac. Daniel Pennac revient sur la mort de son frère et certaines anecdotes à son sujet ainsi que le manque qu'il éprouve en vivant sans lui, ce qu'il aurait aimé partagé et faire avec lui, notamment son spectacle-lecture du Bartleby de Melville. Le roman alterne ainsi le texte de Pennac et celui de Melville dans la traduction et avec les coupes choisies pour son spectacle. Les échos entre les deux sont touchants et intrigants.
pour le défi 44 également (j'ai arrêté de lire dans l'ordre faute de trouver ce que je voulais pour le n°3) Mon frère de Daniel Pennac. Daniel Pennac revient sur la mort de son frère et certaines anecdotes à son sujet ainsi que le manque qu'il éprouve en vivant sans lui, ce qu'il aurait aimé partagé et faire avec lui, notamment son spectacle-lecture du Bartleby de Melville. Le roman alterne ainsi le texte de Pennac et celui de Melville dans la traduction et avec les coupes choisies pour son spectacle. Les échos entre les deux sont touchants et intrigants.
- SiggyHabitué du forum
Pour le défi 36 "L’or et la boue", j'ai lu Le Fils de l'Ursari de X.-L. Petit, C. Pomès et I. Merlet. C'est une bande-dessinée dans laquelle on suit le personnage principal, un jeune garçon nommé Ciprian, et sa famille. Ce sont des Roms, ils vivent en caravane puis dans un bidonville. On les suit à travers leurs galères, les expulsions régulières, le manque d'argent et la violence du quotidien dans la ville de Paris. Ciprian, fils d'un montreur d'ours, va faire des rencontres qui vont changer sa vie et celle de ses parents.
C'est une famille soudée qui est très touchante. L'illustration est plaisante. L'ensemble est émouvant, je recommande.
C'est une famille soudée qui est très touchante. L'illustration est plaisante. L'ensemble est émouvant, je recommande.
- ErgoDevin
"Bartleby".Adren a écrit:Bonsoir à tous,
pour le défi 44 également (j'ai arrêté de lire dans l'ordre faute de trouver ce que je voulais pour le n°3) Mon frère de Daniel Pennac. Daniel Pennac revient sur la mort de son frère et certaines anecdotes à son sujet ainsi que le manque qu'il éprouve en vivant sans lui, ce qu'il aurait aimé partagé et faire avec lui, notamment son spectacle-lecture du Bartleby de Melville. Le roman alterne ainsi le texte de Pennac et celui de Melville dans la traduction et avec les coupes choisies pour son spectacle. Les échos entre les deux sont touchants et intrigants.
Je note ce roman, alors.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- AdrenFidèle du forum
Oui, c'était une surprise et un plaisir de le retrouver !
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Bonsoir !
Deux excellentes lectures, radicalement différentes !
- Pour le défi n°25 (Un livre qui fait peur), enfin au moins pour l'instant, j'ai lu "Frankenstein" de Mary Shelley. J'ai tout bonnement continuer à piocher dans le Pléiade offert il y a quelques temps déjà où j'avais déjà tapé l'an passé pour le roman gothique, il est vraiment excellent. Pour l'intrigue, je passe, tout le monde connaît. Par contre, j'ai découvert et personnellement beaucoup apprécié les magnifiques descriptions de paysages, notamment des Alpes, très poétiques. J'ai également beaucoup aimé le travail fin de Mary Shelley sur la psychologie de deux personnages, et surtout sur celle de la créature : l'émotion qu'il suscite quand il évoque sa terrible solitude, ses joies simples quand il vit caché près des hommes pour mieux apprendre d'eux, sa découverte du monde et de ses sens à sa "naissance" ... une très beau roman, que j'ai trouvé très riche et qui donne vraiment matière à réflexion. Une très belle découverte ! Ce roman peut aussi convenir pour le défi 3 (Transmettre et hériter), 8 (Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années), 9 (un roman sur le thème de l'abandon, cause de tout ici !), 27 (Un livre dans lequel se produit une métamorphose), 29 (Pardonner ou pas).
- Pour le défi 39 (Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot), j'ai lu une BD que je ne saurais que trop vous recommander : "Faut pas prendre les cons pour des gens", d'E. Reuzé et N. Rouhaud. Mon BF l'a eue en cadeau à Noël et l'a oubliée, après l'avoir dévorée, à la maison, donc comme ça collait avec cet item qui ne me passionnait pas ... Attention, humour très noir et caustique, mais c'est vraiment excellent !!! Pour ceux qui connaissent, ça m'a un peu fait penser à "Zaï zaï zaï". Le tout présente une satire de notre société capitaliste, nombriliste et égoïste poussée au max. Et rien que pour la planche avec l'affiche "Licenciements massifs : vague de suicide chez les kamikazes", ça vaut le coup ! Tout y passe : la crise à l'hôpital, les patrons voyous, les banquiers voleurs, l'EN au bout de sa vie, les migrants ... Un excellent moment ! Cette BD convient également pour le 26, évidemment !
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Deux excellentes lectures, radicalement différentes !
- Pour le défi n°25 (Un livre qui fait peur), enfin au moins pour l'instant, j'ai lu "Frankenstein" de Mary Shelley. J'ai tout bonnement continuer à piocher dans le Pléiade offert il y a quelques temps déjà où j'avais déjà tapé l'an passé pour le roman gothique, il est vraiment excellent. Pour l'intrigue, je passe, tout le monde connaît. Par contre, j'ai découvert et personnellement beaucoup apprécié les magnifiques descriptions de paysages, notamment des Alpes, très poétiques. J'ai également beaucoup aimé le travail fin de Mary Shelley sur la psychologie de deux personnages, et surtout sur celle de la créature : l'émotion qu'il suscite quand il évoque sa terrible solitude, ses joies simples quand il vit caché près des hommes pour mieux apprendre d'eux, sa découverte du monde et de ses sens à sa "naissance" ... une très beau roman, que j'ai trouvé très riche et qui donne vraiment matière à réflexion. Une très belle découverte ! Ce roman peut aussi convenir pour le défi 3 (Transmettre et hériter), 8 (Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années), 9 (un roman sur le thème de l'abandon, cause de tout ici !), 27 (Un livre dans lequel se produit une métamorphose), 29 (Pardonner ou pas).
- Pour le défi 39 (Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot), j'ai lu une BD que je ne saurais que trop vous recommander : "Faut pas prendre les cons pour des gens", d'E. Reuzé et N. Rouhaud. Mon BF l'a eue en cadeau à Noël et l'a oubliée, après l'avoir dévorée, à la maison, donc comme ça collait avec cet item qui ne me passionnait pas ... Attention, humour très noir et caustique, mais c'est vraiment excellent !!! Pour ceux qui connaissent, ça m'a un peu fait penser à "Zaï zaï zaï". Le tout présente une satire de notre société capitaliste, nombriliste et égoïste poussée au max. Et rien que pour la planche avec l'affiche "Licenciements massifs : vague de suicide chez les kamikazes", ça vaut le coup ! Tout y passe : la crise à l'hôpital, les patrons voyous, les banquiers voleurs, l'EN au bout de sa vie, les migrants ... Un excellent moment ! Cette BD convient également pour le 26, évidemment !
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- *Ombre*Grand sage
Relu pour le défi "Roman du XVIIIe" les célèbres Liaisons dangereuses. La langue, la construction, les personnages sont toujours aussi savoureux. Je voulais avoir le roman assez précisément en mémoire (je ne l'avais plus relu depuis une vingtaine d'années) avant d'attaquer le volume que j'ai choisi pour l'item "livre traduit du néerlandais", qui est une suite au récit de Laclos écrite par Hella Haasse et intitulée Une Liaison dangereuse. Je vous dirai s'il tient ses promesses.
- OudemiaBon génie
Tu me donnes une idée, Ombre.
J'avais beaucoup aimé sa biographie de Charles d'Orléans, et il me semble que j'avais lu un ou deux autres livres d'elle, mais pas celui-là.
J'avais beaucoup aimé sa biographie de Charles d'Orléans, et il me semble que j'avais lu un ou deux autres livres d'elle, mais pas celui-là.
- *Ombre*Grand sage
Je ne connais pas cette autrice, mais elle est manifestement reconnue : ce sera l'occasion.
- TremereNiveau 9
Bonjour !
Pour l'item 23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil), j'ai lu Le Quaker de Liam McIlvanney. Un polar qui se passe dans le Glasgow de la fin des années 60. Le roman est inspiré d'un fait divers : en l'espace de quelques mois, 3 femmes ont été tuées par un homme qui avaient passé la soirée avec elle dans un dancing. L'affaire ne fut jamais élucidée. Le meurtrier a été surnommé le Quaker car, selon les témoins, il aimait à citer la Bible et notamment à conspuer les femmes infidèles. L'affaire qui s'enlise est le point de départ du roman. Un policier, McCormack est chargé de superviser le groupe d'enquêteurs qui travaille là-dessus depuis plusieurs mois. Évidemment, il est reçu comme un chien dans un jeu de quilles. En plus, il est catholique et a des préférences sexuelles qu'il ferait mieux de cacher s'il veut éviter la prison. Parallèlement, des bijoux qui devaient être vendus à une vente aux enchères sont subtilisés et cela fera rebondir l'enquête. Il y a beaucoup de rebondissements, mais un ou deux trucs m'ont paru tiré par les cheveux à la fin. Par contre, superbe peinture d'une ville moribonde, avec ses immeubles désertés, ses quartiers abandonnés, et des coins entiers sous la main mise du mafieux local. Glasgow est un personnage à part entière, mais du genre vieillard à la démarche claudicante. Encore plus quand on comprend comment les victimes ont rencontré leur meurtrier. Parce qu'on alterne entre descriptions de lieux sordides et que les bijoux subtilisés auront une importance dans le déroulement de l'histoire, on peut aussi placer ce roman dans l'item l'or et la boue.
Pour l'item 23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil), j'ai lu Le Quaker de Liam McIlvanney. Un polar qui se passe dans le Glasgow de la fin des années 60. Le roman est inspiré d'un fait divers : en l'espace de quelques mois, 3 femmes ont été tuées par un homme qui avaient passé la soirée avec elle dans un dancing. L'affaire ne fut jamais élucidée. Le meurtrier a été surnommé le Quaker car, selon les témoins, il aimait à citer la Bible et notamment à conspuer les femmes infidèles. L'affaire qui s'enlise est le point de départ du roman. Un policier, McCormack est chargé de superviser le groupe d'enquêteurs qui travaille là-dessus depuis plusieurs mois. Évidemment, il est reçu comme un chien dans un jeu de quilles. En plus, il est catholique et a des préférences sexuelles qu'il ferait mieux de cacher s'il veut éviter la prison. Parallèlement, des bijoux qui devaient être vendus à une vente aux enchères sont subtilisés et cela fera rebondir l'enquête. Il y a beaucoup de rebondissements, mais un ou deux trucs m'ont paru tiré par les cheveux à la fin. Par contre, superbe peinture d'une ville moribonde, avec ses immeubles désertés, ses quartiers abandonnés, et des coins entiers sous la main mise du mafieux local. Glasgow est un personnage à part entière, mais du genre vieillard à la démarche claudicante. Encore plus quand on comprend comment les victimes ont rencontré leur meurtrier. Parce qu'on alterne entre descriptions de lieux sordides et que les bijoux subtilisés auront une importance dans le déroulement de l'histoire, on peut aussi placer ce roman dans l'item l'or et la boue.
- adumbrateNiveau 10
10. Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents. Les Jeux de l'amour et de la mort, Fred Vargas
Il s'agit du premier roman de Fred Vargas. On suit un artiste qui s'est fait inviter chez un peintre très en vue. Il y a eu un meurtre. Il est accusé.
C'est un roman que j'ai trouvé curieux : j'ai eu énormément de mal à accrocher, j'ai même trouvé ça mauvais pendant un bon nombre de pages. Finalement, au bout d'un moment, malgré des défauts, j'ai trouvé que la magie opérait un peu..
6. Un livre dont le titre est à la forme négative. Il ne faut jurer de rien, Musset
C'est une pièce de théâtre : un jeune homme décide d'éprouver la vertu de celle qu'on lui destine. Enfin, bref, l'histoire est très classique.
J'ai trouvé ça léger et agréable à lire.
Il s'agit du premier roman de Fred Vargas. On suit un artiste qui s'est fait inviter chez un peintre très en vue. Il y a eu un meurtre. Il est accusé.
C'est un roman que j'ai trouvé curieux : j'ai eu énormément de mal à accrocher, j'ai même trouvé ça mauvais pendant un bon nombre de pages. Finalement, au bout d'un moment, malgré des défauts, j'ai trouvé que la magie opérait un peu..
6. Un livre dont le titre est à la forme négative. Il ne faut jurer de rien, Musset
C'est une pièce de théâtre : un jeune homme décide d'éprouver la vertu de celle qu'on lui destine. Enfin, bref, l'histoire est très classique.
J'ai trouvé ça léger et agréable à lire.
- MalagaModérateur
3) Transmettre (ou Hériter) : Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu
On ne présente plus ce roman, Goncourt 2018. L'auteur raconte la vie d'adolescents et de leurs familles durant quatre étés des années 1990. Un livre puissant ; les personnages sont extrêmement attachants, on a peur pour eux tellement ils sont sur le fil du rasoir (notamment les personnages masculins). La description de la vie dans ces petites villes oubliées, dans cette France périphérique, semble très juste. J'ai beaucoup aimé ce roman.
Je le classe dans le défi "Transmettre ou hériter" pour le lien qui existe entre les fils et leurs pères (bien malgré eux), lien qui semble toujours plus fort à la fin du roman.
On ne présente plus ce roman, Goncourt 2018. L'auteur raconte la vie d'adolescents et de leurs familles durant quatre étés des années 1990. Un livre puissant ; les personnages sont extrêmement attachants, on a peur pour eux tellement ils sont sur le fil du rasoir (notamment les personnages masculins). La description de la vie dans ces petites villes oubliées, dans cette France périphérique, semble très juste. J'ai beaucoup aimé ce roman.
Je le classe dans le défi "Transmettre ou hériter" pour le lien qui existe entre les fils et leurs pères (bien malgré eux), lien qui semble toujours plus fort à la fin du roman.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RyuzakiNiveau 9
Défi 10, Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents : Voyage au bout de la nuit, Céline
Quel livre, bon Dieu, quel livre ! Je l'avais lu quand j'étais en première, et c'est avec ce livre que j'ai compris ce qu'on entendait par "le style d'un écrivain". Il y avait fort longtemps que je ne l'avais pas relu, j'avais oublié presque toute la deuxième partie et je l'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir. C'est incroyablement riche (je ne compte plus les passages sur lesquels il faudrait s'arrêter pour méditer), d'un réalisme sans pitié et écrit avec un style magistral. Bon, il faut supporter le pessimisme et le désespoir absolus. C'est vrai qu'il faut du temps et de la concentration pour le lire, tant il est riche et complexe, mais ça reste une oeuvre incontournable.
Verdict : à lire, à relire et à relire encore.
Céline a écrit:Courage, Ferdinand, que je me répétais à moi-même, pour me soutenir, à force d'être foutu à la porte de partout, tu finiras sûrement par le trouver le truc qui leur fait si peur à eux tous, à tous ces salauds-là autant qu'ils sont et qui doit être au bout de la nuit. C'est pour ça qu'ils n'y vont pas eux au bout de la nuit!
Quel livre, bon Dieu, quel livre ! Je l'avais lu quand j'étais en première, et c'est avec ce livre que j'ai compris ce qu'on entendait par "le style d'un écrivain". Il y avait fort longtemps que je ne l'avais pas relu, j'avais oublié presque toute la deuxième partie et je l'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir. C'est incroyablement riche (je ne compte plus les passages sur lesquels il faudrait s'arrêter pour méditer), d'un réalisme sans pitié et écrit avec un style magistral. Bon, il faut supporter le pessimisme et le désespoir absolus. C'est vrai qu'il faut du temps et de la concentration pour le lire, tant il est riche et complexe, mais ça reste une oeuvre incontournable.
Verdict : à lire, à relire et à relire encore.
- ValorNiveau 9
J'aurais pu écrire ces mots! Le coup de massue de j'ai pris lors de ma deuxième lecture de ce livre, vingt ans après la première!Ryuzaki a écrit:Défi 10, Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents : Voyage au bout de la nuit, CélineCéline a écrit:Courage, Ferdinand, que je me répétais à moi-même, pour me soutenir, à force d'être foutu à la porte de partout, tu finiras sûrement par le trouver le truc qui leur fait si peur à eux tous, à tous ces salauds-là autant qu'ils sont et qui doit être au bout de la nuit. C'est pour ça qu'ils n'y vont pas eux au bout de la nuit!
Quel livre, bon Dieu, quel livre ! Je l'avais lu quand j'étais en première, et c'est avec ce livre que j'ai compris ce qu'on entendait par "le style d'un écrivain". Il y avait fort longtemps que je ne l'avais pas relu, j'avais oublié presque toute la deuxième partie et je l'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir. C'est incroyablement riche (je ne compte plus les passages sur lesquels il faudrait s'arrêter pour méditer), d'un réalisme sans pitié et écrit avec un style magistral. Bon, il faut supporter le pessimisme et le désespoir absolus. C'est vrai qu'il faut du temps et de la concentration pour le lire, tant il est riche et complexe, mais ça reste une oeuvre incontournable.
Verdict : à lire, à relire et à relire encore.
- *Ombre*Grand sage
Oui, cela fait partie des livres inépuisables.
- EloahExpert spécialisé
Oudemia, c'est moi qui ai parlé d'Hervé Commère, désolée si cela t'a menée à une lecture décevante ! Je ne connais pas le titre dont tu parles, pour ma part j'ai aimé le roman Sauf de cet auteur.
Défi 18 un roman du XVIIIè siècle - Je viens d'achever ma relecture des Liaisons dangereuses et je suis ravie de l'avoir relu (ma dernière lecture date d'une quinzaine d'années je pense). Quelle écriture savoureuse !
Défi 39 un livre dont le titre comporte un mot familier ou un gros mot : j'ai lu L'art subtil de s'en foutre de Mark Manson. J'ai eu beaucoup de mal à apprécier cette lecture, en particulier à cause du langage familier de l'auteur. J'ai trouvé le contenu très creux dans le premier tiers mais, peu à peu, le livre se bonifie et dans le dernier tiers environ, j'y ai même trouvé des réflexions philosophiques intéressantes, par exemple sur la notion de choix ou sur la manière dont notre conception de la mort oriente notre vie.
Défi 18 un roman du XVIIIè siècle - Je viens d'achever ma relecture des Liaisons dangereuses et je suis ravie de l'avoir relu (ma dernière lecture date d'une quinzaine d'années je pense). Quelle écriture savoureuse !
Défi 39 un livre dont le titre comporte un mot familier ou un gros mot : j'ai lu L'art subtil de s'en foutre de Mark Manson. J'ai eu beaucoup de mal à apprécier cette lecture, en particulier à cause du langage familier de l'auteur. J'ai trouvé le contenu très creux dans le premier tiers mais, peu à peu, le livre se bonifie et dans le dernier tiers environ, j'y ai même trouvé des réflexions philosophiques intéressantes, par exemple sur la notion de choix ou sur la manière dont notre conception de la mort oriente notre vie.
- meevadeborahNiveau 8
Je trouve à Hervé Commère un style quand même un peu à part dans les policiers français. J'avais apprécié Des ronds dans l'eau et vraiment aimé Imagine le reste.
- OudemiaBon génie
Décevante, je n'irai pas jusque là : l'histoire de l'atelier, et de ce que le patron fait pour ses ouvrières, c'est un joli morceau.
Je chercherai Sauf.
Edit - Nouvelle lecture terminée : Jacques-Olivier Boudon Le plancher de Joachim
Joachim Martin, menuisier, a laissé des notes sous les lattes des planchers qu’il refaisait dans le château de son village, en 1880, notes qui ont été découvertes, comme il y comptait, quand le plancher a été refait une nouvelle fois -donc ce livre correspond à l’item 3, Transmettre.
Un historien a, par hasard, eu connaissance de ce trésor local, et en a étudié tous les éléments, c’est une tranche d’histoire humaine (Joachim parle directement au menuisier qui reprendra son ouvrage, -il le tutoie ; il livre sentiments et émotions) et d’histoire locale qui est donnée ici. Le sous-titre est L'histoire retrouvée d'un village français.
Travail passionnant, qui aura peut-être encore quelques développements (d’autres planches ont été trouvées dans d’autres maisons, des papiers personnels de Joachim ont été donnés par ses descendants). C'est un travail universitaire, tout le monde n'aime pas ; je me demande ce que cela aurait donné, traité par un romancier grand public...
Je chercherai Sauf.
Edit - Nouvelle lecture terminée : Jacques-Olivier Boudon Le plancher de Joachim
Joachim Martin, menuisier, a laissé des notes sous les lattes des planchers qu’il refaisait dans le château de son village, en 1880, notes qui ont été découvertes, comme il y comptait, quand le plancher a été refait une nouvelle fois -donc ce livre correspond à l’item 3, Transmettre.
Un historien a, par hasard, eu connaissance de ce trésor local, et en a étudié tous les éléments, c’est une tranche d’histoire humaine (Joachim parle directement au menuisier qui reprendra son ouvrage, -il le tutoie ; il livre sentiments et émotions) et d’histoire locale qui est donnée ici. Le sous-titre est L'histoire retrouvée d'un village français.
Travail passionnant, qui aura peut-être encore quelques développements (d’autres planches ont été trouvées dans d’autres maisons, des papiers personnels de Joachim ont été donnés par ses descendants). C'est un travail universitaire, tout le monde n'aime pas ; je me demande ce que cela aurait donné, traité par un romancier grand public...
- *Ombre*Grand sage
Oudemia a écrit:Décevante, je n'irai pas jusque là : l'histoire de l'atelier, et de ce que le patron fait pour ses ouvrières, c'est un joli morceau.
Je chercherai Sauf.
Edit - Nouvelle lecture terminée : Jacques-Olivier Boudon Le plancher de Joachim
Joachim Martin, menuisier, a laissé des notes sous les lattes des planchers qu’il refaisait dans le château de son village, en 1880, notes qui ont été découvertes, comme il y comptait, quand le plancher a été refait une nouvelle fois -donc ce livre correspond à l’item 3, Transmettre.
Un historien a, par hasard, eu connaissance de ce trésor local, et en a étudié tous les éléments, c’est une tranche d’histoire humaine (Joachim parle directement au menuisier qui reprendra son ouvrage, -il le tutoie ; il livre sentiments et émotions) et d’histoire locale qui est donnée ici. Le sous-titre est L'histoire retrouvée d'un village français.
Travail passionnant, qui aura peut-être encore quelques développements (d’autres planches ont été trouvées dans d’autres maisons, des papiers personnels de Joachim ont été donnés par ses descendants). C'est un travail universitaire, tout le monde n'aime pas ; je me demande ce que cela aurait donné, traité par un romancier grand public...
Tu sais désormais comment occuper ta retraite.
- Volo'Neoprof expérimenté
8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années - Berta Isla, Javier Marías
J'ai reçu ce roman en cadeau à Noël et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Avec presque 600 pages Javier Marías brosse la vie d'un couple, Tomás et Berta, sur une quarantaine d'années. Rencontrés à l'école, leurs chemins se séparent pendant des années alors même qu'ils sont mariés et, cela, à cause de Tomás. Le roman correspond aussi au défi sur le thème de l'abandon voire pour Femmes Fortes, en raison du personnage de Berta Isla.
Le roman est écrit du point de vue de Berta et de temps en temps, des chapitres viennent questionner la vie de Tomás. J'ai apprécié ce roman de par les nombreuses réflexions philosophiques-métaphysiques que tout un chacun rencontre dans sa vie ainsi que par l'inscription de l'histoire dans des faits réels. L'auteur nous embarque dans une Espagne post-Seconde Guerre mondiale et évoque les dictatures, questionne les mouvements politiques en Amérique du Sud ainsi que la politique au Royaume-Uni (Tomás est Hispano-Britannique).
Bref. Un bon roman qui vient questionner la vie et les existences qui vivent et qui attendent.
Le roman est écrit du point de vue de Berta et de temps en temps, des chapitres viennent questionner la vie de Tomás. J'ai apprécié ce roman de par les nombreuses réflexions philosophiques-métaphysiques que tout un chacun rencontre dans sa vie ainsi que par l'inscription de l'histoire dans des faits réels. L'auteur nous embarque dans une Espagne post-Seconde Guerre mondiale et évoque les dictatures, questionne les mouvements politiques en Amérique du Sud ainsi que la politique au Royaume-Uni (Tomás est Hispano-Britannique).
Bref. Un bon roman qui vient questionner la vie et les existences qui vivent et qui attendent.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 3, Transmettre (ou Hériter) : Ceux que je suis d’Olivier Dorchamps (2019). Peut convenir aussi pour le 47 (un titre intrigant) et le 10 (plusieurs continents).
A la mort de leur père, le narrateur Marwan et ses frères apprennent de leur mère qu’il souhaitait être enterré dans son pays d’origine, le Maroc. Pour eux qui ont toujours vécu en France, c’est incompréhensible. Marwan est chargé d’accompagner le cercueil en avion tandis que le reste de la famille descend en voiture jusqu’à Casablanca. Là-bas, il découvrira un pan caché de l’histoire de sa famille. C’est un beau roman, intelligent et sensible, sur l’identité, l’appartenance à un pays, l’amour filial et paternel.
A la mort de leur père, le narrateur Marwan et ses frères apprennent de leur mère qu’il souhaitait être enterré dans son pays d’origine, le Maroc. Pour eux qui ont toujours vécu en France, c’est incompréhensible. Marwan est chargé d’accompagner le cercueil en avion tandis que le reste de la famille descend en voiture jusqu’à Casablanca. Là-bas, il découvrira un pan caché de l’histoire de sa famille. C’est un beau roman, intelligent et sensible, sur l’identité, l’appartenance à un pays, l’amour filial et paternel.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Valor a écrit:J'aurais pu écrire ces mots! Le coup de massue de j'ai pris lors de ma deuxième lecture de ce livre, vingt ans après la première!Ryuzaki a écrit:Défi 10, Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents : Voyage au bout de la nuit, CélineCéline a écrit:Courage, Ferdinand, que je me répétais à moi-même, pour me soutenir, à force d'être foutu à la porte de partout, tu finiras sûrement par le trouver le truc qui leur fait si peur à eux tous, à tous ces salauds-là autant qu'ils sont et qui doit être au bout de la nuit. C'est pour ça qu'ils n'y vont pas eux au bout de la nuit!
Quel livre, bon Dieu, quel livre ! Je l'avais lu quand j'étais en première, et c'est avec ce livre que j'ai compris ce qu'on entendait par "le style d'un écrivain". Il y avait fort longtemps que je ne l'avais pas relu, j'avais oublié presque toute la deuxième partie et je l'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir. C'est incroyablement riche (je ne compte plus les passages sur lesquels il faudrait s'arrêter pour méditer), d'un réalisme sans pitié et écrit avec un style magistral. Bon, il faut supporter le pessimisme et le désespoir absolus. C'est vrai qu'il faut du temps et de la concentration pour le lire, tant il est riche et complexe, mais ça reste une oeuvre incontournable.
Verdict : à lire, à relire et à relire encore.
Moi aussi ... j'adore ce livre, et je me demande si je ne le relirai pas pour cet item ... Je vais y réfléchir.
Miss Sophie, il a l'air bien, ce bouquin, ça me tente bien !
Ici, une petite lecture de week-end :
Pour le défi n°35 (un livre traduit de l'hébreu), j'ai tenté le fameux auteur dont Nicole nous avait parlé, mais pas le livre précisément qu'elle avait évoqué. J'ai donc lu "La chambre de Mariana" de A. Appenfeld. Je suis tombé dessus par hasard dans la boîte à livres de mon bled, alors j'ai tenté. Verdict : plutôt pas mal du tout. C'est l'histoire d'un jeune garçon, Hugo, qui a 11 ans. Il vit dans le ghetto et pour le sauver de la déportation, qui a déjà emporté son père, sa mère décide de le cacher : elle le confie à Mariana, une amie d'enfance, qui travaille en tant que pensionnaire dans une maison close. Je passe sur le concept assez rebattu de la "*** au grand coeur", car il y a de ça, certes, mais pas seulement. Le personnage de Mariana se révèle bien plus complexe : elle boit, est parfois violente, destabilisante, mais se révèle surtout d'une extrême fragilité et va tout faire pour protéger Hugo, qu'elle considère finalement comme le seul homme qui l'aime, ne la violente pas et même, paradoxalement, la protège. J'ai trouvé que c'était une belle histoire, même si la deuxième partie comporte, à mon sens, quelques longueurs.
Et je ne sais pas encore par quoi je vais continuer ...
- AmaliahEmpereur
J'ai lu un roman que j'ai beaucoup aimé (avec un bémol pour la toute fin), Les larmes noires sur la terre de Sandrine Collette.
Amoureuse, avide d'une autre vie, Moe, jeune Tahitienne, suit un homme en banlieue parisienne où l'attend une vie étriquée, cantonnée à un quotidien morne et rapidement glauque. Elle met au monde un enfant et décide de fuir afin d'offrir à son petit une vie meilleure. Ses espoirs resteront vains puisqu'elle connaîtra le plus grand dénuement au point qu'elle se retrouve dans une Casse, une véritable casse automobile qui sert à présent à parquer les gens les plus misérables, les plus exclus de la société à qui l'on attribue un véhicule hors d'usage en guise de logement. Dans cette casse qui fonctionne comme un bidonville violent, Moe connaîtra l'amitié de cinq femmes. De la réfugiée afghane, guérisseuse et faiseuse d'anges, à la survivante des attentats de Paris qui n'a pu retrouver une vie normale, chacune lui racontera son histoire et Moe devra faire des choix.
L'écriture, tout au présent, est particulière et rend bien compte des mouvements de l'âme de Moe.
Une bonne lecture pour le critère "L'or et la boue".
Amoureuse, avide d'une autre vie, Moe, jeune Tahitienne, suit un homme en banlieue parisienne où l'attend une vie étriquée, cantonnée à un quotidien morne et rapidement glauque. Elle met au monde un enfant et décide de fuir afin d'offrir à son petit une vie meilleure. Ses espoirs resteront vains puisqu'elle connaîtra le plus grand dénuement au point qu'elle se retrouve dans une Casse, une véritable casse automobile qui sert à présent à parquer les gens les plus misérables, les plus exclus de la société à qui l'on attribue un véhicule hors d'usage en guise de logement. Dans cette casse qui fonctionne comme un bidonville violent, Moe connaîtra l'amitié de cinq femmes. De la réfugiée afghane, guérisseuse et faiseuse d'anges, à la survivante des attentats de Paris qui n'a pu retrouver une vie normale, chacune lui racontera son histoire et Moe devra faire des choix.
L'écriture, tout au présent, est particulière et rend bien compte des mouvements de l'âme de Moe.
Une bonne lecture pour le critère "L'or et la boue".
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Certain(e)s avancent vite!
Pour ma part je termine seulement mon second défi:
43. Une histoire dans l'histoire / l’Histoire. Black out de Connie Willis (lu en anglais)
Il faut dire que c'est un pavé! Mais passionnant je trouve. Le principe est que dans le futur, les historiens peuvent se rendre dans le passé pour faire leurs recherches... Et plusieurs d'entre eux se retrouvent coincés dans le passé, en plein blitz à Londres. Cela convient donc particulièrement bien pour cet iem et j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture (même si j'aimerais bien qu'il y ait plus de chapitres en 2060, le "présent" des personnages!).
Il y a de chouettes personnages féminins et les aspects de la vie pendant la guerre sont assez variés et bien évoqués je trouve (bon, je ne suis pas historienne pour ma part, mais j'aime les romans historiques néanmoins).
Le seul souci c'est que c'est un diptyque, je vais donc attaquer le second (All Clear) Parce que je suis en plein suspens! J'espère arriver à caser ce deuxième tome aussi dans un défi. Ou peut-être pourrai-je déplacer le premier en 13, Un livre qui évoque la chance ou la malchance ...Je reviens dès que je l'ai terminé.
Pour ma part je termine seulement mon second défi:
43. Une histoire dans l'histoire / l’Histoire. Black out de Connie Willis (lu en anglais)
Il faut dire que c'est un pavé! Mais passionnant je trouve. Le principe est que dans le futur, les historiens peuvent se rendre dans le passé pour faire leurs recherches... Et plusieurs d'entre eux se retrouvent coincés dans le passé, en plein blitz à Londres. Cela convient donc particulièrement bien pour cet iem et j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture (même si j'aimerais bien qu'il y ait plus de chapitres en 2060, le "présent" des personnages!).
Il y a de chouettes personnages féminins et les aspects de la vie pendant la guerre sont assez variés et bien évoqués je trouve (bon, je ne suis pas historienne pour ma part, mais j'aime les romans historiques néanmoins).
Le seul souci c'est que c'est un diptyque, je vais donc attaquer le second (All Clear) Parce que je suis en plein suspens! J'espère arriver à caser ce deuxième tome aussi dans un défi. Ou peut-être pourrai-je déplacer le premier en 13, Un livre qui évoque la chance ou la malchance ...Je reviens dès que je l'ai terminé.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
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