- DesolationRowEmpereur
Tous les slogans que j’ai entendus, les messages que j’ai lus et les interviews (par exemple à Là-bas si j’y suis) étaient clairs sur les motifs : les problèmes d’accès aux centres.
- BrindIfFidèle du forum
Merci amethyste, c'est très éclairant.
Pour les parisiens, il y a une manif demain, de la rue du Bac à Montparnasse, départ 15:30.
L'idée est de montrer aux secteurs restés en grève toutes les vacances qu'on est mobilisés sans attendre jeudi.
Une fois dans le quartier de Montparnasse on tractera pour le mouvement de jeudi.
Rendez-vous au métro rue du Bac, dès 15h.
Pour les parisiens, il y a une manif demain, de la rue du Bac à Montparnasse, départ 15:30.
L'idée est de montrer aux secteurs restés en grève toutes les vacances qu'on est mobilisés sans attendre jeudi.
Une fois dans le quartier de Montparnasse on tractera pour le mouvement de jeudi.
Rendez-vous au métro rue du Bac, dès 15h.
- RogerMartinBon génie
DesolationRow a écrit:bas-médiéviste a écrit:J'arrive devant la Sorbonne ce matin à 8h50 : toutes les entrées étaient bloquées par des étudiants scandant des slogans contre la réforme.
Ce soir je fais ma revue de presse. Deux choses me frappent : très peu de média se donnent la peine d'évoquer le blocage des universités ; et deuxième motif d'étonnement : la communication interne de mon UFR parle d'étudiants de Paris IV souhaitant empêcher la tenue des examens (pourtant les slogans que j'ai entendus évoquaient bien la réforme et non les examens...).
Je présume que la Sorbonne restera fermée les jours prochains. Mais qui pour en parler ?
Non, le blocage avait bien pour motif officiel la solidarité avec les étudiants empêchés de rejoindre les centres d’examen.
Voilà, ne mélangeons pas tout. J'étais devant la Sorbonne à 7h40 ce matin puis au café car les vieux os ont froid, pour n'en partir que vers onze heures passées. Les slogans inter-catégoriels n'ont commencé que lorsque les mobilisés se sont déplacés sur la Place de la Sorbonne. Les associations et syndicats étudiants n'ont envoyé au décanat de SU Lettres que des revendications ayant trait aux difficultés à se rendre aux examens, et au manque d'information à leur destination (parmi ces envois, un délicieux message sur papier à carreaux Sieyès, du plus bel effet). Le feu a été mis aux poudres par un message lapidaire et teeeellement habile annonçant le maintien pur et simple des examens, posté sur l'ENT de SU Lettres le 3 janvier.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- CondorcetOracle
Reçu ce soir de la liste des gilets jaunes de l'enseignement et de la recherche :
La revue Genèses. Sciences sociales et histoire est en grève
Le 6 janvier 2020, le mouvement social en France entame son 33e jour de grève. Contrairement à ce que veut faire croire le gouvernement, ce mouvement ne concerne pas la seule conservation de régimes spéciaux ou de privilèges corporatistes spécifiques. Il s’agit de défendre non seulement un système de protection sociale, mais aussi des valeurs telles que la solidarité, l’idée de service public, l’indépendance de la recherche (et, au-delà, de la possibilité de décrire rationnellement le monde), face à la lente destruction des conditions de production du savoir et à sa marchandisation qui menace l’accès de tou.tes aux connaissances.
En soutien et en participation aux luttes en cours, le comité de rédaction de Genèses a décidé de se mettre en grève : à partir de maintenant et jusqu’à nouvel ordre, le comité n’examinera aucun article et aucune proposition de dossier. Le numéro prévu pour le début de l’année est ainsi reporté sine die et sera remplacé par un numéro spécial « En grève ».
Les membres du comité s’engagent à contribuer aux caisses de grève indiquées ci-après (parmi d’autres) et appellent les lectrices et lecteurs à en faire autant.
https://www.lepotcommun.fr/pot/solidarite-financiere
https://bloquonsblanquer.fr/caisses-de-greve-2/
https://www.lepotsolidaire.fr/pot/shwk4fae
- SibylleNeoprof expérimenté
Je joins ce lien que j'ai reçu en citant le début du texte :
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/050120/retraites-leducation-nationale-courber-la-tete-encore-ou-lutter-vraiment
Ils ont été, pour le Gouvernement, le diable qui sort de la boîte, l'inattendu au sens premier du terme, le grain de sable dans la chaussure : les enseignants sont descendus en très grand nombre dans la rue pour s'opposer au projet de réformes des retraites, même si le Ministère a tout fait pour minimiser les chiffres.
C'est que le Gouvernement avait bien écrit sa partition : pointer du doigts les régimes spéciaux ( qui ne concerne que 3% des pensionnés) pour s'assurer de l'agrément des salariés du privé à la réforme prévue, sous prétexte d'égalitarisme à courte vue. C'était sans compter sur les enseignants. Car ils étaient là, dans la rue, chiffres en mains puisque tout est facilement calculable pour eux, leur rémunération étant connues de qui veut les connaître et répondant à des normes strictes.
Ils étaient là, en masse...Et en gros, pour eux, c'est simple : pour un nouvel entrant à carrière complète, ce sera plus de 30% de pension en moins. Pour tous, des pertes sèches, puisque les primes, qui entreraient dans les nouvelles modalités de calcul des retraites seraient prises en compte – mais les enseignants n'ont ont pas ou peu...
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/050120/retraites-leducation-nationale-courber-la-tete-encore-ou-lutter-vraiment
- VivivavaNiveau 10
Le Journal de 18h de France culture a fait 2-3 minutes sur les blocages, mais à Nanterre, avec interview d'une étudiante expliquant que son partiel avait été perturbé par des bruits incessants pour que le partiel cesse, ce qui a effectivement eu lieu. La raison donnée : empêcher le déroulement d'examens auxquels des étudiants empêchés par les transports ne peuvent participer. Le reportage parlait de mise en place de partiels en ligne.Daphné a écrit:Je l'apprends par vous mais en effet aucun média n'en a parlé ni même ne serait-ce que mentionné !
Une collègue a des contacts avec des collègues de Paris XIII : la plupart des collègues semble attendre pour se mettre en grève. Attendre quoi ?
- CeladonDemi-dieu
On semble s'agiter...
https://www.marianne.net/societe/organisation-deplorable-risque-d-accident-industriel-les-nouvelles-epreuves-du-bac-menacees
https://www.marianne.net/societe/organisation-deplorable-risque-d-accident-industriel-les-nouvelles-epreuves-du-bac-menacees
"Le mot d'ordre, au ministère, c'est que tout va bien", regrette Claire Guéville. Pourtant, "il faut se rendre compte du niveau de défiance qui gagne les rangs des professeurs, enchérit Jean-Rémi Girard. Il ne s'agit pas deux syndicalistes éternellement dans le refus. Il y a une réelle lassitude, une colère vive. Et le contexte social du moment peut clairement déclencher un mouvement important".
Sous quelle forme ? Trois pistes sont envisagées par les syndicats. Refuser de corriger les copies, faire le choix de ne pas sélectionner de sujets ou bien faire une grève de la surveillance de cet examen. "Les deux premières peuvent causer des problèmes de légalité, analyse le président du Snalc. La troisième est certainement la meilleure option pour ne pas mettre en danger les collègues et pour ne pas faire reposer ce mouvement de grève sur les seuls correcteurs... Les collectifs locaux auront à trancher dans les prochains jours". Le but : obtenir un report de ces épreuves pour laisser le temps au personnel de se préparer.
- CondorcetOracle
Une Assemblée Générale de 300 personnes (enseignants chercheurs, Administratifs, IATOS, étudiants) s'est tenue à l'EHESS Paris ce mardi 7 janvier 2020. Après les fermetures administratives des universités au mois de décembre, l'Assemblée déclare l'EHESS en lutte. Elle appelle à faire, dès demain (mercredi), de nos séminaires des lieux de luttes, d'échanges, de débats, de démocratie en acte, sur la réforme des retraites au moment où le gouvernement, un an après les ronds points, veut à nouveau mettre le couvercle sur nos espaces de délibération et de dialogue.
A compter du 9 janvier 2020, l'EHESS sera en grève active et reconductible, ouverte et solidaire de tout.e.s les grévistes. Non seulement nous ouvrons nos séminaires aux expériences de luttes, mais l'AG s'est aussi prononcée pour l'engagement des enseignants chercheurs et des étudiants dans le soutien sur les piquets de gréve (RATP, SNCF, Raffinerie etc).
Nous appelons les membres du réseaux Gilets Jaunes enseignements recherche à multiplier ces initiatives dans toutes les universités où cela est possible. La Sorbonne, Paris 7, Paris 8, Bordeaux ont lancé ou rejoint le mouvement.
(source : Gilets jaunes de l'enseignement supérieur)
- User20159Esprit éclairé
A compter du 9 janvier 2020, l'EHESS sera en grève active et reconductible, ouverte et solidaire de tout.e.s les grévistes. Non seulement nous ouvrons nos séminaires aux expériences de luttes, mais l'AG s'est aussi prononcée pour l'engagement des enseignants chercheurs et des étudiants dans le soutien sur les piquets de gréve (RATP, SNCF, Raffinerie etc).
La voilà , la fameuse grève active.
Il fut un temps quand cette mode idiote fut lancée, dans les années 2007 / 2008, c'était la solution, la panacée aux grèves étudiantes classiques , et les parisiens se souviennent peut être de l'affligeante ronde infinie des obstinés..... . Bref le happening permanent qui ne bloque rien, et c'est là tout le problème. Toutes les lois, toutes les réformes du supérieur sont passées (de la LRU à la réforme du bac en passant par parcoursup, et j'en oublie sûrement).
Je crois que je préfère encore une occupation en mode punk de Tolbiac, c'est infiniment plus efficace. (même si seulement à Tolbiac ça ne sert, ben à rien non plus).
- CondorcetOracle
Ce jour
au Havre :
https://actu.fr/normandie/havre_76351/limage-contre-reforme-retraites-pompiers-havre-arrosent-lhotel-ville_30624142.html
à Paris :
https://www.nouvelobs.com/social/20200108.OBS23199/en-plein-v-ux-la-pdg-de-radio-france-sibyle-veil-interrompue-par-le-ch-ur-des-esclaves-de-verdi.html
à Caen :
https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/video-reforme-des-retraites-caen-les-avocats-tombent-la-robe-devant-leur-ministre-6681101
au Havre :
https://actu.fr/normandie/havre_76351/limage-contre-reforme-retraites-pompiers-havre-arrosent-lhotel-ville_30624142.html
Pour protester contre la réforme des retraites et leurs conditions de travail, des pompiers du Havre (Seine-Maritime) ont arrosé l'hôtel de ville, mercredi 8 janvier 2020.
Sous les yeux d’un public prompt à applaudir les différents douchages, les travailleurs du Service d’incendie et de secours (Sdis) ont également fait sonner leurs sirènes et allumé quelques pétards, au cours de leur demi-heure de protestation.
à Paris :
https://www.nouvelobs.com/social/20200108.OBS23199/en-plein-v-ux-la-pdg-de-radio-france-sibyle-veil-interrompue-par-le-ch-ur-des-esclaves-de-verdi.html
Le Chœur de Radio-France a interrompu les vœux de Sibyle Veil en chantant le célèbre air de Verdi, devenu un véritable hymne à la liberté. Les salariés sont entrés dans leur 36e jour de grève contre le plan de la direction.
à Caen :
https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/video-reforme-des-retraites-caen-les-avocats-tombent-la-robe-devant-leur-ministre-6681101
Réforme des retraites : à Caen, les avocats tombent la robe devant leur ministre
Nicole Belloubet, ministre de la Justice, était au palais de justice de Caen, ce mercredi 8 janvier 2020, pour présenter la fusion des tribunaux d’instance et de grande instance. Celle-ci a été chahutée par les avocats en grève depuis lundi.
- amethysteDoyen
Rajoute une manifestation devant les locaux de Blackrock en ce moment.
- CondorcetOracle
Reçu ce jour :
Communiqué des responsables du comité de rédaction de la revue Sociétés Contemporaines, à relayer dans vos réseaux.
Jeudi 9 janvier, la mobilisation interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites entrera dans sa sixième semaine. Comme nos collègues de la plateforme revue.org/open edition et de la revue Genèses, nous nous joignons à ce mouvement de protestation. Contre la remise en cause de notre système de protection sociale, contre la destruction de l'ensemble de nos services publics, contre la marchandisation de la connaissance et la précarisation des producteurs et productrices de savoir [qui ira en s'accélérant avec les nouvelles réformes prévues pour l'Enseignement Supérieur et la Recherche], le comité de rédaction de la revue Sociétés contemporaines est désormais en grève. Nous suspendons la parution de nos numéros et reportons l'examen des textes qui nous sont proposés.
Nous nous engageons et appelons à soutenir toutes les actions locales et manifestations nationales, à participer aux assemblées générales interprofessionnelles et celles du mouvement des "Facs et labos en lutte", à contribuer aux caisses de grève, pour intensifier et élargir la mobilisation, à travailler avec les camarades des autres revues en vue d’interventions communes.
- bas-médiévisteNiveau 9
Appel à la grève reconductible voté aujourd'hui lors de l'AG de notre UFR. Mais nous étions une vingtaine présents sur 260 (260 inscrits sur la liste de diffusion)... Et la moitié des présents étaient des doctorants contractuels ! L'UFR voisine de science po avait pourtant réussi à faire le plein lors de son AG.
On a aussi évoqué la future loi de programmation de la recherche ; laquelle fera des MCF une espèce en voie d'extinction. Il y a des sujets qui devraient mobiliser, me semble-t-il... Je l'ai un peu mauvaise ce soir.
On a aussi évoqué la future loi de programmation de la recherche ; laquelle fera des MCF une espèce en voie d'extinction. Il y a des sujets qui devraient mobiliser, me semble-t-il... Je l'ai un peu mauvaise ce soir.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- CleroliDoyen
Je la découvre et elle est très bien en effet.amethyste a écrit:J'apprécie beaucoup ses interventions :
- RuthvenGuide spirituel
bas-médiéviste a écrit:Appel à la grève reconductible voté aujourd'hui lors de l'AG de notre UFR. Mais nous étions une vingtaine présents sur 260 (260 inscrits sur la liste de diffusion)... Et la moitié des présents étaient des doctorants contractuels ! L'UFR voisine de science po avait pourtant réussi à faire le plein lors de son AG.
On a aussi évoqué la future loi de programmation de la recherche ; laquelle fera des MCF une espèce en voie d'extinction. Il y a des sujets qui devraient mobiliser, me semble-t-il... Je l'ai un peu mauvaise ce soir.
L'atonie des facs est sidérante ... Les universitaires sont sur le même niveau que les enseignants du secondaire pour les primes (en gros), leurs retraites vont chuter, les étudiants devraient être les premiers concernés. Je ne comprends pas que les facs ne soient pas en révolution.
- User20159Esprit éclairé
Ruthven a écrit:L'atonie des facs est sidérante ... Les universitaires sont sur le même niveau que les enseignants du secondaire pour les primes (en gros), leurs retraites vont chuter, les étudiants devraient être les premiers concernés. Je ne comprends pas que les facs ne soient pas en révolution.
Nos collègues de facs ont souvent été atones, voire complètement minables (cf plus haut) en termes de mobilisation, comptant le plus souvent sur leurs étudiants pour bouger. Enfin on est pas tellement mieux dans le secondaire hein . Alors que oui, j'abonde, ils ne sont pas tellement mieux payés que nous (et quand on compare un prof de fac en France à un prof de fac à l'étranger, là, l'écart se creuse.....ce n'est même plus le même rapport que prof du secondaire français/prof du secondaire allemand).
Non les facs, c'est les étudiants, pour parler mobilisation, et depuis une dizaine d'années, le pouvoir et les présidents d'université ont trouvé l'arme atomique pour contrer toute mobilisation étudiante : fermeture administrative des centres et pression à l'examen.
Et bon une fac, c'est pas un lieu de travail comme les autres. Si tu le fermes, comment les étudiants peuvent-ils se réunir ou se mobiliser ? Impossible. Et puis vu le règne de l'individualisme, l'étudiant qui a sa fac fermée administrativement, et pas d'AG pour rencontrer ses congénères ne va pas aller manifester ou bloquer le périph'. Il va sagement rester chez lui à attendre son partiel en ligne.
Oui je sais, c'est affligeant.
Supérieur ou secondaire d'ailleurs, nous avons, encore une fois, nous profs, une arme atomique, largement sous-utilisée, pour mémoire : la non collation des grades, ou pour traduire : pas de notes, pas de copies, pas d'exams, pas de diplômes. Et je m'incline bien bas devant les kamikazes (encore ! s'ils étaient plus nombreux, si nous étions plus nombreux !), déterminés à f..tre en l'air les E3C, ce mois-ci.
Nous remplacer ? Tous ? Chiche !
- bas-médiévisteNiveau 9
J'ajoute que les arguments qu'on entend dans le supérieur sont les mêmes que dans le secondaire et parfois pires : "je ne veux pas pénaliser mes étudiants" ; "il en va de leur intérêt" ; "on ne peut pas tuer l'institution qui nous emploie" ; "ma grève ne fera que pénaliser les collègues" ; "on ne peut pas faire grève pour ceux qui passent les concours" ; "on ne va quand même pas annuler nos séminaires, ça ne sert à rien" ; "la rétention des notes de TD n'est pas efficace" ; "on pourrait continuer à faire cours et porter un brassard" ; "j'ai une responsabilité car je me suis engagé à ceci/cela"...
Mais mordieu ! J'en suis sorti escagassé de cette AG !
Mais mordieu ! J'en suis sorti escagassé de cette AG !
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- amethysteDoyen
Ah, par contre, les professeurs de prepa de mon fils n'ont fait grève que le 5, pour ne pas pénaliser les élèves effectivement, mais vu comment ils alimentent la caisse de grève du lycée, ils sont tout pardonnés. (Mais sinon, j'ai les mêmes collègues dans mon établissement, qui se trouvent un tas de raisons pour ne pas faire grève).
- William FosterExpert
Si ça peut aider à motiver... Lien
Simulation individuelle pour les retraites ? "Lorsque les paramètres seront complètement déterminés et que la loi aura été votée" répond @pietraszewski_l, sous les huées de certains sénateurs #QAG pic.twitter.com/XtXkxk7jIf
— Public Sénat (@publicsenat) January 8, 2020
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ben faut dire que les profs sont déjà perçus comme des privilégiés par la population, alors les universitaires, je te dis pas…… Note que ça ne m'empêche pas de faire grève — mais sans illusion aucune sur l'utilité de la chose…
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Si tu vales valeo.
- CondorcetOracle
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/01/09/le-stream-reconductible-un-marathon-de-jeu-video-pour-soutenir-les-grevistes_6025270_4408996.html
« Le Stream reconductible », un marathon de jeu vidéo pour soutenir les grévistes
Autour du vidéaste Usul, des dizaines de streameurs ou concepteurs se relaient sur Twitch, une plate-forme de vidéo en direct, pour récolter des fonds.
- DalvaVénérable
Arrêtez tout, de toute façon c'est inéluctable, l'argent manque partout.
La preuve :
CAC 40 : versements record aux actionnaires en 2019
C'est rigolo, augmenter les salaires n'est pas corrélé, mais augmenter les dividendes, si :
Mais bon, continuer à distribuer grassement aux actionnaires et pas aux salariés est indispensable, parce que :
Tout le monde ne prend pas les mêmes risques en investissant, manifestement.
La preuve :
CAC 40 : versements record aux actionnaires en 2019
A 60 milliards d'euros, les liquidités restituées aux actionnaires du CAC 40 dépassent le niveau record de 2007. Elles ont augmenté de 12 % par rapport à l'année dernière. Compte tenu des bons résultats 2019 attendus, les dividendes et les rachats d'actions devraient encore progresser cette année.
C'est rigolo, augmenter les salaires n'est pas corrélé, mais augmenter les dividendes, si :
Distribution et investissement vont de pair
« Contrairement à ce qu'on entend parfois, aucun groupe du CAC 40 ne choie ses actionnaires au détriment du développement de son activité. »Le débat fait rage , tant en Europe qu'aux Etats-Unis. Les auteurs du Vernimmen se sont donc penchés sur l'investissement en immobilisations corporelles et incorporelles réalisé par les groupes du CAC 40, à l'exclusion des investissements financiers et de croissance interne.
A les entendre, le constat est sans appel. Pour ces sociétés largement internationales - souvent plus des deux tiers de l'activité -, des marges élevées et un endettement modéré « permettent de conjuguer dividendes et investissements dans un cercle vertueux ». L'idée selon laquelle « les groupes du CAC 40 sacrifieraient le montant de leurs investissements au versement de dividendes et aux rachats d'actions pour le plus grand profit d'actionnaires [...] est contredite par les chiffres », ajoutent-ils.
En 2018, les entreprises du CAC 40 ont non seulement reversé des liquidités record à leurs actionnaires mais ont aussi investi 82 milliards d'euros, soit 9,7 % de plus qu'en 2017. Autre illustration montrant que distribution et investissements vont de pair : ceux des groupes qui ont procédé aux dix plus gros versements, ont aussi davantage progressé (+16,3 %). « Plus les groupes du CAC 40 ont rendu des liquidités à leurs actionnaires en 2019, plus ils ont accru leurs investissements. »
Mais bon, continuer à distribuer grassement aux actionnaires et pas aux salariés est indispensable, parce que :
Où l'on apprend que pour verser des dividendes aux actionnaires, on peut choisir de s'endetter. Comment ils disaient, déjà ? Ah oui, investir, c'est prendre des risques, on peut gagner mais aussi tout perdre, alors c'est normal d'être beaucoup rétribué.Des dividendes en actions pour préserver la structure financière
« Aucun groupe du CAC 40 n'a dû s'endetter au-delà du raisonnable pour verser un dividende », poursuit le co-auteur du Vernimmen. Les groupes soucieux de ne pas mettre sous tension leur structure financière ou de préserver intacte leur capacité à réaliser des opérations de croissance externe - dans l'ensemble les groupes du CAC 40 sont peu endettés - ont souvent choisi de verser leur dividende en actions.
Total , notamment - qui n'a pas réduit son dividende depuis 1981 - ,y a eu recours à hauteur de 1,8 milliard (sur un total de 7,8 milliards de dividendes). Le paiement en actions lui a ainsi permis de maintenir son dividende constant en dépit des variations des cours du pétrole. De quoi satisfaire des actionnaires comme les fonds de pension américains et britanniques, qui ont besoin de recevoir des flux de trésorerie réguliers pour remplir leurs engagements en matière de retraite.
Tout le monde ne prend pas les mêmes risques en investissant, manifestement.
- CeladonDemi-dieu
Sauf que maintenant ils ne prennent plus aucun risque puisque les gains leur sont redistribués avec avantages fiscaux, et les pertes sont mutualisées et réparties sur les contribuables. Pratique, non ?
- barègesÉrudit
Ruthven a écrit:
L'atonie des facs est sidérante ... Les universitaires sont sur le même niveau que les enseignants du secondaire pour les primes (en gros), leurs retraites vont chuter, les étudiants devraient être les premiers concernés. Je ne comprends pas que les facs ne soient pas en révolution.
Pareil. J'ai vu une dizaine d'universitaires dans la manifestation d'environ 10000 personnes, et une poignée d'étudiants (moins de dix, je crois !).
La réforme des concours il y a dix ans avait réussi à mettre les facs (étudiants et enseignants) dans la rue. Là c'est pire, tant pour le concours que pour les retraites, avec en plus les rapports préliminaires à la LPPR. Je ne comprends pas.
La dizaine d'universitaires en manif', c'est celle qui battait déjà le pavé il y a dix ans.
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